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Zoboroo Kenryoku
dit Chousensha, Indépendant ★★
# Déception sur Déception ft. Seigi Ven 22 Juil - 2:00
Le soleil montrait ses premiers signes de fatigue.La température commençait à s’abaisser tandis que les ruelles du village s'allument petit à petit laissant une lumière légèrement tamisée. La brise qui s'est levée ajoutait elle aussi un effet très confortable. L’odeur du sable, la fraîcheur et les lumières rappelaient très bien que les fins de journées à Sakyuu étaient certainement les plus agréables de tout Onogoro. Je me trouvais justement dans ces ruelles, munit d’un mannequin en bois acheté il y a quelques heures. Mes pas étaient déterminés, mon regard focus sur ce que j’avais à faire. Je croisais certaines personnes mais celles-ci comprirent vite qu’il fallait m'esquiver car je ne comptais pas user de mon énergie pour les éviter moi-même.
Ma destination ? Juste un endroit reclus, où personne ne viendra m’emmerder et me distraire de ce que j’ai en tête - à savoir : l’entraînement ! Ce mannequin ne durera finalement que très peu de temps. Mes trainings étaient si intenses et que généralement, j’en achetais deux à trois par semaine. Il serait d’ailleurs agréable, et j’allais devoir soumettre l’idée à qui de droit, de réaliser des mannequins d’entraînements dans une matière plus résistante que ce bois minable. Ce village était peut-être très agréable à vivre lorsque la nuit commençait à tomber… Il n’en restait pas moins qu’un endroit maudit, avec des gens détestables, et une hiérarchie à vomir ! Mais je devais m’y accoutumer jusqu’à ce que je puisse retrouver cet horrible vers des sables ayant englouti mes parents…
Je passais par un endroit - une sorte d’épicerie que je ne connaissais pas et que je n’avais aucune envie de connaître. Moi ? Participer à l’économie du village ? Quelque part, je n’ai pas le choix. Mais ce sera le moins possible. Je déteste cet endroit et ses habitants. En aucun cas je ne comptais m’investir plus que de raison.
“Ici, ce sera très bien.” Dis-je tout en laissant tomber mon mannequin qui fit vibrer le sol à l’atterrissage.
Une installation rapide et efficace. Il était déjà prêt à l’emploi. Je me mis en formation de combat, le poing fermé et le regard concentré sur l’organe visé - le cœur. Malaxant mon chakra autour de mon poing, un coup rapide et précis vient perforer le mannequin ne laissant qu’un trou béant autour duquel le bois avait fissuré de toute part. Les autres coups furent enchaînés laissant un écho de mes membres fracassant le bois. Certains passants - aussi rares fussent-ils - me regardaient avec curiosité tandis que d’autres observaient ma musculature et la finesse de mes coups. Mes phalanges prenaient la couleur du sang - d’ailleurs une goutte fut projetée sur le pantin de bois qui n’avait l’air désormais que d’un amas de branche bon pour un barbecue.
Une goutte de sueur plongea mon crâne mate et parcourut mon visage. Un saut en arrière puis de ma paume jaillit une boule de chakra qui alla littéralement exploser en morceau ce pantin innocent. Les morceaux jonchaient le sol. Je n’étais même pas essoufflé… J’étais déçu de cet entraînement… Les mannequins n’étaient plus assez solides pour supporter mon training et je me retrouvai souvent sans la possibilité de pouvoir finir ce que j’ai commencé…
“Quelle merde…” Fis-je tout en crachant un excès de salive.
Ma destination ? Juste un endroit reclus, où personne ne viendra m’emmerder et me distraire de ce que j’ai en tête - à savoir : l’entraînement ! Ce mannequin ne durera finalement que très peu de temps. Mes trainings étaient si intenses et que généralement, j’en achetais deux à trois par semaine. Il serait d’ailleurs agréable, et j’allais devoir soumettre l’idée à qui de droit, de réaliser des mannequins d’entraînements dans une matière plus résistante que ce bois minable. Ce village était peut-être très agréable à vivre lorsque la nuit commençait à tomber… Il n’en restait pas moins qu’un endroit maudit, avec des gens détestables, et une hiérarchie à vomir ! Mais je devais m’y accoutumer jusqu’à ce que je puisse retrouver cet horrible vers des sables ayant englouti mes parents…
Je passais par un endroit - une sorte d’épicerie que je ne connaissais pas et que je n’avais aucune envie de connaître. Moi ? Participer à l’économie du village ? Quelque part, je n’ai pas le choix. Mais ce sera le moins possible. Je déteste cet endroit et ses habitants. En aucun cas je ne comptais m’investir plus que de raison.
“Ici, ce sera très bien.” Dis-je tout en laissant tomber mon mannequin qui fit vibrer le sol à l’atterrissage.
Une installation rapide et efficace. Il était déjà prêt à l’emploi. Je me mis en formation de combat, le poing fermé et le regard concentré sur l’organe visé - le cœur. Malaxant mon chakra autour de mon poing, un coup rapide et précis vient perforer le mannequin ne laissant qu’un trou béant autour duquel le bois avait fissuré de toute part. Les autres coups furent enchaînés laissant un écho de mes membres fracassant le bois. Certains passants - aussi rares fussent-ils - me regardaient avec curiosité tandis que d’autres observaient ma musculature et la finesse de mes coups. Mes phalanges prenaient la couleur du sang - d’ailleurs une goutte fut projetée sur le pantin de bois qui n’avait l’air désormais que d’un amas de branche bon pour un barbecue.
Une goutte de sueur plongea mon crâne mate et parcourut mon visage. Un saut en arrière puis de ma paume jaillit une boule de chakra qui alla littéralement exploser en morceau ce pantin innocent. Les morceaux jonchaient le sol. Je n’étais même pas essoufflé… J’étais déçu de cet entraînement… Les mannequins n’étaient plus assez solides pour supporter mon training et je me retrouvai souvent sans la possibilité de pouvoir finir ce que j’ai commencé…
“Quelle merde…” Fis-je tout en crachant un excès de salive.
Inuhikari Seigi
Chuunin de Jujou / Totei dans le Kamisuuhai
MESSAGES : 28
XP'S : 148
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Inventaire
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Objet: Ōdachi, Fleur étrange, Pillule : Sang-Froid : permet de garder la tête froide et l’esprit clair dans les pires conditions lors des assauts mentaux jusqu'au rang B de puissance chakratique.
# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Ven 22 Juil - 13:54
Déception sur Déception
Ma petite entrevue avec Yuri fut pleine de surprise. Je ne pensais pas que mon petit séjour chez les sableux allait être si enrichissant, et perturbant, à dire vrai. J'avais néanmoins pu profiter d'un excellent repas et découvrir de nouvelles variétés de bière. Mes découvertes gustatives étaient très loin de me faire regretter mon départ, cependant mon village commençait à me manquer. En réalité, j'étais du genre sédentaire, loin de ma cuisine et ma bibliothèque, je pouvais très vite m'ennuyer. Les missions étaient parmi les rares choses capables de me faire entreprendre un départ de mon logis... ça et la nourriture, bien sûr.
