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Yamada Eiko
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Mer 27 Juil - 18:37
C'était la culmination de plusieurs heures à marcher un peu partout. À croiser un coq avec une crête pas aussi massive que son égo. A gambader avec une guide un peu refermée et silencieuse mais pas mauvaise. Et enfin, à faire une rencontre avec quelqu'un qui était sympa mais qu'elle n'aurait pas voulu revoir. Le tout sous la soleil du chaleur... la chaleur du soleil, qui trouvait des petites astuces pour lui donner une migraine en dépit de tout. Du coup, par intérêt de conservation de son cuir chevelu, quelques sacrifices avaient été faits.
Ce fut avec une casquette, qui cachait difficilement ses cheveux duveteux, et des lunettes de soleil carrées que la jeune femme s'assit à son siège, un coude sur la table et les jambes croisées. Sa dernière rencontre continuait de la troubler légèrement, elle qui avait été si préoccupée par ses troubles de navigation que le problème en était devenu, ah, presque oublié. Marrant, non ? Comment on peut finir par se distraire de cette main qui se pose lentement sur son cou, enveloppant lentement ses doigts froids et métalliques autour de la chair fragile.
Bleh, la revoilà distraite avec ça ! Elle pourrait tenter de voguer vers plus verts horizons, et elle ne disait pas ça parce qu'il n y avait que désert et montagnes autour d'elle et que la mer lui manquait, hein ! Elle pensait au retour, et aussi à l'interaction avec un patriote de Jujou. Seigi était... sympa, voilà. Il avait un code et une attitude à lui et ils se côtoyaient depuis pas mal de temps. Elle n'aimait pas tant que ça bien connaître quelqu'un depuis longtemps, parce que plus on "connait bien" plus on peut pointer du doigt les défauts ou les reconnaître. Inutile de dire qu'elle n'aimait pas ça, elle qui adorait son PR.
Eiko pensait simplement que les gens n'aimaient pas les gens honnêtes. Y a un terme pour ça : l'honnêteté "brutale", comme si jamais dire la vérité était équivaut à prendre une masse pour frapper quelqu'un avec. Du coup, elle confortait les gens avec le mensonge. Parce qu'être gentille et douce, si douce que c'en était comme caresser un bébé agneau, c'est plus bénéfique que d'être sous son vrai jour, après de la plupart des gens. Personne ne veut sauver une petite cancéreuse qui est aussi toute vilaine, vous comprenez ? On préfère la souriante souffrante qui encaisse son mal avec une bravoure tragique. Et on veut l'aider, parce qu'elle ne mérite pas son problème.
Et ça la frustrait, dans sa fierté, d'être l'assistée. Et de voir ces idiots avec leurs corps pleins de vie et leurs chakras pas toxiques. Et... hé bah, elle était frustrée facilement, quoi. Donc sa façade pouvait tomber par moments, et elle préférait donc éviter de passer trop de temps avec les gens. Histoire qu'ils voient pas éventuellement, qu'on comprend.
Mais Seigi était un bon "ami", et donc, elle ne disait pas non aux opportunités de le voir. Ça faisait suspicieux, à son humble avis, de refuser quelque chose. Les gens prennent mal les vents comme ça. On vient, on discute, on sourit et on prétexte une urgence. Urgence qu'elle n'avait pas trouvée, mais elle était sûre que quelqu'un de Sakyuu sera heureux de lancer un combat surpris avec un(e) rival(e) ou quelque chose de distrayant. Villages de brutes. Pas étonnant qu'ils aient trouvés malin de faire leur capitale dans le désert.
Oh, Seigi était en vue ! Ploup, les pensées négatives ! On va vers autre chose. Un léger sourire aux lèvres, heureuse sans qu'elle soit trop heureuse, Eiko se pencha en arrière et écarta les bras, tout en se soulevant légèrement de son siège. Seigi ! Ça fait du bien de te voir ! Comment que ça va ? Le temps t'as épargné, lui ?
Elle s'approcha un peu, tentant le coup classique du câlin. Tout le monde aime les câlins.
Ce fut avec une casquette, qui cachait difficilement ses cheveux duveteux, et des lunettes de soleil carrées que la jeune femme s'assit à son siège, un coude sur la table et les jambes croisées. Sa dernière rencontre continuait de la troubler légèrement, elle qui avait été si préoccupée par ses troubles de navigation que le problème en était devenu, ah, presque oublié. Marrant, non ? Comment on peut finir par se distraire de cette main qui se pose lentement sur son cou, enveloppant lentement ses doigts froids et métalliques autour de la chair fragile.
Bleh, la revoilà distraite avec ça ! Elle pourrait tenter de voguer vers plus verts horizons, et elle ne disait pas ça parce qu'il n y avait que désert et montagnes autour d'elle et que la mer lui manquait, hein ! Elle pensait au retour, et aussi à l'interaction avec un patriote de Jujou. Seigi était... sympa, voilà. Il avait un code et une attitude à lui et ils se côtoyaient depuis pas mal de temps. Elle n'aimait pas tant que ça bien connaître quelqu'un depuis longtemps, parce que plus on "connait bien" plus on peut pointer du doigt les défauts ou les reconnaître. Inutile de dire qu'elle n'aimait pas ça, elle qui adorait son PR.
Eiko pensait simplement que les gens n'aimaient pas les gens honnêtes. Y a un terme pour ça : l'honnêteté "brutale", comme si jamais dire la vérité était équivaut à prendre une masse pour frapper quelqu'un avec. Du coup, elle confortait les gens avec le mensonge. Parce qu'être gentille et douce, si douce que c'en était comme caresser un bébé agneau, c'est plus bénéfique que d'être sous son vrai jour, après de la plupart des gens. Personne ne veut sauver une petite cancéreuse qui est aussi toute vilaine, vous comprenez ? On préfère la souriante souffrante qui encaisse son mal avec une bravoure tragique. Et on veut l'aider, parce qu'elle ne mérite pas son problème.
