Un événement peu ordinaire arrive au village. Une célèbre marionnettiste. Un domaine auquel n’a jamais pu assister le jeune homme si bien qu’il ne comprend pas pourquoi ce dernier est autant capable d’attirer les foules. Certains diront que c’est simplement de l’art et qu’il faut apprécier la chose, tandis que d’autres pousseront le raisonnement plus loin en parlant de diverses techniques. Mais de tout ceci ne semble pas faire mouche dans l’esprit du garçon. Quoi qu’il en soit il semble que ce dernier soit convié de manière indirecte à cet événement car avant la représentation il va devoir assurer la sécurité de la star.

La chose étant qu’en réalité il n’a pas vraiment reçu de nombreuses informations à ce sujet. Il ne sait pas trop à quoi ressemble la star et ne sait pas non plus qui l’accompagnera sur cette mission. Il y a peut-être son sensei qui viendrait sur cette mission, mais Akari avait cru comprendre que ce dernier ne serait pas présent en l’instant ; Si bien que cela annonce une tout autre personne, ne restait plus qu’à savoir qui, se dit le jeune homme. Un homme le guide donc vers la grande place de Sakyuu.

Les rues semblent déjà bondées et la circulation s’annonce difficile. Par avance le jeune homme espère que la star ne souhaitera pas faire les emplettes au milieu de toute cette population et qu’elle voudra juste rester dans ses loges. Si tel est le cas il est certain que la mission sera ennuyeuse mais au moins il n’y aura aucune source de stress ou d’ennui. Cela en est presque une certitude dans l’esprit du garçon qui ignore bon nombre de choses sur le métier dont le monde des coulisses qui peut s’avérer tout aussi dangereux les rues bondées. Ainsi le voici sur la place.

La place quant à elle est un peu plus calme bien que plus bruyante que la rue. Des hommes et femmes s’affairent à monter une sorte d’estrade à l’aide de violent coup de maillet et autres outils divers.
Rapidement le guide d’Akari le conduit à ce qui semble être le maitre des lieux. Celui donne les instructions et dont nul n’ose contester la parole. D’un geste grossier de la main il met en attente Akari et renvoi son guide vaquer à d’autres occupations. Le pauvre guide n’est donc ainsi qu’un simple pigeon voyageur, quel drôle de métier qu’il a choisis. Bien qu’Akari se doute que dans le vie l’homme ne voulait pas faire colporteur mais tout autre chose, si cela se trouve, il est même un ancien artiste en reconversion pour diverses raisons.

Puis un homme vient se joindre au groupe. L’homme en question n’est autre qu’un ami de son sensei. Du moins s’il avait bien pu comprendre la chose lors d’une brève entrevue qui date quelque peu. Cherchant dans ses souvenirs il se souvient du nom assez précisément, si bien que la chose le choc quelque peu. Ainsi l’homme n’est autre que Sabaku Shiro. Par avance il annonce remplacer Lee, ainsi Akari avait vu juste au sujet de son sensei. Qu’importe au moins il n’était pas seul sur cette mission à devoir gérer une artiste.

-Enchanté et merci pur le rouleau je vais le lire pour vérifier que je dispose de toute les informations, même si mon guide a pu brièvement me parler de mes objectifs.

Un langage ou plutôt un jargon qui semble peut-être un peut trop militaire. Bien qu’il reste encore abordable même pour ceux qui ne font pas parti des forces de Sakyuu. A dire vrai c’est là la seule éducation qu’il a pu recevoir tout du long de sa vie.

-Je n’ai malheureusement jamais pu vraiment effectuer ce genre de mission. Si vous pouviez m’expliquer plus en détails les uses et coutumes je vous ne serais reconnaissant. Et à ma grande honte je dois avouer que je ne sais pas qui est la personne que l’on doit protéger, ce serait elle là-bas ?

Demande-t-il en pointant du doigt la femme vers qui le chunin s’est tourné.