C'est le ventre bien rempli que j'avais quitté la taverne pour m'engouffrer parmi les structures ancrées dans le sol qui composaient Sakyuu. En réalité, j'appréciais ce genre de choses. Chez nous, les bâtisses se situaient dans les hauteurs et je n'ai pas honte de l'avouer : j'ai le vertige. La seule chose me permettant de lutter contre cette sensation terrifiante était l'idée de pouvoir me rattraper facilement, ou bien d'employer un jutsu pour amortir une éventuelle chute. Si j'avais été un simple citoyen, je l'aurais très mal vécu. Heureusement, ce n'était pas le cas.
Je flânais à travers le dédale qui s'offrait à moi, je n'avais plus réellement d'objectif en tête et je réfléchissais à la nécessité de rester. Mes recherches à propos de la fleur étrange se révélaient infructueuses, en effet personne ne semblait connaître cette espèce. C'était néanmoins peu étonnant : dans cette région, les plantes ne poussaient pas réellement en abondance, j'aurais peut-être dû entreprendre le voyage jusqu'à Toge. Le voyage aurait sûrement été bien plus long...
La journée commençait tranquillement à s'estomper et le vent me caressait la peau, j'avais rarement l'occasion de le sentir aussi présent, vivant à l'intérieur d'un domaine quasiment hermétique aux intempéries. C'est justement à ce moment, lorsque la lumière commençait à faiblir et que les habitants allumaient les torches urbaines, que je tombais sur des détonations puissantes et des râles d'une rare violence. Je me lançais donc en courant vers ces sons, pensant y trouver une rixe à séparer, ou des bandits à combattre... lorsque je vis un énergumène au teint sombre et à la coiffure acérée et noir de jais. Il massacrait un pauvre pantin de bois de ses poings nus et il ne fallut pas plus d'une minute avant qu'il ne fracasse le pauvre objet jusqu'à le réduire en miettes. Quelle force titanesque ! Il me rappelait certains moines de chez moi, par bien des aspects. Ne serait-ce que l'apparence. Cet homme possédait autrement plus de hargne, me semblait-il.
Curieux, je m'approchais donc de lui pour engager la conversation.
C'est le ventre bien rempli que j'avais quitté la taverne pour m'engouffrer parmi les structures ancrées dans le sol qui composaient Sakyuu. En réalité, j'appréciais ce genre de choses. Chez nous, les bâtisses se situaient dans les hauteurs et je n'ai pas honte de l'avouer : j'ai le vertige. La seule chose me permettant de lutter contre cette sensation terrifiante était l'idée de pouvoir me rattraper facilement, ou bien d'employer un jutsu pour amortir une éventuelle chute. Si j'avais été un simple citoyen, je l'aurais très mal vécu. Heureusement, ce n'était pas le cas.
Je flânais à travers le dédale qui s'offrait à moi, je n'avais plus réellement d'objectif en tête et je réfléchissais à la nécessité de rester. Mes recherches à propos de la fleur étrange se révélaient infructueuses, en effet personne ne semblait connaître cette espèce. C'était néanmoins peu étonnant : dans cette région, les plantes ne poussaient pas réellement en abondance, j'aurais peut-être dû entreprendre le voyage jusqu'à Toge. Le voyage aurait sûrement été bien plus long...
La journée commençait tranquillement à s'estomper et le vent me caressait la peau, j'avais rarement l'occasion de le sentir aussi présent, vivant à l'intérieur d'un domaine quasiment hermétique aux intempéries. C'est justement à ce moment, lorsque la lumière commençait à faiblir et que les habitants allumaient les torches urbaines, que je tombais sur des détonations puissantes et des râles d'une rare violence. Je me lançais donc en courant vers ces sons, pensant y trouver une rixe à séparer, ou des bandits à combattre... lorsque je vis un énergumène au teint sombre et à la coiffure acérée et noir de jais. Il massacrait un pauvre pantin de bois de ses poings nus et il ne fallut pas plus d'une minute avant qu'il ne fracasse le pauvre objet jusqu'à le réduire en miettes. Quelle force titanesque ! Il me rappelait certains moines de chez moi, par bien des aspects. Ne serait-ce que l'apparence. Cet homme possédait autrement plus de hargne, me semblait-il.
Curieux, je m'approchais donc de lui pour engager la conversation.
- Bonjour ! Je vois que l'entraînement se passe bien. Je me nomme Inuhikari Seigi, je viens de Jujou et les éclats de vos poings sur le mannequin m'ont attirés jusqu'à vous. J'ai eu l'impression qu'une bagarre avait éclatée, je venais m'assurer que tout allait bien...
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Feat. @Zoboroo Kenryoku
Zoboroo Kenryoku
dit Chousensha, Indépendant ★★
# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Lun 25 Juil - 1:13
Un vent se leva tandis que l’homme à la crête se retourna pour voir qui s’était donné la peine de venir le déranger. Un homme de toute évidence disposant d’une allure noble. Kenryoku l’analysa de son regard froid tandis que son interlocuteur donna quelques renseignements sur sa venue. Il était vrai que le Sakyuujin n’avait pas été de main morte pour pulvériser son mannequin d’entraînement. Probablement pour évacuer un surplus de haine qu’il avait envers ce village qui n’avait guère levé le petit doigt lorsque ses parents se sont fait enfouir par un – peut-être – ver de sable. Une haine qui s’est installé au fur et à mesure et qui a désormais trop d’ampleur : tellement que Ken’ est dans l’obligation d’évacuer cette surcharge qui – un jour – portera sûrement préjudice à la patrie qui l’a plus ou moins accueilli.
Pour reprendre donc ce petit interlude entre Ken’ et le nouvel interlocuteur répondant au nom de Inuhikari Seigi, le Sakyuujin lui fit face et se baissa pour ramasser quelques débris au sol. Le sentiment d’avoir l’envie de se battre avec lui lui fit serrer les dents mais il gardait et maîtrisait cette envie pour éviter des histoires qu’il – il le savait – ne saura gérer par la suite. Il devait toutefois répondre à cet individu puisque pour le moment, mise à part ce léger vent qui avait brisé le silence, Ken’ ramassait ses morceaux de bois sans avoir encore pris la parole…
« Non. » Fit-il tout en laissant un énième blanc, qu’il décida de rompre malgré tout. « L’entraînement ne se passe pas bien. » Un regard fut jeté aux débris. « Il me faudrait des mannequins d’entraînement plus résistant mais je n’en ai pas encore trouvé. »
Toutefois, Ken’ se posait tout de même une certaine question concernant son interlocuteur. Il venait d’un village drastiquement différent de Sakyuu. Que faisait-il là ? Si loin de chez lui ? L’homme à la crête n’imaginait pas que Sakyuu puisse être un endroit touristique où trouver des choses intéressantes… Pour lui, Sakyuu n’était qu’un amas de sable et un désert chaud et aride, rien de plus.
« Qu’est-ce qu’une personne de Jujou fait donc dans chez nous ? » Dit-il, interrogatif sur les raisons de la venue de cette personne. « C’est la première fois que je rencontre un étranger ici, pardonne-moi mes questions. »
Il est vrai que ce cher jeune homme n’avait jamais rencontré d’étranger, d’où son interrogation quant à cette rencontre… Mais c’était aussi une aubaine pour lui. Rencontrer des gens était utile pour améliorer son réseau et obtenir de potentiels informations sur divers sujet… Il allait donc se montrer cordial… Il jeta un dernier regard sur lui tout en continuant de ramasser son mannequin : ou du moins, ce qu’il en reste.
