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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Jujou / Mort au Printemps 806
    Rohan no Hattan
    Chuunin de Jujou / Mort au Printemps 806
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    Spoiler:

    Hattan se posa la main derrière le casque, embarrassé mais aussi un peu agacé par la situation. Cela faisait une quinzaine de minutes qu’il argumentait avec un garde aux portes du grand village de Toge, qu’il visitait afin de remettre une panoplie de courrier officiel aux intentions de Yamato Daichi, leur Kage, de la part de celle d’Hattan, Nagai Kaleah.

    Comme cavalier, Hattan était particulièrement disposé à ce genre de tâche. Ie était aisément capable d’une telle chevauchée et ainsi d’économiser l’énergie de son partenaire s’ils devaient faire face à des bandits ou pire encore, des Yokais sur leur chemin.

    Mieux encore, c’était pour lui une manière de retourner sur ses terres ancestrales à Daichi, un terrain hospitalier et si propice à la cavalerie. Si c’était techniquement un travail, ce n’était pas loin d’être de petites vacances pour lui.

    Mais ce le chuunin réalisait désormais, c’était que ses coutumes s’entrechoquaient avec les règles communes d’un village qui n’était pas le sien.

    « Pourquoi ne pas simplement nous remettre les lettres et nous les ferons parvenir au Kage ? »

    Hattan secoua négativement la tête, ou plutôt le heaume.

    « Je comprends le problème, mais j’ai des ordres formels de ne pas laisser ces lettres transiger autrement que d’un Kage à l’autre. »


    « Et nous avons l’ordre formel de ne pas laisser entrer quelqu’un qui cache son visage. »

    « Je suis tout à fait conscient de la logique de la chose et je la respecte, mais cela m’est simplement impossible à obtempérer. Je porte les armoiries de Jujou sur mon armure et mon arrivée aurait dû vous avoir été avertie il y a plusieurs jours de cela via oiseau messager. Pourquoi ne pas me laisser entrer avec une escorte et sans armes, si c’est là la problématique ? »

    Le garde secouait la tête négativement à son tour et Hattan soupira. S’il devait repartir sans remettre ses lettres, c’est la dirigeante de Jujou qui aurait sa tête. Ou pire, sa sbire Chinone, encore plus terrible sous bien des angles. Hattan aurait voulu avoir une porte de sortie dans cette condition de ne pas montrer son visage, mais la quête était formelle ; les circonstances actuelles ne permettaient pas d’exception. Entre le déshonneur et la punition d’échouer à sa tâche, le choix était facile.

    Sentant que la conversation n’avançait pas, il battit en retraite de quelques pas pour retourner à Ie qui l’attendait. Le cheval semblait intrigué par les murailles et la grande ville qui s’étendait au-délà, bien différente de la jungle auquel ils étaient désormais accoutumés. Comme s’il lisait dans ses pensées, Hattan eut un petit rire en caressant la tête de l’animal.

    « Ouais c’est plutôt cool, hein ? J’aurais bien voulu voir à l’intérieur. Mais j’ai bien l’impression qu’on a fait tout ce chemin pour rien. »

    Et maintenant ? Devrait-il repartir. Aux portes, les gardes chuchotaient entre eux en le dévisageant. Hattan soupira. Le pigeon voyageur devait s’être perdu, ou bien l’information ne s’était pas rendue jusqu’au premier échelon. Son arrivée était approximative après tout. Déçu et aigri, le cavalier sortit une carte d’un des sacs accrochés à la salle d’Ie, la déroulant sur son flanc.

    « Le sentier à l’est n’était pas en très bon état, hiver oblige. Peut-être qu’on passera par Teito cette fois, on perdra une demi-journée mais moins de chance que tu trébuches… »

    Ils devaient penser qu’il était fou de parler à sa monture ainsi, mais Ie s’ébrouait en tournant la tête, reniflant la carte, ce qui voulait tout ou rien dire à la fois.

    Depuis les fentes de son heaume, les yeux d’Hattan s’abîmèrent sur le village de Toge. La quête lui réservait un autre chemin au dirait.
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    Les règles du village caché de l'épine pouvaient se vouloir être rigide, parfois même intransigeant. La sécurité du village caché prônait dans le coeur, le corps et l'esprit des gens qui l'habitaient, tout comme ça devait être le cas dans les autres provinces. Tous les étrangers devaient passer un protocole strict avant de pouvoir passer les immenses portes qui bloquaient leurs routes. Évaluation des intentions, fouille sommaire ou complète de ses effets, identification claire du voyageur. Tant d'étapes qui pouvait bloquer un être dans sa quête vers Togekagure No Satô. D'autant plus que plusieurs d'entre elles étaient sujettes au zèle du garde en fonction. Certains trop débonnaire et qui aurait dû passer quelques minutes de plus avant de poser leurs décisions. D'autres, trop rigides, qui cherchaient la moindre petite raison pour refuser l'entrée aux étrangers. Une entrée qu'il frapperait du sceau de la sécurité du village. Une justification qu'il est bien facile de mettre.

