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Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Une soif dévorante [Kagura] Lun 16 Mai - 16:14
Le bureau d'étude des Yokai... Une entité nimbée de mystère qui faisait naître quelque sentiment d'aigreur en notre prêtre habituellement si calme. Pourquoi est ce qu'un tel projet avait vu le jour a Toge? La raison était simple, la proximité de la capitale et l'abondance de ressources forestière rendait l'utilisation de plantes plus facile. S'il fallait attendre la livraison de plantes a Sakyuu a chaque fois, un tel dispositif ne pouvait être fiable. Pourtant... être Sakyuujin l'empêchais l'accès a ce trésor de savoir:
**L'envie et la jalousie sont rares chez toi petit homme. Ne t'en fais pas, aucun de ces chercheurs ne t'égale aux yeux d'Inari**
**Oui... mais plus je reste dans ce village, plus je vois le chemin a parcourir. Sakyuu... s'en fiche. Tout ce qui les intéresse c'est cette fichue soie! Ces damnés ryôs... Pourquoi Ari la déesse a voulu que je grandisse au sein de marionnettistes ne se préoccupant pas du monde les entourant tant que leurs caravanes passent le désert.**
**Plus dure est l'épreuve, plus grand sera ton mérite. Allons faire un tour dans leurs bibliothèque tiens, ça te remontera le moral.**
Peut être est ce surtout qu'il commence enfin a ressentir ce que les gens appellent la connexion a la terre. Ces paysages d'arbres et de terres ferme, la ou Shingen était né lui paraissait plus réels que le désert ou il a grandi, désert dont il s'était toujours senti un peu étranger. Une nouvelle détermination naît dans le coeur du maître des renards. Ouais, il allait a lui seul combler ce vide... Le monde était qu'une pomme dont il fallait apprendre si elle était venimeuse ou juteuse.
Le soucis que le prêtre des renards avait dans cette bibliothèque c'était qu'il était perdu dans cet endroit. Il ne pensait pas que le lieu serait si vaste, ne pensant même pas se souvenir que celle de Sakyuu était aussi vaste. Il faut dire que conserver des livres dans la sècheresse du désert était excessivement compliqué. Ce qu'il fallait, c'était de l'aide... C'est la qu'il semblerait que du coin de l'oeil l'ange providentiel venait d'apparaître.
**Eh beh... les femmes ici c'est autre chose qu'à Sakyuu. Tu crois que c'est la forêt?**
**T'es jalouse? En vrai je ne saurais pas dire.**
**Raconte pas de bétise abruti, aucune femelle de ton espèce peut m'inquiéter dans ce domaine. Allez, va lui demander de l'aide et laisse moi tranquille! Idiot!**
Shingen retiens un rire, sachant trop bien que cela lui donnerait un air idiot. Avant de commencer a se diriger vers la femme ou le violet prédominait. Dans sa posture habituelle, les bras croisés derrière le dos, un sourire sur ses lèvres:
"Excusez-moi mademoiselle. Je ne suis pas originaire de Toge je suis un peu perdu dans cette bibliothèque. Auriez-vous l'extrême gentillesse de m'aider a me diriger par ici s'il vous plaît? Je m'appelle Usui Shingen."
Mikazuki Kagura
Genin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Mort en Hiver 805
![Une soif dévorante [Kagura] Raiden-shogun-raiden](https://c.tenor.com/NclyZ0Q34ssAAAAd/raiden-shogun-raiden.gif)
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Mar 17 Mai - 16:21
Une soif dévorante
Son livre sur l’art de la guerre était terminé, encore une œuvre littéraire qui avait été intéressante à lire. D’ailleurs, elle y pensait, la jeune femme avait deux ou trois livres à rendre à la bibliothèque de Toge et il était temps de s’y rendre. Parmi ses trois livres, il y avait un sur l’art de la guerre, la cuisine et les légendes urbaines. En réalité, Kagura aimait la lecture et cela la détendait plutôt bien afin de faire passer le temps. Prenant un sac, habillé dans un kimono mauve et son katana à la ceinture, la jeune femme décide de sortir pour se rendre dans la bibliothèque du village. Il fallait bien qu’elle aille les rendre tôt ou tard et elle n’aimait pas embêter les bibliothécaires en étant en retard sur le temps de conversation des livres qu’elle empruntait. Sortant dans les rues de Toge, la jeune femme se déplaçait tranquille, elle n’était pas pressée et il fallait bien profiter de sa journée de repos. La Onna-Bugeisha voulait passer une simple journée, sans devoir courir ou s’entraîner. Parfois, il n’est pas mauvais de se reposer et de ne rien faire d’extraordinaire lorsqu’elle dispose d’un jour de congé de temps à autre.
Le village était calme durant sa traversée, l’hiver aide généralement à que l’ambiance ne soit pas bondée de passants sur les routes. Il fait frais et les habitants préfèrent rester chez eux ou se rendre à un endroit avec une source de chaleur. D’ailleurs, la Mikazuki arrive à destination et ouvre la porte de la bibliothèque du village. Il y avait quelques personnes à l’intérieur et la kunoichi va à l’accueil afin de remettre les livres. La dame est gentille et assez âgée, pendant quelques minutes, Kagura donne son avis sur les livres qu’elle a pu lire. La vieille dame lui donne l’autorisation d’aller les ranger à leurs places respectives et si elle souhaite d’autres livres, elle en avait le droit. Il était autorisé de prendre maximum trois bouquins pour chez soi et si besoin de plus, il fallait une dérogation spéciale sauf en cas d’urgence pour une mission. Marchant dans l’enceinte du bâtiment, la jeune femme dépose les livres à droite et à gauche, tout en cherchant de quoi lire. Par chance, elle trouve un livre consacrer sur les samourai et plus particulièrement, sur Setsuna Tateko, une célèbres Onna-Bugeisha. Elle range le livre dans un sac et elle réfléchit à ce qu’elle pourrait emprunter également comme genre de livre.
Soudain, quelqu’un interrompt Kagura dans sa réflexion et elle se tourne vers lui. Il se dit d'être un étranger et qu’il est un peu perdu dans cette bibliothèque. Il souhaitait un guide pour lui faire visiter la bâtisse ou peut-être juste trouver son bonheur. En tout cas, il finissait par se présenter comme étant Usui Shingen. Décidément, ce n’est pas le premier étranger qu’elle rencontre dans Toge et sans doute que ça ne sera pas le dernier. C’était plaisant que les voyageurs et habitants d’une autre Contrée viennent à Toge pour apprendre à connaître la culture du village et autres.
Dit-elle en le saluant poliment et s’inclinant avec respect devant ce dernier. L’observant bien, il avait un physique lui rappelant un peu celle de Shizuka, mais ses yeux sont étrange comme ceux d’un félin, presque. En tout cas, elle n’allait pas relever ce type de détail, ce n’était pas respectueux à son égard. La Onna-Bugeisha reprend alors la parole avec un léger sourire.
Finit-elle là-dessus, attendant la suite pour l’emmener à un endroit dont il aimerait se rendre pour trouver des livres qui pourraient l’intéresser.
Le village était calme durant sa traversée, l’hiver aide généralement à que l’ambiance ne soit pas bondée de passants sur les routes. Il fait frais et les habitants préfèrent rester chez eux ou se rendre à un endroit avec une source de chaleur. D’ailleurs, la Mikazuki arrive à destination et ouvre la porte de la bibliothèque du village. Il y avait quelques personnes à l’intérieur et la kunoichi va à l’accueil afin de remettre les livres. La dame est gentille et assez âgée, pendant quelques minutes, Kagura donne son avis sur les livres qu’elle a pu lire. La vieille dame lui donne l’autorisation d’aller les ranger à leurs places respectives et si elle souhaite d’autres livres, elle en avait le droit. Il était autorisé de prendre maximum trois bouquins pour chez soi et si besoin de plus, il fallait une dérogation spéciale sauf en cas d’urgence pour une mission. Marchant dans l’enceinte du bâtiment, la jeune femme dépose les livres à droite et à gauche, tout en cherchant de quoi lire. Par chance, elle trouve un livre consacrer sur les samourai et plus particulièrement, sur Setsuna Tateko, une célèbres Onna-Bugeisha. Elle range le livre dans un sac et elle réfléchit à ce qu’elle pourrait emprunter également comme genre de livre.
Soudain, quelqu’un interrompt Kagura dans sa réflexion et elle se tourne vers lui. Il se dit d'être un étranger et qu’il est un peu perdu dans cette bibliothèque. Il souhaitait un guide pour lui faire visiter la bâtisse ou peut-être juste trouver son bonheur. En tout cas, il finissait par se présenter comme étant Usui Shingen. Décidément, ce n’est pas le premier étranger qu’elle rencontre dans Toge et sans doute que ça ne sera pas le dernier. C’était plaisant que les voyageurs et habitants d’une autre Contrée viennent à Toge pour apprendre à connaître la culture du village et autres.
Enchantée Usui Shingen. Je m’appelle Mikazuki Kagura, Genin de Toge. Ça serait un honneur d’aider un homme si bien éduquer que vous et d’une telle élégance.
Dit-elle en le saluant poliment et s’inclinant avec respect devant ce dernier. L’observant bien, il avait un physique lui rappelant un peu celle de Shizuka, mais ses yeux sont étrange comme ceux d’un félin, presque. En tout cas, elle n’allait pas relever ce type de détail, ce n’était pas respectueux à son égard. La Onna-Bugeisha reprend alors la parole avec un léger sourire.
Je connais assez bien les lieux, cela dit, avez-vous des préférences en terme de documentation ? Un secteur en particulier ? Des recherches à faire ? Je ne suis peut-être pas bibliothécaire, mais je suis à votre disposition. Dites-moi et je vous y emmène.
Dit-elle avec le sourire tandis que son nom de famille lui dit quelque chose.
Dite-moi, d’où est-ce que vous venez ? Et est-ce que vous avez un lien quelconque avec une prêtresse du nom de Usui Shizuka ?
Dit-elle avec le sourire tandis que son nom de famille lui dit quelque chose.
Dite-moi, d’où est-ce que vous venez ? Et est-ce que vous avez un lien quelconque avec une prêtresse du nom de Usui Shizuka ?
