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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t391-usui-shingen-reroll-de-kenshin-finihttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t470-carnet-de-route-d-un-renard#2086
    Usui Shingen
    MESSAGES : 345
    XP'S : 2230
    Inventaire

      Inventaire
      Objet:
    Plongée dans un trou de ver
    Avec
    Kenryoku, Muzan



    Le vide te faisais face, te laissant plus que perplexe. Ces montagnes étaient pleines de trous provoqués par les vers des sables, permettant ainsi a des mineurs courageux d'aller récupérer des minerais normalement inaccessibles. Pourquoi tu étais la? Par pure curiosité probablement mais au bord de ce trou en particulier il était difficile pour toi de ne pas voir ici la main de la déesse, façonnant la destinée elle t'a permis de découvrir cette formation géologique suspecte. La caverne t'intriguais fortement quand même.

    "Kuchyose no jutsu"

    Le renard bleu apparut dans un nuage de fumée, bien plus majestueux que ton amie Kazetsune tu devais bien l'admettre mais Mizutsune est beaucoup plus âgé qu'elle. Après une brève discussion et un bond du renard, avec toi sur son dos, elle renifle quelques fois alors que tes yeux d'or déchiraient l'obscurité a la recherche de quelque chose mais rien. Une sueur froide te parcourait l'échine alors que tu sentais le poil de ton amie renarde gonfler sous tes jambes:

    "J'ai une mauvaise impression, si on doit explorer ce lieu il vaut mieux aller chercher du renfort."

    "Hinata sera absente Mizu, il nous reste que Muzan qui finit les détails administratifs."

    "Retournons d'abord a Sakyuu Shingen."

    Dire que vous aviez pris des pauses serait un mensonge, dormant a peine le strict nécessaire, cavalier renard parcourant les quelques jours d'écart entre Sakyuu et Mashirosuna a très grande vitesse. Vous n'aviez pas le temps et c'est a la surprise de beaucoup que le renard et toi franchissiez les portes a toute allure avant de te retrouver devant le logement ou résidait Muzan, prenant a peine le temps de t'arrêter pour descendre du dos du renard aqueux:

    "On a pas beaucoup de temps, j'ai trouvé une formation géologique étrange près de la zone des cratères ou vivent les vers des sables. Une drôle de caverne, prends tes affaires et tes vivres on va aller l'explorer. J'ai déjà signifié aux locaux que la zone était interdite. Retrouve moi au village de Kiriko. Dans trois jours au lever du soleil, je vais tenter de trouver quelqu'un pour pallier a l'absence d'Hinata, tu t'occupes de justifier notre absence."

    Il était rare de te voir aussi agité, voire même une grande première pour toi qui était excessivement calme et composé habituellement. Tu ne pouvais te débarrasser de cette mauvaise impression presque animale qui t'as saisi en tentant d'en percer les ténèbres. Bon, juste Muzan et toi suffirons pas et tu n'avais pas de troisième membre a cause de l'absence d'Hinata. Ta monture pile en enfonçant ses pattes dans la terre meuble du terrain d'entraînement assez vide, cela devait être un drôle de spectacle de voir un homme descendre d'un renard assez gros pour être chevauché. D'un air pressé, il avise la couleur du bandeau, un genin hein?

    "Bonjour, dites moi êtes vous disponible la semaine qui arrive? J'ai besoin d'un membre pour compléter une petite force d'intervention temporaire pour explorer une formation géologique suspecte. Soyez prêt au combat et rejoignez nous au village de Kiriko, demandez moi, Usui Shingen ou mon partenaire Yatsukahagi Muzan. Je vous ferais un exposé de mission plus détaillé sur place. Si vous n'êtes pas la a l'aube du quatrième jour, nous partirons sans vous... Quel est votre nom genin?"

    Oui, ce n'était pas vraiment une demande mais un ordre que ta politesse déguisait presque. Tu étais chunin et réquisitionner un genin pour une mission était quelque chose qui t'étais possible et totalement dans tes attributions. Retournant sur le dos de ton renard, vous vous précipitez aller chercher le strict nécessaire pour la période voulue en terme de nourriture et de fournitures. Plus tu y réfléchissais, plus une idée s'insinuait dans ton esprit...

    -------------------------------------------

    Trois jours plus tard, une salle a l'auberge locale vous avait été réservée lorsque tu as expliqué qu'une opération allait avoir lieu dans la région. Bien entendu les frais allaient être envoyés a Sakyuu en tant que frais de fonctionnement. Un fonctionnement bien rodé, une administration fonctionnelle... Cela allait être une force, tu espérais juste trouver quelque chose de concluant si jamais la femme du Kage décidait de se remettre sur ton dos et trouver un moyen de te casser du sucre sur le dos. Grâce au genjutsu, tu avais projeté dans l'air une formation qui bien que pas a l'échelle, était aussi vraie que nature de ce que tu as vu.

    "Merci de m'avoir rejoins. Donc, comme vous pouvez voir j'ai découvert par pur hasard cette formation que je vous fait voir. Si d'apparence elle a l'air d'être l'entrée d'un tunnel de ver des sables, vous pouvez voir que cela manque de quelques détails caractéristiques de tunnel de ver. Ici, il y a ce qui semble être l'entrée d'une caverne. Nous nous sommes approchés avec Mizutsune un kaminotsukai renard et il nous a été clair que pour explorer cette caverne nous devrions y aller avec des renforts. Soit nous nous trompons et il s'agit bien d'un ver étrange qui a creusé cette galerie soit des gens ont voulu faire croire que cette caverne était dans un trou de ver de sable pour la dissimuler a nos yeux. Si vous avez des questions je n'ai pas plus d'éléments. Je pense que nous devrions commencer a l'aube après une bonne nuit de repos."

    C'est toujours sur le dos de Mizutsune que tu amènes l'équipe improvisée constituée de Muzan, Kenryoku et toi a l'entrée de la grotte. Le fait que tu chevauches le renard avait un sens particulier vu que ses pas étaient silencieux alors que les tiens beaucoup moins et tes yeux perceraient les ténèbres pour servir d'éclaireur.

    "Bon... j'imagine que c'est maintenant ou jamais si vous voulez reculer"

    Chevauchant ton renard, tu t'enfonces dans la pénombre, te demandant qui te suivra.

    Spoiler:

    CEYLAN


    Zoboroo Kenryoku
    dit Chousensha, Indépendant ★★
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t801-zoboroo-kenryoku-finitohttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1044-carnet-de-bord-obligatoire-de-zoboroo-kenryoku#6983
    Zoboroo Kenryoku
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      Les yeux fermaient, l’air serein… Je méditais paisiblement au terrain d’entraînement. L’entraînement psychologique était tout aussi important que l’entraînement physique. Et il était hors de question que je néglige l’un ou l’autre. Il me fallait devenir plus puissant et je ne mettais rien au hasard pour parvenir à mes fins. Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait. C’est un homme au menu physique mais à la carrure noble qui vint m’extraire de ma méditation pour me réquisitionner pour une mission. Au vue de son bandeau, il s’agissait d’un membre de Sakyuu bien plus gradé que moi. Bien que j’eus l’envie de refuser son offre que je trouvais bancale, certaines choses ne m’était pas encore possible étant genin. Je lui donnai donc mon accord et mon nom dans la foulée.

      Le soir, je ruminais malgré tout sur ce que pourrait être la mission qu’il allait proposer. Les mains derrière la tête, allongé, je ressassais son arrivée. Il me semblait tout de même agité… Bon. Je laissais le bénéfice du tout et j’irais tout de même au lieu de rendez-vous m’assurer de ce dont il s’agit.


      Les jours passèrent. J’arrivais avec un peu d’avance dans une sorte d’auberge où finalement tous été déjà présent. Je me joignais à eux tandis que le noble commençait à dévoiler l’origine de sa demande. Une illusion parfaite dominait les lieux. Je regardais cela avec insistance et je commençais déjà à ressentir une certaine haine. Mon cœur s’accélérait, mes mains tremblaient. Les vers de sable sont des monstruosités que – de toute façon – je comptais éradiquer. Cette mission tombait à point nommé.

      Après avoir écouté d’une oreille les instructions de ce qui allait être le chef de ce groupuscule crée sur le pouce, je sortai de l’auberge. Les dents serrées, j’étais finalement heureux d’être venu ici. Le regard noir, je me concentrais sur l’extermination de ce que chacun trouverait dans ces lieux tandis que le chef grimpa sur son invocation et interpella ses coéquipiers indiquant que si nous souhaitions reculer, c’était maintenant ou jamais…

      « Pff… » Dis-je simplement tout en voyant le chef s’enfoncer dans la pénombre.

      Sans regarder derrière moi afin de vérifier qui me suivra, je m’enfonçais à mon tour dans cette immense grotte sorti dont ne sait où. L’obscurité régnait en maître. Je n’avais tout de même pas peur et au contraire : la difficulté avait tendance à m’exciter au plus haut point. Je me disais toujours que si nous rencontrions des difficultés, c’est que celui qui les a installés à juste peur des conséquences qu’il risque en n’en mettant pas. Voyez-vous où je veux en venir ?

      Je venais de rattraper Shingen. Nous étions désormais deux et je n’en avais strictement rien à faire que nous soyons deux, trois ou même cent… J’allais m’enfiler quelques vers de sable…
      Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
      Yatsukahagi Muzan
      Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
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      Yatsukahagi Muzan
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        King of the Cavern




        Il est des journées qui commencent bizarrement. Ce matin était une de ses journées. Voir un ami d’enfance chevaucher un renard aqueux était déjà synonyme de questions nombreuses , ne serait-ce que parce que il ignorait que le prêtre avait ce niveau de maîtrise élémentaire, mais le voir se poser en vitesse devant lui, fortement nerveux , à en juger par les petits tremblements caractéristiques des doigts, te délivrer une explications concise, puis repartir aussi sec, aussi rapidement qu’il était venu.
        Heureusement que Muzan avait une mémoire à peu prêt correct. Cependant, il aurait apprécié que le blondinet lui DEMANDE sa participation, avant de plonger au milieu des vers des sables.

        Enfin, cela n’aurait pas forcément changé grand-chose, mais tout de même. Il aurait préféré. C’était une question de principe.
        Cela dit, devoir justifier une absence ? Mmmh, voyons…

        Réfléchissant quelques minutes, l’air réfléchi, il finit par sortir un papier de présentation de mission. En soit, il avait déjà prévenu l’établissement d’une équipe, donc cela lui soulevait un poids certains niveau des excuses. Le problème résidait toutefois dans le manque UN TANTINET IMPORTANT de détails sur ce que Shingen lui avait dévoilé.
        Encore une fois, il devrait faire avec. Un soupir passa ses lèvres, en songeant que dans les faits, ce qu’il allait dire était en partie du non-dit.

        Voyons… Equipe Ten no Kusari (en création)…
        Traces de yokais repérés auprès du village de Kiriko… Prise d’initiative d’aller analyser lesdites traces…
        Précisions que lesdites traces sont douteuses, et pourraient être de factures humaines…

        Mission de type : Reconnaissance et Repérage.
        Niveau de dangerosité : inconnu.
        Fuite envisageable.



        C’est fou comment des fois, justifier une absence consiste juste à dire ce qu’il en est.


        Un petit rire naissant, il termina le présentoir de la mission qu’il allait effectué, réalisant les décharges infernales qu’étaient l’administratif pour le bien de ce petit con d’ami d’enfance qui ne savait pas reconnaître un ordre de mission, une quête personnelle, et un rapport de mission.
        Après, il devait reconnaître que avec les problèmes actuels à Sakyuu, ils ne bougeraient pas beaucoup sur l’administratif était nécessaire pour bouger.

        Bien. Les affaires, à présent. Shingen a bien précisé SES affaires et SES vivres, conclusion, pas besoin de s’occuper du reste.
        … Ah, ils seraient trois, de ce qu’il disait. Enfin, il s’arrangerait. Bien. Donc.
        S’emparant de son grade de chuunin, il s’attela aux préparatifs pour demander les nécessaires de missions. Déja, un chameau. C’était très con, mais un animal du désert, cela faisait un travail relativement paisible dans leurs situations.
        Il voyagerait seul, donc un seul suffirait, et cela pourrait servir à porter le nécessaire si besoin était.

