Rentrant chez lui après une longue mission. Akari n’est pas encore à bout d’énergie mais cela ne saurait tarder. Car il faut dire qu’il a dû se rendre jusqu’à la frontière afin de pouvoir apporter une sorte de message à un ninja d’un autre village. Le pas lent c’est son ombre qui est bien plus rapide que lui, bien que cela ne soit que le résultat naturel du Soleil qui s’affaisse dans le cieux pour se cacher derrière l’horizon. Faisant alors grandir son ombre comme toutes les autres autours. Si les ombres du bâtiments se croisent entre elles pour ne plus former qu’un seul amas dans on peut difficile dire quelle partie de l’ombre appartient à tel bâtiment. Pour celle d’Akari il n’y rien de compliqué sa solitude se démontre du fait de son ombre qui n’en croise aucun autre. Il le pourrait s’il le voulait la faire se croiser avec celle des bâtiments, mais à quoi bon masquer sa solitude.
Toutefois il a choisi de passer par les quartiers résidentiels afin de voir s’il ne peut pas y croiser une connaissance. Bien qu’à cette heure-ci de la journée, ils sont soit en mission soit déjà chez eux à savourer la présence d’une famille à leur côté.

Ainsi donc c’est la solitude qui attend Akari une fois à la caserne et dans sa chambre, car voici que sa colocataire n’a plus donné signe de vie depuis un moment. Une mission qui doit occupée cette dernière comme toujours. Il pense par ailleurs qu’il va devoir laver se vêtements sales. Il pourrait bien sûr confier tout ceci à une personne habilités pour et donc c’est la vocation. Mais cela a tendance à lui apaiser l’esprit tout comme faire l’entretien de sa chambre. Une drôle de chose que voici, mais ce sont des moments qui lui permettent d’oublier l’espace d’un instant son frère.

Plus loin et alors qu’il est loin du quartier des marchands, il aperçoit une échoppe. Sans nul doute les prix doivent être cher car il s’agit là d’une enseigne dont le but et de permettre aux habitants de pouvoir ne pas trop s’éloigner pour se restaurer. Succombant à la faim qui le prend depuis plus d’une heure plutôt qu’à son côté radin qui l’implore de se rendre au quartier marchand ; Le garçon s’arrête devant et commence à réfléchir à comment se substanter ou plutôt avec quoi. Il cherche le meilleur compromis entre la quantité et la qualité tout en observant le prix. Une choix cornélien s’offre à lui entre deux options qui s’opposent en tout point. L’une est copieuse et semble de qualité bien que chère tandis que l’autre est menue mais peu cher et la qualité va de pair avec son prix si l’on peut dire.

Hésitant longuement au point d’en faire désespérer le vendeur bien qu’il n’ait qu’Akari en client. Une ombre se croise enfin à celle d’Akari. Bien que le garçon ne remarque pas la chose. Reste à savoir de qui il peut bien s’agir.

M'fais chaud, pas vrai ? Le soleil sur la nuque, la sueur qui coule le long du corps, formant un petit lac peu ragoutant en dessous des bras et au milieu du torse, l'irritation d'un corps attaqué par un ennemi qu'il ne peut pas "vaincre", tout ça tout ça. Le soleil prodigue la vie, mais elle ne comprenait vraiment pas pourquoi les premiers Sakyuujins s'étaient dits qu'il ferait bon de s'installer dans le désert. Peut-être bien que quelqu'un avait dit que c'était pas conseillé et les beaufs s'étaient installés par pure esprit revanchards. Bande de péquenauds, tiens.

Ménage tes pensées, ménage tes pensées.

Il fallait qu'un seul badaud malchanceux ou une collision accidentelle pour qu'innocente pensée ne devienne mot prononcé haut et fort. Et Eiko, au milieu de cette rue Sakyuujin, n'était pas à l'abri des deux cas. Au diable son rendez-vous avec Seigi ! Pourquoi donc est-ce que leurs missions respectives devaient les mener à cet endroit cauchemardesque ? Ah, ce n'était clairement pas comme à la maison, où les gens sont polis. Non, c'était le chaos bruyant, et la soif, et la chaleur. Ne pas trouver un repère propice en ces lieux lui en coûterait, ce qui était un terme poli pour dire qu'elle avait sacrément soif et aussi sacrément chaud et... et... bah, un peu de tout.

Sa quête de Seigi était en pause, échouée dans l'ordre des priorités pour aller aborder la question de se nourrir. La pire des échoppes du monde pourrait être à Sakyuu qu'elle y mangerait tout le menu, et plus encore. Mais il fallait rester dans les normes. Aller dans un bar avec des mâles du type à se battre lui serait désavantageux pour se nourrir, et elle voulait juste éviter les emmerdes, visiter le village et se réunir avec Seigi. Aussi, elle évita le populaire quartier marchant, pensant que les échoppes y seraient sur-occupées de badauds frustrés ou de locaux pas contents. Perspective pessimiste, hein ? La chaleur rend très facilement misanthrope, et elle assaillait tellement le crâne de la jeune femme que cette dernière en était prête à défoncer un mur de pierre encore qu'eau et nourriture se trouvait derrière.

