Et c’est un nouveau jour ensoleillé qui s’annonce pour le village de Sakyuu. Et c’est en ce même jour qu’Akari à la chance de pouvoir voir à nouveau sa camarade Yuri. La fameuse demoiselle en détresse qu’il avait pu retrouver dans le désert et qui lui avait finalement valu un blâme sur son dossier au vu de sa manière de se comporter auprès d’une suspecte bien qu’au final elle se révéla être une alliée. Dans les faits le blâme n’était pas mis à tort et Akari le savait. C’est pourquoi il n’en tenait aucunement rigueur à son ancienne équipe et quand bien même cela aurait été injuste il aurait réagi de la même manieur.

Pourtant autant Akari n’est pas le genre de personne qui aime se faire battre broncher. Mais pour ce qui est de la mission du jour, cette dernière est assez simple car elle consiste en une patrouille au sein des quartiers militaires. Une ronde pour vérifier qu’aucun civil ne traine près des zones qui leurs sont interdites. Chose qui est respectée la plupart du temps, bien qu’il arrive que des enfants cherches à infiltrer les quelques terrains d’entrainement. Une idée assez farfelue qui est d’autant plus dangereuse si des exercices ont lieu sur place. Mais il faut dire que voir des utilisateurs de techniques à l’œuvre est une chose qui n’est pas pour déplaire aux jeunes enfants.


Un point de rendez-vous à été fixé avec Yuri juste à l’entrée des résidences militaires. A partir de là ils vont devoir inspecter tout le tour de la zone militaire et cela par trois fois avant de céder la main à une autre équipe. Et Akari doit bien avouer qu’il aimerait bien tomber sur quelques nuages en cours de route, car la Soleil n’est pas vraiment une chose qu’il apprécie à l’inverse de la fraicheur des montagnes qu’il a pu côtoyer lors de rares missions proches de Seizan.

Se pointant en premier sur les lieux, il ne semble pas y avoir la moindre trace de la demoiselle du désert. Il faut dire que le garçon à tout de même un dizaine de minutes d’avance avant que l’équipe déjà place ne vienne pur la relève. Mais finalement, la jeune femme se révèle et il la salue d’un geste du bras.

-Ah ça faisait longtemps, comment tu te portes depuis notre dernière rencontre ?

Une phrase amicale qui sonne comme-ci le garçon la connaissait depuis de longue date alors qu’en réalité il n’a fait que la rencontrer durant son sauvetage. Mais qu’importe sa familiarité vient avant tout de sa naïveté. Et il ne sait pas vraiment comment la femme va réagir. Peut-être qu’elle agira comme la plupart des autres ninjas en méprisant le garçon ou bien alors elle sera gentille du fait de leur rencontre étrange. Il y a tout pleins d’autres scénarios qui sont aussi envisageables, mais les clefs de cette réponse ne se trouve qu’entre les mains de la demoiselle du désert.

Aussi brève soit la réponse de la dame elle à moins le mérite d’être claire pour le jeune homme. Et du fait de sa course et son geste on peut deviner qu’elle se porte suffisamment bien de puis la dernière fois pour au moins avoir un certain équilibre. Ce n’est certes pas grand-chose vu comme ceci, mais c’est tout de même un minimum pour faire la patrouille qu’ils ont à faire.

-Je vais bien merci, j’espère que tu es en forme depuis la dernière fois. Car bon ce n’est certes pas quelque chose de dangereux ou quoi ce soit que nous allons effectuer là mais on va peut-être devoir courir. Par exemple si des gamins s’amuse à vouloir tenter de nous esquiver en passant une petite course et un jeu de cachecache. Même si la plupart du temps les jeunes n’osent pas trop faire ça. Car après tout les retombées peuvent être parfois lourdes, enfin pour leur âge. Au vu des sanctions un adulte en rigolerait certainement.