        Ensuite, des vivres et de l’eau. Il avait dit 3 jours. En y allant correctement et en suggérant que ils soient incapable de repasser par le village, doubler le temps, donc une semaine, potentiellement recyclable une fois Kiriko atteint, plus un jour. Ensuite, de l’eau. Quatres gourdes, considérant que le temps soit considérablement chaud dans le désert, avec une gourde qui pourrait s’avérer nécessaire face à un yokai des sables (ne maitrisant pas le suiton, on improvise).
        On rajoute un tiers de tout cela dans le cas, fort probable, que l’un de ses camarades aient oublié ses  biens, et on était bon.

        Enfin, pour être honnête, il avait failli ne pas demander ledit tiers supplémentaire et partir juste avec SES besoins. Mais d’une, il ignorait combien de temps prendrait son exploration à la con, donc cela ne pouvait pas faire de mal, et de deux, il était chunin. Il paraît donc qu’il avait des responsabilités, tout ça…


        Ah, et Shingen avait prévenu : caverne. Voyons. Sans Katon, torches. Un sac de kit avait cordes, connecteurs, sangles, etc.
        Du matériel de premier secours… Voyons… Ah, si, gants et bottes.
        Normalement, il était bon.

        Il se mit en route le lendemain, l’animal du désert supportant sans trop de mal les charges et sa personne. Brave bête.

        ********


        Ecoutant Shingen  dans ses explications, les bras croisés, son regard se déposa , presque insistant, sur la troisième roue de carrosse, une sorte de punk à la musculature finement dessiné. Et le seul avec le teint de peau du coin, mais cela relevait du détail, vraiment. Ah, oui, et un regard étrangement focus.
        Il n’aimait pas ce genre de regard. Il avait l’impression qu’il ne serait pas écouté, pas tant qu’il aurait repéré les mots capables de tourner ce dit regard vers sa personne.
        Cela dit, il préféra ne pas répondre à la question du prêtre.
        Sa réponse aurait probablement impliqué le sacrifice violent et brutal d’une de ses invocations, et il savait à quel point le Réceptacle adorait ses petits renards.
        Tout de même, il se devait de soulever la question, avec un haussement de sourcil.
        Et une voix peut-être un peu plus dur que prévu.


        Oh, juste une. Tu as conscience que si il s’agit effectivement d’un vers des sables, on va mourir tout les trois , probablement avant même de le voir venir?

        Oh allez, soyons bon. J’estime nos chances à… 85 %. Parce que j’ignore ce dont est capable le jeune homme ici présent. Sait on jamais, il pourrait surprendre.



        L’une des failles qu’il avait soulevé, mais peut-être la plus grosse. Tout du moins, la plus visible, et létal, et probable.
        Même s’il s’agissait la de chance de mourir, à n’en point douter.
        Rassurant, le Muzan, n’est-ce pas ?

        Enfin, vu qu’il semblait décidé et que cette mission servirait d’en-cas à l’instauration du Ten no Kusari, les gains étaient dignes de ce nom. Enfin, digne… Pas vraiment.
        Si ce n’était pas du à un yokai, cela en vaudrait la peine. Dans le cas contraire...

        Que l’on soit clair, Shingen.

        Si il s’agit d’un yokai à l’oeuvre de cela, et que par miracle on y survit, les prochaines fois ce sont tes renards qui auront le plaisir de la découverte avant nous.


        Et bien évidemment, cela n’était pas négociable.
        Entre sa vie et celle d’animaux intelligents, autrement dit autrui, en somme, il enverrait les autres à la mort sans aucun état d’âme. Il était un shinobi, pas un super héro.Même s’il savait que certains shinobi trop compétent en oubliaient parfois le descriptif dudit travail…

        Il ne pu s’empêcher de penser, peu de temps après, que quand même, le moyen de transport de ce cher prêtre valait son petit pesant de confort et de fraicheur. Le chameau les suivaient à pas de course, évidemment, chargé des éléments nécessaires à l’exploration.
        Voyant que tout le monde s’en fichait, Muzan haussa les épaules et soupira.

        D’un  geste rapide de la main, un clone de lui-même apparu, saisissant certaines des charges du chameau pour servir de transporteur. C’est fou à quel point certains jutsu pouvait servir dans la vie commune, vraiment.

        Puis, emboîtant le pas de son ami blondinet, ses yeux, prenant le temps de s’habituer à l’environnement, changea sa façon de voir.
        Si quelque chose résidait à l’intérieur, voir le chakra serait utile en cas de problème.

        Il se décida toutefois à rester un peu en retrait, comparé aux deux autres, même s’il déposa une main  se voulant sereine sur le punk à chien.

        Ses muscles étaient tendus comme des arcs, prêts à s’élancer. Très très mauvais signe. Déjà qu’il ne s’était pas manifesté spécialement paisible dans l’auberge...

        … Je te conseille de te détendre un peu, Zoboroo-san. Des muscles trop tendus peuvent se raidir au pire instant.  




        hrp:
        Pnj
        Narrateur
        Pnj
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        Inventaire
          Dans un trou de ver




          Tous face à ce trou béant dont vous ne voyez pas le fond. Chacun prit ce qu’il fallait au cas où pour plusieurs jours ? Serait-ce suffisant ? L’équipe au complet, l'un des vôtres, @Usui Shingen descend tête baissée dans l’immense crevasse sans même réfléchir. Pensait-il trouver des escaliers ? Aucune corde installée non plus pour un quelconque retour à la surface ? Les ennuis allaient arriver bien plus vite que prévu.

          @Usui Shingen, à mesure que tu descends le long de la paroi ensablée à l’aide de ton invocation, les grains de sables glissent de plus en plus sous les pattes de ta créature enfonçant instinctivement ces pattes afin de ne pas se laisser emporter par le glissement de terrain. Mais vous vous rendez vite compte, surtout toi Shingen de part ta vision pouvant percer la pénombre, que plus vous descendez et plus le trou se rétrécit, laissant échapper le sable derrière vous tel un sablier. Votre arrivée et le poids de vos corps font glisser le sable derrière vous beaucoup plus vite que si le sable se laissait déverser avec le temps.

          Ce n’est pas un trou de ver, mais une sorte de crevasse qui avec le temps a créé une sorte de siphon faisant croire à une des techniques de ver de sable. Vous rapprochant doucement, Shingen, tu constates à travers la pénombre, qu’il y a une sorte de sous sol. A quelques mètres d’où vous êtes, une plateforme de pierre praticable par une personne à la fois vous permettra de pénétrer dans la caverne sous vos pieds. Vos prouesses de shinobis, vous permettront par la suite de gagner le sol de la caverne.

          Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Sous-sol

          Après que tout le monde ait réussi à passer, vous faites face à une caverne de plusieurs cavités. Vous pouvez observer autour de vous, des fils de soie ressemblant fortement à des toiles d'araignée, mais également des espèces de cocon de soie, ouvertes avec plus rien dedans. Dans quoi est-ce que vous êtes tombés ?

          Bizarrement, il n’y a aucun bruit, vos simples paroles ou pas au sol font quelques résonance. La capacité du renard de Shingen pourrait également être un plus si besoin. Maintenant que vous êtes là, vous pouvez avancer, et observer, des piliers de pierres, mais également quelques carcasses animales. Dans certains piliers de roche, des renfoncements de petites tailles sont creusés. Vous n’avez certainement jamais rien vu de tel. Et vous comprenez rapidement que vous êtes certainement tombé dans un nid de ver de soie. Jamais personne n’avait foulé les pieds de cet endroit, ou du moins, ceux l’ayant fait ne sont jamais revenus, ou sont restés coincés dans ces enfers.

          Vous êtes trois, et devant vous 3 galeries. Vous allez devoir avancer, vous en êtes conscient. Quelle sera votre stratégie ? Vous ne pourrez certainement pas revenir en arrière après avoir choisi d’avancer. Vous séparer ? Resté groupé ? Est-ce que chaque galerie renferme quelque chose de différent ? Peu importe la galerie, le sol est complètement tassé et présente plein de rainures comme si quelque chose de rampant passait souvent par là. Il va falloir être prudent pour avancer, car en réalité, on ne connaît pas encore fortement ces créatures à Sakyuu no Sato malgré qu’ils vivent à proximité.

          Alors que vous êtes prêt à faire un choix et à établir votre stratégie, une grosse vibration se fait ressentir, faisant trembler le sol. Du sable tombe un peu plus là où vous êtes arrivé. Plusieurs gravats au-dessus de vos têtes de petites tailles se détachent. Quelques cocons de soie ouverts, jusque-là pendus ou collés sur des parois rocailleuses, viennent s’écraser au sol se déchiquetant en petit filament. Quel était donc ce bruit ? Etiez-vous assez confiant pour continuer ? Vous ne pourrez plus faire machine arrière…

          Bienvenue dans cette quête cachée. Soyez prudent ! Risque de mort possible. Pas d'ordre de tour. Délai de 7 jours entre 2 posts de narrateur.



          dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
          Usui Shingen
          dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
          https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t391-usui-shingen-reroll-de-kenshin-finihttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t470-carnet-de-route-d-un-renard#2086
          Usui Shingen
          MESSAGES : 345
          XP'S : 2230
          Inventaire

            Inventaire
            Objet:
          Usui Shingen a écrit:
          Plongée dans un trou de ver
          Avec
          Kenryoku, Muzan




          Tu ne t'étais pas attendu à un tel déroulé des événements. En bon manière de chakra qui se respecte tu avais misé sur l'adhésion des pattes de ton renard aux parois pour remonter et vous stabiliser dans le sable. Plan tacite semblant partagé par tes coéquipiers qui n'avaient pas non plus préparé de cordes.

          Ce à quoi tu ne t'étais pas attendu c'était que la cuvette de sable entière s'effondre tel un sablier s'écoulant en accéléré. A quoi cela servirait- il d'adhérer à la paroi quand cette dernière s'effondre? Par chance Mizitsune et toi avisez de la paroi praticable menant à un sous-sol. Désormais engagés trop loin pour bondir hors de ce piège ressemblant à celui d'un fourmilion tu cries:

          Par ici c'est praticable!

          De toute manière,vous ne vous êtes pas fait attendre plus,le renard bleu et toi ouvrant la voie pour tomber sur l'endroit le plus fascinant de toute ta vie. 15% Muzan pensait hein? L'incompréhension néanmoins gagnait ton esprit, grâce à tes talents d'observation tu reconnais aisément les cocons de ver des sables, les toiles tendues de partout et même des sillons creusés dans la roche… Tu ne saurais dire si t'étais dans un rêve ou un cauchemar mais pour tes accompagnateurs tu savais. C'est à voix basse que tu parles en ces lieux:

          Avec ces premiers éléments je dirais qu'on est dans un nid de ver des sables encore occupé. Mauvaise nouvelle personne n'en est jamais revenu vivant. Bonne nouvelle vous avez avec vous un des rares experts en yokai avec un partenaire Kaminotsukai parfait pour les voir venir.

          Tu fais quelques pas dans la caverne, tes yeux déchiquetant les ténèbres pour te laisser voir la quantité astronomique de soie présente rien qu'ici. Oui, si vous sortez vivant de la zone peut être auras tu un trophée à présenter? On raconte dans les livres que les vers maîtrise l'art de combattre avec le sable comme vous shinobi faisiez avec les cinq éléments:

          Je sais Muzan que tu es le chef de l'équipe mais écoute moi bien. On est dans un lieu inviolable en théorie, peut-être même aurons nous l'occasion de dompter un petit avec le rituel qui a lié les Kaminotsukai à nous. Le souci c'est que s'il y a les petits il y a la mère. Si vous voulez fuir je ne vous en blâmerai pas. Mais plus on progressera, plus on risquera la mort.

          Tu bondis d'un air décidé sur le dos de ta monture avant qu'elle se mette à renifler sachant exactement ce que tu voulais qu'elle cherche. Ses oreilles canines dressées, elle reniflait et écoutait pour ne pas vous faire emprunter le chemin dans lequel vous pourriez croiser un ver adulte. Sur le dos du renard aqueux, vous avez l'avantage de ne faire quasiment aucun bruit. Mais tu savais qu'en son fort intérieur ton ami sera déçu de ne pas avoir trouvé de temple caché lu d'activité humaine douteuse.

          Il faut dire que tu t'attendais pas à un nid de yokai non plus. De l'extérieur ça ne ressemblait pas à un trou de ver. Tes yeux s'intéressaient aux diverses traces laissées par les yokai. Y avait-il que des vers? Était-ce des vers d'espèces connues? L'envergure? Toute information allait être bonne à prendre. Malheureusement, il y avait trop de bruits parasites et d'odeurs de ver pour permettre a Mizutsune de choisir un chemin...