    Le Jônin de l'épine avait reçu pour mandat d'accueillir un homme des forêts luxuriantes de l'Est. Ce n'était pas une requête officielle, loin de là, mais la demande d'un ami. Au coeur d'une matinée passée en sa compagnie, le Prodige de l'Épine avait échangé avec Seichiro sur le retour de sa soeur au coeur du clan Doji. Lors de cette rencontre, une bête ailée était revenue dans son nid au coeur de l'Épine, portant avec elle un message. Un cavalier était en route et portait avec lui une missive d'une importance capitale. Haussant le sourcil, sur un ton charmeur, le Jônin demandait à son ami s'il attendait des nouvelles de la Jujoukage pour un éventuel mariage ? Déviant maladroitement le sujet, il avait demandé au Doji d'accueillir un certain, Hattan, dont le nom figurait sur le bout de papier attaché à l'oiseau.

    L'arrivée de l'homme en question avait été calculée pour le début de l'après-midi dans deux jours, mais personne n'avait pu prévoir la qualité de la monture que le cavalier avait en sa compagnie. Arrivé en fin de mâtiné, la bête équestre et les compétences de l'homme de la jungle avaient, sans le savoir, fait en sorte que Seichiro n'était pas arrivé aux portes pour l'accueillir. N'en sachant rien, il avait frappé un mur face aux gardes de premier ordre qui n'avait pas été informé de sa venue.

    Seichiro avait fini par rejoindre les portes du village, alors qu'Hattan était retourné rejoindre sa monture et les bruits de fond qu'il entendait l'inquiétaient. Ça parlait de lettre aux kage, de cavalier qui refuse de retirer son casque pour s'identifier et de missive qui ne peut passer que de la main du message à la main du Prodige. C'était une chance que le processus pour rentrer au village fût long et que le cavalier eût argumenté un peu avec les gardes. Sans parler du fait qu'il était resté là pour parler avec sa monture plutôt que de simplement repartir. Demandant aux gardes s'il s'agissait bien du messager en question, Seichiro s'avançait rapidement dans sa direction, lui envoyant la main afin d'attirer son attention.

    Pardonnez-moi ! J'ai cru comprendre que vous avez une lettre pour Yamato Daichi ? Je m'appelle Doji Seichiro. Je suis chargé de votre accueil, mais je ne vous attendais pas aussi rapidement.


    Valsant ses iris écarlates sur son interlocuteur, le Jônin était aussi à la recherche du bandeau du village caché dans la cime des arbres.

    Pourriez-vous vous identifier une nouvelle fois ?


    Demandait-il afin de confirmer que le nom de la personne qu'il avait en face de lui était bien le même que celui laissé sur le papier de l'oiseau.
    Chuunin de Jujou / Mort au Printemps 806
    Rohan no Hattan
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      Objet:
    Il commençait à vérifier les sangles de la selle d’Ie lorsqu’on l’apostropha et le cavalier se tourna pour faire face au nouveau venu, un homme blond aux yeux rouges, un peu plus âgé que lui. Le dénommé Seichiro semblait parler avec autorité et Hattan inclina la tête respectueusement.

    « Je suis honoré de faire votre rencontre, Doji Seichiro… C’est bien ce que je craignais. Je suis en fait arrivé dans vos sentiers hier soir. Les chevaux ne sont pas courants à Jujou, et les autorités du village ont souvent bien du mal à estimer mes temps de déplacements. Rien de cela n’est votre faute, évidemment. »

    Le Doji lui demanda de s’identifier à nouveau et l’homme en armure hocha de la tête.

    « Je suis Hattan de la maison de Rohan, un chuunin du village de Jujougakure. »

    Il se tourna un peu de côté pour montrer l’épaulière d’acier qui couvrait son épaule droite. Le métal était usé et éraflé, mais on pouvait distinctement y voir inscrit le symbole du village dans les arbres, la peinture verte étant un peu effacée, mais toujours visible.

    Ceci fait, Hattan désigna un sac attaché à la selle d’Ie, qui observait Seichiro avec curiosité. Le cheval n’avait jamais un homme de l’apparence du Doji auparavant.

    « … Et j’apporte non pas une lettre mais plusieurs. Je soupçonne que nos kages respectifs, en plus de traiter sur divers sujets de manière officielle… se livrent à une partie de Shogi par correspondance. »

    Il n’avait pas de preuve, mais le format de la lettre se prêtait à l’exercice. Et là était l’embarras de constater que cette missive d’importance capitale… Ne l’était peut-être pas pour les raisons qu’on aurait pu croire.

    « Toutes mes excuses pour ce malentendu, je n’avais pas en idée de causer des conflits dès mon arrivée au village. »

    Un instant de silence et Hattan croisa les bras.

    « J’espérais que nous pourrions en venir à un accord afin de me permettre d’entrer dans la cité et ainsi remplir ma mission, tout en comprenant que ma foi m’interdit de retirer ce casque. Je tiens à m’excuser de cette excentricité. Comme je le mentionnais à vos hommes, je suis disposé à me délester de mes armes. Mais les lettres, et Ie ici présent… Doivent rester avec moi. »

    La quête prévoyait une exception protocolaire en ce qui avait affaire avec l’obligation de dissimuler son visage. Mais celle-ci ne pouvait prendre effet qu’en privé, aux yeux d’un dirigeant représentant l’empire. Ainsi, s’il aurait pu se découvrir à Yamato Daichi ou le Jujoukage, toute autre circonstance restait impossible.