Mais il n y avait qu'une bête porte, qu'elle s'empressa d'ouvrir, d'un geste un peu trop désespéré pour qu'elle reprenne sa façade calme, calculée, gentille si rapidement. Elle plaqua même la porte derrière elle, comme si elle fuyait un ennemi ou quelque chose dans le style. Soupirant, la jeune femme baissa les épaules et porta ses deux mains à son crâne, se donnant une petite caresse du cuir chevelu. Salutations ! Fit t-elle, légèrement à bout de souffles, voyant un jeune homme aux cheveux blancs qui lui tournait le dos et un gérant à l'air un peu dépassé, le regard porté vers l'entrée fermée de son établissement. D'un geste casuel, Eiko ouvrit la porte mais s'éloigna bien vite pour s'avancer aux côtés du jeune homme, qu'elle... ignora complètement.

Des cheveux blancs, c'est pas si unique, hein ? Bon, elle lui réserva un petit sourire poli mais sans plus. Qui sait, peut-être que c'est le genre de type qui pense pouvoir marier une femme parce qu'elle lui à adresser un sourire? Du genre type flippant.

Le choix du menu était simple: elle avait eu sa paye, elle voulait la dépenser en un truc si outrageusement calorique qu'il allait lui falloir une autre marche dans le désert pour fuir aux griffes de l'obésité.

Je prendrais le menu "Samsara des papilles", svp !

Ha bah super, une cliente qui prend pas une minute pour choisir ! Et il faudra à peu près moins que ça pour que le plat soit sur votre table ! le gérant claqua des doigts, et elle entendit du brouhaha en cuisine.

Eiko fit un petit ricanement satisfait, son égo lentement revigoré par la fraîcheur relative de l'endroit et le compliment.Je suis si affamée que je risque bien de vous payer le double si ça arrive ! mouienfinalleznonhein

Etrange femme que voici dans l’antre du marchand de service. Lui qui prépare de nombreux doit se voir satisfait d’une lciente qui n’hésites pas à souligner qu’elle a faim et qu’elle pourrait même payer le double. Mais dans l’action le marchand se montre assez impoli pour dire vrai. Chaque demande se traitre les unes après les autre sou bien on prend au moins la peine de demander au client en cours si l’on peut revenir vers lui. Mais il n’y eut rien de tout ça. Akari n’est pas du genre à prendre la mouche pour si peu et il ne le fera pas mais autant dire que ce marchand n’est pas vraiment si amical ou professionnel que ça. Quoi qu’il en soit le choix d’Akari se fait sur le plat le moins cher, après tout il n’ira pas gaspiller son argent plus que nécessaire pour un lieu qui ne l’apprécie pas.

Puis détournant ses yeux des plats en question, le jeune homme observe la femme qui s’être attiré les grâce du marchand. Ni grande ni petite aux yeux du nain qui à déjà pu constater d’immenses personnes telles que Ganryu et d’autres plus petites comme sa propre personne. Bien qu’en à peine deux mois il a pu grandir de quelques centimètres. Souriante mais sans qu’aucun autre trait ne soit présent si ce n’est la transpiration qui émane d’elle. Si bien que le garçon se demande si elle du coin, si ce n’est pas le cas il pourrait peut-être lui suggérer un lieu où se reposer à l’abri du Soleil.

-Veuillez me pardonner, mais si je puis me permettre, je vous prendrais le menu le moins cher.

Dit-il en s’adressant au marchand en premier lieu. Son portemonnaie ne lui permet de réel investissement et même en nourriture. Et puis il ne doit pas le faire patienter plus que cela. Puis il se tourne vers la femme. Retirant sa veste, son bandeau devient alors apparent aux yeux de la dame. Un simple bandeau de sakyuu qui se trouve sur l’épaule gauche du garçon.

-Excusez-moi mademoiselle, je me permets de vous déranger. Mais je me demande si vous êtes du coin ou bien si vous venez d’ailleurs ? Car je vois que vous êtes en peine à cause de la chaleur assez accablante qui règne au village. J’aimerais donc me permettre de vous suggérer quelques lieux qui pourront vous sembler agréable à visiter pour réduire le poids qui pèse sur vos épaules.

En bon garde du village et militaire au service du peuple qu’il est, l’homme vient même à fouiller dans son sac pour en sortir une serviette. Pliée et semblant même comme presque neuve ce qui est le cas car c’est là une fourniture du village. Il la tend vers la femme.

-Si vous le souhaitez je peux vous prêter cette serviette.

Un geste amicale sans réelle intention derrière qui est juste là pour soulager la femme d’un éventuel fardeau qu’elle pourrait avoir.

