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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Toge
    Hibana Yu
    Chuunin de Toge
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    Hibana Yu
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    Avec Seichiro ─ Toge─ Hiver 805


    Silence...

    Tu entrelaçais ta chevelure flamboyante, l'attachant à quelques reprises afin d'éviter qu'elle t’entraîne au grès des vents. Le regard clair, attentif, tu le perdais sur l'horizon projeté par ta fenêtre, sur les cieux qui couvraient le monde de son infinité. Une vision romancée de la vie, faisant objection des horreurs, des cauchemars qui s'invitaient parfois dans votre quotidien. Une manière habile de se soustraire à la pression, de permettre à son âme de se reposer, de récupérer jusqu'à la prochaine bataille. Car tu l'avais compris depuis longtemps maintenant, les tourments d'un guerrier ne s'arrêtait qu'en accomplissant son devoir.

    Habillant ton corps avec de la soie, tu ne portais aucun uniforme, aucun élément distinctif de ta caste, simplement une élégance qui était propre aux jeunes femmes de ton âge. Le visage creusé à quelques endroits, ta peau d'ivoire cachait parfaitement le Samurai derrière. S'il était un honneur et un devoir que de représenter ce que tu étais, tu n'en faisais pas l'apologie lorsque cela n'était pas nécessaire. L'honneur, la gloire, la renommée tout ceci ne devaient être qu'une récompense, pas un moyen d'accès à une vie de facilité... Mais pour le moment, tu ne pouvais pas te targuer de posséder quoi que ce soit d'aussi attrayant dans ta courte carrière.

    Enroulant un bandage autour de la cicatrice sur ton bras droit, celle-ci te rappelait constamment que le danger pouvait-être perdu. Par moment, elle se ravivait, et ce fut le cas en ce jour alors que tu peinais à pleinement bouger ton membre douloureux.

    Habituée, tu profitais de ce jour pour aller cueillir quelques herbes qui poussaient non loin des portes du village. Même si tu étais ignare à l'art des plantes, tu ne manquais pas de reproduire ce qu'on avait déjà pu t'administrer à plusieurs reprises pour soulager ta blessure. Un processus suffisamment simple pour que même un enfant à peine en âge de marcher puisse le refaire à son tour.

    Le sourire aux lèvres, tu finissais tes derniers habillages avant de sortir de tes appartements. L'endroit vivait encore au ralenti, tu appréciais sortir tôt le matin, pouvoir sentir les premières brises froides de l'hiver caresser ton corps. Plaisirs fugaces, tu marchais alors, loin des regards, loin des rayons du soleil cachés par les nuages. Habillée presque en civile, tu ne manquais pas de toujours garder ton épée à la hanche, prompt à être utilisée si le besoin s'en faisait ressentir. C'était la seule chose qui te démarquait de la plèbe, ça et l'étonnante chevelure qui même si entravée, ne perdait pas de son éclat.

    Sur le chemin, tu venais à acheter quelques fruits de saison que tu posais dans ton panier alors que tu outrepassais enfin les frontières définies par le village. L'air s'y faisait presque encore plus pur, dans ce monde sauvage, où le danger régnait en maître, bien plus que les hommes malgré ce qu'on voudrait croire.

    Facilement, tu perdais dans les chemins sinueux de la forêt, gardant toujours en mémoire les traces que tu laissais sur le sol. L'espèce que tu recherchais n'était pas rare, et elle avait la particularité de fleurir en abondance une fois l'hiver battant son plein. Il ne te fallut que quelques minutes pour en trouver, bien que ce fut autre chose qui attira ton attention. Un homme tout aussi grand que toi semblait aussi se ravir d'avoir de quoi faire sa cueillette matinale. Un sourire au lèvre, tu venais à le dévisager quelques instants avant de t’annoncer, d'un ton bienveillant.

    - Veuillez excusez ma présence, j'espère ne pas vous déranger. Je cherche aussi à cueillir quelques spécimens.  

