# Minoriaru Zanashi - Terminée Dim 11 Sep - 0:32
Minoriaru Zanashi
"Ce qui ne nuit pas ne saurait apporter d'ennuis"
i. Information
► Nom : Minoriaru
► Prénom : Zanashi
► Taille : 1.64
► Poids : 64
► Age : 21
► Affinité Primaire : Raiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Genin
► Village Souhaité : Seizan
► Religion : Edenisme
► Grade Religieux Souhaité : Adoratrice/teur ? Edeniste ?
► Particularité : Tatouage carmin représentant la gémellité sur l'intérieur du poignet gauche, surmonté d'un autre, une fleur de cerisier. Grande cicatrice remontant de la hanche droite à la côte gauche. Quelques traces de brûlures sur les jambes.
► Source de l'avatar : Qiu Tong (Tamen de Gushi)
ii. Que recherches-tu ?
La communion parfaite avec la nature, le respect total et infaillible de ce qui est et devrait être;
Apprendre et comprendre ce dont elle pourrait être capable;
Retrouver un être disparu et éventuellement apporter vengeance, dans le respect de la nature;
Faire connaître l’Edenisme, répandre ses préceptes, augmenter sa sphère d’influence;
Devenir l'un des 5 pétales;
Entrer en communication directe avec la Princesse.
iii. Histoire
Fille d'arboriculteurs née il y a une vingtaine d'année, au moment des floraisons printanière, dans les contrées de l'ouest, proche de Sakura; le village. Elle grandit au milieu des arbres fruitiers dont s'occupaient ses parents.
Elle découvre rapidement sa sensibilité pour le chakra et notamment pour la génération d'électricité par ce biais, elle n'en comprend pas le fonctionnement mais sait que ça se produit quand elle se concentre suffisamment. Ses voyages et autres pèlerinages l’aideront à effleurer ce que sont le chakra et ses affinités même si son attrait pour « ça » restera longtemps limité.
Ses parents décident de quitter les terres fertiles de la province de Daichi et d'abandonner leur lopin de terre et leurs arbres à la suite d'une attaque de Yokai dont ils réchappent, sûrement, par miracle.
A 17 ans, Zanashi se retrouve déracinée de sa région natale et découvre la rudesse de la province des montagnes géantes qu'elle apprivoise, pourtant, rapidement. Sa famille, père et frère surtout, proposent leurs services et leur connaissance bien que rudimentaire de la terre et de la pierre aux carrières avoisinantes, tandis que sa mère et elle même offrent leur expérience arboricole à ceux qui en ont besoin.
Tous semblent surmonter leur mal du pays après tout juste quelques mois, sauf Zanashi. Ce n'est guère, en réalité, le "pays" d'où ils viennent qui développe chez l'adolescente une sorte de malaise empreint de mélancolie; que les personnes qu'elle a quitté pour venir ici. Ces gens de ces vallées encerclées, rocailleuses, rarement luxuriantes; n'ont pas non plus tant à envier à ceux qui occupent l'esprit de la blonde. Rien, si ce n'est leur attrait pour la nature.
Ils voient, selon elle, ce monde comme une ressource. Bien loin des principes et idées auxquels elle adhère, ces mêmes principes qui lui interdiraient, selon elle; de faire valoir sa position. Une interprétation comme une autre sans nul doute fantaisiste d'une enfant en perte de repères. Mais, heureusement et à sa grande surprise; ses parents semblent s'en être rendus compte; à temps.
Eux aussi plutôt ancrés dans la tradition n'ont pas abandonné toutes leurs pratiques culturelles. Un départ imprévu au petit matin pour les contrées de l'Ouest, un retour aux sources espérés, attendus silencieusement. Il coïncide, de plus, parfaitement avec un événement des plus particuliers. La naissance des jumeaux.
La période de la contemplation, de la communion avec leur déesse unique. Celle de la renaissance, de l'espoir et de la vie. Le printemps des Cerisiers. Cette fois-ci, cela ressemble à un vrai pèlerinage, ils doivent traverser une longue et incertaine étendue pour se retrouver. C'est aussi l'instant des discussions qui ont de l'importance, entre générations, entre frère et sœur, père et mère; êtres aimés et aimants.