Sur les mots d’Akari le jeune homme se mit à avancer dans l’espoir que sa comparse en fasse de même. Une comparse qui ne semble pas pour autant présence. Du moins son regard semble indiquer une chose qui la dérange. Serait-ce lui avec sa remarque de tout à l’heure. Non, se dit-il, impossible qu’il ait d’ores et déjà pu la froisser. Cela serait un record pour lui il faut dire. Une phrase et une aliénation. Ainsi il n’ose pas reprendre la parole alors que la patrouille qu’ils doivent relever se présente.
Un bref échange et voici qu’un duo s’en allait en mission tandis qu’un autre se retire pour un repos certainement bien mérité. Dans leur bref rapport, ils n’ont pas constaté la moindre chose, pas un trou dans la clôture, pas un seul gamin qui a voulu se promener dans le secteur.

-Bon eh bien je pense qu’on va devoir se coltiner les ennuis avec les enfants. Même si j’espère que non. Mais avant que nous nous lancions dans la mission. Je me demandais, mais tu sembles un peu ailleurs, tu vas bien ? Enfin tu es libre de ne pas me répondre.


Et pendant qu’il attend la réponse de la jeune femme, ses pas reprennent et se poursuivre dans l’unique but de commencer la mission. Ainsi il commence à longer les murs de la zone militaire. Inspectant ces derniers à la recherche de la moindre imperfection du moindres indices qui dévoilerait quelque chose de suspect. Mais nul doute que proche de l’entrée des baraquements militaires, il n’y aurait rien à signaler. Et si cela avait été le cas la honte aurait été grande pour Sakyuu.
Ainsi il continue d’avancer en attendant la réponse de la demoiselle.

La femme évoque le nom de Maomao, une drôle de nomination que voici qui ne dit rien à la mémoire du jeune homme. Peut-être est-ce un animal de compagnie ou bien même comme Akari avec ses invocations. Une chose est certaine, le nom est trop étrange pour que cela soit celui d’un humain. Quoi que le garçon se soit vu souvent surpris ces derniers temps par les noms qu’il vient à croiser. Ainsi il se peut qu’il se trompe, une chose qui ne peut vérifier qu’en posant des question à ce sujet.

-Maomao ? C’est quoi une sorte de petit chien démoniaque ? Ou bien une peluche aux airs de démon ? Je dois avouer que je ne vois pas trop ce que c’est.

Le rythme toujours lent Akari avance, après tout il ne faut pas se presser. Nul besoin de faire mille fois le tour quand trois tours suffisent pour la ronde. Une chose qu’a pu retenir le garçon à force de pratique l’exercice. Bien que sa science ne soit pas toujours exacte, car les variations météo sont une chose qui peut changer le temps nécessaire à tout ceci.

Quant à la question d’Akari, il faut dire qu’elle n’eut pas l’effet voulu mais l’effet redouté par le garçon. Nulle joie ne vint avec cette phrase, quand bien même il y eut un sourire. Autant dire que le sujet en question n’est pas à aborder pour le jeune homme. Qu’importe si elle dit se sentir bien, qu’il en soit ainsi. Elle serait libre d’en parler comme elle le souhaite, pense ainsi le garçon.
Mais si elle se porte « bien », autant lui faire reprendre un vrai en augmentant la cadence, il n’est plus question de marcher, mais de courir à la façon des ninjas. Akari ne compte y aller à fond, car il se sait un peu au-dessus de la moyenne en termes de vitesse ou même d’accélération.

-Bon eh bien augmentons le rythme, voyons voir jusqu’ou tu peux me suivre.

Il avait ignoré la remarque à propos de son sérieux, car à ses yeux il était loin de l’être et pourtant. Ce propos montre peut-être une facette de lui qu’il ne parvient à déceler.

-On court comme ça jusqu’au terrain d’entrainement. Le premier arrivé peut donner un gage à l’autre.

Un petit jeu comme un autre, mais qui sait Akari peut se faire surprendre par la demoiselle. Quoi qu’il en soit le duo arrive rapidement au terrain d’entrainement. Sur place un silence règne, signifiant peut-être que personne ne s’entraine. Une chose tout à fait étrange mais pas impossible car ils peuvent très bien avoir d’autres occupations que s’entrainer. Tout le monde n’est pas comme Shun Lee à vouloir ne faire que des entrainements pour pouvoir mater les femmes dans leurs bains. Une idée par ailleurs qui passe complètement au-dessus de la tête du jeune homme.


-Bon on y est, cherchons s’il n’y a pas d’enfant dans le coin. Je vais inspecter la clôture tu inspectes les arbres ?