Finit-elle là-dessus, attendant la suite pour l’emmener à un endroit dont il aimerait se rendre pour trouver des livres qui pourraient l’intéresser.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Mer 18 Mai - 17:47
**Je crois t'as une touche petit homme... Pouah le morceau regarde ça**
**Non non Ari, c'est juste une marque de respect... elle s'incline même**
**Non non, c'est pour mieux voir son décolleté je te dis! Puis qui salue en complimentant l'éducation et le goût vestimentaire?**
[color=darkblue]**Eeeeeh... c'est peut être la tradition ici? Puis t'étais pas sensée bouder?**
**Nan, je m'en souviens pas? J'ai dit ça moi?**
Shingen s'incline en réponse a la jeune femme sous les rires de la renarde dans sa tête, forcément faire comme ça offrait un meilleur point de vue et elle ne cessait de souligner l'hypocrisie du prêtre renard. Il faut dire que c'était assez désarçonnant de recevoir de tels compliments sans avoir fait grand chose pour les mériter... Assez pour que Ari monte au créneau visiblement:
"Je vous remercie de vos compliments. Ils me vont droit au coeur je ne m'attendais pas a ce qu'une dame de votre beauté et goût le déclare. Toutes les femmes de Toge sont aussi bien éduquées que vous ou ai-je eu l'incroyable chance de m'adresser a la perle de ce village?"
Il en faisait trop... probablement, mais il ne savait pas vraiment faire autrement que par la surenchère. Il faut dire aussi que Kagura était une magnifique jeune femme, un rêve de tout homme, un rêve en violet certes mais un rêve, loin des femmes insipides de Sakyuu passant leur temps a hurler comme Naoko...
Son sourire toujours présent sur ses lèvres elle s'enquit de ce qui l'intéressait. Etais-ce quelque chose de bizarre de vouloir en apprendre sur les yokai ici? La peur de faire un faux pas le fait hésiter une seconde, après il y avait eu Meiyo qui elle avait la chance de pouvoir vivre une vie au visage découvert contrairement au renard d'argent. Peut-être serait elle plus compréhensive que la plupart des Sakyuujin avec lesquels il avait pu travailler dans sa vie:
"En réalité je cherche des ouvrages concernant les yokais. J'ai entendu dire que vos bibliothèques étaient les mieux fournies de l'empire pour cela a l'exception de la capitale. Malheureusement d'ou je viens les gens ne sont pas forcément très amicaux envers ceux avec qui on partage ce monde. C'est pour cela que je voudrais en apprendre plus. D'ailleurs nous pouvons nous tutoyer si vous préférez, il n'y a nul besoin d'être aussi formelle."
Offrant son bras a la demoiselle en violet pour se laisser guider, ses yeux de félin se perdent sur les incroyables quantités d'informations présentes ici, hésitant, c'est que ces choses la étaient plus compliquées.
"Je suis originaire de la région, mais j'ai été élevé a Sakyuu. Je suis chuunin. J'ai rencontré Shizuka il y a peu, mais j'ignore encore a quel point nous sommes proches en terme de parenté. J'aimerais pouvoir dire que c'est ma grande-soeur, mais elle est probablement plus ma cousine je pense. Et vous ma chère Kagura, connaissez vous bien Shizuka? N'hésitez pas si vous avez la moindre question a propos de Sakyuu je me ferais une joie d'y répondre. Une expérience de première main sera sûrement plus instructive que n'importe quel ouvrage."
C'était assez... Lunaire... mais sur le coup le renard ignorait comment continuer la conversation.
Mikazuki Kagura
Genin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Mort en Hiver 805
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Ven 20 Mai - 11:17
Une soif dévorante
Un homme bien poli et élégant à la fois, venait interrompre Kagura dans sa recherche de lecture. Il n’était pas de Togegakure et il avait avoué être un peu perdu dans la bibliothèque. Il s’était présenté comme Usui Shingen et il souhaitait que la brune soit son guide, si cela ne la dérangeait. Au contraire, la Onna-Bugeisha allait l’aider avec plaisir dans la découverte des lieux. Il est difficile pour un étranger de se repérer dans une telle bâtisse, quand c’est la première fois qu’il vient. En même temps, tout le monde s’y perd un peu lors de la première visite, ce n’est pas un secret. La jeune épéiste s’était également perdu la première qu’elle est venue chercher un livre. Une bibliothécaire l’avait repéré et elle l’avait aidé à mieux connaître les lieux. En tout cas, la Mikazuki s’était présenté et accepté son aide, tout en le saluant avec respect, tout en le complimentant. Kagura se voulait donnée une bonne image des habitants du village. Et cela semblait avoir plu à Shingen. Du coup, ce dernier la remercie pour ces mots et il en profite pour la complimenter à son tour. Cela ne passe pas inaperçu et la brune rougit un peu, n’étant pas habituée à cela. Cela dit, ce n’est pas le premier et à force, elle va peut-être prendre l’habitude des compliments.
Dit-elle avec le sourire. Voilà bien un homme agréable, en espérant que cela continue durant leur discussion et visite de la bibliothèque. Pour le moment, Kagura n’avait pas à se plaindre, elle n’a pas rencontré d’homme plutôt malpoli et déplaisant. À croire qu’elle a beaucoup de chance, mais soit, en toute circonstance, la Onna-Bugeisha doit se montrer humble et courtoise. D’ailleurs, Usui semble être quelqu’un de souriant, ça promettait d’être en bonne compagnie. Du coup, la jeune femme essayait de savoir ce qui pourrait l’intéresser en termes d’ouvrage, ça sera plus simple pour le guider. Il avait sans doute des préférences et il ne savait pas où chercher exactement. Ce qui est compréhensible. Shingen souhaitait avoir des ouvrages sur les Yokai afin d’en savoir un peu plus. Apparemment, dans son village, il ne devait pas en posséder. Et celui-ci donnait son accord pour le tutoiement, ce qui ne dérangeait pas la brune, vu que ce dernier donnait son accord.
Dit-elle à l’homme dont ce dernier lui offre son bras, peut-être une tradition ou un signe de noblesse ou de politesse dans son village. Du coup, Kagura passe son bras sous le sien, en se sentant étrangement proche de Shingen. Cela la gênait un peu, mais soit, elle devra s’y faire pour le conduire à l’étage supérieur. D’ailleurs, la Mikazuki était curieuse de savoir d’où il venait et s’il n’avait pas un lien de famille avec Shizuka. En effet, ce dernier avait le même nom de famille que la prêtresse à la chevelure blanche. En le regardant bien, il avait un air de famille, tous les deux, en dehors des yeux. Ce dernier est né dans la région, mais il a été élevé à Sakyuu, le village se trouvant dans le désert. Cela dit, il est un soldat dans l’armée de l’Empereur et de Sakyuu, il est Chûnin, un grade plus élevé que celui de la brune. Pour Shizu, il ne connaît pas exactement leur lien de parenté, hésitant entre grande sœur et cousine. Il en saura, peut-être plus, en cherchant au côté de la Prêtresse, qui sait. D’ailleurs, ce dernier pose une question à propos d’elle et Shizuka, tout en lui demandant de ne pas hésiter, si elle a des questions à propos de Sakyuu.
D’un sourire, la brune marche à ses côtés afin d’atteindre l’étage suivant.
Dit-elle d’un ton calme, tout en poursuivant sa marche avec l’homme, dans les couloirs et escalier de la bibliothèque, tout en évitant de parler trop fort pour ne déranger personne. Cela dit, les étages supérieurs n’étaient pas rempli d’individu et ils sont parfois assez vide de présence. Arrivant à la porte du dernier étage, la brune observe l’homme.
Je vous remercie aussi, vos compliments me touchent également, Usui-san. Et je suppose que les femmes sont bien éduquées à Toge, je ne suis pas une exception à la règle.
Dit-elle avec le sourire. Voilà bien un homme agréable, en espérant que cela continue durant leur discussion et visite de la bibliothèque. Pour le moment, Kagura n’avait pas à se plaindre, elle n’a pas rencontré d’homme plutôt malpoli et déplaisant. À croire qu’elle a beaucoup de chance, mais soit, en toute circonstance, la Onna-Bugeisha doit se montrer humble et courtoise. D’ailleurs, Usui semble être quelqu’un de souriant, ça promettait d’être en bonne compagnie. Du coup, la jeune femme essayait de savoir ce qui pourrait l’intéresser en termes d’ouvrage, ça sera plus simple pour le guider. Il avait sans doute des préférences et il ne savait pas où chercher exactement. Ce qui est compréhensible. Shingen souhaitait avoir des ouvrages sur les Yokai afin d’en savoir un peu plus. Apparemment, dans son village, il ne devait pas en posséder. Et celui-ci donnait son accord pour le tutoiement, ce qui ne dérangeait pas la brune, vu que ce dernier donnait son accord.
Bien pour le tutoiement, si ça te met plus à l’aise et tu peux en faire autant avec moi. Pour ce qui est des ouvrages sur les Yokai, il y en a au dernier étage. Cela dit, je ne lis que rarement des ouvrages sur eux donc je ne sais pas si le contenu te satisfera, Shingen-san. Et donc, là d’où tu viens, les habitants n'ont pas d’opinion favorable envers les Yokai ? Dommage pour toi, si le sujet t’intéresse. Cela dit, à Toge, ce n’est pas le cas, une majorité semble apprécier les Yokai et souhaite vivre en harmonie avec eux. N’hésite pas à faire un tour temple de la Lune, si ce n’est pas déjà fait. Tu pourrais faire d’intéressantes rencontres et avoir un sujet passionnant sur les Yokai.
Dit-elle à l’homme dont ce dernier lui offre son bras, peut-être une tradition ou un signe de noblesse ou de politesse dans son village. Du coup, Kagura passe son bras sous le sien, en se sentant étrangement proche de Shingen. Cela la gênait un peu, mais soit, elle devra s’y faire pour le conduire à l’étage supérieur. D’ailleurs, la Mikazuki était curieuse de savoir d’où il venait et s’il n’avait pas un lien de famille avec Shizuka. En effet, ce dernier avait le même nom de famille que la prêtresse à la chevelure blanche. En le regardant bien, il avait un air de famille, tous les deux, en dehors des yeux. Ce dernier est né dans la région, mais il a été élevé à Sakyuu, le village se trouvant dans le désert. Cela dit, il est un soldat dans l’armée de l’Empereur et de Sakyuu, il est Chûnin, un grade plus élevé que celui de la brune. Pour Shizu, il ne connaît pas exactement leur lien de parenté, hésitant entre grande sœur et cousine. Il en saura, peut-être plus, en cherchant au côté de la Prêtresse, qui sait. D’ailleurs, ce dernier pose une question à propos d’elle et Shizuka, tout en lui demandant de ne pas hésiter, si elle a des questions à propos de Sakyuu.
