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# L'hydre aux milles pattes - [Pv : Shiranui] Mer 1 Juin - 17:34
L'hydre aux milles pattes
Alors, c'est toi, hein ?
Au milieu du camp d'entrainement nomade, la jonin observait de nouvelles recrues s'entrainer, essayant déjà d'imaginer quel nouvel arrivant serait assigné où, ou du moins avec qui elle les aurait assigné.
Il faisait chaud, en cette fin d'après midi. Le soleil couchant venait teindre le camp de rose, mais pourtant personne ne semblait vraiment vouloir faiblir. Il faut dire qu'il était dur, dans ces moments intenses où l'on sentait la chaleur du soleil sur sa peau et le sable sous ses pieds, de vouloir abandonner cette harmonie unique au désert.
Pourtant, la quiétude de la jeune femme s'était faite interrompre lorsqu'un chuunin, qu'elle avait chargé de vérifier une rumeur, était revenu accompagné d'une jeune femme d'à peu près son âge. Elle le congédia d'un geste de la tête, avant d'observer plus en détail la (pas tant que ça) inconnue.
Elle remarqua les nombreux tatouages qui lui parcouraient le corps, mais les yeux ambrés de la jeune femme ne parvinrent pas à découvrir le symbole qu'elle y recherchais. Se serait-elle trompée ? Elle ne réussit que peu à dissimuler sa déception, mais interrogea quand même celle qu'elle avait faite mander.
Shiranui, genin de Sakyuu, moine souhei d'Amaterasu. Pas encore de missions accomplies, ni de faits d'armes hors du commun.
Elle lui lança un regard perçant.
On raconte que tu te revendique comme étant du clan Mukade. Est ce que tu es à l'origine de ces rumeurs ? Le clan a été décimé, tout le monde le sait bien.
Le regard de la jonin était dur. "Tout le monde" ne le savait pas, mais pour les gens de la rue, la perte du clan avait été un véritable coup dur, eux qui dépendaient d'eux pour éviter les vers des sables lors de la chasse à la soie avaient vécu leur massacre comme un véritable désastre. Si Naoko était trop jeune pour s'en souvenir, les anciens avaient fait leur devoir pour que tous les infortunés de Sakyuu s'en souviennent.
C'était finalement le dicton qui avait régi l'existence de la jonin, et qui lui donnait à ce point un esprit de revanche sur la vie : La rue n'oublie jamais.
Les carbonistes n'étaient pas oubliés, et les Mukade non plus. Alors, que quelqu'un se prétende comme étant du clan avait de quoi faire sortir la jeune femme des ses gonds.
# Re: L'hydre aux milles pattes - [Pv : Shiranui] Dim 5 Juin - 19:58
L'hydre aux milles pattes
Avec Sabaku Naoko ─ Camp du désert
Avec Sabaku Naoko ─ Camp du désert
Slash, fait une de ses aiguilles en se figeant dans une effigie de bois disposée à cet effet.
Le soleil, loin du doux baiser de Dame Ametarasu en cette fin d'après-midi, mordait comme un serpent affamé. Avide, douloureux, impitoyable. A moins, peut-être, que ce ne soit dû à l'humeur maussade de la jeune Souhei ? La mort dans l'âme, elle avait quitté le Temple du Soleil pour aller remplir ses obligations de Genin ─s’entraîner, et s’entraîner encore, en attendant d'être sifflée pour quelconque mission de bien piètre utilité. Elle regrettait ses jours au service exclusif de la Déesse du Soleil ; pas moins exigeants mais en tout cas plus calmes et emplis d'une réelle substance.
Slash.
Le devoir était cependant le devoir, et elle avait troqué sa liberté de nomade contre la protection du Village et son entrée au service de la Dame du Soleil. Elle n'avait aucun droit à la protestation, cela aurait été de la pure ingratitude envers ceux qui lui avait sauvé la vie et mit entre les mains une réelle raison à son existence jusqu'alors vacillante. Raison qui lui était rappelée à chaque instant par le tatouage qui lui brûlait le dos aussi sûrement que les flammes qui couronnait l'oiseau qu'il représentait.
Slash.