Pour reprendre donc ce petit interlude entre Ken’ et le nouvel interlocuteur répondant au nom de Inuhikari Seigi, le Sakyuujin lui fit face et se baissa pour ramasser quelques débris au sol. Le sentiment d’avoir l’envie de se battre avec lui lui fit serrer les dents mais il gardait et maîtrisait cette envie pour éviter des histoires qu’il – il le savait – ne saura gérer par la suite. Il devait toutefois répondre à cet individu puisque pour le moment, mise à part ce léger vent qui avait brisé le silence, Ken’ ramassait ses morceaux de bois sans avoir encore pris la parole…
« Non. » Fit-il tout en laissant un énième blanc, qu’il décida de rompre malgré tout. « L’entraînement ne se passe pas bien. » Un regard fut jeté aux débris. « Il me faudrait des mannequins d’entraînement plus résistant mais je n’en ai pas encore trouvé. »
Toutefois, Ken’ se posait tout de même une certaine question concernant son interlocuteur. Il venait d’un village drastiquement différent de Sakyuu. Que faisait-il là ? Si loin de chez lui ? L’homme à la crête n’imaginait pas que Sakyuu puisse être un endroit touristique où trouver des choses intéressantes… Pour lui, Sakyuu n’était qu’un amas de sable et un désert chaud et aride, rien de plus.
« Qu’est-ce qu’une personne de Jujou fait donc dans chez nous ? » Dit-il, interrogatif sur les raisons de la venue de cette personne. « C’est la première fois que je rencontre un étranger ici, pardonne-moi mes questions. »
Il est vrai que ce cher jeune homme n’avait jamais rencontré d’étranger, d’où son interrogation quant à cette rencontre… Mais c’était aussi une aubaine pour lui. Rencontrer des gens était utile pour améliorer son réseau et obtenir de potentiels informations sur divers sujet… Il allait donc se montrer cordial… Il jeta un dernier regard sur lui tout en continuant de ramasser son mannequin : ou du moins, ce qu’il en reste.
Inuhikari Seigi
Chuunin de Jujou / Totei dans le Kamisuuhai
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Lun 25 Juil - 14:26
Déception sur déception
La violence qui émanait de cet homme était saisissante... et passablement désagréable. Il me faisait penser à un chien fou, lâcher dans les rues pour y chasser les souris ou les intrus. J'avais déjà entendu parler de ce genre de personnes, ceux qui entrent dans une colère noire et sont capables de décimer amis comme ennemis, le mythe racontait qu'ils venaient du nord et étaient appelés "beruseruku". Kenryoku m'inspirait cette hargne dont les histoires parlaient, et pourtant je pouvais percevoir en lui une forme de faiblesse morale. Il était vraisemblablement simplement guidés par des pulsions incontrôlables.
Déjà, il ne m'avait pas sauté dessus pour me dévorer le coeur encore vivant. C'était un bon, mais plus encore il semblait curieux d'en apprendre davantage sur moi, ce qu'il laissait entendre en disant qu'il n'avait jamais aperçu de gens du lointain auparavant. Il se montrait donc aussi intéressé par le monde et aussi candide que moi, en cet instant. S'excusant de ses questions - signe qu'il savait garder un sens des conventions sociales -, il restait là à attendre ma réponse. Réponse que j'allais lui fournir avec plaisir. C'était un ravissement que de rencontrer autant de gens différents.
Je lui montrais la fleur que je cachais soigneusement sous mon uniforme. Elle n'avait pas subie le moindre pli, le moindre écorchage et embaumait son entourage de la même façon qu'au premier jour. Je ne savais toujours pas quoi en faire, et les réponses tardaient à venir pointer le bout de leur nez. C'était agaçant. Après l'avoir laissée à la vue de mon interlocuteur pour qu'il la contemple une fraction de seconde, je la rangeais.
J'en salivais déjà, mes yeux pétillaient de désir à cette idée et s'était sans aucun doute reconnaissable pour ceux qui m'observaient. Je remontais mon haramaki prestement et réalignais mon sabre. Je n'avais jamais réalisé qu'il était si grand, c'était une lame faite pour être manipulée à deux mains et je gardais ça à la ceinture. Quelle stupidité. Mais je crois que je souhaitais simplement correspondre à l'esthétique habituelle des samouraï... où peut-être était-ce dû au iaidō ? Si c'était le cas, il me suffirait simplement de tirer sur ma bandouilère pour attirer le sabre vers ma ceinture depuis le dos, s'il me fallait le pratiquer...
C'est alors que j'entamais le changement de place de mon sabre, avec mon nouveau camarade en spectateur. J'installais mon odachi sur le dos, cela s'avérerait bien plus pratique dans le futur.
Déjà, il ne m'avait pas sauté dessus pour me dévorer le coeur encore vivant. C'était un bon, mais plus encore il semblait curieux d'en apprendre davantage sur moi, ce qu'il laissait entendre en disant qu'il n'avait jamais aperçu de gens du lointain auparavant. Il se montrait donc aussi intéressé par le monde et aussi candide que moi, en cet instant. S'excusant de ses questions - signe qu'il savait garder un sens des conventions sociales -, il restait là à attendre ma réponse. Réponse que j'allais lui fournir avec plaisir. C'était un ravissement que de rencontrer autant de gens différents.
- Vois-tu, nouvel ami, je me suis aventuré dans vos contrées en quête de réponses... et de marchandises de cuisine.
Je lui montrais la fleur que je cachais soigneusement sous mon uniforme. Elle n'avait pas subie le moindre pli, le moindre écorchage et embaumait son entourage de la même façon qu'au premier jour. Je ne savais toujours pas quoi en faire, et les réponses tardaient à venir pointer le bout de leur nez. C'était agaçant. Après l'avoir laissée à la vue de mon interlocuteur pour qu'il la contemple une fraction de seconde, je la rangeais.
- Je recherche des informations sur cette fleur. Je n'en ai jamais vu de pareilles, je me demandais si quelqu'un ici en saurait plus... ce n'est pas le cas. Quant aux marchandises dont j'avais besoin, j'ai ce qu'il me faut, mes sacoches sont pleines d'épices et de fruits secs que l'ont trouve dans vos marchés. De quoi complimenter les papilles de mes camarades et moi-même. Je suis un véritable cordon bleu, sais-tu ? Je serais ravi de te mijoter quelque chose d'atypique pour toi, si tu venais un jour par chez nous, dans le sud-est. Je fais un curry d'enfer... pas seulement pour son goût démoniaque, mais pour son pimenté qui danse subtilement avec les arômes de la viande...
J'en salivais déjà, mes yeux pétillaient de désir à cette idée et s'était sans aucun doute reconnaissable pour ceux qui m'observaient. Je remontais mon haramaki prestement et réalignais mon sabre. Je n'avais jamais réalisé qu'il était si grand, c'était une lame faite pour être manipulée à deux mains et je gardais ça à la ceinture. Quelle stupidité. Mais je crois que je souhaitais simplement correspondre à l'esthétique habituelle des samouraï... où peut-être était-ce dû au iaidō ? Si c'était le cas, il me suffirait simplement de tirer sur ma bandouilère pour attirer le sabre vers ma ceinture depuis le dos, s'il me fallait le pratiquer...
C'est alors que j'entamais le changement de place de mon sabre, avec mon nouveau camarade en spectateur. J'installais mon odachi sur le dos, cela s'avérerait bien plus pratique dans le futur.