D’un sourire, la brune marche à ses côtés afin d’atteindre l’étage suivant.
Je vois, tu viens de loin pour trouver des ouvrages sur les Yokai, j’espère que tu ne seras pas déçu, Shingen-san. Pour Shizuka, je l’ai rencontré qu’une fois, on a juste discuté de Yokai et de certaines idéologies sur les Fidèles de Tsukiyomi et d’autres sujets. À première vue, elle semble être quelqu’un de bien et je ne dirai pas non pour la revoir pour discuter à nouveau ou l’aider. En tout cas, peu importe le lien de parenté avec elle, toi et Shizuka-san, vous avez des traits physiques assez semblable.
Dit-elle d’un ton calme, tout en poursuivant sa marche avec l’homme, dans les couloirs et escalier de la bibliothèque, tout en évitant de parler trop fort pour ne déranger personne. Cela dit, les étages supérieurs n’étaient pas rempli d’individu et ils sont parfois assez vide de présence. Arrivant à la porte du dernier étage, la brune observe l’homme.
Parle moi de Sakyuu, je ne suis jamais allé là-bas. J’ai l’habitude de voyager de Toge à Seizan depuis mon enfance, mais jamais ailleurs. Est-ce qu’à Sakyuu, la politique sur les Yokai est tolérante ou pas du tout ? Quelle divinité est la plus vénéré ? Les hommes et femmes sont-ils aussi courtois et élégants comme toi ? Enfin, j’aimerai tellement en savoir plus sur ton village. Peut-être qu’un jour, j’irai visiter Sakyuugakure, si le destin me le permet.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Lun 23 Mai - 16:42
Modeste en plus? Elle arrive a provoquer un sourire encore un peu plus grand sur les lèvres de Shingen, qui n'arrivait a l'heure actuelle a trouver aucun défaut a la jeune femme assez altruiste pour lui offrir son temps, un temps dont il ne disposait pas vraiment a foison... A ses yeux, yeux de félins, Kagura était une perle de gentillesse et de beauté parmi le sexe opposé qu'il avait souvent vu vaniteux et manipulateur lorsque la nature était complaisante avec elles, ou la loi des hommes leur octroyait un pouvoir dépassant celui qu'elles auraient eu naturellement. Tort pas exclusivement féminin, mais Shingen avait pu voir que les hommes usaient plus de la brutalité physique que psychologique. Kagura pouvait prétendre a ce pouvoir, celui de faire tourner la tête des hommes, mais elle considérait que les autres femmes étaient du même acabit qu'elle...
"De par ma fonction dans les temples de la déesse renard, j'ai pu voir passer de nombreuses jeunes femmes et rares sont celles qui font preuve d'une telle gentillesse et douceur a l'égard d'un étranger tout juste rencontré. Vous vous sous estimez Mikazuki-chan, vous êtes bien une perle. Si vous me permettez même, si j'avais pas fait mes voeux, j'aurais aimé que mon âme soeur aie les qualités dont vous faites preuve. La modestie est une qualité lorsqu'elle est modérée, se dévaluer peut mener a une spirale négative ma chère et vous ne méritez pas tel destin."
**Dit plutôt que tu l'aurais bien draguée si t'étais pas prêtre ça aurait été plus vite...**
**T'as fini de m'embêter aujourd'hui?**
La renarde soupire alors que le sujet de la recherche vient sur la table. Elle ne semblait pas surprise le moins du monde. Toge semblait être un endroit beaucoup plus en adéquation avec les aspirations et les envie de changer le monde de Shingen, persuadé d'être l'élu qui amènera un monde ou yokai et humains pourraient vivre dans les mêmes cités et collaborer. Cela avait l'air d'être une chose presque possible ici mais cela commençait a créer plus de questions dans l'esprit de l'abandonné que ce voyage en répondait.
"En effet, je vois ça et c'est assez... époustouflant, je dois admettre beaucoup aimer votre cité et cela me fend le coeur de devoir la quitter. Pour le contenu, je ne m'inquiète pas. Pour l'opinion négative des Sakyuujin... je ne leur en veux pas. Bien que cela ait été assez difficile pour moi, il faut se rendre compte que le désert est parmi les environnements les plus rudes qui existent et la nuit du grand feu n'a pas beaucoup aidé les choses... voir ses proches changer en torches humaines est quelque chose de terrible. Même si ironiquement, les yokais sont la source de notre richesse, les sectes comme les carbonistes rendent la cohabitation compliquée. Cela a été mon premier arrêt, je suis présent parce que je devais me rendre au sanctuaire de la lune au nom du sanctuaire d'Inari de Sakyuu. Merci du conseil Kagura-chan"
Ce fut presque une surprise qu'elle accepta de prendre le bras du maître des renards et il ne pouvait nier que la sentir aussi aussi proche de lui provoquait une gêne, une gêne très agréable et franchement, il aurait aimé que ce trajet vers le troisième étage dure plus. C'était compliqué pour lui de comprendre cette attirance soudaine pour la jolie brune, les rires de la renarde résonnant dans le crâne de Shingen. Néanmoins, il pourrait trouver certaines réponses a certaines question:
"Même des connaissances basiques m'iraient, les ouvrages a Sakyuu sont surtout consacrés aux yokais dans le désert. Au vu de la sécheresse de l'air il est dur de garder le parchemin en bon état donc ça limite beaucoup la capacité a avoir des ouvrages que beaucoup considéreraient comme superflus. En réalité, j'aimerais en apprendre plus sur l'Akikitsunetsuki, ou plus communément la malédiction du renard. Cela peut te paraître ironique. En fait c'est normal que nous ayons des traits de visage identiques... les preuves et nos récits dont nous disposons nous laisse penser qu'elle est ma grande soeur."
Une goutte de sueur froide coule le long du dos de Shingen lorsqu'il se remémore son avertissement... Oui, il le prenait au sérieux parce qu'il la pensait capable de mettre a exécution sa menace. S'il n'avait pas de soucis a se faire devant les dieux puisque Ari était la et en connexion directe avec les instances supérieures. Non, le vrai soucis, c'était que les êtres humains avaient un système de jugement dépendant fortement de leur propres ressenti... Elle pouvait très bien prendre Kagura collée a son bras pour de la perversion la ou d'autres verrait une galanterie. Bref, revenons au présent, la raison qui expliquait cette recherche précise... La malédiction du renard était quelque chose qui avait un côté bénéfique potentiel pour la famille du possédé... Pourquoi l'abandonner?
"Sakyuu est construite au coeur du désert, pas loin de l'oasis du salut ce qui nous permet de ne pas manquer d'eau quelque soit le climat. Les bâtiments sont de roche chez nous, en grès blanc pour protéger de la chaleur. Il fait très chaud la journée, très froid la nuit, par exemple avec votre kimono actuel vous auriez chaud en journée, je vous conseillerais quelque chose de plus léger la ou la nuit il vaudrait mieux que vous ajoutiez une petite laine. Disons que... la situation a Sakyuu est complexe, seuls les yokais qui rapportent de l'argent sont tolérés... et du bout des doigts. Je dois officier masqué pour que mes yeux n'effraient pas. Sakyuu est principalement une cité de commerçants, je serais ravi de vous montrer ou trouver les étoffes les plus fines et vous emmener au burnaku. On raconte qu'il faut voir les pièces au moins une fois dans sa vie. Pour l'élégence... disons que... je suis flatté de tes compliments mais je suis plutôt une espèce rare. Le désert nous taille de manière brutale et impitoyable. Les hommes et femmes de Sakyuu sont plus légèrement vêtues qu'ici et plus... abrupt dans leurs manières. Pas forcément méchamment. Si jamais le destin t'amène a Sakyuu, rends toi au sanctuaire d'Inari et fait moi mander auprès des miko, ce serait avec plaisir que je t'hébergerais, cela t'éviteras les... pièges a touristes, nous sommes des commerçants après tout."
Sur la question de la religion, le visage de Shingen s'assombrit un peu, ses yeux jaunes semblant fixer dans le vague. Comment dire les choses... certaines ne sont que rumeurs...
"Le temple principal est celui d'Amateratsu-sama, nous l'appelons le temple du soleil. Malheureusement, le sanctuaire d'Inari-sama n'attire que peu les foules, ironiquement malgré les conseils commerciaux que la déesse apporte. Contrairement a ici... les fidèles de Kagutsuchi-sama se sont... radicalisés dans leur vision du monde. On raconte qu'ils ont divinisé les torches humaines, les voyant comme des envoyés du dieu... Cette vision du monde a pris en force a Sakyuu et est devenue une force difficile a ignorer. Encore pire, certaines rumeurs font état de membres du culte de Jashin présent en ville. Mais j'imagine que certaines rumeurs sont identiques quelque soit le village. La situation n'est pas simple du tout."
Conscient du tableau apocalyptique de la situation qu'il lui peignait, Shingen pose sa main libre sur celle de Kagura qui lui tenait le bras alors qu'ils arrivaient dans un endroit beaucoup moins fréquentés, allaient-ils être seuls?
"Ne t'en fais pas Kagura-chan. La déesse veille sur ses fidèles, il n'y a aucune raison qu'il se passe quelque chose du genre"
En espérant que le contact entre leurs mains apaise la jolie brune. Peut être en avait-il trop dit?
Mikazuki Kagura
Genin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Mort en Hiver 805
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Jeu 26 Mai - 10:49
Une soif dévorante
Kagura était modeste et son éducation a toujours fait qu’elle ne s’est jamais senti supérieure à un autre. En réalité, la jeune femme suivait le bushidô à la lettre afin d’être quelqu’un de bien et de respectable. Cela dit, la brune ne s'est jamais considérée comme quelqu’un de parfait et avec aucun défaut. Au contraire, elle en dispose comme chaque être vivant foulant le sol et les airs du pays tout entier. Son intolérance envers les Yokai pouvait être considérée comme un défaut à Toge et à Totei, mais soit, elle n’avait pas que cela. Kagura est têtue et maladroite dans l’aspect social. Être correct avec les inconnus, c’est totalement normal, car il est difficile de juger quelqu’un sans le connaître davantage. Shingen semble être un homme plutôt bien éduquer et de belles paroles. Un moine avec une certaine sagesse, un peu comme Kirei. Il semblerait dommage que les bons hommes soient des moines. Rien qu’en l’écoutant, elle rougissant un peu et elle ne savait pas trop où se mettre. Être son âme sœur si ce dernier n’était pas moine, c’est bien la première fois qu’on lui dit ça. En tout cas, ce dernier l’encourage à ne pas être trop modeste afin qu’elle ait un peu plus confiance en elle.
