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Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# étude des yokais Mar 24 Mai - 11:52
Hanami était venue à Toge en premier pour rencontrer la famille Doji, c'était important pour les affaires. Cependant, elle n'en oubliait pas ses études personnelles. Si jamais un crédo fonctionnait parfaitement au sein de la famille Watari s'était bien le dépassement de soi, la force et dans le cas présent la connaissance. La plus âgée des soeurs Watari était de ceux qui pensaient que l'information était ne nerf de la guerre. Avec le bon parchemin au bon moment, on remportait ou perdait des guerres. Lorsque l'on admettait la puissance d'un yokai et d'un humain, la comparaison était totalement puéril, à des lieux de différences. Comment l'être humain avait pu devenir l'être le plus dominant, si seulement c'était bien le cas. Quoi qu'il en soit et ce malgré sa moralité bien discutable, votre servante l'acceptait bien, Hanami était une fervente defendante de la cause humaine. Certes, elle était quelque peu partial, que voulez-vous.
La brunette quittait le quartier résidentiel où se trouvait le domaine des Doji pour le quartier militaire. Quand bien même était-elle étrangère au village, elle ne craignait guère d'arpenter ces rues. La présence de soldats était omniprésente, mais quoi de plus normal en ces lieux. Elle remarqua tout de même que le bois utilisé n'était pas le même, quelque chose avait changé avec les maisons précédentes. Hanami n'était certes pas au fait des propriétés, n'étant pas spécialiste, mais elle se doutait que pour un village en plein milieu de la forêt, la préoccupation première était sans doute de se prémunir contre le feu. Un katon était si vite parti ! Loin d'être une pyromane, la Watari cherchait un lieu bien précis. Adepte des études sur ses créatures, elle voulait en savoir encore davantage.
La brune ne savait pas si elle pouvait accéder à l'étude des yokai, lieu soutenu financièrement par le pouvoir impérial. Cependant, elle n'était pas femme à hésiter. D'un pas assuré, Hanami se présenta devant le bâtiment comme si elle était habituée à venir régulièrement. Le port de tête haut, une tenus impeccable dans un très beau kimono chic, elle vint voir la personne chargée de l'accueil.
Watari Hanami • « Bien le bonjour, je me prénomme Watari Hanami. Je viens de Seizan. J'étudie depuis longtemps les yokais et je viens pour en savoir plus. Puis-je consulter vos archives et autres ouvrages à ce propos ? Je suis d'ailleurs particulièrement friande de livres à propos des kitsune si vous en avez. Leurs histoires, leurs milieux naturels, façon de vivre. »
Hanami connaissait l'existence de ce type de yokai. C'était monnaie courante dans la haute société, il était suffisamment prisé pour paraître parmi les légendes et histoires des clans.
Watari Hanami • « Avez-vous un spécialiste avec qui je pourrais parler également au sujet du massacre de ce village et des marques tribales. Je me demande si cela ne pourrait pas être du fait des yokais. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Mar 24 Mai - 16:11
Le bureau d'étude des yôkais. Fondé sous la demande de l'Empereur ou plutôt de son neveu, il abrite en son sein la plus grande quantité d'informations sur ces créatures damnées. Pourtant, ces dernières restent assez méconnues, voire vierge et de nombreuses missions sont organisées afin de remplir les dossiers qui sont partagés entre les autorités. Pourtant, en dehors de ces informations, nul ne sait ce qu'il s'y trame vraiment, ni même le genre d'expérience qu'on peut y trouver. Des rares membres témoignent indirectement, sans révéler ce qui est réellement l'interêt du bureau, d'autres sont opportunistes et souhaitent le rejoindre pour pouvoir en apprendre plus sur les yôkais que ce soit pour alimenter une curiosité ou une animosité.
Et cette curiosité, elle venait parfois des autres contrées.
La venue de la brune au kimono chic, des contrées Sud, semblait avoir fait le tour de l'accueil alors que ce fut une jeune femme aux airs encore adolescent qui fut chargée de l'accueil de cette dernière. Cachée derrière des lunettes, elle balbutiait quelque mots, gênée de ne pas pouvoir offrir à la brune ce qu'elle souhaitait, après tout elle n'était qu'une secrétaire, et avec la peur de se faire réprimander, autant ne pas risquer une erreur, n'est-ce pas ?
« B-Bonjour ! Bienvenue au bureau d'étude. Je- je ne sais pas si les archives sont ouvertes aux visiteurs.. je.. malheureusement.
— Les kitsunes et les marques tribales, c'est bien que j'ai cru entendre. Je pense que tu peux la laisser entrer Haku-chan, je m'en occupe. »
Comme sortie de nulle part, la tignasse rouge de Meiyo se présentait à l'accueil, sortant de derrière une porte coulissante alors qu'elle tenait sous le bras quelques parchemins scellés par des cordelettes. Sa tenue semblait témoigner qu'elle était en plein service, alors qu'elle semblait accrocher les parchemins aux lanières de son ensemble de travail assez large. Si cette tenue semble pouvoir dire quelques choses aux croyants, c'est parce qu'elle est courante chez les occupants des grands temples, et le croissant de lune ornant le buste de la rousse semblait confirmer l'appartenance à celui de Toge. En s'approchant de l'accueil, elle vint d'un geste de la main indiquer à la fille des montagnes de la suivre, en rejoignant les pièces plus profondes où se trouvaient les archives. Vraisemblablement, la Seizanjine ne pourra consulter d'elle même les archives, ce qui pourrait sembler logique dans un endroit aussi mystérieux que celui ci.
En attrapant la poignée intérieure d'une porte coulissante, elle offre un sourire à la brune en dévoilant ce minois goupil qui en ferait douter plus d'un avant de se présenter.
« Mon nom est Suzuri Meiyo, chercheuse et moine, soyez la bienvenue en notre humble village. Je serais votre guide et votre "spécialiste", suivez-moi, nous serons plus tranquille à l'intérieur des quartiers. »
Suzuri Meiyo était de loin un élément clé de ce bureau, une aubaine pour ceux qui souhaitaient avoir au plus près d'eux l'une des grandes expériences de ce monde concernant les yôkais. Ici, tous savaient ce qu'elle était mais ne la voyait pas comme une abomination, mais plutôt comme une étrangeté des plus curieuses. Malheureusement et au grand désarroi de la concernée, les autres villages sont moins tolérants et la considérerait surement comme cette abomination possédée par une créature qu'il faut massacrer. Mais la protection que lui offrait l'Empire et Toge à travers le bureau semblait lui convenir; quoi qu'en pense l'invitée étrangère en remarquant les traits bien trop démoniaques pour passer anodins.
Dès que les deux femmes passèrent la porte, elles se retrouvèrent face à une grande salle ressemblant de près ou de loin à une bibliothèque ou un recueil d'archives en tout genre où se trouvaient divers chercheurs ou encore scientifiques. Sur son chemin alors qu'elle semblait la conduire vers le couloir des bureaux, elle en profite pour s'arrêter en bout d'une allée afin d'y ranger les deux parchemins qu'elle tenait entre ses bras. Tous ici savait que la plupart de ses parchemins personnels étaient scellés quelque part sur son corps; ou dans un quelconque autre receptacle, par précaution.
« Nous possédons des archives diverses, bien que la recherche des yôkais soit assez délicate. Mais je pense que vous trouverez vos réponses, du moins je l'espère. »
Par opportunisme, certainement, elle tire un livre vraisemblablement assez austère avant de le ranger dans son tablier. Si l'oeil fin de la Watari daigner se poser dessus elle remarquait qu'il avait un lien avec ces yôkais renards, yôkais qui semblaient étrangement posséder des traits en commun avec la chercheuse aux cheveux roux; que ce soit les yeux, marques ou encore moustaches creusées, elle n'était pas une humaine des plus typiques. Après ce bref passage dans la bibliothèque, le chemin continue sur une allée un peu plus large donnant sur divers lieux d'étude que ce soit bureau ou laboratoire de fortune; soudainement, avant de pénétrer dans l'un d'eux, la renarde pivote vers la brune alors qu'un léger sourire orne son visage: elle aimait ce travail et encore plus lorsqu'il était cas de parler de ce qu'elle aimait et ce qu'elle étudiait.
« C'est assez amusant de voir une Seizanjine nous demander des informations sur les marques tribales, il semblerait que nous étudions celles-ci. Avez vous des questions en particulier, ou une demande ? Que ce soir sur ces dernières ou sur nos amis renards, bien sûr. »
.
Et cette curiosité, elle venait parfois des autres contrées.
La venue de la brune au kimono chic, des contrées Sud, semblait avoir fait le tour de l'accueil alors que ce fut une jeune femme aux airs encore adolescent qui fut chargée de l'accueil de cette dernière. Cachée derrière des lunettes, elle balbutiait quelque mots, gênée de ne pas pouvoir offrir à la brune ce qu'elle souhaitait, après tout elle n'était qu'une secrétaire, et avec la peur de se faire réprimander, autant ne pas risquer une erreur, n'est-ce pas ?
« B-Bonjour ! Bienvenue au bureau d'étude. Je- je ne sais pas si les archives sont ouvertes aux visiteurs.. je.. malheureusement.
— Les kitsunes et les marques tribales, c'est bien que j'ai cru entendre. Je pense que tu peux la laisser entrer Haku-chan, je m'en occupe. »
Comme sortie de nulle part, la tignasse rouge de Meiyo se présentait à l'accueil, sortant de derrière une porte coulissante alors qu'elle tenait sous le bras quelques parchemins scellés par des cordelettes. Sa tenue semblait témoigner qu'elle était en plein service, alors qu'elle semblait accrocher les parchemins aux lanières de son ensemble de travail assez large. Si cette tenue semble pouvoir dire quelques choses aux croyants, c'est parce qu'elle est courante chez les occupants des grands temples, et le croissant de lune ornant le buste de la rousse semblait confirmer l'appartenance à celui de Toge. En s'approchant de l'accueil, elle vint d'un geste de la main indiquer à la fille des montagnes de la suivre, en rejoignant les pièces plus profondes où se trouvaient les archives. Vraisemblablement, la Seizanjine ne pourra consulter d'elle même les archives, ce qui pourrait sembler logique dans un endroit aussi mystérieux que celui ci.
En attrapant la poignée intérieure d'une porte coulissante, elle offre un sourire à la brune en dévoilant ce minois goupil qui en ferait douter plus d'un avant de se présenter.
« Mon nom est Suzuri Meiyo, chercheuse et moine, soyez la bienvenue en notre humble village. Je serais votre guide et votre "spécialiste", suivez-moi, nous serons plus tranquille à l'intérieur des quartiers. »
Suzuri Meiyo était de loin un élément clé de ce bureau, une aubaine pour ceux qui souhaitaient avoir au plus près d'eux l'une des grandes expériences de ce monde concernant les yôkais. Ici, tous savaient ce qu'elle était mais ne la voyait pas comme une abomination, mais plutôt comme une étrangeté des plus curieuses. Malheureusement et au grand désarroi de la concernée, les autres villages sont moins tolérants et la considérerait surement comme cette abomination possédée par une créature qu'il faut massacrer. Mais la protection que lui offrait l'Empire et Toge à travers le bureau semblait lui convenir; quoi qu'en pense l'invitée étrangère en remarquant les traits bien trop démoniaques pour passer anodins.
Dès que les deux femmes passèrent la porte, elles se retrouvèrent face à une grande salle ressemblant de près ou de loin à une bibliothèque ou un recueil d'archives en tout genre où se trouvaient divers chercheurs ou encore scientifiques. Sur son chemin alors qu'elle semblait la conduire vers le couloir des bureaux, elle en profite pour s'arrêter en bout d'une allée afin d'y ranger les deux parchemins qu'elle tenait entre ses bras. Tous ici savait que la plupart de ses parchemins personnels étaient scellés quelque part sur son corps; ou dans un quelconque autre receptacle, par précaution.
« Nous possédons des archives diverses, bien que la recherche des yôkais soit assez délicate. Mais je pense que vous trouverez vos réponses, du moins je l'espère. »
Par opportunisme, certainement, elle tire un livre vraisemblablement assez austère avant de le ranger dans son tablier. Si l'oeil fin de la Watari daigner se poser dessus elle remarquait qu'il avait un lien avec ces yôkais renards, yôkais qui semblaient étrangement posséder des traits en commun avec la chercheuse aux cheveux roux; que ce soit les yeux, marques ou encore moustaches creusées, elle n'était pas une humaine des plus typiques. Après ce bref passage dans la bibliothèque, le chemin continue sur une allée un peu plus large donnant sur divers lieux d'étude que ce soit bureau ou laboratoire de fortune; soudainement, avant de pénétrer dans l'un d'eux, la renarde pivote vers la brune alors qu'un léger sourire orne son visage: elle aimait ce travail et encore plus lorsqu'il était cas de parler de ce qu'elle aimait et ce qu'elle étudiait.