À la suite de l’offre plus que généreuse de celui qui s’annonce être son mentor en matière d’escorte de personne vraiment importante. Akari à la chance et le privilège de pouvoir côtoyer une célébrité, mais il ne peut se vanter d’en profiter pleinement. D’une part car c’est avant tout dans un cadre professionnel qu’il se doit de se montrer à la fois distant et proche comme le sous-entend son mentor en lui donnant deux trois conseils. C’est aussi à cause du fait qu’il ne connait rien de cette personne. Il n’a jamais pu avoir l’occasion d’aller la voir ou quoi ce soit de la sorte, si bien que tout ceci lui semble bien étranger.

Les mises en gardes sont nombreuses. Entre Shiro qui demande à Akari de veiller au grain vis-à-vis des lettres de menaces et le manager qui se contente de rabâcher la même chose à sa convenance. Akari sait parfaitement ce qu’il doit faire bien qu’il ne l’a jamais fait auparavant. Mais comme disent les vieux adages, on ne sait vraiment quand on est prêt que lorsqu’on est prêt. Une phrase qui n’avait de sens que pour ceux ayant vécu l’expérience de la chose. Mais Akari ne sait pas vraiment quoi en pensée bien qu’il ne cesse de penser à tout ceci en s’embrumant l’esprit de choses futiles en définitive.

Le groupe s’en alla dans un théâtre, un lieu assez insolite et dans lequel Akari ne pose pas vraiment les pieds et cela même de manière occasionnelle. Quant au manager, on ne peut pas dire qu’Akari apprécie ce dernier ni qu’il le déteste non plus. C’est simplement une personne qui semble trop studieuse ou du moins sérieuse à son goût.
Akari devait tout de même se présenter et il le faisait à la suite de la présentation de son camarade de mission.

-Je me nomme Akari, simple genin de Sakyuu.

Une manière comme une autre de baisser son importance afin qu’on ne vienne confier trop de responsabilités au jeune homme. Bien que la simple sécurité de la dame qui semblait étrange rien que de par ses dessins est déjà une sacré tâche.
Nul besoin de poser la moindre question au sujet de cette dernière. Étant donné son caractère on devine d’ores et déjà qu’elle compte bien faire ce qui lui plait au mépris des consignes qu’on peut lui suggérer. Et les ninjas n’étant qu’une simple escorte doivent juste des plier à sa volonté.

Shiro vient alors à poser une question qui n’est pas sans intérêt, car voici qu’il demande le planning. Une riche idée qui permettra de prévoir à l’avance un plan pour chacune des étapes et Akari se demande dans quel endroit du dispositif il va bien se retrouver. Simplement il espère ne pas être avec la célébrité à cause sa timidité et de sa jeune expérience.

Le manager s’étale un peu plus au sujet de cette affaire et le jeune homme se contente d’écouter sans dire un mot. Du moins jusqu’à ce que l’homme qui lui sert de mentor sur cette mission vienne à lui demander son avis sur cette affaire. Shiro a relevé le fait que l’homme auteur des menaces semblent capable de trouver la localisation de la jeune artiste. Il est vrai que cela est déroutant, mais il est aussi vrai que certains fans excentriques sont aussi capables de cela pour peu qu’il y ait de la motivation derrière. Autant dire que le jeune homme ne sait pas quoi penser de tout ceci. Et bien que ces cheveux soient blancs et laissent penser qu’il puisse être empli d’une certaine sagacité. En réalité la plupart des choses du monde lui sont inconnues.

-Je dois dire que cela peut-être quelqu’un du personnels en charge de la tournée.

Il se garde bien de dire qu’il n’en sait rien, simplement pour garder un minimum de professionnalisme devant leur client. Ses yeux montrent un sérieux, mais son esprit est bien ailleurs. Il n’a de cesse que de penser à son frère en réalité. Et c’est même l’un des rares sujets sur lequel il peut se montrer expressif. Que cela soit dans ses propos que dans sa manière de se tenir. Mais nulle risque sur cette mission de croiser quoi que ce soit qu’il y ait un rapport avec ceci.