    C’était ainsi.
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    Attendant sagement la réponse à ses questions, Seichiro posait son regard sur le signe du village caché à l'autre bout du pays. De lointaine contrée qu'il n'avait jamais explorée, mais qui appelait de plus en plus sa curiosité. La province des sources chaudes possédait des plantes et des herbes qu'il recherchait et tranquillement, il se faisait à l'idée qu'un petit voyage loin de ses terres natales s'imposait. Peut-être même qu'il pourrait engager les services du cavalier devant lui pour lui rapporter ce qu'il convoitait ? Sans doute le lui proposerait-il avant de le laisser aller, mais pour l'heure, il avait une mission à mener à bien.

    Ravis de faire votre connaissance. Je suis simplement content d'avoir pu vous rejoindre avant que vous ne quittiez les parages. Impossible pour moi de vous ratrapper avec une monture aussi impressionnante.


    Répliquait-il sur un ton charmeur. Valsant ses iris sur le sac de lettres dont disposait Hattan, Seichiro ne put que sourire sur ce qu'il venait de dire.

    Je ne serais pas surpris, c'est absolument le genre de notre Kage. Cela dit, lorsque j'ai abordé la possibilité d'une correspondance amoureuse, il a changé de sujet. Qui sait, peut-être livrez-vous une demande en mariage ?


    Mais ça, il n'en avait aucune idée. Ce n'était que des suppositions loufoques qu'il lançait pour embêter un ami. Étrangement, c'était exactement le genre de pique que lui envoyait son frère et sa belle-soeur. Comme quoi l'humour familial devait tourner autour de ce point. Après, il s'agissait d'un sujet sensible au coeur du clan Doji, il fallait croire que ça devait prendre naissance de là.

    Venant le temps d'aborder le sujet sensible, Hattan révélait les raisons pour lesquels il refusait de se dévoiler. La foi était un justificatif facile pour ce genre d'acte et combien de mensonge utilisant justement cet aspect de la vie avait-il lui-même utilisé. Dans tous les cas, si c'était un problème pour l'entré dans le village, ce dernier avait été annoncé par une missive portant le sceau de la Jujoukage. Ici, ça n'allait pas être un problème. D'autant plus qu'il portait les emblèmes du village. Certes, ça aurait pu être une contrefaçon, mais il ne fallait pas être parano non plus. Tout n'était pas un plan pour renverser la famille impériale dont était issu le Kage de l'Épine.

    Ne vous en faites pas pour ça, nous trouverons un terrain d'entente, j'en suis certain. Votre arrivé étant prévu, il sera possible de pénétrer au coeur de notre village avec votre casque.


    Lui indiquant de s'avancer vers les gardes à l'aide de sa dextre, l'Eisei lui emboitait le pas. Arrivant au niveau des membres de la sécurité intérieure, portant tout l'insigne du pin blanc, Seichiro prit la parole sur un ton bien loin de celui qu'il utilisait pour s'adresser à Hattan. S'il était jovial, charmeur et bienveillant avec lui, il était directif, intransigeant et limite tyrannique avec eux.

    Messieurs, cet homme des terres de l'est est permit d'entrer au village, autant avec son casque que son destrier.


    Il se tournait en direction d'Hattan. Désormais sur un ton beaucoup plus neutre.

    Vous êtes tous les deux les bienvenus aux villages cachés de l'Épine, mais avant de passer les portes, vous devrez accepter deux conditions. Premièrement, nous réquisitionnerons vos armes que vous récupérerez lorsque vous quitterez le village. Si vous avez besoin d'un forgeron, signifiez-le maintenant et nous nous chargerons de leur maintenance nous-mêmes, auquel cas elles resteront dans l'armurerie. Deuxièmement, j'ai pour ordre de vous accompagner jusqu'au Togekage, ce n'est pas un choix et vous devrez accepter que je vous accompagne jusqu'au moment où vous aurez remis les lettres. Après quoi vous pourrez arpenter le village comme vous le souhaitez. Acceptez-vous nos termes ?
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    Rohan no Hattan
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      Objet:
    « Ha. Tu entends cela, Ie ? Une impressionnante monture. »

    Le cheval s’ébroua et Hattan secoua la tête en roulant des yeux d’un air léger, reportant son attention sur le Togejin qui posait une hypothèse des plus… Particulières.

    « Une demande en mariage ? Si c’était le cas, je serais le dernier à le savoir. Mais… Yamato Daichi n’est-il pas beaucoup plus jeune que… Hm, à bien y penser, je ne pense pas que ça ferait une différence. »

    La réputation de la Jujoukage n’était plus à faire, et Hattan s’en amusait autant que Seichiro, qui semblait avoir ce type d’humour que le cavalier savait bien apprécier.

