# Sur une piste Lun 18 Juil - 11:21
Sur une piste
narration
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Des semaines étaient écoulées depuis son retour au village. Yuri avait doucement repris l’entrainement, puis des missions. Elle occupait son temps libre à chercher des indices sur son passé. La mémoire ne lui revenant que par brides, et encore, seulement pour des banalités. Elle avait pourtant tout tenté : fouiller la maison, parler aux villageois, passer du temps dans des endroits familiers. Rien, la mémoire lui faisait défaut. En revanche, ses investigations lui permirent de trouver quelques pistes. Une en particulier menèrent ses pas au village de Kaigara.
Yuri avait commencé la fouille minutieuse de la maison par sa propre chambre. Elle n’avait rien appris que ce qu’elle savait déjà. La jeune fille était donc passée aux parties dites communes. Mais là encore, elle ne trouva que deux tablettes funéraire pour honorer la mémoire de ses parents. Aucune photo n’était présente. Il devait bien y avoir une explication à cette absence. Mais elle l’ignorait. Elle avait dû le savoir. Mais cet élément lui échappait. Impossible de s’en souvenir. Ses fouilles étaient ponctuées de cris moitié rageurs, moitiés désespérés qui poussèrent certains passants à frapper à la porte pour s’avoir si tout allait bien. Elle les rassurait avec le plus beau sourire de façade qui lui était permis d’afficher. Et une fois débarrasser de ces curieux, elle recommençait ses fouilles. Par moment, certains s’incrustaient, trouvant le moment opportun pour lui conseiller de loger à la caserne. Arguant qu’il était mal sein pour une jeune fille de continuer à vivre dans le passé, que son frère devait certainement être mort lui aussi. Patiente, elle répondait que son frère rentrerait bien un jour à la maison, et qu’en attendant ce jour, elle resterait vivre ici. Quand enfin elle parvenait à mettre ces moralisateurs à la porte, la jeune fille s’écroulait coutre la porte et pleurait un long moment, envahit par le désespoir.
Yuri avait terminé la fouille de la maison par la chambre de son frère. Cette fois-ci, elle trouva sa collection de poison et son carnet où il avait inscrit toutes ses notes concernant les poisons. La majorité d’entre eux étaient composés de venin de poisson vénéneux ou autres produits de la mer. Elle avait enfin un début de piste.
Connaitre l’origine des ingrédients de base pour la composition des poisons préférés de son frère était un bon début. Mais lorsque l’on avait perdu la mémoire, comment se souvenir de l’endroit le plus approprié pour trouver du poisson ? Pour cela, la jeune fille mis à profit les instants où elle faisait les courses pour se renseigner. C’est ainsi qu’elle apprit que le poisson était principalement pêché par le village de Kaigara. Il ne manquait plus qu’à la jeune fille à trouver l’emplacement de ce village. Et pour ce faire, rien de tel qu’une bonne carte. Elle troua celle-ci à la caserne. Il ne lui restait plus qu’à organiser le voyage.
Il fallait compter neuf jours de trajet pour se rendre au village de Kaigara. Et neuf jours pour le retour. Soit dix-huit jours de trajets en tout. Yuri envisageait de rester au moins six jours pour mener son enquête. Elle avait donc besoin d’un minimum de vingt-quatre jours. A ce compte-là, autant négocier directement trente jours de repos. Le problème était de justifier cette nécessité.
Oh et puis zut ! Autant tout raconter, les cachotteries n’étaient pas la spécialité de la jeune fille. Elle fut donc honnête en expliquant qu’elle avait trouvé une piste pour retrouver son frère et l’expliqua. Evidemment, on lui rit au nez en lui disant que si elle avait du temps à perdre, elle pouvait bien y aller. Elle obtint donc ces trente jours pour s’y rendre.
Le trajet se déroula sans problème particuliers, les journées chaudes se succédant aux nuits glacées. Chargée du parchemin enfermant sa marionnette « Maomao », d’une carte pour se diriger et de vivres pour le trajet, il ne fallut pas moins des neuf jours prévus pour atteindre le village de Kaigara. Yuri s’arrêtait toutes les deux heures environ pour se reposer un peu. Restant le moins possible au même endroit pour éviter les Yokaï, de cuire ou de geler sur place. Avancer dans le désert était un exercice assez particulier pour qui n’était pas habitué. Par bonheur pour la jeune fille, cela était resté un instinct. Arrivée dans la région Sud, le climat était plus clément, mais elle garda le même rythme. Plus vite elle arriverait au village, plus vite elle aurait une piste.
La journée était déjà bien avancée lorsqu’elle arriva à destination. La priorité était de trouver un endroit pour se reposer, qu’elle trouva plutôt facilement. Elle ne pourrait commencer ses investitures que le lendemain matin, à l’heure de la pêche. Yuri se coucha donc de bonne heure pour se reposer correctement et être d’attaque au petit jour.