« C'est assez amusant de voir une Seizanjine nous demander des informations sur les marques tribales, il semblerait que nous étudions celles-ci. Avez vous des questions en particulier, ou une demande ? Que ce soir sur ces dernières ou sur nos amis renards, bien sûr. »
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Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Mar 24 Mai - 19:08
L'on pouvait reconnaître aisément son accent, sa manière de parler comme venant du sud. D'autant plus qu' Hanami démontrait une aisance relationnelle envers les autres. Parfaitement bien éduquée pour la haute société, elle n'était pas une bouchère violente comme nombre de shinobis, et elle n'était pas habituée que l'on lui offre la négative. La brunette à peine dans la vingtaine regarda la toute jeune fille de l'accueil un peu perdue, appliquant bêtement les directives reçues et elle commença à prendre une respiration afin de négocier suite au refus lorsqu'une autre jeune femme vint l'interrompre. Parfaitement calme et courtoise, Hanami sourit aux deux personnes avec une grande facilité de diction et un flux de parole telle une douce et fraîche rivière arpentant des rives creusées depuis des siècles.
Watari Hanami • « Mademoiselle Haku n'est-ce pas ? Je suis ravie de vous rencontrer et certainement satisfaite de cette courte, mais fructueuse entrevue. Nonobstant, je dois m'enhardir à vous laisser à vos tâches littéraires. »
Commenta alors la plus âgée des sœurs Watari armée de son plus beau sourire avant de se détourner en direction de sa sauveuse. Comme l'administration pouvait se targuer d'être encore plus efficace que des armées en campagnes. Bien heureusement que parfois, les plus érudites pouvaient venir accompagner les efforts des plus impliqués des apprentis savants. Hanami ne connaissait pas tellement cette personne, mais elle semblait à la fois être intéressée par les sujets énoncés comme par sa personne sans doute. La genin s'inclina légèrement en guise de respect. Politesse et distinguée étaient certainement des qualités qui lui collaient à la peau. Elle observait alors le tas de papiers que cette personne transportait. Elle devait travailler ici sans doute, sinon, il lui serait difficile de pouvoir lui ouvrir les portes si aisément. Bien peu en phase avec les tenues de ce village, Hanami pouvait reconnaître des vêtements de prêtres ou quelque chose d'approchant. C'était sans compter le symbole du croissant de lune qui finit de l'obliger à reconnaître les qualités de cette femme. La femme des montagnes suivit celle des forêts avec joie de plus en plus loin dans ce lieu de savoir. Elle avait envie de tout lire, mais il fallait raison garder et se concentrer sur le nécessaire et cesser de flagorner. Le savoir en ces lieux semblait être certainement fort bien gardé ou réservé à quelques élus. Cela ne l'ennuyait aucunement de ne pas pouvoir lire si jamais elle pouvait avoir les informations.
Watari Hanami • « C'est un honneur et un plaisir que de vous rencontrer moine chercheuse Suzuri, mon frère jumeau se trouve également être dans les ordres également. Je me présente tout de même, je me prénomme Hanami, Watari Hanami. Je vous en prie, je vous suis avec allégresse. »
Bien loin de savoir à qui réellement elle avait à faire, comprenez que venant de loin, Hanami ne pouvait se targuer d’avoir rencontré exactement la bonne personne pour ce qu’elle venait faire ici. Quoi qu’il en soit, elle remarqua tout de même quelques signes avant-coureurs très symboliques de la Kitsune sur cette rouquine. Il y avait tout de même peu de chances qu’elle soit le Yokai qu’elle recherchait, mais il y avait certainement quelque chose en rapport. Sur son visage, son sourire doux de diplomate ne quitta guère ses traits malgré tout cela. Il lui en fallait bien plus, et Hanami était bien trop intelligente pour réagir de la mauvaise des manières et d’une trop grande impolitesse à celle qui semblait vouloir l’aider dans sa tâche. Elle remarqua les diverses personnes qui travaillent si et là. Les mains croisées contre le ventre, elle ne pouvait que reconnaitre le fuinjutsu comme moyen sûr de transport pour en être une adepte à un certain niveau.
Watari Hanami• « En quoi la recherche à propos des yokais serait délicate ? Pour les informations que l’on pourrait trouver ou la manière ? Je suis rarement effarouchée et assez ouverte d’esprit pour un membre de l’armée des montagnes bleues. »
Tenta de rassurer la jeune femme que Hanami avait face à elle. Ses gestes étaient délicats, habituée aux études et à la lecture. Elle était également très patiente et opiniâtre. Se concentrant sur le regard de sa vis-à-vis, elle n’insista pas sur les signes du renard qu’elle remarqua facilement sur Meiyo. C’était la bonne éducation de la haute société qui voulait cela. Elle ne cherchait pas à mettre dans l’embarras cette personne. Ce n’était qu’une question de respect et de politesse à ses yeux. Si jamais cette rouquine errait ici, c’était bien qu’elle soit acceptée en ce lieu si prisé, alors qui serait la Watari pour la juger si promptement ?
Watari Hanami• « Pourquoi cela serait si étonnant qu’une femme des montagnes cherche à étudier les kitsunes ou les yokais ? Nous ne sommes pas tous forgerons ou à la recherche d’un Oni ou autre Ogre des montagnes. Sans vous surprendre, je recherche davantage la délicatesse et la subtilité que la brutalité. »
Commença par dire Hanami cherchant à établir le sujet et sa manière de voir les choses. Cependant, elle était bien certaine que cette Meiyo l’avait bien compris, elle ne faisait que poser des mots sur des évidences. Quoi qu’il en soit, elle pouvait lire la passion dans la voix et le regard de cette femme. Cela faisait plaisir à voir, même si la brunette se devait de rester sur sa position digne, voire enjouée, mais guère davantage.
Watari Hanami• « A mes yeux, ce sont deux sujets différents, bien que je suppose qu’ils soient liés, je m’explique. J’appartiens à un clan, une grande famille de la bonne société. Le Kitsune a toujours été de bon ton au sein de nos univers. Il est dit qu’il apporte bonheur, richesse, gloire et autres. Certes, je ne me cacherais pas que ce type de sujets intéressera moi ou ma famille, mais cela ne s’arrête pas là. J’aspire à être suffisamment érudite pour comprendre les yokais. J’étudie avec ce dont nous possédons ces races et j’espère en savoir assez pour repérer des traces de ces créatures ou encore de comprendre leur comportement. Cependant, cela ne me suffit pas. J’étudie les invocations, si certains sauraient dire que je veuille chasser des kitsunes et en capturer, je dirais quant à moi que je désirerais davantage en rencontrer afin de négocier en bonne entente un contrat, un accord où les deux parties y gagneraient. Je voudrais en faire un compagnon de route, de lutte, de connaissance pour mon bien et celui de ma famille, mais également le sien. Je doute qu’une contrainte soit réellement constructive. D’autant plus que j’aimerais savoir que ce ne soit pas que des bêtes, mais bien des créatures intelligentes et sensibles. Je pourrais me contenter de faire un pacte avec une bête féroce et dangereuse, mais cela ne me suffit pas. Subtilité et délicatesse, et j’ai comme l’impression que cela ne vous ait pas totalement indifférente et inconnue. »
Hanami après son court développement sur le sujet prit une courte respiration avant de poursuivre. Elle était forte habituée à discourir, à convaincre et expliquer les choses. Elle était une tribun née, cela n’était guère étonnant.
Watari Hanami• « Avant de partir à la rencontre de nos amis renards comme vous dites, je désirerais en savoir plus, ce qu’ils apprécient ou non, leur position, ce qu’ils mangent, ce qu’ils cherchent, leurs habitudes et la communication. Des bonnes adresses surement afin de procéder à la rencontre dans les meilleures conditions. Enfin bref, toutes ces petites informations nécessaires pour procéder en bonne et due forme.
Quant aux marques tribales, j’ai entendu les rumeurs du massacre de ce village, de ce que l’on y a trouvé et bien que je n’aie aucune connaissance là-dedans, je gage que cela doit avoir un rapport avec les yokais. Je me doute que les forces impériales vont ou sont déjà en train d’enquêter là-dessus, cependant, je suis plus une adepte d’aller directement à la source au lieu d’attendre que l’on me sert un verre d’eau. J’estime qu’il y a de fortes chances que ce sont les yokais qui ont beaucoup apporté aux Hommes en matière de civilisation. Pour une bonne raison, les yokais ont choisi ou laissé faire notre race et de la voir perdurer ainsi, car au vu de leurs capacités naturelles, elles auraient dû nous massacrer depuis longtemps. Si jamais un groupe ou une nouvelle mouvance a choisi d’attaquer l’humanité ainsi, cela vient invariablement soit d’une provocation soit d’un changement de comportement dû surement à un responsable charismatique. Je pense que les yokais vivent en civilisation comme nous, qu’ils doivent avoir l’écriture, une manière de communiquer dont la plupart des humains ignorent ou les pensent stupides parce qu’ils ne comprennent pas. Je me dois donc de me préoccuper de ces questions, par principe, par intérêt et par nécessité. »
Déploya alors Hanami dans ses réflexions et sa logique. Elle se fondait sur son intellect et pensait vraiment à ses suppositions par une certaine logique. Elle doutait être vraiment très loin de la vérité. C’était sans doute plus martial comme seconde question, même si cela liait la première également. Si jamais elle devait accueillir un kitsune en sa maison, en présence de sa précieuse famille, elle désirait tout savoir. Si jamais elle était très protectrice de sa famille et de ses intérêts, elle était également fidèle, droite dans ses idéaux, quel qu’ils puissent être.
Watari Hanami • « Mademoiselle Haku n'est-ce pas ? Je suis ravie de vous rencontrer et certainement satisfaite de cette courte, mais fructueuse entrevue. Nonobstant, je dois m'enhardir à vous laisser à vos tâches littéraires. »
Commenta alors la plus âgée des sœurs Watari armée de son plus beau sourire avant de se détourner en direction de sa sauveuse. Comme l'administration pouvait se targuer d'être encore plus efficace que des armées en campagnes. Bien heureusement que parfois, les plus érudites pouvaient venir accompagner les efforts des plus impliqués des apprentis savants. Hanami ne connaissait pas tellement cette personne, mais elle semblait à la fois être intéressée par les sujets énoncés comme par sa personne sans doute. La genin s'inclina légèrement en guise de respect. Politesse et distinguée étaient certainement des qualités qui lui collaient à la peau. Elle observait alors le tas de papiers que cette personne transportait. Elle devait travailler ici sans doute, sinon, il lui serait difficile de pouvoir lui ouvrir les portes si aisément. Bien peu en phase avec les tenues de ce village, Hanami pouvait reconnaître des vêtements de prêtres ou quelque chose d'approchant. C'était sans compter le symbole du croissant de lune qui finit de l'obliger à reconnaître les qualités de cette femme. La femme des montagnes suivit celle des forêts avec joie de plus en plus loin dans ce lieu de savoir. Elle avait envie de tout lire, mais il fallait raison garder et se concentrer sur le nécessaire et cesser de flagorner. Le savoir en ces lieux semblait être certainement fort bien gardé ou réservé à quelques élus. Cela ne l'ennuyait aucunement de ne pas pouvoir lire si jamais elle pouvait avoir les informations.
Watari Hanami • « C'est un honneur et un plaisir que de vous rencontrer moine chercheuse Suzuri, mon frère jumeau se trouve également être dans les ordres également. Je me présente tout de même, je me prénomme Hanami, Watari Hanami. Je vous en prie, je vous suis avec allégresse. »
Bien loin de savoir à qui réellement elle avait à faire, comprenez que venant de loin, Hanami ne pouvait se targuer d’avoir rencontré exactement la bonne personne pour ce qu’elle venait faire ici. Quoi qu’il en soit, elle remarqua tout de même quelques signes avant-coureurs très symboliques de la Kitsune sur cette rouquine. Il y avait tout de même peu de chances qu’elle soit le Yokai qu’elle recherchait, mais il y avait certainement quelque chose en rapport. Sur son visage, son sourire doux de diplomate ne quitta guère ses traits malgré tout cela. Il lui en fallait bien plus, et Hanami était bien trop intelligente pour réagir de la mauvaise des manières et d’une trop grande impolitesse à celle qui semblait vouloir l’aider dans sa tâche. Elle remarqua les diverses personnes qui travaillent si et là. Les mains croisées contre le ventre, elle ne pouvait que reconnaitre le fuinjutsu comme moyen sûr de transport pour en être une adepte à un certain niveau.
Watari Hanami• « En quoi la recherche à propos des yokais serait délicate ? Pour les informations que l’on pourrait trouver ou la manière ? Je suis rarement effarouchée et assez ouverte d’esprit pour un membre de l’armée des montagnes bleues. »
Tenta de rassurer la jeune femme que Hanami avait face à elle. Ses gestes étaient délicats, habituée aux études et à la lecture. Elle était également très patiente et opiniâtre. Se concentrant sur le regard de sa vis-à-vis, elle n’insista pas sur les signes du renard qu’elle remarqua facilement sur Meiyo. C’était la bonne éducation de la haute société qui voulait cela. Elle ne cherchait pas à mettre dans l’embarras cette personne. Ce n’était qu’une question de respect et de politesse à ses yeux. Si jamais cette rouquine errait ici, c’était bien qu’elle soit acceptée en ce lieu si prisé, alors qui serait la Watari pour la juger si promptement ?