          "Bon alors... au milieu on y vas!"


          Spoiler:

          CEYLAN


          Zoboroo Kenryoku
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            Kenryoku avait suivi ses confrères dans la crevasse menant à ce qui était vraisemblablement un trou de ver. Au vu du passé du jeune homme, il était tout à fait normal de suivre ce petit groupuscule jusqu’au fond de ce trou pour découvrir certaines choses… L’aventure ne faisait que commencer, pourtant leur épopée débutait sur un glissement de terrain. Le renard de Shingen enfonça ses pattes dans le sable pour ralentir la chute - une action normale que Ken’ fit aussi. Sa jambe droite s’enfonça dans les grains tandis qu’avec les bras qu’il bougea de haut en bas, il gardait son équilibre. Il arriva enfin à destination et, derrière, il aperçut une scène horrifique. Le sable continuait de ruisseler vers le bas et, bientôt, chacun se retrouverait enseveli sous terre, sans issue. Le peu de luminosité de l’extérieur était de moins en moins éclatante jusqu’à se retrouver dans une obscurité quasi totale. Ken’ devait s’efforcer à tenter de voir quelque chose mais ce qu’il apercevait n’était autre que de vulgaire silhouette indescriptible.


            Une fois arrivé en bas, le sol commençait à être praticable bien qu’encore complexe. Plus loin, il était possible de se mouvoir en bonne et due forme, et c’est avec l’ouïe qu’il suivit Shingen : son renard était très silencieux mais l’avantage d’être à proximité direct de lui permit au “punk à chien” - pour citer l’un de ses confrères - de suivre approximativement le bon chemin.

            L’endroit ne donnait pas envie. Il y avait des carcasses d’animaux, de la soie, des cocons d’araignées ou de vers : le Sakyuujin ne le savait pas réellement… Il continuait d’avancer avec ses partenaires jusqu’à arriver à un endroit primordial : plusieurs cavités menant probablement à des chemins différents. Shingen désigna la cavité du milieu mais Kenryoku avait une idée toute autre… Il était évident que rester en équipe était la meilleure solution. Néanmoins, la synergie en matière comportementale ne plaisait pas au Sakyuujin qui ne pouvait s’empêcher de soupirer à chaque parole des deux protagonistes.

            Lorsque les directives furent délivrés par Shingen, Ken’ garda un peu de distance… Il se permit un instant de réflexion : suivre ou pas ? Non. Ce n’était pas dans son tempérament ! Pourquoi suivre des individus qu’il méprise finalement ? Son regard fut attiré sur une cavité à sa gauche : il semblait y avoir assez de luminosité pour qu’il puisse fournir moins d’effort avec ses yeux. D’où venait cette faible lumière ? Allons voir ! Alors que Shingen décida d’aller au milieu, Ken’ fut le seul à aller à gauche…

            Ses pas l'emmenaient vers son destin… Un destin cruel ? Peut-être… Mais il gardait la tête haute, et assumait entièrement la décision de ne pas suivre l’équipe qu’il avait pourtant rejoint avant d’entrer dans ce trou béant aux multiples énigmes…
            Spoiler:
            Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
            Yatsukahagi Muzan
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              Au fond du trou





              Si la situation était moins d’être reluisante, au moins, l’un d’entre eux semblait prendre son pied dans leur situation pourrie.
              Un mouvement annexe bougeant un peu de sable, et l’ensemble glissa le long de la paroi que les trois Sakyuujin avait emprunté. Un phénomène qui ne faisait aucun sens, d’ailleurs, physiquement. C’était un peu comme si , en vidant un lavabo, il restait de l’eau qui pouvait s’en écouler. Si le trou menant dans les sous-sols était entouré des sables du désert, le fait même qu’il s’enfonce dans le sol amenait de la roche, et non du sable, dans ses murs. Ne serait-ce que le fait que le sable ne glissait pas en leur présence avant de rentrer était signe ample de cet état de fait.
              Enfin. Ils s’en occuperaient plus tart. Son clone utilisa le sac comme support pour descendre avec lui, glissant sur le sable, suivant sans faillir ses deux camarades aux tréfonds des sous-sols.

              Une fois arrivé dans les sous-sols, Muzan se laissa réceptionné, cul sur le sol, avec son clone arrivant sur le côté, pour prendre le temps de percevoir les alentours. S’attendant à une faible luminosité, toutefois, il eu le plaisir de contempler bien plus qu’il ne l’aurait cru, la lumière passant à travers le désert pour éclairer les intérieurs. Aidé en passant par le chakra de Shingen qu’il voyait et suivait.


              Cela ne faisait absolument aucun sens, mais certes ?

              S’avançant quelque peu, un frisson lui parcouru l’échine en contemplant les toiles arachnides se pavoisant devant lui.
              Comme si d’accord avec lui, le clone sorti une des torches de son sac, alors même que la réflexion de tout brûler ici et maintenant lui parcourait l’esprit.

              Ce fut Shingen qui le stoppa dans sa réaction, éclairant leurs situation : un nid des vers des sables encore occupé. Super.
              Fantastique.


              Cool. On est sorti du feu pour tomber dans les braises...


              Le sarcasme suintant de sa voix, il regarda autour de lui, ne repérant âme qui vive. Des piliers de pierre avec des trous, probablement dissimulant… Moui.
              Le shinobi enchaina les mudra , une idée lui parcourant l’esprit.

              Puis il déposa ses mains sur le sol.

              La terre se mouva, dans le but clair et net d’engloutir des trous des pilliers de pierre, étouffant et écrasant tout ce qui pouvait résider à l’intérieur. Son clone, pendant ce temps la, se mis en activité, pour un réflexe purement monétaire.
              Ouvrant un compartiment dans le sac qu’il portait, il commença à mettre des fils de soie à l’intérieur. C’était un petit trésor pour leurs ville, après tout, apte à la revente.
              Pas de petits profits, comme on dit dans le milieu.

              Et Shingen…
              Le regard sombre que ledit chef d’équipe lui lança ne le fit point taire. Il aurait du. Mais il savait à quel point le moine était fébrile, actuellement. C’était un des petits tics de sa personnalité que le jashiniste était certains qu’il le mettrait en danger un jour ou l’autre.
              Ce jour était donc venu.
              Ce dernier décidant du chemin, il grogna.


              … En cet instant, je suis à deux doigts de t’ordonner de lancer tes invocations dans un des chemins pour l'éclairer. Ne me tente pas plus, Shingen.

              Zoboroo-san, j’aimerai que tu prennes les devant. Tu es, de toute évidence, plus physique que nous, donc il t’appartiendra de...




              Sa petite stratégie se tut, mourant dans l’œuf en observant le Genin fixant le chemin gauche, sans avoir l’air de les écouter. Genin qui se contentait de soupirer toutes les trois secondes, un comportement qui commençait déjà à lui taper sur le système.
              Sans même regarder ses camarades, le punk à chien se dirigea vers le chemin, l’amenant à donner un avertissement.

              … Dit, le genin, tu nous écoutes ? On reste ensemble.

              C’est un ordre.


              Les pas, s’enfonçant à gauche, l’ignorant totalement, le fit tiquer de façon extrêmement prononcé.
              Emboîtant le pas aux gros renard, Muzan s’adressa à ce dernier, assez fort toutefois pour que le type l’entende.
              Quitte à ce qu’il ne le revoit plus, autant qu’il l’insulte un peu. Sa patience en avait fortement besoin.

              Super. T’avais un job, un seul, et tu nous choppes le seul Genin qui, en plus d’avoir un problème avec l’autorité, est  prêt à envoyer à bouffer ses camarades à des vers.  

              Waou. T’aurai pas pu récupérer un vers, plutôt ? Au moins eux ils connaissent le sens du mot 'travail collectif'.


              Son clône sur les talons, le shinobi se tint soigneusement derrière le renard, bien que légèrement sur le coté pour voir les soucis arrivés.
              Il se rappela en passant d’un léger détail.
              Réalisant quelques mudras dans son chemin, l’homme tapota ensuite le mur à coté de lui.
              Un choc cinétique sur le sol qui se répéta peu de temps après.
              Puis encore un peu après.

              Si les vers se repéraient par les pas, cela serait un point fixe qui servirait à les leurrer. Et si il y avait des soucis devant… ces derniers viendraient probablement vers eux.


              HRP:
              dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
              Yamato Shin
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              Yamato Shin
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                Objet:
              Dans un trou de ver


              L’esprit d’équipe était totalement inexistant alors que vous fouliez des terres inconnues où des créatures plus puissantes les unes que les autres pouvaient apparaître. Qu’il en soit ainsi.

              Le duo composé de @Usui Shingen et @Yatsukahagi Muzan semblait vouloir s’enfoncer dans la galerie du milieu. Tandis que l’homme à la crète, le solitaire de l’équipe, @Zoboroo Kenryoku était décidé à parcourir le tunnel de gauche. Aucun parti n’était décidé à ravaler sa fierté pour suivre l’’autre. Pour l’un, cet endroit était synonyme de vengeance, de défouloir. Pour les deux autres, la majorité primait sur les décisions personnelles. Mais sans succès. L’entente entre le groupe était désastreuse. L'inattendu et l’aléatoire pouvaient quelque fois avoir du bon. Mais fallait-il avoir cette bonne étoile ?

              Du côté du duo composé de @Usui Shingen et @Yatsukahagi Muzan, vos corps s’enfoncèrent dans la pénombre d’un couloir rocailleux sur plusieurs mètres. L’obscurité était beaucoup plus prononcée que sur la zone précédente. Le tunnel s’entortillait, vous faisant presque perdre le sens de l’orientation. Mes les yeux de félin de l’Usui ainsi que son renard permettait d’avoir une bonne vision. Quelques minutes plus tard, vous faites face à une énorme salle, laissant passer quelques rayons de lumières. Contrairement à la zone précédente, la galerie semble avoir une grande hauteur sous plafond. Comme si le lieu subsistait sous une montagne de roche laissant passer les lueurs du soleil à travers les quelques cavités possibles.

              Mais ce n’était pas ce genre de détails qui allaient vous taper dans l'œil en premier mais bel et bien cette créature devant vous, immobile, respirant lentement, expirant son odeur fétide en votre direction. Elle ne fait rien. Elle semble totalement endormie. Cette cavité est totalement un cul de sac pour vous. Vous faites juste face à une sorte de galerie d’un ver qui vient de pondre. Derrière vous, des sortes de cocon de soie, où sont enfouies d'innombrables œufs.

              Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Ver-nid
              Vous faites désormais face à cela. Qu’allez-vous faire ? frapper le premier ? Ou rebrousser chemin sans faire de bruit ? Il faut parfois penser aux conséquences qu’un seul acte peut engendrer.

              De ton côté @Zoboroo Kenryoku, tu marches seul, tes compagnons ne t’ont pas suivi mais c’est ce que tu souhaitais au fond au vu de ton acte suicidaire de partir seul, dans un tunnel où tu vas devoir tâtonner les parois afin d’avancer tranquillement. Même si au fur et à mesure, tes yeux s'adaptent à l’obscurité, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez. Tu tâtonnes le sol, attentif au moindre bruit. Pendant plusieurs minutes, tu ne fais que t’enfoncer, à te cogner sur des roches au sol ou sur les murs. Les yeux du renard t’aurais fortement aidé. Mais est-ce la chance ou une lueur d’espoir que tu aperçois devant toi ? Tu as comme l’impression qu’une torche est allumée. Elle bouge comme pour fouetter l’obscurité, mais elle semble s’éloigner de plus en plus. Tu fixes cette lueur tel le phare dans la nuit. Plus tu avances, plus la flamme perd en intensité. Tu te rends compte, que la galerie laisse désormais passer la lumière du jour très haut au plafond.

              A quelques mètres de toi, deux personnes, dans un piteux état te font face. Était-ce des créatures de ces sous-sols ? Alors tu es sur tes gardes quand tout un coup une voix douce, chuchote pour t'interpeller. Le son de cette voix te ramène à ta plus tendre enfance pendant un instant. Tu te perds quelques secondes dans tes pensées. Est-ce un mirage ? L’une de ces personnes à les larmes aux yeux. Elle descend légèrement son foulard rouge au niveau de son cou :

              Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Parent-zobo

              Mon petit Zen ? C’est bien toi ?