Ainsi Maomao se révèle être une marionnette. Un drôle que voici qui ne doit sans pas être sans rapport avec la capacité de l’instrument qui semble chère aux yeux de la demoiselle. Sur cet art délicat que sont les marionnettes et le fait de les manipuler. Le garçon n’y connait pas grand-chose. Et c’est peut-être là une occasion d’en savoir plus à ce sujet. Même si en réalité, il connaissait un autre marionnettiste, une personne avec qui, il ne se voit pas vraiment parler du sujet. Surtout au vu de son atelier secret assez morbide.

Mais qu’importe car pour l’instant il faut que le jeune homme s’occupe de la clôture. En regardant un peu partout tout du long il ne semble y avoir aucun trou, mais il vaut mieux s’assurer que tout soit en ordre, car au moindre problème, la faute risque de leur retomber dessus. Et en regardant de plus près le sol, il remarque ce dernier semble étrange. Il s’en va plus près et remarquer le grillage n’a pas été coupé mais soulevé pour être par la suite remis en place. « Une nouvelle technique, les jeunes brigands innoves un peu trop », pense Akari.
Un fait que le garçon doit rapporter à son équipière si cette dernière n’a rien trouvé. Dans ce cas de figure-là, Akari extrapole différente option. Il se dit alors, que soit les jeunes sont encore présents, mais bien planqués, soit qu’ils sont présents mais ailleurs dans la base, soit qu’ils ont préparé le terrain et reviendront plus tard.

Qu’importe, car dans tous les cas il coupe leur point de retraite et d’arrivée en vitrifiant le sol pour y ancrer le grillage à l’aide d’une technique raiton. En solidifiant le sol à l’aide de foudre, il y a tout à parier pour qu’il faille une plus grande force.
Puis il s’en va en direction des bois pour retrouver sa camarade qui s’amuse à se balancer sur une branche. S’arrêtant à côté d’elle alors qu’elle souligne le fait de n’avoir rien trouvé, Il penche légèrement la tête comme pour tenter de retrouver son visage dans le même alignement qu’elle.

-Pour ma part j’ai trouvé quelque chose de suspect. Mais je ne peux pas dire s’il s’agit d’un sanglier ou bien d’enfants qui veulent envahir notre terrain. Le grillage à simplement été soulevé. J’ai renforcé ce dernier, mais ce n’est qu’une réparation de fortune si l’on peut dire. Je pense qu’on devrait continuer notre patrouille si tu n’as rien trouvé dans les bois.

Il est certain que la femme est bien moins sérieuse que le garçon dans cet exercice, pour autant cela ne fait de mal au jeune homme d’avoir du changement de la sorte bien qu’en définitif il ne sait pas encore trop quoi penser d’elle. C’est même ce fait qui vient à lui donner une idée.

-J’y pense par ailleurs, mais j’ai gagné il me semble à la course non ? Humm … en guise de gage tu me payes un repas. Je pense que cela sera suffisant. J’aurais bien demandé un massage avec mon mal de dos, mais bon je risque de me choper la même réputation que mon sensei.

Une plaisanterie qui est peut-être de mauvais goût, mais il faut bien jauger le terrain pour voir s’il est capable d’humour, se dit le jeune homme. Ainsi la ronde se poursuit et à présent c’est en direction des habitations des genins que le duo se rend.

Toujours à l’envers et ne manque pas de prendre une des poses mignonnes que les femmes aiment prendre. Cette fois-ci le jeune homme à le droit à l’index sur le côté de la bouche, une chose qui ne marche pas sur le jeune homme. La raison ? La timidité d’Akari est si grande que le jeune homme ne peut oser dire quoi ce soit à ce sujet. Restant presque de marbre bien que son expression semble plus comme à son habitude, le jeune garçon écoute la damoiselle. Elle vient à lui proposer de prendre ce fameux repas juste après la patrouille. Une chose qui ne dépendra que de la manière dont se termine cette mission.

-Très bien pour le repas, mais ... . Pour le massage je risque de le regretter ? Pourquoi tu dis ça ?

On pouvait croire à un faux air de la part du garçon, on pouvait miser sur une tentative ou quoi que ce soit. Mais la réalité est qu’il ne comprend vraiment pas pourquoi elle dit ça et qu’il ne cherche pas plus de rapprochement que ça par ce moyen-là. En somme il est une âme pure dans un monde impur si tant est que l’on vienne à penser tout ceci de lui.