-Mais je vous prie de bien vouloir me pardonner, je ne me suis pas présenté je suis Akari un militaire de Sakyuu.

Rien qu’à l’évocation de son nom, la tête du marchand change quelque peu. Si bien même qu’il s’active pour réaliser les commandes et se débarrasser au plus vite du duo. Et à n’en point douter se marchand doit être un carboniste pour réagir de la sorte se dit Akari qui a bien compris le comportement de l’homme. Un comportement assez habituel dans le village étant donné le passé du jeune homme.

-Si vous avez des questions mademoiselle, n’hésitez pas après je suis là pour ça.

Car oui les principales missions d’Akari étaient soit de garder une porte soit de patrouiller ne ville et de servir de guide.

"Excusez-moi mademoiselle" ah merde, c'est comme ça que les pires choses commencent en général. Il allait lui demander son identification ou alors son nom, de façon moins générale ? Quand même pas ! Mais elle ne pouvait aussi quand même pas ignorer le gus. Ils étaient presque seuls dans le bar après tout, et il y avait une certaine importance à l'étiquette quand même. Même s'il n'aimait pas tellement sa question, très proche de Seigi dans le sens que c'est... sympathique, mais un peu condescendant, comme elle le pensait. Elle ne veut pas que l'on l'apitoie, ni que l'on vienne lui dire qu'elle avait besoin d'aide. Elle pouvait parfaitement se frayer un chemin au travers d'un village, non mais.

...

Mais une serviette était une serviette.

Sans surprise, c'était donc un soldat de Sakyuu. Sans surprise parce qu'il lui donnait un air du genre, encore qu'elle n'aurait pas pu dire à 100%. Akari, donc, nom sympathique. Personne sympathique aussi, vu comment il s'était dépêché d'aller l'aider. Mais elle restait quand même légèrement suspicieuse, par pure intérêt pragmatique. C'était une femme, donc il pouvait y avoir intérêt à l'aider déjà, mais aussi une Kunoichi de Jujou, vu que son bandeau elle le portait autour de la taille. Facile pour lui d'en déduire qu'il pouvait essayer de manipuler un peu ses mouvements, en lui recommandant des endroits moins sensibles. Bon, c'était un peu parano si c'était le cas, hein ? Elle était quasiment là pour du tourisme, pas pour aller raider la bibliothèque à jutsus du coin.

Mais bon, pas moyen de savoir et pas moyen de lui lire l'esprit. Elle pouvait pas tellement blâmer l'homme pour sa prudence.

Par contre, marrant comment le marchand s'était calmé à l'annonce du titre. Sans doute qu'il craignait que sa boutique soit revisitée après fermeture. Ou est-ce que ce gars-là avait une réputation de mec que fallait pas gêner en soit ? Elle y croyait pas. Les cheveux blancs en gel, ça se remarque.

Allez, c'était l'heure de faire la causette. Par où commencer ? Akari avait offert son nom, donc à Eiko de lui rendre la pareille.

Je suis Eiko Yamade de Jujou, enchantée ! Fit t-elle, s'épongeant la tête avec la serviette dans de grands gestes, avant de poliment la plier et la poser sur ses genoux. Il y avait des chances décentes que la serviette soit en vérité bourrée de toxines microscopiques pour l'assommer, mais... ah merde, voilà qu'elle pensait comme un ninja du coin. Pas très poli le gérant, n'est-ce pas ? Je suis un peu désespérée en effet. Fit t-elle, dressant sa main à la gauche de ses lèvres et regardant vers le comptoir. Sale coin, hein ?

Des questions ? Oh, avec grand plaisir. J'aimerais faire des quartiers touristiques du village, bien préciser ça. Enfin, il pouvait pas la croire. Son problème ça; Que me conseillerez-vous de visiter en premier ?

La femme vient à se présenter à son tour. Eiko Yamade. Un nom qui n’évoque rien au jeune homme, mais il ne peut se vanter de connaitre tout le monde à Sakyuu, alors connaitre tout le monde dans le monde des militaires serait bien prétentieux. Mais au moins à l’évocation de son nom la femme n’a pas réagi si bien que les histoires de Sakyuu restent à Sakyuu il semblerait. En cherchant dans sa mémoire il cherche s’il n’y a pas de célèbre famille Yamade. Après il lui est déjà arrivé de tomber sur de célèbres famille sans rien savoir d’elles. Une erreur qu’il veut éviter, mais ce nom ne lui évoque rien non plus dans cette catégorie-là.

Quoi qu’il en soit la jeune femme semble sympathique. Elle accepte même la serviette, une serviette que le jeune homme va lui donner de bon cœur, ce n’est pas comme-ci c’était là un bien cher pour l’armée.

-Je vous prie de bien vouloir la garder, j’en ai d’autres.

Dit le jeune homme avec son sourire niais habituel. Un sourire qui est assez difficile à lui retirer de son visage. Et pourtant certains ont réussis. Puis elle parle du gérant qui certes n’a pas été aimable avec Akari, mais après tout, le garçon ne peut lui en vouloir de suivre le pas des autres habitants du village.