Et ça la frustrait, dans sa fierté, d'être l'assistée. Et de voir ces idiots avec leurs corps pleins de vie et leurs chakras pas toxiques. Et... hé bah, elle était frustrée facilement, quoi. Donc sa façade pouvait tomber par moments, et elle préférait donc éviter de passer trop de temps avec les gens. Histoire qu'ils voient pas éventuellement, qu'on comprend.
Mais Seigi était un bon "ami", et donc, elle ne disait pas non aux opportunités de le voir. Ça faisait suspicieux, à son humble avis, de refuser quelque chose. Les gens prennent mal les vents comme ça. On vient, on discute, on sourit et on prétexte une urgence. Urgence qu'elle n'avait pas trouvée, mais elle était sûre que quelqu'un de Sakyuu sera heureux de lancer un combat surpris avec un(e) rival(e) ou quelque chose de distrayant. Villages de brutes. Pas étonnant qu'ils aient trouvés malin de faire leur capitale dans le désert.
Oh, Seigi était en vue ! Ploup, les pensées négatives ! On va vers autre chose. Un léger sourire aux lèvres, heureuse sans qu'elle soit trop heureuse, Eiko se pencha en arrière et écarta les bras, tout en se soulevant légèrement de son siège. Seigi ! Ça fait du bien de te voir ! Comment que ça va ? Le temps t'as épargné, lui ?
Elle s'approcha un peu, tentant le coup classique du câlin. Tout le monde aime les câlins.
Inuhikari Seigi
Chuunin de Jujou / Totei dans le Kamisuuhai
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Inventaire
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Objet: Ōdachi, Fleur étrange, Pillule : Sang-Froid : permet de garder la tête froide et l’esprit clair dans les pires conditions lors des assauts mentaux jusqu'au rang B de puissance chakratique.
# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Mer 27 Juil - 19:46
Rendez-vous (pas) galant
Ce séjour et son soleil m'avait éreintés au plus haut point. Ce n'était pas seulement les rayons qui perçaient ma peau, ni la caresse baveuse de la chaleur, mais également l'attitude particulièrement étrange de ses habitants qui m'avait beaucoup fatigué. Des combattants aux jeunes filles, en passant par les narcoleptiques de comptoir, Sakyuu se révélait pleine de surprise, sous chaque grain de sable se cachait une surprise, bonne ou mauvaise, saugrenue ou pleine de promesses. C'était bien trop d'émotions pour moi, qui préférait sans doute passer mon temps à combattre les vauriens, ou préparer de délicieuses recettes chez moi, avec le confort de mon tiroir à épices et de mon cellier garni.
L'apogée de ces petites vacances passées au nord furent ces longues minutes à attendre Eiko, posé là devant un panneau indiquant la place du marché, histoire d'être bien en vue lorsqu'elle débarquerait dans l'allée. Elle et moi nous connaissions depuis des années, lors de mon passage au rang de chuunin, adolescent, j'étais passé quelquefois au sein de l'académie présenter mes fonctions et le travail que j'avais dû accomplir pour en arriver là. C'est lors de l'une de ces présentations que je tombais sur elle, petite étrangère à la maladie très rare et très dangereuse. A cette époque, je répondais juste aux questions sans réellement me préoccuper d'eux, seul m'importait leur sourire, mais en individu... j'avouerais les avoir oubliés avec les années. Du moins la plupart. Celle-ci m'était restée dans le crâne, pauvre enfant que le monde avait choisi pour cible de ses désirs sadiques, les kamis avaient été bien cruels de lui faire endurer ses épreuves, et je reportais ça sur le dos de Jashin sans en trembler.
J'avais décidé de me rapprocher d'elle, en faire une sorte de protégée que je devrais veiller le plus possible. Elle me faisait penser à moi, dont la maladie était la famille dans laquelle j'avais grandi. Petite créature lâchée dans un monde sauvage et plein de haine, dont le sort réservait une multitude de déboires... mais contrairement à moi qui avait mis l'honneur et la justice sur un piédestal, le socle sur lequel j'essayais de me tenir loin de la misère du monde, je n'ai jamais réellement par quel biais elle pouvait tenir... et je ne lui avais jamais posé la question. Nous avions passé du temps ensemble, depuis cette époque. Elle avait poussée et moi j'avais vieilli de dix ans, j'étais toujours chuunin et elle était passée genin. Elle était maintenant mon égale.
J'étais poussiéreux de la veille, je tapotais alors mon uniforme noir pour l'énième fois, lorsque je la vis s'écrier mon nom et se jeter sur moi avec joie. Cela me faisait chaud à l'âme de la retrouver, cependant la chaleur n'allait souvent que dans un sens, elle semblait distante tout en me faisant l'accolade et cela avait toujours été. Je n'avais jamais réellement songer à ce qu'elle pensait de moi, et bien que mon amitié lui était acquise, je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions. Je ne sais pas si c'était son visage, les battements de son coeur, sa gestuelle ou sa voix, mais quelque chose était désynchronisé. Je la saluais en agitant vers le bas ma colonne vertébrale.
Je lui pointais mon ōdachi fiché dans le dos en haussant un sourcil de désapprobation, le léger sourire en coin que j'émettais en traduisait, quant à lui, une blague.