Ce retour en terre sainte semble effacer tout le ressenti de la jumelle. Comme un regain d'énergie mais aussi un renforcement de son inébranlable foi. Tel que les mots des voyageurs croisés au sujet de ces symboles qu'ils n'ont jamais eu honte à arborer ne l'atteignent pas. Ceux-là, elle en a pitié, est triste qu'ils ne puissent être bénis, assurés d'un après meilleur que le présent. C'est ainsi.
Elle peut le dire, elle a voyagé. Elle a vu autre chose. Et venir de si loin pour ce point culminant de l'année est à ses yeux une autre preuve du respect qu'elle porte aux siens et autres au sens large. Le cerisier, sa fleur, son thé. Elle est heureuse que rien de tout ça n'ait disparu avec leur départ tout comme elle l'est de revoir des visages connus qui reflètent cette même joie. Un partage, une communion, un retour aux sources.
Cela ne fait que quelques mois mais ils lui paraissent être des années... "On" le lui rappelle d'ailleurs. On le lui dit qu'il faut y voir une bénédiction, une "chance" ou encore un signe. Les Yokais... Un mal pour un bien, un bien pour un mal... En effet, "—qu'importe."
Presque une année s'est écoulée. La hâte déjà revient assaillir le cœur de la jeune Edeniste. Pour prendre son mal de renouveau en patience, elle s'adonne à l'arboriculture sous le regard approbateur de son père, de sa père. Elle fait pousser et elle entretient ses arbres si particuliers. Des Cerisiers qui égayent le paysage. Ils ne sont pas nombreux mais suffisant à ses prières. Si la terre était un peu moins rocailleuse... Elle fait de son mieux. Leur parle. Les chérit sous le regard suspicieux de son "grand-frère".
Celui-ci n'arrête pas de lui dire que "—ça apportera des ennuis, elle répond que —ce qui ne nuit pas ne peut apporter d'ennuis et que —si tu n'es pas content alors tu n'as qu'à construire un temple autour de ses cerisiers.". Ce qu'elle ne souhaite pas car ses arbres adorés sont jeunes, ils ont besoin de la lumière pour grandir, et un temple demanderait trop de pierre, trop de bois... c'est un bien trop grand sacrifice. Lui, se moque, et la laisse. Mais reste suspicieux voire inquiet. Il est sûrement un peu moins naïf.
Deux années s'écoulent, ses cerisiers ont grandi. Ils fleurissent en décalage de ceux de sa région natale. Et tant mieux. Ils sont une offrande, un signe. Le symbole. Sa foi s'est renforcée, encore. La bienveillance l'habite désormais et les affres n'ont que peu de prise sur elle. Zanashi a réussi à cultiver cette terre, un petit, tout petit lopin; verdoyant, luxuriant. Une oasis au bord de la montagne, où on trouve des plantes qu'on trouverait nulle part ailleurs dans les environs. Semblable à ceux du désert... Un morceau de Daishi dans le Kyojinyama qui ni ne la dissuade ni ne la dispense de se rendre à Sakura.
Un morceau de Daishi qui n'est passé totalement inaperçu. Si quelques herboristes se rendent ici pour obtenir des plantes ou des boutures ou des semis qu'ils n'auraient qu'en parcourant de très longues distances, ce sont bientôt d'autres personnes qui visitent l'oasis...
La naïveté... Famille absente, au labeur des carrières ou des forêts, Zanashi s'occupe du jardin. Aide ceux qui en ont besoin, gagne quelques ryos; assez pour acheter de la nourriture. Tout le monde peut venir ici. Elle n'a pas de méfiance, n'en a pas besoin, ne devrait pas.