    Il y en aurait bien assez pour vous deux, et si tu n'étais pas adepte de la cueillette, tu étais certainement assez habile de tes doigts pour ne pas commettre un affront en face de cet homme semblant s'y connaître. Et alors que tu te penchais en avant, tu venais à fugacement pester alors que ton bras te lançait encore, les bandages pas suffisamment serré libérant leur emprise. On y voyait alors sous cet amas de soi une cicatrice, longeant presque l'entièreté de l'avant bras, un miracle qu'encore aujourd'hui tu puisses tenir une arme de tes deux mains.


    CEYLAN



    Invité
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    Portant sa dextre sur une petite fiole transparente, complètement vide, Seichiro posait son regard écarlate sur l'étiquette lisant; « Sève de Cornouiller Osier Rouge ». Il s'agissait là d'un article important dans la création de ses pilules et ses dernières créations avaient complètement vidé ses réserves. C'était un ingrédient bien imparfait, mais en cette froide saison hivernale, il ne pouvait malheureusement pas trouver mieux. Il utilisait la sève comme agent additif dans le maintien de la forme de ses créations, mais elles venaient toutes avec une certaine toxicité. Il avait cependant découvert que celle extraite des Cornouiller Osier Rouge offrait la meilleure balance additive versus agent actif.

    Reposant ce qu'il tenait, il refermait son carnet de notes et se relevait. Le problème avec l'utilisation d'un tel article, c'est qu'il y avait très peu de sève par branche et qu'elle n'était pas particulièrement facile à extraire. Dans tous les cas, même ses réserves d'osier étaient tout aussi vides. N'ayant pas d'autre choix, il allait devoir sortir des murs sécuritaires de la cité de l'épine et partir à la recherche de cet arbuste flamboyant.

    Se vêtissant à l'image de son statut, Seichiro ne voyait pas là l'importance de s'affubler d'une armure, qu'il jugeait plus encombrante qu'autre chose. Il prit cependant le temps d'afficher son bandeau blanc au niveau de son bras gauche. Faute d'être protégé par l'acier, cet homme narcissique ne pouvait sortir sans étaler à la vue de tous son rang.

    Pas à pas, il quittait son atelier en direction des portes du village. Chacune de ses expirations générait une petite brume, révélant la froideur de cette matinale journée. Rejoignant rapidement l'avant-poste Togejine, à l'entrée de la cité, il saluait là les quelques gardes avant de poursuivre son chemin. Ce qu'il cherchait n'était absolument pas difficile à trouver. Des arbustes aussi rouges que son regard, capable de survivre même dans les températures froides de la province des pins noirs.

    Arpentant les sentiers entretenus à même les rondes des gardes de ce village qu'il aimait tant, Seichiro s'enfonçait tranquillement dans la forêt. Au bout d'une bonne trentaine de minutes, il avait fini par récolter quelques spécimens qu'il enfonçait dans un petit sac de récolte. Quelques branches ressortaient de la besace, le piquant dans le flanc par moment.

    Valsant son regard sur son environnement, il finit par croiser celui d'une femme vêtue de soi. S'approchant de lui, elle se présentait avec prestance, révélant au passage une cicatrice sans doute aussi grande que son bras. Portant son attention sur la blessure aujourd'hui guérit, il serrait inconsciemment la main. Sous ses bagues d'or se cachaient les cicatrices d'un duel qui lui avait coûté deux doigts. Certes, ses compétences en Iroujtusu lui avaient permis de les remettre en place, mais il lui avait été impossible de ne pas y laisser une vilaine trace qu'il cachait avec ses accessoires.

    Allons, votre présence n'a rien de dérangeant et vous n'avez certainement pas à vous excusez. Je suis cependant ravi de faire votre connaissance, ce n'est pas tous les jours qu'on croise des êtres intéressés par l'herboristerie.


