# Acquaintance [Yatsukahagi Muzan] Ven 20 Mai - 11:02
C’était presque toujours habité par ce regard plein de suspicion et de méfiance que l’héritier Akamatsu évoluait au coeur des baraquements de l’armée, épiant et analysant sans cesse le comportement et les habitudes de ses semblables. Ceux-ci en avaient bien sûr autant à son service, lui rendant parfois des regards insistants qui en disaient long sur ce qu’ils pouvaient penser de son ascension fulgurante et directe au grade de Chunin. Radagon avait toutefois anticipé et accepté cette forme d’opprobre silencieuse, lui qui n’avait pas eu le moindre scrupule à jouer de ses relations et de son nom pour atteindre cette position au sein des troupes. A mesure qu’il s’entraînait, qu’il réalisait chaque jour un peu plus où il se situait en terme de puissance, l’Ecarlate avait pu se matérialiser quel chemin il lui restait à parcourir pour damner le pion à ceux qui étaient ses égaux hiérarchiques/ Ce dont il était déjà assuré, cependant, c’était de la supériorité de son jugement et de sa cause sur ceux de tous ceux qui l’entouraient. Cela faisait des moi à présent que Radagon avait pu visualiser les fils du destin qui le liaient aux Dunes, qui feraient de lui le maître incontesté des Sables et de ses richesses : ne lui restait donc qu’à arpenter ce chemin en évitant les embûches, en naviguant dans et à travers les ombres que constituaient ses nouveaux pairs et qui se trouvaient projetées par le Temple.
Ce milieu qu’il ne fréquentait que depuis fort peu longtemps, il devait se l’approprier totalement, l’apprivoiser aussi vite que possible pour pouvoir en cueillir les meilleurs fruits. Mener fermement ses troupes. Apprendre, s’inspirer et amadouer les autres gradés. Une pierre de l’édifice après l’autre.
Jouant des épaules au milieu des coursives de roc pour atteindre les niveaux supérieurs des baraquements, Radagon alla nonchalamment déposer une poignée de documents dans une alcôve, jetant un regard critique, presque dégoûté aux alentours en constatant une fois de plus la pauvreté de l’agencement et de l’ameublement. L’armée était le seul rempart entre les civils et les assauts impitoyables des Yokai, le récent incident qui avait été rapporté de l’étranger le prouvait une fois de plus. Pourquoi, alors, eux soldats devaient-ils supporter au quotidien pareille morosité, une telle absence de bon goût et de confort élémentaire entre leurs propres murs ? Se détournant de l’alcôve, l’Akamatsu tâcha de se sortir ces réflexions de la tête. Une tâche qui s’avéra plus facile qu’il ne l’aurait cru, son regard se posant fermement sur une silhouette qu’il ne reconnaissait pas. Physionomiste, doué d’une empathie sensorielle toute particulière et surtout très pragmatique, Radagon savait reconnaître les énergies de ceux qui l’entouraient, et celle de ce jeune homme à quelques pas ne lui était pas familière. De quelques grandes enjambées il avala la distance qui les séparait, l’interceptant pour ainsi dire en imposant sa stature au champ de vision du soldat.
Sociabiliser n’était pas un effort particulièrement important à fournir pour l’Ecarlate, mais demeurait malgré tout une démarche qui n’avait parfois chez lui rien de naturelle, ce qui transpirait quelque peu dans sa façon d’aborder le soldat brun et au regard passablement apathique/
@Yatsukahagi Muzan
Ce milieu qu’il ne fréquentait que depuis fort peu longtemps, il devait se l’approprier totalement, l’apprivoiser aussi vite que possible pour pouvoir en cueillir les meilleurs fruits. Mener fermement ses troupes. Apprendre, s’inspirer et amadouer les autres gradés. Une pierre de l’édifice après l’autre.
Jouant des épaules au milieu des coursives de roc pour atteindre les niveaux supérieurs des baraquements, Radagon alla nonchalamment déposer une poignée de documents dans une alcôve, jetant un regard critique, presque dégoûté aux alentours en constatant une fois de plus la pauvreté de l’agencement et de l’ameublement. L’armée était le seul rempart entre les civils et les assauts impitoyables des Yokai, le récent incident qui avait été rapporté de l’étranger le prouvait une fois de plus. Pourquoi, alors, eux soldats devaient-ils supporter au quotidien pareille morosité, une telle absence de bon goût et de confort élémentaire entre leurs propres murs ? Se détournant de l’alcôve, l’Akamatsu tâcha de se sortir ces réflexions de la tête. Une tâche qui s’avéra plus facile qu’il ne l’aurait cru, son regard se posant fermement sur une silhouette qu’il ne reconnaissait pas. Physionomiste, doué d’une empathie sensorielle toute particulière et surtout très pragmatique, Radagon savait reconnaître les énergies de ceux qui l’entouraient, et celle de ce jeune homme à quelques pas ne lui était pas familière. De quelques grandes enjambées il avala la distance qui les séparait, l’interceptant pour ainsi dire en imposant sa stature au champ de vision du soldat.