              Une seule et unique personne t’appelait comme ça. Tu as l’impression de vivre un rêve éveillé. Tu regardes la personne à gauche. Il a pris de la barbe, et ces cheveux sales sont devenus longs et des dreads locks. Ils ont vieillis et sont mal en point, mais c’est bien tes parents qui te font face. Tu n’avais jamais prévu une telle hypothèse en descendant ici. Tu as comme l’impression que ta colère et ta vengeance disparaissent de plus en plus à mesure que tu portes ton regard sur eux. Tu as certainement mille questions à leur poser. Mais tu dois être complètement désemparé. Tu as certainement envie de les serrer dans tes bras. Mais une voix rauque résonne, celle de ton père :

              Ne t’approches pas !!! Nous sommes malades !! Et... Mourrant...


              Malgré que ton père semble être devenu un très bon guerrier, ces paroles te glace le sang. Que vas-tu faire ? Qu’est-ce que tu ressens ? Tu les croyais morts. Pourtant ils ont survécu toutes ces années à travers ces créatures. Comment est-ce possible ?

              Risque de mort possible. Pas d'ordre de tour. Délai de 7 jours entre 2 posts de narrateur.



              dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
              Usui Shingen
              dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
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                Objet:
              Plongée dans un trou de ver
              Avec
              Kenryoku, Muzan



              Lorsque l'on se cotoie durant des années comme Shingen et Muzan l'avaient fait, il y avait des signes subtils qui permettent de déterminer l'humeur comme le ton et le langage corporels.... et d'autres moins subtils comme menacer d'envoyer Mizutsune en éclaireuse pour s'en sortir vivant, connaissant pertinemment le lien qui unissait l'ermite et ses protégés, ce n'était pas une solution qu'il accepterait. Croisant les bras et en penchant la tête, ses prunelles d'or fixent son ami et un léger soupir franchis ses lèvres:

              "Du calme, on a déjà eu cette conversation auparavant et tu sais que j'accepterais rien de mieux qu'un clone. C'est pas vraiment le moment de s'embrouiller mais de mettre en place un plan c'est ton rôle en tant que...!?"

              Mais qu'est ce qu'il fout? C'est dans un geste synchronisé que renard et invocateur regardaient partir Zoboroo tout seul malgré les ordres de Muzan de rester grouper... en fait d'effectuer la seule chose qui avait du sens avant d'en savoir plus sur la situation. En quelques secondes, on passait d'une situation que le chuunin aux renards pensait dans son arrogance gérable a un désastre absolu tout ça a cause d'un abruti suicidaire... Boooooooon... puis comme c'était lui qui l'avait choisi ça allait être sa faute.

              "Comment je pouvais deviner qu'un gars plus vieux que nous se comporterait comme une gamine de treize ans qui prends un râteau? N'empêche je ne te connaîtrais pas mieux, je croirais que t'essaies de le sauver en attirant les bestioles sur nous. Mizu, tu peux faire des clones s'il te plaît?"

              Alors que Muzan se lançait dans sa tentative de leurrer l'ennemi dans un point précis, Shingen agrémentait leur groupe de trois nouveaux membres. Mizutsune prenant le temps de fabriquer deux clones aqueux afin de pouvoir transporter en silence Muzan et son clone, n'attirant ainsi pas l'attention potentielle de vers. A vrai dire personne ne savait comment ils se repéraient mais la croyance populaire était le son vu qu'ils ne disposaient pas d'yeux.

              Après peu de temps, le duo comprends pourquoi le ver des sables présent n'avait pas du tout réagi. La bête endormie face a eux assez loin dans ce qui pouvait apparaître comme une pièce... Des oeufs partout entourés de soie fraîche. Au dessus des rayons de lumière montrant a Shingen des cavernes menant a l'extérieur sûrement accessible grâce a ses plateformes de fuinjutsu. Le problème principal étant que... qui dit maman qui vient de pondre dit papa en chasse pour de la nourriture. L'opportunité pour une attaque dévastatrice était la mais... survivre au réveil de la présumée maman allait déjà être une épreuve, si le papa l'entendait être en difficulté il risquerait de revenir.

              Les prunelles d'or se posent sur Muzan, cet air il le connaissait trop bien, il avait déjà un plan en tête. Le prêtre aux renards hoche la tête en sa direction... Suivre le plan de celui qu'il considérait comme son frère cela se résumerait probablement pas a juste vaincre le ver ça serait trop simple.

              Spoiler:
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              Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
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                Brain and Brawl





                Le regard de Muzan se posa sur une vision tiré des plus grands et basique cauchemars de Sakyuujin.Un gigantesque vers des sables, reposant paisiblement devant eux, les anneaux constituant sont corps massif bougeant faiblement, avec rythme . Ce qui devait être la raison des tuyaux souterrains dans lequel ils se sont engagés leur faisait face, et c’était à tout point de vue une vision que le Jashiniste aurait préféré évité.

                Devant le manque de mobilité, les pupilles du jeune homme longea ce qui était visible du corps pour finir par déposer ses yeux violets sur des formes reconnaissables, bien moins intimidants que le reste sur certains aspects.
                Des œufs.
                Des œufs couvés et protégés.
                Et selon toute vraisemblance, si maman était là à se reposer prêt de ses petits, papa ne devait pas être super loin.

                Les yeux du moine et du shinobi se croisèrent, sans qu’un seul mot n’échappe de leur bouche. Considérant les possibles méthodes de repérage de la créature, il serait fou, pour ne pas dire suicidaire, de lever le moindre son aussi proche. Cela relevait déjà du miracle que la chose soit encore en sommeil avec le moulin à parole qui constituait son compagnon .
                Qui, pour une fois dans sa putain de vie, avait trouvé enfin utile de la fermer. Bien. Un petit con dans les parages, c’était déjà trop.
                Avec un peu de chance, il était tombé sur papa, d’ailleurs.

                Voyons.
                Résumons.
                Un trou de vers des soies, avec reposant un membre du couple , veillant sur sa progéniture. Des œufs pas encore éclos. Transportables.
                Exploitables.
                Vivement, il accomplit deux petit mudra pour réaliser un petit Genjutsu…

                Voyez-vous, le Genjutsu était un outil incroyable. Les illusions  étaient la capacité de leurrer les sens, tromper ses adversaires, confondre la réalité et l’imagination en reproduisant artificiellement sons, lumières, et sensations.
                Et pour un shinobi tel que lui, c’était par conséquent l’outil parfait pour échanger sans éveiller le moindre son.

                Shingen, pas un mot. Si tu as besoin d’échanger, Genjutsu.
                Je vais avoir besoin d’un clone de ta part. On va énerver la bête.
                Colle toi contre le mur, de l’autre coté de toi. A mon signal, j’aurai besoin d’une prison aqueuse… Et que ton clone relâche des dragons dedans.

                Au vu de ta puissance, je serais déjà très surpris que ça survive…

                Ah, encore une chose. Si ca sort… Dit a ton clone et au clone du renard de courir. En abandonnant toute discrétion.


                Voyant le regard perplexe et un fortement dubitatif, son ami le blond obéit néanmoins, trahissant , pour son plus grand plaisir, la confiance quasi aveugle qu’il portait en son ami d’enfance.

                Le clone de Muzan passa ses poids à l’original, commençant lui-même à formuler ses mudras.
                Il savait ce qu’il devait faire.

                Les clones étaient une immense force. Reproduire un jutsu avec la pleine puissance était un avantage non négligeable .
                Face  à un affrontement perdu d’avance, Muzan n’allait certainement pas s’en passer.

                Il n’était pas un samourai, et Shingen non plus.
                Il était un shinobi.
                Un Assassin.
                Un de ceux frappant dans l’ombre, fuyant lâchement.
                Tel était son rôle.
                Tel était son travail.

                Le corps d’Origine réalisa des mudras différents de ceux de son clone, et Shingen réagit en réaction, réalisant ses propres signes de ses doigts.

                Doton : Etreinte de la Terre.

                Les éléments minéraux entourant les corps d’origines du moine, de son renard et du ninja bougèrent doucement, enfonçant ses derniers en leur sein pour les absorber.
                S’enfonçant dans l’élément mère, la roche, le sable et la terre glissèrent sur leurs épaules pour les recouvrit au-devant, les enfonçant dans les parois souterraines.
                Le clone, se plaçant en évidence devant le vers, termina ses mudras, déposa sa main sur le sol pour relâcher sa technique


                RAITON : RAIJIN MORAIEN !!!



                Raiton: Raijin Moraien.

                Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] 344s

                Une toile électrique  se déployant tel une araignée et sa prison, enserrant toute vie alentours dans son étreinte. Avec sa puissance intrinsèque, malgré la supériorité de l’élément sur la Terre, il était garanti de ne rien faire, néanmoins. Une caresse, tout au mieux.
                En temps normal, ce serait une prison affreusement létale et douloureuse. Avec un vers de cette taille ?
                Cela ne faisait que l’enserrer pour le caresser, limite.

                Le renard de Shingen , toutefois, fut moins amusant, relâchant enfin ses dragons.

                Suiton: Suiha-Houryuujin.

                Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Dnjj

                Des dragons d’eaux jaillirent du clone, passant par la toile électrique pour frapper le vers en plein éveil, s’enroulant autour de la bête et le mordant de tout les cotés. Bien que plus petit et fin qu’un dragon d’eau, leurs nombres , leurs finesse, les rendait gênant, et l’électricité de la toile s’en retrouvait désormais renforcé, humidifiant et mouillant la créature en même temps.

                L’attaque en elle-même, la combinaison, était dévastatrice. Le manque de puissance de Muzan compensé largement par l’association des éléments.

                Sauf qu’il en manquait un dans le tas. Ou plutôt, deux, le clone du renard apportant son soutien avec son propre Suiton.

                Suiton - Suirō no jutsu .

                Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] 3eb6f7717125f974dbb3ffb7aa8f9cec0fcecfa5r1-720-395v2_hq

                La prison aqueuse de Shingen et du clone du renard, elle, empli une immense part de la pièce, recouvrant dans son intégralité. Une preuve indéniable de la puissance croissante du moine, que Muzan aurait admiré dans un autre temps.

                La prison d’eau enferma le vers et les dragons aqueux, qui se mouvèrent sans problème dedans.

                Restreindre le vers, l'empêchant de se déplacer dans l'eau le recouvrant.
                L’étouffer, lui faire littéralement boire la tasse, créature du désert?
                Le dévorer par des dragons.
                L’électriser, étant désormais humide, par un courant léger mais porté par l'eau.

                Une mort violente à son réveil, ou de quoi, si jamais il réussissait à sortir de la prison, l’énerver.

                Les clones, eux, avaient la mission clair, si cela arrivait, de courir vers la direction opposé, pour attirer le vers en dehors.

                Dans le meilleur des cas, il y aurait une morte.
                Dans le pire des cas, leurs clones disparaîtraient, pourchassés par le vers plus rapide qu’eux... Quand il se serait sortit du sable mouillé, du moins.
                Mais cela leur offrirait quelques secondes et un champs ouverts.

                Il y avait bien des cas ou cela empirait, bien évidemment, mais leurs chances de survies… N’était pas nuls.
                Juste considérablement plus faible sans l’autre couillon pour les aider.


                HRP:
                Zoboroo Kenryoku
                dit Chousensha, Indépendant ★★
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                Zoboroo Kenryoku
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                Inventaire
                  Perdre le contrôle. Se laisser dépasser par les événements. Ne plus être en mesure de réfléchir. Lâcher prise. Un sentiment de bien-être mélangé à un sentiment d'effroi. Tétanisé par ce qu'il y avait devant lui, les paroles résonnèrent en son for intérieur mais aucun geste, aucune parole ne réussit à s'échapper de sa bouche dont les dents étaient serrés. Dans ces tunnels hostiles, Kenryoku n'était devenu que la statut de lui-même. Incapable d'émettre la moindre once de vie. Son âme semblait l'avoir quitté. Beaucoup de souvenirs, de sentiments, d'émotions envahissaient son cœur, ses pensées. Ses mains, ses lèvres tremblaient. Ses jambes étaient endolori et son visage figé par la surprise de cette découverte. Sous le poids de cet ensemble, il tomba à genou, terrifié et heureux en même temps.