Certains viennent, n'osent venir la rencontrer. Observent de loin, de très loin. Repartent rapidement. La vingtaine de cerisier, leurs fleurs éclatantes et pétales parsemant les alentours attirent l'œil. Ravissent certains. Pas tous. Ils finissent par s'y aventurer. Paraissent à la fois charmés et inquiets. D'autres affichent même un dégoût ou ce qui s'en rapproche. L'un d'eux, qu'elle a déjà vu se promener au loin, avec une cape brunâtre en jute grossière finit par lui parler. "—Vous faites tout ça, toute seule ? Un sourire gracile, ses perçantes ambrées graciant le visage dur de l'inconnu elle fait signe que non et répond —Seule... Non. La Princesse des Cerisiers, Konomuhana m'aide, tous les jours. L'homme regarde autour de lui. Personne. Il se dit De qui...—La princesse Kono... Vous n'êtes pas d'ici ?. Il s'interroge, se demande qui est cette princesse, ce qu'elle fait ici. Zanashi s'empresse de renseigner —En effet, nous venons... D'un peu partout. Mais moi, je viens d'un petit village dans les contrées de l'Ouest.... L'étranger est interloqué et établi un lien visible dans la lueur de ses yeux. —De l'Ouest ? Il parait que ça se remplit de fanatiques à l'époque des cerisiers. Hm. Il dévisage, détaille la petite blonde aux mots si doux et s'esclaffant reprend —Vous en êtes une pas vrai ? Vous venez répandre vos mensonges par ici.... Zanashi est surprise des propos, mais elle continue de sourire, elle a toujours eu de la compassion pour ceux qui ne sont pas bénis car dans le fond ils sont semblables. —Nous sommes tous bénis d'une certaine façon, il suffit de l'accepter. J'accepte ce que vous dites, et je vous accepte comme vous êtes. Vous serez toujours le bienvenu. Si je peux vous aider en quoi que ce soit, faites moi signe.. Elle ne se pose pas plus de questions jusqu'à ce qu'il l'empoigne avec une force qui n'a rien de l'amitié qu'elle souhaite... —Arrêtez avec vos mots doux, on sait tous ce que veulent les gens dans votre genre... Si vous ne partez pas... Dans deux jours.... Il la lâche. S'en va. "
La jeune femme reste tétanisée de longues secondes puis reprend ses esprits. En dehors des Yokais elle n'a jamais été confrontée à la violence. Un être s'était tenu là, avait laissé la marque de sa poigne sur son bras, l'avait menacé. Elle trouva ça plus effrayant, bien plus que les Yokais qui les avaient poussés à venir ici. Mais jamais, eux, ne les avaient menacé, ne les avaient vraiment agressé... Il étaient... Ce qu'ils étaient. Lui, était un homme, un Homme.
Ce qui s'était passé n'avait échappé à personne.
La marque sur son bras saute aux yeux de son frère tout comme son comportement. Il ne faut guère plus que trois mots pour faire parler l'arboricultrice. "—Que s'est il passé ?!. Elle raconte tout, dans les moindres détails. Ses parents, son frère comprennent immédiatement la situation, ce que veut dire cet étranger. S'en aller. Voilà ce qu'avaient décidé le père et la mère. —Je refuse. Je ne laisserai pas tout. Pas encore ! Ils tentent de la convaincre, lui disent qu'elle pourra recommencer ailleurs. Elle s'obstine."
Elle a appris. "On" leur demande, à ceux servant la Princesse; de la défendre. Elle ne peut se résoudre à abandonner... Faire des faut une nouvelle fois. Mais elle sait qu'elle est impuissante. Eux aussi le sont.
Puis les deux jours passent. Il ne se passe rien. Aucune visite, aucune menace. Les jours forment des semaines et des mois sans que cet étranger ne se présente. Puis une année, et une deuxième... La paix de l'esprit leur est revenue depuis quelques temps, la menace s'était transformée en simple incident. Mais maintenant, dès qu'elle voit quelqu'un approcher, l'inquiétude imprègne son regard. Incertaine de chaque rencontre.
Mais personne ne vient, aucun avec de mauvaises intentions. Malgré tout, son inquiétude grandit comme semble s'affaiblir son Yang. Les cerisiers eux aussi déclinent. Puis la peur se concrétise lorsqu'un jour, au lever du soleil elle ressent une absence, ou une disparition. A la lueur rosâtre du levant elle observe et les voit là gisant sur le sol. Plusieurs de ses arbres, couchés, leurs pétales éparpillés. Abattus.
