Esquivant comme-ci de rien n’était les aiguilles aqueuses, le futur chef de groupe doit être un maitre de l’esquive pour réussir pareil prouesse alors qu’il est au prise au corps-à-corps. Quoi qu’il en soit de même pour l’autre genin. Une chose qui mène Akari à réfléchir à ses actions. Si le corps à corps jumelé avec la distance ne suffit pas à toucher un chunin, c’’st simplement qu’il faille augmenter la puissance des attaques. Bien évidemment cela risque de demander un peu de chakra, mais on va dire que pour l’heure Akari n’a pas vraiment besoin de s’inquiéter de cela. Il n’a fait qu’invoquer trois clones. Depuis le temps il avait pu un peu récupérer pour Kagami, du moins assez pour que cela minime de conséquences sur cet affrontement.

Akki ne manque pas de venir souligner que ce n’était pas sa faute lors de l’incident au restaurant. Vrai ou non, il ne faut point en douter si le gamin avait presque oublié cet incident, le tigre lui n’en avait pas perdu une miette. Les souvenirs se confondants avec de la rancœur et même de la haine. Il faut dire que ce dernier avait été insulté et il n’avait pas aimé les attaques à l’encontre de son petit protégé. Pour Kagami il est le seul qui puisse embêter de la sorte Akari du moins lui et les autres tigres. Mais qu’importe il faut agir et ce n’est pas restant loin que cela risque de fonctionner.
Mais alors qu’Akari prend le temps de réfléchir à une méthode d’approche, Akki se met en mouvement. A observer les deux ninjas, il est clair que chacun d’eux semble privilégier le contact. Une chose est certaine, Akari n’aime pas cela, mais peut-être qu’il n’aura pas le choix que d’en venir là. Se rapprochant tout de même du duo et finissant ses mudras. Son dévolu se jette en définitive sur Akamatsu. Profitant de son explosivité, de sa vitesse ainsi que de la supériorité numérique, il vient à combiner ses techniques.

Si Akki vise l’un des Akamatsu, cela veut son doute dire que le second est un clone. Ainsi l’esprit tranquille Akari peut s’en prendre à l’autre dont Akki ne s’occupe pas. Car il compte reproduire la technique qui a pu toucher Lee. Une violente combinaison qui a même amené le chunin à l’hôpital.
Plus proche à présent, il se sert de clone de Katon pour projeter une vague de flammes qu’il ne manque pas d’amplifier avec l’aide de son clone de foudre afin de former un brasier à l’aura électrique qui fonce droit sur l’homme. En cas d’esquive bien que vu l’ampleur et largeur de la chose cela s’annonce assez complexe bien que pas impossible. Akari compte sur son tigre pour tirer un projectile guidé en direction du même personnage, rajoutant avec sa propre personne un courant électrique menant à une supraconductivité. Le projectile prend une trajectoire qui lui permet autant de frapper le clone que l’originale. (1)

Des mouvements assez dangereux qu’Akari n’oserait employer qu’en cas de danger réel et non pas en entrainement sauf sur un clone.
Quand il y pense, Akari trouve la vie des clones un peu tristes, simplement venir pour se prendre un coup et repartir. Même si en définitive il n’y a pas vraiment de vie en eux et ils ne sont que le pale reflet de leur créateur.
Aussi nul besoin de prévenir Akki, car l’attaque n’a aucun risque de le toucher. D’autant qu’Akari n’est pas du genre à parler à tout va en combat. Pas comme Akamatsu qui ferait mieux de riposter à son humble avis. Car la défense face à deux personnes n’est pas une chose que l’on puisse tenir aisément. D’autant que son niveau semble être loin d’égaler celui de Lee pour l’heure.
Malgré tout, si cela doit être un combat, autant y aller à fond comme a pu lui apprendre Lee. Chacun des quatre membres du parti d’Akari s’enduit de son élément au niveau de ses bras et se prépare à charger au corps-à-corps pour venir soutenir Akki. Même si normalement la fin du combat devrait être proche après l’utilisation d’attaque un peu trop extrême. Entre une énorme vague de flammes qui forment un brasier et une longue lance d’eau dont la puissance et amplifiée par du raiton. Akari commence même à s’inquiéter pour Akamatsu. (2)

Résumé:

Ils l’avaient défié, et il les avait défié en retour. Un juste retour des choses, dans ce contexte où se mêlaient égos, ambitions et caractères forts et différents. Plus que de déterminer exactement à quels individus il avait à faire, Radagon comptait bien prendre du plaisir au coeur de cette rixe imposée, quelle qu’en soit l’issue, et si cerner les personnalité et tempéraments d’autrui était un exercice dans lequel l’Akamatsu excellait en société, il était des choses dans le monde du chakra et des Yôkai qui ne pouvaient s’examiner que par le prisme de l’expérience empirique. La mise en forme et la maîtrise de l’énergie spirituelle de ses ouailles, en l’occurrence, en faisait partie… mais ce n’était pas la seule chose qui fut mise au jour par les propos tranchants et l’attitude hautaine de Radagon à l’égard des deux Genin.

L’Ecarlate avait distinctement perçu la gêne de l’Adopté un peu plus tôt, sa pudique retenue : il avait, à présent, tout loisir de contempler ce qu’avait jusque là dissimulé cette posture, et n’en fut pas ému ou étonné le moins du monde. Peu de personnes, aucune possédant un tant soit peu d’estime d’elles-mêmes en tout cas, pouvaient accepter longtemps sans rechigner qu’on les prennent si ouvertement de haut. Le tout pour l’héritier Akamatsu était de savoir comment réagissaient ses subalternes sous ce genre de pression… et il n’était pas déçu du voyage. Le monologue emporté d’Akki achevé, celui-ci fit jaillir des formes effilées et coupantes depuis les sables, forçant Radagon et son double à rapidement revoir leurs appuis. Malin, songea-t-il, dégainant instinctivement un petit poignard de son ceinturon en prenant conscience que sa marge de manœuvre venait de diminuer. Akki et son clone repassèrent dans la foulée aussitôt à l’offensive. Schéma similaire au précédent. Plus vif, plus déterminé. Danger réel. Akari et Kagami de leur côté de ne tournèrent pas les pouces, menaçant d’engloutir Radagon sous un torrent de Ninjutsu débridé mêlant eau, feu et foudre.

Le bunshin de l’Alamatsu identifia rapidement le danger, s’élançant sur le côté pour attirer à lui l’offensive. Sa mobilité réduite par les lames, toutefois, réduisit son champ d’action : la déferlante initiale le frappa de pleine fouet, le faisant disparaître, et ce fut donc seul, son angle mort sans couverture, que Radagon se retrouva face aux assauts conjoints de Akki et Akari. Poignard en opposition au cimeterre. Force dans la frappe étrangement faible. Une feinte ? Taillade diagonale, lames toujours au sol. Mouvement ample risqué. Les genoux de l’Akamatsu se fléchirent, laissant siffler la lame au-dessus de sa tête, et c’est à peine si il eut le temps de lire le mouvement de l’Adopté qui se glissait derrière lui. Le clone, sur son flanc, était également toujours un danger. Sans décrocher ses appuis des sables chauds, Radagon allongea une jambe et s’aida de ses mains pour pivoter rapidement sur place, une frappe de fourreau le saisissant aussitôt sur le côté de la cuisse.

L’échange de coups se poursuivit. Rapide, sans merci. Précisément ce que voulait voir l’Eclarlate. Attaques, parades et contre-attaques s’enchaînèrent, avec Radagon sur le recul. Ravissant, pensa celui-ci sans avoir le temps de s’appesantir sur son ressenti. Une lame au sol lui entailla son pied d’appui. Un nouveau Ninjutsu filait droit vers lui, lance aqueuse nimbée de foudre. Magnifique, contempla-t-il intérieurement. Mobilité réduite, Akki et son clone le pressaient à l’avant. Danger affirmé. Blessure imminente… et inévitable. Radagon croisa les bras devant son visage, tassa son buste, paré à l’impact. Ce dernier le catapulta loin en arrière, tandis que les éclairs parcouraient ses muscles et lui arrachaient un rictus de douleur. La douleur… Elle voulut s’emparer de son esprit, lui dicter sa conduite, mais Radagon ne se laissa pas faire et lui empoigna les cornes avant de les lui briser. Aussi adroitement qu’il le put, l’Akamatsu anima son corps projeté dans les airs, vrillant et se retournant pour retrouver l’endroit de l’envers.

