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Inventaire
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Objet: Set de 5 Kunaïs, Set de 5 Parchemins Explosifs
# Lin Hao || Fiche terminée Sam 16 Avr - 22:47
Lin Hao
"Je serai l'augure d'un nouvel âge."
i. Information
► Nom : Lin
► Prénom : Hao
► Taille : 1m 81
► Poids : 83 kg
► Age : 34 ans
► Affinité Primaire : Fuuton
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Religion : Kamisuuhai
► Grade Religieux Souhaité : //
► Village Souhaité : Toge
► Particularité : Tâche de naissance au niveau de l’œil gauche (si si je vous jure)
► Source de l'avatar : Allen Walker || D-Gray man
ii. Que recherches-tu ?
La fièvre vendetta érode ma pétulance, mais chacun de mes souffles animent cette flamme vengeresse. Je ne laisserai cet éclat s’amenuiser que lorsque je finirais d’apporter un châtiment pernicieux envers mes détracteurs, puisque l’Empyrée contemple son inaction.
Je fixerai les maux de l’Empire dans l’ombre, épurant son corps des parasites qui le pullulent d’une asepsie salvatrice, et s’il le faut, sanguinaire.
Pour ce faire, je redorerai le nom des Lin, le portant dans les hautes sphères de la cour. M’alliant avec quiconque pouvant concilier à mes idéaux, les utilisant comme de vulgaires pantins ou leur délaissant la sécurité de mon échine de par notre fort lien, je ferai tout pour accomplir mes vaniteux objectifs.
Je serai l’augure d’un nouvel âge.
Je fixerai les maux de l’Empire dans l’ombre, épurant son corps des parasites qui le pullulent d’une asepsie salvatrice, et s’il le faut, sanguinaire.
Pour ce faire, je redorerai le nom des Lin, le portant dans les hautes sphères de la cour. M’alliant avec quiconque pouvant concilier à mes idéaux, les utilisant comme de vulgaires pantins ou leur délaissant la sécurité de mon échine de par notre fort lien, je ferai tout pour accomplir mes vaniteux objectifs.
Je serai l’augure d’un nouvel âge.
iii. Histoire
Je détestais ma vie. Je haïssais profondément cette flamme ardente qui continuait d’animer mon déplorant physique. Ma propre idiosyncrasie me répugnait viscéralement. Pourquoi n’arrivais-je tout simplement point à abdiquer cette folie mordante, ces lamentations de désespoir, ce désarroi incongru ? Mon regret le plus profond était d’avoir été trop lâche pour oser barouder contre les autres nobles. Ce chagrin si singulier ne serait sans doute guère aussi éminent si je n’avais point réfréné ma stupide langue pour éviter une joute verbale. Je ne craignais aucunement les déboires de mon statut familial, ô noblesse en ruine qui chagrinait son amoindrissement, luttant désespérément contre le dépérissement final. Je désole exclusivement mes pauvres choix ignorants.
Le premier d’entre eux fut d’ordre patriarcal. La pré-adolescence emplissait enfin mes poumons. Avec cela survenaient les ébauches d’un développement spirituel rationnel. Les premières rencontres, les premiers émois, les premières folies… Puis cette dissonante découverte concernant mon énergie interne qui s’était dévoilée au grand jour. Ma noble stature ne pouvait m’échapper au devoir impérial. Était-ce là dû à la déchéance de notre lignée ? Qu’en savais-je au final… Seul un choix m’était donné, rejoindre une caste de ninja afin de servir l’armée. Je n’aurais jamais dû informer mon paternel de la révélation qui s’était offerte à moi. Mon rictus énergétique parcourait encore mon esprit, me rappelant une énième fois mon atroce puérilité de l’époque. Ces esquisses enjouées sur le visage de mes parents valaient toutes les richesses du monde, moi qui n'avais plus aperçu une mine égayée de leur part depuis des lustres. L’enfant vendu aux autorités pour rétablir un semblant d’honneur et d’influence au sein de la cour, heureux de se voir troquer contre de vulgaires broutilles. Quelle ironie. Ceci dit, cette décision importait peu, n’est-ce pas ? Mes dispositions m’auraient forcé tôt ou tard à adhérer à cette académie formant les futurs Shinobis.