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Mer 27 Juil - 0:27
L’interlocuteur de Kenryoku semblait être un véritable passionné. Il était présent dans ce désert détestable pour récupérer des épices, des fruits secs et pour avoir des réponses quant à cette fleur dont l’odeur titillait les narines du Sakyuujin - qui malgré tout était indifférent à la beauté de cette dernière. Ses yeux contemplaient celle-ci de haut en bas, tentant tant bien que mal à se rappeler des souvenirs : l’avait-il déjà vu ? Visuellement, elle lui rappelait quelque chose mais il était incapable de savoir si cette fameuse chose était avéré ou un faux souvenir crée de toute pièce par les mécanismes ingénieux et inexplicable de son cerveau.
L’homme rangea soigneusement la fleur tandis que le regard de Ken’ resta planté sur elle, plongé dans ses pensées. Il secoua sa tête rapidement pour se sortir du monde dans lequel il se trouvait pour être à nouveau conscient face à son interlocuteur. De toute évidence, son entraînement à la méditation devenait incontrôlable au point que cela arrivait même face à l’auditoire. Enfin, avant de prendre la parole, Ken observait soigneusement l’attitude de l’étranger qui rangea une épée : de base établie sur le côté, pour finalement l’installer dans son dos… Il venait d’avoir une révélation ?
“Lorsque je vois cette fleur, cela me fait penser à quelques souvenirs. Je serais néanmoins incapable de savoir si c’est une création de mon imagination, ou un fait avéré… C’est un sentiment bien étrange que je ressens…” Dit-il pour attiser la curiosité de l’inconnu.
Quoi qu’il en soit, il n’en avait que faire de cette fleur au final. Ce qui l’intéressait réellement, c’est de savoir si à Jujou, il y a des personnes capables de satisfaire sa soif de combat. Les rencontres de cette sorte était une aubaine pour partir à la quête de gens sortant de l’ordinaire. Perdre faisait partie intégrante du processus de réussite : Ken’ ne serait pas du genre à être mauvais perdant. Sauf ! Sauf si sa perte était due à une erreur de sa part. Il était du genre à être incroyablement dur avec lui-même et ce, dans l’unique but d’atteindre la perfection qu’il convoite.
“Peut-être auras-tu des réponses à m’apporter…” Il laissa un léger silence avant d’inspirer et de reprendre son interrogatoire. “Est-ce qu’il y a à Jujou des personnes qui sauront me donner des frissons au combat ?” Il leva son regard au ciel. “Ici, à Sakyuu, je n’arrive pas à trouver chaussure à mon pied. Peut-être qu’à l’étranger, un puissant personnage s’y trouve…”
Si. Dans ce désert, le Sakyuukage avait ces compétences. Mais quelque chose chagrinait l’homme à la crête : il était marionnettiste. Et bien qu’il ne met pas en doute la force du Chef du village, se battre contre des pantins n’était pas la tasse de thé de l’acharné ! Il comptait par ailleurs mettre ça au clair avec son interlocuteur.
“Ne te méprends pas. Je ne sous-estime pas le Sakyuukage. Mais il a autre chose à faire que de perdre son temps avec un Genin, comme les autres Kage d'ailleurs” Fit-il d’un air dédaigneux. “Et me battre avec des pantins, ça ne m’intéresse pas…” Presque en salivant, il termine. “Je préfère de la chair fraîche qu’un bout de bois…”
L’homme rangea soigneusement la fleur tandis que le regard de Ken’ resta planté sur elle, plongé dans ses pensées. Il secoua sa tête rapidement pour se sortir du monde dans lequel il se trouvait pour être à nouveau conscient face à son interlocuteur. De toute évidence, son entraînement à la méditation devenait incontrôlable au point que cela arrivait même face à l’auditoire. Enfin, avant de prendre la parole, Ken observait soigneusement l’attitude de l’étranger qui rangea une épée : de base établie sur le côté, pour finalement l’installer dans son dos… Il venait d’avoir une révélation ?
“Lorsque je vois cette fleur, cela me fait penser à quelques souvenirs. Je serais néanmoins incapable de savoir si c’est une création de mon imagination, ou un fait avéré… C’est un sentiment bien étrange que je ressens…” Dit-il pour attiser la curiosité de l’inconnu.
Quoi qu’il en soit, il n’en avait que faire de cette fleur au final. Ce qui l’intéressait réellement, c’est de savoir si à Jujou, il y a des personnes capables de satisfaire sa soif de combat. Les rencontres de cette sorte était une aubaine pour partir à la quête de gens sortant de l’ordinaire. Perdre faisait partie intégrante du processus de réussite : Ken’ ne serait pas du genre à être mauvais perdant. Sauf ! Sauf si sa perte était due à une erreur de sa part. Il était du genre à être incroyablement dur avec lui-même et ce, dans l’unique but d’atteindre la perfection qu’il convoite.
“Peut-être auras-tu des réponses à m’apporter…” Il laissa un léger silence avant d’inspirer et de reprendre son interrogatoire. “Est-ce qu’il y a à Jujou des personnes qui sauront me donner des frissons au combat ?” Il leva son regard au ciel. “Ici, à Sakyuu, je n’arrive pas à trouver chaussure à mon pied. Peut-être qu’à l’étranger, un puissant personnage s’y trouve…”
Si. Dans ce désert, le Sakyuukage avait ces compétences. Mais quelque chose chagrinait l’homme à la crête : il était marionnettiste. Et bien qu’il ne met pas en doute la force du Chef du village, se battre contre des pantins n’était pas la tasse de thé de l’acharné ! Il comptait par ailleurs mettre ça au clair avec son interlocuteur.
“Ne te méprends pas. Je ne sous-estime pas le Sakyuukage. Mais il a autre chose à faire que de perdre son temps avec un Genin, comme les autres Kage d'ailleurs” Fit-il d’un air dédaigneux. “Et me battre avec des pantins, ça ne m’intéresse pas…” Presque en salivant, il termine. “Je préfère de la chair fraîche qu’un bout de bois…”
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Mer 27 Juil - 12:01
Déception sur déception
Électrique. Telle était l'ambiance que je ressentais durant notre conversation, et cela ne venait pas de mon raiton. Kenryoku - qui ne s'était toujours pas présenté -, était survolté et le temps ne faisait qu'accroître ma sensation d'inconfort en sa présence. Il observa ma plante sans montrer le moindre intérêt pour elle, mais me révéla qu'elle lui disait quelque chose. Bien que ce soit nébuleux. En effet, pour qu'il me dise que son imagination devait lui jouer des tours, ce végétal devait être assez étrange pour que la psyché même déforme les souvenirs... il me fallait trouver quelqu'un qui en sache plus. Je n'osais imaginer d'où elle pouvait provenir. L'âme d'un yōkai ? Une grâce divine ? Tant de questions me taraudaient...
La question fut vite éludée et je me retrouvais dorénavant avec bien plus de questions que de réponses. La personne face à moi étant bien plus intéressée par sa tirade à propos de puissance et de trouver des adversaires de valeur. Il me demandait s'il existait des personnes qui possédaient le combat dans la peau, à Jujou et bien sûr, c'était le cas. Moi le premier. Je me demandais cependant ce qu'il en tirerait et quel était son objectif. Était-il comme ces épéistes qui parcouraient les écoles pour en affronter les maîtres, afin de braver leurs propres compétences ? Il l'était sans doute.