Watari Hanami• « Pourquoi cela serait si étonnant qu’une femme des montagnes cherche à étudier les kitsunes ou les yokais ? Nous ne sommes pas tous forgerons ou à la recherche d’un Oni ou autre Ogre des montagnes. Sans vous surprendre, je recherche davantage la délicatesse et la subtilité que la brutalité. »
Commença par dire Hanami cherchant à établir le sujet et sa manière de voir les choses. Cependant, elle était bien certaine que cette Meiyo l’avait bien compris, elle ne faisait que poser des mots sur des évidences. Quoi qu’il en soit, elle pouvait lire la passion dans la voix et le regard de cette femme. Cela faisait plaisir à voir, même si la brunette se devait de rester sur sa position digne, voire enjouée, mais guère davantage.
Watari Hanami• « A mes yeux, ce sont deux sujets différents, bien que je suppose qu’ils soient liés, je m’explique. J’appartiens à un clan, une grande famille de la bonne société. Le Kitsune a toujours été de bon ton au sein de nos univers. Il est dit qu’il apporte bonheur, richesse, gloire et autres. Certes, je ne me cacherais pas que ce type de sujets intéressera moi ou ma famille, mais cela ne s’arrête pas là. J’aspire à être suffisamment érudite pour comprendre les yokais. J’étudie avec ce dont nous possédons ces races et j’espère en savoir assez pour repérer des traces de ces créatures ou encore de comprendre leur comportement. Cependant, cela ne me suffit pas. J’étudie les invocations, si certains sauraient dire que je veuille chasser des kitsunes et en capturer, je dirais quant à moi que je désirerais davantage en rencontrer afin de négocier en bonne entente un contrat, un accord où les deux parties y gagneraient. Je voudrais en faire un compagnon de route, de lutte, de connaissance pour mon bien et celui de ma famille, mais également le sien. Je doute qu’une contrainte soit réellement constructive. D’autant plus que j’aimerais savoir que ce ne soit pas que des bêtes, mais bien des créatures intelligentes et sensibles. Je pourrais me contenter de faire un pacte avec une bête féroce et dangereuse, mais cela ne me suffit pas. Subtilité et délicatesse, et j’ai comme l’impression que cela ne vous ait pas totalement indifférente et inconnue. »
Hanami après son court développement sur le sujet prit une courte respiration avant de poursuivre. Elle était forte habituée à discourir, à convaincre et expliquer les choses. Elle était une tribun née, cela n’était guère étonnant.
Watari Hanami• « Avant de partir à la rencontre de nos amis renards comme vous dites, je désirerais en savoir plus, ce qu’ils apprécient ou non, leur position, ce qu’ils mangent, ce qu’ils cherchent, leurs habitudes et la communication. Des bonnes adresses surement afin de procéder à la rencontre dans les meilleures conditions. Enfin bref, toutes ces petites informations nécessaires pour procéder en bonne et due forme.
Quant aux marques tribales, j’ai entendu les rumeurs du massacre de ce village, de ce que l’on y a trouvé et bien que je n’aie aucune connaissance là-dedans, je gage que cela doit avoir un rapport avec les yokais. Je me doute que les forces impériales vont ou sont déjà en train d’enquêter là-dessus, cependant, je suis plus une adepte d’aller directement à la source au lieu d’attendre que l’on me sert un verre d’eau. J’estime qu’il y a de fortes chances que ce sont les yokais qui ont beaucoup apporté aux Hommes en matière de civilisation. Pour une bonne raison, les yokais ont choisi ou laissé faire notre race et de la voir perdurer ainsi, car au vu de leurs capacités naturelles, elles auraient dû nous massacrer depuis longtemps. Si jamais un groupe ou une nouvelle mouvance a choisi d’attaquer l’humanité ainsi, cela vient invariablement soit d’une provocation soit d’un changement de comportement dû surement à un responsable charismatique. Je pense que les yokais vivent en civilisation comme nous, qu’ils doivent avoir l’écriture, une manière de communiquer dont la plupart des humains ignorent ou les pensent stupides parce qu’ils ne comprennent pas. Je me dois donc de me préoccuper de ces questions, par principe, par intérêt et par nécessité. »
Déploya alors Hanami dans ses réflexions et sa logique. Elle se fondait sur son intellect et pensait vraiment à ses suppositions par une certaine logique. Elle doutait être vraiment très loin de la vérité. C’était sans doute plus martial comme seconde question, même si cela liait la première également. Si jamais elle devait accueillir un kitsune en sa maison, en présence de sa précieuse famille, elle désirait tout savoir. Si jamais elle était très protectrice de sa famille et de ses intérêts, elle était également fidèle, droite dans ses idéaux, quel qu’ils puissent être.
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Mar 24 Mai - 20:32
Nombreux étaient ceux prétendant connaître les yokais.
Nombreux étaient ceux qui ne revenaient pas d'expédition.
La raison était simple et malheureuse, ils n'étudiaient pas les créatures et n'avait absolument pas le niveau pour devenir plus puissant que ces créatures aux capacités bien trop impressionnante pour un vulgaire humain. L'humanité savait se battre, contre elle même, mais que pouvait-elle réellement faire lorsqu'elle n'est pas préparée face à plus grand que soi ? Devenir lâche. Mentir, vulgairement profaner la déesse et ses créatures, car l'homme n'aime pas perdre et l'homme possède un égo au dessus de tout, même des dieux. Son regard semblait s'attrister face à ces ignominies que possédait l'être humain, qui, malgré tout, était une partie d'elle tout autant voire plus que cette partie démoniaque qui faisait d'elle ce qu'elle était.
Pourtant, elle semblait répondre avec un certain sérieux, cachant ce désarroi qui gagnait son être, la faisant légèrement frissonner alors qu'elle gagnait le couloir, tout en continuant sa conversation sur ces fameuses recherches.
« Si certains noms sont connus, de part les légendes qui tournent autour, nous ne sommes pas pour autant au courant de toutes les caractéristiques des créatures d'Izanami. Les recherches sont délicates en ce sens, celui du risque et de l'imprévisibilité qui découle de ces missions. En plus des témoignages farfelus que l'on semble parfois recevoir, prouvant que peu de personnes en ce monde savent réellement ce qu'est un yôkai. »
Moi qui pensait qu'Hikaru serait une exception. Son regard s'adoucit, posé sur le minois de la noble alors qu'elle semble lui faire un signe du bras pour l'inviter à entrer dans l'un des bureaux. Elle fut curieusement étonnée de rencontrer une nouvelle personne intéressée dans l'idée de les comprendre et non de les exterminer; ce qui correspondait plutôt aux idéaux de l'homme à la chevelure nivéenne qu'elle avait rencontrée quelques semaines plus tôt. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être méfiante envers les étrangers en provenance des pays hostiles, elle qui aimait les démons ne voulait pas être à l'origine de leurs exterminations par des humains égocentriques.
« Il faut dire que la plupart des étrangers, au bureau particulièrement. Sont plutôt dans une idée d'exterminer les yôkais sans chercher à les comprendre. Veuillez accepter mes excuses pour cette appréhension, Dame Watari, mais nous préférons parfois être méfiant quant aux actes que certains comptent faire suite à la révélation de certaines informations. Mais vous ne m'avez pas l'air d'une femme haineuse envers ces créatures, du moins, vous cherchez à en comprendre certaines. »
La compréhension. C'est ce qui avait permis à divers shinobis de dompter des créatures douée de chakra, que ce soit Kaizan et ses varans, ou elle-même avec la salamandre, de nombreux membres du bureau en domptait ou en étudiait. Des kaminotsukais vivaient ici, comme Chaman, le chat du temple qui gambade à la recherche d'un invocateur digne de son égo; bien que Meiyo soit certaine que ce dernier est déjà dompté mais est bien trop modeste pour assumer cette hérésie. Cette pensée fit sourire la Souhei alors que sa comparse semble lui parler de son interêt pour les invocations, et cette volonté de communiquer et comprendre les yôkais.
« Dompter les yôkais ? », Meiyo fit une légère pause alors qu'elle dévoilé d'un mûdra un sceau sur un parchemin déroulé sur son bureau, marqué de son nom en lettre de sang. En y déposant la paume de sa main, une opaqué fumée en sort en laissant une créature grimper sur l'épaule de la renarde, une salamandre. « Nous avons apprit à dompter les kaminotsukai, du moins certains possèdent ce don des plus particuliers. Mais vous partez sur une bonne idée, celle de la compréhension et de la conversation; aucun animal qu'il soit yôkai ou envoyé divin n'acceptera d'être paisible avec vous si le calme et la compréhension ne sont pas de mises. Ce qui donne ces stéréotypes de yôkais purement violent et hostile pour l'humanité, que je déplore. »
Si son visage se ferma quelques secondes, il changea brutalement alors qu'elle affichait un fin sourire, s'installant dans le bureau qui lui était attitré. Un endroit assez bien rangé où se trouvait de nombreux parchemins, certainement des essais au fuinjutsu et des ouvrages parlant de cet art tout comme des yôkais. Elle tira l'ouvrage de son tablier, le posant sur la table alors qu'il s'agissait d'un conte pour enfant; anodin sans doute, mais c'était dans ces derniers que l'on trouvait la plupart des informations sur les créatures qu'étaient les kitsunes ou encore autres créatures folklorique comme les Nekomata. Avec une certaine ironie qui n'est propre qu'à elle, qui possédait les traits du Kitsune, elle semblait déplorer le manque d'informations sur eux; bien qu'en vérité, elle n'en savait pas plus que les autres puisque le sien était avec elle et non dans un habitat adéquat.
« Malheureusement, les kitsunes restent des êtres assez rare en somme. Même si j'ai cru entendre parler du rodage d'une de ces créatures dans les alentours de Jujou. Je ne peux pas vous confirmer que l'information est réelle, mais si c'est réellement le cas, j'ai bien peur qu'il ne soit soit déjà neutralisé, soit simplement en train de se cacher. J'ai cru comprendre que malgré l'entente entre nos deux villages, ils ne sont pas des plus.. tolérants. »
« Pour les marques tribales néanmoins, j'aurais quelque chose à vous montrer. »
Meiyo se tourne quelque seconde alors que la salamandre se dresse sur le haut de son crane, observant Hanami avec un air joueur, comme un animal de compagnie en manque d'affection - bien qu'il en reçoive autant qu'il en ait besoin. Si depuis quelques étagères elle tire deux parchemins marqués de symboles étranges, le clou du spectacle semble parvenir dans une épaisse fumée opaque provoquée par la libération d'un sceau et d'une épaisse sphère de bois qui s'écrase contre le sol dans un bruit sourd.
Parchemins et sphère :
Déroulant les parchemins en laissant la sphère sur le coté, elle vint montrer des symboles étranges qui pourraient paraître des plus familiers si elle avait eu vent des symboles tribaux de la nuit sanglante. Elle en désigne certains alors qu'elle engouffre ses bronches d'un air pur avant de parler;
« Ce premier parchemin présente les symboles retrouvés lors de la Nuit Sanglante. Le second, ceux retrouvés à Kusatsu. On n'est pas certain que ces évènements soient liés, mais les symboles semblent assez similaires dans la conception, et ce sont deux attaques dévastatrice sur un village. Ce qui lie directement avec cette sphère en bois, marquée d'un des symboles présent sur le second parchemin. Cette sphère m'a été confiée par un témoin l'ayant reçu en pleine face et pensant que c'est l'oeuvre d'un yôkai, du moins nous sommes légitime de nous poser la question car aucun humain n'est capable de propulser un si lourd objet d'une manière aussi violente. Voilà où je venais en venir. Cette sphère, Dame Watari, provient du Sud, mais rien ne nous indique que le symbole gravé l'a été à sa conception. Peut-être reconnaissez vous le bois ? »
Autant profiter de la présence d'une dame du sud pour en parler. Même si elle sait que Kaizan sera rapidement envoyé auprès de la délégation pour rejoindre Seizan, elle était encore en possession des papiers divers et de la sphère qui partira sous peu. Elle caresse du bout des doigts la sylve abimée par le choc qu'elle avait reçu, s'en remettant un peu à Hanami quant à la provenance de cette sphère, bien qu'elle ne repose pas réellement ses espoirs, elle en saura plus lors du retour de Kaizan.
Normalement.
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Nombreux étaient ceux qui ne revenaient pas d'expédition.
La raison était simple et malheureuse, ils n'étudiaient pas les créatures et n'avait absolument pas le niveau pour devenir plus puissant que ces créatures aux capacités bien trop impressionnante pour un vulgaire humain. L'humanité savait se battre, contre elle même, mais que pouvait-elle réellement faire lorsqu'elle n'est pas préparée face à plus grand que soi ? Devenir lâche. Mentir, vulgairement profaner la déesse et ses créatures, car l'homme n'aime pas perdre et l'homme possède un égo au dessus de tout, même des dieux. Son regard semblait s'attrister face à ces ignominies que possédait l'être humain, qui, malgré tout, était une partie d'elle tout autant voire plus que cette partie démoniaque qui faisait d'elle ce qu'elle était.