L'apogée de ces petites vacances passées au nord furent ces longues minutes à attendre Eiko, posé là devant un panneau indiquant la place du marché, histoire d'être bien en vue lorsqu'elle débarquerait dans l'allée. Elle et moi nous connaissions depuis des années, lors de mon passage au rang de chuunin, adolescent, j'étais passé quelquefois au sein de l'académie présenter mes fonctions et le travail que j'avais dû accomplir pour en arriver là. C'est lors de l'une de ces présentations que je tombais sur elle, petite étrangère à la maladie très rare et très dangereuse. A cette époque, je répondais juste aux questions sans réellement me préoccuper d'eux, seul m'importait leur sourire, mais en individu... j'avouerais les avoir oubliés avec les années. Du moins la plupart. Celle-ci m'était restée dans le crâne, pauvre enfant que le monde avait choisi pour cible de ses désirs sadiques, les kamis avaient été bien cruels de lui faire endurer ses épreuves, et je reportais ça sur le dos de Jashin sans en trembler.
J'avais décidé de me rapprocher d'elle, en faire une sorte de protégée que je devrais veiller le plus possible. Elle me faisait penser à moi, dont la maladie était la famille dans laquelle j'avais grandi. Petite créature lâchée dans un monde sauvage et plein de haine, dont le sort réservait une multitude de déboires... mais contrairement à moi qui avait mis l'honneur et la justice sur un piédestal, le socle sur lequel j'essayais de me tenir loin de la misère du monde, je n'ai jamais réellement par quel biais elle pouvait tenir... et je ne lui avais jamais posé la question. Nous avions passé du temps ensemble, depuis cette époque. Elle avait poussée et moi j'avais vieilli de dix ans, j'étais toujours chuunin et elle était passée genin. Elle était maintenant mon égale.
J'étais poussiéreux de la veille, je tapotais alors mon uniforme noir pour l'énième fois, lorsque je la vis s'écrier mon nom et se jeter sur moi avec joie. Cela me faisait chaud à l'âme de la retrouver, cependant la chaleur n'allait souvent que dans un sens, elle semblait distante tout en me faisant l'accolade et cela avait toujours été. Je n'avais jamais réellement songer à ce qu'elle pensait de moi, et bien que mon amitié lui était acquise, je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions. Je ne sais pas si c'était son visage, les battements de son coeur, sa gestuelle ou sa voix, mais quelque chose était désynchronisé. Je la saluais en agitant vers le bas ma colonne vertébrale.
- Bonjour Eiko ! Ravi de te voir. J'espère que ton voyage s'est bien passé. Le mien fut... mouvementé. Et mes deux jours passés ici, pas en reste. J'ai même eu l'idée de mettre mon sabre dans le dos, il était bien trop volumineux pour ma ceinture, pourquoi ne m'as-tu jamais fait la remarque auparavant ?
Je lui pointais mon ōdachi fiché dans le dos en haussant un sourcil de désapprobation, le léger sourire en coin que j'émettais en traduisait, quant à lui, une blague.
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Feat. @Yamada Eiko
Yamada Eiko
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Ven 29 Juil - 22:35
Ah, c'était bien Seigi ça ! Au lieu de se plaindre d'entrée de jeu de sa malchance, il lui demanda d'abord comment le sien s'était passé. Elle ne dit rien au début, s'asseyant de nouveau et le laissant seulement parler de la difficulté de son long voyage vers Sakyuu. C'était vrai que c'est pas facile de marcher au travers d'Onogoro: le continent avait moults psychotiques, pyromanes, esprits vengeurs et autres atrocités qui rendaient un voyage compliqué, encore qu'il n'y ait pas d'anticipation généreuse. M'enfin, elle se doutait que ça ne devait être rien de grave, vu que Seigi ne semblait pas avoir de marques mentales ou physiques. Tout baigne alors.
Il se permit même une gentille blague, concernant la taille de son épée gigantesque. Un Ōdachi, qu'ils disaient. Pas une arme de ninja, de ce qu'elle comprenait. Un peu trop... grand. Si jamais elle était personne plus immature, et si la nature de Seigi ne la poussait pas à vouloir un peu s'améliorer elle-aussi, sans doute qu'elle oserait une insinuation peu mature. Mais là, non. C'était simplement un katana cool, un peu plus large que la moyenne. Pas sûr que ça lui convienne à elle. Elle préférait un style un peu plus désarmant, qu'elle n'était pas certaine que sa hache n'aide particulièrement, déjà !
Oh, mon cher ! J'attendais juste que tu t'en rendes compte ! Qu'elle gloussa, portant trois doigts à ses lèvres. Mais quel style cela te fait ! Je pense que cela te va mieux en général. Mais ta pauvre ceinture doit te remercier !
Il y avait une mièvrerie charmante, pas vrai ? Autant qu'elle n'aimait pas se cacher ainsi, il y avait quand même un frisson de bonheur dans son dos à être la gentille. C'était malheureusement beaucoup plus commun de tomber sur un crétin comme le coq qui méritait mépris, ou quelqu'un comme Tuséki au tact déplaisant et dont la seule existence rappelait à Eiko sa mortalité, donc elle profitait de pouvoir prétendre être une bonne amie. Parce qu'elle savait que Seigi, s'il la connaissait vraiment, irait sans doute la fuir. Et elle serait sans doute... bah, elle ne savait pas si elle serait triste ou n'en aurait rien à faire.
Ça allait selon l'humeur.
Bon, blague passée, Eiko fouilla dans sa poche. J'ai eu quelques petits déboires légers mais j'ai croisé une connaissance et aussi quelqu'un de très sympathique, ici ! C'est un fascinant petit village, et regarde ce que j'ai trouvé !
Elle sortit de sa poche un grigri de Sakyuu. Une petite figure guerrière en bois. Les yeux ombrageux, la mâchoire serrée fort et avec la main gauche le long du corps, celle de droite tenant une longue épée brandie au dessus de sa tête. Le petit bonhomme de bois portait aussi une tenue, difficile à voir vu sa petite taille, semblable à une sorte de tunique traditionnelle, avec une petite fente au milieu du cou pour évoquer un kimono. Il fait un peu la grimace, elle posa le grigri au milieu de la table, et posa les deux index sur les côtés de sa tête.Mais il m'a fait penser à toi ! Le marchand m'a dit que c'est une figure protectrice !