Puis le manager vient à donner les tâches que doit effectuer la demoiselle dans la journée. Une journée qui semble bien chargée pour elle, comme quoi on se fait souvent de fausses idées sur les artistes. Ainsi il ne serait que deux et il ne faut que la surveiller pendant son entrainement et pendant qu’elle s’en va récupérer une marionnette chez un artisan. En réalité c’est la seconde tâche qui s’avère la plus dangereuse se dit le garçon. Mais n’étant pas expert dans le domaine il préfère garder cette réflexion pour sa personne.
Avant de s’en aller l’homme ne manque de montrer les crocs en guise d’avertissement. Une chose bien inutile, car bien qu’il n’écoute qu’à moitié les choses la plupart du temps, Akari est avant tout une personne qui a tendance à faire du zèle pour ce qui est de l’accomplissement de ses fonctions.

Puis la femme ne manque de parler. Elle s’excuse pour une chose qui n’est pas sa faute, mais un peu toujours ce que font les gens en règle générale. Qu’importe, nuls propos n’a atteint le jeune homme. Shiro s’éloignant et exécutant une technique qui est inconnue pour Akari. Il se doute qu’il ne s’agit là pas d’une attaque ou de quoi ce soit de la sorte. Puis sans comprendre pourquoi, la chanteuse semble s’en aller d’un bond de l’estrade pour rejoindre Akari. Une chose qui n’est définitivement pas pour lui plaire. Et il vient même à faire un pas en arrière une fois cette dernière proche. Bien que sa première pensée soit plus portée sur le fait qu’elle n’aurait dû faire ça, car qu’est-ce qui se passerait si elle venait à chuter pendant son saut.

Rapidement elle demande à Akari s’il le groupe pourra s’en aller manger dans un des restaurants. Une chose dangereuses mais qui n’est pas infaisable, car après tout le manager à bien stipuler qu’il faille manger. Mais le garçon ne fait que tourner la tête de côté et laisse Shiro répondre à sa place.
Puis elle demande par la même e l’assistance dans son entrainement. Elle souhaite user d’un humain pour s’entrainer. Une drôle d’idée que voici et Akari ne sait pas trop quoi penser de tout ceci, mais Shiro est le plus expérimentée dans la tâche. Aussi si quelqu’un doit être blessé cela serait plutôt Akari.

-Je veux bien vous aider pour votre entrainement, dois-je faire quelque chose ne particulier ?

C’est une drôle de chose que de se faire manipuler et même contrôler par des fils de chakra. Le corps à tendance à vouloir exercer sa propre force mécanique ce qui ne doit pas faciliter l’œuvre de la demoiselle. Résistant malgré par certains moments, le corps du jeune homme se montre tout de même assez souple pour supporter les tortures qu’ont lui inflige. Mais son esprit lui est bien loin de supporter tout ceci. N’aimant guère s’afficher ou quoi que ce soit du genre, le fait de danser n’est pas pour lui plaire d’autant qu’il ne sait pas danser. Certes il n’a pas besoin de savoir, car en définitive celui ou plutôt celle qui doit connaitre le chorégraphie n’est nulle autre que celle qui le contrôle. Néanmoins en la connaissant il se dit que cela pourrait faciliter l’œuvre de la jeune femme. Une pensée bien inutile, car il n’est là qu’en guise de remplaçant pour un pantin et cela ne sera pas bien long avant qu’on ne le remplace.
Quant au chant de la jeune dame, Akari ne sait pas vraiment quoi en penser. Il certes très beau, mais il n’en comprend pas vraiment le sens et son manque de savoir en la matière fait qu’il n’est pas très à l’aise dans le domaine de la musique ou même de la représentation.