Le signe. Le père et la mère décide de partir. D'aller quérir de l'aide au loin. Ils savent que cette province, comme d'autres, sont défendues; qu'y règne la loi... Mais leur destination n'est pas proche, pas connue non plus.
Un, deux, trois... C'est au troisième jour que les jumeaux se réveillent, en sursaut. Eclats de voix, cris, fracas. Ils s'urgent hors de la maisonnette familiale. Il fait nuit. Des lueurs la percent, des arbres en feu, des torches. Le frère prend une binette en guise d'arme et s'élance, disparaissait dans la danse des flammes.
Zanashi comprend, mais ne sait que faire. Main tremblante sur le manche de la fourche dont elle se servait pour déplacer le fourrage destiné à réchauffer ses* Cerisiers (*ceux de la déesse), elle s'avance. Une grande silhouette noire sortant des flammes la toise sans qu'elle ne puisse en voir les yeux. Elle brandit, tente de piquer. Mais rien n'y fait. Elle sent quelque chose. Comme lorsqu'elle s'était coupée avec une cisaille, mais la douleur est bien plus prenante, plus forte. Tant est bien qu'elle tressaille, s'effondre.
Vision chancelante, qui se fatigue à chaque seconde. Elle entend un cri. Voit le crâne se fendre. Elle reconnaît sa voix. "—Zanashi ! Pas de courses effrénés, étreinte épuisée; elle garde les yeux ouverts et voit son visage. —Huzaru.... D'autres cris, les métaux s'entrechoquent. Il semble pleuvoir. Plus rien. Le noir non plus. Plus rien.
Quelque mois avant l'époque actuelle du forum
Elle rouvre les yeux. L'odeur n'est pas la même. La lumière non plus. Très vite la porte s'ouvre. Deux visages familiers. Elle sent la douleur dans sa jambe, dans son ventre. Elle les regarde. Son père, sa mère... "—Huzaru... ?? Pas un mot, le silence pour seule réponse. Presque. —Ils l'ont emmené. Ceux qui ont.... Sa mère semble avoir vieilli. Zanashi se demande Combien de temps... et "on" lui répond —Exactement 3 mois que tu dors. Nos équipes sont arrivées à temps, ou presque. Tu es dans un village caché de l'empire. Un check-up et tu seras libre de quitter cette chambre. Zanashi regarde cette personne... ne dit rien, mais pense ses Ceri... —Tout a brûlé. Zanashi la dévisage, ne sait pas quoi penser. Les lit elle, ses pensées ? Elle pense à son frère... Le sait elle ? —Vous... Lisez dans mes pensées ? Un ricanement... —J'aimerai ! Mais non, ils m'ont raconté, tes parents. J'ai anticipé ! Raiton ?... Ah, j'oubliais que vous n'êtes pas de ce monde... enfin... hm, tu arrives à produire de l'électricité ? Ses sourcils se froncent... —Je sais ce qu'est le chakra et le raiton, je suis désemparée, pas idiote.. —Zanashi... Un peu de... La personne au bandeau métallique lève la main. —Laissez, ça ne fait rien. Au contraire.
Ps; s'il y a des passages cryptiques, n'hésitez pas à me le signaler ! J'explique ou je modifie o7
Elle découvre rapidement sa sensibilité pour le chakra et notamment pour la génération d'électricité par ce biais, elle n'en comprend pas le fonctionnement mais sait que ça se produit quand elle se concentre suffisamment. Ses voyages et autres pèlerinages l’aideront à effleurer ce que sont le chakra et ses affinités même si son attrait pour « ça » restera longtemps limité.
Ses parents décident de quitter les terres fertiles de la province de Daichi et d'abandonner leur lopin de terre et leurs arbres à la suite d'une attaque de Yokai dont ils réchappent, sûrement, par miracle.
A 17 ans, Zanashi se retrouve déracinée de sa région natale et découvre la rudesse de la province des montagnes géantes qu'elle apprivoise, pourtant, rapidement. Sa famille, père et frère surtout, proposent leurs services et leur connaissance bien que rudimentaire de la terre et de la pierre aux carrières avoisinantes, tandis que sa mère et elle même offrent leur expérience arboricole à ceux qui en ont besoin.