    Il évitait volontairement le sujet de la cicatrice, qu'il ne jugeait pas être un bon premier sujet de conversation. Le narcissisme de l'Eisei le poussait à toujours vouloir faire une bonne première impression et discuter les blessures de guerre qui parfois blessait autant le corps que la psyché, c'était rarement gagnant.

    Je me nomme Seichiro. Doji Seichiro. Vous dites être à la recherche d'herbe. Un projet particulier en tête ? Peut-être pourrais-je vous aider.
    Chuunin de Toge
    Hibana Yu
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    Intriguée...

    Curieuse au naturel, il t'arrivait de t'affranchir par intermittence des codes de la bienséance tandis que tu perdais ton regard de braise vers sa main et ses ersatz de cicatrices. Tu n'étais pas la seule marquée par les conflits incessants, par la bataille de l'humanité pour sa survie. Mais de la même manière qu'il avait certainement remarqué les tiennes, tu lui renvoyais la politesse en évitant d'approfondir davantage tes observations. Chacun vivait ses blessures comme il le pouvait, toi ce n'était pas tant pour la cacher que pour la soulager que tu la recouvrais constamment de bandages à but thérapeutique.

    Alors tu te contentais d'afficher un sourire aussi rayonnant que ta chevelure comme simple réponse. L'homme était bon, ou du moins, c'était ce qu'il voulait faire paraître de lui même. Malgré les quelques marques de luxure qui se pavanaient sur son corps, il ne semblait pas accablé par l'arrogance et sa présence, humaine, t'était chaleureuse en ces temps hivernaux. Physiquement, il avait l'apanage de la jeunesse, de la beauté, du charisme. Un homme qu'il était plaisant de voir et d'écouter derrière ses mèches blondes.

    - Oh ne vous méprenez pas. Si j'estime l'herboristerie avec ferveur, je n'ai malheureusement aucun talent sur le sujet. Je serais bien dépourvue vous deviez me poser une question sur mon savoir dans ce domaine.

    Un faciès presque gêné, tu te ravissais de son regard en te penchant, ramassant quelques herbes à la floraison si élégante. Tu n'aurais su leur offrir une utilisation digne de leurs existences respectives, mais tu t'évertuerais à le faire dans les règles. Du moins celles que tu connaissais, dont tu en avais saisi la substance.

    - Hibana Yu, enchantée. Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un aussi tôt dans la matinée. Et en effet, j'ai été frappée par cette blessure il y de cela quelques temps maintenant. Si elle a su se refermer à force de patience, elle m'est encore douloureuse par moment. Les médecins m'ont conseillé d'appliquer un baume très simple fait à partir de cette plante, un traitement temporaire mais qui a le don de me soulager.  


    En disant cela, tu venais à lui montrer ta blessure plus en détail. A l'inverse de toi, il semblait s'y connaître au vue de son panier plus que garni de différentes espèces végétales. Tu t'en voudrais de te refuser à des conseils avisés de sa part s'il avait le cœur de partager quelques connaissances avec toi.

    - Je ne cherche pas à la faire disparaître, elle fait partie intégrante de mon vécu. Mais il est vrai qu'il est parfois compliqué de tenir mon sabre lors des crises les plus intenses. En tant que samurai je porte une grande responsabilité envers autrui, je m'en voudrais d'y déroger à cause de ma négligence.  


    Tu perdais ton regard l'espace de quelques instants dans l'étendu végétale en face de toi. Tu repensais une nouvelle fois à cette évènement tragique, à ces supérieurs ayant fait défection pour sauver leurs vies, à tout ces gens morts qui auraient pu survivre si tu avais été plus forte, plus avisée. Tu avais bien progressé depuis cette époque, mais même en l'état, tu aurais été incapable de changer ton sort et celui de tes camarades d'infortunes. Ton image de Miraculée ne t'avait jamais lâché après tout, même encore aujourd'hui.

    - Je suis bien bavarde j'ai l'impression. Je ne voudrais pas abuser de votre patience. D'ailleurs, tenez, vous devez être là depuis un bout maintenant.


