# Hasegawa Yui - fine fleur de Jujou [TERMINEE] Ven 3 Juin - 23:56
HASEGAWA YUI
" Il y a de la force dans un sourire car nul ne désarme aussi bien que lui. "
i. Information
► Nom : Hasegawa
► Prénom : Yui
► Taille : 1m69
► Poids : 55 kg
► Age : 22 ans
► Affinité Primaire : Doton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Genin
► Village Souhaité : Jujougakure no Sato
► Religion : Kamisuuhai
► Grade Religieux Souhaité : Totei du culte de Tsukiyomi (月読)
► Particularité :
_ Elle est issue d'une vieille famille aristocrate de Toge dont elle est aujourd'hui la seule et unique héritière.
_ Elle a les yeux d'un bleu électrique, héritage de son père et un grain de beauté sous l'oeil gauche.
_ Elle porte des traces de lacérations dans son dos, dont certaines paraissent anciennes, mais contourne le sujet à la moindre question en lien avec ces stigmates.
► Source de l'avatar : OC - artiste inconnu (sur Pinterest)
ii. Que recherches-tu ?
Yui est une jeune femme qui a été élevée dans le devoir et le respect du nom qui est le sien. Tout à fait consciente d'être la dernière Hasegawa de sa lignée, elle sait que tout l'héritage de son nom (et de son patrimoine) repose sur ses seules épaules. De ce fait, elle sait pertinamment qu'il lui faudra trouver tôt ou tard un époux afin d'assurer cette transmission, mais aussi que ce dernier accepta de porter son nom. Mais étrangement, elle ne semble guère pressée et plutôt exigente sur le sujet.
Pour ce qui est de ses ambitions plus personnelles, la jeune femme voue une fascination étrange pour le folklore et toutes les légendes autour des démons (Youma) et des fantômes (Yuurei), ce qui n'est pas sans rappeler ses jeux de jeunesse. Mais en raison de ce qu'elle a vécu, elle n'en fait guère un étalage, mais n'hésite pas à faire des recherches pour ses connaissances propres.
Mais plus officiellement, depuis qu'elle demeure dans son village d'adoption, Yui rêve de devenir une grande femme médecin, et de pouvoir apporter plus d'aide et de soutien qu'elle n'aurait pu le faire si elle était revenue à Toge. Devenir shinobi semble avoir été une véritable révélation pour elle, et souhaite chérir sa liberté toute nouvelle, loin des carcans que l'on lui imposait.
Pour ce qui est de ses ambitions plus personnelles, la jeune femme voue une fascination étrange pour le folklore et toutes les légendes autour des démons (Youma) et des fantômes (Yuurei), ce qui n'est pas sans rappeler ses jeux de jeunesse. Mais en raison de ce qu'elle a vécu, elle n'en fait guère un étalage, mais n'hésite pas à faire des recherches pour ses connaissances propres.
Mais plus officiellement, depuis qu'elle demeure dans son village d'adoption, Yui rêve de devenir une grande femme médecin, et de pouvoir apporter plus d'aide et de soutien qu'elle n'aurait pu le faire si elle était revenue à Toge. Devenir shinobi semble avoir été une véritable révélation pour elle, et souhaite chérir sa liberté toute nouvelle, loin des carcans que l'on lui imposait.
iii. Histoire
Il y avait des enfants qui possédaient un destin dont on ignorait tout, dont on ne pouvait dire avec évidence le chemin qui serait le leur. Le bien ou le mal, une incertitude oscillante sur la balance des voies tracées par les dieux. La grand-mère de Yui le comprit le jour où elle conduisit sa petite-fille rencontrer un shaman auprès de qui, elle désirait avoir quelques conseils pour étouffer ses inquiétudes.