Elle se dégouterait elle-même, mais... les gens aiment les cadeaux, hein ? Pis bon, ça introduisait la conversation de façon sympathique. Elle attendit sa réaction quand même, avant de se pencher légèrement sur la table, les coudes posés dessus et les poings supportant son menton. Bon, sinon, tu veux savoir quelque chose de fou ? J'ai reçu une lettre. Et... pas une d'un amoureux cette fois ! Sourire fin aux lèvres, elle libéra une de ses mains pour secouer l'index, puis la rabaissa sur la table, formant un petit cercle avec le doigt. On aurait dit que ça venait de quelqu'un qui connaissait mon... rahm, problème ! Fou, non ?
Elle se pencha en arrière, s'écartant en posant les mains sur le rebord de la table. J'ai copié le texte. Emporter la lettre ça serait chouette mais dangereux. Tu veux lire ? Bon c'est un peu...en patte de mouche, haha, désolée d'avance ! Fit t-elle, joignant les mains ensembles et posant la tête sur le côté, clignant de l'oeil au passage.
Il se permit même une gentille blague, concernant la taille de son épée gigantesque. Un Ōdachi, qu'ils disaient. Pas une arme de ninja, de ce qu'elle comprenait. Un peu trop... grand. Si jamais elle était personne plus immature, et si la nature de Seigi ne la poussait pas à vouloir un peu s'améliorer elle-aussi, sans doute qu'elle oserait une insinuation peu mature. Mais là, non. C'était simplement un katana cool, un peu plus large que la moyenne. Pas sûr que ça lui convienne à elle. Elle préférait un style un peu plus désarmant, qu'elle n'était pas certaine que sa hache n'aide particulièrement, déjà !
Oh, mon cher ! J'attendais juste que tu t'en rendes compte ! Qu'elle gloussa, portant trois doigts à ses lèvres. Mais quel style cela te fait ! Je pense que cela te va mieux en général. Mais ta pauvre ceinture doit te remercier !
Il y avait une mièvrerie charmante, pas vrai ? Autant qu'elle n'aimait pas se cacher ainsi, il y avait quand même un frisson de bonheur dans son dos à être la gentille. C'était malheureusement beaucoup plus commun de tomber sur un crétin comme le coq qui méritait mépris, ou quelqu'un comme Tuséki au tact déplaisant et dont la seule existence rappelait à Eiko sa mortalité, donc elle profitait de pouvoir prétendre être une bonne amie. Parce qu'elle savait que Seigi, s'il la connaissait vraiment, irait sans doute la fuir. Et elle serait sans doute... bah, elle ne savait pas si elle serait triste ou n'en aurait rien à faire.
Ça allait selon l'humeur.
Bon, blague passée, Eiko fouilla dans sa poche. J'ai eu quelques petits déboires légers mais j'ai croisé une connaissance et aussi quelqu'un de très sympathique, ici ! C'est un fascinant petit village, et regarde ce que j'ai trouvé !
Elle sortit de sa poche un grigri de Sakyuu. Une petite figure guerrière en bois. Les yeux ombrageux, la mâchoire serrée fort et avec la main gauche le long du corps, celle de droite tenant une longue épée brandie au dessus de sa tête. Le petit bonhomme de bois portait aussi une tenue, difficile à voir vu sa petite taille, semblable à une sorte de tunique traditionnelle, avec une petite fente au milieu du cou pour évoquer un kimono. Il fait un peu la grimace, elle posa le grigri au milieu de la table, et posa les deux index sur les côtés de sa tête.Mais il m'a fait penser à toi ! Le marchand m'a dit que c'est une figure protectrice !
Elle se dégouterait elle-même, mais... les gens aiment les cadeaux, hein ? Pis bon, ça introduisait la conversation de façon sympathique. Elle attendit sa réaction quand même, avant de se pencher légèrement sur la table, les coudes posés dessus et les poings supportant son menton. Bon, sinon, tu veux savoir quelque chose de fou ? J'ai reçu une lettre. Et... pas une d'un amoureux cette fois ! Sourire fin aux lèvres, elle libéra une de ses mains pour secouer l'index, puis la rabaissa sur la table, formant un petit cercle avec le doigt. On aurait dit que ça venait de quelqu'un qui connaissait mon... rahm, problème ! Fou, non ?
Elle se pencha en arrière, s'écartant en posant les mains sur le rebord de la table. J'ai copié le texte. Emporter la lettre ça serait chouette mais dangereux. Tu veux lire ? Bon c'est un peu...en patte de mouche, haha, désolée d'avance ! Fit t-elle, joignant les mains ensembles et posant la tête sur le côté, clignant de l'oeil au passage.
Inuhikari Seigi
Chuunin de Jujou / Totei dans le Kamisuuhai
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# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Dim 31 Juil - 22:20
Rendez-vous (pas) galant
Eiko semblait avoir une multitude de choses à me dire, à commencer par un compliment à propos de mon katana et celui faisait mouche. Je me sentais plein de prestance, depuis que je l'avais enfilé dans le dos avec un harnachement assez ample pour pouvoir dégainer facilement, la lame dans le dos étant habituellement difficile à sortir. Elle me disait également avoir rencontrée une connaissance et bien que ma curiosité était titillée, je ne relevais pas. Le monde était bien plus petit que je ne le voyais quand j'étais enfant, je m'en étais aperçu durant mes années de service et bien plus encore depuis ces quelques jours passés ici.