Ce long séjour institutionnel n’était pas des plus déplaisants, outre les perpétuelles moqueries par rapport à mon inutile situation de noble déchu, ou encore liées à cette marque de naissance, essence même de quelques discriminations à mon égard. Mais l’avis de gamins frustrés cherchant nûment à nuire autrui pour satisfaire leur faible égo n’atteignait guère ma raison et mon tempérament avisé, bien que je ne pouvais me défaire des cicatrices que ces mièvres actes avaient pu délivrer à mon cœur. Étincelante résurrection venant apaiser mes mœurs, cette coterie hétérogène formait en son sein diverses brigades, dont l’une d’elle n’ayant la crainte d’accepter ma pauvre personne.
Mes compétences guerrières ne sortaient guère de l’ordinaire, démontrant un correct apprentissage sans pour autant briller de mille feux. Pourtant, mon propre nom faisait écho dans cette promotion d’élèves. Si mes techniques personnelles n’étaient point grandioses, mes forces primordiales résidaient dans la gestion du groupe, la composition des diverses tactiques ainsi que de ma capacité à profiter des dons de chacun pour maximiser la réussite. Malgré mes efforts, les plus talentueux d’entre nous couvraient ma pathétique lumière, l’absorbant sans se soucier dans le but de projeter leur ombre au loin, récupérant les mérites les plus glorieux. Ô Izanagi, pourquoi ne m’avez-vous point octroyé des aptitudes plus éclatantes ? Que dis-je. Je ne me souciais guère de la médiocrité. J’étais fier de contrebalancer cette petitesse par l’intellect, ce qui avait tout de même pu être reconnu par quelques personnalités.
Mes débuts en tant que Genin furent coupés courts suite à un rappel d’urgence familial. Cette position d’aristocrate tira son épingle du jeu, ayant une permission pour me libérer de mon équipe, contre mon gré. Après m’être habitué à travailler sur le terrain, je fus contraint de retourner au foyer pour hériter du titre de mon père mourant, contraint d’accepter le mariage qu’il avait organisé pour le bien commun de cette agaçante maisonnée. Voilà ma première grosse erreur… Une négligence que je suis prêt à emprunter un nombre incalculable de fois si l’occasion m’est de nouveau présentée face à moi. L’acceptation passive de ce forçat, et le pardon envers mon sang. Une aumône à la fois temporaire et terminale, rédemption finale qu’avait pu recevoir mon père avant de décéder. Cette union sans amour perdura malgré l’adversité, liaison symphonique emboîtant deux lignées en déclin pour ennoblir chacun à l’unisson.
Usant de mon nouveau statut pour occuper un poste militaire au sein de la capitale, il m’était plus simple de gérer les affaires sur place plutôt que de devoir voguer à travers le monde, usant de mon maigre potentiel pour compléter laborieusement des requêtes. Une surveillance factice du palais était facile à vivre, les rondes n’étaient guère plus tumultueuses, mes rencontres avec divers gentilshommes pour parler de stratégie étaient plutôt plaisantes. Une époque fort appréciable, d’autant plus que j’avais appris à aimer ma belle femme bien plus talentueuse que moi.
Mais ces instants de plaisir se jetèrent dans un précipice infernal. Ma douce aimée attrapa une mystérieuse maladie qui ne s'amenuisa nullement après de longues semaines. Le Chakrisme. Voilà qu’elle n’était plus capable de maîtriser son chakra de manière correcte malgré son don particulier pour le Ninjutsu. Je ne perdais évidemment pas espoir, cherchant à traiter cette stupide maladie, en vain. Qu’importe les médecins, personne n’était en mesure d’arrêter ce mal déjà en cours. Cependant, je refusais de croire qu’elle était condamnée. Je contestais ce malheureux destin de toutes mes forces pour provoquer un miracle.