La femme se pose un instant contre Akari. Une chose étrange que voici. Mais le garçon laisse faire en tentant de camoufler sa gêne pendant qu’elle semble réfléchir à leur problème nouveau. Rapidement elle établi que l’académie peut être un endroit à visiter pour les jeunes. Akari aurait peut-être privilégié la bibliothèque, mais l’âme d’enfant de la jeune damoiselle semble plus juste dans son raisonnement. C’est pourquoi il décide d’écouter sa comparse et oriente son pas vers le site en question en prévenant la dame pour qu’elle ne tombe pas en arrière. Quitte à devoir la rattraper si jamais cela s’avère nécessaire.

Sur le chemin de l’académie qui les rapproches plus de la zone civiles, pour ne dire que cette dernière se font dans ces quartiers-là. Un détail qui a échappé à la mémoire d’Akari, mais qu’importe. Un jeune garçon vient à le percuter au niveau des jambes. La première réaction d’Akari et de se demander quel animal a pu le heurter lui alors qu’il n’est pas bien grand.
Pleurant avec toutes les larmes du monde qui coule sur ses joues. Ce dernier évoque la présence d’un chat dans les environs qui semble nécessité l’intervention de deux ninjas pour le retrouver. La tignasse aux cheveux blancs est une bonne poire, mais même ce genre de chose ne l’amuse guère. Il se demande alors comment un chat peut-il faire cela à son maitre. N-a-t-il donc aucune vergogne ?

-Ne t’en fais pas, tu vois mon amie là ? Elle est très forte pour trouver les animaux. On va retrouver ton ami.

Akari relève la tête et fait un poil reculer l’enfant. Avant de s’orienter vers sa comparse.

-Bon eh bien c’est certainement notre petit sacripant. Ne reste plus qu’à trouver son chat. Tu as une idée ?

Le petit bonhomme au masque plus qu’étrange, dit se nommer Koneko. De tout ceci Akari n’en pense pas vraiment grand-chose. Est-ce un faux nom ? Il y a-t-il vraiment un chat dans cette histoire ? Ou même n’y-a-t-il vraiment aucun parent ? Des questions qui ne viennent même pas à l’esprit du garçon et cela même si le masque de l’enfant peut être sujet à des questions. Car il est certes déroutant mais pas autant que celui de certaines connaissances du jeune ninja. Si bien qu’en définitive son côté naïf ne lui laisse d’autres choix que de suivre le jeu du petit bonhomme.

Et sans se douter du jeu et sa camarade peut-être, semble éprouver une légère forme d’empathie lorsque le garçon annonce ne pas avoir de parents. Entre deux mots, vient des reniflements. Chose qui n’est pas vraiment agréable à attendre, même pour le gentil Akari, mais il fait avec car en définitive relever cela viendrait à aggraver la situation se dit-il. Et il n’y a là aucun intérêt a ce que cela se déroule de cette manière.
Après quelques questions de la jeune femme ninja, le garçon vient à décrire un chat. Mais là encore, une question se pose. Le garçon est-il suffisamment apte à fournir un détail précis de la bête. Les félins de type chat sont nombreux et leur variétés le sont tout autant.

La description du chat est assez menue, mais il n’en faut pas plus pour Akari, le simple fait qu’un chat soit habillé est une chose assez rare. Voyant le garçon sortir sa bourse, Akari ne sait pas comment réagir. Il est vrai qu’en temps normal les ninjas devraient être payés. Mais l’enfant solitaire a surement mieux à acheter qu’une aide de ninjas. Akari repousse donc la main du garçon dans un geste compréhensible mais sans mot.

-Bien sûr qu’on va t’aider. Comme je t’ai dit mon amie ici est particulièrement douée pour ce genre de choses. Tu as pu le remarquer avec ses questions.