Pourtant, elle semblait répondre avec un certain sérieux, cachant ce désarroi qui gagnait son être, la faisant légèrement frissonner alors qu'elle gagnait le couloir, tout en continuant sa conversation sur ces fameuses recherches.
« Si certains noms sont connus, de part les légendes qui tournent autour, nous ne sommes pas pour autant au courant de toutes les caractéristiques des créatures d'Izanami. Les recherches sont délicates en ce sens, celui du risque et de l'imprévisibilité qui découle de ces missions. En plus des témoignages farfelus que l'on semble parfois recevoir, prouvant que peu de personnes en ce monde savent réellement ce qu'est un yôkai. »
Moi qui pensait qu'Hikaru serait une exception. Son regard s'adoucit, posé sur le minois de la noble alors qu'elle semble lui faire un signe du bras pour l'inviter à entrer dans l'un des bureaux. Elle fut curieusement étonnée de rencontrer une nouvelle personne intéressée dans l'idée de les comprendre et non de les exterminer; ce qui correspondait plutôt aux idéaux de l'homme à la chevelure nivéenne qu'elle avait rencontrée quelques semaines plus tôt. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être méfiante envers les étrangers en provenance des pays hostiles, elle qui aimait les démons ne voulait pas être à l'origine de leurs exterminations par des humains égocentriques.
« Il faut dire que la plupart des étrangers, au bureau particulièrement. Sont plutôt dans une idée d'exterminer les yôkais sans chercher à les comprendre. Veuillez accepter mes excuses pour cette appréhension, Dame Watari, mais nous préférons parfois être méfiant quant aux actes que certains comptent faire suite à la révélation de certaines informations. Mais vous ne m'avez pas l'air d'une femme haineuse envers ces créatures, du moins, vous cherchez à en comprendre certaines. »
La compréhension. C'est ce qui avait permis à divers shinobis de dompter des créatures douée de chakra, que ce soit Kaizan et ses varans, ou elle-même avec la salamandre, de nombreux membres du bureau en domptait ou en étudiait. Des kaminotsukais vivaient ici, comme Chaman, le chat du temple qui gambade à la recherche d'un invocateur digne de son égo; bien que Meiyo soit certaine que ce dernier est déjà dompté mais est bien trop modeste pour assumer cette hérésie. Cette pensée fit sourire la Souhei alors que sa comparse semble lui parler de son interêt pour les invocations, et cette volonté de communiquer et comprendre les yôkais.
« Dompter les yôkais ? », Meiyo fit une légère pause alors qu'elle dévoilé d'un mûdra un sceau sur un parchemin déroulé sur son bureau, marqué de son nom en lettre de sang. En y déposant la paume de sa main, une opaqué fumée en sort en laissant une créature grimper sur l'épaule de la renarde, une salamandre. « Nous avons apprit à dompter les kaminotsukai, du moins certains possèdent ce don des plus particuliers. Mais vous partez sur une bonne idée, celle de la compréhension et de la conversation; aucun animal qu'il soit yôkai ou envoyé divin n'acceptera d'être paisible avec vous si le calme et la compréhension ne sont pas de mises. Ce qui donne ces stéréotypes de yôkais purement violent et hostile pour l'humanité, que je déplore. »
Si son visage se ferma quelques secondes, il changea brutalement alors qu'elle affichait un fin sourire, s'installant dans le bureau qui lui était attitré. Un endroit assez bien rangé où se trouvait de nombreux parchemins, certainement des essais au fuinjutsu et des ouvrages parlant de cet art tout comme des yôkais. Elle tira l'ouvrage de son tablier, le posant sur la table alors qu'il s'agissait d'un conte pour enfant; anodin sans doute, mais c'était dans ces derniers que l'on trouvait la plupart des informations sur les créatures qu'étaient les kitsunes ou encore autres créatures folklorique comme les Nekomata. Avec une certaine ironie qui n'est propre qu'à elle, qui possédait les traits du Kitsune, elle semblait déplorer le manque d'informations sur eux; bien qu'en vérité, elle n'en savait pas plus que les autres puisque le sien était avec elle et non dans un habitat adéquat.
« Malheureusement, les kitsunes restent des êtres assez rare en somme. Même si j'ai cru entendre parler du rodage d'une de ces créatures dans les alentours de Jujou. Je ne peux pas vous confirmer que l'information est réelle, mais si c'est réellement le cas, j'ai bien peur qu'il ne soit soit déjà neutralisé, soit simplement en train de se cacher. J'ai cru comprendre que malgré l'entente entre nos deux villages, ils ne sont pas des plus.. tolérants. »
« Pour les marques tribales néanmoins, j'aurais quelque chose à vous montrer. »
Meiyo se tourne quelque seconde alors que la salamandre se dresse sur le haut de son crane, observant Hanami avec un air joueur, comme un animal de compagnie en manque d'affection - bien qu'il en reçoive autant qu'il en ait besoin. Si depuis quelques étagères elle tire deux parchemins marqués de symboles étranges, le clou du spectacle semble parvenir dans une épaisse fumée opaque provoquée par la libération d'un sceau et d'une épaisse sphère de bois qui s'écrase contre le sol dans un bruit sourd.
Parchemins et sphère :
Déroulant les parchemins en laissant la sphère sur le coté, elle vint montrer des symboles étranges qui pourraient paraître des plus familiers si elle avait eu vent des symboles tribaux de la nuit sanglante. Elle en désigne certains alors qu'elle engouffre ses bronches d'un air pur avant de parler;
« Ce premier parchemin présente les symboles retrouvés lors de la Nuit Sanglante. Le second, ceux retrouvés à Kusatsu. On n'est pas certain que ces évènements soient liés, mais les symboles semblent assez similaires dans la conception, et ce sont deux attaques dévastatrice sur un village. Ce qui lie directement avec cette sphère en bois, marquée d'un des symboles présent sur le second parchemin. Cette sphère m'a été confiée par un témoin l'ayant reçu en pleine face et pensant que c'est l'oeuvre d'un yôkai, du moins nous sommes légitime de nous poser la question car aucun humain n'est capable de propulser un si lourd objet d'une manière aussi violente. Voilà où je venais en venir. Cette sphère, Dame Watari, provient du Sud, mais rien ne nous indique que le symbole gravé l'a été à sa conception. Peut-être reconnaissez vous le bois ? »
Autant profiter de la présence d'une dame du sud pour en parler. Même si elle sait que Kaizan sera rapidement envoyé auprès de la délégation pour rejoindre Seizan, elle était encore en possession des papiers divers et de la sphère qui partira sous peu. Elle caresse du bout des doigts la sylve abimée par le choc qu'elle avait reçu, s'en remettant un peu à Hanami quant à la provenance de cette sphère, bien qu'elle ne repose pas réellement ses espoirs, elle en saura plus lors du retour de Kaizan.
Normalement.
Parchemins et sphère :
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Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Mer 25 Mai - 19:37
Watari Hanami• « Cela, j’en suis même certaine qu'on ne sait pas tout sur ces créatures, sinon cet institut n’aurait pas lieu d’être, assurément. Les rencontres fructueuses envers les yokais doivent être limitées, c’est là où réside la richesse des peu concluantes. Je saisis la nuance, en effet. Quoi qu’il en soit, en retour de votre bienveillance, je saurai me montrer généreuse en cas d’informations véridiques et sur. C’est le moins que je puisse faire, n’est-ce pas ? »
Indiqua là Hanami très clairement une sorte d’accord tacite qui ne l’était plus vraiment. Cependant, elle préférait largement être claire de bout en bout, afin de ne pas avoir de surprises ou d’attentes déçues. Quoi qu’il en soit, ses mots semblaient avoir touché la guide en ces lieux, à la voir réagir. La brune s’installa alors au bureau suite à l’invitation, se tenant toujours parfaitement droite le port de tête haut. On aurait pu poser un livre sur sa tête qu’il serait resté sur place sans coup férir.
Watari Hanami• « Les humains ont toujours tendance à massacrer sans réfléchir les dangers, surtout de cette nature. Ne vous inquiétez pas, je ne prends pas ombrage, il vaut mieux dissiper les doutes que de les maintenir par ignorance. Seulement, si je veux bien admettre que certains yokais sont bons pour l’humanité ou s’en moque éperdument, les quelques-uns qui sont ouvertement hostiles n’aident pas à une bonne osmose entre nos races n’est-ce pas ? »
Donna alors des deux côtés, le bon comme le mauvais, la jeune femme avec un léger sourire. Elle admira alors sans grandes effusions de joie, sur la retenue donc, la démonstration d’invocation de salamandre.
Watari Hanami• « Moi qui pensais voir apparaitre un renard ou quelque chose d’approchant. Mes journées sont fortement occupées, et mes entrainements divers également, mais je dois encore parfaire cette technique. Malgré tout, si je dois sceller un pacte avec une autre créature que l’humanité, je préférais que cela soit un yokai plutôt qu’un kaminotsukai. »
Hanami hocha la tête doucement alors que Meiyo semblait la conforter dans sa voie de conciliation plutôt qu’un affrontement direct avec une créature quoi qu’elle puisse être. Son frère jumeau aurait surement été de cet avis, mais en bonne diplomate, elle croyait, certes, en la préparation à la guerre, mais également en un accord cordial et constructif. Peu importe que l’autre parti soit humain ou non d’ailleurs.
Watari Hanami• « Je vois que vous êtes une adepte du fuinjutsu, cela va sans doute avec les études. C’est un art qui demande de la précision, de la rigueur et de la ténacité. Nous ne parlons pas ici de muscles, de puissances ou de brutalité. »
Bien qu’habitant des villages bien différents, sans doute que certains points les rassemblaient en fin de compte ces deux femmes qui discutaillaient sur des sujets divers. Elle ne s’attendait pas à tomber sur une personne de cette qualité ici, en cet institut impérial, de près ou de loin. Comme pour une démonstration en valait bien une autre, Hanami commença des mouvements de mains qui formèrent d’abord un triangle puis un carré, pour s’étendre légèrement. Une barrière de chakra bleutée fit son apparition face à la brunette. C’était du fuinjutsu également, une forme rare pour ne jamais avoir rencontré une autre personne capable de ce genre de prodige. C’était une manière de faire savoir qu’elle n’était pas n’importe qui, et qu’elle avait également quelques talents. Ce n’était pas pour flatter son ego, mais surtout afin de poser les bases d’une discussion d’égal à égal.
Watari Hanami• « Si jamais nous parlons d’un yokai à Jujou, il y a forte à parier que cela ait sans doute mal fini n’est-ce pas ? Les yokais doivent se faire discrets, pour la simple et bonne raison qu’ils ne veulent surement pas côtoyer des humains et vice versa. Sur ce point, j’imagine que nous avons quelques points communs, sans doute la maitrise du chakra également d’un certain point. Qui sait, surement que ce sont ces créatures qui ont fait le mauvais choix de l’enseigner à nos ancêtres. Ils doivent le regretter maintenant. »
Hanami observa ce qui semblait être un simple conte, ce type de récit ne lui était pas étranger, bien entendu. Cependant, elle espérait quelque chose de mieux, mais c’était un bon début.
Watari Hanami• « On peut bien se fonder sur certaines caractéristiques du renard comme son amour de la forêt, de la nature selon les races, de la discrétion et sa passion pour la viande. Cependant, je pense qu’il y a quelques subtilités notables. Je gage qu’il serait malvenu de venir contrarier Jujou à subtiliser de leurs griffes un kitsune. »
Ses réflexions au sujet des marques tribales et un lien avec les yokais semblaient être réels. Hanami s’amusa à regarder l’étrange salamandre et ses mimiques, assurément qu’elle avait reçu une éducation bien trop stricte de la haute société pour venir la câliner en public ainsi. Plissant les yeux, la Watari observa d’abord les parchemins, puis la sphère de bois, assez lourde. Étudiant et cherchant à retenir le style voire les symboles, elle analysait avec attention sans toucher aux parchemins ou à la sphère.
Watari Hanami• « Il est clair que ces attaques ne sont pas là uniquement pour tuer de l’humain, sinon, à quoi bon laisser ces marques. Une signature ? Une revendication ? Un très ancien dialecte oublié de l’humanité ? Il est évident que si jamais ce ne sont pas les mêmes symboles, leur trop grande similarité est le signe que cela est la même forme de communication. Nous utilisons nous-mêmes une manière d’écrire sous forme d’idéogrammes, en quelque sorte. La meilleure manière de comprendre serait d’avoir au minimum une base commune de traduction ou alors un yokai assez aimable pour traduire. »
Hanami doutait évidemment que cela serait aisé de pouvoir trouver une rareté aussi exceptionnelle afin de vérifier sa petite nouvelle théorie.
Watari Hanami• « En tout cas, si jamais le pouvoir impérial croit que les yokais attaquent les villages humains, ils vont certainement décréter leurs exterminations sans sommation. Je pourrais sans doute trouver un adepte du taijutsu capable à l’aide d’une technique suffisamment puissante pour projeter cette sphère, mais partons du principe que vous avez raison, que cette sphère au symbole clair vient de yokais. Cela peut bien venir de quelqu’un de Jujou mettant cela sur leur dos, facile à comprendre pourquoi. Que faire ?