    Tu lui tendais l'un des fruits que tu avais acheté plus tôt dans la matinée. Un fruit rouge vif, très sucré à l'onctuosité sans équivoque pour son prix. De quoi revivifier le corps et l'esprit et de nouer des liens amicaux avec le plus parfait des inconnus. C'était aussi un moyen fort pratique d'échapper aux quelques maladresses sociales qui pouvaient parsemer tes interactions avec autrui.

    CEYLAN



    Invité
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    Il y avait des blessures dans cette vie qu'on ne pouvait ignorer. Des marques qui frappaient autant notre corps que nos ambitions. Pour une sabreuse, pour un être dans la caste des samouraïs, une plaie invalidant le port de l'arme devait être la pire des punitions. Piéger dans un corps qui ne leur permet plus d'être, car la lame n'était-il pas la raison de vie des hommes et des femmes de cette caste, c'était un peu comme si une véritable épée de Damoclès s'abattait sur leur tête. Qu'était un samouraï incapable de combattre ? Une coquille sans vie ?

    Dans sa malchance, la jeune femme s'en était quand même bien tirée. Si des douleurs liées à la blessure pouvaient ressurgir de temps à autre, elle semblait quand même pouvoir porter le sabre. C'était du moins ce qu'assumerait Seichiro en portant son regard sur la lame qui accompagnait la femme à la crinière de flamme. Peut-être faisait-il faux bon, mais ce n'était pas la première fois qu'il interagissait avec des êtres de cette caste, son clan lui-même en était issue.

    Je vois que vous avez été bien conseillé. Il n'y a pas de meilleure plante dans la province des pins noirs pour ce genre d'onguent. Dans tous les cas, pas qui pousse en hiver. J'ai bien peur qu'il en existe des plus efficaces, mais il vous faudrait emprunter les routes de notre monde vers l'Est. En direction de la province des sources chaudes. Un voyage d'une quinzaine de jours et particulièrement risqué.


    Révélait se passionner de l'alchimie. C'était un endroit que souhaitait visiter Seichiro, justement pour aller se faire une réserve de la plante qui serait utile à cette Hibana Yu. Il souhaitait se servir de la nature curative de cette herbe des sources chaudes pour confectionner de meilleures pilules de combat. Bien entendu, il s'agissait là de ses propres interprétations et sa propre vision de l'herboristerie. Peut-être se trompait-il, mais le jônin était un être méticuleux.

    Vous me voyez cependant désolé d'apprendre que votre blessure vous occasionne gêne et douleur. Je suis navré que les médecins de notre cité n'aient pas été capables de vous venir en aide. Cependant, même le plus compétent des médecins ne pourrait faire disparaitre une cicatrice.


    Cet être narcissique faisait bien entendu référence à lui-même. Après tout, malgré son niveau de compétences dans l'Iroujutsu, il n'avait pas été en mesure de soigner ses doigts au point de les remettre à neuf.

    Loin de moi l'idée de vous dire quoi faire, mais si vous avez la chance de voyager vers l'Est, peut-être que les médecins de la cité cachée dans la cime des arbres pourraient vous aider là où mes collègues n'y sont pas parvenue.


    Seichiro portait davantage son attention sur le bras de la samouraï. Son regard inquisiteur se voulait intéressé. L'ego de l'Eisei le poussait à ce demander s'il ne pouvait pas réussir là où les médecins de l'épine, qu'il jugeait tous comme incompétents à l'instar de sa rivale. Il fini par porter son regard écarlate sur le visage de la jeune femme.

    Pardonnez mon attention soutenue, je ne souhaite pas créer le moindre malaise, mais il s'avère que je suis moi-même versé dans les arts de la médecine et de l'Iroujutsu. Je n'ai pas la prétention de dire que j'y parviendrais et je ne veux surtout pas vous créer de faux espoirs, mais peut-être pourrais-je à mon tour essayer de soigner cette douleur ? En temps et lieu, bien entendu. Perdu au coeur de la forêt de l'Épine, ce n'est ni le moment ni l'endroit.