Dame Kotone, respectable matriarche au sein d'une famille aristocrate de Toge du nom d'Hasegawa, n'avait aujourd'hui pour unique descendance, la jeune Yui, âgée de cinq ans. Il y avait déjà près de quatre années, son jeune fils adoré, Tadao, le cœur affaibli et endeuillé par la mort de son épouse, avait choisi de mettre fin à sa vie et de se couvrir de déshonneur. Si le chagrin de Dame Kotone fut immense, il était à la hauteur de son mépris à l'égard de sa propre belle-fille, Tomoko, qu'elle avait toujours jugé indigne et insipide, et qui par sa fin, avait précipité celle de son tendre garçon. Issue d'une famille moins noble, Tomoko avait su volé le cœur de Tadao. Bien qu'opposé à cette union, la matriarche s'était néanmoins résolue à offrir sa bénédiction de peur de perdre son unique enfant. Mais la mère de Yui mourut en la mettant au monde. S'ensuivit alors la déchéance d'un homme brisé par la peine, prêt à nourrir de la haine à l'égard de sa propre fille dont la naissance lui avait enlevé sa bien-aimée. Puis vint celle de Dame Kotone qui voyait chaque jour les traits de cette femme qu'elle détestait tant sur le visage de sa petite-fille... jusqu'à s'adoucir en percevant l'éclat du bleu des yeux de Tadao dans cette infortunée.
L'éducation de la petite Yui, jongla donc entre la sévérité de cette grand-mère qui la surprit plus d'une fois à se montrer querelleuse à déraison, et les excès de tendresse soudaine entre des larmes de la douleur d'une mère. Malgré cela, la fillette ne se laissait jamais gagner par la peine. Elle incarnait l'insouciance et la joie de l'enfance, elle souriait, riait même comme on pouvait s'y attendre d'un esprit jeune, jusqu'à ce que Dame Kotone s'inquiéta des jeux et des conversations de Yui avec l'invisible. Mais sa petite-fille lui rétorquait qu'elle parlait avec son ami, un certain Gorou, un jeune homme fort bien élevé qui acceptait de jouer avec elle de temps en temps. Si pendant une période, elle concéda tout cela a l'imagination juvénile d'une petite fille qui se sentait trop seule, la répétition et la permanence de ses propos l'effrayait. Superstitieuse, ce fut la raison qui poussa cette grand-mère à prendre service auprès d'un Shaman. Les déclarations que lui tint le religieux ne manquèrent pas d'horrifier la vieille femme, tandis que tout près de là, elle pouvait apercevoir le visage si innocent de la fillette.
Prenant acte des paroles du moine, la vieille femme se plia aux recommandations qui lui furent faites. Avait-il était un homme honnête ou avait-il profité de la naïveté d'une vieille femme pour en tirer de nombreux ryos ? Personne ne le saurait. En attendant, la jeune Yui subit les affres et les tourments de rituels perpétrés pour chasser le mal qui aurait pu être en elle. Des jours, et des jours d'exorcisme, où on l'affama, des jours où l'humilia, des jours où on la frappa pour faire ressortir le démon... jusqu'à la délivrance, décidée par le prêtre bien évidemment. Mais ce ne fut pas sans conséquence car tout ce qui fut innocent ne l'était plus. Il n'y eu plus un sourire, plus un éclat de rire, plus une seule parole à l'invisible...
… Quelques mois plus tard, Dame Kotone fut retrouvée morte dans son sommeil, le visage déformé par la peur, alors que la petite Yui se tenait prostré dans ses quartiers. Terrifiée et sous le choc, elle n'avait de cesse de répéter inlassablement les mêmes mots : « c'est Gorou qui a fait cela, il n'aimait pas Grand-mère ». Aucun Gorou n'était connu au village et ce nom n'apparaissait sur aucun registre, si ce n'était sur celui d'une tombe d'un jeune homme mort depuis plus de soixante-ans...