Également, il m'annonçait n'avoir trouvé personne à sa taille a Sakyuu et bien qu'il me paraissait puissant, je doutais sérieusement de sa capacité à vaincre la majorité des shinobis de ce village. Sa reprise sur le Sakyuukage me fit hausser un sourcil, cet homme méritait clairement d'être remit à sa place, et violemment. Mais ce n'était ni mon problème, ni une tâche que je souhaitais accomplir. Je pouvais néanmoins accéder à sa requête de façon semi-pleine : lui proposer de s'entraîner, cela le défoulerait peut-être assez pour qu'il se calme et souhaite parler d'autre chose que des poings écrasants leurs phalanges sur un visage. Je finissais d'atteler mon ōdachi, tirant sur la dernière sangle, me recoiffais copieusement pour ne pas avoir la vision troublée et attrapait mon adversaire du regard.
La question fut vite éludée et je me retrouvais dorénavant avec bien plus de questions que de réponses. La personne face à moi étant bien plus intéressée par sa tirade à propos de puissance et de trouver des adversaires de valeur. Il me demandait s'il existait des personnes qui possédaient le combat dans la peau, à Jujou et bien sûr, c'était le cas. Moi le premier. Je me demandais cependant ce qu'il en tirerait et quel était son objectif. Était-il comme ces épéistes qui parcouraient les écoles pour en affronter les maîtres, afin de braver leurs propres compétences ? Il l'était sans doute.
Également, il m'annonçait n'avoir trouvé personne à sa taille a Sakyuu et bien qu'il me paraissait puissant, je doutais sérieusement de sa capacité à vaincre la majorité des shinobis de ce village. Sa reprise sur le Sakyuukage me fit hausser un sourcil, cet homme méritait clairement d'être remit à sa place, et violemment. Mais ce n'était ni mon problème, ni une tâche que je souhaitais accomplir. Je pouvais néanmoins accéder à sa requête de façon semi-pleine : lui proposer de s'entraîner, cela le défoulerait peut-être assez pour qu'il se calme et souhaite parler d'autre chose que des poings écrasants leurs phalanges sur un visage. Je finissais d'atteler mon ōdachi, tirant sur la dernière sangle, me recoiffais copieusement pour ne pas avoir la vision troublée et attrapait mon adversaire du regard.
- Je peux te proposer un combat d'entraînement, si tu le souhaites. Laisse-moi juste enfiler une coque souple sur ma lame, pour en limiter le tranchant. Je ne doute pas de la puissance de tes coups, mais il y aurait plus de chance que le sang se répande si je ne le faisais pas. Je ne te propose pas un duel violent, simplement quelques passes pour refroidir tes humeurs. Qu'en penses-tu ? Et pour te répondre... oui, il y a des combattants d'exception, chez nous.
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Sam 30 Juil - 16:26
La nuit était finalement tombée. Les lumières de différentes boutiques illuminaient les allées tandis que la place vide où se trouvait les deux protagonistes n’était éclairé que par une pleine lune rendant ce ring totalement appréciable pour un individu comme Kenryoku. Les dernières paroles de l’étranger résonnaient en lui et il ne pouvait qu’accepter un entraînement avec ce noble personnage. Il ne savait pas qui il était. Mais il avait un sabre. Savait-il l’utiliser convenablement ? Était-il à la hauteur de ce charisme qu’il dégage ? Pourra-t-il calmer les ardeurs du Sakyuujin ? Un long frisson parcourut le corps de l’homme à la crête qui esquissa un grand sourire hautain. Il sautillait sur place tel un boxeur tout en détendant les muscles de ses bras pour pouvoir utiliser sa pleine puissance.
« Je ne sais pas si rajouter cette protection sur ta lame soit nécessaire. Si le sang doit couler… Qu’il coule. Les blessures seront soignées. » Dit-il tout en s’écartant du sujet de quelques pas.
Tout en se mettant en position de combat, les jambes fléchissent tout en observant ce qu’il considérait comme une future victime, un bras positionné en angle droit au niveau de sa hanche prêt à donner un direct tandis que l’autre forme le même angle devant son visage pour palier à un coup porté au visage, il était fin prêt à en découdre. Mais avant cela…
« Il va y avoir un son de cloche… 10 au total. » Dit-il alors qu’elles retentissent au même moment… « A la fin de la dixième, ce sera le top départ. »
Sept… Six… Cinq… Quatre… Trois… Ken’ esquissa un énorme sourire tant il était satisfait de se battre : qu’importe le vainqueur. Deux… Sa main commençait même à trembler d’excitation… Il était tel un animal qui allait bondir sur sa proie… Un… Le combat pouvait commencer !
Bien qu’il soit impatient d’en découdre, il n’en restait pas moins un ninja entraîner et il savait comment s’y prendre – à peu près… Il devait d’abord jauger son adversaire. Profitant d’une de ses capacités il sauta en arrière pour prendre davantage de distance tandis qu’il donna plusieurs coups dans le vide avec la paume de sa main. La technique en soit été simple puisqu’elle consistait à l’envoie d’une multitude de salve de chakra (Ninjutsu - Visualisation). En cas de contact direct avec l’adversaire, celui-ci pourrait être projeté en arrière et subit de faible dégàts… Ken’ n’était pas là pour tuer l’étranger… Mais il voulait faire savoir sa supériorité qu’il pensait évidente.
Ce n’était bien évidemment que le début… Et il pensait que prendre un peu de distance par rapport à une personne manipulant l’épée été plus que judicieux… Les salves de chakra qu’il avait envoyé sur son adversaire avait soulevé un peu de sable empêchant Kenryoku de voir distinctement si sa technique avait fait mouche, néanmoins il était prêt et très concentré… (Explosivité - Esprit Vide)
« Je ne sais pas si rajouter cette protection sur ta lame soit nécessaire. Si le sang doit couler… Qu’il coule. Les blessures seront soignées. » Dit-il tout en s’écartant du sujet de quelques pas.
Tout en se mettant en position de combat, les jambes fléchissent tout en observant ce qu’il considérait comme une future victime, un bras positionné en angle droit au niveau de sa hanche prêt à donner un direct tandis que l’autre forme le même angle devant son visage pour palier à un coup porté au visage, il était fin prêt à en découdre. Mais avant cela…
« Il va y avoir un son de cloche… 10 au total. » Dit-il alors qu’elles retentissent au même moment… « A la fin de la dixième, ce sera le top départ. »
Sept… Six… Cinq… Quatre… Trois… Ken’ esquissa un énorme sourire tant il était satisfait de se battre : qu’importe le vainqueur. Deux… Sa main commençait même à trembler d’excitation… Il était tel un animal qui allait bondir sur sa proie… Un… Le combat pouvait commencer !
Bien qu’il soit impatient d’en découdre, il n’en restait pas moins un ninja entraîner et il savait comment s’y prendre – à peu près… Il devait d’abord jauger son adversaire. Profitant d’une de ses capacités il sauta en arrière pour prendre davantage de distance tandis qu’il donna plusieurs coups dans le vide avec la paume de sa main. La technique en soit été simple puisqu’elle consistait à l’envoie d’une multitude de salve de chakra (Ninjutsu - Visualisation). En cas de contact direct avec l’adversaire, celui-ci pourrait être projeté en arrière et subit de faible dégàts… Ken’ n’était pas là pour tuer l’étranger… Mais il voulait faire savoir sa supériorité qu’il pensait évidente.