Ainsi Akari fait en sorte que tout repose sur la jeune femme. Il faut dire qu’il n’est pas particulièrement doué dans le domaine de la recherche d’individu. L’exemple même de son incompétence et son frère. Même si le cas de ce dernier est assez particulier et en rien comparable à un chat égaré.
Mais c’est alors qu’une chose étrange interpelle Akari. Le petit garçon porte sur son masque un symbole qui n’est pas inconnu à sa mémoire de ninja. Celui qui n’est pas ans rappeler la nuit sanglante pour le plus érudits ou bien la disparition de son frère. Et bien que cela ne soit pas exactement le même symbole, Akari se demande si le garçon n’est pas en réalité un membre du culte de Jashin. Il est vrai que dernièrement il a pu en rencontrer un certain nombre, mais rien ne dit que cela soit le cas. Et comme pour son cas, l’âge ne semble rien vouloir dire à ce sujet. Si bien que même un jeune enfant peut-être un initié. Si toutefois il s’agit bien d’un enfant, car il peut en avoir la mentalité sans en avoir l’âge. A n’en point douter, se dit-il, le membre de ce culte tous plus étranges les uns que les autres.

Continuant son résonnement, Akari se demande même si ce n’est pas lui qui a tué ses parents. Mais voilà que le garçon se surprend à penser à mal d’autrui et à juger sans savoir. S’arrêtant de chercher plus loin en avant dans des hypothèses farfelues. Akari tourne vers Yuri :

-Alors, une idée ? Madame l’experte.

Le trio marche dans les rues du quartier aux nombreuses étales. Les gens comme les marchands se font nombreux et le petit bonhomme ouvre la voie aux deux ninjas. Une drôle de situation qui ne doit pas manquer de faire hausser quelques sourires par-ci par-là. On pourrait même prendre le petit en tête et Akari pour des amis tant leur tailles est comparables. Puis le groupe se stoppe, le regard de Koneko se fixe sur une chose qui échappe en premier lieu à Akari. Il faut dire que pour sa part il se contentait de fixer bêtement l’ensemble de toit un à un. Les toits des stands étant bien plus bas que ceux des habitations, il n’y a nul doute quant à ce fait la jeune tignasse blanche ne risque d’apercevoir le chat.

Et pourtant, le jeune homme vient à être surpris par Koneko qui ne manque pas de pointer du doigt son petit ami à poil. Eh bien que comme dit les poils ne se font pas visibles sous une drôle de tenue. Qui de mieux que Koneko pour retrouver le chat en question, la force de l’habitude doit bien l‘aider.
Aussi la demande ne se fait pas attendre le petit bonhomme souhaite que les ninjas s’élancent vers le chat pour le saisir. Mais avant cela il confie le garçon à Yuri et décide de vérifier une chose avec le garçon.

-Je me charge de m’en aller saisir le félin. Je te laisse t’occuper de Koneko, essayer de me suivre de loin. Je me charge d’essayer d’attraper le chat en question.

La densité de la foule n’est pas pour aider le garçon, mais c’est là une bonne occasion de pouvoir s’améliorer en matière d’esquive. Il faut bien que le garçon à habituer son acuité visuelle lors de grandes pointes de vitesses. Car il y a peu, Akari a su développer son talent principale celui de fuir. Plus agile et plus rapide il pourra plus aisément s’en aller loin de son ennemi. Bien qu’ici il soit question de s’en rapprocher.
Observant le chat dans sa course pour ne pas le perde mais aussi pour essayer de comprendre ses mouvements. Si le garçon a pour passion d’étudier les yokais il espère pouvoir au moins comprendre ceux d’un chat, bien qu’il soit d’après le garçon du niveau d’un chat ninja. Une chose qui dépasse Akari mais qui éveil une fois encore ses soupçons sur le garçon. Qui peut-il bienêtre pour pouvoir posséder cela. Avant de s’en aller vers le chat il ne manque pas de faire un signe de sa main. Un signe qui peut ressembler à celui d’un mudra bien qu’en réalité il s’agisse là d’un moyen pour les jashinistes de s’identifier entre eux. Observant brièvement la réaction de Koneko.

Puis mettant tout ceci au clair plus tard, il ne perd plus de temps et il s’en va courir derrière le chat pour tenter de l’attraper. Esquivant comme il peut les gens de la foule, il vient même à grimper sur les étales pour échapper à la foule. Son poids plus que léger et ses aptitudes chakratique lui permet de pouvoir tenir sur les stands sans les détruire, du moins l’espère-t-il.