Après la disparition de la matriarche, Yui devint la seule et unique héritière des Hasegawa. Cependant, trop jeune pour être mariée et sans plus aucune famille pour assurer la succession, elle fut confiée à un petit sanctuaire coupé de la grande ville se situant à Yasou no Kuni dans l'idée d'y être formée jusqu'à sa majorité. Elle grandit ainsi auprès de jeunes moniales dans le culte des Kamis, et plus précisément dans celui du dieu Tsukiyomi, vénérant la lune et la nuit. Si pendant les premières années, le changement fut assez abrupt pour l'enfant gâté qu'était Yui, elle n'en était pas moins résolue à faire du mieux qu'elle put pour ne pas être une gêne auprès de ceux qui avaient si généreusement accepté de s'occuper d'elle. Ainsi, malgré la rigueur, l’héritière des Hasegawa apprit la piété et toutes les valeurs religieuses nécessaires pour vivre conformément aux règles du temple, mais aussi tout ce qui était attrait à son rang social, conformément aux vœux de sa grand-mère disparue. Mais la jeune Yui était d'une grande curiosité et présenta une soif d'apprendre qui surprit les moines, au point de laisser l'enfant s'éveiller à plus que nécessaire, de la musique aux arts médicaux qu'elle développera au fil des années. Une vie officiellement paisible et d'une richesse inégalée malgré la rusticité de la vie religieuse. La fillette devint une jeune femme accomplie,mais ne rentra jamais dans les ordres en raison de son nom et de son statut. Ainsi, sa noblesse et son héritage nourrirent toutes les convoitises que cela pouvait apporter lorsqu'elle approcha de sa majorité, car elle n'était pas seulement d'un sang artistocrate, elle eut le malheur d'être aussi belle. De longs cheveux noirs, des yeux d'un bleu électrique, des lèvres comme un bouton de rose qui s'animait au son d'une voix mielleuse et douce. Et que dire de son rire cristallin ? De sa peau laiteuse qui se magnifiait au clair de lune ? Tsukiyomi lui-même parut avoir béni Yui, et les jalousies n'étaient jamais bien loin. Comme toutes roses qui avaient le malheur d'être un peu trop ravissantes, l'avide désir de les cueillir et d'assister à leurs inexorables dépérissement pouvait ne que trop bien se cacher dans les coins les plus sombres.
Il ne fallut qu'une nuit, une nuit sans lune à l'aube de ses vingt-ans, pour que le malheur s'abattit sans que personne ne se douta de la tragédie qui se produisit dans le sanctuaire qui l'eut toujours protégé. L'alerte ne fut donnée que le lendemain matin lors de la visite d'un prêcheur habitué qui découvrit avec horreur un saccage morbide et les corps mutilés des religieux du temple. Murs et sols avaient été rougis par le sang des pauvres disciples de la demeure divine. Les visages distordus par l'effroi de leurs derniers instants, les corps disposés dans d'étranges postures pour un plus grand affront. Seule Yui brillait par son absence et l'on pensa naturellement qu'elle fut enlevée ou peut-être même dévorée par un Yokai, principal coupable et naturellement désigné. Pourtant, trois jours après l'horreur, la jeune femme réapparut, hagarde, perdue, les pieds nus blessés, les mains couvertes de sang séché et les vêtements déchirés. Incapable de parler, elle demeura prostrée dans son mutisme pendant plus d'un mois sans qu'elle ne put expliquer quoique se fut. Face à cela, il fut décidé d'emmener la jeune femme à Ussoumori no Kuni, et plus précisément à Jujougakure où l'on pensait que les arts médicaux réputés de la région seraient plus prompt à soigner la demoiselle, car lorsqu'elle parvint à reprendre conscience avec le réel, elle semblait avoir tout oublié des événements traumatiques qu'elle avait vécu. Une chance ou bien... une échappatoire ? Certains se mirent à douter, certains se mirent à la plaindre. Le mystère ne serait jamais résolue.
Pourtant, malgré les évènements sanglants, malgré les drames qui jalonnaient les pavés foulés par la belle Hasegawa, il naissait de nouvelles routes qu'elle ne s'effrayât pas à prendre. Jujou, village à l'opposé du monde et de la région qui l'avait vu naître, fut pour elle un signe d'un nouveau départ. Eloignée de ses souvenirs malheureux et de ceux qui aspiraient à profiter de sa fragilité - apparente -, elle choisit de se construire une nouvelle vie. N'ayant plus le courage – mais peut-être la peur – de s'en retourner vers un temple, celle qui aurait pu être une noble dame se choisit une existence qu'elle pourrait enfin apprendre à maîtriser, tout en mettant à profit toutes les connaissances qu'elle possédait. La nuit et la lune ayant été au centre d'une grande partie de son éducation, il lui sembla naturel de tendre vers les ombres de la voie shinobi. Mais, si la motivation était certaine, en aurait-elle pour autant la personnalité, elle qui était connue pour sa douceur et ses sourires candides ? Elle dont la curiosité pouvait l'emmener sur des routes douteuses? Mais elle s'accrocha à cette ambition, apprit à vivre dans ce village dont les coutumes étaient si éloignées des siennes. Elle voulait rendre ce que l'on lui avait donné, faire preuve de gratitude à l'égard des jujoujins. Et puis, qui pourrait prédire sa réussite ou son échec, elle qui avait survécu ? Qui pourrait lui reprocher ses nobles intentions ? Car après tout, on ne pouvait affirmer avec évidence le chemin qui serait le sien. Le bien ou le mal, une incertitude oscillante sur la balance du destin tracé par les dieux.
