Un jour assez particulier pour Akari, car voici que le village à la bonne idée de le mettre sur la touche pour une évaluation assez peu commune. En effet, au vu de ses résultats certainement décevant le garçon se doit d’effectuer des tests. Des tests qu’il n’a nullement l’envie de passer sauf que cela met en jeu sa carrière de ninja. Même si l’évaluation à elle seule n’est pas suffisante pour lui causer une faute, elle est suffisante pour lui amener d’autres problèmes. Si bine qu’il se doit étant donné la hiérarchie militaire se soumettre à cette dernière.

Ainsi c’est pourquoi il se rend au terrain d’entrainement au sein de la zone militaire qui se trouve en plein cœur du village qui sur les bords aussi au vu de la taille du terrain qui occupe une assez grande partie. Il faut dire qu’il faille assez de place pour pouvoir entrainer tout se beau monde. Même si en l’état actuel des choses le village n’est pas au summum de ses capacités militaires, car seuls les utilisateurs de chakra sont appelés au service et cela presque de manière forcée.
Des choix auxquels Akari à du se soumettre il y a un moment. Son passé étant assez particulier au vu de sa situation familiale.

Bref, c’est ainsi que tout équipé pour l’examen il se rend au terrain. Kunais et parchemins en poche. Bien qu’il n’en maitrise rien des deux si ce n’est les bases. Il espère pouvoir être évalué sur les disciplines qui lui sont favorables. Mais jusqu’à présent il n’a pas eu la chance de cela, ce qui lui vaut même le surnom du pire ninja de Sakyuu. Et qui sait même, un jour peut-être, il y aura un concours entre els quatre plus mauvais ninja de chaque village afin de déterminer le pire ninja de tous les temps.

Une chose qu’Akari n’espère jamais à devoir faire, déjà qu’il est mal vu par la plupart de militaires du village. Si à présent même les civils pourront avoir l’occasion et l’excuse de l’interpeler pour diverses raisons afin de l’embêter à propos de sa médiocrité. Il est sûr de ne pas supporter cela.
Mais à présent sur le terrain, il cherche du regard parmi les nombreuse personnes présentes à l’entrée du terrain d’entrainement où se situe son examinateur.
Mais l’homme en charge des terrains vient à lui en lui indiquant qu’il doit se rendre au terrain numéro cinq. C’est là qu’à lieu son examen. Le terrain numéro cinq et connu pour être un bois. De hautes herbes quelque peu jaunies par le climat et des arbres adaptés depuis longtemps à tout ceci et qui survive grâce à des systèmes d’irrigation sans faille.

La forêt est un biome dans lequel à déjà pu évoluer le garçon en condition réelle si bien qu’il a déjà un peu plus d’espoir de pouvoir mieux s’en sortir. Arrivant sur place en l’espace d’un instant étant donné sa grande célérité. Le garçon observe tout autour de lui sans pouvoir apercevoir l’examinateur. Il se demande alors où se trouve ce dernier. Il attend ainsi dans une clairière au cœur de la forêt que son supérieur vienne.

Puis un homme vient à interpeler Akari. Le désignant sous le nom ou plutôt le nombre de dix comme certaines autres personnes simplement à cause de la veste qu’il porte. L’homme se présente comme Kokoro Kenta, un inconnu au bataillon pour le jeune ninja. Mais encore une fois et on ne le dira jamais assez, il est difficile pour le garçon de connaitre chaque membre de l’armée présent à Sakyuu et encore plus dans l’ensemble de l’Empire. Cet inconnu que l’on nommera donc Kenta se dit Chuunin, décidément il n’y avait de genin en ce bas-monde. Il faut dire que vu le nombre de candidats assez rares on peut comprendre qu’il assez difficile de renouveler les effectifs. Assez excentrique vis-à-vis de la manière dont Akari peut l’appeler, le garçon se décide intérieurement pour un vouvoiement mêlant avec cela le prénom de l’homme.

Non sans lui rappeler Shun Lee, son tristement maitre célébrèrent connu pour ses mœurs légères et son côté pervers. L’homme devant lui semble provoquer les mêmes sentiments chez Akari. Rapidement on demande à Akari de bien vouloir faire la démonstration de ces talents. Eh bien que l’homme qui soit censé l’évaluer soit assez particulier dans son genre on peut penser qu’il soit aussi assez compétent assez étrangement. Du moins en apparence bien que la réalité du terrain montre une chose ou une autre. Il est là question de montrer ses atouts, une chose que ne saisit pas vraiment Akari car en définitive c’est là une chose qui dépend de la situation. Dans les faits sa principale qualité est celle de pouvoir fuir à tout instant.