Une nouvelle tête, hein… ? Je suis Radagon, Akamatsu Radagon, et toi.. ?
Sociabiliser n’était pas un effort particulièrement important à fournir pour l’Ecarlate, mais demeurait malgré tout une démarche qui n’avait parfois chez lui rien de naturelle, ce qui transpirait quelque peu dans sa façon d’aborder le soldat brun et au regard passablement apathique/
Moi-même je ne suis pas gradé depuis très longtemps… Tu mènes déjà une escouade ? Je m’interrogeais récemment… sur le déploiement de nos équipes. Avec cette Torche Humaine qui s’est donnée en spectacle dans la rue, on aurait pu penser que nos patrouilles soient renforcées dans le quartier du Temple mais… il n’en est rien.
@Yatsukahagi Muzan
# Re: Acquaintance [Yatsukahagi Muzan] Sam 21 Mai - 10:14
Collègue
VLAM.
Alors qu'il se contentait, tranquillement, de vaquer à se occupations, notamment, comme tout bon chunin, de se mettre à jour sur les derniers évènements, le jashiniste se vit interrompre dans sa marche par un inconnu, bloquant son chemin, main apposé violemment sur le mur.
Il aurait eu une paire de poitrine plus développé, il aurait songé qu'il était dragué sur place.
Quoique.
L'homosexualité n'était pas une inconnue.
Pendant la tête sur le coté en stoppant sa route -plus parce que il avait le chemin stoppé qu'un réel désir de s'arrêter d'ailleurs-, Muzan leva les yeux vers le type qui lui faisait face.
Oh, super. Musclor. Niveau stéréotype, ce type était une blague. Quoique il devait admettre que physiquement, il n'était pas désagréable à regarder, et l'homme devait reconnaitre apprécier la chevelure de l'homme.
Bon. Au moins avait-il un semblant de politesse. Il se devait donc de répondre en conséquence. Même s'il déplorait le simple, basique, et éducationnel bonjour.
Décidément, cela se perdait avec le temps.
... Bonjour.
Yatsukahagi Muzan.
Yatsukahagi Muzan.
Il fixait l'homme, les yeux dénotant d'une certaine flegme, alors même que l'homme énonçait la raison de son intervention.
Apparemment, un désir d'échanger d'avis sur un sujet récent avec un pair? Il pouvait travailler avec cela, mais...
Baisé par le feu, et parlant de Torche Humaine en préambule. On dirait le début d'une blague.
Les carbonistes doivent t'adorer, toi, non?
Les carbonistes doivent t'adorer, toi, non?
Commenta le jeune homme, fortement amusé. Baisé par le feu, une appellation fort correcte vu la chevelure rouge de l'homme qui lui faisait face.
Enfin. Blaguer n'empêche nullement la politesse, aussi Muzan entreprit-il de répondre à ces étranges interrogations.
Avec son sourire habituel, teinté de moquerie cette fois.
Je suis en train de songer à fonder une escouade, mais c'est encore en phase de réflexion sur les candidats.
Le soucis, ce n'est pas le spectacle de la Torche Humaine. C'est qu'il existe. Donc, que penses-tu qu'une patrouille devrait faire , dans un lieu chargé de croyance? mmmh? Au milieu de personnes qui regarde déja la sécurité de base avec suspicion , de peur qu'ils se mêlent de leurs moeurs?
Cela étant dit, je suis désolé, camarade: je ne suis pas de ce bord. Me courtiser de la sorte -sans même un verre, dois-je ajouter-, ne sera donc pas très productif.
Le soucis, ce n'est pas le spectacle de la Torche Humaine. C'est qu'il existe. Donc, que penses-tu qu'une patrouille devrait faire , dans un lieu chargé de croyance? mmmh? Au milieu de personnes qui regarde déja la sécurité de base avec suspicion , de peur qu'ils se mêlent de leurs moeurs?
Cela étant dit, je suis désolé, camarade: je ne suis pas de ce bord. Me courtiser de la sorte -sans même un verre, dois-je ajouter-, ne sera donc pas très productif.