Dit-elle en souriant tendrement et continuant d’emmener l’homme vers l’étage adéquat pour ses recherches. En parlant de recherche, Kagura espérait que le contenu se trouvant dans la bibliothèque serait intéressant pour l’homme en question. En réalité, il pourrait trouver des ouvrages plus intéressants au bureau d’études des Yokai, mais il est interdit aux visiteurs. En effet, seuls les membres de cette unité ont le droit d’entrée dans le bâtiment. D’ailleurs, la Mikazuki avait fait la demande pour intégrer cette unité afin de s’intéresser aux Yokai pour les comprendre et avoir une autre vision d’eux selon ses aventures et missions. D’ailleurs, la Genin encourage même Shingen à se rendre au temple de la lune pour y trouver des individus avec qui parler Yokai, ça lui changera de Sakyuu. En tout cas, Usui aime beaucoup Toge, au point que cela l’attriste beaucoup de devoir le quitter tôt ou tard. Kagura apprécie aussi Toge, malgré ses différentes opinions concernant les Yokai. Pour les Sakyuujin, il comprenait leur réaction à cause de leur passé tumultueux avec les Carbonistes et d’autres sectes. Il y a différentes opinions qui jouent à l’encontre des Yokai ou pour eux, il y a une sorte de bataille de pensée.
Dit-elle tout simplement avec un léger air triste pour ceux ayant perdu des proches à cause de la nuit du grand feu. D’ailleurs, Kagura avait accepté de prendre le bras de Shingen, pensant que c’était une tradition ou une habitude à Sakyuu. En tout cas, elle espérait que les ouvrages qu’il recherche sur les Yokai pourront lui donner des réponses à ses questions. Cela dit, même à Toge, l’existence des Yokai reste un mystère ou pour certains, il reste que de simples légendes. Selon lui, les ouvrages à Sakyuu sont concentrés uniquement sur les Yokai du désert, mais avec le climat là-bas, il est compliqué de conserver des parchemins. Pour ce qui est de Shizuka, selon ses recherches, elle serait sa grande sœur. Il est normal que leur ressemblance physique ait ce chemin-là sur leur lien de parenté.
Dit-elle un peu rêveuse qu’un jour, elle sera maman de deux enfants. Cela dit, deux enfants seront sa limite, car trop d’enfants, ça pourrait être compliqué pour sa santé, qui sait. Pour le moment, elle n’y avait pas pensé, mais l’idée venait de lui traverser l’esprit. Or, ce n’est pas l’un de ses objectifs de vie à l’heure actuelle. Et étant célibataire, ce n’est pas quelque chose qui la travaille tant qu’elle n’a pas réussi à vaincre le Oni Rouge. Pour en revenir à Shingen, Kagura était curieuse par rapport à Sakyuu et elle n’hésite pas à poser des questions sur cette cité, sa politique et bien d’autres choses. Le climat est plus intense là-bas en matière de chaleur et de froideur la nuit, en tout cas, elle prend note dans sa tête pour lorsqu’elle viendra visiter Sakyuu. La jeune femme l’écoute attentivement et mine de rien, la cité de sable est intéressante et cela donnait envie à la Mikazuki de s'y rendre dès qu’elle le pourra. Des commerçants, une envie d’acheter des trucs. Elle était bien contente d’en savoir un peu plus. De plus, elle avait l’aide de Shingen pour être hébergé et ne pas dormir dehors ou se faire arnaquer par les auberges. Cela dit, la suite semble moins ravir l’homme quand il est question de religion à Sakyuu entre les Carbonistes, les sectes présentes dans le village comme ailleurs concernant les Jashiniste et le fait que le temple d’Inari est moins visité que d’autres dans son village. Ce dernier tente tout de même de rassurer la brune, par rapport à cette vision apocalyptique, en lui donnant la main.
Dit-elle en souriant, gardant la main de l’homme dans la sienne, rougissant un peu. Ce dernier tente de la rassurer sur les dangers du monde et des sectes surtout les Jashiniste. Cependant, Kagura n’a pas peur d’eux et elle les chassera s’ils sont une menace pour Toge et le monde. Après tout, c’est une guerrière et son rôle est de protéger l’Empire contre le mal qu’il soit humain ou Yokai.
Soudain, elle relâche la main et le bras de Shingen et dépose délicatement ses mains sur les joues du Usui. Se retrouvant face à lui, visage prochain du sienne, elle observe ses yeux, si beau et attirant. La Onna-Bugeisha reprend la parole.
Finit-elle là-dessus avec un sourire. Reculant d’un pas, elle reprend le bras et la main de l’homme afin d’entrer dans la pièce où il y a des livres sur les Yokai. Elle lui montre les tables et les différentes étagères. Et de plus, il n’y avait personne d’autres qu’eux dans la pièce, du coup, ils allaient être tranquille pour mener des recherches et discuter un peu. La Onna-Bugeisha observe les yeux avant de regarder l’homme.
Je…je vous…remercie, Shingen-kun. C’est la prmeière fois qu’un homme s’adresse à moi avec de si jolis mots. Je suis sûre que si vous n’étiez pas moine, vous aurez pu trouver votre âme sœur avec les qualités aussi belles que vous décrivez. Cela dit, j’ai été éduqué en suivant le Bushidô, il est tout à fait normal de me montrer courtoise envers mon prochain tant que ce dernier l’lest tout autant que moi. Et ne croyez rien, mon cher. Je ne suis pas du genre à me dévaluer par modestie, mais merci de vous inquiéter pour moi à ce sujet et de me rendre heureuse avec vos mots. Mon cœur en est ravi.
Dit-elle en souriant tendrement et continuant d’emmener l’homme vers l’étage adéquat pour ses recherches. En parlant de recherche, Kagura espérait que le contenu se trouvant dans la bibliothèque serait intéressant pour l’homme en question. En réalité, il pourrait trouver des ouvrages plus intéressants au bureau d’études des Yokai, mais il est interdit aux visiteurs. En effet, seuls les membres de cette unité ont le droit d’entrée dans le bâtiment. D’ailleurs, la Mikazuki avait fait la demande pour intégrer cette unité afin de s’intéresser aux Yokai pour les comprendre et avoir une autre vision d’eux selon ses aventures et missions. D’ailleurs, la Genin encourage même Shingen à se rendre au temple de la lune pour y trouver des individus avec qui parler Yokai, ça lui changera de Sakyuu. En tout cas, Usui aime beaucoup Toge, au point que cela l’attriste beaucoup de devoir le quitter tôt ou tard. Kagura apprécie aussi Toge, malgré ses différentes opinions concernant les Yokai. Pour les Sakyuujin, il comprenait leur réaction à cause de leur passé tumultueux avec les Carbonistes et d’autres sectes. Il y a différentes opinions qui jouent à l’encontre des Yokai ou pour eux, il y a une sorte de bataille de pensée.
Toge est un village intéressant pour ceux aimant les Yokai et cherchant à les comprendre pour cohabiter avec eux. Pour les Sakyuujins, ils n’ont pas eu la vie facile avec tout ce que tu me racontes, Shingen-san. J’espère qu’ils trouveront un jour la paix avec ses événements tragiques.
Dit-elle tout simplement avec un léger air triste pour ceux ayant perdu des proches à cause de la nuit du grand feu. D’ailleurs, Kagura avait accepté de prendre le bras de Shingen, pensant que c’était une tradition ou une habitude à Sakyuu. En tout cas, elle espérait que les ouvrages qu’il recherche sur les Yokai pourront lui donner des réponses à ses questions. Cela dit, même à Toge, l’existence des Yokai reste un mystère ou pour certains, il reste que de simples légendes. Selon lui, les ouvrages à Sakyuu sont concentrés uniquement sur les Yokai du désert, mais avec le climat là-bas, il est compliqué de conserver des parchemins. Pour ce qui est de Shizuka, selon ses recherches, elle serait sa grande sœur. Il est normal que leur ressemblance physique ait ce chemin-là sur leur lien de parenté.
Je vois, alors je suis sûre que vous allez trouver votre bonheur alors. Il faut savoir qu’on ne connaît pas tous les Yokai donc je suppose que certaines légendes pourront vous aider, mais faites tout de même attention, certaines peuvent te conduire en erreur. Et pour cette malédiction, j’aimerai bien connaître les détails, ça peut être intéressant à connaître. D’ailleurs pour Shizuka et toi, j’espère que vous allez pouvoir lié un lien entre vous, c’est important un frère et une sœur dans une vie. J’aurais tellement aimé avoir un frère ou une sœur avec qui parler et me confier. J’espère qu’un jour, je puisse donner la vie à deux bébés, j’en serais bien heureuse.
Dit-elle un peu rêveuse qu’un jour, elle sera maman de deux enfants. Cela dit, deux enfants seront sa limite, car trop d’enfants, ça pourrait être compliqué pour sa santé, qui sait. Pour le moment, elle n’y avait pas pensé, mais l’idée venait de lui traverser l’esprit. Or, ce n’est pas l’un de ses objectifs de vie à l’heure actuelle. Et étant célibataire, ce n’est pas quelque chose qui la travaille tant qu’elle n’a pas réussi à vaincre le Oni Rouge. Pour en revenir à Shingen, Kagura était curieuse par rapport à Sakyuu et elle n’hésite pas à poser des questions sur cette cité, sa politique et bien d’autres choses. Le climat est plus intense là-bas en matière de chaleur et de froideur la nuit, en tout cas, elle prend note dans sa tête pour lorsqu’elle viendra visiter Sakyuu. La jeune femme l’écoute attentivement et mine de rien, la cité de sable est intéressante et cela donnait envie à la Mikazuki de s'y rendre dès qu’elle le pourra. Des commerçants, une envie d’acheter des trucs. Elle était bien contente d’en savoir un peu plus. De plus, elle avait l’aide de Shingen pour être hébergé et ne pas dormir dehors ou se faire arnaquer par les auberges. Cela dit, la suite semble moins ravir l’homme quand il est question de religion à Sakyuu entre les Carbonistes, les sectes présentes dans le village comme ailleurs concernant les Jashiniste et le fait que le temple d’Inari est moins visité que d’autres dans son village. Ce dernier tente tout de même de rassurer la brune, par rapport à cette vision apocalyptique, en lui donnant la main.