-Mes atouts ? Je dois dire que la situation ne s’y prête pas vraiment mais je vais voir ce que je peux faire.

Sans attendre, le jeune exécute quelques mudras avant que ne s’en suive un violent et brusque nuage de fumée qui vient à invoquer un tigre. Cette fois-ci il ne s’agissait pas de Kagami mais de Miyuki, sa sœur ainé.
Sans interruption le jeune ninja continue en invoquant trois clones, deux de foudre et un de feu. En temps normal il ne serait pas aussi simple d’enchaîner les techniques en combat. Mais n’étant qu’un entrainement, le garçon prends le temps de bien faire les choses pour avoir suffisamment de nombre, même si ce n’est qu’un pantin de bois et de paille.
Pui s’enchaine les attaques. Si la tigresse à grande taille vient se ruer sur la cible avec sur son dos un des clones. Elle projeté également une violente rafale à laquelle s’ajoute une attaque de de foudre provenant du clone sur son dos. Les deux techniques s’amplifiant mutuellement, elles deviennent bien plus puissantes et ne forme plus qu’une seule technique. De son côté Akari ordonne de faire de même à ses deux autres clones. L’un vient à projeter un orbe de flammes tandis que l’autre un orbe de foudre. Les deux fusionnent aussi pour ne former qu’un seul orbe d’un brasier incandescent. Le pantin de bois subit les deux attaques assez violente mais cela ne suffit pas pur l’achever, après tout il est fait pour résister à cela. Si bien qu’Akari étant assez contrarié vient à faire de nouveaux mudras tandis que tous ses clones viennent à disparaitre laissant Miyuki seule. La tigresse s’éloigne alors de la cible tandis que le genin une fois ses mudras fini se projette en avant à très grande vitesse si bien qu’on le voit aussi bien sur la cible que sur sa position de départ.
Ne donnant qu’un simple coup de paume, le mannequin commence par s’achécher avant de roussir puis de s’embrasser instantanément comme avec une combustion spontanée. Ne laissant plu que des cendres au sol.

-Je sais pas si c’est ce que vous vouliez.

Résumé:

Akari se demande si sa prestation fut concluante dans l’esprit de son examinateur. Mais ce dernier ne semble rien laisser transparaitre. Autant dire que l’échec qui s’annonce est retentissant. Certes, il faut dire qu’il n’a pas usé de toutes ses cartes. Mais est-ce vraiment le moment pour cela ? Il est peu tard pour regretter de ne pas avoir pu tout montrer à l’examinateur. Et si le destin décide de le retirer des missions à l’extérieur du village alors qu’il en soit ainsi. Une résignation qui ne tient que l’espace d’un instant. Car rapidement le souvenir de son frère lui vient à l’esprit avec celui de Koneko. Ce petit bonhomme ou cette petite fille car après tout la voix ne veut rien dire en ce bas monde et l’on peut facilement usurper une identité. Akari prit pour le retrouver un jour et pouvoir le forcer à répondre à ses nombreuses questions.

Puis Akari remarque un sourire sur le visage de l’examinateur. Se disant que ça y est tout est terminé, car les autres militaires ont pris la fâcheuse habitude de le brimer. Il attend en silence avec Miyuki à ses arrières. Eh bien que cela ne soit pas de la volonté d’Akari. Cette dans l’attente des premiers mots du chunin semble comme se poser là pour intimider de sa simple présence l’homme en tailleur.
La chaleur de la journée se fait ressentir, tant par l’atmosphère qui semblaient comme bouger telle des vagues. Une phénomènes assez courant dans le désert. Tant que par la rare sueur présente sur le front du chunin. Le jeune homme vint même à se demander si l’homme n’était pas contrarié par la faible performance qu’il a pu faire.

Donnant d’abord les points positifs, ces derniers n’englobent malheureusement pas l’ensemble de la performance d’Akari. Et on ne le salut que pour sa vitesse et ses clones ainsi que bien évidemment pour son invocation. Tandis que le « mais » ne tarde pas à sortir des lèvres de Kenta.
L’homme commence à faire une explication. Il sort même des organes d’un petit écureuil. Puis il annonce une autre épreuve. Si le début du propos semblait partir vers un argumentaire, Akari savait aussi qu’il y aurait d’autres tests. Commençant à effectuer quelques mudras. Akari n’est guère doué pour ce qui est pister ou de ressentir le chakra. En revanche, il connait quelqu’un qui l’est. Remerciant et renvoyant Miyuki la tigresse. Akari vient à appeler le petit frère de cette dernière, Kagami.