Mon amie me tendit également une petite statuette de guerrier brandissant une lame en l'air... elle semblait prononcer un serment, ou crier victoire. La mâchoire serrée du petit objet en bois m'indiquait plus justement un symbole de volonté, une image puissante qui, bien qu'elle semblait être un jouet pour lequel Eiko n'accordait que peu d'importance, je trouvais le cadeau parfaitement bienvenu. Cependant, je ne savais guère où la logée de façon convenable, elle était destinée à trôner sur une étagère lorsque j'atteindrais mon logis d'ici quelques temps. J'avais également l'impression que plus qu'un don qu'elle m'offrait, c'était également un message dissimulé pour faire un rapprochement entre moi et une figure protectrice. Cette idée me fit faire une moue enfantine, comme si je m'apprêtais à rire en voyant un camarade tomber dans la neige.
D'importance bien plus grande, elle me confia qu'elle avait reçu un courrier de la part de quelqu'un connaissant sa maladie du chakra. C'était un phénomène très rare, nous avions pu voir le sujet une ou deux fois au grand maximum, lorsque j'étudiais à l'académie... et c'était incurable. Elle était condamnée et cela me désolait. Je me demandais toutefois quel était le contenu de cette lettre et pourquoi elle m'en faisait part. Peut-être percevait-elle une arnaque, ou un danger quelconque et avait besoin de mon concours pour rencontrer cet individu.
J'étais peu loquace, mais malgré les questions qui me taraudaient, elles attendraient que j'en sache plus.
Mon amie me tendit également une petite statuette de guerrier brandissant une lame en l'air... elle semblait prononcer un serment, ou crier victoire. La mâchoire serrée du petit objet en bois m'indiquait plus justement un symbole de volonté, une image puissante qui, bien qu'elle semblait être un jouet pour lequel Eiko n'accordait que peu d'importance, je trouvais le cadeau parfaitement bienvenu. Cependant, je ne savais guère où la logée de façon convenable, elle était destinée à trôner sur une étagère lorsque j'atteindrais mon logis d'ici quelques temps. J'avais également l'impression que plus qu'un don qu'elle m'offrait, c'était également un message dissimulé pour faire un rapprochement entre moi et une figure protectrice. Cette idée me fit faire une moue enfantine, comme si je m'apprêtais à rire en voyant un camarade tomber dans la neige.
- Merci beaucoup, c'est généreux de ta part. Je conserverais ceci précieusement, bien que la sculpture soit un peu grossière, on sent tout de suite que du coeur a été mis dans cette pièce.
D'importance bien plus grande, elle me confia qu'elle avait reçu un courrier de la part de quelqu'un connaissant sa maladie du chakra. C'était un phénomène très rare, nous avions pu voir le sujet une ou deux fois au grand maximum, lorsque j'étudiais à l'académie... et c'était incurable. Elle était condamnée et cela me désolait. Je me demandais toutefois quel était le contenu de cette lettre et pourquoi elle m'en faisait part. Peut-être percevait-elle une arnaque, ou un danger quelconque et avait besoin de mon concours pour rencontrer cet individu.
- Fais-moi part de ce qui est dit dans cette lettre, je te prie. Ensuite, dis-moi ce que tu attends de moi et oeuvrons ensemble.
J'étais peu loquace, mais malgré les questions qui me taraudaient, elles attendraient que j'en sache plus.
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Feat. @Yamada Eiko
Yamada Eiko
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Mar 2 Aoû - 22:11
Ah, "du coeur mis dans cette pièce". Oui, mais pas le sien! C'était un achat touristique, comme mentionné. Bon, après, elle avait chercher plus que du bête appât touristique. Pas un truc que Seigi verrait en marchant dans les rues au coin d'un comptoir ou derrière une vitre ou grille prudente, mais quelque chose dans une boutique de tailleur de bois, qu'elle avait achetée en voyant un lien commun (une épée hein) entre le brave Seigi et la statuette. Bon, après, ça restait un cadeau qu'elle avait dépensée de l'argent pour ! C'est juste que ce n'était guère une gracieuse statuette divine forgée dans du bois d'arbre sacré de Jujou, comme elle suspectait qu'il puisse l'imaginer dans sa tête. Ou pas: si elle avait un côté sombre, pas étonnant que lui aussi en ait un.
Eiko était toujours prudente avec ses "amis", comme un renard qui se faufilait dans un poulailler et qui veut éviter de tomber sur le loup déguisé en poule. Car heu... bon ce n'était pas optimal. Oui enfin, elle fait attention de ne pas s'entourer de gens trop comme elle, capable de la manipuler en retour. Mais personne n'est complètement naïf et seulement ça. Tout le monde à une part d'ombre : suffit de voir qui l'écoute et non. Et elle était sûre que Seigi le faisait moins que d'autres. Mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas être potentiellement imprudent de le penser aisément manipulé.
Il vint prouver son côté lumineux surtout en lui demandant de faire part du contenu de la lettre, disant immédiatement ce qu'il pouvait faire pour l'aider. Eiko lui cala un sourire, véridique, et puis vint fouiller dans son petit sac, en extrayant le contenu. Difficile de ne pas penser qu'elle fonçait dans un piège en prenant une lettre aléatoire au sérieux, surtout que le saligaud (ou les saligauds, vous verrez) derrière l'écriture pouvait très bien être simplement désaxé ou alors prêt à lui faire rejoindre un groupuscule peu recommendable (j'entends Jashin) sous couvert qu'une faveur divine lui enlèverait la maladie.
Sauf que, elle s'en fichait un peu. Une mort rapide au combat ou piégée, ça puait, mais c'était plus glorieux que de se laisser dépérir sur son lit comme une misérable. Donc c'était tout bénéf pour elle quelque part : au mieux, elle est soignée. Au pire, elle meurt, mais une mort qu'elle veut.