Résumé:

La course s’engage et le chat ne se laisse pas faire. Une chose pour laquelle Akari s’est préparée. Esquivant gens et mobiliers dans la rue. Le garçon à l’impression de vivre une folle course contre la montre et vient même à s’amuser en traquant une chose presque aussi rapide que lui. Mais rapidement il remarque que l’avancée du chat se creuse et que sa queue se fait de plus en plus proche. Mais le chat commence à devenir rapidement un danger auquel doit remédier le chat ou bien le grondement se fera ressentir, car voici que le chat d’un simple coup de griffe vient à neutraliser un simple poteau en bois. L’acte en lui-même n’est pas vraiment grave ni même surprenant pour un chat ninja, mais il se peut que ce dernier vienne à tomber sur des innocents passants, sans attendre Kamagi se jette de manière à intercepter le poteau avec sa gueule pour éviter de blesser qui que ce soit.
Akari n’est qu’à peine ralentit par la chose juste pour avoir détourner son regard, mais il intensifie d’autant plus ses efforts de manière à espérer pouvoir se saisir de la queue du félin. Une bien mauvaise idée que voici.

Faisant surgir de petite gueule de mamâche des boules de feu, ces dernières ne sont pas vraiment impressionnantes, mais il n’en reste pas moins que cela puisse s’avérer dangereux en déclenchant un incendie.
Dans le doute Akari esquive et compte bien sur Kagami en arrière pour contre à l’aide de suiton les technique du chat afin d’étouffer les flammes sous un flot. Mais les boules de feu esquivée, Akari est surpris de voir Koneko paraitre juste devant lui.
Sommant que ce dernier a perdu étant donné l’utilisation de katon. Akari reste autant surpris par le petit félin que par la célérité de l’enfant. Qui de toute évidence n’en est pas un ou pas simplement un. Puis le chat dans les bras, le garçon se met à rire. Un rire plus que familier pour Akari, car c’est là celui qui hante ses rêves depuis un certains temps et qui vient même à lui faire douter de sa raison ou de sa folie. Ne distinguant même plus l’imaginaire de ses souvenirs. Heureux de voir qu’il n’est pas fou, c’est joie est complétement étouffée par la présence de l’homme qui peut être responsable des maux qui lui sont arrivés.

-C’est toi … !

Puis l’enfant, ou plutôt Koneko vient à parler de Maru. Avouant être présent le soir du meurtre de son père. Le soir où Akari à tout perdu du fait de la faute de Maru. Il lui avoue aussi savoir où se trouve ce dernier. Annonçant même que ce dernier est bien plus fort que lui, mais à quel point ? Puis le méchant enfant vient même à offrir un conseil à Akari en lui proposant de trouver un apôtre afin de le former. Et sans qu’Akari n’est le temps de réagir à la révérence du garçon pour l’empêcher de s’en aller. Voilà qu’il s’en va. Et rien qu’en regardant Akari, Kagami devienne que rien ne va pour lui.

-Bon je suppose qu’on va devoir rentrer faire notre rapport. Au vu de la situation à part nous ridiculiser on ferait mieux d’éviter de parler de la fin de notre rencontre avec le garçon. On dira simplement qu’il a pu retrouver son chat par lui-même. Tu ne penses pas Yuri ?

Pour dire vrai la jeune femme ne semblait pas avoir tout entendu au vu de ses questions. Si bien qu’Akari se demandait comment justifier tout cela sans ne la mettre en danger elle et sans qu’elle ne vienne le mettre en danger lui. Un mensonge peut-être ? Akari n’est guère doué pour cela et il n’aime pas cela. D’autant que commencer avec un mensonge c’est enchainer de nombreux autres mensonges sans qu’il n’y ait plus de fin jusqu’à ce que tous soient révélés.
Mais alors comment faire pour la convaincre sans qu’elle ne pose trop de question se demande le jeune homme. Il ne voit aucun méthode particulière, si bien qu’il se contentait de lui demandait cela presque comme une faveur.

