# Le Cavalier d'Argent - Takayanagi Hikaru (Terminée) Sam 16 Avr - 21:46
Takayanagi Hikaru
"Vivre pour faire le lien entre le passé et l'avenir."
i. Information
► Nom : Takayanagi
► Prénom : Hikaru
► Taille : 2m06
► Poids : 80 kg
► Age : 22 ans
► Affinité Primaire : Suiton
► Village Souhaité : Seizan.
► Grade Militaire Souhaité : Jonin
► Religion : Kamisuuhai
► Grade Religieux Souhaité : Aucun
► Particularité : Il porte un tatouage de dragon oriental sur son dos. Un tatouage transmis de père en fils. Il porte une chemise et un pantalon noirs avec des bordures rouges ainsi qu'un kimono blanc avec des motifs bleus clairs porté négligemment sur l'épaule gauche. Il porte également des bottes noires et une ceinture dans laquelle il coince presque toujours son boken, en souvenir de son père.
► Source de l'avatar : Gintoki / Gintama
ii. Que recherches-tu ?
La discipline, la rigueur et la volonté de se donner pour son village d’appartenance. Depuis son enrôlement dans l’armée en tant que Shinobi, Hikaru recherche constamment l’excellence dans son travail. Cultivé, stratège, ses capacités d’analyse se sont rapidement démarquées et lui ont permis de gravir les échelons malgré son jeune âge. De fil en aiguille, sa carrière l'a rapidement mené à diriger une escouade qu’il conduisit à bon port. Si le maniement du sabre, caractéristique historique et symbolique de son village d’appartenance, ainsi que de la famille Takayanagi ne font pas parti des buts qu’il s’est fixé, il s’est donné corps et âme dans les responsabilités qu’il porta, depuis le rang de Genin, sans jamais vaciller, arborant toujours cette même joie de vivre et ce sérieux dans tout ce qu’il put entreprendre.
Recherchant d’abord l’excellence dans ses actions, curieux et désireux d’apprendre sur tous les fronts, son action se reporta, en l’an 803 sur cette mystérieuse affaire inhumaine dont certaines des mesures en matière de sécurité et d’investigation furent de son fait. Fidèle conseiller parmi d’autres Jonins, Hikaru a rapidement prit le témoin et se rendit autant disponible pour les enquêtes à mener sur le terrain que sur sa transmission de connaissances aux jeunes pousses, susceptibles de renforcer l’armée dans ces temps sombres.
iii. Histoire
« Pourquoi les dieux m’ont-ils donné comme héritier un manchot au sabre ? Un putain de manchot incapable de défendre son honneur ! C’est pas en faisant l’arrosoir que tu vaincras l’ennemi !»
La porte, claquée par un père las d’entendre cette destinée à laquelle il n’aspirait pas pour son unique enfant. Une mère et son enfant, tous deux dotés d’une chevelure aussi pure et blanche que la neige tenace au pic des montagnes entourant le Village caché des Montagnes bleus. Le maître de maison était un guerrier redoutable qui utilisait trois sabres, d’une bien atypique manière pour pourfendre les Yokais aux côtés des épéistes des Mont de Fer, représentant l’un d’eux sur les champs de bataille, avec fierté et honneur dû à la caste des Samouraïs pur-sang.
L’enfant au nom lumineux, à la chevelure étincelante au gré des rayons de soleil qui passèrent à travers une fenêtre de cette grande salle de vie, pleurait ce jour-là. Encore si jeune, né dans un Village où la politique et le rythme de vie des combattants gravitaient autour des Bretteurs démoniaques, l’affinité élémentaire avec laquelle il naquit et son incapacité à manier le sabre était vu par son propre père comme une disgrâce pour toute la famille.
Seul point de repère au milieu de l’ombre, sa mère qui, de santé fragile à la suite des longues guerres qui l’eut mené à son mari, gardait la maison et s’attelait aux tâches les moins risquées pour son état.
« Hikaru, ton père est quelqu’un de très renfermé sur ses croyances et ses positions… Mais il m’a sauvé de la solitude et m’a permis de garder mes yeux fixés sur la petite bouille adorable que tu es. N’en veux pas à ton père, vis comme tu l’entends mon chéri, je serai toujours avec toi. »
Vu comme un être à part, incapable de manier le sabre pour couper ne serait-ce qu’un rondin de bois, l’enfant avait une mère aimante et bienveillante avec qui le petit être aspirait à devenir un homme, pour l’aider, pour préserver son sourire.