L’heure au repos est enfin venue. Lâchant prise avec ces fils, Akari peut enfin bouger de son propre chef bien que son corps subit les effets de la danse qu’il a pu faire. La fatigue n’est pas présente, mais on peut dire qu’il est tout de même un peu usé par tout ce qui vient de se passer.
Mais elle aussi semble vouloir marquer une pause et d’elle-même, elle vient à proposer une pause mangé. Mais c’est toujours pleine d’énergie qu’elle décide de prendre le pas pour quitter la scène et s’en aller déjà vers la sortie.

Le duo de ninja décide de l’accompagner et c’est rapidement qu’ils se retrouvent hors du théâtre. Marchand en direction d’une avenue qui donne sur de nombreux restaurants. Sur la route, le camarade d’Akari, Shiro, ne manque pas de l’avertir vis-à-vis d’un trio d’individus assez suspects. Bien que par la suite il décide de se replier un peu plus loin pour avoir une meilleure vision de tout ceci.
Une drôle d’idée que voici que de laisser Akari seule avec la demoiselle. Mais qu’importe, le trio observe le couple avancer quand il lui prend l’idée de s’en aller à la rencontre du duo. Prêt et non surpris grâce à Shiro, Akari se tient prêt à agir si nécessaire.

Proche sans l’être trop l’un des hommes du trio, celui au nez cassé vient à plonger sa main dans sa veste. Une veste légère s’il en est, car l’homme ne risque pas de se promener avec un vêtement chaud par cette chaleur dans le village des sables. Prêt à agir s’il s’agit d’une arme ou de quoi ce soit, l’homme finalement sort un stylo et un carnet. Puis il ose s’interposer sur la route de la chanteuse pour lui demander un autographe. Laissant le choix à la demoiselle, Akari se tient prêt à se mettre entre le fan et la star ou bien à laisser faire mais à se tenir prêt au cas où.

En définitive le groupe de jeunes hommes n’était en rien ce que l’on aurait pu s’imaginer. Soit des mécréants à la recherche de la moindre bourse. Néanmoins il s’avère que ces derniers se trouvent être des personnes assez dérangeante pour la personne qu’Akari se doit de protéger. Trop insistant, trop collant, ces gens-là ne tenaient pas compte des sentiments de la jeune de moiselle bien que sa gentillesse était grande. Si d’un côté les pas se faisaient en avant, d’un autre ils se faisaient en arrière. Suivant les mouvements de la jeune femme, le garçon décida d’y mettre le holà.
En de simples mots et une légère aura foudroyante il expliqua aux gens qu’il était plus convenable de respecter les règles de bases de la société. Se plaçant l’espace d’un instant en arrière de la jeune demoiselle pour ne pas l’effrayer ave son aura. Il ne vint à générer que quelques misérables éclairs qui étaient bien suffisant pour effrayer de simples citoyens.

Puis reprenant sa place entre elle et eux, le duo ou plutôt le trio bien que Shiro se trouve quelque peu plus loin, pouvaient donc continuer sa mission.
Les pas de chaque membre du groupe finirent par les mener jusqu’à la destination qu’il leur convenait. Ni luxueux ni sobre ou dépenaillé, le lieu a son charme. Et ce dernier semble plus que convenir à le demoiselle qui ne manque pas de le faire remarquer.
Pour ce qui était du repas, Shiro avait choisis de rejoindre le duo afin de manger avec eux. Du moins Est-ce là ce qu’avait pu comprendre le jeune homme bien que rien n’était certain. C’est alors que la femme enchaina sur une question tout à fait étrange. Mais elle pouvait se le permettre, car elle avait annoncé payer le repas pour son duo de gardes du corps. En temps normal Akari aurait refusé cette offre généreuse, néanmoins les fiances d’un ninja étant aléatoire. On ne pouvait pas dire que le garçon s’en sortait plutôt bien.
Ainsi la question était de savoir quels étaient les plats préférés des deux gardes.