    Le chuunin fut délesté d’apprendre qu’il avait encore une chance d’accomplir sa mission sans retourner bredouille à la jungle, et inclina de la tête respectueusement, faisant signe à Ie qui continua de les suivre, reniflant brièvement un des gardes pour des raisons qui resteraient inconnues avant de continuer son chemin.

    Seichiro semblait définitivement un homme focalisé et discipliné. Et vu l’autorité qu’il projetait sur les gardes, pas un simple chuunin. Hattan devait s’assurer de rester du bon côté de ses intentions, et lorsque celui-ci posa ses conditions pour entrer au village de Toge, le cavalier hocha du casque après quelques instants.

    « Votre offre m’honore. »

    Il se détourna quelques instants vers sa monture, détachant de leurs étuis une longue lance, puis un arc à flèches, qu’il tendit au premier garde qui s’approcha. Celui-ci inspecta les armes avec méfiance, notant leur aspect quelque peu exotique, conçu pour le combat à cheval.

    « Je suis reconnaissant à l’idée de maintenir mon équipement, mais ce ne sera pas nécessaire. Je suis moi-même artisan à mes heures perdues. »

    Le cavalier se retourna vers Seichiro.

    « Je serai ravis d’avoir votre compagnie, si simplement pour ne pas me perdre, n’ayant aucune idée de la configuration de votre cité. »

    C’était un scénario idéal, presque trop idéal, mais Hattan devait tâcher de faire confiance à cet homme, n’ayant aucune autre alternative. Il n’avait aucune raison saine de s’en méfier, pas lorsque celui-ci avait été jusqu’ici si généreux.

    Ils reprirent leur marche, le heaume d’Hattan tournant de chaque côté pour capturer chaque détail.

    « Cet endroit est… spectaculaire, pour le moins. On m’avait dit que les nobles de l’empire aimait vivre ici, et je comprends pourquoi. »

    Les badauds affluaient et plusieurs dévisageaient l’homme en armure et sa monture, mais Hattan y était bien habitué et n’en fit rien.

    « Votre Kage, Yamato Daichi, quel genre d’homme est-il ? D’où je viens, il est surnommé le prodige. Vous qui semblez bien le connaître, es-ce le bon mot pour le décrire ? »
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    Pas à pas, les deux hommes arpentaient les dédales du village caché par l'épine. Accompagné du destrier de ce dernier, une bête dont les ruelles ne pouvaient qu'accommoder que difficilement. Certes, la proximité avec la capitale et le commerce qu'il apportait voyait ce genre de créature transiter ici et là, mais l'intérieur même de l'épine n'avait pas été construit pour faciliter leur présence. Ce n'était pas impossible, loin de là, mais sa présence faisait soulever plusieurs sourcils.

    Le chemin qui séparait le bureau du Togekage, où se trouvait présentement le prodige, devait être à une trentaine de minutes de marche. Quelques kilomètres qu'ils pouvaient parcourir en quelques instants, mais leur rythme actuel se voulaient plus lents, plus décontracter, plus normaux.

    Vous trouvez ? Je vous remercie du compliment. Si jamais vous avez un peu de temps avant de nous quitter, il y a le Théâtre Saruwaka-za juste là. Leur spectacle de Kabuki sont simplement fan-tas-tique


    Répliquait-il en indiquant une structure massive au loin. Sans l'un des deux attraits touristiques les plus proéminents de ce village qui était le sien. Le deuxième, à l'opposé du village, se voulait être plus pour les pieux et les croyants. Peut-être était-ce le cas pour ce Cavalier des terres de l'Est ?

    Dans tous les cas, la conversation entre les deux hommes allait de bon train. Quelques échanges sur le possible contenu des lettres qu'il venait livrer, quelques conseils touristiques et quelques discussions des plus banales par là. Finalement, son interlocuteur vint à le questionner sur le genre d'homme qu'était Yamato Daichi. Charmeur, il lui répondit avec un sourire sur le visage. Comment pouvait-il bien décrire son ami autrement ?

    Daichi est sans doute plus prodigieux que ce titre qu'il porte. C'est difficile pour moi de vous peindre une image complète en peu de temps, mais c'est quelqu'un de bon qui se démarque par sa gentillesse. Je pense ne l'avoir jamais vu s'énerver et je le connais depuis sa promotion. Il est jeune, c'est sans doute la première chose qui vous sautera au visage en le voyant, mais il mérite sa place. Il est l'instigateur du bureau d'étude des Yokai et ses compétentes en combat... Comment le dire simplement... Je suis Jônin de l'épine et je ne pense pas que je serais capable de tenir longtemps contre lui.


    Répliquait-il en posant son regard écarlate vers ce qu'il croyait être les yeux de son compagnon masqué.

    Et vous ? Comment décririez-vous dame Kaleah ? Et votre village? J'ai quelques projets dans le coin, j'irais peut-être y faire un tour. Auriez-vous un endroit a me conseiller ?

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    Toge était immense, et déployée sur la superficie. Bien vite, ils se retrouvèrent dans des petites ruelles où Ie était à peine assez étroit pour passer. Mais le destrier ne semblait pas agacé, habitué à ce genre de problème tout aussi familier à Jujou, à marcher des chemins entre les branches d’arbres millénaires ou pire encore, des ponts flottants.