                  Après cette phase d'euphorie mêlée à une angoisse et un sentiment très étrange, était venu le temps des questions. Les Shinobi étaient formés à de nombreuses situations. Mais la réalité est toute autre. Ce cas n'existait pas dans les manuels scolaires. Aussi, les procédures n'existaient pas. Chacun réagirait en fonction de son caractère, de son tempérament... Qui pouvait imaginer que chaque geste, chaque parole et chaque événement, mènerait cet individu métissé à la quête ultime qu'il s'était juré de réaliser dans sa vie ?

                  Pour autant, cette quête était-elle réellement terminée ? Pouvait-il être assuré qu'il s'agissait là, réellement de ses parents et pas d'une entourloupe d'une tierce personne aux qualités inconnues ? L'envie de sauter dans les bras de ses parents malgré l'étrange avertissement était palpable. Mais la méfiance qu'incombe le job qu'il avait été elle aussi à prendre en considération. S'étant relevé, il fit deux pas en avant, puis un en arrière... Il ne savait pas réellement par où commencer, comment réagir. Il était perdu. Il perdait pied... Son visage commençait à se décrisper, puis il réussit enfin à prendre la parole, non sans mal...

                  « Que s'est-il passé ? » Dit-il pour commencer... « Vous... Je vous croyais mort ! » Ses mains s'agitaient, ses paroles furent prononcés hâtivement. « De quoi souffrez-vous ? Comment avez-vous réussi à survivre ? Pourquoi ne pas avoir fait le nécessaire pour sortir ? Après toutes ces années... Comment avez-vous fait ? » Il s'arrêta, essoufflé d'avoir posé autant de questions aussi vite... « Je... Je suis si content de vous voir ! » Ses yeux devenaient petit à petit rouge, jusqu'à libérer une larme qui longea son visage avant de s'égoutter au sol, rapidement aspiré par le sable à terre. « Je ne peux pas croire que cela soit réel... »

                  Le surplus d'information provoquaient clairement une coupure dans son cerveau. Ce-dernier avait disjoncté ne laissant plus place à la maîtrise de l'environnement qui était pourtant le point fort du Sakyuujin. Toutefois sur ses gardes, n'oubliant pas dans quel merdier il s'était enlisé, il avait néanmoins baissé une partie de sa garde lorsqu'il se retrouva face à ses géniteurs... Et il espérait sincèrement que ça ne soit pas une manœuvre ennemi...
                  Pnj
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                    Dans un trou de ver




                    La respiration du ver est lente et plutôt silencieuse pour une créature de cette envergure. Signe qu’elle était bien endormie. Positionnée devant tous ces petits, deux Sakyuujin lui faisaient face. Qu’allaient-ils faire ? Fiers soldats de l’armée, éradiquer la menace coûte que coûte au péril de leur vie. Voilà le message qui venait de se passer dans leur cerveau. Etaient-ils fous ou confiants ? Certainement un peu des deux. A cet instant, ils étaient prêts certainement à mourir en accomplissant leur plan réfléchi.

                    Se mettant tranquillement en place, le sommeil de la bête leur permit de se préparer tranquillement. Le renard silencieux venait de créer un double de lui-même, suivi des deux Sakyuujin. Une stratégie qui leur permettrait d’avoir une deuxième chance, si celle-ci était voué à l’échec. Les mudras se mirent à fuser, lançant une toile raiton, dragon aqueux et une énorme prison boosté rapidement sur la bête afin d'empêcher ces mouvements.

                    Quant aux vrais corps, ils étaient camouflés dans la roche grâce à une technique furtive du Yatsukahagi. En plein milieu de la prison, la bête se réveilla rapidement, créant d'énormes bulles comme si elle commençait à s’étouffer. Relâchant son oxygène, la créature commence à se mouvoir dans tous les sens, surprise de ce qui est en train de lui arriver. La puissance de la prison poussé par l’effet de la synchronisation de l’animal et son maître permet d’obtenir une prison aqueuse de grande puissance. Mais quelle était donc la force de cette créature ? L'électricité ne faisait pas grand-chose sur la bête, mais cela devait certainement lui dérégler quelque peu ces mouvements puisque l’attaque était couplée avec le suiton.

                    L’énorme gueule de la créature s’ouvrit pulsant d'énormes bulles en une direction, déstabilisant légèrement cette prison aqueuse qui resta intact. Mais la puissance d’une mère protégeant sa progéniture pouvait être démentielle, et vous allez certainement en faire les frais.

                    D’énormes piques Doton sortirent du sol transperçant la prison aqueuse à différents endroits, lâchant la quantité d’eau au sol. Le doton sur le suiton était plus fort, créant à certains endroits un peu de boue que le sol venait d’absorber. Les grottes avaient souvent des trombes d’eau qui s’infiltraient. Malgré votre stratégie, les vers étaient souvent parés à faire face à l’eau et coulés à l’intérieur de leur habitacle.

                    Frappant par la suite sa queue au sol, de multiples roches se mirent à voler fonçant sur vos corps fictifs qui tentaient de s’échapper. Tous disparurent sous la pluie de roches. Mais la créature ne s'arrêta pas là, la roche se mirent encore à tomber, bouchant complètement l’entrée et seule sortie de la caverne.

                    Vos vrais corps ont certainement dû subir également les quelques tremblements de la grotte, mais vous n’avez pas été touché pour l’instant. Le ver était désormais éveillé, protégeant au maximum sa progéniture. Puis par la suite, un léger séisme commençait à se faire ressentir. Mais cette fois si, ce n’était pas pour envoyer une offensive. Non, elle était en train de communiquer envoyant des ondes sismiques de partout. Puis elle se stoppa.

                    Puis des piques du sol vinrent fuser en votre direction dans la roche. Plusieurs piques comme pour vous piéger tous les 3. La créature semblait vous avoir repéré. Une technique de sensorialité afin de repérer les éventuelles menaces entourant son antre.

                    Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Pic

                    Les piques étaient faites en sorte de transpercer votre roche. Si vous sortez, vous devrez faire face à la créature en total éveil, sans aucun moyen de vous échapper. Vous êtes totalement enfermé dans l’environnement de la bête. Comment allez-vous vous en sortir. De temps en temps, la créature envoyait une légère onde sismique pour capter votre chakra. Dans ces grottes noires assez souvent, ce genre de Yokai devaient certainement se mouvoir autrement qu’en s'aidant de ces yeux.

                    Spoiler:

                    Pendant ce temps, de ton côté @Zoboroo Kenryoku, tu faisais face à ton passé. A un passé dont tu croyais mort et enterré. Tu es totalement surpris de cette rencontre, et tu sembles même te méfier de ce qui peut te faire face. Comment tes parents auraient-ils pu survivre tout ce temps ici ? Alors ta mère prend la parole :

                    C’est bien réel mon petit Zen. Nous sommes heureux d’avoir pu te revoir. Il n’y a pas une seconde de cette vie où nous n'avons pas pensé à toi. Nous avons gardé espoir et prié chaque jour.


                    Puis c’est au tour de ton père de continuer le discours :

                    Nous avons pu analyser le comportement de ces créatures. Ils ne voient pas très bien en réalité et semble plus de type sensoriel. Nous avons pu nous cacher et avec quelques petits stratagèmes, nous avons survécu. Ces créatures sont également très réglées et il y a des périodes où la grotte est assez tranquille.


                    Nous ne savons pas trop ce qui nous touche. Certainement l’oxygène d’ici qui doit être pollué par ces créatures. Nous devenons de plus en plus faible et avons du mal à respirer de jour en jour. Nous avons du manger toutes sortes d’insectes pour survivre. Ce n'était certainement pas très bon.


                    Ta mère se stoppe quelques instants et te demande alors quelque chose de fort, laissant perler les larmes de ses yeux :

                    Zen… Je t’en supplie… Sors nous d’ici. Je ne veux pas te perdre de nouveau. Il y a peut-être une solution pour sortir, mais cette créature est différente des vers et elle ne bouge que très rarement. Elle semble garder le lieu. Je ne doute pas de ta force mon fils, tu as toujours dépassé nos espérances, mais je n’ai jamais rien vu de tel…


                    Nous allons te montrer le chemin. Reste derrière nous et écoute attentivement. Démontrons une nouvelle fois la force de la famille Zoboroo.


                    Soudain, comme au départ, un énorme cri et tremblement apparut dans la grotte. Maintenant que tu t’étais enfoncé un peu plus dans les galeries Zenryoku, tu constates facilement, que tu te rapproche de ce cri monstrueux. Tu suis tes parents à quelques mètres derrière dans la galerie. De quelle genre de créature pouvait-il s’agir ? Cette grotte semblait vraiment être l’enfer sur Onogoro.

                    Risque de mort possible. Pas d'ordre de tour. Délai de 7 jours entre 2 posts de narrateur.



                    Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
                    Yatsukahagi Muzan
                    Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
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                    Yatsukahagi Muzan
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                    Inventaire
                      Six pieds sous terre





                      Première étape du plan : check.
                      Deuxième étape : succès.
                      Troisième étape… Et merde.

                      Bien que caché dans la roche, Muzan put entendre le bouclier d’eau se désagréger par la puissante du Doton de la créature. Une affinité élémentaire redoutable, maîtrisé par la nature et l’expérience. Le résultat, de toute évidence, coulait de source, compte tenu de l’avantage élémentaire.
                      La tristesse résidait également en les éclairs de son clone, qui s’étaient avéré plus qu’insuffisants pour endommager, pour ne pas également mentionner immobiliser, la créature.
                      Et merde.

                      Le cerveau du génie tactique se mit en branle directement à vive allure, en espérant que au moins la suite des évènements se dérouleraient comme -ah bah non .
                      Quelque chose, toutefois, attira son attention.
                      Juste avant que l’attaque rocheuse ne jaillisse en direction des clones, il sentit un trouble. Une vibration au niveau du sol, confirmant une des théories directement sur les capacités de perception.
                      Tels des chauve-souris souterraines, mais fonctionnant avec la couche d’argile et de roche plutôt que de l’air.
                      Ce qui voulait dire…
                      … Que cette saloperie savait également ou ils étaient.

                      Et...


                      MERDE !



                      Voyant venir le prochain assaut, l’homme enchaîna les mudras dans sa coche terrestre, sachant pertinemment ce qu’il en était. La seule chose qui lui manquait, c’était la cible, et comment.
                      Il n’allait pas attendre.

                      Pétasse !

                      DOTON : GURADO !


                      Doton, le tremblement sismique de la terre.
                      La technique jaillit en même temps que les piques, même si pour être tout à fait honnête, Muzan s’attendait à voir ce qui les entouraient se compresser jusqu’à la mort.
                      Les murs et le sol autour de Shingen et lui se mirent tout simplement à trembler, se fissurer, se soulever ou s’abaisser.

                      Une technique que beaucoup trouverait négligente, mais elle eu une utilité que Muzan n’aurait jamais, au grand jamais, estimé à sa juste valeur.

                      Déjà, briser dans une certaine mesure leur cocon. Ou plutôt, le fragiliser. Compte tenu du fait qu’il s’était attendu (lui-même l’aurait fait sans hésitation) à se faire compresser puis briser jusqu’à la mort par une étreinte terrestre dévastatrice, c’était le seul moyen pour que lui, le renard et son ami d’enfance ne prennent pas trop cher.

                      Ils auraient sans doute souffert, oui, mais la compression se serait briser avant de les briser eux.

                      En revanche, lorsque les pics rocheux sortirent du sol pour venir se planter en eux, Muzan cru bien que sa dernière heure était venue.

                      Le sol par lequel le pieu sortait en était devenu friable. Instable. Se dressant d’un coté et se baissant de l’autre. Détruisant par ce biais non pas la visée même, mais le point de sorti de l’instrument de mort.
                      Si Muzan en venait à faire une comparaison dans son rapport de mission plus tart, c’était un peu comme donner un taquer à l’arc d’un maître en kyudô à l’instant même ou il lâchait sa flèche.


                      Est-ce que cela le tuerait ? Probablement pas. Est-ce que cela le blesserait potentiellement gravement ? C’était fort probable.
                      Curieusement, avec un vers capable de vous gober d’un coup en étant enfermé dans une arène, tant que l’on n’était pas mort, cela signifiait que l’on pouvait continuer à bouger.
                      Il s’adressa à Shingen, réalisant que cela ne servait plus à rien de la jouer silencieux, dans ce qui pouvait potentiellement être, en cas de coup fatal, un dernier conseil.