Sakyuu semble être un village intéressant à visiter, malgré certains points sombres. Cela dit, je t’ai comme ami pour me faire visiter les lieux et me protéger, en cas de souci. Et je me sens rassuré si tu m’héberges afin d’éviter certaines arnaques de commerçant. Et ne t’en fais pas pour le temple d’Inari-sama, tant qu’il y a des fidèles, sa présence sera toujours là pour vous guider et conseils ceux le souhaitant. Mais, il va falloir que j’organise ma garde de robe, si je dois me rendre à Sakyuu avec ce que tu me dis avec la chaleur et le froid de la nuit. Au pire, tu m’aideras à choisir des tenues dans les boutiques de Sakyuu.
Dit-elle en souriant, gardant la main de l’homme dans la sienne, rougissant un peu. Ce dernier tente de la rassurer sur les dangers du monde et des sectes surtout les Jashiniste. Cependant, Kagura n’a pas peur d’eux et elle les chassera s’ils sont une menace pour Toge et le monde. Après tout, c’est une guerrière et son rôle est de protéger l’Empire contre le mal qu’il soit humain ou Yokai.
Et merci de t’inquiéter pour moi, Shingen-san. Je sais que le danger nous guette de partout, Humain comme Yokai, mais je suis une soldate de l’Empire. Je ferai de mon mieux pour protéger tout le monde de diverses menaces. Je te protègerai, si il le faut. Et une dernière chose…
Soudain, elle relâche la main et le bras de Shingen et dépose délicatement ses mains sur les joues du Usui. Se retrouvant face à lui, visage prochain du sienne, elle observe ses yeux, si beau et attirant. La Onna-Bugeisha reprend la parole.
Tes yeux sont magnifiques et envoutants. Ne les cache pas, ils ne sont pas effrayants, mais exceptionnels. Je les aime tes yeux alors fait en sorte que je puisse toujours les voir, même lorsque je viendrai à Sakyuu. Personne n’a à te juger là-dessus, Shingen-kun.
Finit-elle là-dessus avec un sourire. Reculant d’un pas, elle reprend le bras et la main de l’homme afin d’entrer dans la pièce où il y a des livres sur les Yokai. Elle lui montre les tables et les différentes étagères. Et de plus, il n’y avait personne d’autres qu’eux dans la pièce, du coup, ils allaient être tranquille pour mener des recherches et discuter un peu. La Onna-Bugeisha observe les yeux avant de regarder l’homme.
Tu veux que je t’aide à trouver des livres ? Dis-moi le sujet et je pourrais chercher avec toi. D’ailleurs…Que sais-tu sur l'Akikitsunetsuki ? Je suppose que je pourrais essayer de trouver des ouvrages qui en parler, si j’ai des informations là-dessus.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Dim 29 Mai - 21:13
Une brève incompréhension naît dans l'esprit de Shingen, oui il avait dit beaucoup de mots doux, peut être un peu trop pour son statut de prêtre mais il n'avait pas comprit qu'elle les avait pris pour elle... Une situation qui aurait pu être gênante avec quelqu'un d'autre mais qui étrangement, ne faisait qu'ajouter a la confusion que le prêtre des renards commençait a ressentir en posant ses yeux sur les rougeurs arboré par la peau d'albâtre de la brune. Le bushido hein? La plupart des samouraïs qu'il avait rencontré étaient plutôt du spectre rustre et masculin de l'échiquier, est ce que l'éducation des femmes étaient différentes dans ce code? Enfin... L'élu d'Inari était assez bien placé pour savoir que les codes pouvaient être souvent mal compris ou tordus pour justifier des comportements répréhensibles:
"Je vous remercie de votre sollicitude. Je pense que vous méritez de tels mots Kagura-chan. J'ai néanmoins décidé de vouer ma vie a Inari-sama et ses messagers, si techniquement rien ne m'interdit de me marier, les voeux m'interdisent la moindre étreinte. Ce serait compliqué on va dire. En tout cas, je dois admettre être un peu ignorant sur les détails du bushido, mon savoir ne dépassant pas les connaissances communes. Je suis ravi de voir qu'il existe d'autre codes permettant aux jeunes gens de faire briller leurs qualités."
Ses mots étaient la parfaite cristallisation des espoirs de Shingen. Hochant positivement la tête a ses mots, son sourire s'agrandissant davantage. Un jour, Sakyuu sera comme Toge, non, encore même plus tolérante, permettant aux Yokai et aux humains de créer une société ou les richesses viendront de leurs coopération et non de la chasse et des affrontements comme il est le cas actuellement:
"En effet... J'ai l'espoir d'ouvrir les yeux aux peuple de Sakyuu, leur faire comprendre qu'il serait possible de coopérer avec des yokais, qu'ils ne sont pas tous malfaisants. Pour ça, il faut tout d'abord les connaître. J'espère qu'avec cette réalisation... les blessures ressenties par le peuple du désert se refermerons."
Kagura une fois de plus surprends Shingen en se livrant beaucoup plus que ce que le prêtre aurait pu croire. Depuis sa rencontre avec Kirei la veille et celle quelques minutes encore plus tôt ou il avait rencontré Meiyo, des doutes naissaient sur la nature d'Ari, des doutes qu'il ne possédait pas en arrivant a Toge et ou il espérait trouver des réponses. Le sujet en vient soudainement a Shizuka, réussir a former un lien entre eux deux... Hmm c'était pas le genre de choses ou Shingen excellait habituellement. Néanmoins, il avait toujours rêvé d'avoir une famille, une vraie et la prêtresse en était ce qui s'en rapprochera le plus et a jamais. Sans même avoir le temps de réfléchir, la belle brune enchaîna sur ses rêves d'avenir, les enfants qu'elle espérait avoir dans le futur, arrachant un sourire et une expression attendrie au prêtre blanc:
"Je ne suis pas forcément l'homme le plus doué pour ces choses la. J'espère réussir a former un réel lien fraternel avec elle, c'est nouveau pour elle aussi, elle me croyait mort né, c'est pas simple. Pour vos aspirations, j'espère que vous trouverez votre âme soeur. L'amour c'est des rencontres, des départs, un voile transparent, un mariage si tout se passe bien. Je prierais la déesse pour toi Kagura-chan. Peut-être même connais-tu déjà cette âme soeur? "
L'aider a faire sa garde robe pour le désert? L'idée n'était pas mauvaise et le renard n'allait pas le nier, l'idée d'avoir une telle beauté faisant des défilés en lui demandant si telle ou telle tenue était adaptée... Regardant Kagura de bas en haut, réfléchissant de manière visible a sa demande, son sourire s'élargis légèrement en signe d'acceptation et d'un hochement de tête il réponds:
"Bien entendu que je t'aiderais. Par contre je m'excuse d'avance mais je ne suis pas un expert en mode donc je risque de faire passer la praticité avant l'apparence... Mais je pense qu'on trouvera quelque chose de pratique et beau j'en suis persuadé. En fait avec le désert il faut bien faire attention car la chaleur comme le froid peuvent être des pièges mortels. Il n'est pas rare de devoir secourir des gens perdus et souvent... Enfin il n'est pas le temps d'en parler. Je pense néanmoins que si tu dois faire l'expérience du désert il vaut mieux que ça soit dans les meilleures conditions?"
La suite... Il ne la vit pas du tout venir, hochant la tête en entendant Kagura expliquer que le danger des sectes ne l'effrayait pas du tout. Shingen ne put avoir de pincement au coeur devant cette âme courageuse qui n'avait pas conscience des mots prononcés par le prêtre des renards. Nul blâme dans son esprit, a se balader dans une cité aussi calme que le village de l'épine il était dur de voir les problèmes d'endroits que l'on a jamais visité. C'était humain après tout, comme le prêtre serait probablement incapable de concevoir la réalité des problèmes d'endroits qui lui sont étrangers.
Non, c'est de la sentir relâcher son bras pour saisir son visage qui l'étonne. Le coeur du renard rate un battement, ses joues s'empourprent et ses yeux s'écarquillent. Elle était dangereusement proche...Elle aime ses yeux? Ses yeux jaunes comme ceux d'un chat qui font fuir habituellement les gens. Ses yeux se rivent dans ceux de Kagura, doucement Shingen colle son front au sien, lui adressant son plus beau sourire. Sa main se pose sur la joue de la guerrière, lui adressant une douce caresse:
"Je compte alors sur toi pour me protéger... ma guerrière. Tu sais les yeux jaunes félin... c'est pas forcément quelque chose de très bien vu. Mais avec toi a mes côtés, si tu les aimes j'aurais le courage de ne pas porter mon masque"
Le contact se rompt a l'initiative de la guerrière et le prêtre ne chercha pas a le prolonger, alors qu'elle revenait a son bras comme si ce bref interlude n'avait pas existé. Oui... après tout que lui importe l'avis des gens de Sakyuu si Kagura les aimait? Ils étaient tous les deux libre de discuter tranquillement et aussi longuement qu'ils le désiraient vu a quel point l'étage avait l'air occupé. Les yeux jaunes commencent a parcourir les rayons, fixant les titres:
"Haha, volontiers, je resterais des jours a tout lire si je m'écoutais. Alors oui, j'aimerais en savoir plus sur la possession des renards et la possession en règle générale. J'ai eu accès aux savoir dispensés aux prêtres bien sûr mais... il est normal de chercher du savoir supplémentaire ou il est non? Puis j'aimerais aller ensuite me renseigner sur les yokais locaux eux même si ce programme te vas? J'ai juste peur que cela prenne beaucoup de temps est ce que tu en disposes d'assez?"
De nouveau, le jeune homme lui adresse son plus beau sourire, espérant pouvoir profiter de la compagnie de la guerrière plus longtemps.
Mikazuki Kagura
Genin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Mort en Hiver 805
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Mar 31 Mai - 13:52
Une soif dévorante
Comme n’importe quel moine, apparemment, il n’est pas destiné à se marier avec qui ce soit. La cause ? Leurs vœux envers leur divinité. Chacun son choix à vrai dire, Kagura n’allait pas les juger, car les samouraïs n’ont rien de tout blanc de leur côté. Cela dit, il était content de voir qu’il existait d’autres codes permettant aux gens de briller. Un simple hochement de tête de la part de la Mikazuki avant de passer à un autre sujet de conversation. La voilà, à présent en train de parler de Toge et de leur tolérance envers les Yokai. En tout cas, Shingen avait dans l’espoir qu’un jour, il puisse ouvrir les yeux aux habitants et soldats de Sakyuu qu’ils peuvent cohabiter en harmonie avec les Yokai. Du moins, ceux qui ne sont pas maléfiques, car il y en a qui ne sont pas forcément aptes à vivre en paix avec les Humains. Les connaître est une étape cruciale dans le développement du rêve de l’homme aux yeux de renard. Un simple sourire et de simples mots pour soutenir Usui dans ses projets à venir avec les sakyuujin et les Yokais.