Tous semblent surmonter leur mal du pays après tout juste quelques mois, sauf Zanashi. Ce n'est guère, en réalité, le "pays" d'où ils viennent qui développe chez l'adolescente une sorte de malaise empreint de mélancolie; que les personnes qu'elle a quitté pour venir ici. Ces gens de ces vallées encerclées, rocailleuses, rarement luxuriantes; n'ont pas non plus tant à envier à ceux qui occupent l'esprit de la blonde. Rien, si ce n'est leur attrait pour la nature.
Ils voient, selon elle, ce monde comme une ressource. Bien loin des principes et idées auxquels elle adhère, ces mêmes principes qui lui interdiraient, selon elle; de faire valoir sa position. Une interprétation comme une autre sans nul doute fantaisiste d'une enfant en perte de repères. Mais, heureusement et à sa grande surprise; ses parents semblent s'en être rendus compte; à temps.
Eux aussi plutôt ancrés dans la tradition n'ont pas abandonné toutes leurs pratiques culturelles. Un départ imprévu au petit matin pour les contrées de l'Ouest, un retour aux sources espérés, attendus silencieusement. Il coïncide, de plus, parfaitement avec un événement des plus particuliers. La naissance des jumeaux.
La période de la contemplation, de la communion avec leur déesse unique. Celle de la renaissance, de l'espoir et de la vie. Le printemps des Cerisiers. Cette fois-ci, cela ressemble à un vrai pèlerinage, ils doivent traverser une longue et incertaine étendue pour se retrouver. C'est aussi l'instant des discussions qui ont de l'importance, entre générations, entre frère et sœur, père et mère; êtres aimés et aimants.
Ce retour en terre sainte semble effacer tout le ressenti de la jumelle. Comme un regain d'énergie mais aussi un renforcement de son inébranlable foi. Tel que les mots des voyageurs croisés au sujet de ces symboles qu'ils n'ont jamais eu honte à arborer ne l'atteignent pas. Ceux-là, elle en a pitié, est triste qu'ils ne puissent être bénis, assurés d'un après meilleur que le présent. C'est ainsi.
Elle peut le dire, elle a voyagé. Elle a vu autre chose. Et venir de si loin pour ce point culminant de l'année est à ses yeux une autre preuve du respect qu'elle porte aux siens et autres au sens large. Le cerisier, sa fleur, son thé. Elle est heureuse que rien de tout ça n'ait disparu avec leur départ tout comme elle l'est de revoir des visages connus qui reflètent cette même joie. Un partage, une communion, un retour aux sources.
Cela ne fait que quelques mois mais ils lui paraissent être des années... "On" le lui rappelle d'ailleurs. On le lui dit qu'il faut y voir une bénédiction, une "chance" ou encore un signe. Les Yokais... Un mal pour un bien, un bien pour un mal... En effet, "—qu'importe."
Presque une année s'est écoulée. La hâte déjà revient assaillir le cœur de la jeune Edeniste. Pour prendre son mal de renouveau en patience, elle s'adonne à l'arboriculture sous le regard approbateur de son père, de sa père. Elle fait pousser et elle entretient ses arbres si particuliers. Des Cerisiers qui égayent le paysage. Ils ne sont pas nombreux mais suffisant à ses prières. Si la terre était un peu moins rocailleuse... Elle fait de son mieux. Leur parle. Les chérit sous le regard suspicieux de son "grand-frère".
Celui-ci n'arrête pas de lui dire que "—ça apportera des ennuis, elle répond que —ce qui ne nuit pas ne peut apporter d'ennuis et que —si tu n'es pas content alors tu n'as qu'à construire un temple autour de ses cerisiers.". Ce qu'elle ne souhaite pas car ses arbres adorés sont jeunes, ils ont besoin de la lumière pour grandir, et un temple demanderait trop de pierre, trop de bois... c'est un bien trop grand sacrifice. Lui, se moque, et la laisse. Mais reste suspicieux voire inquiet. Il est sûrement un peu moins naïf.