Et peut-être que c'est de l'espoir: la lettre est vague, et elle se disait qu'une cure du chakrisme serait immédiatement partagée, par altruisme ou par intérêt d'être connu comme la personne ayant vaincu l'ultime maladie. Mais, bon sang, elle n'allait pas simplement mourir sans chercher une cure ! Toute recherche devait être complète, sinueux soit l'espoir en soit! Avec de la chance, elle serait la patiente zéro. La première soignée ! Libre de gagner une notoriété à surpasser de TRES LOIN celle de son clan! Oh, qu'elle voyait ses mains autour du cou décharné de sa vieille bique de moman.
Mais encore fallait t-il en comprendre un mot, de cette lettre, avant d'agir, non ?
Elle sortit un papier et le fit glisser sur la table, regardant de droite à gauche, comme si elle soupçonnait que des hommes en noir ne bondissent sur eux.
Sous les difficultés qu’un shinobi peut traverser,
Le mot interdit à employer c’est abandonner.
Peu importe les maux rencontrés,
Il faut toujours persévérer.
Malgré que ton temps soit compté,
Il y a des choses que l’on ne peut révéler.
Voyageant sur Onogoro sous pression,
Il existe une seule et unique solution.
J'ai pleuré en voyant ça, la jeune femme passa un petit doigt en dessous de son oeil, la moue au visage. Que quelqu'un m'envoie une lettre ainsi, et avec un espoir de solution... ah, c'est magique, non ? Je pense que je vais essayer de les trouver, elle hocha la tête. C'est un mince espoir, mais... qu'est-ce qui m'attend au pire, mourir ? Elle fit un petit ricanement poli, réalisant qu'elle s'éloignait peut-être un peu trop de sa personnalité choisie.
Pardon, humour noir ! Elle joignit des mains, posant les coudes sur la table. Sinon... Du coup, c'est une grande demande, je ne sais pas ce qui se passe ou ce que ces gens veulent. Mais si j'en apprends plus, que dirais-tu d'enquêter avec ça sur moi ? C'est bien d'être prudent, pas vrai ? J'ai... de l'intérêt pour ma vie, ne t'inquiète pas, haha !
Eiko était toujours prudente avec ses "amis", comme un renard qui se faufilait dans un poulailler et qui veut éviter de tomber sur le loup déguisé en poule. Car heu... bon ce n'était pas optimal. Oui enfin, elle fait attention de ne pas s'entourer de gens trop comme elle, capable de la manipuler en retour. Mais personne n'est complètement naïf et seulement ça. Tout le monde à une part d'ombre : suffit de voir qui l'écoute et non. Et elle était sûre que Seigi le faisait moins que d'autres. Mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas être potentiellement imprudent de le penser aisément manipulé.
Il vint prouver son côté lumineux surtout en lui demandant de faire part du contenu de la lettre, disant immédiatement ce qu'il pouvait faire pour l'aider. Eiko lui cala un sourire, véridique, et puis vint fouiller dans son petit sac, en extrayant le contenu. Difficile de ne pas penser qu'elle fonçait dans un piège en prenant une lettre aléatoire au sérieux, surtout que le saligaud (ou les saligauds, vous verrez) derrière l'écriture pouvait très bien être simplement désaxé ou alors prêt à lui faire rejoindre un groupuscule peu recommendable (j'entends Jashin) sous couvert qu'une faveur divine lui enlèverait la maladie.
Sauf que, elle s'en fichait un peu. Une mort rapide au combat ou piégée, ça puait, mais c'était plus glorieux que de se laisser dépérir sur son lit comme une misérable. Donc c'était tout bénéf pour elle quelque part : au mieux, elle est soignée. Au pire, elle meurt, mais une mort qu'elle veut.
Et peut-être que c'est de l'espoir: la lettre est vague, et elle se disait qu'une cure du chakrisme serait immédiatement partagée, par altruisme ou par intérêt d'être connu comme la personne ayant vaincu l'ultime maladie. Mais, bon sang, elle n'allait pas simplement mourir sans chercher une cure ! Toute recherche devait être complète, sinueux soit l'espoir en soit! Avec de la chance, elle serait la patiente zéro. La première soignée ! Libre de gagner une notoriété à surpasser de TRES LOIN celle de son clan! Oh, qu'elle voyait ses mains autour du cou décharné de sa vieille bique de moman.
Mais encore fallait t-il en comprendre un mot, de cette lettre, avant d'agir, non ?
Elle sortit un papier et le fit glisser sur la table, regardant de droite à gauche, comme si elle soupçonnait que des hommes en noir ne bondissent sur eux.
Sous les difficultés qu’un shinobi peut traverser,
Le mot interdit à employer c’est abandonner.
Peu importe les maux rencontrés,
Il faut toujours persévérer.
Malgré que ton temps soit compté,
Il y a des choses que l’on ne peut révéler.
Voyageant sur Onogoro sous pression,
Il existe une seule et unique solution.
J'ai pleuré en voyant ça, la jeune femme passa un petit doigt en dessous de son oeil, la moue au visage. Que quelqu'un m'envoie une lettre ainsi, et avec un espoir de solution... ah, c'est magique, non ? Je pense que je vais essayer de les trouver, elle hocha la tête. C'est un mince espoir, mais... qu'est-ce qui m'attend au pire, mourir ? Elle fit un petit ricanement poli, réalisant qu'elle s'éloignait peut-être un peu trop de sa personnalité choisie.
Pardon, humour noir ! Elle joignit des mains, posant les coudes sur la table. Sinon... Du coup, c'est une grande demande, je ne sais pas ce qui se passe ou ce que ces gens veulent. Mais si j'en apprends plus, que dirais-tu d'enquêter avec ça sur moi ? C'est bien d'être prudent, pas vrai ? J'ai... de l'intérêt pour ma vie, ne t'inquiète pas, haha !