Dame Kotone, respectable matriarche au sein d'une famille aristocrate de Toge du nom d'Hasegawa, n'avait aujourd'hui pour unique descendance, la jeune Yui, âgée de cinq ans. Il y avait déjà près de quatre années, son jeune fils adoré, Tadao, le cœur affaibli et endeuillé par la mort de son épouse, avait choisi de mettre fin à sa vie et de se couvrir de déshonneur. Si le chagrin de Dame Kotone fut immense, il était à la hauteur de son mépris à l'égard de sa propre belle-fille, Tomoko, qu'elle avait toujours jugé indigne et insipide, et qui par sa fin, avait précipité celle de son tendre garçon. Issue d'une famille moins noble, Tomoko avait su volé le cœur de Tadao. Bien qu'opposé à cette union, la matriarche s'était néanmoins résolue à offrir sa bénédiction de peur de perdre son unique enfant. Mais la mère de Yui mourut en la mettant au monde. S'ensuivit alors la déchéance d'un homme brisé par la peine, prêt à nourrir de la haine à l'égard de sa propre fille dont la naissance lui avait enlevé sa bien-aimée. Puis vint celle de Dame Kotone qui voyait chaque jour les traits de cette femme qu'elle détestait tant sur le visage de sa petite-fille... jusqu'à s'adoucir en percevant l'éclat du bleu des yeux de Tadao dans cette infortunée.
L'éducation de la petite Yui, jongla donc entre la sévérité de cette grand-mère qui la surprit plus d'une fois à se montrer querelleuse à déraison, et les excès de tendresse soudaine entre des larmes de la douleur d'une mère. Malgré cela, la fillette ne se laissait jamais gagner par la peine. Elle incarnait l'insouciance et la joie de l'enfance, elle souriait, riait même comme on pouvait s'y attendre d'un esprit jeune, jusqu'à ce que Dame Kotone s'inquiéta des jeux et des conversations de Yui avec l'invisible. Mais sa petite-fille lui rétorquait qu'elle parlait avec son ami, un certain Gorou, un jeune homme fort bien élevé qui acceptait de jouer avec elle de temps en temps. Si pendant une période, elle concéda tout cela a l'imagination juvénile d'une petite fille qui se sentait trop seule, la répétition et la permanence de ses propos l'effrayait. Superstitieuse, ce fut la raison qui poussa cette grand-mère à prendre service auprès d'un Shaman. Les déclarations que lui tint le religieux ne manquèrent pas d'horrifier la vieille femme, tandis que tout près de là, elle pouvait apercevoir le visage si innocent de la fillette.
« Cette petite a été maudite, elle a été touchée par le malin. Les esprits avec lesquels elle prétend parler sont des âmes damnées, des démons. Il faut qu'elle soit purifiée, sinon elle sera perdue. Elle brûlera au cœur de Jigoku et le nom des Hasegawa sera à jamais souillé. »
Prenant acte des paroles du moine, la vieille femme se plia aux recommandations qui lui furent faites. Avait-il était un homme honnête ou avait-il profité de la naïveté d'une vieille femme pour en tirer de nombreux ryos ? Personne ne le saurait. En attendant, la jeune Yui subit les affres et les tourments de rituels perpétrés pour chasser le mal qui aurait pu être en elle. Des jours, et des jours d'exorcisme, où on l'affama, des jours où l'humilia, des jours où on la frappa pour faire ressortir le démon... jusqu'à la délivrance, décidée par le prêtre bien évidemment. Mais ce ne fut pas sans conséquence car tout ce qui fut innocent ne l'était plus. Il n'y eu plus un sourire, plus un éclat de rire, plus une seule parole à l'invisible...