    Leur destination était plus éloignée qu’il ne l’avait pensé, mais Hattan ne pouvait s’en plaindre, au contraire, les interstices de son heaume absorbant chaque nouvelle image alors qu’il découvrait la cité. On lui parla de théâtre et le cavalier hocha de la tête.

    « Oui, Meiyo l’avait mentionné avec la même fierté que vous… Pardon, mais que sont des… Kabukis ? »

    Le manque de culture d’Hattan se faisait parfois un peu trop visible et il s’en désolait. Mais isolé à son clan pendant de nombreuses années, focalisé sur les arts équestres et du combat, le cavalier avait eu bien peu de contacts avec la culture plus intellectuelle. Il en apprenait un peu plus chaque jour, mais en restait encore beaucoup à faire sur le sujet.

    Dans tous les cas, le théâtre lui-même était gigantesque et même Ie sembla l’observer avec une certaine méfiance, comme si c’était un monstre géant qui menaçait de les engloutir. Mais avec ses arches travaillées et les fresques sculptées à même la structure, ce serait alors le plus cultivé des démons. Seichiro lui décrivait désormais leur souverain et Hattan hochait de la tête sa compréhension.

    « Le Togekage semble un homme impressionnant. Votre franchise m’honore. Malheureusement, je ne pourrais vous donner autant de détails sur Kaleah-sama. Je ne suis qu’un autre soldat de la garnison, si elle connait mon nom je serais déjà surpris. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’elle est aimée par la population. Elle est une pionnière des arts médicaux, et nombre de gens lui doivent la vie face à des blessures ou maladies qui autrement auraient terminé leur quête bien plus tôt que prévu. Ce genre de dette est difficile à repayer, ne pensez-vous pas ? »

    Et Jujou ?

    « Jujou est… Une curieuse créature. Pas toujours facile à vivre, mais qui donne autant qu’elle reçoit lorsqu’on la respecte, qu’on accepte ce qu’elle est et surtout, ce qu’elle n’est pas. Pour le reste, je pense que c’est un endroit agréable pour vivre, et un défi continuel pour quelqu’un comme moi, ou plutôt, mon partenaire. Je ne vais pas vous surprendre en disant que les destriers ne sont habitué à un tel environnement, que ce soit la cime des arbres, ou les marais de son sol. Mais on s’en sort. On apprend. On se rapproche un peu plus de la justice chaque jour. N’est-ce pas tout ce qui importe ? »

    Il lui demandait des recommandations sur la ville elle-même et Hattan sembla songeur.

    « Eh bien, si vous êtes un amateur des arts culinaires, le marché de Jujou est célèbre pour ses produits de toutes sortes. La jungle est propice à une myriade de fruits, de légumes et autres victuailles qui sont uniques à l’est du continent. Il y a parfois des compétitions entre les chefs des restaurants, c’est presque aussi intense qu’une joute à l’épée ! »

    Y penser amenait un simple sourire. Jujou était peut-être difficile, mais c’était son chez-soi, et avant peu il lui manquerait de retourner à la maison. Mais pas tout à fait maintenant.

    « Seichiro, je n’ai jamais vraiment rencontré un Kage, pas dans un contexte si… formel. Que devrais-je faire pour m’assurer de ne pas insulter votre dirigeant par inadvertance ? »

    Il se gratta la tête ou plutôt le casque, jetant un regard à son sac et les plusieurs lettres à l’intérieur.

    « Devrais-je lui donner le sac ? Les lettres ? Ou bien lui donner une à une ? Ah, misère… »

    Le cavalier savait qu’il surpensait toute l’affaire, mais la quête n’aurait pas voulu qu’il cause un incident diplomatique pour une affaire si commune. Et pourtant…

    « Peut-être que je devrais vous les donner, une fois dans la pièce, et ensuite vous lui donnerez ? Vous êtes amis après tout, un jônin en plus… »
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    Je ne connais pas ce, ou cette, Meiyo, mais je suis ravis que le théâtre soit apprécié même en dehors de notre petit morceau de pays. Je ne saurais vous parler en détail de leur histoire, mais le style Kabuki renvoie à un spectacle très dramatique, entre la dance et le drame accompagné de costume tous plus élaboré les uns que les autres. Et les coupes de cheveux, elles sont exagérées, ça apporte un peu d'humour dans la pièce.


    Déclarait-il en essayant de se remémorer plus de détails, mais en vain. Il avait assisté à quelques spectacles ici et là, mais ils ne finissaient pas mal tous par se ressembler pour lui. C'était quelque chose d'intéressant à voir une fois, peut-être deux, mais ce genre devenait rapidement répétitif pour l'Eisei.

    Écoutant avec attention les quelques détails relater par le cavalier au sujet de la Jujoukage, son attention restait particulièrement piquer sur quelques détails offerts en lien avec la guérisons de blessures ou maladies. Le Jônin connaissait la réputation du village pour ses avances dans la médecine, mais il ne connaissait pas le détail de ses compétences.