# Re: Acquaintance [Yatsukahagi Muzan] Dim 22 Mai - 14:55
En dépit de l’irruption soudaine de l’Akamatsu dans l’espace vital du dénommé Muzan, ce dernier ne se départit pas de son air morne et dénué de réaction. Un spécimen intéressant, songea l’Ecarlate, habitué à ce que celles et ceux avec qui il conversait versent dans l’adoration ou le mépris apparent de sa personne. Radagon aimait provoquer des réactions chez autrui, qu’importe la forme qu’elles pouvaient prendre, et si il put croire un instant que le Yatsukahagi faisait fondamentalement exception, il prit rapidement conscience de son erreur lorsque son homologue alla directement flirter avec la ligne de l’outrage et de l’irrespect. Un dérapage tout à fait contrôlé, qui fit s’illuminer une lueur rare dans les prunelles émeraude de l’Akamatsu, dont le visage se tendit un bref instant avant d’afficher lentement mais sûrement un sourire prédateur.
La vérité était bien sûr très différente, mais le jeu des mots n’impliquait aucune garantie quant à la véracité du sens qu’ils formaient. Pour ce qui était des Carbonistes, si l’Ecarlate et sa famille étaient traditionnellement vus comme des membres de leur culte, l’héritier Akamatsu aurait en l’occurrence eu bien besoin d’être davantage apprécié des hautes instances religieuses pour pouvoir collecter les informations dont il avait besoin. Muzan, de sa façon d’aborder le sujet, ne semblait en tout cas pas porter le Carbonisme en très haute estime, et cette donnée demeurait en elle-même assez précieuse pour être consciencieusement notée par Radagon, dont le sang commençait heureusement déjà à ralentir dans ses veines suite à la surprise provoquée par la verve du Yatsukahagi. Désormais averti du caractère quelque peu abrasif de ce dernier, l’Ecarlate accueillit avec bien plus de souplesse mentale les propos suivants de son homologue, portant ses mains sur ses hanches en inclinant légèrement la tête sur le côté.
Ce Chûnin, songea Radagon, n’avait pas sa langue dans sa poche. Il se fichait de l’avis qu’on pouvait se forger sur lui, tout comme lui-même se fichait du regard des autres sur sa personne. Un point commun qui lui sauta au yeux, en plus de leur hétérosexualité affirmée. Le sourire du soldat aux muscles saillants s’élargit, heureux d’une façon particulièrement perverse d’avoir trouvé en la personne de Muzan un compagnon de jeu verbal.
Radagon marqua une pause en regardant nonchalamment autour de lui, reniflant avec dédain à l’égard des décorations inexistantes de la pièce. Son attention, ensuite, se reporta vers Muzan avec l’intensité du rapace.
Mais tout le monde m’adore, mon cher Muzan. Tout ceux qui ont appris à me connaître, en tout cas...
La vérité était bien sûr très différente, mais le jeu des mots n’impliquait aucune garantie quant à la véracité du sens qu’ils formaient. Pour ce qui était des Carbonistes, si l’Ecarlate et sa famille étaient traditionnellement vus comme des membres de leur culte, l’héritier Akamatsu aurait en l’occurrence eu bien besoin d’être davantage apprécié des hautes instances religieuses pour pouvoir collecter les informations dont il avait besoin. Muzan, de sa façon d’aborder le sujet, ne semblait en tout cas pas porter le Carbonisme en très haute estime, et cette donnée demeurait en elle-même assez précieuse pour être consciencieusement notée par Radagon, dont le sang commençait heureusement déjà à ralentir dans ses veines suite à la surprise provoquée par la verve du Yatsukahagi. Désormais averti du caractère quelque peu abrasif de ce dernier, l’Ecarlate accueillit avec bien plus de souplesse mentale les propos suivants de son homologue, portant ses mains sur ses hanches en inclinant légèrement la tête sur le côté.
Ce Chûnin, songea Radagon, n’avait pas sa langue dans sa poche. Il se fichait de l’avis qu’on pouvait se forger sur lui, tout comme lui-même se fichait du regard des autres sur sa personne. Un point commun qui lui sauta au yeux, en plus de leur hétérosexualité affirmée. Le sourire du soldat aux muscles saillants s’élargit, heureux d’une façon particulièrement perverse d’avoir trouvé en la personne de Muzan un compagnon de jeu verbal.
J’aurais pourtant juré que cette approche aurait eu raison d’un joli minoi comme le tien… C’est dommage.
Pour ce qui est de la sécurité, et bien… je dois dire que je me fiche pas mal de ce que pourraient penser la population civile. Bien faire notre travail ne devrait pas dépendre de leur pudeur ou de leurs cultes. Je suis fervent Carboniste… mais nos prérogatives ont la priorité sur tout le reste. L’Ordre, notre capacité à lutter contre les Yôkai, en dépendent.