                      SHINGEN ! METHODE CHAUVE SOURIS PAR DOTON ! FAIS CE QUE TU FAIS DE MIEUX !

                      JE T INTERDIT DE CREVER ICI, MON FRERE!



                      Warning : la suite sera si Muzan est en état. Dans le cas contraire, au MJ de voir son état. J’éditerai si besoin est.

                      Suite à son meilleur conseil, Muzan décida de prendre deux précautions plutôt qu’une.

                      L’avantage du clone, c’était que grâce à lui et au suiton, la zone était hautement ionisé. Un détail non négligeable.
                      Passant prêt du sol, Muzan se mit à courir, se plaçant sur le mur avec son chakra tout en réalisant ses mudras, juste pour se rapprocher de la zone, avant de courir sur ledit mur.

                      Il avait une proie, une cible, qui serait évidente si Shingen n’était pas là. Pour être tout à fait honnête, si jamais Shingen échouait…


                      Il allait très probablement mourir d’une frappe sèche.

                      Dans le doute, il préparait ses mudras durant la course. Si il parvenait à réagir à l’instant ou Shingen perdait le contrôle, si il perdait le contrôle…

                      Au mieux pourrait-il rendre la créature aveugle, mais certainement pas songer à l’affronter.

                      Oui, à présent, c’était au mieux un combat esquivé, avec un plan réussi, au pire deux morts.

                      Muzan croyait peu en ses chances. Le monde avait tendance à augmenter en dangerosité ce qui pouvait s’avérer une proie trop aisé, détruisant au passage le rôle des shinobi, qui n’étaient pas fait pour ça.
                      Pour peu, Muzan aurait presque dit qu’il était pas né pour ses conneries, mais une petite brulure sur son avant-bras semblait vouloir lui prouver le contraire avec insistance...


                      HRP:
                      dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
                      Usui Shingen
                      dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
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                      Usui Shingen
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                      Inventaire

                        Inventaire
                        Objet:
                      Plongée dans un trou de ver
                      Avec
                      Kenryoku, Muzan



                      Le plan de Muzan ne semblait pas avoir pris en compte le fait que le ver pouvait posséder une affinité qui gagnait le duel face a celle de Mizutsune... Le bruit de l'eau envahissant la salle se faisait entendre, détrempant le terrain avant de s'écouler par des... conduits de drainage dans un désert? Il sont putain de sérieux ces vers? Shingen ouvre grand les yeux en entendant l'eau s'écouler au loin, user du raiton du shinobi dans une pièce inondée alors qu'ils étaient perchés au plafond leurs pieds adhérant a la paroi.

                      **D'ou ça creuse du drainage dans un putain de désert? C'est quoi ces putains d'asticots surdimensionnés? Franchement Inari a un sale sens de l'humour la putain de merde!**

                      **Je sais pas quoi faire! Elle peut se librer de Mizutsune! Je fais quoi?**

                      **Tu crois que je sais? J'ignore même si le genjutsu ça marche sur ce putain de truc!

                      **T'es un yokai pourtant tu devrais avoir des idées!!**

                      **Tu crois que je suis un asticot!**

                      **Non, non mais...**

                      **ALORS REFLECHIS PLUTOT QUE PERDRE TON TEMPS!**

                      Parlant de Muzan, il ne perds pas de temps, le cocon et le sol se mettant a trembler laissant a Shingen l'ampleur de la catastrophe. Le temps n'était néanmoins pas a la réflexion, le désavantage des jutsus de grande ampleur pour viser un point précis, ici votre cocon. N'attendant pas la suite, dans un duo parfaitement synchronisé, renard et humains tels d'hideux poussins s'extraient de la protection devenue prison, pattes et pieds réunis pour propulser les deux corps. Shingen mis la priorité sur la vie de son ami, lui même se retrouvant a rouler sur le pic désaxé, la soie de son kimono se déchirant avant que la roche attaque sa peau, laissant de longues estafilades rouges sur son dos et ses membres d'albâtre. Blessure désagréable mais loin d'être aussi grave que ce qui leur pendait au nez.

                      Shingen réprime son étourdissement, arrachant le reste de son kimono devenu inutile alors qu'il commençait a sentir le liquide chaud couler dans le creux de ses reins. Ses yeux s'étrissent alors qu'il réussit a localiser Mizutsune qui semblait intacte, Muzan attirant son attention en lui hurlant qu'elle les localisait en utilisant son chakra dans la pierre comme un sonar de chauve-souris uh? Ca expliquait franchement comment elle avait fait pour les localiser dans ce camouflage optiquement parfait.

                      Bon donc le résumé de la situation c'était que visiblement, un ver des sables même avec une attaque surprise, avec le corps déchiré par la ponte fraîche de ses oeufs et l'affaiblissement qui allait avec était trop puissant pour vous? A quoi avait servi tous ces pouvoirs qu'il avait acquis? Le doute commençait a percer, il allait devoir l'utiliser... La tête du renard se tourne vers Muzan pour lui répondre mais les mots s'étranglent dans sa gorge. Du sang...


                      **Tues la...**

                      Shingen entendait son coeur battre a ses oreilles, une violente pression se faisait sentir dans sa tête, pendant une seconde il fut incapable de détacher ses yeux du sang...

                      **Elle ne mérite de vivre... tues la... détruis la... oblitère la... fais lui regretter d'exister...**

                      Ses pupilles s'élargissent soudainement a l'image d'un chat en colère. Le ver pouvait le sentir... l'humain qui était entrain d'absorber le chakra naturel autour d'eux, un léger tremblement nerveux agitant sa main. Son psyché avait cédé face aux injonctions d'Ari qui continuait d'hurler les pires obscénités en destination du ver...

                      "Tu vas mourir... comment as tu... osé"

                      La queue de renard et les oreilles étaient apparues, une légère touffe de fourrure blanche suivait le long de sa colonne vertébrale alors qu'il s'avançait vers le ver, des mudras effectués a toute vitesse...

                      "Sempô... Shiro no... yomi"

                      Shingen avait effectué beaucoup de tests sur les animaux afin de savoir quelles étaient les tortures les plus efficaces et il n'avait rien trouvé de mieux que cet enfer blanc. Le but était excessivement simple, un enfer blanc, brillant, éblouissant, voila a quoi ressemblait l'environnement. Aucun son, aucune odeur, aucun goût, aucune vue a laquelle se raccrocher, flottant dans le vide même le toucher n'était réconfortant... le prêtre des renards ayant eu l'information de Muzan, il avait pu ajouter au monde blanc la propriété de ne jamais renvoyer les ondes de chakra. Le plus vicieux était que si naturellement la perception du temps était faussé, le maître illusionniste renforçait cette caractéristique a l'extrême. Les secondes seraient des jours, les minutes des semaines... Savoir que c'était une illusion n'était d'aucun secours puisque l'ennemi était enfermé avec lui même. Habituellement, l'ermite amenait ses victimes a des états catatoniques, ou les faisait régresser mentalement fortement...

                      Spoiler:

                      CEYLAN


                      Zoboroo Kenryoku
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                      Zoboroo Kenryoku
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                      Inventaire
                        Ce qui était en train de se passer dépassait l’entendement. Alors qu’à la base Kenryoku s’était introduit dans ce trou inconnu au compagnie de deux camarades, celui-ci décida alors de les quitter en prenant un chemin autrement différent. D’ailleurs, en se remémorant tout cela, il en venait à se demander ce qu’ils étaient en train de devenir ? Il était quand même fort que - s’ils étaient en train de se battre avec un ver des sables - qu’aucun son ne puisse transparaître jusqu'à Ken’ ? Le souvenir de ses camarades s’envola tout aussi rapidement puisque les parents Zoboroo ont - de toute évidence - connaissance de la sortie. Son père avait repris du poil de la bête en ayant à nouveau pu voir son fils et ce-dernier commençait à récupérer de ses émotions.

                        L’aventure pouvait continuer. C’était un sentiment très étrange puisqu’à ce moment-là, plus rien ne comptait. Kenryoku était simplement en train de profiter du moment présent avec ses parents, tout en sachant pertinemment que la vie pouvait lui être retirée à chaque instant. Pour autant, il ne ressentait ni peur, ni stressé… Juste une joie immense d’avoir finalement réussi l’objectif de sa vie : retrouver ses parents.

                        Seules les retrouvailles et l’envie de se battre persistent. S’il mourrait maintenant ? Peu importe. Il était prêt. Il écoutait donc les directives de ses parents. Il allait mettre tout son potentiel et toute sa force pour les sortir de là. Il suivait donc ses géniteurs de près jusq’à entendre un cri monstrueux. Un cri comme on ne l’entend qu’une fois dans sa vie. Pourtant, ses parents continuaient d’avancer. Plusieurs choix s’avéraient possible en réalité : suivre les parents ? Rebrousser chemin ? Passer devant pour les protéger ? Il serait regrettable d’être arrivé là, et prendre le chemin inverse…

                        Qui mieux que Renault peut entretenir… Non pardon. Je me trompe de site. Qui, mieux que les parents, ayant survit dans ces lieux, était le plus à même de sortir tout le monde de là ? C’était bien eux ! Kenryoku suivait donc ses parents, prêt à toute éventualité. Ce cri monstrueux était peut-être simplement dissuasif ? Ses géniteurs ne semblaient pas aussi apeuré que ce que l’on pouvait penser… Mais ils étaient trois. Trois de la même famille : une caste puissante et ultime dont le combat n’a aucun secret pour eux…

                        Sentant sa dernière heure arrivée - ou pas - Kenryoku se mit à sourire pour la première fois depuis longtemps. Un sourire digne des grands combattants. Le sentiment de joie pouvait se lire sur son visage, et tandis qu’il ressentait cette immense joie, accélérant son rythme cardiaque, les bras frissonnant de plaisir, il s’attendait à se battre pour la dernière fois, aux côtés de ses parents : un rêve qui, jusqu’alors, semblait impossible….
                        Pnj
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                          Dans un trou de ver




                          Les pointes tranchantes créées par le ver qui vous foncaient dessus bougèrent légèrement, déstabilisant la visée. Cependant, l’attaque que faisait @Yatsukahagi Muzan ne semblait pas être aussi forte que le Doton créé par le Yokai. Malgré que les pointes bougent sur le sol et te permettent d’éviter de peu le drame, deux pointes transpercent ta jambe gauche laissant couler le sang ainsi que ton bras droit. Tes points vitaux avaient été évités, mais cela allait certainement te porter préjudice par la suite. [Tu subis des dégâts rang A].

                          Alors que tu parviens à t’extirper de justesse, tu tentes de créer quelques mudras afin de monter sur le mur juste à proximité. Mais en vain. Alors qu’elle est totalement attentive à tout ce qui bouge, la créature connaissait déjà votre position avant d’esquiver les points de roches. Elle n’avait plus qu'à attendre que les insectes qui était venu parasiter son antre sorte de leur cachette. Alors au moment où tu tentes de monter sur le mur, l’énorme queue de la créature t’écrase contre le gré. La vitesse de la queue est si violente que ton corps s’enfonce dans la roche. [Tu subis des dégâts rang A]. Tes os se broient à divers endroits de ton corps et l'hémoglobine jaillit de ta bouche. Ton corps est certainement en hémorragie interne.

                          @Usui Shingen, à la vue de ce que subit ton frère d’arme, l’adrénaline monte, et ton corps laisse échapper une quantité phénoménale de chakra. Tu as cependant toi aussi subi les piques de roches sur ton corps. Tu préfères sauver la vie de ton ami renard plutôt que la tienne, alors qu’il n’avait qu'à se faire disparaître. Ici, Muzan te sauve la vie indirectement, puisque la pointe t’arrache un peu de ton ventre et de ton Kimono. [Tu subis des dégâts rang B]. Tu as échappé au pire grâce à ton ami.

                          Pour la créature douée d’une sensorialité accrue, elle se retourne et laisse ton acolyte mourir à petit feu. Tu savais qu’il ne s’en sortirait certainement pas, alors, tu met tout ce que tu as dans ce dernier mouvement. Ton corps prend une apparence animale et tu démontres les capacités d’un maître dompteur à son paroxysme. Le mode ermite enclenché [1er tour], et après quelques mudras tu créer un Genjutsu afin d’amener la créature dans ton Monde Intérieur. Es-tu sûre que ton esprit est plus puissant que celui de l’animal ?

