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Inventaire
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Objet: Marionnette basique d'attaque : castor courageux.
# Commando Cupidon [PV Honoka] Dim 15 Mai - 22:20
Comment décrire Aru ?
Aru est un beau samouraï, avec de petites lunettes rondes qu’il aime bien rajuste du bout de l’index. Mal ajustées, elles tombent régulièrement devant ses yeux noir de jais, ce qui l’énerve car il prend déjà un soin religieux à nouer ses cheveux anthracite en une queue de cheval impeccable, afin de ne jamais avoir sa vision encombrée. Jeune vétéran des campagnes contre le banditisme, c’est un chuunin un brin plus jeune que nous, adepte du sabre et de la confrontation physique, comme en témoigne sa carrure svelte, mais finement dessinée. A chacun de ses gestes, on peut voir les muscles sous sa peau se tendre, chaque cicatrice prendre du relief. Facilement reconnaissable à ses beaux kimonos bleus qu’il porte toujours amples, avec les insignes de son école de kenjutsu, il est l’incarnation du beau samouraï romantique, quoique taciturne. Son calme d’esprit n’égale que sa rage de cœur, s’il dissimule très bien ses émotions, on sent en lui une énergie froide, comme celle d’une marionnette qui s’élance sur le champ de bataille. Toujours dans le contrôle et la maîtrise de ses passions, un brin mystérieux, le samouraï se contente d’une longue inspiration.
Dévoré par les ombres qui règnent sur cette nuit noire en Seizan, Aru n’a que la lueur de la lune pour l’accompagner dans cette longue tirade au travers des ténèbres. Il attend au pied du balcon que sa belle se manifeste.
Puis elle apparaît.
Hisako est une belle ninja, avec de longs cheveux bruns dont elle teinte quelques mèches en jaune, pour donner du détail à un visage poupin qui est pourtant celui d’une chuunin prometteuse. Ils flottent au vent alors que ses yeux noisette se perdent dans la noirceur de son jardin, en quête de son grand amour. Brûlante d’énergie, elle se balance d’avant en arrière en attendant de voir l’élu de son cœur, alors que pour se calmer, ses mains se mettent à briller d’une lueur rouge, elle laisse quelques braises s’échapper de ses paumes, le feu à l’intérieur d’elle est aussi chaud que celui d’une forge. Vêtue d’une variante personnelle de l’uniforme de Seizan, elle se distingue par une grande écharpe jaune qui attire l’attention, mais la garde à l’abri d’une grippe, à sortir dehors à une heure aussi tardive.
Mise en valeur par la lueur du plus grand astre qui peuple les cieux, elle s’interroge encore, comme Aru, elle va devoir percer les ténèbres.
Les deux amoureux s’écoutent plus qu’ils ne s’observent.
Alors, c’est Aru qui commence.
« Ma chère, je voudrais vous parler.
-Vous ne devriez pas être ici. » Je tiens à souligner : ils sont bien les seuls à se vouvoyer, ils ont le même âge. « Nul tentative ne devrait être se faire à la barbe et au nez de mon père. Dans l’ombre, à tâtons, je cherche votre oreille, dans la nuit, à l’instinct, je cherche où va votre cœur.
-Et de cette hauteur, le vôtre trouvera le mien. Pardonnez mon audace d’être ici malgré les ordres de glace de votre patriarche, au risque qu’il se fâche.
-Oh mon amour, dans cette cour qui est la mienne, je crains que d’une main de fer il ne la tienne. Pourquoi être venu pour me parler d’une voix si tenue ?
-Car au mépris de son courroux, je suis venu ici pour vous. Pour vous dire que je vous aime alors que l’on se devine à peine. J’aperçois dans les ombres le reflet de votre regard sombre, qui m’enserre d’un espoir sincère. Je vous aime de trop, vous abandonner est pour moi un sanglot.
-Élu de mon cœur, je ne puis vous rejoindre, je crains trop le courroux de mon père qui règne sur ma famille d’une main de fer. Partez avant qu’il ne nous frustre un baisé de la pointe de son sabre, car à l’ombre des arbres, il me soupçonne d’avoir un homme dans ma vie. »
Derrière elle c’est la lueur d’un chandelier.
Aru disparaît dans les ténèbres alors qu’Hisako apparaît dans la lumière.
Le pire dans tout ça ?
C’est qu’ils s’aiment, mais qu’ils ne se sont toujours pas avoué leur flamme.
Je jette les bras en l’air alors qu’à la périphérie de ma vision, Honoka reste immobile, plus discrète que moi, tandis que je tremble comme une marionnette qui se jette à l’assaut, mes dents se mettent à claquer de rage et l’imitation est complète. Rouge de colère que la nouvelle génération soit aussi empotée, j’ai un regard vers ma vieille amie.
Je serre le poing pour tout commentaire.
Nous restons en observation encore quelques temps, puis lorsque nous avons la garantie qu’il n’y a plus rien à voir, nous quittons le couvert de notre cerisier en fleur pour celui des toits de la cité. Alors que nous rentrons à notre maison (maison Honoka de me prêter une chambre d’amie), je me permets enfin une remarque.