Une question étrange qui n’est là sans nul doute que pour décorer le moment ‘une conversation banale et pour ne pas créer une sorte de vide. Un repas silencieux peut se montrer ennuyeux, mais c’est pourtant là une chose qu’apprécie Akari. Toutefois, faisant l’effort d’y répondre simplement pour remercier et honorer celle qui va le nourrir. Il choisit de répondre après Shiro, qui annonce aimer les patates et plus particulièrement les salades de pommes de terre.
Un choix comme un autre, mais pourquoi Akari il est plutôt question de viandes.

-Pour ma part, je pense que j’aime simplement la viande. Je ne saurais dire quoi exactement mais une bonne pièce e viandes et ce qui me satisfait le mieux, je pense.

Et après Akari il y eut enfin e silence. A croire que le jeune genin avait le don pour casser les ambiances. Mais au moins cela l’arrangeait bien de ne pas devoir parler constamment et de pouvoir se concentrer sur son repas et a mission par-dessus tout.
Mais cette fois-ci c’est Shiro qui brisa le silence, à quoi bon ? Il évoqua l’incident de tout à l’heure afin de chercher à en comprendre la raison.
Quelque peu gênée la femme avait choisi d’y répondre tout de même. Sans un mot, Akari écoute. Sans un mot, il mange. Mais il ne pouvait compter que trop peu de temps sur la tranquillité qu’il avait avant que la demoiselle ne vienne à sa rencontre une fois encore pour de nouveaux mots. Demandant comme son avis. Akari répondu simplement et répondu avec l’excuse d’avoir la bouche un peu pleine.

-Oui en effet, ça ne doit pas être évident.

Une bien bonne réponse qui répond à tout en toute situation. Même si elle sonne creuse finalement, car le garçon doit bien avouer qu’il n’a pas écouter la moitié de ce qu’il se disait. Préférant observer autour que rien de trop suspect n’arrive. Et fort heureusement avant de laisser le temps à la femme d’analyser le propos du garçon ou même de répondre, Shiro intervient avec une autre de ses phrases. La conversation se poursuit et Akari se limite au simple rôle de spectateur ce coup-ci. Bien qu’une fois son plat terminé, il veillera à bien remercier la jeune femme avant de se redresser pour être parait à toute éventualité en ce qui concerne la sécurité de la dame.

La prochaine destination fut l’atelier de marionnette qui n’est sans importance pour cette mission, car c’est de ce lieu que dépend la représentation du soir. Un fait qui ne concerne en rien les deux ninjas, mais qui peut s’avérer problématique pour la femme en cas de soucis quelconques.
Une fois sur place, on pouvait comme avoir une vision d’horreur et ce lieu n’était en rien agréable à visiter de nuit. Entre les bras et les jambes fait de bois qui pendait un peu partout. Il y avait aussi des tête que l’on pouvait parfois voir sur un tronc ou bien posé sur une table. Les têtes plus semblables à des têtes de démons qu’autre chose avaient comme la fâcheuse tendance à suivre du regard celui qui l’est observé. Était-ce une simple impression ou la réalité, le jeune Akari ne savait pas trop quoi en penser.

-Ce lieu n’a rien d’amusant.

Se permit de faire remarquer le jeune garde du corps, qui ne donna rien pour rassurer la demoiselle. Bien que cette dernière dût être habitué à pareil endroit.
Puis Shiro vint à taper par mégarde un membre au sol, provoquant alors un bruit assez audible dans l’atelier, le son du bois qui se cogne. Et de nulle part vint un homme coiffée d’un haut de forme. Un homme qui ne manqua pas de surprendre la jeune femme.
L’homme souhaite alors la bienvenue au groupe avant de se présenter. Cette présentation en manque pas par ailleurs de rappeler à Akari un autre marionnettiste. Même si les chances que ce dernier vienne à connaitre le vendeur sont plus que probables. Une pensée bien inutile, qu’Akari ne risque pas de faire remonter auprès des gens qui l’accompagnent dans l’atelier.
Puis la star du moment vient à s’avancer pour quelques d’une voix plus que faible au vendeur assez excentrique.