-Le gérant ? Ah non ça va il me semble assez sympathique. Il effectue son travail correctement enfin je pense.

Une diction dite avec sincérité, il ne pouvait pas non plus s’attarder sur chacune des personnes qui pense à mal de lui. Le gérant qui ne manque pas d’écouter d’une oreille peu discrète la conversation à son sujet. Une chose assez normale que la curiosité, après tout Akari fait de même la plupart temps, s’il n’écoute pas au porte comme le gérant. Il va pour sa part chercher à étudier un sujet dans la moindre de ses coutures.
Puis elle demande quels seraient les endroits les sympathiques à visiter. Des coins touristiques qu’elle demande. Après tout un ninja originaire d’un autre village n’est pas là forcément pour venir remplir une mission. Mais il peut venir pour simplement visiter un autre coin du monde. Bien que le choix de Sakyuu soit tout aussi compréhensible qu’invraisemblable. Si bien qu’Akari se met à réfléchir à une réponse qu’il pourrait apporter à la jeune dame. Il y a bien la fameuse fontaine par laquelle elle devrait passer.

-Eh bien comme je vous l’ai dit il y a les bassins. Qui sont un lieu assez agréable pour se rafraichir tout en profitant de magnifiques jardin et le tout à l’ombre ou au Soleil selon vos désirs. C’est une sorte de parc si l’on veut. Beaucoup d’enfants y vont pour passer la journée de temps à autre.

Se grattant d’un simple geste la tête le temps d’une seconde ou deux, en signe de réflexion. Le jeune homme vient à poursuivre son propos.

-En dehors de cela il y a le théâtre. Je ne sais pas si vous avez pu en entendre parler. Mais c’est un lieu assez sympathique qui est même frais pour ceux qui sont à la recherche d’un abris à l’égard du Soleil. Tout autour on peut y voir de petits spectacles et de petites pièces s’y dérouler. Et puis c’est un assez bel édifice à visiter. Toutes les parties ne sont pas accessibles au publiques, mais ce qui ne l’est pas ce sont surtout les coulisses ou ce genre de choses donc rien qui ne soit vraiment beau à voir.

C’est là après tout une sorte symbole pour le village qui représente tant sa culture, son savoir faire et son ouvrage militaire avec l’unité des marionnettistes.

-Sinon il y a bien la rue marchandes, un agencement de nombreuses boutiques qui parcourent l’une des veines du village. On y trouve de tout à acheter là-bas. Il y a bien sûr bon nombre d’autres lieux.

C'était un jeune homme poli, bien sympathique dans le style. Bonne première rencontre avec Sakyuu, quoi qu'elle faisait toujours un peu gaffe. Y avait un dicton comme quoi un homme qui à son pantalon sur la tête ou dit les mots à l'envers est au moins complet et évident dans sa mentalité affichée, mais quelqu'un avec le sourire et une maison bien tenue ? Il peut cacher des trucs que sa moman approuverait pas. Bon, après, pas de raisons d'aller emmerder ce chic type en pensant qu'il allait, genre, manger des enfants chez lui plus tard. C'était juste qu'il était trop sympa pour qu'elle y croit ? Peut-être qu'il était juste sympathique de nature et elle s'érigeait une forteresse à partir d'une brique, qui sait.

Elle écouta seulement ses recommendations, hochant de la tête de façon distincte, ses cheveux blancs se balançant au grès de son mouvement. Il était assez complet, recommandant donc le théâtre et des bassins, endroits utiles pour échapper à la tyrannie solaire d'en haut. Elle n'avait pas demandé vraiment les bassins par crainte qu'il ne se braque ou ne lui attribue de néfastes intentions, d'ailleurs. Fallait se dire, elle était d'un autre village, l'eau est bu par beaucoup de gens, facile hé ? Facile et sans sens, qu'un ninja aille ainsi saboter un allié, mais Eiko était juste... prudente. Et pessimiste. Très pessimiste. Si pessimiste qu'elle en penserait qu'une gentille assiette pouvait contenir un poison pour lui refiler la mort, encore qu'elle n'avait pas à se soucier vraiment de ça.

C'était pas chiant pour elle ? De voir le mal partout, les lames cachées sous les manches et les crocs dans les sourires des autres ? Un peu. Un peu. Akari voulait juste aider, mais on se dit et si parce que c'est ce que se dit un badaud sans défenses quand un tueur s'apprête à lui tomber dessus. On veut tellement se prémunir du danger que l'on s'enferme dans une coquille de protection, en préférant un danger vague et sans comfort. Eiko n'avait pas tant que ça à craindre du danger, condamnée qu'elle était par son problème, mais sa nature à double-face la rendait suspicieuse de gens comme elle, un peu trop... bah, parfaits. Un escroc qui en voit un autre.