J’étais prêt à payer n’importe quel prix pour sauver ma moitié, à pactiser avec n’importe quel démon pour lui ôter ses maux… J’avais même sombré dans la détresse de la laisser au soin d’une doctoresse ambulante douteuse aux capacités non orthodoxes, ayant recours à son aide à maintes reprises. Je voulais absolument animer ce miracle. Et un miracle finit par éclater.
Un miracle à la fois merveilleux et désolant. La naissance de notre enfant.
Ô doux tintements s’apetissant dans mes oreilles pour se transformer en magnifique mélopée… Avant de percevoir un silence effroyable; horrible vacarme détruisant mon esprit. Elle avait essoufflé ses dernières forces pour permettre à ce miracle de subsister. Comment devais-je me sentir face à cette circonstance ? Je ne pouvais pas lâcher de larmes, mais la pluie du printemps rattrapait mon effort, laissant perler de muettes gouttelettes cristallines le long de mes joues. Qu’aurais-je dû faire pour la sauver ? Même si j’étais abattu, je ne pouvais me permettre de me laisser entraîner dans des pensées aussi néfastes. Je devais prendre soin de mon enfant… Mon fils. Les derniers mots qu’elle avait pu prononcer : Lin Yu.
Mon affliction fut mise en suspens grâce à lui. M’occupant de lui comme le plus précieux des trésors, lui apprenant tout mon savoir, dissimulant ma terreur de le perdre à son tour. Je priais Dieu de l’épargner. J’en venais même à espérer malgré moi qu’il ne développe pas son énergie interne… Et cette foi avait l’air d’avoir été entendue. Mon fils avait éveillé son circuit de chakra. Dieu me jouait-il des tours ? J’osais même croire qu’il prenait un malin plaisir à détruire mes rêves un à un. En vint donc mon ultime regret. Face à la pression des autres nobles et de l’empire, je fus forcé de plier l’échine et de laisser mon unique enfant participer à ce programme académique.
Je suivais son avancée chaque instant avec impatience. Je ne m’attendais pas qu’une telle tragédie devait s’abattre sur moi et ma famille, comme si j’étais haïs des Dieux. Malgré mes réclamations à voir mon propre enfant, les mots des supérieurs hiérarchiques étaient clairs. Yu n’était plus. À peine la trentaine, et j’avais perdu mon père, ma femme, et mon fils… Tout cela avec d’étranges circonstances. Maladie… ? Était-ce réellement le cas ? Étais-je malchanceux à ce point… ? Ou peut-être était-ce une terrible malédiction… Qu’importe. Oui, qu’importe. Je devais en finir.
Les regards tournés vers moi semblaient malsains. Je savais que quelque chose se tramait derrière mon dos, mais je n’arrivais nullement à déceler le bout de vérité. Ce milieu paraissant si paisible était vicieux, trop vicieux. Chaque parole des aristocrates étaient de véritables projectiles se logeant dans mon âme. Je ne différenciais plus la réalité de mes rêveries. Je devenais de plus en plus dérangé, perdant mes facultés de réflexion, les troquant contre un instinct bestial primaire, me forçant à l’isolement la plupart de mon temps pour éviter davantage de complications. Douce déréliction canulante rongeant mon esprit…
Ma présence à Teito pesait sur mes épaules. La vue du palais, les conversations avec les autres aristocrates… Je ne pouvais continuer sur cette lancée, ou j’allais réellement étouffer mon esprit dans un nuage opaque dérangé. Profitant d’un mouvement impérial, de l’ascension d’un nouveau Kage dans le village voisin de Toge, j’en vins à demander une grâce royale. Usant de cette opportunité, j’implorais les seigneurs de libérer mes fonctions dans le but de pouvoir épauler le neveu de l’empereur, le récent régent du Village Caché des Épines.
Fort heureusement, mes années de servitudes, mon honorable réputation ainsi que les événements choquants penchèrent la balance pour que l’on m’accorde la demande, aussi grossière soit-elle, m’octroyant même une lettre de recommandation pour rejoindre ce parti militaire.