La marionnette en question ‘n’était pas sans rappeler à Akari sa propre personne si ce n’est la présence d’un masque qui semble être celui d’un démon assez effrayant ; Du moins est-il effrayant pour les enfants, car pour le jeune ninja ce n’est simplement qu’un simple masque. Si pointer du doigt semblait suffire au vendeur, il aurait peut-être valu un peu plus de sécurité pour les biens d’autrui en demandant une identité ou quelque chose de plus. Bien que le mensonge pût balayer cette sécurité c’est toujours un plus dans l’ordre des choses que sont les magasins.

L’homme dans ses propos n’était guère plus étrange que la connaissance ninja d’Akari. Considérant les œuvres de bois comme des membres de sa famille on pouvait comprendre en un sens la chose, car c’était tout de même pendant un certain temps que la chose avait prise pour être faite tout comme un enfant finalement. Une drôle de comparaison à laquelle Akari semblait vouloir s’accorder.

-Je dois bien avouer que je saisie en partie le concept d’enfant dans vos propos. Qui pour certains ne doivent être qu’un moyen de parler de vos œuvres, même si j’ai l’intime conviction que vous le pensez vraiment. En revanche, je me demande une chose. Pourquoi est-ce vous qui vous occupez de cette marionnette ? Le hasard ou bien cette dernière provient à l’origine de cet atelier ?

Le tenancier du magasin ne semble pas vraiment apprécier les propos d’Akari si bien qu’il en vient même jusqu’à se masser les tempes. C’est dire si la remarque du jeune homme peut être dérangeante. S’installant comme l’indique le fabriquant de pantin sur un tabouret. Akari est toutes ouïes quant aux propos qui vont lui être rapportés. Et bine que cela ne soit pas un domaine dans lequel il compte s’épanouir à l’avenir, c’est là des choses qui sont toujours intéressantes à connaitre.
L’homme commence alors à parler du contrôle des pantins de bois. L’homme ne manque pas alors de se moquer des invocations. Quel drôle d’idée que voici que de faire cela face à Akari. Heureusement pour ce dernier, le jeune homme st en mission et il ne se laisse pas facilement avoir par ce genre de remarque. Bien que Kagami s’il était présent en maquerait pas de venir lui expliquer deux trois choses à son sujet.

Il est certes important de prendre soin de ses objets mais de là à les considérer comme des humains. C’est bien une chose qu’il aurait du mal à faire pour sa part. Car le jeune homme est tout sauf matériel dans son esprit. Plus libre est-on des objets, mieux l’esprit se porte. On pourrait presque penser avec cette phrase qu’Akari est un moine et non un ninja ou bien alors qu’il aime la spiritualité ou la philosophie, mais il n’en est rien. C’est là simplement son mode de vie, car après tout il ne se rattache qu’à une poignée de personnes.
Et même si cette poignée s’agrandit de mois en mois, le garçon n’a qu’un seul objectif dans sa vie. Celui de retrouver son frère et qui prime même sur sa loyauté envers son village. C’est dire si cela à de l’importance à ses yeux. Et il ne faut pas s’y méprendre, le garçon ne cherche pas à le sauver ou à faire des retrouvailles touchantes. Il veut le retrouver pour être simplement celui qui lui ôtera la vie.

Shiro vint alors à couper l’homme dans son explication en évoquant le kage. Un sujet qui se montre d’autant plus intéressant encore. Le marchand vient à décrire le kage comme étant le meilleur marionnettiste. Il n’est peut-être pas faux de l’affirmer, mais il y a de quoi dérouter la plupart des autres gens venant d’ailleurs, comme la star présente. Car l’art reste l’art et chacun en a sa vision.
Mais voici que la star intervient et semble aller dans le même sens que le marchand. Akari n’y comprend pas trop grand-chose et il n’apprend pas vraiment non plus quoi ce soit d’intéressant si ce n’est qu’un marionnettiste consacre plus d’importance à son pantin qu’aux humains. Pour autant il ne montre pas le moindre signe d’ennui et continue de chercher quoi ce soit qui puisse paraitre intéressant dans cette conversation.
L’homme vient alors à se vanter de son art et vient jusqu’à dénigrer celui des autres vendeurs de pantin. Une drôle de manière que d’agir, mais l’humanité est connue pour son égoïsme et son égocentrisme. Deux mots proches et qui vont souvent de pair.