Malheureusement, la maladie et l’absence de son mari eurent raison de la frêle santé de la femme, quittant ce monde en laissant derrière elle un fils comme orphelin. Tristesse s’emparant de tout son être, elle ne dura cependant pas, au profit de son enrôlement dans les forces armées du Village. Un père qui ne reconnaissait pas son enfant, forcé de constater cependant les prouesses grandissantes de l’être qu’il jugeait indigne de s’aventurer sur un champ de bataille, ne le reconnaissait toujours pas malgré tous les efforts de Hikaru, pour tisser des liens avec la seule famille qu’il lui restait dans ce Monde.
Quelques années passèrent, rendant l’homme d’âge mûr et vigoureux, l’une des fiertés dans le maniement du sabre du Village, impuissant et victime d’une blessure assez grave pour laisser de manière progressive s’évaporer sa force physique, l’incapacitant assez pour l’écarter de tout champ de bataille, rendant son seul combat caduc, et sa motivation flancher. Condamné à l’impuissance, l’oiseau dont les ailes lui furent retirées arborait un regard vide. Malgré la visite régulière de ses frères d’arme, l’artiste avait perdu son pinceau, sa palette de couleur et même le tableau qui lui fut arraché des mains.
Aveuglé toute sa vie par l’unique voie du sabre pour faire face à la vie, par une quête impossible qui n'avait plus de sens aujourd'hui, c’est par un beau matin que son œil encore valide s’ouvrit lentement, porté par une lumière lui rappelant les traits de sa femme. L’étincelle de la vie s’alluma telle une braise lorsqu’il sortit de sa léthargie mentale. Le jeune homme qui gagnait sa vie et subvint depuis tout ce temps à l’entretien de son père et de leur maison, venait de découper en un jet de Suiton tranchant ce rondin de bois qu’il ne parvenait pas même à entailler avec un sabre, sans se blesser.
Un sourire, puis une larme s’écoulant le long de sa joue, le Bretteur comprit à cet instant pourquoi sa femme avait choisi un nom comme celui-ci pour leur enfant.
« Hikaru… »
Le jeune homme n’avait presque jamais entendu la voix de son père, dénuée de haine et de ressentiment à son égard. C’est au moment où il ne s’y attendait plus, que la voix cristalline d’un être qu’il aimait malgré son absence, malgré la solitude qui habitait sa mère au moment de sa mort, lui parvint. Laissant le bois de côté, il se retourna vers la silhouette autrefois si menaçante, s’écroulant sur le parquet de bois donnant sur ce jardin donnant sur la chaîne montagneuse qu’il avait si longtemps contemplé.
« Père ! Tenez bon !! »
Longue avait été la vie du Bretteur qui gisait désormais dans sa dernière demeure. Aucun traitement ne pouvait plus sauver sa vie désormais, victime d’une blessure maudite que les soins habituels étaient incapables de guérir et eut drainé peu à peu la vitalité de cette force de la nature respectée dans le Village. Ses derniers mots, allèrent à son enfant, à sa seule descendance.
« Tahaha… haa… haa… Hikaru, apportes moi… la bouteille de saké. »
Obéissant, dans la panique et les pleurs, au milieu de l’impuissance qui l’étreignait fermement, l’enfant rapporta bien vite ce qui lui était demandé, dans l’incompréhension la plus totale. Il se contenta, sous la dictée du mourant, de remplir deux coupes de saké qu’il posa sur la table de chevet et de manière à ce que son père puisse garder son regard dessus.
« Il faut aller chercher un médecin Papa ! Je vais… ! »
« Reste ici ! »
Le ton autoritaire du guerrier figea le jeune homme sur place. Il était condamné et il le savait, mais il échangea quelques mots et une promesse avec son enfant avant de quitter ce Monde, léguant sa volonté à la prochaine génération, portant à ses côtés ses trois sabres, dont l'une des célèbres Lames démoniaque, ainsi que son bandana qui l’eurent rendu célèbre à travers les guerres menées par Monts et Océans.