Je suis navrée, je ne suis pas une spécialiste du bois, sans doute que ma petite sœur forgeronne saurait vous en dire davantage. Si jamais elle manie le métal, elle saurait certainement avoir une idée sur le bois. Elle est en ville avec moi en ce moment, mais nous allons partir rapidement. J’imagine que cela serait inconvenant de vous déposséder de cette sphère pour une étude appuyée ? Pourquoi serait-elle aussi lourde ? L’avez-vous étudié ? Dégage-t-elle du chakra ? Cache-t-elle quelque chose en son sein ? Cela ne m’a pas l’air très naturel en tout cas. »
Sortant un matériel de calligraphie assez classique, de qualité en plus d’un encrier et d’une plume, Hanami sortit quelques rouleaux vierges.
Watari Hanami• « Vous permettez que je retrace tout cela ? Pour mes recherches, enfin, cela pourrait bien être les nôtres en quelque sorte. »
Indiqua là Hanami très clairement une sorte d’accord tacite qui ne l’était plus vraiment. Cependant, elle préférait largement être claire de bout en bout, afin de ne pas avoir de surprises ou d’attentes déçues. Quoi qu’il en soit, ses mots semblaient avoir touché la guide en ces lieux, à la voir réagir. La brune s’installa alors au bureau suite à l’invitation, se tenant toujours parfaitement droite le port de tête haut. On aurait pu poser un livre sur sa tête qu’il serait resté sur place sans coup férir.
Watari Hanami• « Les humains ont toujours tendance à massacrer sans réfléchir les dangers, surtout de cette nature. Ne vous inquiétez pas, je ne prends pas ombrage, il vaut mieux dissiper les doutes que de les maintenir par ignorance. Seulement, si je veux bien admettre que certains yokais sont bons pour l’humanité ou s’en moque éperdument, les quelques-uns qui sont ouvertement hostiles n’aident pas à une bonne osmose entre nos races n’est-ce pas ? »
Donna alors des deux côtés, le bon comme le mauvais, la jeune femme avec un léger sourire. Elle admira alors sans grandes effusions de joie, sur la retenue donc, la démonstration d’invocation de salamandre.
Watari Hanami• « Moi qui pensais voir apparaitre un renard ou quelque chose d’approchant. Mes journées sont fortement occupées, et mes entrainements divers également, mais je dois encore parfaire cette technique. Malgré tout, si je dois sceller un pacte avec une autre créature que l’humanité, je préférais que cela soit un yokai plutôt qu’un kaminotsukai. »
Hanami hocha la tête doucement alors que Meiyo semblait la conforter dans sa voie de conciliation plutôt qu’un affrontement direct avec une créature quoi qu’elle puisse être. Son frère jumeau aurait surement été de cet avis, mais en bonne diplomate, elle croyait, certes, en la préparation à la guerre, mais également en un accord cordial et constructif. Peu importe que l’autre parti soit humain ou non d’ailleurs.
Watari Hanami• « Je vois que vous êtes une adepte du fuinjutsu, cela va sans doute avec les études. C’est un art qui demande de la précision, de la rigueur et de la ténacité. Nous ne parlons pas ici de muscles, de puissances ou de brutalité. »
Bien qu’habitant des villages bien différents, sans doute que certains points les rassemblaient en fin de compte ces deux femmes qui discutaillaient sur des sujets divers. Elle ne s’attendait pas à tomber sur une personne de cette qualité ici, en cet institut impérial, de près ou de loin. Comme pour une démonstration en valait bien une autre, Hanami commença des mouvements de mains qui formèrent d’abord un triangle puis un carré, pour s’étendre légèrement. Une barrière de chakra bleutée fit son apparition face à la brunette. C’était du fuinjutsu également, une forme rare pour ne jamais avoir rencontré une autre personne capable de ce genre de prodige. C’était une manière de faire savoir qu’elle n’était pas n’importe qui, et qu’elle avait également quelques talents. Ce n’était pas pour flatter son ego, mais surtout afin de poser les bases d’une discussion d’égal à égal.
Watari Hanami• « Si jamais nous parlons d’un yokai à Jujou, il y a forte à parier que cela ait sans doute mal fini n’est-ce pas ? Les yokais doivent se faire discrets, pour la simple et bonne raison qu’ils ne veulent surement pas côtoyer des humains et vice versa. Sur ce point, j’imagine que nous avons quelques points communs, sans doute la maitrise du chakra également d’un certain point. Qui sait, surement que ce sont ces créatures qui ont fait le mauvais choix de l’enseigner à nos ancêtres. Ils doivent le regretter maintenant. »
Hanami observa ce qui semblait être un simple conte, ce type de récit ne lui était pas étranger, bien entendu. Cependant, elle espérait quelque chose de mieux, mais c’était un bon début.
Watari Hanami• « On peut bien se fonder sur certaines caractéristiques du renard comme son amour de la forêt, de la nature selon les races, de la discrétion et sa passion pour la viande. Cependant, je pense qu’il y a quelques subtilités notables. Je gage qu’il serait malvenu de venir contrarier Jujou à subtiliser de leurs griffes un kitsune. »
Ses réflexions au sujet des marques tribales et un lien avec les yokais semblaient être réels. Hanami s’amusa à regarder l’étrange salamandre et ses mimiques, assurément qu’elle avait reçu une éducation bien trop stricte de la haute société pour venir la câliner en public ainsi. Plissant les yeux, la Watari observa d’abord les parchemins, puis la sphère de bois, assez lourde. Étudiant et cherchant à retenir le style voire les symboles, elle analysait avec attention sans toucher aux parchemins ou à la sphère.
Watari Hanami• « Il est clair que ces attaques ne sont pas là uniquement pour tuer de l’humain, sinon, à quoi bon laisser ces marques. Une signature ? Une revendication ? Un très ancien dialecte oublié de l’humanité ? Il est évident que si jamais ce ne sont pas les mêmes symboles, leur trop grande similarité est le signe que cela est la même forme de communication. Nous utilisons nous-mêmes une manière d’écrire sous forme d’idéogrammes, en quelque sorte. La meilleure manière de comprendre serait d’avoir au minimum une base commune de traduction ou alors un yokai assez aimable pour traduire. »
Hanami doutait évidemment que cela serait aisé de pouvoir trouver une rareté aussi exceptionnelle afin de vérifier sa petite nouvelle théorie.
Watari Hanami• « En tout cas, si jamais le pouvoir impérial croit que les yokais attaquent les villages humains, ils vont certainement décréter leurs exterminations sans sommation. Je pourrais sans doute trouver un adepte du taijutsu capable à l’aide d’une technique suffisamment puissante pour projeter cette sphère, mais partons du principe que vous avez raison, que cette sphère au symbole clair vient de yokais. Cela peut bien venir de quelqu’un de Jujou mettant cela sur leur dos, facile à comprendre pourquoi. Que faire ?
Je suis navrée, je ne suis pas une spécialiste du bois, sans doute que ma petite sœur forgeronne saurait vous en dire davantage. Si jamais elle manie le métal, elle saurait certainement avoir une idée sur le bois. Elle est en ville avec moi en ce moment, mais nous allons partir rapidement. J’imagine que cela serait inconvenant de vous déposséder de cette sphère pour une étude appuyée ? Pourquoi serait-elle aussi lourde ? L’avez-vous étudié ? Dégage-t-elle du chakra ? Cache-t-elle quelque chose en son sein ? Cela ne m’a pas l’air très naturel en tout cas. »
Sortant un matériel de calligraphie assez classique, de qualité en plus d’un encrier et d’une plume, Hanami sortit quelques rouleaux vierges.
Watari Hanami• « Vous permettez que je retrace tout cela ? Pour mes recherches, enfin, cela pourrait bien être les nôtres en quelque sorte. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Dim 29 Mai - 3:14
Un soupir. Puis un regard simplement déposé sur l'enfant des montagnes bleues, cherchant à percevoir cette sincérité dans ses mots. Les pupilles bleues de Meiyo semblait trembler d'une certaine curiosité face à cette jeune femme remplie d'une certaine sagesse, caressant du bout de son doigt la salamandre bleue qui grimpait sur son bras avant de rejoindre son épaule. D'un regard posé sur elle, d'un sourire en coin, elle vint se loger sur le haut de sa tête pour observer Hanami avec cet air curieux et amusé, comme un enfant avec l'envie de jouer. Beaucoup d'Hommes n'étaient point doué de cet esprit aussi réfléchi, de chercher à comprendre des créatures qui ne sont pas si éloignée de l'Homme, étais-ce ça, qu'elle percevait ?
Aussi hostile que paisible, après tout...
─ Chaque être vivant possède un prédateur n'est-ce pas ?
Sa main vint saisir la petite salamandre pas plus grande qu'un gros lézard, la prenant dans le creux de ses mains pour venir l'observer, caressant le ventre de cette dernière d'un index délicat. Nombreux d'entre eux ici cherchaient à dompter les envoyés divins, certains y étaient parvenus, Kaizan, elle, et certainement les hautes instances. D'autres cherchaient directement à dompter les yôkais, et de ceux ci, Hanami en faisait parti ce qui semblait faire soupirer d'autant plus Meiyo. Une idée qu'elle trouve absurde, du moins beaucoup trop soudaine et irréfléchie.
─ Je dirais que l'apprentissage de la domestication des yôkais passe par celle des kaminotsukais. Je n'ai aucun doute sur leurs utilité quant au domptage de l'un de leurs anciens compères.
En refermant son poing, elle laisse l'animal rejoindre son épaule tel un ami se postant ici, comme un sorte d'ange gardien. Intriguée par la remarque de la jeune femme, elle le fut d'autant plus alors que la barrière bleutée se matérialisait devant elle, comme formée d'un chakra des plus particuliers; le chakra même de son interlocutrice.
─ L'art des sceaux est un art qui me plait. En tant que moine, la violence n'est pas mon domaine et je préfère.. ce qui permet de neutraliser sans tuer. Le votre semble, d'un tout autre genre. Vous me voyez plutôt curieuse quant à celui ci.
Une explication juste. Celle de neutralisation pure et non d'anéantissement. Tous savaient que les moines ne pouvaient tuer, du moins ils en avaient fait un serment. Mais à quel prix ? Désormais rattaché à l'armée, ils ne pouvaient trahir l'empereur en refusant de tuer pour lui, et ne pouvaient pour autant pas trahir leurs fois. Les moines n'étaient pas fait pour tuer. Meiyo non plus. Mais elle redoutait qu'un jour elle devait s'y plier, car ce monde injuste allait forcément mettre en péril les préceptes les plus puissantes.
Tirée de ses pensées fatalistes, elle observe la Seizanjine qui semblait émettre une idée plutôt curieuse. Certains, dans d'autres contrées, la traiterait de folle ou encore d'hérétique si l'on peut réellement utiliser ce mot pour ce genre de chose. L'hypothèse qu'ils seraient ceux ayant offert le chakra à l'Homme, en dégoutait plus d'un, au sein même du village de la Watari, ou au sein des enfants de la Cime. Ses doigts parcourent la reliure du conte, cherchant l'une des pages racontant diverses légendes, que ce soit celles des augures ou celle... de la possession. Qu'est-ce que tu fais ? Ne t'en fais pas. Ces illustrations étaient destinées à des enfants, de bas-âge certainement, pas assez grand pour comprendre le réel sens et seulement en prendre la crainte; celle d'être possédé, celle de croiser la route d'un chapardeur.
─ Votre théorie sur cette origine démoniaque du chakra est intéressante. Il est tout aussi vrai qu'à Jujou, les yôkais ne sont pas très appréciés. Ni même leurs sympathisant par ailleurs. Néanmoins, si il y a bien quelque chose que je sais sur les kitsune, c'est que ce sont des augures. Bon ou mauvais on ne peut savoir. Ils peuvent aussi... s'amuser avec des humains, soit en les rusant, soit en les habitant, temporairement ou non. Je pense que pour attraper un kitsune, il faut tout d'abord gagner sa confiance, l'amuser peut-être ? Lui offrir ce qu'il souhaite ? Ces créatures sont intéressante et loins d'être idiote.
Les mains déroulant les parchemins mis à dispositions par Teraya, son regard parcoure les divers symboles, reconnaissant deux d'entre eux; celui qu'elle pense être de Jashin, vu fait dans le vide de l'air par Kirei, qu'elle garde pour elle. Et la glyphe retrouvée sur la sphère de Kagura, retrouvée dans l'un des villages attaqué. Mais face à ces myriades d'informations, elle ne pouvait rien faire de plus que d'attendre les rapports, et de chercher la moindre piste pouvant l'aider à trouver une information quelconque. Sur les symboles du moins, pour la sphère, quelqu'un allait s'en charger pour elle.