Je vois,je vois ! Je retiens tout dans ma tête, en espérant que le soleil n'aille pas tout brûler après ! Quelle générosité de votre part ! C'est une bonne introduction aux Sakyuujins si je puis me permettre.

La jeune femme se tapota le haut du crâne avec son doigt, puis baissa la main.. Fou comment un seul gars pouvait l'amener à autant philsopher sur elle-même, n'est-ce pas ? Ou alors son crâne exsangue était littéralement en ébullition et ça se ressentait enfin sur son psyché. Mais avant qu'elle ne puisse aller continuer, le gérant descendit tel un age depuis les cieux, portant une assiette remplie d'aliments inconnue des yeux et de la mémoire d'Eiko. Viande aussi grosse que sa tête, garnie de légumes aux couleurs suspicieuses et de sauces qu'elle avait peur de toucher de sa fourchette, sous risque que le métal ne fonde promptement.  Oh, seigneur, elle aurait dû mieux regarder la liste.

S-si le second plat n'est pas sur cette table d'ici cinq minutes, je vous rembourse, monsieur !

Merci beaucoup pour le plat ! Accompagna t-elle d'un petit rire gêné, se versant un verre d'eau et le buvant rapidement. Elle dévisagea ensuite le plat avec prudence : qui sait, la bête au centre pourrait soudainement se ranimer.

C'est... un plat qui à été fait ? Eiko murmura, sympathique sans l'être dans le fond. Ramassant un couteau et une fourchette, elle s'appliqua à couper un morceau de viande, tirant un peu la langue du coin de la bouche en voyant la chair pratiquement fondre devant sa lame. oh c'est pratiquement liquide

Un brin d’humour se faisait ressentir chez la demoiselle. Au moins il ne l’avait pas mise mal à l’aise se dit Akari. Bien qu’il ne soit pas particulièrement doué pour comprendre les intentions de chacun. Et surtout celles des femmes, une chose qui lui échappe si souvent qu’il en vient à ne plus à chercher à comprendre ces dernières et simplement à écouter les propos et à les appliquer comme elle l’entende. Car il est facile de se braquer avec ces dernières pour lui qui ne comprends ce que sont les sentiments. Des choses qu’il n’a jamais vécus, c’est même pour ça que son sourire se force à paraitre sur son visage. Car il aide à faire constamment avancer des situations.

Si bien qu’aux propos même de la jeune demoiselle il se demandait ce qu’elle en pensait vraiment car ces derniers mots dans cette phrases étaient comme une sorte de fausses phrases. Du cynisme de la part de la jeune dame qu’il aidait, il y avait peu de chance à cela, mais nul n’est à l’abri de la mésentente.
Mais c’est alors que le chef vint à porter des plats ou plutôt un seul des deux plats, car les autres plats dans ses bras sont pour une autre table. Décidément le surmenage devait partie de sa vocation pour qu’il porte autant tout en devant s’excuser de ne pas en faire assez. A la proposition de remboursement Akari se contente alors d’un simple hochement de tête. La jeune demoiselle le remercie pour son effort en revanche.

La question suivante fut surprenante. Si bien que le garçon mit un temps à réfléchir à tout ceci, car il ne comprenait pas vraiment ce que lui demandait la femme.

-Si c’est un plat qui a été fait ? Eh bien oui, fin il a été fait en cuisine. Après si la viande provient d’un élevage je pense que oui, mais je ne peux l’affirmer si c’était là le sens de votre question.

Quoi qu’il en soit, le serveur qui servait aussi de chef revint une fois encore sans le plat. Et ce fut sans attendre qu’il s’excusât auprès du jeune homme. Annonçant qu’il était navré du fait que sa commande ne puisse aboutir. Il justifiait cela par le manque de viande dans les stocks. Akari ne s’offusquait pas et il comprenait parfaitement la raison d’un tel propos. Sans chercher à vouloir en savoir plus, il se fit rembourser et le garçon se contenta d’observer la demoiselle manger.
Cela pouvait paraitre étrange comme comportement, mais face à un individu qui ne vous apprécie pas, il serait mal venu de le forcer à vous apprécier et même à vous faire à manger. C’est là certainement le meilleur moyen de vivre une existence courte et stressante. Chose que le garçon chercher à éviter en tout point sauf sur un.
De plus il est heureux de constater que son portemonnaie s’en portera que mieux même si finalement son ventre se révèle vide pour sa part.

Attendant qu’elle ait fini, il vint à lui proposer autre chose par la suite.

-Si vous le souhaitez, non loin d’ici il y a une échoppe offre diverses boissons rafraichissantes sinon. Après je ne sais pas si vous avez encore besoin de moi. Sinon je vous laisserais tranquille en espérant avoir pu vous aider. Même si ce ne fut pas grand-chose si ce n’est quelques indications que n’importe qui aurait pu vous fournir. M’enfin bon je m’égare. A vous de voir.