Deux années s'écoulent, ses cerisiers ont grandi. Ils fleurissent en décalage de ceux de sa région natale. Et tant mieux. Ils sont une offrande, un signe. Le symbole. Sa foi s'est renforcée, encore. La bienveillance l'habite désormais et les affres n'ont que peu de prise sur elle. Zanashi a réussi à cultiver cette terre, un petit, tout petit lopin; verdoyant, luxuriant. Une oasis au bord de la montagne, où on trouve des plantes qu'on trouverait nulle part ailleurs dans les environs. Semblable à ceux du désert... Un morceau de Daishi dans le Kyojinyama qui ni ne la dissuade ni ne la dispense de se rendre à Sakura.
Un morceau de Daishi qui n'est passé totalement inaperçu. Si quelques herboristes se rendent ici pour obtenir des plantes ou des boutures ou des semis qu'ils n'auraient qu'en parcourant de très longues distances, ce sont bientôt d'autres personnes qui visitent l'oasis...
La naïveté... Famille absente, au labeur des carrières ou des forêts, Zanashi s'occupe du jardin. Aide ceux qui en ont besoin, gagne quelques ryos; assez pour acheter de la nourriture. Tout le monde peut venir ici. Elle n'a pas de méfiance, n'en a pas besoin, ne devrait pas.
Certains viennent, n'osent venir la rencontrer. Observent de loin, de très loin. Repartent rapidement. La vingtaine de cerisier, leurs fleurs éclatantes et pétales parsemant les alentours attirent l'œil. Ravissent certains. Pas tous. Ils finissent par s'y aventurer. Paraissent à la fois charmés et inquiets. D'autres affichent même un dégoût ou ce qui s'en rapproche. L'un d'eux, qu'elle a déjà vu se promener au loin, avec une cape brunâtre en jute grossière finit par lui parler. "—Vous faites tout ça, toute seule ? Un sourire gracile, ses perçantes ambrées graciant le visage dur de l'inconnu elle fait signe que non et répond —Seule... Non. La Princesse des Cerisiers, Konomuhana m'aide, tous les jours. L'homme regarde autour de lui. Personne. Il se dit De qui...—La princesse Kono... Vous n'êtes pas d'ici ?. Il s'interroge, se demande qui est cette princesse, ce qu'elle fait ici. Zanashi s'empresse de renseigner —En effet, nous venons... D'un peu partout. Mais moi, je viens d'un petit village dans les contrées de l'Ouest.... L'étranger est interloqué et établi un lien visible dans la lueur de ses yeux. —De l'Ouest ? Il parait que ça se remplit de fanatiques à l'époque des cerisiers. Hm. Il dévisage, détaille la petite blonde aux mots si doux et s'esclaffant reprend —Vous en êtes une pas vrai ? Vous venez répandre vos mensonges par ici.... Zanashi est surprise des propos, mais elle continue de sourire, elle a toujours eu de la compassion pour ceux qui ne sont pas bénis car dans le fond ils sont semblables. —Nous sommes tous bénis d'une certaine façon, il suffit de l'accepter. J'accepte ce que vous dites, et je vous accepte comme vous êtes. Vous serez toujours le bienvenu. Si je peux vous aider en quoi que ce soit, faites moi signe.. Elle ne se pose pas plus de questions jusqu'à ce qu'il l'empoigne avec une force qui n'a rien de l'amitié qu'elle souhaite... —Arrêtez avec vos mots doux, on sait tous ce que veulent les gens dans votre genre... Si vous ne partez pas... Dans deux jours.... Il la lâche. S'en va. "
La jeune femme reste tétanisée de longues secondes puis reprend ses esprits. En dehors des Yokais elle n'a jamais été confrontée à la violence. Un être s'était tenu là, avait laissé la marque de sa poigne sur son bras, l'avait menacé. Elle trouva ça plus effrayant, bien plus que les Yokais qui les avaient poussés à venir ici. Mais jamais, eux, ne les avaient menacé, ne les avaient vraiment agressé... Il étaient... Ce qu'ils étaient. Lui, était un homme, un Homme.
