Nouvelle patrouille dans Sakyuu. Et aujourd’hui Akari à le droit de pouvoir faire équipe avec une personne encore inconnue à sa mémoire. Il ne connait pas vraiment son grade ni son nom, de ce qu’on a bien voulu lui dire c’est que c’est un ninja du village. Autant dire que c’est l’évidence même, mais qu’importe ce doit encore être l’une de ses brimades qui suivent Akari depuis l’académie.
Il faut dire que le jeune homme a peu d’ami dans ce lieu, c’en est même presque à se demander ce qu’il fait encore ici. Et étrangement on l’avait mieux accueilli à Seizan pour les quelques jours qu’il avait pu y passer qu’ici.

Loin est d’Akari, l’idée que de vouloir déserter, il serait là plus question d’un transfert. Mais il faut dire que ce genre de chose ne doit pas être une chose possible du moins ne l’état actuel des choses.
Se rendant au point de rendez-vous le garçon cherche à marcher dans l’ombre des bâtiments. Le Zénith est là et il ne souhaite pas laisse les pauvres âmes dans le village en paix. Sa chaleur vient inonder les rues faisant fuir un grand nombre de personnes habituées à sa présence. Les plus téméraires ou les ignorants quant à eux poursuivent leurs activités. Si bien que la patrouille s’annonce tranquille bine qu’il y aura encore quelques âmes de présentes.

Là devant les quartiers militaires et se situant tout juste aussi à l’entrée des quartiers marchands. Le jeune homme attend sous l’ombre d’un parasol que l’une des terrasses lui a fourni en plus d’une boisson. Bien sûr ce n’est pas gratuit et il a dû fournir quelques pièces. Et Akari espère que son camarade arrivera avant que le serveur ne revienne à la charge pour lui demander de bien vouloir partir ou bien alors de prendre une autre boisson. Chose que son porte-monnaie ne lui permettrait pas.

Il est même difficile de croire que de si petits objets peuvent autant tirailler la jeune âme du garçon bien que tout ceci ne soit rien en comparaison de son passé. Mais qu’importe se dit le jeune homme, car ce n’est ni le lieu ni l’envie qu’il a en cet instant.
Observant une fois encore tout autour de lui, de nombreuses ombres et silhouettes se dessinent sans qu’il ne puisse affirmer qui peut être son partenaire de mission.

Par ailleurs en parlant de la mission, cette dernière n’a rien d’extraordinaire car elle consiste simplement en une patrouille. La patrouille se doit de passer dans la plupart des avenues et rues dans lesquels se trouvent les commerce afin de voir si rien de grave ne s’y passe. La plupart du temps il n’y a rien bien que de temps à autre il arrive bien évidemment qu’il y ait un vol à la tir qui finit mal pour le voleur. Bien que la peine soit douce, car il ne s’agit que de prison ou bien de travaux d’intérêts généraux la plupart du temps.
L’heure tourne et voici que le serveur pointe de nouveau son nez. Et avant que ce dernier n’arrive à sa table, il espère que son partenaire arrivera enfin. Bien qu’en réalité s’il arrivait à cet instant il serait en avance par rapport à l’heure d’arrivée attendu pour la mission au point de rendez-vous.

Le serveur qui revient à la charge toujours plus avide d’argent alors que de son côté Akari se montre de plus en plus avare. Car l’argent est une chose qui manque cruellement à l’enfant qui se voit obligé de vivre au sein de la caserne du village. C’est dire s’il ne peut même pas se payer à boire. Dans le cas inverse il aurait même été ravi de financer cet établissement en consommant bon nombre de boissons qui aurait pu satisfaire sa soif. Mais c’est là une tout autre histoire. Et celle qui se joue en ce moment même n’a rien à voir, car telle une ombre opportuniste, un homme se présente face à Akari. Etrange que d’arriver ainsi, peut-être est-ce là une volonté de vouloir montrer que l’homme aime être à l’heure.

Quoi qu’il en soit c’est avec stupeur et effroi que l’homme devant lui vient à saisir le serveur encore innocent de la moindre chose. Une prise bien confirme à certains arts que l’académie enseigne et pour lesquels le garçon se débrouille moyennement. Bien dans les faits il soit simplement faible dans cette maitrise là qu’il compense par sa réserve de chakra et son peu de savoir en ninjutsu.
Mais la projection vient à mener le serveur sur une zone non souhaitée. Outre la présence d’Akari si trouve aussi la table qui en plus de contenir des contenants vides, pourrait se renverser en direction d’un autre table et donc blesser des gens innocent non pas que le serveur soit coupable.