Observant la jeune femme pour capter al moindre information à son sujet, il attendait en définitive, simplement sa réponse. Son plat était terminé, elle n’avait donc plus rien à faire là.

C'était bon, elle décrirait, même si la constitution de la viande était plus proche de l'eau qu'autre chose. Elle était au moins contente de pouvoir rapidement mâcher, et le tout n'était pas mauvais du tout, sans que ce soit quelque chose de très délectable non plus. Ça devait être quelque chose qui se mange vite et qui remplit très vite la panse, histoire de vite repartir au boulot ou en mission. Elle appréciait, quoi qu'elle ajouterait de la menthe. Mais bonne chance pour en trouver dans ce coin, même avec des importations : ça devait être pour les restaurants de gros richards, du genre à gagner tellement de monnaie par mois qu'ils ne peuvent que jeter des fêtes extravagantes pour essayer d'y creuser un trou, aussi petit soit t-il.

Elle aimerait avoir la vie comme ça après, à s'asseoir sur son trône d'or, jetant des quantités d'argent folles dans des démonstrations puériles. C'était enviable, non ? Ils devaient avoir la clim eux, ou alors des servants capable d'en prodiguer. Elle, qu'avait t-elle ? Une petite échoppe quasi-vide, avec un voisin de table bien intentionné mais dont elle se passerait du regard quand elle mange. Surtout qu'il n'avait pas eu son plat, lui, ce qui signifiait que bah... il se tenait là, l'observant, l'étudiant même, comme si c'était une bête de foire. Ou un pigeon à qui il balancerait des miettes de main, la regardant s'empiffrer sans toucher sa propre assiette.

La politesse voudrait qu'Eiko suggère une donation alimentaire, et peut-être qu'il attendait par peur de paraître impoli, mais la jeune femme ne se décida pas à être aussi généreuse quand son corps entier l'incitait à être nourri. Au mieux, elle réussit à ne pas être trop dispersée dans sa faim, prenant des morceaux avec ses outils en métal et les avalant rapidement, entre quelques gorgées d'eau. L'eau, qu'elle n'appréciait que maintenant tiens. Enfin, elle appréciait l'eau car elle meurt sans (plus tôt, du moins), mais c'est seulement là que l'on réalise que l'on a quelque chose que plein d'autres gens n'ont pas. Comme de l'eau, justement. Fallait en profiter, c'était trois jours minima avant qu'elle revienne chez elle, si jamais Seigi ne l'emmenait pas ailleurs. Vers les montagnes, par exemple, mais la neige c'est de l'eau, pas vrai ? Déjà mieux que le désert.

Une fois finie, après sept minutes à tout nettoyer, Eiko poussa l'assiette vers le milieu de la table avec ses deux mains et puis sortit ses ryos de sa poche, les déposant d'un geste distrait sur la table après avoir vérifiée que le compte y était. Par précaution, elle vida la carafe dans son verre et finit de tout engloutir, consciente que chaque goutte d'eau pouvait lui épargner un peu de douleur au soleil dehors. Et ce même quand il lui offrit, après un silence, de visiter une échoppe contenant de quoi se trouver des boissons. Pour sa défense : elle avait payée pour l'eau, naturel que ça lui revienne, hein ?

Bonne idée, ça ! Fit t-elle, se nettoyant les lèvres avec une serviette et la déposant sur l'assiette, si vide qu'elle s'admira un peu dans le reflet blanc.

Menez la marche, je vous prie ! Je ne saurais vous perdre de vue de par votre... erm, coiffure. Fit t-elle, posant ses mains sur sa tête à elle et les levant de plusieurs centimètres. Humour.

La femme devant son plat semblait grandement apprécié ce dernier, si bien que ces mots cessaient le temps d’en avaler la contenance. Le récipient se vidait peu à peu jusqu’à ce que la seule nourriture visible soit celle qui sort depuis les ustensiles que tient la jeune demoiselle. Il était difficile de croire qu’une personne aussi frêle mais charmante qu’elle puisse dévorer autant de chose. Elle semblait même comme retrouver des couleurs comme si la vie revenait dans corps, mais ce n’était là encore peut-être qu’un mirage qui s’est inventé le garçon en accusant le coup de la faim et de la chaleur.

Le ventre certainement plein au vu de la quantité qui se trouvait dans el plat, la femme venait à pousser l’assiette au centre de la table à manger. Puis elle déposa également une bourse sur la table dont le contenu vient à finir sur le bois verni. Il y avait de quoi payer le plat pour sûr. Elle se servait tout d’un même d’une dernière de son verre en vidant la carafe de son précieux liquide. Une liquide qui n’est pourtant pas si rare de trouver sur le continent, mais dans le désert la chance de pouvoir trouver de l’eau non salée et propre à la consommation n’est pas offerte à tout le monde. Si bien que comme beaucoup de gens ne provenant pas du village, il peut comprendre la délivrance que représente l’eau pour ces visiteurs.