Ce qui s'était passé n'avait échappé à personne.
La marque sur son bras saute aux yeux de son frère tout comme son comportement. Il ne faut guère plus que trois mots pour faire parler l'arboricultrice. "—Que s'est il passé ?!. Elle raconte tout, dans les moindres détails. Ses parents, son frère comprennent immédiatement la situation, ce que veut dire cet étranger. S'en aller. Voilà ce qu'avaient décidé le père et la mère. —Je refuse. Je ne laisserai pas tout. Pas encore ! Ils tentent de la convaincre, lui disent qu'elle pourra recommencer ailleurs. Elle s'obstine."
Elle a appris. "On" leur demande, à ceux servant la Princesse; de la défendre. Elle ne peut se résoudre à abandonner... Faire des faut une nouvelle fois. Mais elle sait qu'elle est impuissante. Eux aussi le sont.
Puis les deux jours passent. Il ne se passe rien. Aucune visite, aucune menace. Les jours forment des semaines et des mois sans que cet étranger ne se présente. Puis une année, et une deuxième... La paix de l'esprit leur est revenue depuis quelques temps, la menace s'était transformée en simple incident. Mais maintenant, dès qu'elle voit quelqu'un approcher, l'inquiétude imprègne son regard. Incertaine de chaque rencontre.
Mais personne ne vient, aucun avec de mauvaises intentions. Malgré tout, son inquiétude grandit comme semble s'affaiblir son Yang. Les cerisiers eux aussi déclinent. Puis la peur se concrétise lorsqu'un jour, au lever du soleil elle ressent une absence, ou une disparition. A la lueur rosâtre du levant elle observe et les voit là gisant sur le sol. Plusieurs de ses arbres, couchés, leurs pétales éparpillés. Abattus.
Le signe. Le père et la mère décide de partir. D'aller quérir de l'aide au loin. Ils savent que cette province, comme d'autres, sont défendues; qu'y règne la loi... Mais leur destination n'est pas proche, pas connue non plus.
Un, deux, trois... C'est au troisième jour que les jumeaux se réveillent, en sursaut. Eclats de voix, cris, fracas. Ils s'urgent hors de la maisonnette familiale. Il fait nuit. Des lueurs la percent, des arbres en feu, des torches. Le frère prend une binette en guise d'arme et s'élance, disparaissait dans la danse des flammes.
Zanashi comprend, mais ne sait que faire. Main tremblante sur le manche de la fourche dont elle se servait pour déplacer le fourrage destiné à réchauffer ses* Cerisiers (*ceux de la déesse), elle s'avance. Une grande silhouette noire sortant des flammes la toise sans qu'elle ne puisse en voir les yeux. Elle brandit, tente de piquer. Mais rien n'y fait. Elle sent quelque chose. Comme lorsqu'elle s'était coupée avec une cisaille, mais la douleur est bien plus prenante, plus forte. Tant est bien qu'elle tressaille, s'effondre.
Vision chancelante, qui se fatigue à chaque seconde. Elle entend un cri. Voit le crâne se fendre. Elle reconnaît sa voix. "—Zanashi ! Pas de courses effrénés, étreinte épuisée; elle garde les yeux ouverts et voit son visage. —Huzaru.... D'autres cris, les métaux s'entrechoquent. Il semble pleuvoir. Plus rien. Le noir non plus. Plus rien.
Quelque mois avant l'époque actuelle du forum
Elle rouvre les yeux. L'odeur n'est pas la même. La lumière non plus. Très vite la porte s'ouvre. Deux visages familiers. Elle sent la douleur dans sa jambe, dans son ventre. Elle les regarde. Son père, sa mère... "—Huzaru... ?? Pas un mot, le silence pour seule réponse. Presque. —Ils l'ont emmené. Ceux qui ont.... Sa mère semble avoir vieilli. Zanashi se demande Combien de temps... et "on" lui répond —Exactement 3 mois que tu dors. Nos équipes sont arrivées à temps, ou presque. Tu es dans un village caché de l'empire. Un check-up et tu seras libre de quitter cette chambre. Zanashi regarde cette personne... ne dit rien, mais pense ses Ceri... —Tout a brûlé. Zanashi la dévisage, ne sait pas quoi penser. Les lit elle, ses pensées ? Elle pense à son frère... Le sait elle ? —Vous... Lisez dans mes pensées ? Un ricanement... —J'aimerai ! Mais non, ils m'ont raconté, tes parents. J'ai anticipé ! Raiton ?... Ah, j'oubliais que vous n'êtes pas de ce monde... enfin... hm, tu arrives à produire de l'électricité ? Ses sourcils se froncent... —Je sais ce qu'est le chakra et le raiton, je suis désemparée, pas idiote.. —Zanashi... Un peu de... La personne au bandeau métallique lève la main. —Laissez, ça ne fait rien. Au contraire.