Dit-elle tout simplement pour se plonger dans une autre discussion liée cette fois-ci à ses recherches et au lien entre les deux Usui. D’ailleurs, malgré de sages paroles de la part de Kagura et souhaitant le bonheur de son nouvel ami. La Samouraï avoue avoir un rêve, celui de donner la vie et avoir au moins deux enfants. Étant fille unique, il était difficile de trouver quelqu’un à qui se confier ou faire les quatre cents coups. Du coup, elle se montrait compatissante envers Shingen sur la possibilité qu’il puisse trouver un lien parental avec Shizuka. L’homme semble tout de même optimiste pour lui et Shizu, c’était agréable à entendre. Cela dit, comme il l’a dit, c’est tout nouveau pour eux et ça sera un peu difficile au départ avant un réel rapprochement. D’ailleurs, il souhaite le bonheur pour la Mikazuki et de pouvoir trouver son âme-sœur qui pourrait lui donner une vie remplie de bonheur, se demandant même, si elle a déjà trouvé sa moitié.
Pour en revenir à Sakyuu et à une possibilité de voyage là-bas pour Kagura, il y avait tellement de chose intéressante à faire et à visiter. Shingen savait plutôt bien vendre son village et il fera un bon guide. Cela dit, il avoue ne pas être un expert en mode, tout comme la brune, elle ne s’est jamais focalisée sur ce détail de la vie. En tout cas, il tenait à l’avertir du danger et piège mortel de la chaleur et du froid du désert de sa province.
Pour la suite, elle ne craignait pas d’indiquer que les sectes hostiles ne l’effrayaient pas trop que ce soit les Jashiniste ou bien d’autres. Au contraire, ça ne la dérangerait pas de mettre fin à leur croyance destructrice, surtout avec le massacre qu’ils ont commis, il y a quelques années. En tant que soldate, elle se devait de protéger l’Empire et ses habitants, Hommes ou Yokais, la Onna-Bugeisha ne faisait pas de différence entre eux : ils sont le mal selon leur action. Et par ailleurs, la bretteuse n’en termine pas là, elle vient toucher le visage de l’homme afin de le complimenter sur ses yeux. Elle lui faisait comprendre de manière directe qu’il n’y avait aucune honte à avoir sur ce qu’il était et que personne ne devait le juger là-dessus. Une situation un peu ambiguë donnant une sorte de moment intime et de tendresse. Si proche et pourtant, elle ne semble pas vouloir le lâcher. Surtout quand ce dernier pose son front sur le sien, caressant la joue de la femme. Kagu rougit et admire les yeux de l’homme. Ce dernier prend la parole en se montrant bien heureux et qu’avec elle, il se sentait bien. Si le contact ne s’était pas rompt d’un coup, elle aurait fait un geste peu poli vis-à-vis du rôle de moine de l’homme. Une tentation, une attirance qu’elle ne pensait pas possible. Heureusement, le lien est rompu et ça aurait pu éviter un souci dans les vœux du moine. Et d’ailleurs, éviter un malaise de son côté, car elle n’est pas du genre à se laisser aller de la sorte.
Elle reprit son bras et fait comme si de rien n’était. Au moins, cela évite la question étrange ou un regard un peu perturbant pour la Mikazuki. Du coup, elle change de sujet en parlant d’ouvrage littéraire qu’il recherche et également sur cette malédiction du renard dont il avait parlé, plus tôt. Il recherche des ouvrages pour se renseigner sur la malédiction et les possessions, en plus des Yokai locaux. Ses recherches sont vastes et demandent beaucoup de temps pour parvenir à trouver quoi ce soit. De toute manière, la brune avait du temps devant elle, c’est une journée de repos et elle n’avait rien de prévu. Rougissant un peu en le voyant sourire à nouveau à son intention.
Dit-elle en souriant timidement et ayant les joues un peu rouges. Elle part dans l’allée à la recherche d’information sur ce que recherche l’homme. Elle se met à feuilleté quelques parchemins, tout en prenant le temps de bien lire afin de ne rien louper. Son cœur bat à la chamade et ça serait bien que cela se calme afin qu’elle puisse mieux se concentrer.
Je prierai pour que ton rêve devienne réalité, Shingen-san.
Dit-elle tout simplement pour se plonger dans une autre discussion liée cette fois-ci à ses recherches et au lien entre les deux Usui. D’ailleurs, malgré de sages paroles de la part de Kagura et souhaitant le bonheur de son nouvel ami. La Samouraï avoue avoir un rêve, celui de donner la vie et avoir au moins deux enfants. Étant fille unique, il était difficile de trouver quelqu’un à qui se confier ou faire les quatre cents coups. Du coup, elle se montrait compatissante envers Shingen sur la possibilité qu’il puisse trouver un lien parental avec Shizuka. L’homme semble tout de même optimiste pour lui et Shizu, c’était agréable à entendre. Cela dit, comme il l’a dit, c’est tout nouveau pour eux et ça sera un peu difficile au départ avant un réel rapprochement. D’ailleurs, il souhaite le bonheur pour la Mikazuki et de pouvoir trouver son âme-sœur qui pourrait lui donner une vie remplie de bonheur, se demandant même, si elle a déjà trouvé sa moitié.
Je vous souhaite que du bonheur à toi et ta sœur, espérant que les Kamis seront tolérants envers vous. Et non, je n’ai pas encore d’âme-sœur, mais merci de vos compliments.
Pour en revenir à Sakyuu et à une possibilité de voyage là-bas pour Kagura, il y avait tellement de chose intéressante à faire et à visiter. Shingen savait plutôt bien vendre son village et il fera un bon guide. Cela dit, il avoue ne pas être un expert en mode, tout comme la brune, elle ne s’est jamais focalisée sur ce détail de la vie. En tout cas, il tenait à l’avertir du danger et piège mortel de la chaleur et du froid du désert de sa province.
Je tâcherai de m’en souvenir alors, je ne souhaiterai pas à ce qu’on me secourt dès mon premier jour à Sakyuu. Et question mode, je ne suis pas une experte, je me suis toujours focalisé sur les arts du combat.
Pour la suite, elle ne craignait pas d’indiquer que les sectes hostiles ne l’effrayaient pas trop que ce soit les Jashiniste ou bien d’autres. Au contraire, ça ne la dérangerait pas de mettre fin à leur croyance destructrice, surtout avec le massacre qu’ils ont commis, il y a quelques années. En tant que soldate, elle se devait de protéger l’Empire et ses habitants, Hommes ou Yokais, la Onna-Bugeisha ne faisait pas de différence entre eux : ils sont le mal selon leur action. Et par ailleurs, la bretteuse n’en termine pas là, elle vient toucher le visage de l’homme afin de le complimenter sur ses yeux. Elle lui faisait comprendre de manière directe qu’il n’y avait aucune honte à avoir sur ce qu’il était et que personne ne devait le juger là-dessus. Une situation un peu ambiguë donnant une sorte de moment intime et de tendresse. Si proche et pourtant, elle ne semble pas vouloir le lâcher. Surtout quand ce dernier pose son front sur le sien, caressant la joue de la femme. Kagu rougit et admire les yeux de l’homme. Ce dernier prend la parole en se montrant bien heureux et qu’avec elle, il se sentait bien. Si le contact ne s’était pas rompt d’un coup, elle aurait fait un geste peu poli vis-à-vis du rôle de moine de l’homme. Une tentation, une attirance qu’elle ne pensait pas possible. Heureusement, le lien est rompu et ça aurait pu éviter un souci dans les vœux du moine. Et d’ailleurs, éviter un malaise de son côté, car elle n’est pas du genre à se laisser aller de la sorte.
Elle reprit son bras et fait comme si de rien n’était. Au moins, cela évite la question étrange ou un regard un peu perturbant pour la Mikazuki. Du coup, elle change de sujet en parlant d’ouvrage littéraire qu’il recherche et également sur cette malédiction du renard dont il avait parlé, plus tôt. Il recherche des ouvrages pour se renseigner sur la malédiction et les possessions, en plus des Yokai locaux. Ses recherches sont vastes et demandent beaucoup de temps pour parvenir à trouver quoi ce soit. De toute manière, la brune avait du temps devant elle, c’est une journée de repos et elle n’avait rien de prévu. Rougissant un peu en le voyant sourire à nouveau à son intention.
Je vois…tes recherches sont plutôt vastes et elles demandent pas mal de temps. Ne t’en fais pas, j’ai du temps libre et à tuer, ça ne me gêne pas de rester, auprès de toi….euh…avec toi pour t’aider. Du coup, faisons comme cela. Je vais dans l’allée à droite et toi à gauche, peut-être qu’on trouvera des informations. Je ne sais pas si ça contient des ouvrages sur les possessions et cette malédiction, mais ne baissons pas les bras.
Dit-elle en souriant timidement et ayant les joues un peu rouges. Elle part dans l’allée à la recherche d’information sur ce que recherche l’homme. Elle se met à feuilleté quelques parchemins, tout en prenant le temps de bien lire afin de ne rien louper. Son cœur bat à la chamade et ça serait bien que cela se calme afin qu’elle puisse mieux se concentrer.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Jeu 2 Juin - 17:53
"Merci. Je ferais de mon mieux Kagura-chan."
Un sourire en réponse au sien, des mots si simples pour une ambition aussi grande. Il devenait alors évident les raisons qui poussait donc Shingen a parcourir les rayons de la librairie publique de la ville. Le prêtre des renards aurait adoré avoir la possibilité de jeter un oeil au fameux bureau d'étude des yokais et leurs archives devaient être bien plus intéressantes que les livres accessible au tout venant. Sans la rencontre de la samouraï, l'homme a la crinière de neige se serait même demandé s'il ne perdait pas son temps a chercher une chimère.