Ce n’était bien évidemment que le début… Et il pensait que prendre un peu de distance par rapport à une personne manipulant l’épée été plus que judicieux… Les salves de chakra qu’il avait envoyé sur son adversaire avait soulevé un peu de sable empêchant Kenryoku de voir distinctement si sa technique avait fait mouche, néanmoins il était prêt et très concentré… (Explosivité - Esprit Vide)
Inuhikari Seigi
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Dim 31 Juil - 22:48
Déception sur déception
J'avais manifestement affaire à un grand malade mental. Du moins, un individu dont la fougue et la hargne n'avait d'égale que celle de certains animaux sauvages, comme le tigre ou bien la belette. Il sautillait pour s'échauffer en tremblant, comme possédé par des sortes de spasmes et affichait un sourire disgracieux qui appelait à la sauvagerie. Ses muscles saillants laissait transparaître un goût particulier pour l'exercice et ce petit entraînement devait lui sied, j'avais cependant peur qu'il ne dépasse très largement les limites que les conventions sociales fixaient pour ce genre de pratique. Il me dit également que si le sang devait couler, qu'il coule ! N'avait-il donc rien entendu ? Ou bien compris ? Je n'avais ni l'intention de me faire broyer le crâne, ni celle de lui ouvrir la panse dans le sens de la longueur. Je n'eus même pas le temps de lui lancer un avertissement, ou une règle à nous fixés, qu'il demandait d'attendre sagement dix coups de cloches pour que nous puissions joyeusement nous refaire le portrait. Mais qui était donc cet homme ?
Je ne possédais malheureusement pas le temps d'en apprendre davantage : il sauta d'un bond en arrière et exécuta une série de coups dans le vide qui soulevèrent des nuages de poussière. Je ne connaissais guère ses techniques, mais j'étais persuadé que rester sur cette trajectoire ne m'inspirerait que du mal. En prévision du combat, lors des dix tintements de cloche, j'avais fait le vide dans mon esprit et restait concentré sur ce qu'il se passe afin de pouvoir réagir plus vite à ce genre de problèmes. (EXPLOSIVITÉ - Esprit Vide), je me déplaçais alors tout simplement sur la droite en gardant en vue mon adversaire. Il semblait déterminer à m'infliger un maximum de dégâts et je n'allais clairement pas le laisser faire. Était-ce un fou qui désirait simplement semer le chaos ? Avais-je ouvert une boîte de calamité en acceptant cet entraînement ? J'allais le découvrir très bientôt...
Je sentais de léger picotements dans la gauche de mon corps. Malgré mon aperçu direct du sable soulevé par la technique de mon adversaire, j'allais trop tarder à me mettre en mouvement et cela m'avait légèrement touché, juste assez pour tirer un écrasement féroce de mes molaires supérieures sur leurs soeurs. Je me décidais donc, l'adrénaline aidant, à lancer moi aussi une attaque. Je poussais une charge après avoir réussi à récupérer mon équilibre, prêt à foncer sur mon adversaire. (VITESSE - Vélocité). Il pouvait m'attaquer à distance, je devais donc me rapprocher suffisamment pour rétablir le jeu. Je devais également entamer une attaque pour me faire une idée de son potentiel de défense. Kenryoku était une brute, mais je le soupçonnais de gagner quelques points de Q.I au plus fort d'un combat. Il me fallait en découvrir plus sur lui, son avantage étant de savoir que j'étais épéiste : nous possédions des similarités dans de très nombreux cas et je ne doutais pas qu'il en avait déjà affronter.
Dégainant ma lame, je m'approchais de lui avec hâte pour envoyer quelques passes rapides et peu puissantes, ponctuées par des coups plus lourds dans un tempo que je tentais de rendre le plus hasardeux possible. Vite, vite vite, lourd, vite, lourd, vite, vite, vite, vite, lourd... lourd... (KENJUTSU - Duelliste) il me fallait savoir de quoi il était capable.
Je ne possédais malheureusement pas le temps d'en apprendre davantage : il sauta d'un bond en arrière et exécuta une série de coups dans le vide qui soulevèrent des nuages de poussière. Je ne connaissais guère ses techniques, mais j'étais persuadé que rester sur cette trajectoire ne m'inspirerait que du mal. En prévision du combat, lors des dix tintements de cloche, j'avais fait le vide dans mon esprit et restait concentré sur ce qu'il se passe afin de pouvoir réagir plus vite à ce genre de problèmes. (EXPLOSIVITÉ - Esprit Vide), je me déplaçais alors tout simplement sur la droite en gardant en vue mon adversaire. Il semblait déterminer à m'infliger un maximum de dégâts et je n'allais clairement pas le laisser faire. Était-ce un fou qui désirait simplement semer le chaos ? Avais-je ouvert une boîte de calamité en acceptant cet entraînement ? J'allais le découvrir très bientôt...
Je sentais de léger picotements dans la gauche de mon corps. Malgré mon aperçu direct du sable soulevé par la technique de mon adversaire, j'allais trop tarder à me mettre en mouvement et cela m'avait légèrement touché, juste assez pour tirer un écrasement féroce de mes molaires supérieures sur leurs soeurs. Je me décidais donc, l'adrénaline aidant, à lancer moi aussi une attaque. Je poussais une charge après avoir réussi à récupérer mon équilibre, prêt à foncer sur mon adversaire. (VITESSE - Vélocité). Il pouvait m'attaquer à distance, je devais donc me rapprocher suffisamment pour rétablir le jeu. Je devais également entamer une attaque pour me faire une idée de son potentiel de défense. Kenryoku était une brute, mais je le soupçonnais de gagner quelques points de Q.I au plus fort d'un combat. Il me fallait en découvrir plus sur lui, son avantage étant de savoir que j'étais épéiste : nous possédions des similarités dans de très nombreux cas et je ne doutais pas qu'il en avait déjà affronter.
Dégainant ma lame, je m'approchais de lui avec hâte pour envoyer quelques passes rapides et peu puissantes, ponctuées par des coups plus lourds dans un tempo que je tentais de rendre le plus hasardeux possible. Vite, vite vite, lourd, vite, lourd, vite, vite, vite, vite, lourd... lourd... (KENJUTSU - Duelliste) il me fallait savoir de quoi il était capable.
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Ven 5 Aoû - 12:42
Le combat avait commencé sur les chapeaux de roue. Si bien que l’étranger semblait lui aussi s’en donner à coeur joie : il n’en fallait pas plus pour exciter le Sakyuujin qui tremblait d’excitation au fur et à mesure que le combat avançait. La salve de chakra envoyé par Kenryoku n’avait visiblement pas eu d’effet notable. Mais la réaction de l’épéiste était à la hauteur de ce qu’attendait Ken’ ! D’un bon, le manieur de lame arriva rapidement face à l’homme du désert qui recula sous la surprise de quelques centimètres, mais pas assez pour avoir le recul qu’il voulait avoir. La vivacité du Jujoujin était intéressante !