    Mensonge. Il avait absolument la prétention de dire qu'il pouvait faire ce que ses collègues ne pouvaient pas. Si c'était certes alimenté par son ego démesuré et son narcissisme, il n'était pas non plus dépourvu de compétences. Oui, Seichiro ne se prenait pas pour un incompétent, mais il restait quand même un médecin réputé à Toge. Si réputé que son talent lui avait valu une relation de proximité avec le Togekage. Dans tous les cas, il avait bien raison sur une chose, ce n'était ni le moment ni l'espace pour une telle tentative.

    Saisissant le fruit offert par son interlocutrice, il l'acceptait avec le sourire. Par respect, il enfonçait ses dents dans la chaire de l'offrande, prenant une bouche qui résonnait dans la forêt de pins noirs. Mastiquant avec passion le fruit sucré offert par Yu, il déglutit sa bouchée avant de prendre parole.

    Vous ne me dérangez pas du tout. Je suis même bien heureux de rencontrer quelque chose en cette froide journée d'hiver. Quelqu'un qui m'apparait normal d'ailleurs. La dernière rencontre que j'ai faite de la sorte, il s'est avéré être celle d'un homme un peu étrange qui engloutit des champions hallucinogènes pour le plaisir.


    Rigolait-il en décrivant sa première rencontre avec Yôsuke Kaizan.
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    Ravie...

    Tu buvais ses paroles en parallèle de ta maigre cueillette. L'homme était un connaisseur, un pratiquant certainement émérite dont les mots retranscrivaient la connaissance et l'expérience qui l'incombait. Une rencontre fort hasardeuse, qui pourrait presque s'apparenter à une providence, tant il paraissait être en mesure de t'aiguiller sur ton cas.

    Seichiro, de son prénom, se présentait alors comme un médecin, ou du moins un assimilé. Apte à utiliser l'art de l'Iroujutsu, son œil expert avait tout de suite dessiné les contours et les profondeurs de ta cicatrice. Évidemment, il ne te promettait aucun miracle, mais tu étais bien au courant que ta vie était pavée de ce genre de chose défiant les règles de la logique. Après tout, même cette simple rencontre relevait de l'incroyable.

    - Je porte cette trace comme un rappel, et une fierté. Le rappel que le danger est partout autour de nous, et la fierté d'y avoir survécu malgré tout.

    Et la culpabilité d'avoir résisté à la fatalité là où plusieurs de tes amis avaient trépassé. Le syndrome de l'imposteur, il t'avait frappé bien longtemps avant que tu n'apprennes à avancer malgré tout. Toi aussi tu trouverais un jour le repos, en accomplissant ton devoir, mais avant tu avais encore tant de chose à faire. La mort était un luxe que tu ne pouvais pas te permettre.

    - Ce voyage m'a l'air d'en valoir cependant la peine. Je ne suis cependant pas assez idiote pour m'aventurer jusqu'à là-bas seule, je ne suis même pas certainement de pouvoir reconnaître le précieux sésame si je devais y parvenir.

    Un petit rire presque taquin, tu venais cependant à soupirer face à ta condition. Tôt ou tard, il faudrait que tu la traites une bonne fois pour toute tu le savais. Laisser cette blessure te faire souffrir était aussi une manière de te punir d'avoir survécu. D'être la miraculée alors que tu ne te pensais pas en être méritante. Les Kamis avaient choisi de te faire vivre, mais pourquoi... Finalement, tu fus coupée par la reprise de la parole du médecin, se proposant à son tour de laisser parler son expertise.

    - J'en serais ravie. Évidemment je m'en voudrais d'abuser de votre sympathie, je pourrais vous payer comme il se doit, ne serait-ce que pour une consultation approfondie.


    Un sourire sincère à nouveau alors que tu venais à plonger ton regard scintillant dans le blond. Il émanait de chez lui une grande sympathie et pourtant tu paraissais discerner un intérêt. Comme tout humain de passion, il avait une grande fierté à tirer de la réussite d'une épreuve jugée pourtant impossible. S'il parvenait à te soigner alors sa renommée de médecin n'en serait que plus grande.