Shingen continue de l'écouter, surpris relativement par sa réponse. S'il était possible qu'elle soit célibataire, le jeune renard trouvait difficile de croire qu'elle n'avait jamais trouvé quelqu'un. Cela pouvait avoir deux explications, la première était que Kargura était une femme extrêmement exigeante et qu'elle n'avait jamais trouvé quelqu'un rencontrant ses exigences. Peu probable. Il restait donc la deuxième option, elle était beaucoup trop gentille et pure pour comprendre l'intérêt que pouvait avoir la gente masculine a son intention... Ce qui semblait plus en phase avec ce qu'elle avait montré jusque la.
"Je prierais en ce sens même si j'ai peur d'être égoïste d'espérer qu'Inari-sama me favorisera. Dans ton cas, il serait cruel de ma part de te laisser souffrir de cette solitude. Si tu n'as ni âme soeur ni frères et soeurs a qui te confier, me permettrais-tu de devenir ce confident? L'épaule sur laquelle pleurer, les bras pour te réconforter, l'oreille pour t'entendre, la voix pour te rassurer? Non pas en tant que prêtre, mais comme un m... ami."
Une dernière hésitation a ses mots, une hésitation, celle qu'elle voit derrière le léger voile qu'il avait mis, devant cet intérêt naissant qu'elle provoquait en lui et qu'il combattait pour la bienséance. S'il avait dit ce qu'il voulait dire, utiliser l'expression "membre de ta famille", le renard blanc de Sakyuu prenait le risque d'être mal compris... après tout il y avait un seul moyen pour qu'ils deviennent membre de la même famille et si Kagura est une femme intelligente a ses yeux, le risque de voir sa comparaison mal comprise et prendre cela comme un intérêt romantique l'inquiétait. Jamais il n'avait eu peur d'être rejeté, jamais jusqu'aujourd'hui.
Peut-être s'était il trop inquiété? Les voila quasiment l'un contre l'autre, leurs front collés. Il n'aurait fallu qu'un léger mouvement de l'un ou de l'autre pour un baiser et Shingen ne pouvait pas le nier, il brûlait d'envie de l'échanger... et pourtant, pourtant a contre coeur il avait brisé cet instant enchanté. Les joues de la jeune femme étaient roses de cet instant... mais si elle était observatrice elle pouvait voir que celles de l'homme du désert l'étaient aussi. Un léger regret même qui se voyait dans ses yeux si elle faisait attention. Mais il ne pouvait pas... il ne pouvait pas la soumettre a cette tentation.
**Depuis quand tu joues le prêtre responsable?**
Shingen décide d'ignorer la renarde ostensiblement alors que Kagura revient a son bras. La question était pertinente, jusque la il n'avait pas vraiment fait attention aux autres, le prêtre des renards ayant toujours eu le défaut d'être plutôt égoïste mine de rien. Mais elle avait accepté son offre, celle de passer le reste de la journée avec lui. Son coeur bondit a la vue des joues rouges de Kagura, non, c'était son imagination, elle ne rougissait pas devant son sourire? Et ce lapsus..? Non non c'était son imagination...
"Merci a toi, ton aide m'est très précieuse. C'est une bonne idée, prends tout ce que tu penses d'utile et on verra ça."
Shingen entre dans l'allée qu'elle lui indiquait, en adressant a la jeune femme un dernier sourire avant de se retourner. Sans doute elle aussi avait remarqué les joues rouges de l'homme du sanctuaire. Tous ces sentiments soudains rendait sa concentration assez difficile. Prenant des ouvrages de ci de la, c'est cet instant que la renarde choisis pour se manifester:
**Shin'? Tu serais pas entrain de tomber amoureux la?**
**De quoi? Te moque pas de moi tu sais que je ne pourrais fréquenter personne réellement.**
**Vous vous cassez trop la tête vous les hommes. Tu crois vraiment qu'Inari-sama en a quelque chose a faire de si tu as une femme? Potentiellement des enfants?**
**Mais...**
**Les dieux se fichent de si vous vous emboîtez entre vous tant que vous faites votre travail. Sérieux celui qui a écrit ça devait être trop moche pour draguer. Bref, tu peux la courtiser je t'autorise, je pense pas que ça posera de soucis a la déesse.**
**Vraiment!?**
**Ouais... par contre tu ferais mieux de demander a ta soeur avant... Si je peux t'arranger le coup pour Inari-sama elle... je peux rien faire elle était sérieuse quand elle te disait qu'elle te tuerais**
**T'as raison, merci Ari**
**Qu'est ce que tu ferais sans moi petit singe? Allez je retourne dormir et me dérange pas pendant la sieste**
C'est les bras chargés d'ouvrages que Shingen revient auprès de Kagura, nombre d'encyclopédies diverses. Honnêtement, le jeune homme doutait qu'il trouve les informations voulues dans une bibliothèque publique, mais cela lui permettra de passer plus de temps avec la belle donc est ce que cela est un soucis? Non pas du tout... Déposant ses livres il se retourne vers Kagura, d'une subite impulsion il glisse ses doigts sous son menton, penchant le visage vers elle avant que ses lèvres déposent un léger baiser sur son front. Ses prunelles d'or la fixant, lui adressant un grand sourire:
"Seuls ceux qui ignorent ce a quoi ils renoncent parlent des voeux a la légère. Tu m'as fait découvrir une facette des choses que je n'aurais jamais cru connaître. C'est fou de dire ça mais... j'aurais aimé avoir la chance de devenir ton âme soeur."
Le renard se redresse, c'était un changement complet de sa stratégie mais Ari l'avait convaincu avec ses mots de ne pas lui cacher, plutôt que de rester a éviter le sujet du baiser manqué toute la journée et d'y repenser sans cesse. Avec un sourire un peu triste il reprends:
"Je comprendrais que tu veuilles partir désormais"
Oui, il n'avait pas eu la patience... les choses avaient débordé, comme une bouilloire se mettant a siffler. L'ironie dans tout ça... c'est que jamais Shingen pensait qu'il pouvait être victime d'un coup de foudre.
Mikazuki Kagura
Genin de Toge / Totei dans le Kamisuuhai / Mort en Hiver 805
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Lun 6 Juin - 12:56
Amour compliqué
Shingen est quelqu’un de bien, elle le connaît depuis peu et pourtant, elle se sentait déjà proche de lui. Kagura apprécie sa compagnie et l’aider est importante à ses yeux. La Onna-Bugeisha est surprise de sa proposition. Certes, elle vit dans une certaine solitude, elle n’a ni frère ni sœur avec qui se confie, ni même une âme-sœur et très peu d’amis avec qui discuter. L’homme à la chevelure de neige se montre comme un bienfaiteur et souhaite devenir ce confident. En effet, il souhaite devenir cette épaule où elle peut tout dire, même pleurer quand la vie devienne trop dure pour elle. De belles paroles et il ne faisait pas cela en tant que prêtre, ce qui l’étonne dans un premier temps, mais comme un ami. Or, elle a senti une certaine hésitation dans son élan et à croire qu'il allait dire autre chose. Peut-être son imagination, mais elle était contente qu’un homme qu’elle connaît que depuis très peu, puisse se montrer si bon envers elle.
Dit-elle avec le sourire. La suite est un peu ambiguë, au point qu’il y a des sous-entendus dans leur façon d’agir, de la timidité et une forme d’attirance. Cela dit, Kagura n’a jamais été abordé et si proche d’un homme par le passé. Ainsi, elle n’est pas habituée à un tel contact et pourtant, elle a pris l’initiative de le faire. Or, se rapprochement était dans le but de l’aider et de montrer qu’en sa présence, sa particularité physique ne la dérangeait pas du tout. Et d’ailleurs, à Toge, personne ne le rejetterait de cette manière, non plus qui sait. Ce contact a failli aller un peu trop loin, comme jusqu’à un baiser, mais l’homme a rompu ce contact. Cela rassure un peu la brune, même si cela la perturbe pas mal avec son cœur qui bat la chamade. Ce n’est pas dans ses principes d’agir ainsi et de se laisser aller de la sorte. De base, elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et partir de la bibliothèque pour retourner chez elle. Une séance de méditation serait la bienvenue pour remettre de l’ordre dans son esprit. Cela dit, elle avait accepté de l’aider dans ses recherches.
Kagura avait conseillé de se séparer afin que l’un part vers l’allée droite et le second à gauche afin d’augmenter leurs chances de recherche. Ce dernier la remercie de son aide, même si lui aussi semble rougir et perturber par leur situation commune. Un simple hochement de tête et les voilà qui ne sont plus ensemble, mais séparer dans des allées de la bibliothèque. La jeune Mikazuki regarde tranquillement quelques ouvrages à la recherche d’information qui puisse aider Shingen. La brune prend quelques ouvrages afin de pouvoir les lire tranquillement et les montrer à l’homme. Il y aura peut-être quelque chose d’intéressant à lire et qui pourrait l’intéresser, qui sait. Cela dit, ils se trouvent dans une bibliothèque publique, elle doute un peu qu’ils trouvent des choses par rapport à leur recherche. L'Usui semble revenir vers elle avec des ouvrages en main. La Togejine se rapproche de lui avec un léger sourire, heureuse qu’il ait pu trouver de quoi lire. Cela dit, elle ne s’attendait pas à ce que ce dernier tente à nouveau un contact avec elle. Une grande surprise pour la Onna-Bugeisha et le baiser sur son front, de la part de Shingen la surprend totalement. Son visage devient tout rouge et elle ne sait pas quoi dire. Ces mots la touchent et la surprennent également. Shingen devenir son âme sœur alors c’est ça un coup de foudre ? Est-ce un coup de Raijin ? Ou autre chose ? Cela dit, il comprendrait que cette dernière décide de partir.
Elle perd un peu ses forces et fait tomber les ouvrages, au sol, entre elle et Shingen.
Dit-elle en versant des larmes et lui tourne le dos pour essuyer ses larmes. En soi, ça ressemble à une déclaration d'amour et c'est la première fois qu’on lui en fait une. Elle n’aurait jamais cru que quelqu’un puisse s’intéresser à elle. En tout cas, elle doit reprendre ses esprits et elle se retourne vers Shingen, les yeux un peu rougir et les joues un peu mouillées.