Elle ne s'habituait cependant pas à la façon de faire des Ninjas et des Samouraïs, tous si promptes au conflit. Si elle ne niait pas leur efficacité, elle ne pouvait s'empêcher de questionner les méthodes, et au delà de ça, les réels objectifs. Des pantins dansants entre les paumes d'un pantin plus grand encore. Elle ne fut donc guère surprise lorsqu'elle fut interpellée sans cérémonie, alors que sa dernière aiguille alla se planter dans l'effigie.
Slash.
Peu enjouée mais respectueuse de la chaîne de commandement, elle prend le temps de ramasser ses armes de fortune avant d'emboîter le pas à celui qui n'était au final qu'un messager au service d'une autre. Ne l'étions-nous donc pas tous ? Ce fut en endossant un masque de neutralité soignée que Shiranui arriva devant la Jonin qui l'avait convoqué ; une femme à la chevelure sombre et au regard suffisamment intense pour la faire se questionner sur le réel but de l'entrevue. Inconsciemment, la Souhei se raidit alors qu'elle la saluait d'une inclinaison de la tête polie. Elle n'aimait pas l'énergie que dégageait son interlocutrice.
A ses mots, lancés comme des kunai, elle se contracte d'autant plus. Si son attention avait été de la rabaisser, nul doute qu'elle ne savait pas comment s'y prendre : la Genin ne tirerait que bien peu de fierté dans l'accomplissement de missions extérieures à celles de la volonté de sa Déesse. Elle n'avait rien à prouver à cette femme, et elle ne comprenait pas l'hostilité qu'elle percevait à son encontre. Du moins, ce ne fut le cas que jusqu'à ce qu'elle prononce le nom de son clan.
Surprise de la plus mauvaise des manières, un tourbillon de sable sembla se réveiller dans le désert habituellement paisible de l'esprit de la Souhei, alors qu'elle assimilait ses paroles. Elle sentit la douleur impitoyable du chagrin, vieux monstre ancien et insurmontable enseveli sous les dunes mentales commencer à s'agiter, avide de planter ses crocs dans sa chair. En réponse à cette métaphore, peut-être, elle passe inconsciemment la main sur son bras gauche habités de dizaines de fleurs. Apaisée par leur relief contre ses doigts, elle tente de reprendre consistance et de ravaler la rage sourde et l'indignation qui s'était levé dans son esprit.
─ Je suis en effet Shiranui, elle se contente de répliquer avec la voix aussi froide que le désert était chaud, dans une tentative imparfaite de contrôler son émotion. Elle se raccrocha à la mention de son nom, comme pour ancrer son identité dans la réalité. Bien présomptueux sont ceux à pouvoir annoncer le Mille-Pattes comme disparu.
Son regard rougeâtre soutient l'ambre de celui de la kunoichi. Peu lui importait qu'elle était Jonin, Kage ou Impératrice, cette femme n'avait aucune légitimité à propager de telles paroles ou d'assumer quelconques présomptions à son sujet. Shiranui reste campée face à sa supérieure, statue faite de marbre, de colère et, sans doute, d'une autre émotion, aussi acérée que du verre, qu'elle se refusait à examiner pour l'instant.
─ Je n'ai rien à prouver à ceux qui se basent sur des rumeurs pour corroborer de fausses informations et en tirer leur propres conclusions erronées, elle déclare, du venin dans la voix et une indignation palpable dans les yeux, alors que ses ongles s'enfoncent inconsciemment et douloureusement dans la peau de son bras.
Une seconde reste suspendue dans les airs, grain de sable de passage, avant de retomber. Il n'en fallut pas plus à Shiranui pour se souvenir d'où elle se trouvait et d'à qui elle faisait face. Elle extrait son regard à celui de la Junin et se redresse de façon raide dans une tentative de reprendre contenance.
─ Mais j'imagine que vous n'êtes pas là pour débattre de mes origines, elle tente d'adoucir, en faisant appel à toute la patience apprise entre les murs du Temple du Soleil afin de recentrer la situation sur leur devoir mutuel.