Des coups d’épée donnait ici et là à des rythmes dont la lecture était difficile rendait la tâche ardue pour Ken’ qui tentait tant bien que mal d’esquiver. Mais comment esquiver une attaque aussi rondement menée ? La seule solution qu’il restait à Kenryoku a été de contre-attaquer. Accumulant du chakra sur son avant-bras, il met celui-ci parallèle au sol, au-dessus de sa tête, et bloque un des coups de l’épéiste. Le coup fut rude et une douleur irradia tout l’avant-bras du Sakyuujin. (Résistance - Contraction)
C’était à son tour. Rapidement, il envoya une onde de choc sous ses pieds provoquant un tremblement sous les deux confrères tandis qu’avec sa main de libre, il visa de sa paume le thorax de son adversaire dans le but de le propulser en arrière tout en infligeant des dégâts de type respiratoire. (Taïjutsu - Brute - Rang B)
La force de tout cela envoie Kenryoku quelques mètres derrière lui proche d’un mur d’un bâtiment. Aux fenêtres, des civils observaient le combat avec beaucoup d’engouement tandis que Kenryoku se tenait l’avant-bras pour soulager la douleur. Le coup qu’avait mis son adversaire n’était pas un coup ordinaire… Il savait manier l’épée… Ken’ commença même à douter : si l’arme n’avait pas été dans son fourreau, son bras se serait probablement fait trancher… Il devait rapidement durcir de plus en plus son corps afin d’augmenter son endurance et sa capacité à endurer les offensives ennemis…
Quoi qu’il en soit, le terrain sur lequel se battait les deux bonshommes ne ressemblait plus qu’à un amas de sable qui flottait dans les airs tant les coups de l’un comme de l’autre s’avérait suffisamment fort pour former ce léger voile désertique…
Des coups d’épée donnait ici et là à des rythmes dont la lecture était difficile rendait la tâche ardue pour Ken’ qui tentait tant bien que mal d’esquiver. Mais comment esquiver une attaque aussi rondement menée ? La seule solution qu’il restait à Kenryoku a été de contre-attaquer. Accumulant du chakra sur son avant-bras, il met celui-ci parallèle au sol, au-dessus de sa tête, et bloque un des coups de l’épéiste. Le coup fut rude et une douleur irradia tout l’avant-bras du Sakyuujin. (Résistance - Contraction)
C’était à son tour. Rapidement, il envoya une onde de choc sous ses pieds provoquant un tremblement sous les deux confrères tandis qu’avec sa main de libre, il visa de sa paume le thorax de son adversaire dans le but de le propulser en arrière tout en infligeant des dégâts de type respiratoire. (Taïjutsu - Brute - Rang B)
La force de tout cela envoie Kenryoku quelques mètres derrière lui proche d’un mur d’un bâtiment. Aux fenêtres, des civils observaient le combat avec beaucoup d’engouement tandis que Kenryoku se tenait l’avant-bras pour soulager la douleur. Le coup qu’avait mis son adversaire n’était pas un coup ordinaire… Il savait manier l’épée… Ken’ commença même à douter : si l’arme n’avait pas été dans son fourreau, son bras se serait probablement fait trancher… Il devait rapidement durcir de plus en plus son corps afin d’augmenter son endurance et sa capacité à endurer les offensives ennemis…
Quoi qu’il en soit, le terrain sur lequel se battait les deux bonshommes ne ressemblait plus qu’à un amas de sable qui flottait dans les airs tant les coups de l’un comme de l’autre s’avérait suffisamment fort pour former ce léger voile désertique…
Inuhikari Seigi
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Dim 7 Aoû - 9:57
Déception sur déception
Cela faisait longtemps que je n'avais pas affronté un adversaire aussi déterminé à m'infliger de lourds dégâts. Il s'était sorti de sa situation délicate en bloquant ma lame d'un coup d'avant-bras avant de me renvoyer la balle en m'infligeant un coup de paume qui n'était pas sans rappeler celui que lançaient certains moines pour déséquilibrer leurs adversaires. J'eus à peine le temps de concentrer mon chakra dans la seule défense à même de m'aider : mon ōdachi. Il s'irisa sur toute sa longueur alors qu'un *KLONG* tonitruant résonna sûrement à une centaine de mètres (KENJUTSU - Néo Samurai - Rang B).
La violence du choc projetait mon adversaire à une vitesse si folle que ce n'est qu'au bout de quelques secondes que je me rendais compte que j'étais moi aussi en lévitation avant de m'écraser au sol, à une dizaine de pied de mon emplacement initial. Il ne fallu pas plus d'une seconde pour me remettre en garde, alors que je voyais mon adversaire se tenant le bras, les dents serrées. Des habitants s'étaient agglutinés à leurs fenêtres pour nous observer, je priais pour qu'il ne fussent pas dérangés par notre petite rixe.
J'époussetais mon uniforme qui s'était décoloré alors que je me vautrais sur le sol, plongeais mon grand sabre dans le sol pour m'accouder à sa garde en lançant un sourire à mon opposant, entre deux respirations saccadées.
- Alors, cher ami, veux-tu finir là-dessus ou n'as-tu pas encore eu ta dose d'adrénaline ? Intéressante technique, cette paume, d'ailleurs. As-tu appris ça auprès de moines, ou bien est-ce quelque chose qui t'es propre ?
Mon éclat de voix perçait au travers de la brume jaunâtre que notre combat avait soulevée au milieu de ce qui devait être une cour entre deux maisons. Le sol craquelé nous rappelait que nos compétences pouvaient se révéler très dangereuses si nous les utilisions parmi les civils, après tout, nous possédions la puissance des éléments émanant directement de notre corps, voir même pour certains, celle de faire éclater des montagnes. À côté des pauvres âmes qui nous observaient, nous étions de véritables prodiges et notre rôle était de les protéger, pas de les terrifier alors qu'ils souhaitaient simplement s'installer dormir. À moins qu'ils furent poussés par la curiosité malsaine, de ceux qui lisent des romans "tranche de vie" ? Je ne le savais guère
Cet entraînement, aussi ludique et instruisant qu'il fut, me rappelait à une évidence qui frappait constamment à son bon souvenir : nous ne sommes rien de plus que des armes.
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Dim 7 Aoû - 16:34
Le combat faisait rage sur cette fameuse place tandis que l’amas de sable se posait lentement pour laisser entrevoir la réalité de ce qu’il venait de se passer. Un sol fissuré dont le but fut de faire perdre l’équilibre à l’étranger, un homme métis se tenant le bras sous un coup lourd d’une épée heureusement coincé dans son fourreau, et un noble aussi épuisé que le Sakyuujin accoudé à la garde de son arme. De toute évidence, les deux individus avaient donné suffisamment de leur personne pour clore cet épisode. Kenryoku donna quelques gestes vifs de sa main pour faire partir ce mal qu’il ressentait à l’avant-bras – mal qui laissa place qu’à un engourdissement des plus indolores.
Alors que tout commençait à se calmer, deux solutions s’offrait au Sakyuujin qui n’avait jamais assez d’adrénaline : continuer le combat au dépend de son adversaire ou terminer tout cela sous une conversation brève qui laissera place à une séparation en bon terme. La seconde option s’avérait plus sage, et malgré le caractère bien trempé de Ken’, il était tout de même réfléchi : au moins un peu. Son regard se posa sur l’étranger qui le questionna sur ses compétences notamment le coup de paume qu’il avait donné. Ce n’était aucunement une technique compliquée. Il comptait bien le lui avouer : de toute façon ce n’était plus un secret.