Ps; s'il y a des passages cryptiques, n'hésitez pas à me le signaler ! J'explique ou je modifie o7
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang à 53 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Clem, Sazu, Hazu (sur les discord frp)
► Quel âge as-tu ? 32
► Comment nous as-tu trouvé ? on m'a parlé de votre forum
► Comment trouves-tu le forum ? Sympa, je retrouve des aspects que j'ai connu sur un autre forum, mais ils ont l'air ici plus développés ou solides.
► T'as un autre compte? Lequel ? Non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non, je n'aurais jamais le temps
► Quel âge as-tu ? 32
► Comment nous as-tu trouvé ? on m'a parlé de votre forum
► Comment trouves-tu le forum ? Sympa, je retrouve des aspects que j'ai connu sur un autre forum, mais ils ont l'air ici plus développés ou solides.
► T'as un autre compte? Lequel ? Non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non, je n'aurais jamais le temps
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Minoriaru Zanashi - Terminée Lun 12 Sep - 16:59
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Genin !
J'ai vraiment adoré ta fiche, ton style d'écriture ma complètement piégé dans l'histoire et j'avais trop envie de lire la suite. Hâte de voir tout ça se développer.
TRAME PERSONNELLE :
Tu as cherché à en savoir plus, à trouver une explication quant à la disparition de ce jumeau, à trouver une trace de sa possible survie ou au pire un moyen de reconnaître ses agresseurs. L’homme à la cape brunâtre en jute grossière reste une cible dans ton esprit, mais il n’a pas pu agir seul en si peu de temps. Il doit bien y en avoir d'autres.
La vue des cerisiers abattus et carbonisés t’arrache quelques larmes, mais c’est quand tu te rapproche de l’un d’eux que tu remarques que la base est étrangement creuse, en glissant une main à l’intérieur que tu y trouves une boîte avec un symbole Edeniste dessus. Quand tu l’ouvres tu y découvres un anneau doré gravé du mot Kin et une note :
“Si un jour ce jardin vient à être détruit, ne perdez pas espoir. L’Eden est au cœur de ses montagnes, payé le passage pour trouver la paix.”
Tu ne sais pas d’où vient tout cela, mais cela ne vient pas de tes parents. Peut-être un autre admirateur des Sakura ?
TON IMAGE : Bonne
Tu as cherché à en savoir plus, à trouver une explication quant à la disparition de ce jumeau, à trouver une trace de sa possible survie ou au pire un moyen de reconnaître ses agresseurs. L’homme à la cape brunâtre en jute grossière reste une cible dans ton esprit, mais il n’a pas pu agir seul en si peu de temps. Il doit bien y en avoir d'autres.
La vue des cerisiers abattus et carbonisés t’arrache quelques larmes, mais c’est quand tu te rapproche de l’un d’eux que tu remarques que la base est étrangement creuse, en glissant une main à l’intérieur que tu y trouves une boîte avec un symbole Edeniste dessus. Quand tu l’ouvres tu y découvres un anneau doré gravé du mot Kin et une note :
“Si un jour ce jardin vient à être détruit, ne perdez pas espoir. L’Eden est au cœur de ses montagnes, payé le passage pour trouver la paix.”
Tu ne sais pas d’où vient tout cela, mais cela ne vient pas de tes parents. Peut-être un autre admirateur des Sakura ?
TON IMAGE : Bonne
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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