J’espérais échapper à ces mœurs tourmentant mon âme en régulant parcimonieusement mes interactions avec autrui, me distançant de la capitale pour apaiser ma raison. Si l’idée d’un exil complet ne s’était pas encore totalement dissipée, il était clair que l’acte ne m’était en aucun cas permissif. Mes forces n’allaient point de pair avec une vie de solitude, et mon effroi pour la mort accrochait encore mes idées, rechignant ma prostration initiale pour me condamner à adopter un état plus condigne et adéquat malgré mes lamentations sépulcrales.
Je ne pouvais aucunement démentir la clémence d’un tel échappatoire, révoltant ma haine contre les déités et la destinée qu’ils m’avaient été imposées par de salutaires méditations ascétiques. Néanmoins, cette tranquillité d’esprit fut ironiquement rongée par ma raison désormais moins chaotique, me faisant retomber dans les nébuleuses abysses de la politique. Ce cataclysme était trop suffocant pour que cela ne relève que d’une simple déveine. En y réfléchissant plus clairement, certains signes précurseurs semblaient indiquer une animosité contre les Lin de la part de quelques clans. Mon contentement m’avait empêché de détecter ces captieuses vérités renfermant leur indubitable visage hostile.
Mais que pouvais-je donc faire ? Devais-je me laisser emporter par les courants de la vengeance ? Qui voulais-je duper. Je les réduirais tous en cendre.
Un plan solide et durable… Mes objectifs ne pouvaient nullement être atteints de manière sémillante. Mes circonstances ne jouaient en aucun cas en ma faveur. Seul et déchu, dos au mur et forcé de renier ses racines pour opérer un nouveau départ… Si seulement les grâces de ma famille pouvaient être utilisées, cette situation ne serait jamais arrivée. En premier temps, je devais sanctifier mon statut et trouver de solides alliés. Si les malsains bourgs au sein de cet empire cherchaient à me nuire… J’étais prêt à jouer avec eux avec une implacable fougue, et ce même si je devais fluctuer ma psychologie pour la rendre délictueuse.
Le premier d’entre eux fut d’ordre patriarcal. La pré-adolescence emplissait enfin mes poumons. Avec cela survenaient les ébauches d’un développement spirituel rationnel. Les premières rencontres, les premiers émois, les premières folies… Puis cette dissonante découverte concernant mon énergie interne qui s’était dévoilée au grand jour. Ma noble stature ne pouvait m’échapper au devoir impérial. Était-ce là dû à la déchéance de notre lignée ? Qu’en savais-je au final… Seul un choix m’était donné, rejoindre une caste de ninja afin de servir l’armée. Je n’aurais jamais dû informer mon paternel de la révélation qui s’était offerte à moi. Mon rictus énergétique parcourait encore mon esprit, me rappelant une énième fois mon atroce puérilité de l’époque. Ces esquisses enjouées sur le visage de mes parents valaient toutes les richesses du monde, moi qui n'avais plus aperçu une mine égayée de leur part depuis des lustres. L’enfant vendu aux autorités pour rétablir un semblant d’honneur et d’influence au sein de la cour, heureux de se voir troquer contre de vulgaires broutilles. Quelle ironie. Ceci dit, cette décision importait peu, n’est-ce pas ? Mes dispositions m’auraient forcé tôt ou tard à adhérer à cette académie formant les futurs Shinobis.
Ce long séjour institutionnel n’était pas des plus déplaisants, outre les perpétuelles moqueries par rapport à mon inutile situation de noble déchu, ou encore liées à cette marque de naissance, essence même de quelques discriminations à mon égard. Mais l’avis de gamins frustrés cherchant nûment à nuire autrui pour satisfaire leur faible égo n’atteignait guère ma raison et mon tempérament avisé, bien que je ne pouvais me défaire des cicatrices que ces mièvres actes avaient pu délivrer à mon cœur. Étincelante résurrection venant apaiser mes mœurs, cette coterie hétérogène formait en son sein diverses brigades, dont l’une d’elle n’ayant la crainte d’accepter ma pauvre personne.