Le soleil, loin du doux baiser de Dame Ametarasu en cette fin d'après-midi, mordait comme un serpent affamé. Avide, douloureux, impitoyable. A moins, peut-être, que ce ne soit dû à l'humeur maussade de la jeune Souhei ? La mort dans l'âme, elle avait quitté le Temple du Soleil pour aller remplir ses obligations de Genin ─s’entraîner, et s’entraîner encore, en attendant d'être sifflée pour quelconque mission de bien piètre utilité. Elle regrettait ses jours au service exclusif de la Déesse du Soleil ; pas moins exigeants mais en tout cas plus calmes et emplis d'une réelle substance.
Slash.
Le devoir était cependant le devoir, et elle avait troqué sa liberté de nomade contre la protection du Village et son entrée au service de la Dame du Soleil. Elle n'avait aucun droit à la protestation, cela aurait été de la pure ingratitude envers ceux qui lui avait sauvé la vie et mit entre les mains une réelle raison à son existence jusqu'alors vacillante. Raison qui lui était rappelée à chaque instant par le tatouage qui lui brûlait le dos aussi sûrement que les flammes qui couronnait l'oiseau qu'il représentait.
Slash.
Elle ne s'habituait cependant pas à la façon de faire des Ninjas et des Samouraïs, tous si promptes au conflit. Si elle ne niait pas leur efficacité, elle ne pouvait s'empêcher de questionner les méthodes, et au delà de ça, les réels objectifs. Des pantins dansants entre les paumes d'un pantin plus grand encore. Elle ne fut donc guère surprise lorsqu'elle fut interpellée sans cérémonie, alors que sa dernière aiguille alla se planter dans l'effigie.
Slash.
Peu enjouée mais respectueuse de la chaîne de commandement, elle prend le temps de ramasser ses armes de fortune avant d'emboîter le pas à celui qui n'était au final qu'un messager au service d'une autre. Ne l'étions-nous donc pas tous ? Ce fut en endossant un masque de neutralité soignée que Shiranui arriva devant la Jonin qui l'avait convoqué ; une femme à la chevelure sombre et au regard suffisamment intense pour la faire se questionner sur le réel but de l'entrevue. Inconsciemment, la Souhei se raidit alors qu'elle la saluait d'une inclinaison de la tête polie. Elle n'aimait pas l'énergie que dégageait son interlocutrice.
A ses mots, lancés comme des kunai, elle se contracte d'autant plus. Si son attention avait été de la rabaisser, nul doute qu'elle ne savait pas comment s'y prendre : la Genin ne tirerait que bien peu de fierté dans l'accomplissement de missions extérieures à celles de la volonté de sa Déesse. Elle n'avait rien à prouver à cette femme, et elle ne comprenait pas l'hostilité qu'elle percevait à son encontre. Du moins, ce ne fut le cas que jusqu'à ce qu'elle prononce le nom de son clan.
Surprise de la plus mauvaise des manières, un tourbillon de sable sembla se réveiller dans le désert habituellement paisible de l'esprit de la Souhei, alors qu'elle assimilait ses paroles. Elle sentit la douleur impitoyable du chagrin, vieux monstre ancien et insurmontable enseveli sous les dunes mentales commencer à s'agiter, avide de planter ses crocs dans sa chair. En réponse à cette métaphore, peut-être, elle passe inconsciemment la main sur son bras gauche habités de dizaines de fleurs. Apaisée par leur relief contre ses doigts, elle tente de reprendre consistance et de ravaler la rage sourde et l'indignation qui s'était levé dans son esprit.
─ Je suis en effet Shiranui, elle se contente de répliquer avec la voix aussi froide que le désert était chaud, dans une tentative imparfaite de contrôler son émotion. Elle se raccrocha à la mention de son nom, comme pour ancrer son identité dans la réalité. Bien présomptueux sont ceux à pouvoir annoncer le Mille-Pattes comme disparu.
Son regard rougeâtre soutient l'ambre de celui de la kunoichi. Peu lui importait qu'elle était Jonin, Kage ou Impératrice, cette femme n'avait aucune légitimité à propager de telles paroles ou d'assumer quelconques présomptions à son sujet. Shiranui reste campée face à sa supérieure, statue faite de marbre, de colère et, sans doute, d'une autre émotion, aussi acérée que du verre, qu'elle se refusait à examiner pour l'instant.