                          Cependant, là est ton erreur. Sur le coup de la rapidité, tu créer quelque chose que tu sembles avoir déjà expérimenté sur d’autres espèces. Mais l’avais-tu testé sur un Yokai ? Sur une créature qui ne se sert pas de sa vision pour voir et qui bouge en ressentant les vibrations plus que le son. Malgré ton enfer blanc, rien ne semble venir frapper l’esprit de l’animal. Le ver semble plutôt paisible, comme si elle pouvait de nouveau s’endormir. Aucune attaque mentale. Rien. Il n’y avait pas non plus de phénomènes pouvant montrer que le jour et la nuit passaient très vite. Pour la créature, elle est juste dans un endroit calme avec toi juste ici. Tout ne se passe donc pas comme prévu. Tu fais face seul au ver désormais. D’un coup elle ouvre sa gueule et se met à creuser à vos pieds. Frappant de sa queue les parois alentour. Tout s’écroule sous tes pieds. Tu fais une chute de plusieurs mètres et constate la rapidité avec laquelle les ver de sable peuvent creuser une galerie. Le genjutsu. Tu tentes tant bien que mal de rebondir sur les roches tombantes pour éviter une chute fatale.

                          Mais soudain, tu vois la gueule de la créature revenir vers toi qui semble remonter ou t'attendre la gueule ouverte. Tu comprends rapidement, que tu n’as aucune échappatoire et qu’elle a créé un puits ou seule sa gueule pouvait être la sortie. Tu te fais totalement avaler par cette créature qui va te digérer rapidement. Elle remonte le long de la paroi et jaillit au-delà de la montagne à l’air libre dans le désert de Sakyuu.

                          Alors que tu te crois déjà mort et enterré, quelque chose en toi ne semble pas vouloir mourir avec toi. Cette chose utilise ces forces emmagasinées jusque-là à travers toi et fait jaillir d'énormes tentacules frappant l’estomac de la bête, agrippant sa trachée et s'extirpant du corps avec toi de la créature, te crachant dans le sable. [Tu subis des dégâts rang A]. Sous la douleur, la créature s’enfonce de nouveau sous le sol. Alors que tu es KO mais toujours en vie, contrairement à ton acolyte, dans ta tête cette voix que tu as toujours entendu te parle une ultime fois :

                          “Si Aimaisa reste ici avec toi, il mourra à coup sûr. Il t’a sauvé la vie en guise d’adieu”

                          Tu vois une sorte de chat bondir rapidement dans le sable et disparaître. Tu n’entendras plus jamais les voix dans ta tête. Cette chose en toi, s’est libérée pour se sauver elle et te sauver en même temps. Si tu pensais être un Yokai jusque-là, tu étais certainement une sorte d’hôte. Mais celui-ci a décidé de t’abandonner ce jour-là. Peut-être le retrouveras-tu un jour. Il t’a tout de même donné son nom ; Aimaisa.

                          @Yatsukahagi Muzan, tu l’as certainement compris, mais ton personnage ne survivra pas à cette quête. Tu es mort. Bien joué à toi tout de même. Tu pourras bien évidemment récupérer tous tes xps sur ton reroll.

                          @Usui Shingen, tu n’es plus en état de te battre. Tu es sorti de la grotte et est donc expulsé de la quête. Tu n’as plus accès a tes voix dans la tête et n’a plus rien en toi. Tu es enfin un humain normal.

                          Vous pouvez tous les deux faire un dernier rp de fin. Vous obtiendrez vos xps (Muzan sur ton reroll) en fin de quête. Shingen aura des ryos en plus de ces xps.


                          De ton côté @Zoboroo Kenryoku, tu as pu sentir de vilaines vibrations au sol. Mais tu ne sais pas du tout ce qui s’est passé. Tu es désormais seule dans cette grotte avec tes parents. Même si c’est le plus beau de ta vie, tu sais que cela ne va pas durer. Ton sourire s’éteint rapidement, lorsque devant toi, une énorme créature que tu es le premier certainement à voir de tes yeux.

                          Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Phalene

                          Vous vous mettez rapidement à l’abri pour vous cacher. Mais ton père se met à tousser une vilaine gerbe de sang dans sa main. Il commence à avoir du mal à respirer. Il vous regarde tous les deux, ta mère et toi. Une larme se met à couler le long de sa joue. Et sans même que tu puisse dire quelque chose il se met à courir sur la créature arme à la main. Puis il dit :

                          Cette créature est trop forte. J’en ai plus pour longtemps à vivre de toute manière. Fuyez !!! La sortie est derrière ! Je vous aime !!!


                          Ta mère te retiens fortement et sais que tu es fort et que tu voudrais aider ton paternel. S’il n’a rien dit, s’est parce qu’il sait pertinemment que tu te serais obstiné à vouloir l’aider. Que vas-tu faire ? Tenter d’aider ton père qui était gravement malade ou fuir et récupérer ta mère. Derrière la créature, sur sa gauche, un halo de lumière.

                          Ton père fait alors du bruit, pour que le regard de la bête se tourne à l'opposé. Aujourd’hui, c'était ton paternel le véritable héros de cette histoire. Se sacrifier pour sa famille, cela était digne d’un véritable père. Cela peut être un arrachement terrible après l’avoir retrouvé depuis peu. Mais les chiens ne font pas des chats et tu pouvais constater de qui tu tenais cet entêtement.

                          Il a toujours voulu faire les choses avant moi pour expérimenter et me préserver au maximum. Ton père est un véritable héros, et il n’a jamais cessé de penser à toi. Aujourd’hui, il te fait confiance une nouvelle fois. Sortons d’ici, mon petit Ken. Aides-moi. Je ne pourrais jamais escalader les rochers avant la sortie.


                          Tu peux alors soit aider ta mère en la portant et foncer droit vers la sortie sans te retourner, soit laisser ta mère sur place pour tenter d’aider ton père et de faire face à cette créature immense. Que vas-tu faire ? Tu pourrais tout perdre en un instant. Pour accéder à la sortie, il y a divers rochers te barrant la route que tu devras contourner ou escalader tout en essayant au maximum d’esquiver les regards de la bête. Tu sais pertinemment que ton père n’est pas un shinobi comme toi, et qu’il ne tiendra pas longtemps. Tu dois faire ton choix rapidement et ne pas hésiter.

                          Risque de mort possible. Pas d'ordre de tour. Délai de 7 jours entre 2 posts de narrateur. On est sur la fin de la quête les amis.



                          Zoboroo Kenryoku
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                            La vie réserve beaucoup de surprises. Parfois, elle est clémente avec vous et vous permet de réaliser certaines choses, d’avoir de la chance ou encore de jouir de certains avantages. Parfois, elle est intraitable et vous met face à d’horrible choix : des choix capables de bouleverser votre vie au point de tout remettre en question. Elle peut être si cruelle qu’elle peut même vous amener à faire un travail d’introspection si poussée, que vous ne serez même pas capable de vous reconnaître à l’heure H où vous devez faire un choix. Très souvent, Shinobi ou civil, s’invente un scénario concernant des moments de leur vie, s’imaginant réagir d’une manière ou de répondre d’une autre. Tout cela n’est qu’une invention de votre esprit qui mène à vous faire pousser des ailes, en quelque sorte. Parce qu’en réalité, tout ce que vous imaginez possible de réaliser, n’est autre qu’une vaste supercherie. Lorsque le moment viendra, votre réaction ne sera pas du tout la même que ce à quoi vous vous étiez préparé.

                            C’est ce moment cruel dans lequel se trouvait Kenryoku actuellement. Une bestiole ressemblant à un papillon dégageant une force et une aura meurtrière sans commune mesure. Des tremblements se firent sentir mais c’était de toute évidence pas la merveilleuse créature face à la famille Zoboroo. Immobile, chacun d’entre eux observaient la majestuosité de cet… animal dira-t-on. D’elle, jaillissait une quantité astronomique de puissance et que ce soit les parents ou le Shinobi crêté, aucun se savait capable d’affronter celui-ci. Cela était sans compter sur une toux de laquelle du sang jaillit dans la paume de sa main : le père ne semblait plus en état de réaliser quoi que ce soit, et Ken’ fut à la fois tétaniser mais aussi attristé par le sort funeste que la santé du paternel décline autant. Sans se mouvoir, le jeune métisse aperçoit son père bousculer la mère et lui-même leur intimant l’ordre de fuir le temps qu’il fasse perdre du temps à cette magnifique bête.

                            La main de Ken tente de stopper son père mais celle-ci glissa le long de l’avant bras de ce dernier. Il fut incapable de l’arrêter. Attirant le monstre pour faire gagner du temps à sa femme et sa progéniture, la mère guida Ken’ à sauver sa peau et l’aider par la même occasion à sortir de ce trou. Le choix devait être fait rapidement. Le halo de lumière était dégagé permettant à ces deux protagonistes de fuir et enfin pouvoir voir la lumière du jour et respirer l’air frais du désert de Sakyuu.

                            Les larmes du jeune garçon grimpèrent rapidement, laissant une coulée d’eau salée ruisseler sur sa joue. Sa mère secouait son bras pour qu’il prenne rapidement une décision. D’un revers de manche, il s’essuya les yeux et prit sa décision. C' était un Zoboroo digne de ce nom. S’il était dans une situation similaire, il aurait réagi de la même manière que son paternel et aurait aimé être écouté. Il s’agissait de sa dernière volonté et les dernières paroles étaient sacrées au sein de la famille. Il emporta sa mère sur son épaule : elle était légère et ne posait absolument aucun souci à Kenryoku qui avait une forme physique olympique.

                            Durant ce laps de temps très rapide, la bête fut attirée par le père qui fit un maximum de bruit pour capter son attention. Les pupilles de ce papillon se dilatent tandis qu’en un battement d’aile, un vent très puissant se leva justifiant les capacités monstrueuses de ce monstre ailé. Ken’ tenait sa mère fermement et il courut vers cet halo de lumière. Des pierres lui barraient la route, mais ces capacités physiques lui permit de les escalader rapidement et d’en contourner certaines.

                            Proche de la sortie, il grimpa la surface murale en direction de la sortie. Le son qui venait du trou duquel il s'extirpe avec sa mère lui glaçait le sang. Des hurlements de son père résonnent en écho dans ce tunnel vertical le menant à l’air libre. Des bruits de chairs et de membres arrachés titillaient les tympans de ce qu’il restait de la famille. L’adrénaline avait aidé le métissé à se mouvoir jusqu’à la sortie, espérant que le papillon ignore sa personne et celle de sa mère.

                            Mais une fois dehors, et une fois l’adrénaline redescendu, les muscles de Ken’ se contractèrent, ses dents se serraient et il tomba à genou avec l’incapacité de pouvoir aider son père. C’était la seconde fois qu’il ne put réussir à sauver sa famille : il était encore trop faible. Il se pensait être un minable et le fait d’avoir incorporé l’armée de Sakyuu ne l’avait aucunement aidé à se renforcer. Sa mère vint à son chevet, posant la main sur l’épaule sculpté du jeune garçon qui ne pouvait se consoler. Les poings serrés, ancré dans le sable du désert, il n’avait qu’une envie : retourner dans ce trou pour récupérer la dépouille de son père : ou du moins, les morceaux qu’il réussirait à trouver…
                            dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
                            Usui Shingen
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                              Objet:
                            Plongée dans un trou de ver
                            Avec
                            Kenryoku, Muzan





                            La vitesse... Shingen n'avait jamais pris la peine de travailler ce point la... Non jamais Shingen n'avait vraiment pris la peine de vraiment travailler ses capacités et allait au déclic. Ce manquement le rendait plus lent que la moyenne a effectuer ses mudras, chose dont il se rendit compte lorsque Muzan s'élança de son côté pour attaquer quelque chose. Non... non il ne fallait pas a quel moment il allait se rendre compte qu'il leur fallait fuir?

                            Le temps semble comme suspendu alors que la queue du gigantesque ver retombait au sol, son ami encastré dans la roche. D'où il était Shingen pouvait voir qu'il respirait encore et autant le genjutsu avait été préparé dans une optique de vengeance, cela allait être désormais pour vous sauver la vie. Le plan évoluait au fur et a mesure de la situation et le prêtre renard déclencha sa terrible technique, le chakra fusant vers la bête, une crainte en son coeur naissait qu'elle soit trop puissante pour que la terrible capacité fonctionne.

                            "Tiens bon j'arrive!"