    Allons, ne soyez pas aussi sévère avec vous-même. Ne vous a-t-elle pas fait confiance pour faire parvenir un courrier à l'autre bout du pays ? Ce n'est personnellement pas une tâche que je donnerais aux premiers venus. Pour ce qui est des dettes difficiles a payer, je ne peux qu'être d'accord avec vous. La santé à une valeur si importante, impossible d'y mettre un prix.


    Entre les Yokai, les groupes de ronin et les brigands en tout genre, parcourir neuf jours de trajet comme l'avait fait le cavalier n'était pas un petit exploit. S'en suivit une description de cette cité cachée au cœur des racines qui ne faisait que lui confirmer son propre désir de voyage. Entre la plaque tournant au niveau de la médecine, les herbes qu'il pourrait ramasser aux passages dans la province des sources chaude et les compétitions culinaires dignes des rois, difficile de ne pas avoir envie d'y mettre les pieds.

    Puis le cavalier fit largement sourire Seichiro. Se grattant le casque, arborant un discourt un peu paniqué, l'homme au regard écarlate lui un simple signe de la dextre, indiquant qu'il allait l'interrompre.

    Parlez-lui simplement comme vous me parlez et tout ira bien. Vous me semblez être un homme civiliser et si vos manières ne m'offusquent pas, elles n'offusqueront pas Daichi. Rappelez-vous simplement qu'il est de la famille impériale et si vous conservez le décorum tout ira bien. Pour les lettres...


    Dit-il en jettant un regard dans le sac.

    Donnez-lui simplement le sac. À moins que ce ne soit votre sac? Dans ce cas... hmm... Un petit paquet à la fois ?


    Il ne répondait pas vraiment à la question. Son ton indiquait clairement qu'il rajoutait lui-même une interrogation sur le sujet.

    Enfin... Vous verrez bien... mais ne vous inquétez pas. Daichi n'est pas du tout difficile d'approche. On devrait arriver dans quelques minutes d'ailleurs.


    Déclairait-il en indiquant un bureau construit à la cime d'un pin noir. Au loin, on pouvait apercevoir le temple que voulait justement aborder Seichiro.

    Je ne sais pas si vous êtes croyant, mais si c'est le cas, prennez le temps d'aller visite le Temple de la Lune, là-bas.


    Dit-il en pointant le bâtiment au loin à l'aide de sa dextre.
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    Rohan no Hattan
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    Drame, danse et coupes de cheveux. On était un peu loin de l’univers du cavalier. De ce qu’il comprenait, le théâtre était une façon plus ou moins extravagante de raconter une histoire. Mais quel genre d’histoire pouvait-on raconter en dansant ? De toute évidence, quelque chose lui échappait. Hattan se demanda s’ils laisseraient Ie entrer, aussi. Il aurait peut-être à le cacher quelque part… Mais cette bourrique était malheureusement gigantesque. Enfin, un problème à la fois. La quête l’aurait voulu.

    Seichiro essayait de lui remonter le moral, et malgré lui, ça fonctionnait. Il était vrai que si on lui avait fait confiance jusqu’ici, ça devait vouloir dire quelque chose. Peut-être que la Jujoukage savait vraiment qui il était en fin de compte ? À ce stade on pouvait se permettre de rêver.

    « Seichiro, vos mots m’honorent. »

    Quel homme admirable, qui qui plus est lui donnait maintenant de précieux conseils pour éviter une catastrophe diplomatique. Il sentit un immense poids quitter ses épaules, alors qu’il jetait un œil au sac, tout comme le faisait le Doji, dans une scène un peu comique.

    « Enfin, c’est mon sac, mais… S’il a besoin d’un sac… C’est un bon sac, voyez-vous. Un très bon sac. »

    Sur ce point, le Seichiro semblait tout aussi perplexe que lui, mais au final peut-être qu’il valait mieux improviser.

    « Oui, Yamato Daichi, plus jeune kage de l’histoire, noble de la famille fondatrice de l’empire, combattant surdoué de légende… Rien de plus facile à approcher. »

    La quête n’aurait pas voulu qu’il se donne en spectacle, alors il s’efforça de se calmer. Hattan avait bien des talents, mais le protocole et l’étiquette n’était pas sa force. Il avait toujours préféré vivre dans la simplicité, le plein air, loin de la soie et du cachemire. Mais Seichiro lui y semblait habitué. Avec un peu d’effort, il passerait à travers cette épreuve.

    L’Homme mentionna alors le temple de la lune et le Heaume s’y intéressa aussitôt, intrigué. C’était donc cela…

    « Cette Meiyo que j’ai mentionné, elle m’a dit être une prêtresse du temple de la lune. C’est donc là qu’elle officie… Si vous ne la connaissez pas, je dois supposer que vous n’êtes pas plus religieux que moi, du moins pas envers le panthéon populaire. »

    Ils tournèrent dans une rue plus large. De plus en plus près, une pagode gigantesque se profilait, mais les bannières et insignes confirmaient sa vocation militaire plutôt que spirituelle.

    « Je l’ai rencontré hier soir quand j’ai campé dans les bois. Un peu apparu de nulle part. Une femme de très belle apparence, difficile à décrire. »

    Comme si elle appartenait à plus d’un monde, peut-être. Il n’avait pas eu beaucoup de temps pour réfléchir et méditer sur cette étrange rencontre au cœur de la nuit et des flammes d’un feu de fortune.