Inuhikari Seigi
Chuunin de Jujou / Totei dans le Kamisuuhai
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Inventaire
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Objet: Ōdachi, Fleur étrange, Pillule : Sang-Froid : permet de garder la tête froide et l’esprit clair dans les pires conditions lors des assauts mentaux jusqu'au rang B de puissance chakratique.
# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Mer 3 Aoû - 14:30
Rendez-vous (pas) galant
Je n'étais pas très inspiré parce qu'il se tramait sous mes yeux. Eiko avait reçu une lettre codée qui semblait indiquer un remède miracle à son mal. Foutaises ! Si une maladie comme celle-ci avait une solution aussi radicale, ce n'est certainement pas par une petite genin de Jujou que cela passerait. Je doutais que ce soit un médecin respectant ses serments qui en soit à l'origine. Que ce soient des bandits, un scientifique psychopathe ou d'un yōkai alphabète, il fallait être très prudent. Je ne me cachais absolument pas mon sentiment à Eiko, il se lisait sur mon visage de façon très clair et je ne pouvais m'empêcher de le signifier à voix haute.
Je sortais de mes gonds. Ces blagues absolument ridicules n'étaient pas à mon goût, lui laissé miroiter des âneries pareilles était cruel, abominable... mais je ne pouvais m'empêcher de penser, quand même au "Et si ?". Si c'était vrai ? Si quelqu'un travaillait sur un remède ? Si des gens s'étaient donné pour mission lumineuse de soigner l'incurable ? Ne devrais-je pas leur prêter assistance ? Ne devrais-je pas me faire le glaive des justes en toutes circonstances et donc laisser la confiance me guider ? Ces questions me tournaient autour du crâne comme des papillons de nuits, mais ceux-ci étaient toxiques et fluorescents. Je vais les chasser.
J'étais déterminé. Il n'était pas dans mon habitude d'être aussi solennel, sauf la journée d'avant avec Yuri, mais elle était actuellement la personne la plus proche de moi et par conséquent la plus susceptible d'être celle pour qui mettre en danger ma quiétude et mes ambitions. Je tâtais ma veste à la recherche de ma propre obsession, qui m'était sortie de la tête pour au moins une nuit. Peut-être m'aiderait-elle également pour mes propres inquiétudes ?
- Conneries. On va trouver le type qui t'as envoyer ça et le briser suffisament pour que des bêtises pareilles ne lui traversent jamais plus l'esprit. Je souhaite vraiment que tu guérisses de ce cancer, cependant... là, je n'y crois pas une seconde et tu ne devrais pas non plus. Ne te laisse pas envahir d'espoir, cela ne te ferait que souffrir. C'est la colère qui devrait s'emparer de toi !
Je sortais de mes gonds. Ces blagues absolument ridicules n'étaient pas à mon goût, lui laissé miroiter des âneries pareilles était cruel, abominable... mais je ne pouvais m'empêcher de penser, quand même au "Et si ?". Si c'était vrai ? Si quelqu'un travaillait sur un remède ? Si des gens s'étaient donné pour mission lumineuse de soigner l'incurable ? Ne devrais-je pas leur prêter assistance ? Ne devrais-je pas me faire le glaive des justes en toutes circonstances et donc laisser la confiance me guider ? Ces questions me tournaient autour du crâne comme des papillons de nuits, mais ceux-ci étaient toxiques et fluorescents. Je vais les chasser.
- Écoute Eiko. Je ne sais pas ce qu'il se trâme, mais plaisanterie ou aubaine, je t'accompagne. Si cela s'avère juste, tant mieux, sinon... nous débarasserons ce monde d'un être innomable en plus, ce qui s'avère positif également. Je ne laisserais personne te faire du mal, t'asséner des mensonges y compris. Nous partons dès que tu te sens prête.
J'étais déterminé. Il n'était pas dans mon habitude d'être aussi solennel, sauf la journée d'avant avec Yuri, mais elle était actuellement la personne la plus proche de moi et par conséquent la plus susceptible d'être celle pour qui mettre en danger ma quiétude et mes ambitions. Je tâtais ma veste à la recherche de ma propre obsession, qui m'était sortie de la tête pour au moins une nuit. Peut-être m'aiderait-elle également pour mes propres inquiétudes ?
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Feat. @Yamada Eiko
Yamada Eiko
Genin de Jujou / Mort au Printemps 806
# Re: Rendez-Vous (pas) Galant (Ft.Seigi) Dim 7 Aoû - 14:28
Mouais, pas le résultat voulu. Résultat attendu, elle pourrait dire, mais pas voulu. "Conneries", qu'il dit, le ton sec. Immédiatement, il parla de "briser" le gus qui avait envoyé la lettre, qu'il n'y croyait pas une seconde, etc, etc. C'était très facile pour lui de prendre une opinion ainsi : c'était pas sa vie à lui qu'était en danger s'il refusait d'y aller. Il pourrait rentrer à Jujou, tranquillement préparer sa journée, et penser à ses vertes années mais pas elle. Refuser l'investigation ne lui portait que préjudices pour plus tard, mais pas pour lui. Et "ne te laisse pas envahir par l'espoir" mais putain de m- et pourquoi pas ?! Pourquoi pas, après des années de désespoir, sous l'égide d'une mort lente et cruelle causée par l'auto-destruction de son propre chakra ?