Pour ce qui est de la sécurité, et bien… je dois dire que je me fiche pas mal de ce que pourraient penser la population civile. Bien faire notre travail ne devrait pas dépendre de leur pudeur ou de leurs cultes. Je suis fervent Carboniste… mais nos prérogatives ont la priorité sur tout le reste. L’Ordre, notre capacité à lutter contre les Yôkai, en dépendent.
Radagon marqua une pause en regardant nonchalamment autour de lui, reniflant avec dédain à l’égard des décorations inexistantes de la pièce. Son attention, ensuite, se reporta vers Muzan avec l’intensité du rapace.
...Tu parlais d’un verre ? Je connais un endroit intéressant, si tu as un peu de temps.
# Re: Acquaintance [Yatsukahagi Muzan] Ven 3 Juin - 23:51
Collègue
Bon. Bonne nouvelle, le baisé par le feu qui le supplombait de sa taille avait un certains sens de l’humour, accueillant sa plaisanterie de bonne grâce, et, chose rare, osant même une réplique timide. Muzan devait rendre le crédit là ou il était dû, c’était rare qu’on lui réponde sur le même ton, sans diverger.
Et appréciable. Fort bien, le colosse avait au minimum passé une condition de bienséance. Il pourrait donc se permettre de l’écouter un peu.
Il était toutefois fort dommage, songea le ténébreux en passant, que le tas de muscle avec un cerveau fonctionnel mette son dit présent des dieux au service d’une Foi qui n’avait pas réellement son respect. Etre carboniste n’était pas bon signe, surtout avec les évènements récents de Sakyuu…
Cela étant dit, il serait fort mal placé de caler un mot à ce sujet, étant Jashiniste dans l’âme. Aussi, il plaça cette question de foi comme un détail sur lequel se pencher plus tart, en espérant avec toute sa sincérité que cette religion n’était pas dû uniquement à son avantageux physique.
Il était forcé de reconnaître, toutefois, que si les allumés avaient un physique type, le Chuunin qui lui faisait face correspondant parfaitement. Avenant, musculeux, la peau halé par la force du soleil les deux clairs et des cheveux de la couleur de leur élément emblématique.
Toutefois, sa façon de placer l’ordre avant les yokai attisa sa curiosité, amenant Muzan à arquer un sourcil. Dubitatif, mais accordant tout de même le bénéfice du doute, il répondit, avec un ton amusé.
… Et voilà que le mystère s’épaissit.
Un carboniste ne devrait-il pas pour autant être bienheureux de la présence de yokai, surtout associés au feu ?
Un carboniste ne devrait-il pas pour autant être bienheureux de la présence de yokai, surtout associés au feu ?
Cela dit, sa proposition avait son intérêt. La foi de cet homme semblait secondaire comparé à sa confiance aux siens, à son désir de protéger la populace.
Une bonne chose, si le brun devait en donner son avis.
A un détail prêt.
Ma foi, c’est si gentiment proposé, je me ferais un plaisir de vider ta bourse.
En liqueurs, bien entendu. Tout autre fluide serait inconvenant.
En liqueurs, bien entendu. Tout autre fluide serait inconvenant.
Il changea légèrement sa posture, se plaçant de coté par rapport au colosse si l’envie lui prenait de passer devant lui.
Oui, après tout, pourquoi refuser un verre si gentiment proposer ? Surtout si son porte monnaie ne courrait aucun risque.
Quand au potentiel arnaque, et bien… il avait mémorisé son visage, et les deux étaient dans la même zone, de toute évidence. En tout cas, dans la même caserne.
Muzan nota dans un coin de sa tête d’observer ce que pourrait donner un carboniste se réveillant avec un seau d’eau glacé sur le visage. Une belle ironie. Ou les draps enflammés ? Mmmh…
Peut-être que Shingen avait encore quelques laxatifs trainant chez lui, sinon ?
Enfin, il calma doucement sa paranoïa. Le pauvre homme, pour ainsi dire, n’avait rien fait… pour l’instant.
Je te suis, l’écarlate.
Et je vais me permettre de te poser une question : quel genre de sécurité attendrais-tu de Shinobi ? Ce n’est pas notre rôle, de gêrer des yokai, surtout en libre service. J’espère que tu es bien au courant.
Et je vais me permettre de te poser une question : quel genre de sécurité attendrais-tu de Shinobi ? Ce n’est pas notre rôle, de gêrer des yokai, surtout en libre service. J’espère que tu es bien au courant.
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