─ Je n'ai rien à prouver à ceux qui se basent sur des rumeurs pour corroborer de fausses informations et en tirer leur propres conclusions erronées, elle déclare, du venin dans la voix et une indignation palpable dans les yeux, alors que ses ongles s'enfoncent inconsciemment et douloureusement dans la peau de son bras.
Une seconde reste suspendue dans les airs, grain de sable de passage, avant de retomber. Il n'en fallut pas plus à Shiranui pour se souvenir d'où elle se trouvait et d'à qui elle faisait face. Elle extrait son regard à celui de la Junin et se redresse de façon raide dans une tentative de reprendre contenance.
─ Mais j'imagine que vous n'êtes pas là pour débattre de mes origines, elle tente d'adoucir, en faisant appel à toute la patience apprise entre les murs du Temple du Soleil afin de recentrer la situation sur leur devoir mutuel.
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# Re: L'hydre aux milles pattes - [Pv : Shiranui] Dim 5 Juin - 21:30
L'hydre aux milles pattes
La jonin ne broncha pas.
Elle observa la genin faire sa tirade sans laisser transparaître aucune émotion, visiblement insensible à la douleur que sa demande avait provoquée. Ses yeux ne lâchaient pas ceux de la genin, qui semblaient vouloir les soutenir comme pour les défier.
Pourtant, une fois que la voix de la jeune femme sans nom s'éteignit, la fille du désert laissa le silence planer. Une seconde, deux secondes... un instant qui semblait durer une éternité. Enfin, tout doucement, elle cligna des yeux avant de soupirer, hochant la tête de droite à gauche.
Elle vint former un deux avec ses doigts, avant de reprendre la parole, d'une voix extrêmement calme et douce.
Elle vint abattre son majeur, pour qu'il ne reste que son index de levé. Un nouveau silence passe, bien plus court mais accompagné d'une bourrasque de vent qui vient soulever leurs chevelures. Sur le terrain d'entrainement, quelques soldats se retournent en voyant la jonin alors que leurs cris commencent à se taire, comme si ils redoutaient que quelque chose se passe.
Elle continua, toujours calme mais avec une voix incisive.
La jeune femme vint croiser les mains dans son dos, toisant Shiranui et augmentant le volume de sa voix, prenant le ton autoritaire de celle qui avait le pouvoir de diriger tout un régiment.
Elle se rapprocha de la moine, venant presque placer son front contre le sien, et formulant, doucement, mais d'une voix qui laissait finalement transparaître toute sa colère froide.
Elle observa la genin faire sa tirade sans laisser transparaître aucune émotion, visiblement insensible à la douleur que sa demande avait provoquée. Ses yeux ne lâchaient pas ceux de la genin, qui semblaient vouloir les soutenir comme pour les défier.
Pourtant, une fois que la voix de la jeune femme sans nom s'éteignit, la fille du désert laissa le silence planer. Une seconde, deux secondes... un instant qui semblait durer une éternité. Enfin, tout doucement, elle cligna des yeux avant de soupirer, hochant la tête de droite à gauche.
Elle vint former un deux avec ses doigts, avant de reprendre la parole, d'une voix extrêmement calme et douce.
Deux chances. Avec moi, tout soldat à le droit à deux chances. Je veux dire, ça arrive de se tromper.
Elle vint abattre son majeur, pour qu'il ne reste que son index de levé. Un nouveau silence passe, bien plus court mais accompagné d'une bourrasque de vent qui vient soulever leurs chevelures. Sur le terrain d'entrainement, quelques soldats se retournent en voyant la jonin alors que leurs cris commencent à se taire, comme si ils redoutaient que quelque chose se passe.
Elle continua, toujours calme mais avec une voix incisive.
Il te reste désormais une chance. Laisse-moi donc te rappeler les bases, vu que visiblement tu sembles les avoir oublié.
La jeune femme vint croiser les mains dans son dos, toisant Shiranui et augmentant le volume de sa voix, prenant le ton autoritaire de celle qui avait le pouvoir de diriger tout un régiment.