-Pour faire simple et je ne sais pas vraiment comment le dire autrement, mais … . Si je veux le cacher c’est parce que cela à un rapport avec mon passé. Un passé qui se révèle plus dangereux encore que je ne le pensasse. Si bien que pour ta propre sécurité ainsi que pour la mienne il vaut mieux taire la partie avec Koneko et simplement parler de mon tigre qui a défoncé le poteau au passage. Entre un chat et un tigre il y a peu de différences pour finir je me dis que cela peut passer et que dans le rapport on prendre le mot chat comme une simple expression ne désignant pas celui qu’on poursuivait. Un blâme me convient, mais révélé ce qu’on a pu voir à l’instant n’est guère une bonne. Je te demande de me faire confiance sur ce coup. Aussi je préfère ne rien te dévoiler par acquis de conscience afin de te garantir une certaine sécurité que cela soit en rapport avec le petit Koneko ou bien avec le village lui-même.

Il n’était pas certain d’avoir su convaincre la demoiselle. Mais il ne pouvait que croire en la maigre confiance qu’il avait su jusqu’à présent construire auprès d’elle. Bine évidemment il finirait tôt ou tard par voir tout ceci avec le Kage, mais encore fallait-il une occasion de le rencontre et ces récents échecs lors de diverses missions n’étaient pas à son avantage. Même si un cumul d’échecs pouvait peut-être mener à une rencontre pour faute auprès du dirigeant des sables.

Alors que les pas du duo bien plus lent que lors de leur début de patrouille ou que durant la course les menaient tranquillement vers le bâtiment administratif où l’on fait ses rapports. Akari n’avait de cesse de se poser des questions qui fusaient dans tous les sens sans qu’il ne puisse vraiment se poser un instant dans son esprit pour se calmer. La réflexion et la méditation n’étaient pas des exercices qui faisaient partis du quotidien du jeune homme et on ne pouvait le qualifier de penseur ou de philosophe. Mais la marche est un exercice comme un autre capable à l’esprit de se focaliser sur l’essentiel, et pour commencer le garçon compris une chose qui lui était acquise. Lors de ce tragique événement il n’avait pas rêvé depuis tout ce temps ces rires. Ces mêmes rires qui avaient emmené son frère. Le motif du meurtre de son reste quant à lui toujours aussi incertain et indéterminé. Et la simple hypothèse du meurtre religieux n’est pas suffisante ou bien Maru aurait simplement éliminé bien plus de gens que cela dans le village au moment de son départ.
Les réponses pouvaient être nombreuses, mais aucune n’était certaine ou simple.
Observant Yuri le temps d’une pensée il recentra son regard vers l’avant. C’est alors qu’il remarque la patrouille de relève qui se présente à eux.

La première réponse de la dame n’est pas très convaincante pour Akari. Il se doute qu’elle ne va pas aller à l’encontre de la faveur qu’il lui demande, néanmoins cela ne semble pas non plus l’enjouer.
Elle précise toutefois que si le village est menacé, elle n’hésiterait pas à en parler aux autorités supérieures. Une chose tout à fait normale bien que le risque que cela arrive n’est pas garanti non plus. Et pour finir elle vient à lui demander d’être prudent. On pourrait se dire que ce conseil est inutile, car le garçon serait prudent. Mais il n’en est rien, car seule sa quête de vengeance compte. Une quête qui l’amènera dans les ténèbres les plus obscures de son âme.

Et tandis que la relève montre le bout de son nez, la jeune femme ne manque pas de demander à Akari de ne pas s’enfoncer seul vers l’inconnu. Une belle demande à laquelle ne répondre, car il est tel un pétale de cerisier aux vives couleurs qui nage dans l’air au grès du vent. Si même de tout son être il souhaitait rester sur l’arbre, il ne le pourrait pas. Une fois détaché de l’arbre, un pétale, une feuille n’y retournent pas.

-Je te remercie pour ta sollicitude, mais pour l’heure je ne risque pas de m’en aller vers l’inconnu. Comme tu as dû le comprendre je ne sais guère grand-chose de toute cette affaire. Et pour te dire je pensais que Koneko n’était qu’un délire de mes souvenirs. En revanche, je ne risque pas de te mettre en danger en te demandant de me suivre. Le danger est plus grand que ce que je pense à mon humble avis. Et si c’est au-dessus de mon imagination alors je n’ose pas imaginer à quelles hauteurs mon frère à pu accéder.