Ce qui vient à faire germer une question dans l’esprit d’Akari. Pourquoi le serveur devait-il subir ça ? Avait-il pu irriter quelqu’un au cours des dernières semaines. Un ninja ? Aurait-il vraiment osé contrarier un ninja ? Et si oui, de quoi il pouvait bien s’agir ?
Mais qu’importe tout ceci se dit intérieurement le jeune homme. Car le voici déjà en œuvre pour tenter quelque chose d’assez audacieux même pour lui qui se montre toujours autant impétueux.

Le garçon compte bien saisir le serveur avant que ce dernier ne heurte la table ou le sol. Ou même sa personne car en réalité l’homme se dirige bien vers lui. Faisant preuve de sa célèbre réactivité. Le garçon se lève brusquement de son siège sans le renverser. Débout et loin de la zone d’impact. Il n’eut pas les moyens de stopper la force de la projection du fait que son action soit trop tardive. Peut-être aurait-il dû agir plutôt que de réfléchir. M’enfin bon il est trop tard pour le serveur, non pas qu’il soit mort. Mais le choc à du lui faire quelques dégâts.

L’homme à l’origine de tous ses problèmes vient à adresser la parole au jeune Akari. Cherchant à confirmer son identité, il vient aussi à lui demander d’y aller. Une drôle d’approche que voici.

-Euh oui, mais si je peux me permettre il vaudrait peut-être mieux constater de l’état de l’homme. Il peut être blessé ou pire encore non ?

Se souciant de l’homme au sol il vérifie son état en constatant que son état n’est grave ou même critique. Prenant dans sa sacoche quelques bandages qu’il applique à l’homme. Il saisit les quelques glaçon qui étaient précédemment dans son verre pour les poser sur les plaies de l’homme par-dessus les bandages pour en réduire la douleur. Car oui il faut dire que s’écraser sur des verres n’a rien d’anodin et le risque de se couper en briser les verres avec son corps est assez grand. Rangeant comme il peut le tout et déposant l’argent sur la table debout à nouveau avec un gros pourboire pour le serveur qui se tient sur le fauteuil. Akari vient à suivre voire rattraper l’inconnu.

-Mais du coup pourquoi avoir fait ça ? Et qui êtes-vous ?

Mais sans qu’il n’ait le temps de réagir d’autres problèmes venaient à arriver. Car il semblerait que dans le soucis de prendre la défense du serveur ou bien dans une grande incompréhension. Un client semble s’être muni d’une bouteille qu’il a pris le soin de briser afin de la tenir par le goulot et de s’en servir comme d’une arme de fortune. Si l’arme est curieuse, elle n’en reste pas moins un moyen offensif assez dangereux si l’on n’y prend pas garde. Chose qui arriva, car voici que le compère d’Akari vient à être blessé par le petit objet.

Mais la réponse quant à elle fut encore plus violente que ce qu’elle n’était. Akari se demandé à quel moment un personnage aussi féroce avait-il pu rejoindre les forces militaires du village. Il y avait-il tant difficulté que cela à recruter ? Ou bien il n’y avait pas de critères ? A en juger par le combat on aurait presque pu se croire en prison, mais là il s’agissait du village lui-même.
Une drôle de pensée que voici qui parcourt le corps du jeune ninja. Bien qu’il garde pour lui toutes ses réflexions de craintes de ne générer un autre incident qui puisse venir perturber les gens du village.

Dans son propos l’homme semble assez sombre. Pour lu la vie n’est qu’être un prédateur ou bien une proie. Et soulignant qu’il ne veut pas être une proie, il préfère jouer les prédateurs. Il est vrai qu’Akari est jeune, mais il ne conçoit pas l’idée simple que l’on puisse voir le monde sous seulement ces deux facettes là.

-Je dois avouer que je ne comprends pas votre point de vue. Peut-être est-ce à cause de mon jeune âge. Mais je dois bien avouer aussi que je ne peux pas m’imaginer que c’était-là la meilleure des réponses possible. Un simple retrait de la main n’aurait-il pas suffit ?