Apparaissant dans un nuage de fumée, le tigre plus petit mais tout aussi rapide ou agile que sa sœur se présente. Le caractère n’est pas du tout le même que celui de sa sœur. Et s’il semble plus brut qu’elle, il est en réalité bien plus gentil à l’égard d’autrui.
Rapidement Akari demande à Kagami de bien vouloir s’en aller chercher le chat. De par sa vision et son odorat ainsi que sa grande agilité. Le félin ne tardera certainement pas à trouver son homologue de plus petite taille.

C’est ainsi que reniflant de loin les entrailles de l’écureuil, il vient à percevoir l’odeur de poils du chat. Un simple poil qui s’était coincé là dans le sang des entrailles de la petite bestiole.
C’est ainsi que d’un élan rapide est presque céleste, le tigre s’en va traquer sa proie. Une proie qui n’aura pas mis longtemps à retrouver et ramener. Tant le chat suffisamment stupide s’était mis en tête de trouver une autre proie sur les terrains d’entrainements voisins.
Posant le chat devant le chunin en tenant ce dernier d’une seule patte en l’écrasant au sol. Akari se demande si cela satisfait le chunin sont pour autant prononcer le moindre mot. Mais pendant ce temps le garçon se demande quand les vrais tests commenceront.

L’examinateur ne semble guère satisfait d’Akari aux yeux du concerné. Il a beau dire qu’il s’agit là d’une belle performance, pour lui l’hésitation de l’homme montre bien qu’il a encore de nombreuses lacunes. Mais la chose étant que l’examen en lui-même ne semble pas pouvoir donner ses failles au garçon. Une bien mauvaise chose que voici car il aurait bien voulu s’améliorer plus que ce qu’il n’était à présent. Que cela soit ses performances en vitesse ou bien son temps de réaction il ne s’estime pas assez bon, tout juste pour esquiver quelqu’un.

Puis l’examinateur a aussi parlé d’expérience. Mais de quels expériences il pouvait bien parler. Et puis qu’est-ce qu’un chat avait avoir avec ça ? Une question qui venait semer un léger trouble dans l’esprit d’Akari. Le chat en soit ne doit présenter aucun intérêt, mais peut être que l’homme aime étudier les comportements des animaux, une chose assez spéciale bien que cela peut s’avérer utile. Après tout Akari a fait de même avec les yokais. Non pas qu’il ait eu la chance de pouvoir observer pareil chose de ses yeux. Une chose qu’il veillera à corriger dès que cela se peut.

Mais l’examinateur vient par la suite donner ses points faibles à Akari. Ce dernier semble trop compter sur ses tigres. Le propos est difficile à comprendre pour le jeune homme. Il ne peut que l’accepter bien évidement. Mais cela reste tout de même assez difficile pour lui de voir comment faire autrement qu’ainsi. S’il en a les moyens pourquoi s’en priver ? Se demande-t-il.
D’autant que les arguments avancés sont assez faux. Que faire si le tigre se retrouve blessé. Eh bien dans les faits cela fait parti des risques de la mission. D’autant que selon le seuil de dommages ce dernier se retrouve révoqué. Et en cas de prise d’otage, Akari peut se contenter de faire un simple mudra pour le renvoyer. En définitive avec ces réponses là il se demande bien où est le mal pour ce qu’il a fait.
Mais qu’il en soit ainsi, le garçon accepte son jugement si bien que cela lui vaut une session de rattrapage ou quelque chose du genre. Laissant ainsi l’homme réfléchir sans même retorquer. Et puis retorquer ne sera pas d’une grande aide pour lui, cela peut même l’amener à avoir une mauvaise notation si bien qu’il se garde son avis pour lui.

Prenant le chat mort et tué injustement avec lui, l’homme finit par avoir une idée comme si tout ceci n’était pas préparé à l’avance. Si au départ l’exercice se limite à devoir s’asseoir il est derrière question de deviner le nombre de doigts que le clone fait. A cela Akari ne peut rien y faire. Il ne dispose d’aucune capacité sensorielle et il n’a le droit qu’à sa concentration. Qu’elle est cette exercice qui n’a aucun sens. Car les explications sous-entendent qu’il n’a pas le droit non plus à des techniques sensitives qu’il ne maitrise même pas en ce qui le concerne.

-Je crains de ne pas saisir en quoi cet exercice est utile si je puis me permettre. Sans user de ruses, sans devoir bouger, sans utiliser des techniques, c’est juste impossible de deviner de quoi il peut bien s’agir.