« Il se trouve que mon élément affinitaire et le Dôton, pour être honnête… » Fit-il tout en haussant les épaules preuve d’une négligence notable concernant les secrets de ses compétences. « Mais je ne sais pas le maîtriser. Étrangement, je manipule à la perfection mon chakra que je suis capable de visualiser pour lui donner la forme que je désire. » Kenryoku mis la paume de sa main en avant tandis qu’une boule de chakra se forma au creux de cette dernière. « Je peux créer une boule de chakra que je peux envoyer à distance ou bien l’éclater sur mon adversaire s’il est proche. » La boule de chakra disparu donnant l’impression d’être avalé par la main. « Du coup ma puissance réside dans mon chakra… »
Il s’arrêta sur ces informations qui pourraient être retourné contre lui. Mais il avait assez confiance en sa force et en sa maîtrise du combat qu’il jugeait pas nécessaire de tenir trop de secret à son égard, d’autant plus qu’il s’était battu avec cet homme et qu’il avait pu emmagasiner assez d’information à son sujet.
« Je n’ai rien appris auprès des moines. Tout a été question d’un entraînement rude et éprouvant : aussi bien pour le corps que pour l’esprit. » Dit-il tout en contemplant une cicatrice sur son humérus droit. « Je dois quand même avouer que tu as une certaine dextérité avec ton sabre… Je suis persuadé qu’avec un entraînement encore plus rigoureux, tu sauras faire des choses inimaginables et être un guerrier affuté et redoutable ! »
Cet étranger dont le nom était inconnu au Sakyuujin – enfin, inconnu ou oublié-là n’était plus la question – avait mérité le respect de l’homme à la crête qui portait beaucoup d’attention aux compétences en combat de ses semblables… Et le Jujoujin avait su faire ce qui devait être fait.
« Où as-tu appris le maniement du sabre ? Cela reste une capacité difficile à apprendre seul… Tu as eu un mentor qui te l’a enseigné ? » Conclut-il, les traits de son visage s’étant assagit.
Alors que tout commençait à se calmer, deux solutions s’offrait au Sakyuujin qui n’avait jamais assez d’adrénaline : continuer le combat au dépend de son adversaire ou terminer tout cela sous une conversation brève qui laissera place à une séparation en bon terme. La seconde option s’avérait plus sage, et malgré le caractère bien trempé de Ken’, il était tout de même réfléchi : au moins un peu. Son regard se posa sur l’étranger qui le questionna sur ses compétences notamment le coup de paume qu’il avait donné. Ce n’était aucunement une technique compliquée. Il comptait bien le lui avouer : de toute façon ce n’était plus un secret.
« Il se trouve que mon élément affinitaire et le Dôton, pour être honnête… » Fit-il tout en haussant les épaules preuve d’une négligence notable concernant les secrets de ses compétences. « Mais je ne sais pas le maîtriser. Étrangement, je manipule à la perfection mon chakra que je suis capable de visualiser pour lui donner la forme que je désire. » Kenryoku mis la paume de sa main en avant tandis qu’une boule de chakra se forma au creux de cette dernière. « Je peux créer une boule de chakra que je peux envoyer à distance ou bien l’éclater sur mon adversaire s’il est proche. » La boule de chakra disparu donnant l’impression d’être avalé par la main. « Du coup ma puissance réside dans mon chakra… »
Il s’arrêta sur ces informations qui pourraient être retourné contre lui. Mais il avait assez confiance en sa force et en sa maîtrise du combat qu’il jugeait pas nécessaire de tenir trop de secret à son égard, d’autant plus qu’il s’était battu avec cet homme et qu’il avait pu emmagasiner assez d’information à son sujet.
« Je n’ai rien appris auprès des moines. Tout a été question d’un entraînement rude et éprouvant : aussi bien pour le corps que pour l’esprit. » Dit-il tout en contemplant une cicatrice sur son humérus droit. « Je dois quand même avouer que tu as une certaine dextérité avec ton sabre… Je suis persuadé qu’avec un entraînement encore plus rigoureux, tu sauras faire des choses inimaginables et être un guerrier affuté et redoutable ! »
Cet étranger dont le nom était inconnu au Sakyuujin – enfin, inconnu ou oublié-là n’était plus la question – avait mérité le respect de l’homme à la crête qui portait beaucoup d’attention aux compétences en combat de ses semblables… Et le Jujoujin avait su faire ce qui devait être fait.
« Où as-tu appris le maniement du sabre ? Cela reste une capacité difficile à apprendre seul… Tu as eu un mentor qui te l’a enseigné ? » Conclut-il, les traits de son visage s’étant assagit.
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# Re: Déception sur Déception ft. Seigi Mer 10 Aoû - 23:11
Déception sur déception
C'était un conflit qui s'était avéré exaltant. Malgré ma réticence à sortir mon arme, surtout sur un territoire qui n'était pas le mien, j'avais offert volontiers la force qui me restait en cette soirée particulièrement animée, afin de faire quelques roulements de bras avec mon adversaire. Il s'était montré assez réceptif sur mes questions et y répondait. Je ne voyais pas en lui l'amertume que j'aurais pu attendre d'un être comme lui : soit il n'était pas aussi buté que son apparence le laissait supposer, soit il me dédaignais assez pour ne pas me considérer comme une éventuelle menace. Je préférais sans aucun doute la première solution. Cela aurait été particulièrement vexant d'être méprisé, même un combattant aussi hargneux que l'était Kenryoku.
Il m'expliquait que son élément affinitaire était le doton, élément qui par hasard était celui que mon raiton dominait très largement sur le champ de bataille. Ce qui me valait un avantage non négligeable sur lui, bien que je ne l'avais pas employer durant notre affrontement. En revanche, ce qui était intéressant, c'était la façon dont il utilisait sa nature : elle était "incolore" il formait du chakra pur de façon purement intentionnelle, là où mon infusion de lame non-élémentaire n'était seulement dûe qu'un manque de pratique que je comptais combler très bientôt, afin d'être la lame de lumière que je rêvais d'être. Ce shinobi était assez impressionnant, pour un inconnu sanguinaire.
Doton... cet élément rigide et résistant, lui collait bien à la peau. Il semblait aussi dur que la pierre et aussi moralement flexible qu'un caillou, une force de volonté inébranlable et selon ses dires, une résolution capable de lui faire prendre des chemins incongrues pour ses entraînements. Le guerrier métissé me complimentait également pour mon maniement du sabre, me demandant aussi si un mentor avait pu m'apprendre quelques bottes. Je ne rechignais aucunement à lui répondre, cette conversation devenant un peu plus amicale.
- C'est aimable, merci. Oui j'ai eu un mentor, lorsque j'étais bien jeune. Un vétéran, blessé quasiment à mort qui m'a enseigné l'essentiel de ce que je sais, les années lui restant, le séparant de la mort... sans lui je me serais sûrement tourné vers les taijutsu et j'aurais peut-être été bien médiocre en comparaison. Je trouve que ce style de combat me sied, j'aime à pensé qu'il était fait pour moi. J'aime sentir la poignée entre mes mains, le poids de la lame balançant dans le vent et les vibrations chantantes lorsque je broie les os des injustes...
Je lançais un petit rire, sans sadisme, mais avec une pointe de gêne après avoir lancé une phrase qui aurait pu être très mal interprétée par les plus prudes d'entre nos confrères.
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