─ Cela pourrait être de nombreuses choses, mais je pense la même chose que vous. Cette sphère avait peut-être pour but de tuer celle qui a faillit la recevoir en plein crâne, mais elle devait laisser un message suite à cette attaque. Sauf qu'elle a survécu. Je pensais à.. un yôkai humanoide, peut-être mais étrange dans ce cas là. Nous n'avons pas encore enquêté plus loin. Mais ce qui me parait étrange, c'est que ce glyphe est le même que celui retrouvé sur le parchemin de Kusatsu. Et que ce bois vient des contrées Sud. Il n'y a pas de chakra, rien. Juste cette gravure et ce bois en provenance du Sud.
En tournant son regard vers le matériel de Hanami, elle vint débarrasser grossièrement le bureau pour qu'elle puisse s'installer.
─ Votre comportement vis à vis des yôkais est des plus respectueux, j'imagine que je pourrais accepter cette aide. De plus, il semblerait qu'il y ait un lien avec votre village. Alors faites.
Aussi hostile que paisible, après tout...
─ Chaque être vivant possède un prédateur n'est-ce pas ?
Sa main vint saisir la petite salamandre pas plus grande qu'un gros lézard, la prenant dans le creux de ses mains pour venir l'observer, caressant le ventre de cette dernière d'un index délicat. Nombreux d'entre eux ici cherchaient à dompter les envoyés divins, certains y étaient parvenus, Kaizan, elle, et certainement les hautes instances. D'autres cherchaient directement à dompter les yôkais, et de ceux ci, Hanami en faisait parti ce qui semblait faire soupirer d'autant plus Meiyo. Une idée qu'elle trouve absurde, du moins beaucoup trop soudaine et irréfléchie.
─ Je dirais que l'apprentissage de la domestication des yôkais passe par celle des kaminotsukais. Je n'ai aucun doute sur leurs utilité quant au domptage de l'un de leurs anciens compères.
En refermant son poing, elle laisse l'animal rejoindre son épaule tel un ami se postant ici, comme un sorte d'ange gardien. Intriguée par la remarque de la jeune femme, elle le fut d'autant plus alors que la barrière bleutée se matérialisait devant elle, comme formée d'un chakra des plus particuliers; le chakra même de son interlocutrice.
─ L'art des sceaux est un art qui me plait. En tant que moine, la violence n'est pas mon domaine et je préfère.. ce qui permet de neutraliser sans tuer. Le votre semble, d'un tout autre genre. Vous me voyez plutôt curieuse quant à celui ci.
Une explication juste. Celle de neutralisation pure et non d'anéantissement. Tous savaient que les moines ne pouvaient tuer, du moins ils en avaient fait un serment. Mais à quel prix ? Désormais rattaché à l'armée, ils ne pouvaient trahir l'empereur en refusant de tuer pour lui, et ne pouvaient pour autant pas trahir leurs fois. Les moines n'étaient pas fait pour tuer. Meiyo non plus. Mais elle redoutait qu'un jour elle devait s'y plier, car ce monde injuste allait forcément mettre en péril les préceptes les plus puissantes.
Tirée de ses pensées fatalistes, elle observe la Seizanjine qui semblait émettre une idée plutôt curieuse. Certains, dans d'autres contrées, la traiterait de folle ou encore d'hérétique si l'on peut réellement utiliser ce mot pour ce genre de chose. L'hypothèse qu'ils seraient ceux ayant offert le chakra à l'Homme, en dégoutait plus d'un, au sein même du village de la Watari, ou au sein des enfants de la Cime. Ses doigts parcourent la reliure du conte, cherchant l'une des pages racontant diverses légendes, que ce soit celles des augures ou celle... de la possession. Qu'est-ce que tu fais ? Ne t'en fais pas. Ces illustrations étaient destinées à des enfants, de bas-âge certainement, pas assez grand pour comprendre le réel sens et seulement en prendre la crainte; celle d'être possédé, celle de croiser la route d'un chapardeur.
─ Votre théorie sur cette origine démoniaque du chakra est intéressante. Il est tout aussi vrai qu'à Jujou, les yôkais ne sont pas très appréciés. Ni même leurs sympathisant par ailleurs. Néanmoins, si il y a bien quelque chose que je sais sur les kitsune, c'est que ce sont des augures. Bon ou mauvais on ne peut savoir. Ils peuvent aussi... s'amuser avec des humains, soit en les rusant, soit en les habitant, temporairement ou non. Je pense que pour attraper un kitsune, il faut tout d'abord gagner sa confiance, l'amuser peut-être ? Lui offrir ce qu'il souhaite ? Ces créatures sont intéressante et loins d'être idiote.
Les mains déroulant les parchemins mis à dispositions par Teraya, son regard parcoure les divers symboles, reconnaissant deux d'entre eux; celui qu'elle pense être de Jashin, vu fait dans le vide de l'air par Kirei, qu'elle garde pour elle. Et la glyphe retrouvée sur la sphère de Kagura, retrouvée dans l'un des villages attaqué. Mais face à ces myriades d'informations, elle ne pouvait rien faire de plus que d'attendre les rapports, et de chercher la moindre piste pouvant l'aider à trouver une information quelconque. Sur les symboles du moins, pour la sphère, quelqu'un allait s'en charger pour elle.
─ Cela pourrait être de nombreuses choses, mais je pense la même chose que vous. Cette sphère avait peut-être pour but de tuer celle qui a faillit la recevoir en plein crâne, mais elle devait laisser un message suite à cette attaque. Sauf qu'elle a survécu. Je pensais à.. un yôkai humanoide, peut-être mais étrange dans ce cas là. Nous n'avons pas encore enquêté plus loin. Mais ce qui me parait étrange, c'est que ce glyphe est le même que celui retrouvé sur le parchemin de Kusatsu. Et que ce bois vient des contrées Sud. Il n'y a pas de chakra, rien. Juste cette gravure et ce bois en provenance du Sud.
En tournant son regard vers le matériel de Hanami, elle vint débarrasser grossièrement le bureau pour qu'elle puisse s'installer.
─ Votre comportement vis à vis des yôkais est des plus respectueux, j'imagine que je pourrais accepter cette aide. De plus, il semblerait qu'il y ait un lien avec votre village. Alors faites.
C y a l a n a
Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Mar 31 Mai - 11:19
Hanami était une politicienne, elle avait armée ses mots, capable de danser avec élégance et habileté. Cependant, même si elle n'avait pas tout dit, elle s'était exprimée avec justesse et vérité. La brune avait conscience de ce que désirait entendre cette chercheuse, cette moine au combien marquée du kitsune. Il lui était aisé d'accéder aux informations maintenant, cependant, il n'y avait pas de piège et les deux parties y gagneraient. Elle comptait bien apporter sa pierre dans les connaissances de cet institut, même si c'était pour nourrir le pouvoir impérial. Il était bien plus aisé sur de craindre les réactions d'un empereur que d'une simple Watari des montagnes bleues. Hanami avait beau être jeune, elle était réfléchie, posée et analysait les situations. Elle croyait vraiment que toutes les situations pouvaient se résoudre sans lâcher quelques gouttes de sang. La jeune femme sourit doucement au regard d'excitation de son vis-à-vis. Il fallait croire qu'elle ne devait pas avoir souvent de discussion de ce nouveau sur ces sujets. Cependant, elle ne fit aucun geste en direction de la salamandre. Un monde existait entre eux, et elle n'était pas très joueuse. Sans doute le poids d'années difficiles, d'un clan mit plus bas que terre et traîné dans la boue. Sa petite sœur la tratait de manthe religieuse, car elle était capable du pire afin de protéger sa famille.
Watari Hanami • « D'après ce que l'on peut savoir je dirais que ce serait la théorie principale. Chaque être vivant a un prédateur, cependant, qui serait celui de l'Homme ? L'Homme sûrement ! Ce n'est plus ou pas le yokai. Ne dit-on pas que l'homme est un loup pour l'homme ? Sans doute que dans son arrogance, l'Homme a oublié ce qu'est d'être chasser, de sentir la mort errée autour de soi. Je ne doute pas que le destin pourrait rapidement nous le rappeler, mais je compte bien être prête néanmoins. »
D'un doigt vaguement levé, Hanami confirma en quelques sortes.
Watari Hanami • « Je ne doute pas de la nécessité d'étudier ce que vous appelez la domestication des kaminotsukais afin d'approcher au mieux les yokais pour cette raison. Cependant, je préfère trouver un accord sur de simplement passer un collier autour d'un coup et lui montrer à quel point il est doux de manger dans la main de son propriétaire. »
C'était sans doute l'avis de sa famille, mais de son côté, Hanami préférait largement discuter et trouver un terrain d'entente que de forcer les évènements par la force. Quel intérêt lorsque de simples mots bien choisis pouvaient remplir la même fonction ?
Watari Hanami • « Sans chercher à être véxante ou le monter véhémente, je suis admirative de votre capacité à une certaine forme de pacifisme. Cependant, la paix nécessité une certaine forme de forces et d'unitéralisme. Si jamais les grands pays le sont, c'est bien par la présence des villages ninjas et la paix impériale. Elle a un prix bien évidemment que la société accepte de payer pour le moment. Cependant, je m'égare sans doute dans des circonvolutions politiques loins de notre sujet d'origine qu'est le fuinjutsu. Je suis capable de générer toutes sortes de barrières unilatérales de multiples formes. »
Neutraliser un adversaire sans le tuer demandait bien plus d'habileté et de forces que de simplement le tuer. C'était sans doute admirable comme désir, mais était-ce réalisable dans la vraie vie. Celle cruelle, brutale, celle qu'avait côtoyée la jeune femme durant sa vie malgré les apparences. Elle était une shinobi, tuer était sans doute le vice le plus appréciable de sa condition. Avait-elle seulement le choix également ? Quelque part, la roue karmique s'équilibrait entre ses deux femmes. Cela la naître un sourire sur ses lèvres.
Watari Hanami • « Je suis une chercheuse, j'analyse, j'essaie de comprendre et la vérité quoi que pas nécessairement bonne à dire éclaterait, je n'ai fait que voir où se trouve le chakra à l'état sauvage. Les yokais, bien entendu, il y a les grands kamis, peut-être que ce sont eux qui l'ont confié aux yokais, aller savoir. »
Hanami ne craignait pas d'émettre ses théories quand bien même face à une moine. Si jamais elle avait l'esprit scientifique, elle choisirait la bonne voie de réflexion. Ne pas prendre tout pour argent comptant, cela se révélait le plus important. Des preuves et des vérifications, voilà ce qu'elle désirait s'offrir afin de ne pas en souffrir.
Watari Hanami • « En ce qui concerne Jujou, tout dépend de la manière de présenter les éléments. Si j'arrive avec a mes côtés un de ces "monstres" en lui prodiguant des embrassades, sûrement que je serais mal accueilli. Cependant, il me suffit de le présenter comme un chien au bout d'une laisse, et là, je serais presque un héros. Le monde est perspective. »
Hanami prit un moment avant de répondre sur les derniers échanges au sujet des kitsune. Elle regarda cette femme qui avait obligatoirement quelque chose avec la possession. On ne pouvait pas paraître de cette façon sans cela. Impensable.
Watari Hanami • « L'important est de savoir qu'une famille de kitsune auprès de la mienne ne souffrira pas de quoi sur ce soit. Un échange équivalent, j'imagine qu'il me faudra trouver un terrain d'entente appréciable par les deux parties. Tout à chacun peut être attraper lorsque l'on lui apporte ce qu'il cherche, mais oui, ne pas les sous-estimer. Et de votre côté ? Comment cela s'est passé ? »
Demanda franchement Hanami à sa vis-à-vis son sort. En souffrait-elle seulement ? Peut-être était-ce le pourquoi de ses recherches ? Cela pouvait bien être une sorte d'échange équivalent. La plus âgée des soeurs Watari débuta sa retranscription des symboles dans une position de calligraphe traditionnelle. Mainte fois répétés, le pinceau traçait des courbes régulières et douces. Hanami fit très attention à respecter les formes, les tailles arin d'en faire une fidèle reproduction.
Watari Hanami • « Il va falloir comprendre ce message le plus rapidement possible, car si nous avons un nouvel ennemi, il faut que l'on le sache et que l'on le connaisse. Vous avez interrogé cette personne j'imagine ? Elle n'a vu qu'un humain ? Nombre de yokais ou même ninja serait capable de prendre une apparence humaine. Je n'exclut pas que ce soit un groupe de ninjas humains qui poussent à un affrontement contre des yokais. Je suis du genre méfiante à propos des évidences. Pourquoi maintenant ? Pourquoi les yokais désireraient se battre ? Quant au bois, je pourrais enquêter à Seizan ou ses environs si jamais je peux avoir au moins un morceau de cette sphère. Il me sera difficile de faire sans. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Jeu 2 Juin - 12:52
─ L'Homme n'aime pas se sentir faible. J'imagine que c'est ainsi qu'il refuse de se sentir comme une proie.
Soupire-t-elle avant de regarder à nouveau la salamandre joueuse, comme cherchant des réponses dans le regard de la créature témoin de la scene.
─ Je rejoins votre idée, évidemment. La plupart de nos confrères ne considérerons ces créatures, yôkais ou kaminotsukai, comme des objets, des armes. Cherchant à tout prix à passer un pacte sans écouter les conditions. Pour cette petite bête, elle désigne la salamandre. C'est elle qui a passé ce pacte avec moi, de son plein gré, je me serais refusée de toute manière à l'enfermer dans un sceau.