-Je comprends, même si je dois admettre que pour ma part je ne serais pas un bon manieur de pantin simplement car je considère la vie des autres gens plus importante qu’un pantin pour mettre ces derniers au même niveau que mon outil. Dans l’idée je puis comprendre que l’on aime son épée, son pantin et qu’on y apporte une certaine affection. Mais de là à comparer cela avec des kamis. Je serais curieux de voir Kagami parler avec un pantin au passage.

Le garçon n’avait pas pu garder cette réplique pour lui avant que le groupe s’en aille. Nul doute que le nom de Kagami ne devait parler à personne. Quant bien même c’était là un tigre assez massif qui avait su mettre la pagaille dans le marché du village durant une simple mission de routine.

Il n’y avait rien à redire à ça, l’homme était plus qu’étrange et Akari n’était pas vraiment convaincu par les propos de ce dernier. Mais qu’importe, i avait rempli sa fonction et à merveille même. Ce qui valut de la part d’Akari un remerciant au départ et le fait qu’il s’incline pour exprimer cela. Une forme de respect que le garçon semble toujours présenter et cela à n’importe qui en dehors de ces ennemis. Une chose assez normale pour son âge peut-on se dire.

Et à l’extérieur la jeune demoiselle demande alors à Akari et son camarade de mission si elle est capable de réaliser sa performance. Une drôle de question que voici. Car elle avait déjà fait plusieurs fois sans qu’il n’y ait le moindre problème



-Je ne vois pas pourquoi vous n’y arriveriez pas. Vous avez déjà pu faire ça de nombreuses fois et comme le dit mon camarade vous avez pu vous entrainer avec moi. Autant dire que vous êtes prête.



On ne peut pas dire en revanche, qu’Akari soit assez compétent pour ce qui est de rassurer les gens. Mais qu’importe là n’est pas sa mission après tout.

Puis le duo vint à escorter la jeune demoiselle jusqu’à la scène comme l’avait indiqué Shiro. Il y a déjà un certain nombre de personnes.



Cherchant comme il le pouvait le moindre signe de danger. Akari ne percevait rien qui puisse sortir de l’ordinaire. Une heure puis deux passaient et toujours rien d’inquiétant si ce n’est la foule qui n’a de cesse de grandir. Et Akari comprend un peu la jeune demoiselle face à tout ceci qui doit se sentir dépassée. Après il se sent ainsi, mais il n’a aucun droit de montrer cela. Sinon, si même la garde venait à douter d’elle-même ou irait se réfugier les gens.

Le soir vint et les lumières furent d’ambiance pour le spectacle. Ce dernier n’allait pas tarder à débuter par ailleurs et finalement ce dernier se lançait. Le temps passait si vite pendant la présentation, et Akari ne pouvait s’empêcher de regarder la chose de temps à autre par fascination de ce qu’il avait pu vivre comme le pantin. Après le spectacle les deux ninjas vinrent à se rejoindre auprès du manager. L’homme vint à remercier le duo pour leur service. Une chose tout à fait normale après tout il avait fait appel au village pour la sécurité de tout ceci. L’homme vint à se montrer bien plus sympathique qu’auparavant. Une bonne chose que voici et une preuve qu’Akari avait bien fait de ne pas le juger trop vite sur son caractère. Car il suffit d’apprendre à connaitre les gens pour que tout se déroule au mieux.

Puis la troupe s’en allait et il ne restait plus que le duo qui fut en charge de la sécurité ou d’une partie tout du moins. Shiro vint alors à dire qu’il faille son rapport pour en finir avec tout ceci. Et sans attendre le duo se rendait au bureau des missions dans le quartier militaire de Sakyuu.