Elle savait qu'il était réactif comme ça, et que ça venait d'un bon sentiment, mais Eiko ne put que grincer des dents en silence, trop sonnée pour répondre. Dieu, que sa maladie devienne transmissible. Qu'elle lui crache au visage et qu'il voit pour lui-même ce que ça fait, d'avoir aucun espoir de survie, aucune chance de s'en tirer. Et là, peut-être qu'il comprendra mieux ce que ça fait de voir une lumière au bout du tunnel. Et où cette "colère" peut le mener. L'éternelle manque de connection entre quelqu'un avec un organisme normal et une personne condamnée par son problème, à qui l'on ne permettait pas l'espoir, seulement le droit d'être apitoyé ou de souffrir dignement et en silence, de façon si déchirante que quelqu'un en fera un bouquin plus tard.
Il tenta de modérer ses propos, mais Eiko eut énormément de mal à ne pas lui exploser au visage de suite. Elle resta là, le visage neutre, tapotant du doigt sur l'un des bras de sa chaise avec insistance. Une partie d'elle était prête à abandonner la façade pour lui chier dessus verbalement, mais l'autre ne voulait pas perdre fidèle allié si aisément. Il... il voulait bien faire, qu'elle se disait. Ce n'était pas de la malice, simplement de la colère inquiète condescendante, comme un parent qui engeule son enfant après que ce dernier ait filé pour aller marcher dans la foule ou quelque chose du genre. Mais c'était une adulte qui était empêchée de prendre sa propre décision pour sa vie.
Après tout, si c'était un piège, alors soit. Elle aurait essayée. Et si sa vie était perdue dans l'affrontement, soit aussi, ça sera plus rapide et glorieux. Lui la préférerait isolée chez elle, attendant tranquillement que la maladie vienne la récolter. Oh, il voulait l'accompagner, mais c'était de la pitié de sa part. Elle sentait qu'il devait faire machine arrière après sa réaction forte initiale, et ne dirait rien si elle acceptait simplement sa condamnation.
Je ne pense pas que tu comprennes, Seigi. L'espoir, ça n'a pas été mon lot depuis une décennie, elle croisa des bras, tentant d'exprimer ses pensées de façon polie, sans insultes. Impossible pourtant de ne pas montrer sa déception, les yeux rivés vers la table et la voix dénuée de politesses habituelles. Mais la colère, si, ses yeux se levèrent vers lui, pas de façon menaçante, mais las. C'est ma maladie, on m'a dit qu'elle était incurable depuis des années, laisse moi juste avoir de l'enthousiasme pour l'avenir au moins une fois, elle ouvrit la bouche sans le vouloir. Sacrebleu.
S'étant rattrapée, la jeune femme se tourna vers la gauche avec un air déçu, les yeux rivés ailleurs, la tête reposant au creux de la paume de sa main, coude posé sur la table. Après quelques secondes de ça, elle regarda vers la droite, le voyant tâter de sa veste. Et pourquoi ça ? Après lui avoir vomi dessus, il avait un mystère à résoudre de son côté ? Mouarf.
Elle savait qu'il était réactif comme ça, et que ça venait d'un bon sentiment, mais Eiko ne put que grincer des dents en silence, trop sonnée pour répondre. Dieu, que sa maladie devienne transmissible. Qu'elle lui crache au visage et qu'il voit pour lui-même ce que ça fait, d'avoir aucun espoir de survie, aucune chance de s'en tirer. Et là, peut-être qu'il comprendra mieux ce que ça fait de voir une lumière au bout du tunnel. Et où cette "colère" peut le mener. L'éternelle manque de connection entre quelqu'un avec un organisme normal et une personne condamnée par son problème, à qui l'on ne permettait pas l'espoir, seulement le droit d'être apitoyé ou de souffrir dignement et en silence, de façon si déchirante que quelqu'un en fera un bouquin plus tard.
Il tenta de modérer ses propos, mais Eiko eut énormément de mal à ne pas lui exploser au visage de suite. Elle resta là, le visage neutre, tapotant du doigt sur l'un des bras de sa chaise avec insistance. Une partie d'elle était prête à abandonner la façade pour lui chier dessus verbalement, mais l'autre ne voulait pas perdre fidèle allié si aisément. Il... il voulait bien faire, qu'elle se disait. Ce n'était pas de la malice, simplement de la colère inquiète condescendante, comme un parent qui engeule son enfant après que ce dernier ait filé pour aller marcher dans la foule ou quelque chose du genre. Mais c'était une adulte qui était empêchée de prendre sa propre décision pour sa vie.
Après tout, si c'était un piège, alors soit. Elle aurait essayée. Et si sa vie était perdue dans l'affrontement, soit aussi, ça sera plus rapide et glorieux. Lui la préférerait isolée chez elle, attendant tranquillement que la maladie vienne la récolter. Oh, il voulait l'accompagner, mais c'était de la pitié de sa part. Elle sentait qu'il devait faire machine arrière après sa réaction forte initiale, et ne dirait rien si elle acceptait simplement sa condamnation.
Je ne pense pas que tu comprennes, Seigi. L'espoir, ça n'a pas été mon lot depuis une décennie, elle croisa des bras, tentant d'exprimer ses pensées de façon polie, sans insultes. Impossible pourtant de ne pas montrer sa déception, les yeux rivés vers la table et la voix dénuée de politesses habituelles. Mais la colère, si, ses yeux se levèrent vers lui, pas de façon menaçante, mais las. C'est ma maladie, on m'a dit qu'elle était incurable depuis des années, laisse moi juste avoir de l'enthousiasme pour l'avenir au moins une fois, elle ouvrit la bouche sans le vouloir. Sacrebleu.
S'étant rattrapée, la jeune femme se tourna vers la gauche avec un air déçu, les yeux rivés ailleurs, la tête reposant au creux de la paume de sa main, coude posé sur la table. Après quelques secondes de ça, elle regarda vers la droite, le voyant tâter de sa veste. Et pourquoi ça ? Après lui avoir vomi dessus, il avait un mystère à résoudre de son côté ? Mouarf.
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