    - Des champignons hallucinogènes pour le plaisir ? Étonnant. Il existe des gens bien singuliers sur cette terre. Je ne sais pas vous, mais je ne m'y risquerai pas personnellement.


    Ton rire cristallin perçait la torpeur de la forêt, alors que tu cachais ta bouche de ta main, dans un acte d'élégance voir de noblesse. Tu étais raffinée malgré tout, trouvant un plaisir dans le fait d'être présentable, de te conformer au norme de la société.

    - Je crois avoir cueillit ce qu'il me fallait, et je ne cache pas mon intérêt pour vous. Que cherchez vous à préparer avec toutes les plantes qui parsèment votre panier ?


    Quelque chose d'infiniment plus complexe que tes concoctions de grand mère très certainement. Mais être ignorante ne voulait pas dire que tu te refusais à la connaissance loin de là. La curiosité était peut-être la seule chose qui t'avait maintenu à flot toute ces années. Très mimétique, tu étais une vraie éponge sans limite lorsqu'il s'agissait de copier ou d'apprendre du savoir d'autrui.

    CEYLAN



    Invité
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    Fragrance Hivernale



    Difficile pour l'Eisei de cacher son intérêt, mais il fallait bien dire que la jeune femme ne semblait pas déranger de ses écarts. Bien entendu, il faisait attention à comment il se présentait, cet être narcissique ne pouvait pas mal paraître, mais son altruisme était clairement intéressé. Une façon de plus de démontrer qu'il était capable de plus que ses camarades ? Une opportunité qui tenter de complémenter son savoir ? Peut-être était-il simplement nourri par la flamme d'un défi. Personne ne saurait sans doute jamais la bonne réponse.

    De sa senestre, il retirait les bagues de son indexe et son majeur droit. Révélant la fameuse cicatrice qui lui parcourait les doigts de la main droite. Il ne pouvait que comprendre ce qu'exprimait la jeune, car elles étaient sans doute autant un rappel pour lui que ça l'était pour Hibana Yu. La différence étant qu'il n'avait pas à souffrir sporadiquement pour se le rappeler, la moindre réalisation de mudra le ramenait à cette nuit fatidique.

    J'ai perdu deux doigts dans une vision contre un regroupement de ronin. Je ne peux que comprendre ce sentiment que vous partagez. Pour ma part, c'est en quelque sorte le rappel d'un échec. Un souvenir que je me dois de toujours être la meilleure version de moi-même. D'être plus, car les terres dans lesquelles nous vivons menacent nos vies a tous les jours.


    Délicatement, il remettait ses artifices. Le froid de l'hiver avait commencé à rougir ses extrémités. Une fois terminé, il ouvrait et fermait sa dextre à quelques reprises afin d'activer la circulation de son sang.

    Toutes les blessures ne disparaissent pas parce qu'un médecin fait l'usage du chakra curatif, mais vous n'avez pas à souffrir de la vôtre pour autant. Si je parviens à vous aider, je ne pense pas pouvoir vous débarrasser de la marque. La douleur, peut-être, mais au final, je ne peux qu'amplifier les capacités de vôtre corps à se guérir lui-même, je ne peux pas créer ce qui n'existe plus.


    Écoutant sagement les quelques mots offerts par la jeune samouraï, Sechiro ne pouvait que sourire lorsqu'elle lui proposait de le payer. Levant sa main droite, toujours en dégageant un sourire charmeur, il hochait la tête en signe de refus.

    J'apprécie votre proposition, mais je n'ai pas besoin de richesse. J'en possède déjà plus que ce dont j'ai besoin pour le restant de ma vie. J'entends cependant vôtre désire de ne pas abuser de ma sympathie et je ne peux que vous remercier d'une telle proposition. Votre implication dans les forces militaires de notre empire est un paiement suffisant à mes yeux. Une façon de vous remercier de mettre votre vie en danger pour le peuple qui habite nos terres. Tout comme vous venez en aide aux gens de l'Épine, laisser l'Épine vous rendre l'appareille.