Une réponse qui vient juste après le dialogue avec la patrouille. Avec eux la femme ne s’est contentait que de dire un fait assez banal qui a pu avoir lieu au marché.
Puis la femme demanda alors ce qu’Akari a bien pu faire pour que le village ou du moins une partie ne semble pas l’apprécier et notamment les militaires. A cela il pouvait répondre bien que lui-même ignorait une part du problème en question. C’est simplement devenu normal et il n’y avait pas besoin de se poser de questions là-dessus.

-Pour ça, je ne sais pas vraiment pourquoi on m’en veut et cela fait un moment que je ne me suis plus posé la question. Car bien que l’on fasse de fausses accusations à mon encontre ou bien l’on vienne à faire un mauvais rapport sur moi. Il n’y a pas vraiment de suites non plus.

Prenant un courte pause le temps de faire trois pas, le jeune homme reprend comme en cherchant dans sa mémoire.

-Mais si je dois m’en souvenir … je dirais que … que ça date de la nuit avec mon frère. Et que pour résumer le culte du carbonisme ainsi que ma mère et quelques militaires me reprochent d’être responsable du meurtre de mon père et du départ de mon frère. Voilà si je dois résumer la pensées. Et les deux étant assez appréciés dans les domaines que j’ai cités, ça n’aide en rien. Après je pense que le temps passant, les rumeurs ont parcourus l’ensemble des militaires si bien que l’on arrive à là où en est.

Une réponse presque hasardeuse sur la fin, mais le garçon n’en sait pas plus non plus.

Yuri semblait confondre la famille d’Akari et le personnage lui-même. Une chose qu’on fait l’ensemble de l’armée jusqu’à présent. Si bine qu’il ne peut en vouloir à la femme, même si au fond de lui une certaine déception existe. Car il beau être aussi gentil ou compréhensif que l’on peut l’imaginer, nul n’est parfait et lui le premier. Entre ses obsessions et ses rares sentiments négatifs refoulés, il y a de quoi s’inquiéter à son sujet en réalité.

-Si je suis Carboniste ? Je ne le suis en aucun cas. Il est vrai que je ne déteste pas particulièrement les yokais. Mais je ne voue pas un culte en leur nom au point de donner à un événement tragique un sens divin à la chose. Bien que comprendre le pourquoi du comment m’intéresse grandement. Une forme de maladie peut-être ou bien autre chose encore. Mais je m’égare, donc non je ne suis pas un membre de ce culte.

Disait-il non sans une certaine assurance pour faire comprendre à la femme qu’il n’y avait aucune crainte à avoir à ce sujet. Même si son esprit s’oriente vers tout autre chose en revanche. Une chose bien plus sombre encore que le culte du carbonisme.
Mais c’est là une chose qui se doit de garder secret s’il souhaite atteindre son objectif. Et même là encore ce n’est pas garanti que le succès soit à la clef au lieu de la mort.

Puis elle reprit par la suite en annonçant des excuses. Des excuses qui sont le bienvenues mais qui n’étaient pas nécessaire. Car Akari connait bien les hommes et femmes de Sakyuu. Elle s’inquiétait même de savoir si elle l’avait blessé. Mais il n’en était rien si ce n’est une simple légère déception, qui disparue presque devant ces nouveaux mots, car le jeune homme à la mémoire courte et le cœur léger quant à ce genre de chose.

Un sourire vint se présenter de nouveau sur le visage de la jeune femme ninja. Ce dernier ne semblait pas être une traitrise ou quoi ce soit de la sorte, mais il avait quelque chose d’assez dérangeant sans que le garçon ne puisse vraiment savoir quoi à ce sujet. Il observe la jeune femme un instant encore avant de s’adresser à elle afin de répondre à sa question.

-Oui allons-y. Tu connais un lieu où l’on mange bien et pour pas très cher ? J’en connais quelques-uns mais c’est au quartier marchand donc ça voudrait dire qu’on doit y retourner une nouvelle fois et après notre incident je ne sais pas trop quoi dire aux gens de là-bas. Une idée alors ?

Sur la réponse de la femme le duo se mettait d’ores et déjà en route loin de la base, quand bien même la destination n’était pas choisie il fallait quitter le bâtiment militaire avant tout.