Au crépuscule de la vie d’un Bretteur borgne, à la toute fin d’une vie menée pour défendre le Village et porter haut les valeurs du Bushido, le père mourant et le fils sanglotant partagèrent un rituel atypique. Dans cette pièce où les mots ne furent émis et retenus que d’eux seuls, le Borgne porta un regard vers l’enfant à la chevelure pure et blanche.
« Ta mère était… une Kunoichi d’un village étranger… Quand je l’ai rencontré pour la première fois, j’étais un samouraï qui ne vivait qu’au travers des combats que je menais, et la force était la seule chose que je convoitais. »
Haletant, la marque maudite associée à sa blessure avait fait son œuvre, réduisant le monstre guerrier en un infirme, incapable de respirer correctement, sur la verge de la mort.
« Pour moi, la voie du sabre était tout ce qui importait, vivre par la lame pour rester digne devant la mort, et mourir, les sabres en main et entre mes crocs dirigés vers l’ennemi. Elle a su me montrer l’amour et une vie de famille dont je n’ai pas su profiter… »
Des larmes perlaient cette fois du guerrier qui montrait pour la première fois devant son enfant un brin de sentiments.
« Toutes ces années, je n’ai jamais cessé de chercher un remède pour lui permettre de vivre… Mais voilà comment un Yokai en a terminé avec nous, mourir dans la honte et l’incapacité de tenir ma lame… ! »
En colère, mais trop faible, il toussa violemment pendant quelques secondes, avant de reporter son regard, se vidant peu à peu de la flamme qu’il eut retrouvé plus tôt, en voyant son enfant couper le rondin de bois à l’aide de son Suiton.
« Vis comme tu l’entends, mais sois digne et heureux mon fils… Même si tu ne sais pas tenir le sabre, tu as hérité des talents de ta mère… et de sa chevelure. Sois en fier. »
Poussant son dernier soupir, le bretteur de génie, Takayanagi Jin de son nom, qui de son vivant eut parcouru le Monde dans l’espoir de trouver un remède aux maux de la seule femme qu’il aimait profondément, desserra enfin le poing, laissant place à l’apaisement de la fin, laissant la Lame Démoniaque aux mains du Kage, Udezuku Heizen, afin de lui chercher un nouveau Maître, la fin d’une quête qui lui prit toute sa vie, sans broncher et sans un mot, envers et contre tous les diagnostics qui lui hurlèrent de s’arrêter, l’épéiste aux cheveux d’émeraude avait poursuivi son voyage jusqu’aux confins du Monde avant de disparaître.
Lumineux dans le malheur, courageux et bienveillant dans l’adversité et faisant preuve d’un honneur sans faille, rendant hommage à une mère douce et réfléchie, et à un père faisant respecter le Bushido et ses valeurs, l’enfant devint un jeune adulte. Sous la tutelle d’un Jonin, le Seizanjin gravit les échelons un à un, démontrant ses capacités et son talent pour le Ninjutsu, à contrario de ses frères d’armes, le magicien, comme aimait l’appeler son défunt père. Croyant, il priait tous les jours au Temple de Fer ou alors même dans son jardin, sous la mélodie du feuillage écarlate qui composait le pelage des quelques arbres peuplant les alentours, pour le repos et le salut de ses parents.
Hikaru imposa sa voie petit à petit, d’une volonté inflexible qui lui valut une promotion au rang de Chunin. Nombre de combats, d’épreuves et de conseils apportés pour les grandes décisions à prendre pour le Village qui lui valurent assez d’éloges pour le hisser au rang de Jonin. A son tour, il dirigea progressivement des troupes selon les valeurs qu'on lui inculqua au sein de l'armée de sa nation.
Brillant sur divers aspects autres que la voie du sabre, c'est pendant l'un de ses voyages qu'il apprendra à jouer au Go, un jeu de plateau qu'il rapporta dans les Montagnes pour l'enseigner au corps militaire en guise d'exercice sous la forme d'un exercice divertissant, permettant à la manière d'une bataille, d'organiser et gérer ses propres troupes dans le but de la conquête de terrain, un jeu pour lequel le garçon excellait.
Stratège, habile dans la gestion de ses troupes, il fut rapidement reconnu comme un leader hors pair, dirigeant ses hommes en considérant pour autant le poids de la vie. Tranchant radicalement avec les valeurs instruites aux Shinobis, pour Hikaru, la vie était la chose la plus importante et occupait une place primordiale dans sa vision de la stratégie.