Non sans peine, il atterrit au sol en dérapant dans le sable, esquinté, meurtri, essoufflé. Instinctivement , l’Ecarlate voulut bouger. Les effets du Raiton sur ses muscles, toutefois, étaient encore trop prégnants, et c’est tout juste si il parvint à se maintenir sur un genou, face à cette petite armée qu’il avait contre lui.



Radagon leva la main paume ouverte en direction de ses ouailles, marquant ostensiblement le cessez-le-feu.



Finit-il en se redressant avec un regain de vitalité tout relatif. Un sourire quasi prédateur, malgré tout, ne semblait pas vouloir quitter le visage de l’Akamatsu tandis qu’il dévisageait de plus belle ses deux subalternes.



Radagon fit quelques pas sur le côté, clopinant visiblement du fait de ses blessures. Sa mine ravie, elle, ne le quittait pas cependant. Un défi physique de taille l’attendait, mais il ne pouvait pas s’y soustraire.



Encore et toujours ce sourire, ambivalent, cryptique. ? S’incluant pleinement dans l’exercice, l’Akamatsu s’apprêta à donner la première impulsion, jouant une carte bien différente des précédentes qui s’incluait, malgré tout, dans une suite parfaitement orchestrée.

Résumé

C1 Taijutsu/C1 Vélocité/C1 Danseur/C1 Renfort utilisées pour esquiver/manoeuvrer/parer. Le clone est détruit par la première offensive de Akari. Radagon a un pied esquinté par une lame et prend le Ninjutsu suivant de plein fouet avant de mettre fin aux hostilités.

Il part ensuite devant pour le petit footing !

Une grande injustice que voici, car porche de la victoire le combat fut stoppé par le celui qui l’avait demandé. Le chef d’équipe était loin de pouvoir prétendre à la victoire à l’inverse du duo, pour autant, ce fut en groupe qu’il donna la punition. Bien qu’il soit compris dedans, pourquoi Akari devait se fatiguer à faire le tour du village et cela pas moins de trente fois qui plus est. Au vu de la chaleur qui faisait ce jour-là, il n’y avait pas moyen pour le jeune ninja que d’accomplir cette tâche-ci. D’autant que le Radagon marque toujours ses phrases d’une certaine suffisance.

Mais dans les faits Akari ne peut vraiment protester de la décision de l’homme. Tout d’abord, car il s’agit encore de son chef malgré les apparences et la tournure du combat et deuxièmement on ne peut pas dire que le duo ne soit pas en tort. Car s’attaquer à un supérieur reste une faute grave quand même cela passe sous le coup de l’ignorance et de l’entrainement. Bien sûr, ce n’est pas une faute qui vaut le renvoi, simplement cela peut faire tache dans un dossier si jamais l’un des deux vises les sommets de la hiérarchie. Une chose qu’Akari ne souhaite pas vraiment, simplement il veut toujours trouver des indices sur son frère.

-Je dois avouer, si vous me le permettez que faire le tour du village à cette heure-là relève du pur suicide. Je veux bien que le désert ne soit guère clément à notre égard. Toutefois, je conçois assez difficilement le fait que nous devions entamer notre santé pour un entrainement. Ne pourrions-nous pas reporter cela de quelques heures plutôt que de devoir courir maintenant ? Surtout qu’en définitive il n’y a pas eu de vainqueur dans cette affaire.

Une façon comme une autre de se plaindre tout en passant de la pommade sur son supérieur. L’irriter, et c’est le début d’une mauvaise relation. L’acclamer ne serait guère mieux, car il garderait son ton supérieur. Ainsi faut-il trouver un juste milieux sans que cela n’aille entraver les futurs tâches de l’équipe.

-Pourquoi pas de nuit, comme ça on pourra aussi s’exercer à manœuvrer de nuit à l’aide des étoiles et de la Lune. Vous ne pensez pas que cela soit une bonne idée ?

Une suggestion qu’Akari tente de faire passer en forçant quelques peu sur ses mots. Mais ce n’est pas une pilule qui soit simple à ingérer. Bien au contraire, car l’homme si hautain va devoir faire patte blanche s’il veut que l’ambiance soit harmonieuse dans le groupe. Aussi naïf qu’il puisse être Akari, ne compte pas le moins du monde courir ne serait-ce qu’un seul instant. C'est même pourquoi il commence à s'en aller avec Kagami dans ses traces.

-Bon eh bien on se dit à ce soir, bonne après-midi.