    Déclarait-il, sur ce qui n'était rien de plus que des mots bien vides de sens. Il n'avait que faire de l'argent, son clan n'en manquait pas. Il accordait une valeur bien plus importante dans l'image qu'il pouvait bien offrir à la jeune femme. Seichiro était un homme ambitieux qui ne visait rien de moins que de devenir l'empereur de l'Onogoro. Il aurait besoin de tout le soutien possible pour s'y rendre et l'aide qu'il offrait aux gens était pour lui un investissement. Il investissait dans son futur.

    Je suppose qu'il faut de tout pour faire un monde, mais je ne partage pas l'envie d'engloutir des hallucinogènes.


    Rigolait-il. Posant rapidement son regard sur son sac, alors que son interlocutrice en faisait mention, Seichiro le décrochait de sur son ensemble avant de l'ouvrir. Il y avait, à l'intérieur, les fameuses tiges rouge flamboyant qu'il cherchait et quelques plantes qu'il avait trouvées ici et là. Des fleurs anodines, certaines qui ne serait bonnes qu'à infusé pour un thé et d'autre qui pourrait servir d'agent actif pour ses concoctions.

    Remettant sa besace en place, il plongeait sa dextre dans un autre de ses sacs et en sortie une pilule de la grosseur d'une bille qu'il présentait à la jeune femme.

    Je m'adone à la confection de pilule pour le combat. Celle-ci permet de stimuler nos yeux afin de voir dans un environnement peu clairé comme s'il faisait jour. Les plantes que je ramasse me servent à ce genre de création. Stimulant musculaire, pilules capables de soigner de légères plaies ou bien une pilule capable de protéger son esprit des genjutsus. Tant de possibilités, mais je manque de matériel et de temps.
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    Avec Seichiro ─ Toge─ Hiver 805



    Peinée...

    Évidemment, tu n'étais pas la seule à souffrir et comme tu l'avais très bien remarqué quelques instants auparavant, il s'offrait lui aussi à toi, te parlant de ses blessures aux mains qu'il portait comme souvenir funeste. Peut-être que son empathie à ton égard venait de là ? Se sentait-il proche de connaître ce par quoi tu passais chaque jour lorsque tu fixais ton bras meurtri ? Peut-être... Vous aviez tous vos manières d'accepter l'échec, de vivre les difficultés... La médecine pouvait s'apparenter comme un refuge pour lui, ou simplement voyait-il là un moyen de mettre au profit du monde ses compétences ?

    - Je vous en serai reconnaissante si vous parveniez à améliorer ne serait-ce que d'un peu ma condition. Doji Seichiro est-ce bien cela ? Je saurai m'en souvenir lorsque je viendrais quémander vos talents. Cependant, je ne sais pas quand je serais en mesure de passer vous voir, tout comme vous j'ai des obligations à respecter.


    Tes yeux ivoires virevoltaient à travers la végétation, touffue, comme pour tenter de percevoir un quelconque mouvement. Quand bien même le village ne se situait qu'à quelques dizaines de mètres de vous, il ne faisait pas bon de s'éloigner trop longtemps hors des murailles. Que ce soit par un Samurai ou un Médecin...

    Finalement, tu penchais la tête sur le côté alors qu'il t'indiquait son abnégation la plus sincère en refusant ton argent. L'homme, comme tu l'avais aussi deviné, avait été modelé par l'opulence d'une vie. Tu aurais pu être aussi comme lui, si tu n'avais pas pensé plus de la moitié de ta vie dans l'ombre de ton clan, reniée par ton manque de force et ton physique blafard. Si désormais cela n'était plus le cas, cela avait forgé le caractère que tu avais aujourd'hui.