Quand je te pose une question SIMPLE, j'attends une réponse SIMPLE. Je m'en fous royalement de ce que tu penses, ou de ton avis sur ce que je veux. J'en ai vraiment, mais vraiment rien à foutre.
Elle se rapprocha de la moine, venant presque placer son front contre le sien, et formulant, doucement, mais d'une voix qui laissait finalement transparaître toute sa colère froide.
Je te repose donc ma question, GENIN. Est-tu as l'origine des rumeurs qui te disent Mukade ? Fais très attention à ta réponse.
# Re: L'hydre aux milles pattes - [Pv : Shiranui] Dim 5 Juin - 23:07
L'hydre aux milles pattes
Avec Sabaku Naoko ─ Camp du désert
Avec Sabaku Naoko ─ Camp du désert
Une bourrasque de vent passe tandis que Shiranui observe son interlocutrice. Toute vie a désormais déserté de son visage pour ne laisser qu'une expression fermée. Elle avait mal jaugé la personne à qui elle avait à faire -elle aurait du s'en douter à vrai dire, elle savait que les shinobi étaient très à cheval sur la hiérarchie. C'était également le cas dans le Temple du Soleil, ou même dans son propre clan, mais sous une autre forme ─tous étaient, après tout, des adorateurs de Dame Soleil, et l'on était dans une démarche d'explication et d'apprentissage plutôt que de brutalisation et de domination.
Ce n'était vraisemblablement pas l'éducation qu'avait eu la Jonin, ni celle qu'elle comptait faire appliquer. Plus la voix de son interlocutrice montait, et plus l'à priori respect qu'aurait pu éprouver Shiranui pour elle diminuait, jusqu'au point où il ne restait plus qu'un profond détachement. Elle n'était qu'une petite brute dont le pouvoir sans doute soudain était montée à la tête, pressée d'exercer ses droits et d'affirmer une supposée supériorité. La Souhei n'était pas dupe, elle savait qu'elle risquait d'avoir des problèmes si elle s'opposait ouvertement à elle ; quand bien même sa véritable affiliation, en tant que moniale était bel et bien au Temple du Soleil.
Le manque de crédibilité de sa supérieure à ses yeux aura au moins eu pour effet positif de lui accorder le temps nécessaire pour regagner son propre calme. Le désert était de nouveau paisible dans son cœur, et elle observait son interlocutrice avec un regard de neutralité retrouvée. A sa question glaciale, Shiranui répondit sur un ton égal.
─ Je ne suis à l'origine d'aucune rumeur à ma connaissance, elle fait platement.
Se battre ici était inutile. Cette personne, qui avait échoué au bout de quelques minutes à peine à gagner son respect, ne méritait pas de plus amples explications. Sa curiosité pour le Mille-Pattes était étrange, mais si elle en était une réelle alliée, cela n'aurait eu aucun sens d'en traiter l'une de ses derniers membres de cette façon. Shiranui n'avait pas besoin ni de l'approbation ni des questions inquisitrices de la kunoichi.
─ Permission de retourner m’entraîner, Jonin-san ? elle questionne finalement, composée sur la même expression plate et réservée.
Elle s'en voulait terriblement d'avoir perdu ses moyens quelques minutes plus tôt. C'était indigne d'une servante d'Amaterasu et indigne du clan du Mille-Pattes. Il fallait qu'elle s'endurcisse si elle voulait être prête à affronter les inévitables obstacles qui se présenteraient sur sa route à l'avenir ─et elle ne doutait pas qu'une Jonin colérique serait bien le moindre d'entre eux. Insufflant de la glace dans ses veines, elle refoula ses émotions plus profond, encore plus profond en elle. Il serait temps de les examiner en lieu voulu.
Ce n'était vraisemblablement pas l'éducation qu'avait eu la Jonin, ni celle qu'elle comptait faire appliquer. Plus la voix de son interlocutrice montait, et plus l'à priori respect qu'aurait pu éprouver Shiranui pour elle diminuait, jusqu'au point où il ne restait plus qu'un profond détachement. Elle n'était qu'une petite brute dont le pouvoir sans doute soudain était montée à la tête, pressée d'exercer ses droits et d'affirmer une supposée supériorité. La Souhei n'était pas dupe, elle savait qu'elle risquait d'avoir des problèmes si elle s'opposait ouvertement à elle ; quand bien même sa véritable affiliation, en tant que moniale était bel et bien au Temple du Soleil.