La femme accepta donc de s’en aller voir l’échoppe qu’Akari avait pu proposer. Heureux de pouvoir se rendre utile, le garçon emboita le pas comme le demandait la demoiselle. Qui ne manque pas de souligner la coiffure d’Akari. Si bien que le jeune homme se demande ce que sa coiffure peut avoir de si étrange que cela. Mais cela doit sans nul doute se résumer à une histoire de couleur de cheveux. Après tout il n’y avait vraiment que ça qui se démarqué chez lui et non sa coiffure en bataille montrant clairement sa flemmardise de se préparer convenablement le matin.

Là dans la rue le Soleil, l’astre divin et constamment en colère vint ramener à la réalité le garçon. Et d’un pas souple, léger mais surtout rapide sans que cela ne soit une course il se décale de quelques mètres pour s’en aller à l’ombre. Là om la masse d’individus commençaient à se faire présente. Était-ce un hasard ? Une coïncidence ? Ou bien le Soleil avait décidé de se masquer derrière un nuage le temps que le duo en finisse dans le restaurant avant de refaire son apparition. Là à l’ombre les gens, restait civilisé et nul ne se poussait, mais la vitesse de bouger en était grandement affecté et la chaleur se faisait étouffante. Si bien que le garçon se résolu à marcher en plein Soleil. Il se disait qu’il pouvait le supporter aisément, mais il ne savait pas trop si la femme pourrait le faire quant à elle.

-Si vous ne supportez pas le Soleil, je vous prie de bien vouloir rester à l’ombre. L’échoppe n’est pas loin, mais elle n’est pas non plus toute proche. Il nous faudra au moins une poignée de minutes pour y arriver.

Une simple poignée de minutes au Soleil pour les étrangers était suffisante pour les rendre totalement inopérant. Et aussi étrange que cela puisse être, Akari n’est guère à l’aise avec la chaleur, à l’inverse le climat de le plus au Nord du territoire Nord de l’Empire semble lui être plus propice tout comme le climat de Seizan. Mais ce n’est là qu’une question de préférence et de confort. Car dans les faits ayant toujours vécu à Seizan cela ne l’a jamais dérangé de vivre dans la zone la plus chaude du continent.
Finalement, le duo parvint jusqu’à l’échoppe sans trop de pein et sans que grand monde ne se fasse. Mais là se dresse devant une foule assez dense.

-Bien sûr, il fallait compter là-dessus. Je suis désolé avec cette chaleur je n’avais pas pensé que tout le monde se rendrait ici pour se rafraichir. On peut faire la queue ou bien si vous le souhaitez eh bien on peut se rendre au bassin aussi. Il y aura du monde c’est certain, mais là-bas il y a un autre établissement à boisson fraiche. Si bien que l’on peut se rafraichir pendant qu’on attend. A vous de voir.

Elle n'était pas surprise que la foule soit hostile. Elle venait juste de s'en extirper il y a quelques minutes, après tout, et Eiko avait bien pu voir ce que ça fait de placer une centaine de personnes dans des ruelles étroites avant de les exposer à un soleil hyper-colérique qui leur faisait bouillir la cervelle au point d'en perdre l'usage. Elle se contenta de se donner un peu du muscle, contractant ces derniers de façon à ne pas se faire simplement renversée en arrière d'une maigre baffe . Elle n'était pas exactement une forteresse, hein, inutile de le dire, mais ça lui donnait de quoi progresser sans se faire jeter en arrière ou être laissée à la merci des "courants" humains la balançant un peu partout. Surprenant de voir une frêle jeune femme survivre à pareil évènement, non ? Enfin, pas vraiment, mais elle serait damnée si d'aventure une kunoichi comme elle se laissait simplement être jetée un peu partout par un empaffé de civil.

Mais ce que les muscles ne bloquent pas, et c'était à son damn, c'était bien ce foutu soleil. Et à l'ombre, dur de bouger correctement quand les gens étaient précautionneux de profiter de chaque centimètre de protection. Et la chaleur... ah, elle en était mécontente d'avoir quittée l'échoppe initiale, mais admettre son erreur lui déplaisait fort, et elle n'osa donc pas mentionner son regret à Akari. Akari qui vint titiller son égo en lui adressant la parole, afin de dire quelque chose qui eut tot fait de réveiller la jeune femme. Rester à l'ombre ? Rester à l'ombre ?! Non mais, elle allait pas simplement se terrer comme une trouillarde pendant que lui, mâle alpha, marchait au soleil, endurant la chaleur avec une grimace virile.

Sage précaution mon ami, mais j'ai fait une traversée du désert pour me rendre ici, elle porta sa main à son front et puis se la passa sur le crâne, se renvoyant les cheveux blancs en arrière et se les appliquant comme si elle voulait faire une pub de shampooing particulièrement ambitieuse. Je peux bien endurer quelques minutes de soleil ! Avançons, et conversons notre salive !