Mes compétences guerrières ne sortaient guère de l’ordinaire, démontrant un correct apprentissage sans pour autant briller de mille feux. Pourtant, mon propre nom faisait écho dans cette promotion d’élèves. Si mes techniques personnelles n’étaient point grandioses, mes forces primordiales résidaient dans la gestion du groupe, la composition des diverses tactiques ainsi que de ma capacité à profiter des dons de chacun pour maximiser la réussite. Malgré mes efforts, les plus talentueux d’entre nous couvraient ma pathétique lumière, l’absorbant sans se soucier dans le but de projeter leur ombre au loin, récupérant les mérites les plus glorieux. Ô Izanagi, pourquoi ne m’avez-vous point octroyé des aptitudes plus éclatantes ? Que dis-je. Je ne me souciais guère de la médiocrité. J’étais fier de contrebalancer cette petitesse par l’intellect, ce qui avait tout de même pu être reconnu par quelques personnalités.
Mes débuts en tant que Genin furent coupés courts suite à un rappel d’urgence familial. Cette position d’aristocrate tira son épingle du jeu, ayant une permission pour me libérer de mon équipe, contre mon gré. Après m’être habitué à travailler sur le terrain, je fus contraint de retourner au foyer pour hériter du titre de mon père mourant, contraint d’accepter le mariage qu’il avait organisé pour le bien commun de cette agaçante maisonnée. Voilà ma première grosse erreur… Une négligence que je suis prêt à emprunter un nombre incalculable de fois si l’occasion m’est de nouveau présentée face à moi. L’acceptation passive de ce forçat, et le pardon envers mon sang. Une aumône à la fois temporaire et terminale, rédemption finale qu’avait pu recevoir mon père avant de décéder. Cette union sans amour perdura malgré l’adversité, liaison symphonique emboîtant deux lignées en déclin pour ennoblir chacun à l’unisson.
Usant de mon nouveau statut pour occuper un poste militaire au sein de la capitale, il m’était plus simple de gérer les affaires sur place plutôt que de devoir voguer à travers le monde, usant de mon maigre potentiel pour compléter laborieusement des requêtes. Une surveillance factice du palais était facile à vivre, les rondes n’étaient guère plus tumultueuses, mes rencontres avec divers gentilshommes pour parler de stratégie étaient plutôt plaisantes. Une époque fort appréciable, d’autant plus que j’avais appris à aimer ma belle femme bien plus talentueuse que moi.
Mais ces instants de plaisir se jetèrent dans un précipice infernal. Ma douce aimée attrapa une mystérieuse maladie qui ne s'amenuisa nullement après de longues semaines. Le Chakrisme. Voilà qu’elle n’était plus capable de maîtriser son chakra de manière correcte malgré son don particulier pour le Ninjutsu. Je ne perdais évidemment pas espoir, cherchant à traiter cette stupide maladie, en vain. Qu’importe les médecins, personne n’était en mesure d’arrêter ce mal déjà en cours. Cependant, je refusais de croire qu’elle était condamnée. Je contestais ce malheureux destin de toutes mes forces pour provoquer un miracle.
J’étais prêt à payer n’importe quel prix pour sauver ma moitié, à pactiser avec n’importe quel démon pour lui ôter ses maux… J’avais même sombré dans la détresse de la laisser au soin d’une doctoresse ambulante douteuse aux capacités non orthodoxes, ayant recours à son aide à maintes reprises. Je voulais absolument animer ce miracle. Et un miracle finit par éclater.
Un miracle à la fois merveilleux et désolant. La naissance de notre enfant.