Plus curieux qu’accusateur dans sa phrase. Le garçon cherche à comprendre si son propre point de vue n’est pas biaisé en réalité. L’homme se présente alors comme étant Zoboroo Kenryoku, un nom tout comme un prénom assez peu courant dans le village. A l’inverse de celui d’Akari qui semble du moins il n’y pas si longtemps que ça assez présent dans le village. Mais reste-t-il encore à observer les registres de naissance pour voir si cette tendance n’a pas changée.

L’homme enchaine en énonçant la mission tout en y ajoutant une phrase qui capte l’intérêt du garçon. Car selon l’homme cette journée s’annonce instructive. Allait-il apprendre quelque chose d’utile pour une fois en mission. Car il faut dire que jusqu’à présent ses missions se sont la plupart du temps montrées décevante et le garçon a toujours su plus apprendre au cours d’un entrainement ou d’une simple discussion qu’en mission. Puis l’homme vient même à lui demander pourquoi avoir apporté son aide à ce jeune serveur. A cela il ne savait que répondre car c’était-là l’évidence même de ce pourquoi était faite sa vocation.

-Eh bien je dois dire que je suis un représentant des forces du village si bien qu’il est de mon devoir d’agir au minimum dans ce genre de circonstance. D’autant qu’il était blessé. C’est notre devoir en tant que ninja, moine ou même samurai que de veiller sur les habitants du village.

La patrouille poursuit son chemin, mais voici que la conversation vient à se faire interrompre un peu plus loin par une dispute. Sans en connaitre la nature, Akari peut déjà remarquer la présence d’une femme qui hurle et frappe de quelques tapes le dos d’un homme. Peut-être son mari suppose Akari bien que sans demander rien en soit certain.

Face au couple ou plutôt au supposé couple qui fait face au duo. Le partenaire d’Akari pour cette mission semble enclin à vouloir se renseigner au sujet d’eux. Indiquant tout ceci d’un simple geste de la tête. On pourrait même presque prendre le duo pour un groupe de brigands si bien que peu de mots semblent conduire cette décision. Mais heureusement pour eux le bandeau que le village leur à offert, permet d’intervenir dans ce genre de chose en toute impunité.

Rapidement Akari peut constater la présence d’un troisième homme qui se trouve à terre la tête dans le sable en subissant les assauts du premier homme vu. Le sable gorgé de sang, l’homme ne pouvait être reconnu que par ceux qui l’avaient vu avant cet assaut. Sans chercher à s’avancer, Kenryoku invite tout de même Akari à ne pas s’avancer d’autant du fait d’un simple geste de bras. Faisant ce que lui-même avait châtié un peu plus tôt lors de l’affaire du serveur. Le ninja vint poser sa main sur l’épaule de celui qui portait des coups. Se stoppa dans son élan de rage, l’inconnu se retourne. Son apparence ‘na rien de rassurant et Akari commence d’ores et déjà à se méfier de ce dernier. Il ne sait pas trop quoi penser de cela, il n’a jamais eu affaire à ce genre d’individu. Si bien qu’il se demande si ce n’est pas là une sorte de maladie qui ronge l’homme qui n’a de raison qu’un raisonnement assez limité par ses sens. Autant dire que le geste de Kenryoku a peu de chance d’être bien perçu par ce dernier.

Le coup ne tarda pas à se déclencher. S’orientant directement vers Zoboroo, ce dernier vint percuter le ventre du ninja. Le coup est si puissant que le ninja vint même à se soulever du sol pour finalement s’en aller vers Akari. N’ayant guère beaucoup de force, le ninja tient tout de même à éviter à son partenaire de se prendre le mur derrière lui. Si bien qu’il tente de faire barrage d’opposition. Veine est sa force mais il parvient à stopper le ninja au pris de se prendre le mur à sa place. Une douleur faible mais bine présente se fait ressentir si bien qu’aucun des deux ninjas n’est exempte de blessures.

Il est certain que l’homme risque fort de passer un sale quart d’heure. Mais là où le devoir est de mise pour les ninjas. Kenryoku semble ajouter à cela, un petit commentaire qui vient presque comme faire tache dans l’œuvre des ninjas. Mais ce n’est pas là non plus une faute de sa part, simplement cela traduit sa volonté guerrière en pareille circonstance. Aux yeux d’Akari, Kenryoku apparait de plus en plus comme un homme qui a soif de bataille. Une époque qui n’est pas propice à cela et bien que ce dernier puisse sans nul doute se montrer compétent. Akari espère simplement que la guerre ne vienne jamais du moins du temps de sa vie. Une pensée peut être égoïste, mais qu’importe les gens sont tous ainsi fait si on peut le dire.