Solitaire depuis la mort de ses parents, ce n’est pas seul que le Seizanjin a franchi les différentes épreuves le menant à son statut actuel. A contrario de sa personnalité studieuse, académique, s’opposait un camarade de même promotion avec qui il eut fait les cent coups. Distrait, tentant par tous les moyens de trouver la moindre bêtise à commettre, Hikaru se mit à agir à la manière d’un frère pour ce camarade d’arme qui devint rapidement un véritable frère à ses yeux. Le sérieux et le dissident, deux faces d’une même pièce.
La porte, claquée par un père las d’entendre cette destinée à laquelle il n’aspirait pas pour son unique enfant. Une mère et son enfant, tous deux dotés d’une chevelure aussi pure et blanche que la neige tenace au pic des montagnes entourant le Village caché des Montagnes bleus. Le maître de maison était un guerrier redoutable qui utilisait trois sabres, d’une bien atypique manière pour pourfendre les Yokais aux côtés des épéistes des Mont de Fer, représentant l’un d’eux sur les champs de bataille, avec fierté et honneur dû à la caste des Samouraïs pur-sang.
L’enfant au nom lumineux, à la chevelure étincelante au gré des rayons de soleil qui passèrent à travers une fenêtre de cette grande salle de vie, pleurait ce jour-là. Encore si jeune, né dans un Village où la politique et le rythme de vie des combattants gravitaient autour des Bretteurs démoniaques, l’affinité élémentaire avec laquelle il naquit et son incapacité à manier le sabre était vu par son propre père comme une disgrâce pour toute la famille.
Seul point de repère au milieu de l’ombre, sa mère qui, de santé fragile à la suite des longues guerres qui l’eut mené à son mari, gardait la maison et s’attelait aux tâches les moins risquées pour son état.
« Hikaru, ton père est quelqu’un de très renfermé sur ses croyances et ses positions… Mais il m’a sauvé de la solitude et m’a permis de garder mes yeux fixés sur la petite bouille adorable que tu es. N’en veux pas à ton père, vis comme tu l’entends mon chéri, je serai toujours avec toi. »
Vu comme un être à part, incapable de manier le sabre pour couper ne serait-ce qu’un rondin de bois, l’enfant avait une mère aimante et bienveillante avec qui le petit être aspirait à devenir un homme, pour l’aider, pour préserver son sourire.
Malheureusement, la maladie et l’absence de son mari eurent raison de la frêle santé de la femme, quittant ce monde en laissant derrière elle un fils comme orphelin. Tristesse s’emparant de tout son être, elle ne dura cependant pas, au profit de son enrôlement dans les forces armées du Village. Un père qui ne reconnaissait pas son enfant, forcé de constater cependant les prouesses grandissantes de l’être qu’il jugeait indigne de s’aventurer sur un champ de bataille, ne le reconnaissait toujours pas malgré tous les efforts de Hikaru, pour tisser des liens avec la seule famille qu’il lui restait dans ce Monde.
Quelques années passèrent, rendant l’homme d’âge mûr et vigoureux, l’une des fiertés dans le maniement du sabre du Village, impuissant et victime d’une blessure assez grave pour laisser de manière progressive s’évaporer sa force physique, l’incapacitant assez pour l’écarter de tout champ de bataille, rendant son seul combat caduc, et sa motivation flancher. Condamné à l’impuissance, l’oiseau dont les ailes lui furent retirées arborait un regard vide. Malgré la visite régulière de ses frères d’arme, l’artiste avait perdu son pinceau, sa palette de couleur et même le tableau qui lui fut arraché des mains.
Aveuglé toute sa vie par l’unique voie du sabre pour faire face à la vie, par une quête impossible qui n'avait plus de sens aujourd'hui, c’est par un beau matin que son œil encore valide s’ouvrit lentement, porté par une lumière lui rappelant les traits de sa femme. L’étincelle de la vie s’alluma telle une braise lorsqu’il sortit de sa léthargie mentale. Le jeune homme qui gagnait sa vie et subvint depuis tout ce temps à l’entretien de son père et de leur maison, venait de découper en un jet de Suiton tranchant ce rondin de bois qu’il ne parvenait pas même à entailler avec un sabre, sans se blesser.