Ô doux tintements s’apetissant dans mes oreilles pour se transformer en magnifique mélopée… Avant de percevoir un silence effroyable; horrible vacarme détruisant mon esprit. Elle avait essoufflé ses dernières forces pour permettre à ce miracle de subsister. Comment devais-je me sentir face à cette circonstance ? Je ne pouvais pas lâcher de larmes, mais la pluie du printemps rattrapait mon effort, laissant perler de muettes gouttelettes cristallines le long de mes joues. Qu’aurais-je dû faire pour la sauver ? Même si j’étais abattu, je ne pouvais me permettre de me laisser entraîner dans des pensées aussi néfastes. Je devais prendre soin de mon enfant… Mon fils. Les derniers mots qu’elle avait pu prononcer : Lin Yu.
Mon affliction fut mise en suspens grâce à lui. M’occupant de lui comme le plus précieux des trésors, lui apprenant tout mon savoir, dissimulant ma terreur de le perdre à son tour. Je priais Dieu de l’épargner. J’en venais même à espérer malgré moi qu’il ne développe pas son énergie interne… Et cette foi avait l’air d’avoir été entendue. Mon fils avait éveillé son circuit de chakra. Dieu me jouait-il des tours ? J’osais même croire qu’il prenait un malin plaisir à détruire mes rêves un à un. En vint donc mon ultime regret. Face à la pression des autres nobles et de l’empire, je fus forcé de plier l’échine et de laisser mon unique enfant participer à ce programme académique.
Je suivais son avancée chaque instant avec impatience. Je ne m’attendais pas qu’une telle tragédie devait s’abattre sur moi et ma famille, comme si j’étais haïs des Dieux. Malgré mes réclamations à voir mon propre enfant, les mots des supérieurs hiérarchiques étaient clairs. Yu n’était plus. À peine la trentaine, et j’avais perdu mon père, ma femme, et mon fils… Tout cela avec d’étranges circonstances. Maladie… ? Était-ce réellement le cas ? Étais-je malchanceux à ce point… ? Ou peut-être était-ce une terrible malédiction… Qu’importe. Oui, qu’importe. Je devais en finir.
Les regards tournés vers moi semblaient malsains. Je savais que quelque chose se tramait derrière mon dos, mais je n’arrivais nullement à déceler le bout de vérité. Ce milieu paraissant si paisible était vicieux, trop vicieux. Chaque parole des aristocrates étaient de véritables projectiles se logeant dans mon âme. Je ne différenciais plus la réalité de mes rêveries. Je devenais de plus en plus dérangé, perdant mes facultés de réflexion, les troquant contre un instinct bestial primaire, me forçant à l’isolement la plupart de mon temps pour éviter davantage de complications. Douce déréliction canulante rongeant mon esprit…
Ma présence à Teito pesait sur mes épaules. La vue du palais, les conversations avec les autres aristocrates… Je ne pouvais continuer sur cette lancée, ou j’allais réellement étouffer mon esprit dans un nuage opaque dérangé. Profitant d’un mouvement impérial, de l’ascension d’un nouveau Kage dans le village voisin de Toge, j’en vins à demander une grâce royale. Usant de cette opportunité, j’implorais les seigneurs de libérer mes fonctions dans le but de pouvoir épauler le neveu de l’empereur, le récent régent du Village Caché des Épines.
Fort heureusement, mes années de servitudes, mon honorable réputation ainsi que les événements choquants penchèrent la balance pour que l’on m’accorde la demande, aussi grossière soit-elle, m’octroyant même une lettre de recommandation pour rejoindre ce parti militaire.
J’espérais échapper à ces mœurs tourmentant mon âme en régulant parcimonieusement mes interactions avec autrui, me distançant de la capitale pour apaiser ma raison. Si l’idée d’un exil complet ne s’était pas encore totalement dissipée, il était clair que l’acte ne m’était en aucun cas permissif. Mes forces n’allaient point de pair avec une vie de solitude, et mon effroi pour la mort accrochait encore mes idées, rechignant ma prostration initiale pour me condamner à adopter un état plus condigne et adéquat malgré mes lamentations sépulcrales.