    Ils approchaient le bâtiment, et le nombre de gardes augmentait en conséquence. Remettant le sac sur son épaule, le cavalier en armure laissa Seichiro faire les explications afin d’éviter d’autres complications. Restait une chose à régler avant d’entrer.

    « Ie. »

    Les oreilles du destrier se dressèrent alors que le chuunin posait une main sur sa crinière, approchant son visage de sa grande tête élancée.

    « Notre monde. Leur monde. Tu restes ici. »

    La bête s’ébroua et Hattan secoua la tête.

    « Ie. »

    Le destrier hennit légèrement, comme par frustration, avant de se détourner, portant son dévolu à renifler le bois brûlé qui constituait la structure de la Pagode. Hattan soupira en se tournant vers son accompagnateur, s’inclinant respectueusement.

    « Toutes mes excuses. Je suis prêt. »
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    C'est vraiment un très beau sac, mais je doute que Daichi en ait de besoin. Je suis certain qu'il vous le redonnera.


    Rigolait-il en imaginant la tête que ferait Daichi s'il pouvait entendre ce Hattan en ce moment. Son contact était agréable et, franchement, Seichiro appréciait sa présence. C'était assez parlant considèrent que cet être égocentrique et narcissique n'appréciait normalement que sa propre voix et sa propre compagnie. Hattan dégageait quelque chose de bienveillant et de chaleureux. Il était facile d'approche et son excentricité, de par ses coutumes et l'armement qu'il avait avec lui, piquait grandement la curiosité de l'Eisei.

    Mes croyances ne vont pas jusque-là. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ne suis pas croyant, mais je ne pourrais pas vous dire mon dernier séjour au temple date de quand.


    Croyant, certes. Pratiquant, pas du tout. Ensemble, ils échangèrent un peu sur la prêtresse qu'il avait rencontrée. Son nom ne lui disait absolument rien, mais Seichiro n'était pas particulièrement doué pour se rappeler du nom des gens qui ne l'impressionnait pas. Rohan no Hattan, cependant, resterait sans doute marqué dans son esprit bien longtemps.

    Une fois devant les portes du bureau, Hannan prit quelques instants pour discuter avec sa monture. Forcément, Seichiro se demandait s'ils étaient vraiment capables de communiquer entre eux. Sans doute pas avec des mots, mais les deux semblaient être capable de se comprendre mutuellement. Ce genre de connexion était unique en son genre. Souriant, il attendit sagement le okay de Hattan et cognait à la porte du bureau du kage. Entendant une voix étouffer l'informant de rentrer, Seichiro ouvrit la porte pour Hattan et l'invitait a pénétré en premier, d'un simple geste de sa dextre.

    Le Togekage accueillit les deux hommes avec le sourire en se levant de sur sa chaise. Un bureau faisait face à la porte et par politesse, ce dernier le contournait, posant son regard sur l'invité qu'il ne connaissait pas.

    Vous devez être Hattan, ravis de faire votre connaissance.


    Déclarait-il en fixant le soldat en armure. Il dégageait une aura de bienveillance et son sourire était nettement plus sincère que Seichiro.

    J'aimerais vous accueillir dans d'autres circonstances, mais je n'ai que très peu de temps à vous accorder. J'apprécie cependant le temps que vous avez passé sur les routes et j'espère que vous vous plairez dans notre humble village.


    L'échange entre les deux hommes fut rapide. Daichi était un homme occuper, surtout considèrent les derniers événements. Seichiro était cependant certain que le soldat de Jujou comprendrait et, une fois son travail accompli, le Jônin raccompagnait son partenaire jusqu'à sa monture.

    Vous voyez ! Ce n'était pas si mal.


    Rigolait-il en croisant les bras et en posant son regard sur le destrier.

    Si vous me permettez, j'aurai un service a vous demander. Lorsque vous quitterez pour retourner à Jujou, pourriez-vous me faire signe ? J'aimerai beaucoup vous engager pour la traverser. Les routes de notre pays ne sont pas sécuritaires et une paire de bras supplémentaires ne nous ferait pas de mal.
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    À peine avait-il fait signe à Ie de rester là que Seichiro ouvrait les grandes portes. Hattan eu à peine un instant pour balayer la poussière sur son armure, un peu très pris au dépourvu. L’instant suivant, il était devant l’homme le plus important de Toge. Ne sachant pas quoi faire d’autre, il s’inclina respectueusement puis fit un salut militaire.

    « T-Togekage, c’est un honneur. J’apporte des nouvelles de votre collègue de Jujougakure no Sato. »

    Il était jeune, mais respirait la confiance et la sérénité. Hattan sut à cet instant que ce qu’on disait sur le « Prodige » était aussi vrai que la direction du soleil à l’aube. Le cavalier ne fut pas déçu d’entendre le Kage déplorer un manque de temps, ne s’étant pas attendu à davantage. De simplement échanger ces quelques mots l’honorait.