Le lendemain matin, elle était sur les quai, à interroger tous les professionnels de la pêche sur leurs clients. Elle en cherchait un ou plusieurs, qui achetaient principalement des poissons vénéneux.
Bref, la jeune fille ne passait pas vraiment inaperçu dans la scène locale.
Yuri avait commencé la fouille minutieuse de la maison par sa propre chambre. Elle n’avait rien appris que ce qu’elle savait déjà. La jeune fille était donc passée aux parties dites communes. Mais là encore, elle ne trouva que deux tablettes funéraire pour honorer la mémoire de ses parents. Aucune photo n’était présente. Il devait bien y avoir une explication à cette absence. Mais elle l’ignorait. Elle avait dû le savoir. Mais cet élément lui échappait. Impossible de s’en souvenir. Ses fouilles étaient ponctuées de cris moitié rageurs, moitiés désespérés qui poussèrent certains passants à frapper à la porte pour s’avoir si tout allait bien. Elle les rassurait avec le plus beau sourire de façade qui lui était permis d’afficher. Et une fois débarrasser de ces curieux, elle recommençait ses fouilles. Par moment, certains s’incrustaient, trouvant le moment opportun pour lui conseiller de loger à la caserne. Arguant qu’il était mal sein pour une jeune fille de continuer à vivre dans le passé, que son frère devait certainement être mort lui aussi. Patiente, elle répondait que son frère rentrerait bien un jour à la maison, et qu’en attendant ce jour, elle resterait vivre ici. Quand enfin elle parvenait à mettre ces moralisateurs à la porte, la jeune fille s’écroulait coutre la porte et pleurait un long moment, envahit par le désespoir.
Yuri avait terminé la fouille de la maison par la chambre de son frère. Cette fois-ci, elle trouva sa collection de poison et son carnet où il avait inscrit toutes ses notes concernant les poisons. La majorité d’entre eux étaient composés de venin de poisson vénéneux ou autres produits de la mer. Elle avait enfin un début de piste.
Connaitre l’origine des ingrédients de base pour la composition des poisons préférés de son frère était un bon début. Mais lorsque l’on avait perdu la mémoire, comment se souvenir de l’endroit le plus approprié pour trouver du poisson ? Pour cela, la jeune fille mis à profit les instants où elle faisait les courses pour se renseigner. C’est ainsi qu’elle apprit que le poisson était principalement pêché par le village de Kaigara. Il ne manquait plus qu’à la jeune fille à trouver l’emplacement de ce village. Et pour ce faire, rien de tel qu’une bonne carte. Elle troua celle-ci à la caserne. Il ne lui restait plus qu’à organiser le voyage.
Il fallait compter neuf jours de trajet pour se rendre au village de Kaigara. Et neuf jours pour le retour. Soit dix-huit jours de trajets en tout. Yuri envisageait de rester au moins six jours pour mener son enquête. Elle avait donc besoin d’un minimum de vingt-quatre jours. A ce compte-là, autant négocier directement trente jours de repos. Le problème était de justifier cette nécessité.
Oh et puis zut ! Autant tout raconter, les cachotteries n’étaient pas la spécialité de la jeune fille. Elle fut donc honnête en expliquant qu’elle avait trouvé une piste pour retrouver son frère et l’expliqua. Evidemment, on lui rit au nez en lui disant que si elle avait du temps à perdre, elle pouvait bien y aller. Elle obtint donc ces trente jours pour s’y rendre.
Le trajet se déroula sans problème particuliers, les journées chaudes se succédant aux nuits glacées. Chargée du parchemin enfermant sa marionnette « Maomao », d’une carte pour se diriger et de vivres pour le trajet, il ne fallut pas moins des neuf jours prévus pour atteindre le village de Kaigara. Yuri s’arrêtait toutes les deux heures environ pour se reposer un peu. Restant le moins possible au même endroit pour éviter les Yokaï, de cuire ou de geler sur place. Avancer dans le désert était un exercice assez particulier pour qui n’était pas habitué. Par bonheur pour la jeune fille, cela était resté un instinct. Arrivée dans la région Sud, le climat était plus clément, mais elle garda le même rythme. Plus vite elle arriverait au village, plus vite elle aurait une piste.
La journée était déjà bien avancée lorsqu’elle arriva à destination. La priorité était de trouver un endroit pour se reposer, qu’elle trouva plutôt facilement. Elle ne pourrait commencer ses investitures que le lendemain matin, à l’heure de la pêche. Yuri se coucha donc de bonne heure pour se reposer correctement et être d’attaque au petit jour.
Le lendemain matin, elle était sur les quai, à interroger tous les professionnels de la pêche sur leurs clients. Elle en cherchait un ou plusieurs, qui achetaient principalement des poissons vénéneux.
Bref, la jeune fille ne passait pas vraiment inaperçu dans la scène locale.
CEYLAN
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