… Quelques mois plus tard, Dame Kotone fut retrouvée morte dans son sommeil, le visage déformé par la peur, alors que la petite Yui se tenait prostré dans ses quartiers. Terrifiée et sous le choc, elle n'avait de cesse de répéter inlassablement les mêmes mots : « c'est Gorou qui a fait cela, il n'aimait pas Grand-mère ». Aucun Gorou n'était connu au village et ce nom n'apparaissait sur aucun registre, si ce n'était sur celui d'une tombe d'un jeune homme mort depuis plus de soixante-ans...
Après la disparition de la matriarche, Yui devint la seule et unique héritière des Hasegawa. Cependant, trop jeune pour être mariée et sans plus aucune famille pour assurer la succession, elle fut confiée à un petit sanctuaire coupé de la grande ville se situant à Yasou no Kuni dans l'idée d'y être formée jusqu'à sa majorité. Elle grandit ainsi auprès de jeunes moniales dans le culte des Kamis, et plus précisément dans celui du dieu Tsukiyomi, vénérant la lune et la nuit. Si pendant les premières années, le changement fut assez abrupt pour l'enfant gâté qu'était Yui, elle n'en était pas moins résolue à faire du mieux qu'elle put pour ne pas être une gêne auprès de ceux qui avaient si généreusement accepté de s'occuper d'elle. Ainsi, malgré la rigueur, l’héritière des Hasegawa apprit la piété et toutes les valeurs religieuses nécessaires pour vivre conformément aux règles du temple, mais aussi tout ce qui était attrait à son rang social, conformément aux vœux de sa grand-mère disparue. Mais la jeune Yui était d'une grande curiosité et présenta une soif d'apprendre qui surprit les moines, au point de laisser l'enfant s'éveiller à plus que nécessaire, de la musique aux arts médicaux qu'elle développera au fil des années. Une vie officiellement paisible et d'une richesse inégalée malgré la rusticité de la vie religieuse. La fillette devint une jeune femme accomplie,mais ne rentra jamais dans les ordres en raison de son nom et de son statut. Ainsi, sa noblesse et son héritage nourrirent toutes les convoitises que cela pouvait apporter lorsqu'elle approcha de sa majorité, car elle n'était pas seulement d'un sang artistocrate, elle eut le malheur d'être aussi belle. De longs cheveux noirs, des yeux d'un bleu électrique, des lèvres comme un bouton de rose qui s'animait au son d'une voix mielleuse et douce. Et que dire de son rire cristallin ? De sa peau laiteuse qui se magnifiait au clair de lune ? Tsukiyomi lui-même parut avoir béni Yui, et les jalousies n'étaient jamais bien loin. Comme toutes roses qui avaient le malheur d'être un peu trop ravissantes, l'avide désir de les cueillir et d'assister à leurs inexorables dépérissement pouvait ne que trop bien se cacher dans les coins les plus sombres.
Il ne fallut qu'une nuit, une nuit sans lune à l'aube de ses vingt-ans, pour que le malheur s'abattit sans que personne ne se douta de la tragédie qui se produisit dans le sanctuaire qui l'eut toujours protégé. L'alerte ne fut donnée que le lendemain matin lors de la visite d'un prêcheur habitué qui découvrit avec horreur un saccage morbide et les corps mutilés des religieux du temple. Murs et sols avaient été rougis par le sang des pauvres disciples de la demeure divine. Les visages distordus par l'effroi de leurs derniers instants, les corps disposés dans d'étranges postures pour un plus grand affront. Seule Yui brillait par son absence et l'on pensa naturellement qu'elle fut enlevée ou peut-être même dévorée par un Yokai, principal coupable et naturellement désigné. Pourtant, trois jours après l'horreur, la jeune femme réapparut, hagarde, perdue, les pieds nus blessés, les mains couvertes de sang séché et les vêtements déchirés. Incapable de parler, elle demeura prostrée dans son mutisme pendant plus d'un mois sans qu'elle ne put expliquer quoique se fut. Face à cela, il fut décidé d'emmener la jeune femme à Ussoumori no Kuni, et plus précisément à Jujougakure où l'on pensait que les arts médicaux réputés de la région seraient plus prompt à soigner la demoiselle, car lorsqu'elle parvint à reprendre conscience avec le réel, elle semblait avoir tout oublié des événements traumatiques qu'elle avait vécu. Une chance ou bien... une échappatoire ? Certains se mirent à douter, certains se mirent à la plaindre. Le mystère ne serait jamais résolue.