                            Plus prévoyant que le souhei, Muzan avait prévu dans ses affaires une trousse de secours. Est ce que cela allait être suffisant pour les multiples hémorragies dont il souffrait? Il n'en avait aucune idée et il ne voulait pas le savoir, le stabiliser pour permettre leur fuite était son plan. Simple et efficace, le problème était que l'objet tant convoité avait volé plus loin sous la force de l'impact de la queue du ver. Au moins il n'était pas brisé, mais cela faisait perdre a Shingen de précieuses secondes de courses.

                            Dans son hubris typiquement humaine et trop emprunt d'une démarche scientifique, le jeune homme avait de très loin surestimé l'intelligence du yokai... C'est étrange qu'a ce moment précis ou il lui manquait une vingtaine de mètres pour atteindre celui qui avait été dans sa vie comme un frère, ce fut la voix d'Honoka qui retentis dans son esprit... "con comme une bite"... Sans doute n'aurait elle pas été aussi vulgaire elle même.

                            "MUZAN!"

                            Mais le sol trembla lorsque le ver s'enfouis dans le sol, ce dernier se dérobant sous les pieds du renard impuissant. Il n'avait réussi a atteindre son ami, le vide l'emportant alors qu'il tends la main vers lui. Reprenant vite contenance, le moine saute de roche en suspension en plateforme qu'il forme avec son fuinjutsu, mais rien ne semblait assez rapide pour remonter au bon endroit, alors qu'il lui restait un mètre, une gueule gigantesque vient l'engloutir, sous les yeux impuissant de Muzan qui se vidait lentement de son sang, assistant a la mort du renard.

                            *Inari-sama... j'aurais échoué...*

                            Aucun des coups ou des tentatives de se raccrocher de l'ermite fonctionnait, ses griffes de renard ne trouvant prise sur aucune entraille. Serrant les dents, Shingen comprends que sa dernière heure est arrivée... jamais il ne pourra raccrocher les ponts avec Shizuka, jamais il ne bâtira le monde dont rêve la déesse renard... Jamais il ne pourra dire a Meiyo ces quelques mots... "Je t'aime".

                            "RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH"

                            Une sourde douleur, des membres de chakra qui poussent et se mettent a frapper avec une force terrifiante les parois abdominales du monstre. Le renard ne comprenait pas... d'ou il possédait ce pouvoir...? Non ce n'était pas le sien. Les griffes présentes dans la tentacules trouvaient elles une prise dans la paroi stomacale avant de s'engouffrer de force a contre courant, le corps de Shingen épuisé parcourant le chemin adverse alors que les spasmes du ver faisait trop vite comprendre au renard son destin...

                            Projeté dans le désert dans une gerbe de bile et aliments mal digérés, le souhei d'Inari n'avait plus la force de se relever, si le yokai le voulait il pourrait l'achever d'une technique doton, mais les tentacules semblaient avoir une autre vision des choses et le ver l'avait compris, faisant demi tour en laissant le corps du jeune prêtre a la merci du désert.

                            "“Si Aimaisa reste ici avec toi, il mourra à coup sûr. Il t’a sauvé la vie en guise d’adieu”

                            Une forme de chat semble soudainement bondir hors de lui, alors qu'il tends la main dans un espoir vain de le rattraper...

                            "Non... pas toi... Reviens Aimaisa...

                            Son monde s'écroulait... Ari... non Aimaisa était partie... ce n'était pas un renard... cela voulait dire qu'il n'était pas un élu d'Inari...

                            "Muzan..."

                            Nouant le peu de tissu restant de son haut de kimono maladroitement autour de sa blessure au ventre... Il se met a ramper, sans même savoir vers ou, répétant le nom de son ami comme si cela allait le ramener a la vie avant de sombrer dans l'inconscience en plein milieu du désert. Juste un simple renard bleu, blessé arriva saisissant le jeune homme a la jambe pour le traîner péniblement dans le sable.
                            CEYLAN


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                            Chuunin de Sakyuu / Mort en Hiver 805
                            Yatsukahagi Muzan
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                            Inventaire
                              Défiant jusqu'à la fin





                              Alors même que la course commença, une douleur vive parcouru le torse de Muzan, qui marqua un temps d’arrêt pour serrer les dents en jeter un regard la ou il avait été blessé.
                              Il fallait croire que son surplus d’adrénaline due à sa situation n’avait pas été suffisant pour le prémunir de la douleur due à sa situation, et pour de très bonnes raisons. Bien que brisé, une partie non négligeable de la pique lui avait arraché (à ce stade on ne pouvait même plus qualifier cela d’empalement) une partie de sa jambe et de son bras, et par la même une partie de sa dextre, qu’elle soit mobile ou martiale.
                              Hors, pour courir sur les murs, il fallait les deux, un détail que son cerveau s’empressa de lui rappeler.
                              Alors qu’il se préparait à reprendre sa course, conscient que sa vie ne tenait qu’à un fil, il eu un instant de blanc.
                              Il n’y avait pas d’autres définitions. Un instant de blanc, un temps d’arrêt. Un arrêt du temps pour admirer l’imprévu.

                              Quand il avait envoyé son message à Shingen, il s’était attendu à une réaction rapide de la part de ce dernier, qu’il savait réactif quand nécessaire. Un Genjutsu capable de restreindre un yokai était une prouesse qu’il connaissait son ami d’enfance capable.
                              Alors, imprévu était un terme sous-estimant de loin ce qui venait à lui aussi rapidement.

                              La queue le happa alors même qu’il commença à monter sur le mur, le coupant dans sa course et ses mudras déjà réalisé avec peine.
                              Le choc de son corps frêle se fracassant contre les parois de la grotte, le bruit de ses os se brisant en des milliers de morceau résonnant entre les murs, le liquide poisseux jaillissant de sa gorge tel une bouteille pressée trop forte…
                              C’était un miracle qu’il ne soit pas décédé d’une crise cardiaque, mais alors que sa conscience se faisait vague, les parois enlaçant son corps pour le placer en suspension au-dessus du sol furent ses seuls supports pour lui éviter de s’effondrer sur le coup.

                              Koff… kof… Trop tart, Shingen...



                              Un ton amer, alors que le vers s’était calmé sous l’illusion de son camarade et avait cessé ses assauts, pour l’instant. Un moment paisible que Muzan ne saurait profiter, dans son état actuel.
                              Une jambe et un bras en piteux états, les côtes en bouilli, le plexus enfoncé et le mur plus solide que la force coulant actuellement en lui était plus parlant que n’importe quel médecin : il ne pouvait plus bouger.
                              Dans un trou de vers.

                              ...


                              Réunissant une partie de la bile et du sang coulant en lui, il cracha un molard de taille conséquente, alors que sa décision était prise.
                              Maintenant, à voir si il pouvait le réaliser.

                              Sa main blessée trembla , alors qu’il y mobilisa sa force. Un tremblotement d’abord faible, pour sortir du pan ou il était encastré, malgré son état catastrophique.
                              Pendant, l’autre bras gauche, en meilleur état, prit sa main et la souleva devant lui.

                              Le Ninja réalisa un premier mudra.

                              Le vers commence à bouger, l’illusion de Shingen semblant ne représenter rien pour elle, pour ainsi creuser une galerie par dessous et le dévorer dans l’instant.

                              Une étape qui lui offrit le temps nécessaire.

                              La main droite fut dirigée par les doigts du gauche pour former un deuxième Mudra.
                              Puis un troisième.
                              L’électricité statique commença à l’entourer.

                              Voir la tête du vers ressortir de son trou en gobant le moine fut une image douloureuse. Mais une image d’horreur surprit sa vision. L’image d’une… tentacule féline sortant du corps du ver pour s’enfuir.

                              Un quatrième mudra fut exécuté, alors même que un petit rire, presque nerveux, jailli de sa gorge.


                              … ah… ah… ah… akh…

                              J’en étais sur… Tu étais un chaton...


                              Même en cet instant, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Si ces côtes existaient encore, peut-être même se serait-il permit de rire.
                              Ses doigts forcèrent sa main droite à former un cinquième mudra.

                              Raiton...




                              Le corps de Muzan s’emplit d’électricité statique.
                              Il n’ignorait en rien une inutilité dans son acte. Mais quelque chose, en lui, se refusait de laisser son corps ici, souillé, dépareillé, ravagé et violé par des vers sans âmes. Par de la merde des sables.
                              Une chose était certaine. Cela serait sonnant.

                              Un sixième mudra fut exécuté. L’énergie ionisé des alentours fut attiré vers lui, alors, qu’un éclair sembla enlacer son corps.

                              Muzan inspira profondément une fois.

                              Recracha une gerbe de sang.

                              Inspira profondément une seconde fois.

                              Finit le septième mudra.

                              JIGEN BAKUDAN !!!!!



                              Le corps du ninja fut comme frappé par la foudre, jaillissant des éclairs tout autour de lui sans distinction.
                              Un vers, des œufs, des parois, un plafonds… cela n’avait aucune importance.

                              Il n’y avait qu’un seul but. Sa vie.
                              Il n’y avait qu’une seule essence. Sa vie.

                              Il n’y aurait aucun corps. Son âme rejoindrait le Yomi, ou il pourrait enfin, demander à Jashin si il avait agit conformément non pas aux écritures, mais à son souhait.
                              Ses dernières pensées vinrent à sa mère, âme douce et paisible qui aurait subit une seconde perte trop tôt, puis à Shingen, au final le seul ami qu’il se soit jamais fait dans sa ville de naissance.


                              Sans faire de distinction, le corps de Muzan explosa. Probablement un pet pour une créature aussi puissance que le vers, mais le but n’était pas de le détruire. Non, juste de l’empêcher de désacraliser son existence. Un dernier doigt d’honneur à sa fin misérable.

                              Il avait été jashiniste par Dévotion.
                              Il avait été fils par Amour.
                              Il avait été ninja par Devoir.
                              Il avait été ami par Choix.
                              Pnj
                              Narrateur
                              Pnj
                              https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/
                              Narrateur
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                              Inventaire
                                Dans un trou de ver




                                Coup de vent magistral soulevant le corps de ton père le fracassant sur les rochers juste derrière lui. Ce coup l’aurait certainement mit inconscient si ce n'était pas pour sauver votre vie. Mais tel un héros, ses yeux blancs, il avançait encore et encore vers la bête. L’homme était certainement déjà inconscient. Mais son corps refusait de tomber tant que vous n'étiez pas totalement sorti.

                                La créature se mit à planer légèrement vers le corps de ton père, le déchiquetant de toute part. Une scène horrible à voir et à entendre. Alors que le Yokai se déplace, quelque chose brillant t’attire l'œil, reflétant les quelques rayons de soleil traversant les parois.

                                Un sabre est planté au milieu de la mini colline où était perchée la créature volante, comme si elle protégeait son trésor. Cette arme te paraît très différente des armes standard que tu aurais déjà pu croiser. Moitié du sabre planté dans le gré, voici ce que tu peux voir de celle-ci en passant rapidement tout en escaladant et te frayant un chemin pour exfiltrer.

                                Plongée dans un trou de ver [Muzan, Kenryoku] Zettaishinku

                                @Zoboroo Kenryoku, tu parviens difficilement à sortir de cette grotte, laissant ton père livré à la créature. Tu es certainement déboussolé, mais ta mère te laisse quelques mots :

                                Ken ? Ton père m’a toujours dit qu’il aimerait mourir en héros pour sauver sa famille. Il souhaitait faire un dernier acte de bravoure, plutôt que mourir sur un lit sans pouvoir bouger. Alors sois fier de lui. Il est mort comme il l’a toujours voulu. Je suis triste aussi, mais je t’ai retrouvé? Nous pouvons de nouveau être une famille au sein de Sakyuu. Rentrons…


                                Les larmes perlaient le long de la joue de ta mère. Tu savais qu’elle était également malade, même si ton père avait tout fait pour la préserver. Il lui faudrait certainement des soins. Qu’allais-tu faire d’elle ? Tu savais que tu allais devoir la ramener à Sakyuu et qu’elle ferait un énorme séjour à l’hôpital afin d’être ausculté jusqu'à ce qu' elle sorte en bonne santé; Et toi que vas-tu faire ? Tu ne savais toujours pas qu'un de tes coéquipiers avait péri lors de cette aventure et qu’un autre mort avait échappé fortement à la mort.

                                FIN DE LA QUÊTE.
                                - Vous gagnez tous 20xp et 200 ryos. Sauf Muzan qui reçoit que les xp.



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