Il était au combien dur de pouvoir neutraliser sans tuer, mais c'était là le combat de chaque moine engagé dans l'armée, de gré ou de force. Le fuinjutsu était une manière de pouvoir mettre à bien cette solution, mais quid de ceux qui n'en sont pas doués ? Il était compliqué de venir à neutraliser un individu avec le feu ou le sabre; peut-être que d'autres avaient trouvés des techniques dans le taijutsu, une neutralisation des muscles ou des nerfs ?
D'une certaine façon, les moines auront aussi remède dans l'invocation des créatures. Une façon de se dédouaner de crime en accusant une créature, mais seront-ils aussi vil pour tenter ça ? Elle n'y croyait pas, et préférait passer à un autre sujet beaucoup moins sujet à.. discussion, en théorie. Si la question posée n'était pas aussi directe. Comme perturbée par la question quant à sa nature, elle semble passer une main dans ses cheveux aux teintes rouges, caressant cette crinière qui n'avait rien de normal ou d'humain, enfin, elle était la chose la plus humaine sur le minois de Meiyo; ses yeux étaient fendus, entourés de marques et ses traits étaient presque contaminés par le démon.
─ La nature fait de drôle de choses.
La méfiance était de mise lorsqu'on parlait d'un sujet aussi délicat que la possession ou un lien étroit avec un yôkai, d'autant plus lorsque l'interlocuteur provient d'un village hostile à ces créatures. Mais Watari Hanami semblait pourtant assez ouverte d'esprit et réfléchie sur le sujet, comme si elle faisait une exception dans sa contrée du sud. En dehors des murailles de sa cité, Meiyo n'avait parlé de ce "don" qu'à deux individus; un certain Takayanagi Hikaru, jônin de Seizan et Yamanaka Ao, de Jujou, et un troisième si quand bien même son accompagnatrice Ueda Chinone n'ait pas elle même compris la nature de Meiyo. Il fallait bien croire qu'elle se projetait, ne voulant pas dévoiler à Onogoro entier que Toge possédait au sein de ses entrailles, un yôkai totalement à la merci des autorités et d'une jeune adolescente à peine entrée dans l'âge adulte.
─ Elle n'a rien vu, de ses dires. Ni même mentionné un yôkai dans son existence, mais peu de personnes assumerons certainement d'être lié de près ou de loin à un yôkai n'est-ce pas ? Nous ne connaissons trop peu ces créatures pour savoir ce dont elles sont capables, mais je ne serais pas étonnée; les kitsunes ont bien la réputation de se changer en jolie femme. Et il est vrai que la piste humaine n'est pas négligeable, d'autant plus lorsque l'on voit que ce symbole est retrouvé sur les lieux d'un massacre.. probablement jashinistes, en vérité je ne sais pas, je pense que la piste se trouve ici. L'une dans le bois, provenant du Sud. L'autre dans ce symbole, du village de Kusatsu.
Les deux mains déposées sur la sphère de bois qu'elle vint déposer non sans mal sur son siège, évitant le bureau pour ne pas risquer d'abimer ce dernier. Ses doigts parcourent la sculpture représentant le symbole étrange, tentant d'en assimiler les propriétés ou de comprendre à quoi cela était dû. Mais quelque chose semblait simplement faire comprendre à Meiyo, que l'enquête n'avancerait pas de si-tôt en restant cloitrés dans un bureau.
─ Watari-san. Je me demande si la réponse n'est pas... à Kusatsu. Du moins une piste, une trace, des témoignages.
Les mains à plat contre son bureau, la bouille goupil de Meiyo se tourne vers la jolie brune alors qu'elle semble insinuer qu'il faudrait s'y rendre afin de trouver les réponses. Si Hanami était si intriguée par ces affaires de symboles, elle ne devrait pas réellement poser de problème quant à la tenue de cette expédition, mais pour sortir dans une sécurité plus ou moins présente, il fallait un accord politique et militaire bien au dessus d'elle : Yamato Daichi, ombre de Toge.
Soupire-t-elle avant de regarder à nouveau la salamandre joueuse, comme cherchant des réponses dans le regard de la créature témoin de la scene.
─ Je rejoins votre idée, évidemment. La plupart de nos confrères ne considérerons ces créatures, yôkais ou kaminotsukai, comme des objets, des armes. Cherchant à tout prix à passer un pacte sans écouter les conditions. Pour cette petite bête, elle désigne la salamandre. C'est elle qui a passé ce pacte avec moi, de son plein gré, je me serais refusée de toute manière à l'enfermer dans un sceau.
Il était au combien dur de pouvoir neutraliser sans tuer, mais c'était là le combat de chaque moine engagé dans l'armée, de gré ou de force. Le fuinjutsu était une manière de pouvoir mettre à bien cette solution, mais quid de ceux qui n'en sont pas doués ? Il était compliqué de venir à neutraliser un individu avec le feu ou le sabre; peut-être que d'autres avaient trouvés des techniques dans le taijutsu, une neutralisation des muscles ou des nerfs ?
D'une certaine façon, les moines auront aussi remède dans l'invocation des créatures. Une façon de se dédouaner de crime en accusant une créature, mais seront-ils aussi vil pour tenter ça ? Elle n'y croyait pas, et préférait passer à un autre sujet beaucoup moins sujet à.. discussion, en théorie. Si la question posée n'était pas aussi directe. Comme perturbée par la question quant à sa nature, elle semble passer une main dans ses cheveux aux teintes rouges, caressant cette crinière qui n'avait rien de normal ou d'humain, enfin, elle était la chose la plus humaine sur le minois de Meiyo; ses yeux étaient fendus, entourés de marques et ses traits étaient presque contaminés par le démon.
─ La nature fait de drôle de choses.
La méfiance était de mise lorsqu'on parlait d'un sujet aussi délicat que la possession ou un lien étroit avec un yôkai, d'autant plus lorsque l'interlocuteur provient d'un village hostile à ces créatures. Mais Watari Hanami semblait pourtant assez ouverte d'esprit et réfléchie sur le sujet, comme si elle faisait une exception dans sa contrée du sud. En dehors des murailles de sa cité, Meiyo n'avait parlé de ce "don" qu'à deux individus; un certain Takayanagi Hikaru, jônin de Seizan et Yamanaka Ao, de Jujou, et un troisième si quand bien même son accompagnatrice Ueda Chinone n'ait pas elle même compris la nature de Meiyo. Il fallait bien croire qu'elle se projetait, ne voulant pas dévoiler à Onogoro entier que Toge possédait au sein de ses entrailles, un yôkai totalement à la merci des autorités et d'une jeune adolescente à peine entrée dans l'âge adulte.
─ Elle n'a rien vu, de ses dires. Ni même mentionné un yôkai dans son existence, mais peu de personnes assumerons certainement d'être lié de près ou de loin à un yôkai n'est-ce pas ? Nous ne connaissons trop peu ces créatures pour savoir ce dont elles sont capables, mais je ne serais pas étonnée; les kitsunes ont bien la réputation de se changer en jolie femme. Et il est vrai que la piste humaine n'est pas négligeable, d'autant plus lorsque l'on voit que ce symbole est retrouvé sur les lieux d'un massacre.. probablement jashinistes, en vérité je ne sais pas, je pense que la piste se trouve ici. L'une dans le bois, provenant du Sud. L'autre dans ce symbole, du village de Kusatsu.
Les deux mains déposées sur la sphère de bois qu'elle vint déposer non sans mal sur son siège, évitant le bureau pour ne pas risquer d'abimer ce dernier. Ses doigts parcourent la sculpture représentant le symbole étrange, tentant d'en assimiler les propriétés ou de comprendre à quoi cela était dû. Mais quelque chose semblait simplement faire comprendre à Meiyo, que l'enquête n'avancerait pas de si-tôt en restant cloitrés dans un bureau.
─ Watari-san. Je me demande si la réponse n'est pas... à Kusatsu. Du moins une piste, une trace, des témoignages.
Les mains à plat contre son bureau, la bouille goupil de Meiyo se tourne vers la jolie brune alors qu'elle semble insinuer qu'il faudrait s'y rendre afin de trouver les réponses. Si Hanami était si intriguée par ces affaires de symboles, elle ne devrait pas réellement poser de problème quant à la tenue de cette expédition, mais pour sortir dans une sécurité plus ou moins présente, il fallait un accord politique et militaire bien au dessus d'elle : Yamato Daichi, ombre de Toge.
C y a l a n a
Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Mar 7 Juin - 18:00
Watari Hanami • « Lorsque l'on est au sommet, la seule peur est de retomber, surtout lorsque l'on a les moyens de nos intentions. »
Commenta alors la noble Watari, qui en savait quelque chose. Sa famille s'était écroulée après avoir chutée face à une magnigeance. Cependant, c'était bien avant sa naissance, et malgré tout, elle se devait de rattraper cette situation. Évidemment, les mots prononcés retentissaient en son cœur un petit peu plus que le sort de l'humanité face à l'adversité. Hanami avait été éduquée par son grand oncle sans une once de pitié, elle se devait d'être sévère, dure, impitoyable. Malgré tout, elle restait sur le fait d'accord diplomatiques, commerciaux ou n'importe lesquels étaient préférable qu'un affrontement stupide. La jeune femme avait l'esprit et non simplement des muscles, elle laissait cela à ceux aux petites imaginations. Hanami releva alors les yeux vers la salamandre, qui ne semblait guère être dangereuse à la voir jouer ainsi. Il était certain qu'après un tel discours, la sage femme se devait d'expliquer la présence de cette bête sur sa tête. Perplexe à l'explication, la Watari sembla prendre un temps de réflexion avant de demander incrédule.
Watari Hanami • « Vous étiez tranquillement installée chez vous, un matin lors du petit déjeuner quand tout à coup on toc à votre fenêtre. Et là, une salamandre qui vous supplie de signer un pacte avec elle pour hmmm ... Des insectes gratuits n'étant guère friand de votre thé qui trônait à votre table ? »
Hanami s'amusa à imaginer leur rencontre, cela aurait le mérite d'être orignal, c'était certains. Pourquoi un animal vendrait sa liberté de lui-même ? Elle était curieuse d'entendre cette histoire, à prêcher le faux pour avoir le vrai. La plus âgée des soeurs Watari observait la très grande hésitation de la moine quant à sa question à propos de sa possession. N'importe qui d'un tant soit peu éveillé aurait fait naturellement le lien. Elle ne la regarda alors dans les yeux afin de ne pas rajouter à la pression, faisant mine de vérifier les symboles tracés à l'aide de son encre. Assez satisfaite, elle fit en sorte de sécher l'écriture rapidement grâce à une courte série de mudras. Elle ne maîtrisait pas l'encre, non, mais plutôt le suiton. Elle venait simplement de grandement baisser la teneur de l'encre en eau pour que cela soit sèche sans pour autant dénaturer l'écriture. La brune s'occupa ensuite de ranger son nécessaire d'écriture avec soin.
Watari Hanami • « N'est-ce pas. »
Répliqua alors Hanami avec un petit sourire délicat sans être désobligeante. Son interlocutrice avait été suffisamment ouverte sur tous les sujets pour peut-être avoir une réponse à cette question. Cela l'intéressait bien évidemment, d'autant plus qu'elle comptait rencontrer une de ces kitsunes. Ce n'était certainement pas pour finir ainsi pour tout résultat.
Watari Hanami • « Tout dépend du niveau interrogatoire que vous avez appliqué à cette personne. Cela peut également être une technique Yokai ou shinobi qui pourrait expliquer cela. N'importe quel ninja digne de ce nom aujourd'hui serait capable de se transformer en une belle femme. Je n'ai jamais entendu parler que les jashinistes utilisent ce type de symboles, mais je vais me renseigner. Il faudrait demander à des spécialistes pour le bois. Vous pouvez fort bien venir avec moi à Seizan et nous trouverons les personnes adéquates. J'assure votre sauvegarde si vous refusez de vous séparer de cette sphère. »
Hanami soupira légèrement en croisant les bras contre son ventre et ses cuisses mesurant dans sa tête les implications.
Watari Hanami • « Il nous ait tout à fait possible d'enquêter sur place, mais au nom de quoi ? Le pouvoir impérial doit déjà enquêter, et s'ils trouvent quelque chose, ils nous empêcheront ou nous nuirons de peur que l'on trouve nous même. De l'autorité de votre kage ? Du miens ? Ou simplement du nôtre d'une manière fort discrète ?il faut procéder à des fouilles avec des traqueurs, des pisteurs et une vision scientifique. Pensez-vous que votre kage ne craint pas de passer outre l'autorité de l'empereur et de procéder à une enquête commune avec Seizan ? Moi, mon frère et ma petite soeur seront partants, les pistes du village vont disparaitre à mesure du temps contrairement à l'identification de la sphère. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Mer 8 Juin - 23:22
Étude des yôkais | ♬
feat. Watari Hanami
L'Homme, une intrigante créature encore plus égoiste que toute autre. Lorsque l'on est au sommet, la seule peur est de retomber, surtout lorsque l'on a les moyens de nos intentions.