Dit-elle avant de déposer un baiser sur la joue de l’homme et de s’abaisser pour ramasser les ouvrages qu’elle a fait tomber, afin de lui laisser le temps de répondre à la bretteuse. C’est un peu gênant pour elle. La brune ne sait pas si ce qu’elle a dit, ne l’a pas blessé ou vexé. Elle n’est pas à l’aise dans ce genre de situation. Et peut-être qu’elle a raison, c’est sans doute un moment d’égarement et qu’au final, il n’y a rien du tout entre eux. Elle ne souhaite pas s’engager dans une relation amoureuse sur un coup de tête. De plus, elle ne le connait pas assez pour cela. Et il y a un autre souci, elle habite à Toge et lui, il vit à Sakyuu. Ils ne se reverront plus avant un long moment et cela peut jouer sur leur sentiment. Pour cela, Kagu ne sait pas quoi penser de ceci.
Dit-elle d’un air triste et désolé. À présent, à voir ce que dira Shingen de tout cela. La jeune brune part mettre les ouvrages sur la table et soupire, en étant quand même heureuse qu’un homme puisse s’intéresser à elle, même si la réalité est difficile à avaler.
Je suis très touchée par ta demande et c’est la première fois qu’on me propose cela. Je serais honorée de t’avoir comme confident et j’accepte ton offre. C’est étrange d’avoir une relation comme celle-ci avec un homme que je connais depuis très peu, mais c’est plaisant.
Dit-elle avec le sourire. La suite est un peu ambiguë, au point qu’il y a des sous-entendus dans leur façon d’agir, de la timidité et une forme d’attirance. Cela dit, Kagura n’a jamais été abordé et si proche d’un homme par le passé. Ainsi, elle n’est pas habituée à un tel contact et pourtant, elle a pris l’initiative de le faire. Or, se rapprochement était dans le but de l’aider et de montrer qu’en sa présence, sa particularité physique ne la dérangeait pas du tout. Et d’ailleurs, à Toge, personne ne le rejetterait de cette manière, non plus qui sait. Ce contact a failli aller un peu trop loin, comme jusqu’à un baiser, mais l’homme a rompu ce contact. Cela rassure un peu la brune, même si cela la perturbe pas mal avec son cœur qui bat la chamade. Ce n’est pas dans ses principes d’agir ainsi et de se laisser aller de la sorte. De base, elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et partir de la bibliothèque pour retourner chez elle. Une séance de méditation serait la bienvenue pour remettre de l’ordre dans son esprit. Cela dit, elle avait accepté de l’aider dans ses recherches.
Kagura avait conseillé de se séparer afin que l’un part vers l’allée droite et le second à gauche afin d’augmenter leurs chances de recherche. Ce dernier la remercie de son aide, même si lui aussi semble rougir et perturber par leur situation commune. Un simple hochement de tête et les voilà qui ne sont plus ensemble, mais séparer dans des allées de la bibliothèque. La jeune Mikazuki regarde tranquillement quelques ouvrages à la recherche d’information qui puisse aider Shingen. La brune prend quelques ouvrages afin de pouvoir les lire tranquillement et les montrer à l’homme. Il y aura peut-être quelque chose d’intéressant à lire et qui pourrait l’intéresser, qui sait. Cela dit, ils se trouvent dans une bibliothèque publique, elle doute un peu qu’ils trouvent des choses par rapport à leur recherche. L'Usui semble revenir vers elle avec des ouvrages en main. La Togejine se rapproche de lui avec un léger sourire, heureuse qu’il ait pu trouver de quoi lire. Cela dit, elle ne s’attendait pas à ce que ce dernier tente à nouveau un contact avec elle. Une grande surprise pour la Onna-Bugeisha et le baiser sur son front, de la part de Shingen la surprend totalement. Son visage devient tout rouge et elle ne sait pas quoi dire. Ces mots la touchent et la surprennent également. Shingen devenir son âme sœur alors c’est ça un coup de foudre ? Est-ce un coup de Raijin ? Ou autre chose ? Cela dit, il comprendrait que cette dernière décide de partir.
Elle perd un peu ses forces et fait tomber les ouvrages, au sol, entre elle et Shingen.
C’est…euh…que…ben…je ne partirai pas…ça me surprend beaucoup. Je…c’est beau ce que tu me dis. Pardon…
Dit-elle en versant des larmes et lui tourne le dos pour essuyer ses larmes. En soi, ça ressemble à une déclaration d'amour et c'est la première fois qu’on lui en fait une. Elle n’aurait jamais cru que quelqu’un puisse s’intéresser à elle. En tout cas, elle doit reprendre ses esprits et elle se retourne vers Shingen, les yeux un peu rougir et les joues un peu mouillées.
Navrée, je ne…je ne suis pas habituée à cela. Je ne veux pas dire non à ta proposition de devenir mon âme-sœur, ça me touche énormément que tu puisses ressentir de l’amour pour moi. Cela dit, j’aimerai qu’on puisse se connaître un peu plus avant cela. Je… *tousse un peu* je ressens une certaine attirance envers toi, mais mes sentiments sont encore flous. Veux-tu qu’on apprenne à se découvrir l’un et l’autre avant qu’on puisse se promettre l’un à l’autre ? Question d’être sûr de nos sentiments ? Peut-être que ce n’est qu’un moment d’égarement et que d’ici peu, on découvre que ce n’est qu’un simple passage et qu’en réalité, on ne ressent pas réellement de l’amour.
Dit-elle avant de déposer un baiser sur la joue de l’homme et de s’abaisser pour ramasser les ouvrages qu’elle a fait tomber, afin de lui laisser le temps de répondre à la bretteuse. C’est un peu gênant pour elle. La brune ne sait pas si ce qu’elle a dit, ne l’a pas blessé ou vexé. Elle n’est pas à l’aise dans ce genre de situation. Et peut-être qu’elle a raison, c’est sans doute un moment d’égarement et qu’au final, il n’y a rien du tout entre eux. Elle ne souhaite pas s’engager dans une relation amoureuse sur un coup de tête. De plus, elle ne le connait pas assez pour cela. Et il y a un autre souci, elle habite à Toge et lui, il vit à Sakyuu. Ils ne se reverront plus avant un long moment et cela peut jouer sur leur sentiment. Pour cela, Kagu ne sait pas quoi penser de ceci.
D’ailleurs, il y a un autre souci…la distance me fait peur et du fait qu’on risque de ne plus se revoir avant un long moment. Toge et Sakyuu, ce n’est pas la porte à côté…il y a genre…15 jours de trajets, en plus de nos obligations dans nos villages. Je…je ne sais pas…c’est pour ça, il y a beaucoup de chose qui me font douter et me font peur. Et pour ma part, je ne peux pas quitter Toge.
Dit-elle d’un air triste et désolé. À présent, à voir ce que dira Shingen de tout cela. La jeune brune part mettre les ouvrages sur la table et soupire, en étant quand même heureuse qu’un homme puisse s’intéresser à elle, même si la réalité est difficile à avaler.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Une soif dévorante [Kagura] Lun 4 Juil - 0:53
Une nuit au temple
Avec
Kaname Honoka
Avec
Kaname Honoka
Cela n'était pas vraiment un terrain sur lequel tu étais familier, tu avais l'habitude du contact feminin ça ce n'était pas a remettre en question, non cette fois c'était l'enjeu. D'habitude tu te fichais de ce qu'on te répondrais et la non. Cela t'avais fait commettre des erreurs, a un autre tu aurais dit que c'était des débutants, chose dont Ari ne se privait pas. Oui, seul un débutant se précipitait comme tu l'avais fait... après on pouvait dire que tu étais un débutant dans le sentiment amoureux.
C'est avec une sensation d'impuissance que tu vois son visage changer du tout au tout, devenant rouge de gêne. Est ce qu'elle n'avait jamais été la cible d'un coeur amoureux comme le tien? Le son des ouvrages frappant le sol, signe qu'elle les avait laissé échapper de surprise. Tu ne l'avais pas vu, trop concentré a voir ses yeux s'embuer de larmes. Tout ce que tu pouvais faire, c'était écouter ses mots après qu'elle ait essuyé ses larmes. Tu n'arrivais pas a lui répondre tellement l'angoisse serrait ta gorge.
C'était maintenant, qu'elle allait te dire que t'étais un fou... ce qui était vrai. Mais non, parce que cette attirance soudaine qu'il ressentait avait l'air d'être partagée... Sauf que contrairement a juste une simple aventure c'était une histoire pérenne que ton coeur désirait. Souriant doucement a la jeune femme, tes joues tournent a la pivoine en sentant le baiser sur tes lèvres, ton coeur accélère fortement avant de réfléchir une seconde a ses mots.
"Il n'y a aucun soucis Kagura-chan. Je ne te demande rien de plus que du temps pour apprendre a te connaître et te laisser une occasion de me connaître. Je pensais juste qu'il était injuste pour toi qu'on continue de se voir et que je te dissimule ce que mon coeur me réclame. Tu es vraiment la voix de la sagesse tu as raison sur toute la ligne, je m'excuse de m'être emporté."
Elle avait raison, tu avais été trop vite dans tes mots et il se pouvait que ça soit qu'une passade temporaire. Elle continue sa tirade expliquant qu'elle ne pouvait pas quitter Toge, sans doute elle avait été beaucoup plus loin que toi dans sa réflexion, tu n'en étais pas encore arrivé au stade ou t'avais envisagé que l'un d'entre vous quitte son village natal. Quoique il te serait potentiellement possible si le sanctuaire de Sakyuu était une réussite que tu réitère l'expérience a Toge... mais cela voudrait dire que le culte d'Inari aurait dépassé la sphère des divinités mineures. Autant dire que tu n'envisageais pas cela comme demain la veille... sauf massive famine mais il n'y aurait nulle sincérité dans ces prières...
"De mon côté j'ai a superviser la fin de la construction du sanctuaire a Sakyuu et de le faire croître. Le Kizan de la déesse a fondé beaucoup de ses espoirs en ma condisciple et moi... je ne peux pas la décevoir la déesse et lui. Ironiquement... je ne suis pas originaire de Sakyuu et je me sens plus a ma place parmi vous a Toge mais... je ne peux pas laisser tomber mes responsabilités."
Pendant quelques secondes, tu évites son regard, t'intéressant faussement aux ouvrages que vous aviez rassemblés. Tu doutais trouver ce que tu cherchais comme informations, mais tu ne voulais pas être celui qui installerais une ambiance gênante entre vous deux. Un sourire malicieux naît sur tes lèvres en sa direction:
"Dit moi Kagura-chan? Comme tu le sais je suis Chuunin et... je suis versé dans l'art du genjutsu. Si tu connais un endroit ou nous pourrons être tranquille, je pourrais te faire voir le désert et Sakyuu comme je m'en souviens. Qu'en penses-tu?"
CEYLAN
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