Un sourire, puis une larme s’écoulant le long de sa joue, le Bretteur comprit à cet instant pourquoi sa femme avait choisi un nom comme celui-ci pour leur enfant.
« Hikaru… »
Le jeune homme n’avait presque jamais entendu la voix de son père, dénuée de haine et de ressentiment à son égard. C’est au moment où il ne s’y attendait plus, que la voix cristalline d’un être qu’il aimait malgré son absence, malgré la solitude qui habitait sa mère au moment de sa mort, lui parvint. Laissant le bois de côté, il se retourna vers la silhouette autrefois si menaçante, s’écroulant sur le parquet de bois donnant sur ce jardin donnant sur la chaîne montagneuse qu’il avait si longtemps contemplé.
« Père ! Tenez bon !! »
Longue avait été la vie du Bretteur qui gisait désormais dans sa dernière demeure. Aucun traitement ne pouvait plus sauver sa vie désormais, victime d’une blessure maudite que les soins habituels étaient incapables de guérir et eut drainé peu à peu la vitalité de cette force de la nature respectée dans le Village. Ses derniers mots, allèrent à son enfant, à sa seule descendance.
« Tahaha… haa… haa… Hikaru, apportes moi… la bouteille de saké. »
Obéissant, dans la panique et les pleurs, au milieu de l’impuissance qui l’étreignait fermement, l’enfant rapporta bien vite ce qui lui était demandé, dans l’incompréhension la plus totale. Il se contenta, sous la dictée du mourant, de remplir deux coupes de saké qu’il posa sur la table de chevet et de manière à ce que son père puisse garder son regard dessus.
« Il faut aller chercher un médecin Papa ! Je vais… ! »
« Reste ici ! »
Le ton autoritaire du guerrier figea le jeune homme sur place. Il était condamné et il le savait, mais il échangea quelques mots et une promesse avec son enfant avant de quitter ce Monde, léguant sa volonté à la prochaine génération, portant à ses côtés ses trois sabres, dont l'une des célèbres Lames démoniaque, ainsi que son bandana qui l’eurent rendu célèbre à travers les guerres menées par Monts et Océans.
Au crépuscule de la vie d’un Bretteur borgne, à la toute fin d’une vie menée pour défendre le Village et porter haut les valeurs du Bushido, le père mourant et le fils sanglotant partagèrent un rituel atypique. Dans cette pièce où les mots ne furent émis et retenus que d’eux seuls, le Borgne porta un regard vers l’enfant à la chevelure pure et blanche.
« Ta mère était… une Kunoichi d’un village étranger… Quand je l’ai rencontré pour la première fois, j’étais un samouraï qui ne vivait qu’au travers des combats que je menais, et la force était la seule chose que je convoitais. »
Haletant, la marque maudite associée à sa blessure avait fait son œuvre, réduisant le monstre guerrier en un infirme, incapable de respirer correctement, sur la verge de la mort.
« Pour moi, la voie du sabre était tout ce qui importait, vivre par la lame pour rester digne devant la mort, et mourir, les sabres en main et entre mes crocs dirigés vers l’ennemi. Elle a su me montrer l’amour et une vie de famille dont je n’ai pas su profiter… »
Des larmes perlaient cette fois du guerrier qui montrait pour la première fois devant son enfant un brin de sentiments.
« Toutes ces années, je n’ai jamais cessé de chercher un remède pour lui permettre de vivre… Mais voilà comment un Yokai en a terminé avec nous, mourir dans la honte et l’incapacité de tenir ma lame… ! »
En colère, mais trop faible, il toussa violemment pendant quelques secondes, avant de reporter son regard, se vidant peu à peu de la flamme qu’il eut retrouvé plus tôt, en voyant son enfant couper le rondin de bois à l’aide de son Suiton.