Je ne pouvais aucunement démentir la clémence d’un tel échappatoire, révoltant ma haine contre les déités et la destinée qu’ils m’avaient été imposées par de salutaires méditations ascétiques. Néanmoins, cette tranquillité d’esprit fut ironiquement rongée par ma raison désormais moins chaotique, me faisant retomber dans les nébuleuses abysses de la politique. Ce cataclysme était trop suffocant pour que cela ne relève que d’une simple déveine. En y réfléchissant plus clairement, certains signes précurseurs semblaient indiquer une animosité contre les Lin de la part de quelques clans. Mon contentement m’avait empêché de détecter ces captieuses vérités renfermant leur indubitable visage hostile.
Mais que pouvais-je donc faire ? Devais-je me laisser emporter par les courants de la vengeance ? Qui voulais-je duper. Je les réduirais tous en cendre.
Un plan solide et durable… Mes objectifs ne pouvaient nullement être atteints de manière sémillante. Mes circonstances ne jouaient en aucun cas en ma faveur. Seul et déchu, dos au mur et forcé de renier ses racines pour opérer un nouveau départ… Si seulement les grâces de ma famille pouvaient être utilisées, cette situation ne serait jamais arrivée. En premier temps, je devais sanctifier mon statut et trouver de solides alliés. Si les malsains bourgs au sein de cet empire cherchaient à me nuire… J’étais prêt à jouer avec eux avec une implacable fougue, et ce même si je devais fluctuer ma psychologie pour la rendre délictueuse.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang 66%
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudos fréquents: Shaporo / Akates
► Quel âge as-tu ? 24 ans
► Comment nous as-tu trouvé ?
► Comment trouves-tu le forum ? J'ai l'impression que certaines images tournantes de la PA sont très pixellisées, mais sinon très très quali'
► T'as un autre compte? Lequel ?//
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? //
► Quel âge as-tu ? 24 ans
► Comment nous as-tu trouvé ?
► Comment trouves-tu le forum ? J'ai l'impression que certaines images tournantes de la PA sont très pixellisées, mais sinon très très quali'
► T'as un autre compte? Lequel ?//
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? //
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Lin Hao || Fiche terminée Lun 18 Avr - 11:01
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Chuunin !
Très belle fiche, gros effort de présentation et d'écriture qui ma obligé à revoir mon dictionnaire. Ceci étant cette mise en forme va super bien avec ton personnage !
TRAME PERSONNELLE :
Ton parcours de vie est catastrophique. Mort de ton paternel, puis décès de ta femme. On peut dire qu'une sorte de malédiction plane sur toi. Est-ce que cela n'est pas ta faute ? Tu as souhaité pactiser avec les démons pour sauver ta femme du Chakrisme. Cependant, il était déjà trop tard pour elle. Elle a tout de même réussi à donner naissance. Mais lorsqu'on souhaite un miracle en appelant un démon, il y a toujours un prix à payer. Tout peut être de l'ordre de la légende, mais aux yeux du voisinage, c'est certain, ta famille est maudite. Derrière ton dos, tu entends des rumeurs, des phrases, comme quoi votre famille aurait hérité de la bénédiction/malédiction du Kitsune. Est-ce vrai ? T'ont-ils pris ton fils pour profiter du bon présage concernant la richesse et la prospérité ? Est-il réellement mort ?
TON IMAGE : Noble maudit
Ton parcours de vie est catastrophique. Mort de ton paternel, puis décès de ta femme. On peut dire qu'une sorte de malédiction plane sur toi. Est-ce que cela n'est pas ta faute ? Tu as souhaité pactiser avec les démons pour sauver ta femme du Chakrisme. Cependant, il était déjà trop tard pour elle. Elle a tout de même réussi à donner naissance. Mais lorsqu'on souhaite un miracle en appelant un démon, il y a toujours un prix à payer. Tout peut être de l'ordre de la légende, mais aux yeux du voisinage, c'est certain, ta famille est maudite. Derrière ton dos, tu entends des rumeurs, des phrases, comme quoi votre famille aurait hérité de la bénédiction/malédiction du Kitsune. Est-ce vrai ? T'ont-ils pris ton fils pour profiter du bon présage concernant la richesse et la prospérité ? Est-il réellement mort ?
TON IMAGE : Noble maudit
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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