Laissant la première ligne à son partenaire, Akari s’occupe rapidement en invoquant son tigre. Miyuki, une tigresse suffisant grande pour être chevauchable. Elle vient à recevoir rapidement ses instructions. L’ordre d’Akari est simple, s’en aller chercher des renforts avec notamment une équipe médicale. Car l’homme couvert de sang et dont le faciès n’est plus reconnaissable ne semble même plus être conscient.

-Mon invocation se charge d’aller chercher des renforts. Pendant ce temps il faut qu’on parvienne à le maitriser ou bien à le retenir au moins.

Peu reluisant le drogué& ne faisait pas une forte impression à Akari. L’homme pouvait sembler compétent et ne pas ressentir la douleur, tous les corps humains avaient une limite et la sienne commençaient déjà s’épuiser avant même que les ninjas n’aient à intervenir. Simplement faudrait-il voir si le duo pouvait contenir l’homme le temps des renforts afin de l’immobiliser sans vraiment le mettre en situation périlleuse ou bien mettre en danger les gens autour. Mais ce n’était là qu’une pensée comme une autre du jeune homme si bien qu’il ne savait pas vraiment quel comportement son compère allait bien pouvoir adopter. S’il se montrait aussi violent qu’avec le serveur au moins cela aurait le mérite de calmer les choses et de limiter les dégâts auprès des innocents bien que cela risque également de lui porter atteinte si jamais il venait à se montrer un peu trop sévère avec le civil. Qui devait par ailleurs être un ancien militaire se dit même le jeune genin à la chevelure blanche.

Puis les coups commençaient à pleuvoir dans un sens comme dans l’autre par ailleurs. La brutalité des deux hommes se faisant ressentir dans chacun de leurs mouvements et la corps-à-corps n’étant pas vraiment la spécialités d’Akari il ne pouvait se contenter pour l’heure que d’observer la situation en attendant la moindre faille.

Dans ce combat on pouvait voir l’avantage de Zoboroo pour le taijutsu bien que son adversaire ne semblât pas vouloir lâcher le morceau aussi. Si bien qu’il en perdit une dent. Un combat qui le suivrait donc toute sa vie. Au sol le monstre se relevé et tandis que Zoboroo offrait son dos à l’hostile civil, il venait à faire un signe à Akari d’y aller. Au moins le civil n’aurait pas à y laisser sa vie dans cette affaire, car le jeune genin ne savait pas vraiment jusqu’ou pouvait aller la violence de l’homme.

C’est donc sans attendre que ce dernier vienne à libérer quelques éclairs en direction du civil. Si l’espoir de le blesser et présent bien que peu enviable. Akari espère aussi et surtout commencer à le paralyser pour le ralentir voir le neutraliser.
Réalisant d’abord quelques mudras pour une invocation de clone. Le garçon aussi par la suite à affecter avec une grande célérité et réactivité des mouvements. S’en allant d’une part au corps-à-corps et attaquant à distance d’une autre part. C’est à son clone de l’ombre de se battre au front.
Ayant enrobé ses poings d’une aura foudroyante le clone chercher à taper les articulations du drogué. Qui pendant ce temps se voit recevoir quelques aiguilles de foudre. Histoire de le mettre d’autant plus à la masse.
Puis faisant comme des mudras qui vont sembler inconnu aux yeux de Zoborro, Akari s’en va derrière le civil et profiter de la diversion qu’offre son clone pour finalement venir porter un léger coup de paume dans le dos de la l’homme. Ses vêtements viennent légèrement à se calciner et sa peau devient subitement rouge. Sans que les raisons ne soient vraiment connues le colosse pose un genoux à terre avec une très grande difficulté à respirer. C’est alors qu’Akari se fait surprendre et que l’homme bien que grandement souffrant entre la paralysie qui le gagne et la difficulté respiratoire vient à le saisir par la jambe et à l’envoyer contre un mur un peu plus loin.

-Je te laisse le finir sans le tuer si possible.