« Vis comme tu l’entends, mais sois digne et heureux mon fils… Même si tu ne sais pas tenir le sabre, tu as hérité des talents de ta mère… et de sa chevelure. Sois en fier. »
Poussant son dernier soupir, le bretteur de génie, Takayanagi Jin de son nom, qui de son vivant eut parcouru le Monde dans l’espoir de trouver un remède aux maux de la seule femme qu’il aimait profondément, desserra enfin le poing, laissant place à l’apaisement de la fin, laissant la Lame Démoniaque aux mains du Kage, Udezuku Heizen, afin de lui chercher un nouveau Maître, la fin d’une quête qui lui prit toute sa vie, sans broncher et sans un mot, envers et contre tous les diagnostics qui lui hurlèrent de s’arrêter, l’épéiste aux cheveux d’émeraude avait poursuivi son voyage jusqu’aux confins du Monde avant de disparaître.
Lumineux dans le malheur, courageux et bienveillant dans l’adversité et faisant preuve d’un honneur sans faille, rendant hommage à une mère douce et réfléchie, et à un père faisant respecter le Bushido et ses valeurs, l’enfant devint un jeune adulte. Sous la tutelle d’un Jonin, le Seizanjin gravit les échelons un à un, démontrant ses capacités et son talent pour le Ninjutsu, à contrario de ses frères d’armes, le magicien, comme aimait l’appeler son défunt père. Croyant, il priait tous les jours au Temple de Fer ou alors même dans son jardin, sous la mélodie du feuillage écarlate qui composait le pelage des quelques arbres peuplant les alentours, pour le repos et le salut de ses parents.
Hikaru imposa sa voie petit à petit, d’une volonté inflexible qui lui valut une promotion au rang de Chunin. Nombre de combats, d’épreuves et de conseils apportés pour les grandes décisions à prendre pour le Village qui lui valurent assez d’éloges pour le hisser au rang de Jonin. A son tour, il dirigea progressivement des troupes selon les valeurs qu'on lui inculqua au sein de l'armée de sa nation.
Brillant sur divers aspects autres que la voie du sabre, c'est pendant l'un de ses voyages qu'il apprendra à jouer au Go, un jeu de plateau qu'il rapporta dans les Montagnes pour l'enseigner au corps militaire en guise d'exercice sous la forme d'un exercice divertissant, permettant à la manière d'une bataille, d'organiser et gérer ses propres troupes dans le but de la conquête de terrain, un jeu pour lequel le garçon excellait.
Stratège, habile dans la gestion de ses troupes, il fut rapidement reconnu comme un leader hors pair, dirigeant ses hommes en considérant pour autant le poids de la vie. Tranchant radicalement avec les valeurs instruites aux Shinobis, pour Hikaru, la vie était la chose la plus importante et occupait une place primordiale dans sa vision de la stratégie.
Solitaire depuis la mort de ses parents, ce n’est pas seul que le Seizanjin a franchi les différentes épreuves le menant à son statut actuel. A contrario de sa personnalité studieuse, académique, s’opposait un camarade de même promotion avec qui il eut fait les cent coups. Distrait, tentant par tous les moyens de trouver la moindre bêtise à commettre, Hikaru se mit à agir à la manière d’un frère pour ce camarade d’arme qui devint rapidement un véritable frère à ses yeux. Le sérieux et le dissident, deux faces d’une même pièce.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang 60 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): réponse.
► Quel âge as-tu ? 28 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Shikai
► Comment trouves-tu le forum ? J’adore !
► T'as un autre compte? Lequel ? Nope
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
► Quel âge as-tu ? 28 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Shikai
► Comment trouves-tu le forum ? J’adore !
► T'as un autre compte? Lequel ? Nope
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Le Cavalier d'Argent - Takayanagi Hikaru (Terminée) Dim 17 Avr - 21:01
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Jonin !
Une fiche superbe qui nous a poussé à nous donner à fond pour ta trame perso. J'ai beaucoup aimé ton intégration parfaite du lore dans ta présentation. Espérons que tu seras mener à bien tes investigations.
TRAME PERSONNELLE :
Fort de ton expérience de stratège et en vue de ton haut grade au sein de Seizan le Kage à décider de te confier l'enquête sur les événements récent qui ont eu lieu à Kusatsu. Tu reçois donc sur ton bureau deux rapports.
TON IMAGE : Parfait soldat
Fort de ton expérience de stratège et en vue de ton haut grade au sein de Seizan le Kage à décider de te confier l'enquête sur les événements récent qui ont eu lieu à Kusatsu. Tu reçois donc sur ton bureau deux rapports.
TON IMAGE : Parfait soldat
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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