Cette remarque semblait prouver une énième fois cet égocentrisme et cette crainte de l'échec, crainte qui menait la plupart d'entre eux aux vices les plus répréhensibles. Il était même certain que l'affront de renier les dieux eux même avait été fait par bon nombres d'entre eux, et cette vision semblait créer un certain dérèglement chez la renarde pieuse. Le sujet religieux était assez compliqué avec certaine personne, et Meiyo ne préférait pas aborder celui ci en ces lieux, pour l'instant. Ce qui fut finalement un soulagement lorsque la Seizajin préféra parler de sa salamandre plutôt que d'elle en particulier ou des vices de l'Homme.
Tendant doucement son bras, elle laisse glisser la salamandre le long de son bras en lui offrant un regard intrigué tout en répondant.
─ Pas exactement, mais il faut dire que l'une des façons que ces créatures ont de remercier ou d'aider l'Homme, c'est d'offrir le sceau du sang. Une sorte de redevance en quelque sorte je dirais ? Bien que j'imagine bien que de nombreux autres shinobis préfèrent simplement être l'instigateur du pacte et pas le receveur.
Toujours aussi évasive, et peut-être était-ce inconsciemment une protection, Meiyo n'était pas très bavarde lorsque l'on évoquait sa personne en particulier encore moins si cela devait parler de ses origines étranges. Là, ça n'était pas le cas mais c'était comme par réflexe qu'elle ne s'étalait pas plus, elle semblait assez précise selon elle pour que son interlocutrice comprenne sa façon d'avoir lié ce pacte. Néanmoins, cette idée de redevance pourrait la mener sur une piste pour cette Seizanjine si interessée par les Kitsune, un des sujets initial de sa venue ici. Mais qui semblait pourtant avoir une place principale dans les théories amenées, notamment sur la métamorphose.
─ Certe, il pourrait. Mais la métamorphose est dans mes souvenirs plus contraignantes pour l'Homme qu'un Yôkai.
Du moins, pour maintenir convenablement une métamorphose et utiliser des techniques poussées avec, peu de shinobis pouvaient s'y placer sur le podium. Sans pour autant balayer l'hypothèse de l'Homme, Meiyo songeait mais ne trouvait pas, en vérité seule Kagura saurait répondre mais elle n'était pas là et le temps allait de toute façon mener les informations là où elles devaient l'être. Finalement, Meiyo dépose son regard dans celui de la jeune femme alors qu'elle affiche cet air encore empli de réflexion avant de répondre; depuis le début elle savait très bien ce qu'impliquait ces informations et si elle possédait ces parchemins ou encore cette sphère, cela ne pouvait signifier qu'une chose.
─ Je pense qu'il est envisageable d'avoir ce genre.. d'excursion. Et rien ne nous demande d'enquêter de notre coté quand nos villages ont déjà ces informations en leurs possession, le pouvoir impérial et Toge sont intimement lié d'une certaine façon après tout, j'imagine qu'ils ne seront pas contre de l'aide, surtout au vu des sujets abordés et de nos informations. Néanmoins, si Seizan est un lieu d'interêt, un de mes collègues y est déjà attitré pour cette mission. J'imagine que c'est avec lui qu'il sera plus fructueux de discuter quant aux pistes à avoir; pour l'heure, et pour ma part, je ne peux qu'étudier ces symboles en regroupant des témoignages.
Aux mots prononcés par Meiyo, Hanami devait saisir que son envie de quitter les lieux n'étaient pas forcément imminente et si l'attente pouvait encore durée, du moins de son coté, elle s'arrangerait pour. Après tout, elle savait bien que quelque chose était en place et bien qu'elle communique certaines informations à Hanami, sa volonté n'était pas d'entrer en contre-enquête mais de l'y intégrer. D'un coup d'oeil vers Hanami, Meiyo vint enrouler ses parchemins en faisant une légère moue de reflexion alors que quelques mots s'échappent d'entre ses lèvres.
─ Avez vous d'autres questions ou besoin de renseignements ?
Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Jeu 9 Juin - 12:46
Hanami se contenta de hocher la tête à la déclaration peu dithyrambique de ceux qui signaient un pacte de sang avec ces invocations. Le fait que la moine restait si vague sur leur rencontre prouvait qu'il y avait forcément quelque chose de gênant ou problématique. Cependant, elle n'en montra rien se contentant d'afficher un sourire. C'était évidemment noté dans un coin de sa tête, juste au cas où.
Watari Hanami • « Cela, je ne pourrais vous dire. Peut-être que les yokais maîtrisent bieb davantate la métamorphose et que les Hommes n'en sont que des ersatzs. »
Meiyo était sans doute bien plus à même de répondre à ce type de question si jamais elle était une spécialiste de l'invocation et des yokais. Toutes à ses réflexions, la Watari se tapota les lèvres avant de reprendre.
Watari Hanami • « Je me demande, est-ce qu'un yokai pourrait signer un pacte avec un autre yokai ou encore un yokai et un humain, maispour procéder à l'inverse. C'est-à-dire que le yokai invoque l'humain ? »
Se Demanda alors Hanami en regardant cette femme si féline avec cette salamandre. Quelque peu méfiante dans la vie, elle ne pouvait pas être certaine que ce n'était pas le cas.
Watari Hanami • « J'imagine que vous ne pouvez pas aller à Jujou. Avec votre apparence, cela risque d'être compliqué, invenvisagable même. Tous les villages sont liés au pouvoir impérial de toute manière, mais je vois ce que vous voulez dire. Vous ne voulez pasy aller vous-même ? Vous n'êtespassi curieuse ou vous n'aimezpasvoyager peut-être ? Comme vous le désirez, qui est-ce ce collège que je puisses le rencontrer ? »
Demanda alors Hanami, cependant, quelque chose la tourmentait. Cette femme lui était sympathique dans un certain sens, et elle se permit de rajouter un petit quelque chose.
Watari Hanami • « Vous savez, si vous désirez vraiment savoir, apprendre et que l'on ne vous cache rien. Il vaut mieux soccuper soi-même des elements importants. »
La plus âgée des sœurs Watari était une politicienne en plus d'une chercheuse en yokai. Elle connaissait les voies du pouvoir, ces méandres et ces contre-indications. Elle rangea ses affaires, la discussion allait vers la fin, assurément.
Watari Hanami • « Je pense que nous en avons fini. Je ne vois dérangerais pas davantage. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: étude des yokais Ven 10 Juin - 9:52
Étude des yôkais
feat. Watari Hanami
Les longues manches de la moine semblaient frôler la table alors que cette dernière débarrassait ses parchemins, avec une certaine douceur dans ses mouvements, elle rangeait tout en écoutant la remarque de la politicienne quant à l'invocation. Les nombreuses hypothèses tournées vers les yôkais sont toutes aussi intéressante les unes des autres, mais il était rare de pouvoir parler librement de ces dernières avec des gens. C'était une profonde injustice certainement l'humain n'aimait pas admettre qu'il pouvait y avoir plus fort, alors parler de l'éventualité où c'est le monstre qui le dompte et pas l'inverser, Hanami aurait déjà été considérée comme folle de penser ça. Il était pourtant des gens qui avaient succombé aux malédictions portée par des yôkais, non pas réellement des invocations ou un yôkai domptant un humain, mais les cas de possession s'en rapprochent facilement. Ça n'était pas son cas, pour l'instant, mais penser à la possibilité que son co-locataire décide de prendre le dessus semblait doucement naître dans un coin de son inconscient, car elle le savait parfaitement, jamais elle ne pourrait lui résister.
─ On recense des cas de possession qui peuvent mal tourner. Du moins je suppose, alors est-ce là une forme de contrôle du yôkai sur l'humain ? Pas réellement une invocation, mais cela ressemble tout de même à une manipulation pure. Mais c'est vrai que nous pouvons aussi nous orienter sur l'idée que le pacte.. ne soit pas exactement comme prévu initialement.
Alors qu'elle évoque Jujou, Meiyo semble relever son minois vers elle. La rouquine aux traits fins semblait un instant se plonger dans le mutisme, depuis petite elle désirait voyager dans tout Onogoro mais les yôkais empêchait de voyager facilement et sans accroc. Elle avait bien une fois fait escale involontairement à Hyonamori no Kuni, rencontrant un jeune homme indépendant de toute chaîne qui l'avait sauvé des griffes des créatures de la forêt, mais en dehors de cet événement, jamais l'occasion de voyager par delà l'Ouest ne s'était présentée.
─ Quand bien même la protection de Toge s'appliquerait quant à mon cas, il est effectivement préférable que je reste discrète pour l'instant. Je ne suis que soldat et n'aimerait pas provoquer de quelconque désarroi chez nos pairs. Mais j'aimerais voyager, c'est certains, mais si l'attente est nécéssaire pour que la sécurité soit de mise, alors j'attendrais.
Se redressant simplement, elle prit place devant son bureau et ainsi devant la jeune brune avec qui la conversation arrivait à son but. Fin sourire aux lèvres, la renarde semble afficher un air assez satisfait vis à vis de la conversation. Peut-être était-ce vraiment rare de croiser des individus ouvert d'esprit.
─ Son nom est Yôsuke Kaizan, j'imagine qu'il saura certainement vous aiguiller. Une de nos scientifiques est aussi plutôt à même de répondre à d'autres interrogation sur ce sujet, elle se nomme Teraya, poliment, Meiyo sourit à Hanami en voyant qu'elle était prête à partir. Ce fut un plaisir de discuter et partager sur ce sujet, j'ai hâte de recroiser votre route, à l'occasion, ce sera peut-être à Seizan.
La saluant poliment, s'inclinant en une petite révérence en signe de respect, Meiyo n'exclu pas la possibilité de la revoir et c'est en vérité plutôt une envie réelle de pouvoir recroiser la brune, avec sa famille s'il faut afin de continuer de parler de cette affaire, voire partager les réponses si l'une ou l'autre en trouve.
Watari Hanami
Indépendant ★ / Mort l'été 806
# Re: étude des yokais Mar 14 Juin - 11:30
En privé, Hanami n'avait pas peur de parler des différentes idées ou pensées qu'elle avait en tête. En public, c'était une autre affaire bien entendu. Pour le moment, c'était une entrevue avec quelqu'un qui ne pouvait nier l'influence des yokais sur sa personne voir sa personnalité. La brunette avait certaines incertitudes, mais aussi quelques croyances du possible.
Watari Hanami • « J'imagine que les humains se pensent si extraordinaires qu'ils sont audessus de tout. Comme cela est divertissant. Si jamais je dois sceller un accord acec quelqu'un, je lis tous les caractères même ceux en tout petit. »
Commenta alors la jeune femme, qui avait bien trop l'habitude de ce type d'accord pour ne pas être méfiante. Après tout, si jamais elle voyait fort bien en quoi l'humain y gagnait à invoquer ces bêtes et autres yôkais, qu'en était-il de l'autre camp ? Pourquoi accepter ? Qu'est-ce qu'ils y récoltaient exactement ? Hanami ne pouvait imaginer que quelqu'un veuille bien mourir pour une cause qui n'était pas sienne. Déjà que mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente. À la réaction de son vis-à-vis au sujet de Jujou, cela devait la toucher bien plus que ce dont elle s'était doutée. Elle n'en dit rien, mais cela se notait à nouveau dans un coin de sa tête.
Watari Hanami • « Vous savez ma chère, je ne suis que genin, cela ne m'empêche pas de parcourir le monde, d'allerchercherce dont j'ai envie. Personne ne vous donnera de bon gré ce dont vous méritez. Non, il faut l'arracher de force. »
Conseilla à sa manière la Watari d'un doux sourire. Elle en savait quelque chose, même si le conseil lui collait plutôt à sa peau qu'à une autre peut-être. Son nom serait un frein pour le moment avant que cela ne devienne une force.
Watari Hanami • « Yôsuke Kaizan et Teraya, très bien. Je tacherais de les trouverà Keizan. Je vous remercier en tout cas et je ne manquerai pas de vous tenir informer quant aux suites de notre discussion. »
Cette femme préférait la quiétude des bibliothèques et la sécurité des temples aux voyages et aux connaissances. Sans doute était-elle trop aventureuse pour cela. Hanami avait une faim d'un Oni. Elle allait dévorer le monde ou le faire plier sous sa botte. Sa seule maison, sa seule condition ou même son village ne lui suffisait pas. Elle tenterait de s'élever jusqu'au firmament quitte à se brûler les ailes.
Watari Hanami • « Plaisir partager, au plaisir que de se revoir prestement. Si vous osez venir mettre les pieds à Seizan n'hésitez surtout pas à venir au domaine des Watari. Vous en serez mon invitée. »
C'était de la politesse, mais pas seulement. Cette femme pourrait bien venir et en ressortir grandit de cette rencontre. Hanami s'inclina poliment à son tour, très protocolaire. Elle se retira par la suite avec les informations qu'elle était venue cherchées. Elle était évidemment satisfaite et encore plus motivée. Elle quitta donc les lieux laissant Meiyo derrière elle en ce lieu de connaissance.
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