Le manque de crédibilité de sa supérieure à ses yeux aura au moins eu pour effet positif de lui accorder le temps nécessaire pour regagner son propre calme. Le désert était de nouveau paisible dans son cœur, et elle observait son interlocutrice avec un regard de neutralité retrouvée. A sa question glaciale, Shiranui répondit sur un ton égal.
─ Je ne suis à l'origine d'aucune rumeur à ma connaissance, elle fait platement.
Se battre ici était inutile. Cette personne, qui avait échoué au bout de quelques minutes à peine à gagner son respect, ne méritait pas de plus amples explications. Sa curiosité pour le Mille-Pattes était étrange, mais si elle en était une réelle alliée, cela n'aurait eu aucun sens d'en traiter l'une de ses derniers membres de cette façon. Shiranui n'avait pas besoin ni de l'approbation ni des questions inquisitrices de la kunoichi.
─ Permission de retourner m’entraîner, Jonin-san ? elle questionne finalement, composée sur la même expression plate et réservée.
Elle s'en voulait terriblement d'avoir perdu ses moyens quelques minutes plus tôt. C'était indigne d'une servante d'Amaterasu et indigne du clan du Mille-Pattes. Il fallait qu'elle s'endurcisse si elle voulait être prête à affronter les inévitables obstacles qui se présenteraient sur sa route à l'avenir ─et elle ne doutait pas qu'une Jonin colérique serait bien le moindre d'entre eux. Insufflant de la glace dans ses veines, elle refoula ses émotions plus profond, encore plus profond en elle. Il serait temps de les examiner en lieu voulu.
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# Re: L'hydre aux milles pattes - [Pv : Shiranui] Lun 6 Juin - 16:02
L'hydre aux milles pattes
Très bien. Et, non, pas tout de suite.
Voyant la genin faire des efforts pour se contrôler, la jonin hocha légèrement la tête, comme pour lui signifier qu'elle reconnaissait ses efforts. C'était, au final, tout ce que Naoko attendait de ses subordonnés : qu'on lui parle comme n'importe qui parlerait à une jonin.
Si elle avait haussé le ton et rappelé à l'ordre Shiranui, ce n'était que pour lui signaler qu'une telle liberté de propos, au même ordre que n'importe qui n'aurait pas osé le faire avec n'importe lequel de ses collèges, n'était pas tolérable également pour elle. Elle se devait d'être intransigeante sur ce point, elle dont la position était souvent critiquée par la plupart de ses hommes de part son âge et son sexe.
Toujours est-il que la fille du désert n'en avait pas fini avec la genin. Si la jeune femme s'était présentée comme étant un prénom, le fait qu'elle ne mentionne ni nom de famille ni Sabaku avait de quoi faire tiquer Naoko. De plus, elle voulait maintenant en savoir plus sur toute cette histoire liée aux Mukabe, et espérait que l'énigmatique rousse saurait lui donner les clefs pour déchiffrer l'origine des rumeurs qu'elle avait entendu.
Elle lui demanda donc, venant décroiser les mains qu'elle gardait toujours derrière son dos pour simplement croiser les bras.
Si tu dis la vérité, alors c'est surement que d'autres personnes se sont amusées à rependre la rumeur à ta place. Un camarade à toi serait-il à son origine ? Et, d'ailleurs, que penses tu de cette rumeur ?
Elle plissa légèrement les yeux, scrutant la jeune femme.
En quoi est-ce présomptueux d'imaginer le clan Mukabe comme disparu ?
Elle lui adressa un petit sourire, presque de défi. Bien sur que, malgré ce qu'elle avait pu dire à sa subordonnée, Naoko écoutait ce qu'on pouvait lui dire et pouvait également laisser ses hommes leur dire librement sa pensée, ainsi qu'elle essayait de le faire comprendre à la novice en face d'elle.
Il y avait juste un code à respecter.
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