« Il y a du boulot pour les mettre ensemble ces deux-là, qu’en penses-tu ? »
Aru est un beau samouraï, avec de petites lunettes rondes qu’il aime bien rajuste du bout de l’index. Mal ajustées, elles tombent régulièrement devant ses yeux noir de jais, ce qui l’énerve car il prend déjà un soin religieux à nouer ses cheveux anthracite en une queue de cheval impeccable, afin de ne jamais avoir sa vision encombrée. Jeune vétéran des campagnes contre le banditisme, c’est un chuunin un brin plus jeune que nous, adepte du sabre et de la confrontation physique, comme en témoigne sa carrure svelte, mais finement dessinée. A chacun de ses gestes, on peut voir les muscles sous sa peau se tendre, chaque cicatrice prendre du relief. Facilement reconnaissable à ses beaux kimonos bleus qu’il porte toujours amples, avec les insignes de son école de kenjutsu, il est l’incarnation du beau samouraï romantique, quoique taciturne. Son calme d’esprit n’égale que sa rage de cœur, s’il dissimule très bien ses émotions, on sent en lui une énergie froide, comme celle d’une marionnette qui s’élance sur le champ de bataille. Toujours dans le contrôle et la maîtrise de ses passions, un brin mystérieux, le samouraï se contente d’une longue inspiration.
Dévoré par les ombres qui règnent sur cette nuit noire en Seizan, Aru n’a que la lueur de la lune pour l’accompagner dans cette longue tirade au travers des ténèbres. Il attend au pied du balcon que sa belle se manifeste.
Puis elle apparaît.
Hisako est une belle ninja, avec de longs cheveux bruns dont elle teinte quelques mèches en jaune, pour donner du détail à un visage poupin qui est pourtant celui d’une chuunin prometteuse. Ils flottent au vent alors que ses yeux noisette se perdent dans la noirceur de son jardin, en quête de son grand amour. Brûlante d’énergie, elle se balance d’avant en arrière en attendant de voir l’élu de son cœur, alors que pour se calmer, ses mains se mettent à briller d’une lueur rouge, elle laisse quelques braises s’échapper de ses paumes, le feu à l’intérieur d’elle est aussi chaud que celui d’une forge. Vêtue d’une variante personnelle de l’uniforme de Seizan, elle se distingue par une grande écharpe jaune qui attire l’attention, mais la garde à l’abri d’une grippe, à sortir dehors à une heure aussi tardive.
Mise en valeur par la lueur du plus grand astre qui peuple les cieux, elle s’interroge encore, comme Aru, elle va devoir percer les ténèbres.
Les deux amoureux s’écoutent plus qu’ils ne s’observent.
Alors, c’est Aru qui commence.
« Ma chère, je voudrais vous parler.
-Vous ne devriez pas être ici. » Je tiens à souligner : ils sont bien les seuls à se vouvoyer, ils ont le même âge. « Nul tentative ne devrait être se faire à la barbe et au nez de mon père. Dans l’ombre, à tâtons, je cherche votre oreille, dans la nuit, à l’instinct, je cherche où va votre cœur.
-Et de cette hauteur, le vôtre trouvera le mien. Pardonnez mon audace d’être ici malgré les ordres de glace de votre patriarche, au risque qu’il se fâche.
-Oh mon amour, dans cette cour qui est la mienne, je crains que d’une main de fer il ne la tienne. Pourquoi être venu pour me parler d’une voix si tenue ?
-Car au mépris de son courroux, je suis venu ici pour vous. Pour vous dire que je vous aime alors que l’on se devine à peine. J’aperçois dans les ombres le reflet de votre regard sombre, qui m’enserre d’un espoir sincère. Je vous aime de trop, vous abandonner est pour moi un sanglot.
-Élu de mon cœur, je ne puis vous rejoindre, je crains trop le courroux de mon père qui règne sur ma famille d’une main de fer. Partez avant qu’il ne nous frustre un baisé de la pointe de son sabre, car à l’ombre des arbres, il me soupçonne d’avoir un homme dans ma vie. »
Derrière elle c’est la lueur d’un chandelier.
Aru disparaît dans les ténèbres alors qu’Hisako apparaît dans la lumière.
Le pire dans tout ça ?
C’est qu’ils s’aiment, mais qu’ils ne se sont toujours pas avoué leur flamme.
Je jette les bras en l’air alors qu’à la périphérie de ma vision, Honoka reste immobile, plus discrète que moi, tandis que je tremble comme une marionnette qui se jette à l’assaut, mes dents se mettent à claquer de rage et l’imitation est complète. Rouge de colère que la nouvelle génération soit aussi empotée, j’ai un regard vers ma vieille amie.
Je serre le poing pour tout commentaire.
Nous restons en observation encore quelques temps, puis lorsque nous avons la garantie qu’il n’y a plus rien à voir, nous quittons le couvert de notre cerisier en fleur pour celui des toits de la cité. Alors que nous rentrons à notre maison (maison Honoka de me prêter une chambre d’amie), je me permets enfin une remarque.
« Il y a du boulot pour les mettre ensemble ces deux-là, qu’en penses-tu ? »
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