    « Je comprends. Je transmettrai vos salutations à Dame Kaleah. »

    Sans plus de cérémonie, il sortit les divers lettes de son sac puis les remettait au meneur militaire, hésitant un instant avant de finalement décider d’effectivement garder le fameux sac, auquel Daichi ne semblait pas s’intéresser. Il lui aurait donné sans hésitation… Mais le garder c’était bien aussi.

    Deux instants plus tard, la conversation était terminée et Hattan prenait congé, sortant de la pièce en compagnie de Seichiro. Encore muet de ce qui venait d’arriver, il se posait une main derrière le casque en marchant avec le Doji pour retourner à Ie. La bête s’amusait à essayer de lécher le visage d’un des gardes, agacé mais ne pouvant quitter son poste.

    Hattan allait s’adresser au Jônin mais celui-ci fut plus rapide que lui et le cavalier l’écouta, des plus étonné, avant de le considérer en silence.

    « Non. »

    Quelques instants de vide de plus, et Hattan secoua la tête dans un claquement d’acier.

    « Non, il n’est pas question que j’accepte le moindre paiement de votre part lorsque c’est moi qui a une dette envers vous. Sans votre aide, je n’aurais jamais accompli ma mission, encore moins avoir le privilège de rencontrer le Togekage. »

    Il hocha de la tête, ce langage non-verbal enraciné dans le cavalier, habitué à transmettre ses émotions par ses gestes à défaut de pouvoir le faire de par son visage.

    « La quête est formelle. Je serais honoré de vous escorter jusqu’à Jujou. C’est un long voyage à pied, mais un chemin que je connais bien. »

    Ie éternua, comme s’il donnait son approbation. Ou bien que quelque chose lui piquait le nez.

    « Je resterai en ville probablement jusqu’à demain, le temps de rassembler des vivres et explorer un peu la ville. J’avertirai vos gardes. »

    Et maintenant ? Le regard à la couleur indéterminée – ha – d’Hattan se tourna vers le village qui s’étendait devant lui.

    « Après tant d’émotions fortes, je crois que je vais trouver un restaurant, puis peut-être regarder un de ces spectacles de Kabukis. »

    La quête n’imposait pas que la discipline en toute circonstance. Elle pavait le chemin tout autant de labeur que de détente. Un préparait à l’autre. C’était ainsi.

    « Je vous y invite volontiers, mais je comprendrais que vous soyez tout aussi occupé que le Togekage. »

    Sous son heaume, Hattan observait avec attention le Doji. Quelque chose… Quelque chose dans ce sourire, qu’il n’avait pas remarqué avant de voir celui du Togekage… Mais quoi ?

    Les chevaux étaient bien plus faciles à lire que Seichiro.
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    Le premier non prononcé par le cavalier résonnait dans l'esprit de Seichiro. Un non lourd, étouffé par le casque qui couvrait son visage. Un non qui n'avait pas enlevé le sourire sur le visage de Seichiro, après tout, cet homme était libre de décider, d'accepter ou de refuser une quelconque proposition. Cependant, ça avait eu le don de faire naître un silence. Il fut le premier à le combler en répétant le non, mais cette fois-ci accompagné d'une phrase qui en changeait complètement le sens. Le non était en réalité pour refuser toute forme de paiement ce qui, très franchement, surprit davantage le Jônin qui hochait la tête en retour, comme par réflexe.

    Soit. Je ne vous ferais pas l'insulte d'insister. Je ne sais pas exactement ce qu'ont les valeurs de vos quêtes à vos yeux, mais je ne peux imaginer qu'un soldat tel que vous y accorde une importance capitale. Votre dévotion avec les lettres à remettre en main propre en est d'ailleurs une belle preuve.


    Puis, Rohan annonçait le délai très court que Seichiro aurait pour se préparer. Un voyage d'un minimum d'un mois ne se préparait pas en quelques secondes, surtout pas avec les responsabilités inhérentes aux titres de capitaine d'un village caché. Portant sa dextre à sa tête, il se grattait les cheveux en réfléchissant à toutes les actions qui devaient être posées. Franchement, il s'attendait au moins à avoir vingt-quatre heures.

    J'apprécie vos invitations, mais vous comprendrez qu'avec un délai si court, j'ai quelques responsabilités à déléguer le temps de mon voyage.


    Seichiro posait son regard sur le bureau du kage. Il devait d'ailleurs aller chercher l'approbation pour un tel voyage, mais il avait des arguments en béton. Au-delà de ça, il devait informer son cousin du départ pour Jujou. Trouver quelqu'un pour s'occuper de ses appartements pendant son départ. Informer son frère et sa soeur de son indisponibilité pour le prochain mois. Faire ses sacs et tout un tas d'autres choses.

    Je vous retrouverai peut-être ce soir, je suis certain que vous ne serez pas difficile à trouver. Cependant, advenant le cas où on ne se recroise pas, je vous rejoindrais avec mon cousin aux portes demain dès la première heure.


    Sur ses mots, il souriait en direction de Hattan.

    Ce fut vraiment un plaisir de faire votre connaissance, Hattan du clan Rohan.


    Il posait ses iris sur Ie.

    Et vous aussi, bien entendu.
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