    - Je vous remercie. Malgré nos quelques différences, nous cherchons à servir nos pairs d'une manière qui nous est propre. Je suppose que nous trouvons en ces gestes suffisamment de quoi nous satisfaire en retour.

    Toi c'était le contentement du devoir accomplit, mais pour lui... Et bien... Tu ne t’aventurerais pas à théoriser quelconques fabulations. Tu n'avais rien à y gagner si ce n'était une vision faussée de la réalité. Tu venais simplement de le rencontrer, mais ce petit échange promettait de se poursuivre d'ici quelques temps.

    D'ailleurs tu avais aussi bu ses explications tout le long alors qu'il faisait l'apologie de ses connaissances, de son expertise. Des pilules de combat ? Tu n'avais jamais eu l'occasion de goûter à ces remèdes miracles. Tu n'aimais pas forcément l'idée d'avoir à transcender la condition d'humain même temporairement. Seuls Dieux avaient le droit à l'impossible, eux et les Yokai qui salissaient leurs noms par leur existence...

    - Alors je ne vous ferai pas perdre davantage de temps.

    Tu marquais cela par un petit rire. Laissant encore une fois animée cette forêt d'épine par ta jovialité.

    - Je me dois de vous laisser là mais je saurai vous retrouver en temps et en heure. Je vous remercie sincèrement de ce court instant passé à vos côtés. Tachez d'être prudent et de ne pas trop vous attarder, le danger n'est jamais très loin.


    Tu ne lui apprenais certainement rien alors que tu te penchais légèrement en avant, le saluant comme la coutume le désirait avant de t'éclipser entre la végétation abondante qui vous entourait. Tu restais contente de cet échange promettant peut-être un autre miracle s'il parvenait à guérir entièrement ta blessure touchant jusqu'à la racine de tes nerfs.

    Un autre jour, pour une autre histoire...

    [Fin du RP]

    CEYLAN



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    Fragrance Hivernale



    Déposant délicatement la pilule dans sa poche, Seichiro posait son regard dans celui de son interlocutrice. Écoutant attentivement ses quelques exclamations. Il était normal pour quelqu'un d'avoir des obligations empêchant le bon vouloir d'éventuel projet. Au même titre qu'il avait ses propres ambitions et ses propres devoirs, ça devait aussi être le cas pour la femme qu'il avait en face de lui. Il ne l'avait jamais vue, il n'avait jamais entendu son nom. Il n'avait aucune idée qu’elle était le grade qui ornait sa couleur militaire, mais même sans ça, les obligations d'une vie n'étaient pas nécessairement rattachées à la gloire de l'empire.

    Soit ! Je comprends parfaitement. N'hésitez pas à me faire signe en temps et lieu, je suis présentement dans la création d'une escouade et ça accapare mon temps à l'intérieur du village. Vous pourrez me trouver au coeur de l'hôpital tous les premiers et derniers jours de la semaine. Si je ne suis pas à l'urgence, c'est que je suis à la morgue.


    Déclairait-il souriant. Certes, il aurait bien aimé que tout ça se règle dans l'instant présent, mais Seichiro était un homme patient. Chaque chose en son temps et lorsqu'elle se sentirait prête, sans doute viendrait-elle à lui. Dans tous les cas, elle semblait bien occupée, car la suite de la conversation en signait la fin. De toute façon, le froid de l'hiver se faisait de plus en plus sentir, nécessitant un retour rapide dans la chaleur de son atelier.

    Alors qu'elle commençait ses salutations, de sa dextre il lui indiquait de se mettre en chemin. Il était temps pour les deux étranges de se quitter, mais tous les deux partaient dans la même direction ; les portes du village.

    Ce fut une rencontre brève, mais c'était bien agréable. Je vais rentrer avec vous, j'ai suffisamment pour les prochains jours.


    Sur ses mots, les deux étrangers avançaient pas à pas pour finalement se quitter cordialement une fois arrivé au coeur de la cité de l'épine.

    [Fin du RP pour moi.]
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