Mais faisant comme on lui demande. Le jeune homme se met alors à réfléchir. Il cherche d’baord une logique à tout ceci. Il sait déjà que l’inconscient humain à tendance à s’orienté vers le chiffre trois, même si les test sont faits en général entre un et quatre ou entre un et cinq. Mais à l’oral sans donner de valeurs précises et quand on demande sur les doigts de la main la même valeur ressort. Il y a aussi le fait que cette réponse parait trop simple. Mais le garçon n’est pas du genre à ce se prendre la tête. Si bien qu’il donne ce qui lui passe en premier par la tête.

-Eh bien je dois dire que je ne suis pas sûr et certain, mais après une mure réflexion je dirais trois. C’est ça ?

Demande innocemment Akari alors que lui-même n’est en aucun cas sur de son résultat.

Résumé:

L’examinateur semble tout à coup surpris par la réponse du gamin. Peut-être qu’enfin Akari pourra avoir une bonne note, même si en réalité ce dernier n’a fait que répondre au hasard en basant sa pensée sur une étude quelconque de la part d’un philosophe qu’il avait pu lire à l’occasion à la bibliothèque. Mais il y a également une autre réponse pour ce qui est de la réaction de l’homme. En effet, ce dernier peut-être avoir compris le mouvement d’Akari et être déçu de ce qu’il a pu faire. Cela ne rentre pas certainement pas dans le cadre de l’exercice qu’il a prévu.

L’homme se mit à chercher ses mots, pendant que toujours assis non loin du sol, Akari se contente de le fixer. Ses yeux non de cesse de suivre l’examinateur, allant de la droite vers la gauche et inversement. Kenta effectue presque comme un ballet de danse. Puis une geste net et bruyant un minimum vient marquer la fin des mouvements. Un élan sur les joues et le voilà prêt à parler à Akari. Le garçon assis sur le sol attend patiemment la réponse de l’examinateur. Après tout, l’homme va peut-être lui enseigner une ou deux choses afin de pouvoir progresser d’avantage et enfin atteindre le même niveau d’élite que ce dernier.

Heureusement il commence son propos par son impression qui est positive en un sens, car Akari semble avoir pu dépasser les espérances de son examinateur. Au moins peut-être que cela sera suffisant pour récupérer quelques points à la suite de sa précédente évaluation. Du moins ce qu’espère Akair dans ses craintes d’échouer, mais Kenta vient à le rassurer, peut-être sans s’en rendre compte, en lui annonçant avoir réussi l’examen.
Ainsi Akari pourra toujours exercer son métier sans devoir retourner sur les bancs de l’académie. Car bien qu’il en a l’âge, le fait d’y retourner signifie une certaine part de honte pour lui.

Puis l’homme vient aussi expliquer le sens de tout cet exercice, un sens qui jusqu’à présent a totalement échappé à la compréhension de la chevelure d’argent. Kenta explique alors qu’il s’agit-là d’une histoire de concentration et de sang-froid. Du moins si l’on veut résumer son propos en quelques mots. Des mots qu’il pouvait entendre, il y avait énormément de vrai dans ce que disait le shinobi. Akari comptait peut-être un peu trop sur ses amis les tigres et cela sans tenir compte du fait qu’il lui faille lui-même progresser davantage. A l’inverse il ne comptait aussi pas assez sur ses autres camarades. Eh bien que ce soit là une chose assez complexe pour lui qui n’est pas très apprécié de ses comparses. Ce n’en est pas pour autant une excuse.

Et finalement l’homme s’en aller après un propos emplit de sens pour le garçon. Il lui restait tant à faire pour pouvoir atteindre un pareil niveau. D’autant que l’épisode avec Koneko n’avait rien d’anecdotique dans el comportement de l’enfant, car oui il en est encore. Ce petit garçon avec son chat, a su insuffler une certaine terreur dans l’esprit de la bouille d’argent. Une terreur qu’Akari ne cherche qu’à combattre avec son talent seul. Une bien grande erreur que voici et que l’homme face à lui vient de lui enseigner.

-Je vous remercie pour tout et j’espère un jour atteindre votre niveau.

Dit Akari en s’inclinant alors que l’homme s’en allait jusqu’à disparaitre dans l’horizon. A présent place à l’entrainement pour le jeune homme, il ne fallait pas rester sur ses bases et toujours tout remettre en cause. C’est là la réflexion finale qu’il tire de tout ceci, plus d’entrainement.