Dit Akari en espérant que tout ce qu’il a fait soi suffisant pour permettre de neutraliser l’homme sans le tuer. Dans le pire des cas il y aurait encore le clone pour aider Zoboroo dans cette affaire.

L’affrontement s’enchainé et le camarade d’Akari semblait bien plus compétent qu’il n’était violent dans ses mouvements. C’est dire la grande maitrise de l’homme dans son domaine.

Et comme-ci de rien n’était l’homme vint à se faire craquer le cou et les doigts. Un geste qui montre que le cas en question ne lui était pas bien compliqué à gérer. Puis annonce l’arrivée des renforts, enchainant par le fait que le duo peut s’en aller et laisser le cas à d’autres. Même si une fois la patrouille finie le duo devrait faire un rapport et cela chacun de son côté. Dans ce rapport par ailleurs, le jeune homme des sables ne compte pas vraiment s’étendre sur sa rencontre avec son camarade et l’histoire du serveur qui s’est vu recevoir une technique de taijutsu.

Mais au contraire il compte bien vanter ses mérites par le biais du rapport et de l’altercation qu’ils viennent d’avoir. Akari a beau avoir eu quelques pensées négatives, tout s’étant bien passer il se dit qu’il n’aurait même dû douter de son camarade. Une noble pensée qui lui vaudrait peut-être la sympathie ou bien un sentiment contraire à celui-là à l’avenir. Et non pas forcément en provenance que de Zoboroo.


Zoboroo évoque même un éventuel calme après tout ceci. Ce qui ne serait mal venu car après tout, plus le village est paisible plus les ninjas et autres militaires se font inutiles. Puis il ajoute que le duo s’est montré un peu trop gentil avec l’homme au sol. Et avant de s’en aller Akari en profite pour retirer les traces de radiations sur le bras de l’homme afin que son espérance de vie ne soit pas d’autant plus réduite qu’à présent.

Une forme de gentillesse bien que le genin ne semble pas apprécier comme son camarade l’auteur de ce trouble. Mais, la jeune tignasse blanche préfère laisser tout ceci aux renforts.


Puis en continuant leur marche qui n’a d'intérêt que par ce qu’elle contribue à leur mission qui est de patrouiller dans le secteur au nom du kage et du village. Zoboroo vient à évoquer le technique d’Akari. Une technique en effet assez unique du moins dans le village pour l’heure car le jeune homme n’a jamais vu quelqu’un s’en servir. Puis de nombreuses questions auxquelles ne sait pas répondre le jeune homme arrive. Mais il est bien décidé à répondre ne serait-ce que par politesse à son interlocuteur.


-Je ne sais pas trop quoi répondre je dois bien avouer. Pour ce qui est de mon histoire, elle est assez connue dans le village. Renié par ma famille du fait de ma non croyance et de mon incompétence. J’ai fini comme militaire juste grâce à ma maitrise du chakra voilà tout.

Observe-t-il tout autour comme pour vérifier qu’aucun problème n’a lieu. Mais il n’y a rien, il poursuit donc son propos.

-Mes objectifs sont simples devenir plus fort tout simplement. Je suis loin de pouvoir oser prétendre être parmi les meilleurs genin et pourtant je vise à au moins obtenir ce statut-là. Sinon je ne compte rien réaliser de particulier au village. Mais pourquoi toutes ces questions ?

L’homme, brutal dans son comportement, révèle alors une partie de son jeu en annonçant qu’il ne connait pas grand monde au village. Finalement, il est similaire sur ce point à Akari qui même en plus de ne connaitre personne, n’est pas vraiment aimé par les gens du village. Il révèle par la même d’autres informations sur sa manière de voir le village et vient à donner son avis sur le comportement de certains. Il est vrai que certains font passer le protocole au sommet de leur priorité, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Simplement faut-il trouver ses personnes, chose qu’Akari a pu faire lors de rares rencontre. Mais ce n’est là pas le sujet de cette conversation.


-Je vois, je dois bien avouer que je peux comprendre ton sentiment, même si pour ma part il est quelque peu différent. Car ma situation est plus problématique, où certains m’en veulent tandis que d’autres m’accusent à tort de choses que je n’ai pas forcément commises. Mais ce serait trop que d’en parler et puis ici je n’ai pas envie de déranger. Et nous sommes en mission. Mais une autre fois à l’occasion je serais ravie d’en parler autour d’un verre ou autre.