Pourtant, malgré les évènements sanglants, malgré les drames qui jalonnaient les pavés foulés par la belle Hasegawa, il naissait de nouvelles routes qu'elle ne s'effrayât pas à prendre. Jujou, village à l'opposé du monde et de la région qui l'avait vu naître, fut pour elle un signe d'un nouveau départ. Eloignée de ses souvenirs malheureux et de ceux qui aspiraient à profiter de sa fragilité - apparente -, elle choisit de se construire une nouvelle vie. N'ayant plus le courage – mais peut-être la peur – de s'en retourner vers un temple, celle qui aurait pu être une noble dame se choisit une existence qu'elle pourrait enfin apprendre à maîtriser, tout en mettant à profit toutes les connaissances qu'elle possédait. La nuit et la lune ayant été au centre d'une grande partie de son éducation, il lui sembla naturel de tendre vers les ombres de la voie shinobi. Mais, si la motivation était certaine, en aurait-elle pour autant la personnalité, elle qui était connue pour sa douceur et ses sourires candides ? Elle dont la curiosité pouvait l'emmener sur des routes douteuses? Mais elle s'accrocha à cette ambition, apprit à vivre dans ce village dont les coutumes étaient si éloignées des siennes. Elle voulait rendre ce que l'on lui avait donné, faire preuve de gratitude à l'égard des jujoujins. Et puis, qui pourrait prédire sa réussite ou son échec, elle qui avait survécu ? Qui pourrait lui reprocher ses nobles intentions ? Car après tout, on ne pouvait affirmer avec évidence le chemin qui serait le sien. Le bien ou le mal, une incertitude oscillante sur la balance du destin tracé par les dieux.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 80 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Sighild
► Quel âge as-tu ? Chuuuuut!
► Comment nous as-tu trouvé ? C'était par bouche à oreille
► Comment trouves-tu le forum ? Toujours bien
► T'as un autre compte? Lequel ? DC de Kaname Honoka
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
► Quel âge as-tu ? Chuuuuut!
► Comment nous as-tu trouvé ? C'était par bouche à oreille
► Comment trouves-tu le forum ? Toujours bien
► T'as un autre compte? Lequel ? DC de Kaname Honoka
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Hasegawa Yui - fine fleur de Jujou [TERMINEE] Lun 6 Juin - 11:27
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Jujou no Satô au grade de Genin !
Je te valides également Totei dans le Kamisuuhai.
Une très bonne fiche avec un nouveau thème abordé qu'on avait encore jamais vu. Cet aspect spookie me plait beaucoup trop !
TRAME PERSONNELLE :
Gorou existe, tu en demeure persuadé et tu penses qu’il te suit. Tu ne comprends toutefois pas pourquoi il fait ça et encore moins pourquoi il semble s’en prendre aux gens autour de toi. Est-ce pour te protéger ou pour sa propre survie ? Finalement, qui a bien pu appeler cet esprit et dans quel but ? Impossible pour une enfant de faire cela, d’autant plus que tu n’es pas réellement possédé, même si tu n’expliques pas encore ta perte de mémoire.
TON IMAGE : Maudite
Gorou existe, tu en demeure persuadé et tu penses qu’il te suit. Tu ne comprends toutefois pas pourquoi il fait ça et encore moins pourquoi il semble s’en prendre aux gens autour de toi. Est-ce pour te protéger ou pour sa propre survie ? Finalement, qui a bien pu appeler cet esprit et dans quel but ? Impossible pour une enfant de faire cela, d’autant plus que tu n’es pas réellement possédé, même si tu n’expliques pas encore ta perte de mémoire.
TON IMAGE : Maudite
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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