C'était une façon sympatoche à elle de lui dire de ne pas parler avant qu'ils soient arrivés, vu que dans l'état actuel, elle ne savait pas si elle pourrait garder son calme et communiquer tout gentilement. Portant simplement l'index à ses lèvres, courbée en un sourire poli, elle baissa la main et laissa le jeune homme progresser, consacrant son énergie mentale à voir s'il ne risquait pas de l'amener dans une ruelle sombre ou autre. Fallait dire que ces 100 de boeufs humains allaient pas être très utiles si jamais elle était en danger, l'effet de foule, elle connaît. Mais il continua, nullement gêné, progressant simplement vers l'objectif avec une hâte aussi certaine que la sienne.

C'est qu'elle lui mettrait le pied au cul s'il était lent.

L'horreur et la damnation de la foule dense ne la surprit pas, journée de merde ça. Elle fut interloquée de voir son ami être surpris de voir une foule s'amasser ici, mais bon. Avec la chaleur, elle aurait déjà du mal si on lui demandait "2 + 2" -c'était 5, non ?-

La jeune femme soupira et puis cala la tête des deux côtés, concentrant l'énergie pour aller lui répondre. Parler difficile. Chaud fort. Soleil FORT ! TAPER ! TUER !

Faites ce qui vous semble bien, je ne suis que touriste, dit t-elle, peinant à garder un ton poli et agitant la main comme pour tuer un moustique imaginaire. Je peux endurer des minutes de plus, facilement.

La femme avance sa traversée du désert comme un argument afin de prouver sa capacité à résister au Soleil. Une bine grande erreur que voici, car tous ceux présent ici ont déjà eu à traverser le désert. Ce n’est pas pour autant qu’ils marchent au Soleil. Car outre la transpiration que cela peut générer, cela vient aussi parfois quelques problèmes de santé et ceux qui ne vivent pas dans le désert, ne peuvent guère comprendre leur limite face à cet élément impitoyable du décor. Mais sans douter ne serait-ce qu’un instant de la femme, il vient à lui faire confiance en gardant ses inquiétudes pour lui.

Plus sûre d’elle et plus aiguisé dans ses mots. La femme vint à porter un coup quelque peu étrange pour le garçon qui ne voyait pas là de la méchante bien que cela aurait pu être le cas. Car demander d’économiser sa salive ne sous-entend en règle générale qu’une seule chose. Le fait que les propos sortis par quelqu’un ne sont guère intéressants ou même pertinent.
Même si pour le garçon il comprend simplement qu’elle subi une épreuve et qu’elle souhaite sans nul doute vouloir conserver ses forces en évitant de dire quelque chose. Une décision comme une autre qui en réalité pour le peu de trajet qu’il y a ne change pas non plus quelque chose.
Après il sait aussi que cela pouvait signifier qu’elle avait mal pris un de ses propos. Mais si c’était là le cas, il ne voyait pas vraiment duquel il pouvait bien s’agir. C’est donc sans surprise qu’il ne s’attarde même pas une seconde de plus sur cette idée fantaisiste.

Mais l’échoppe pleine, n’est pas au goût d’Akari qui sent la détresse de la femme rien qu’en la regardant bien que par fierté peu être elle cherche à masquer cela. Non sans peine.
Il réfléchit un instant de quoi lui laisser une petite pause, puis il décide que les bassins seront bien plus intéressants à la fois pour le regard que pour le confort.

-Je pense que nous devrions nous rendre au bassin. Je vous laisse me suivre. Je vais aller un peu plus vite cette fois. Bien sûr cela sera encore de la marche, mais au besoin n’hésitez pas à me dire si vous devez vous arrêter ou autre.

Grandement soucieux de la santé de la demoiselle. Il vint à commencer son périple au travers de nombreuses ruelles sinueuses de la cité. Par un heureux hasard, le destin voulait que le garçon soit au fait de nombreuses ruelles qui par cette heure-là soient à l’ombre. Si bien que plus de la moitié du chemin se ferait à l’ombre sans qu’un Astre diabolique ne vienne faire cuir le duo.

-Vous verrez les bassins sont pour certains à l’ombre et pour d’autre au Soleil, mais dans tous les cas c’est extrêmement apaisant. Enfin si vous ne craignez pas de mouiller votre tenue. Et avec une boisson pendant un trempage de pieds ou une baignade il n’y a rien de mieux.

Dit le garçon en ne cessant point de marcher toujours de plus en plus vite pour mieux naviguer entre les gens afin que ces derniers ne puissent pas ralentir sa progression. C’est même ainsi qu’il aime patrouiller en règle générale quand il tout seul. Cela lui permet de mieux observer les choses et étrangement cela augmente ses chances de tomber sur un quelconque méfait. Même s’il aime aussi se retrouver un peu plus en hauteur pour observer les passants tels des fourmis. Une pensée comme une autre que la déesse du Soleil doit avoir elle aussi. Si du moins cette dernière existe. Ce qui n’est guère prouvé en l’occurrence.