Une offre sincère de la part d’Akari qui peut facilement oublier le mal fait par les gens pour venir chercher à s’en faire des amis. Une drôle de manière que d’agir qui ne sera pas sans risque pour lui à l’avenir s’il décide d’agir comme ça avec tout le monde.
Nul doute que s’il avait pu rencontrer la Watari il aurait alors pensé la même chose qu’Akari, soit que le monde de la noblesse n’est pas une chose faite pour lui. Même si en réalité l’homme aurait été plus brutal dans ses propos se dit le garçon. C’est donc pour lui un simple homme que la vie n’a pas aidé et qui se défend comme il peut en passant à l’attaque. Car après tout, se dit Akari, la meilleure défense c’est l’attaque.
Même si d’un certain point de vue cela sous-entend que l’on devienne l’agresseur.


-Il est vrai qu’il est assez important de connaitre ceux avec qui on travail cela permet de mieux jauger jusqu’à qu’elle situation l’un comme l’autre est capable de tenir. Moi-même je dois bien admettre que je n’aime pas les illusions. Mais ce n’est là qu’un simple détail.

Rétorque Akari au propos de l’homme. Puis il s’empresse de faire un pas de plus pour montrer la voie qu’il faille continuer la mission. Le garçon a hâte d’en voir la fin, car cela n’est pas sans un certain ennui. Mais c’était son compter sur le destin. Car voilà qu’une dispute éclate. Cette dispute semble être entre deux marchands qui n’ont pas su se mettre d’accord entre eux sur certains points. Akari se tourne alors vers Zoboroo.


-Tu veux que l’on règle ça comment ? Je ne sais pas si avec des mots ils vont écouter, mais après on ne peut pas s’en prendre à eux physiquement non plus, sauf s’ils en viennent au point afin de les séparer et as plus loin. Donc pour résoudre ce dilemme, je ne sais pas si je pourrais je ne suis pas très diplomate.


Une manière comme une autre pour Akari de chercher à pousser l’homme à ne pas foncer dans le tas et à parlementer avec les deux hommes. Même si normalement tout devrait bien aller et il n’y aura pas de bagarre générale. Le garçon doit avouer qu’il est tout de même assez curieux que de voir le choix pour lequel va opter l’homme du jour.

Le ninja ne manque pas alors d’indiquer d’un simple geste de la main que cela ne vaut guère la peine d’être saisit sur l’instant. Enfin, c’est comme cela que le jeune homme des sables chauds comprend la chose. Et même s’il avait voulu intervenir, il ne voulait pas causer des ennuis tant au marchand qu’à son camarade si bien qu’il décida de laisser courir la chose comme on lui demandait, même si cela fut à contre cœur. Mais rapidement les choses dérapent. Et c’est alors que quelque chose, un petit objet même, vint à passer non loin de Zoboroo.



Rapidement l’homme se rapproche du duo de marchands et tout semble rentrer dans l’ordre alors même que l’homme ne dit rien et se contente d’aller à leur rencontre. Suppliant presque et implorant que l’on accepte leurs excuses. On pouvait plus voir les ninjas là comme une force de répression que de maintiens de l’ordre. Un sentiment étrange, mais qui montrait à Akari une autre manière d’agir pour instaurer l’ordre et la paix dans tout le village. Puis faisant comme preuve de bonté, Zoboroo vint à leur suggérer à sa manière de ne pas reproduire ce qui vient de se passer. Une réponse et des actes qui rassurent Akari, lui redoute encore els actions de l’homme notamment avec le serveur. Une histoire qui ne manquera pas de suivre Zoboroo pendant longtemps dans la mémoire du garçon.



Mais là vint un propos qui vient à gêner Akari. Car l’homme annonçait avoir quelque chose d’autre à faire en pleine mission. Eh bien qu’il ajoutait qu’il espérait que cela ne gêne pas Akari. Cela n’arrangeait en rien les choses. Que pouvait-il y avoir de bien plus important que la mission en cours ? Une question qu’Akari n’oserait jamais demander à l’homme qui lui faisait face.

Et sans qu’Akari ne puisse répondre l’homme s’en allait déjà. Le garçon n’était pas du genre à faire des mauvais rapports sur les gens et même que cela soit de face ou dans le dos, si bien qu’il ferait comme il peut pour cacher cela et en cas de découvert de justifier cela.