# L'école de Kenjutsu [Flashback Solo] Sam 7 Mai - 20:27
L'école de Kenjutsu
Je m'appelle Shūsaku Jurōjin et je fais partie de la caste des Samouraï. Autrefois, mon père était un grand guerrier. Devenu handicapé à la suite d'un malheureux accident, il n'a eu de cesse de vouloir faire de moi l'un des meilleurs manieurs de lame de ma génération. Ce qu'il n'avait pas prévu... c'est mon manque d’investissement. Alors que la plupart de mes camarades réalisent des prouesses dans l’art du Kenjutsu, je me retrouvais à la traîne, priorisant la découverte du Ninjutsu. Pour autant, la volonté de mon père n'a jamais cessé de croître et me voilà ici, dans cette école de seconde chance comme pour me forcer à aimer cette matière. Pourquoi me diriez-vous ? Eh bien, qu’est-ce qu’un Samouraï sans la maîtrise de son katana ? J’en avais pleinement conscience malgré mon jeune âge et pourtant, je continuais à traîner la patte tous les matins.
Soupirant sur sa béquille qui lui servait de troisième jambes, mon père me rabâchait une nouvelle fois son discours sur le courage, la volonté et ses anecdotes de mission. Car oui, papa était un grand combattant, un expert dans ce domaine. Ce qui faisait la différence, c'était sa capacité à esquiver et contrer les coups qui lui étaient portés. Comme une seconde peau, ses muscles bloquent les coups les plus tranchants. Une spécialité qui a trouvé une seconde voie et que beaucoup de Samouraï adoptent : le choc musculaire pour esquiver les coups par réflexe plutôt que de les subir. Aujourd’hui, ses blessures ne lui permettent plus ces prouesses et semble vouloir atténuer cette difficulté à travers moi.
Alors que je m'avance à reculons, mon père me pousse légèrement dans le dos et m'ordonne de rejoindre mes camarades. Nous avions tous le même âge. Certains semblaient sûr d'eux tandis que d'autres présentaient le même visage décomposé. D'un pas hésitant, je rejoins le groupe d'enfants qui se trouve en ligne face à deux hommes. Saluant tout le monde d'une révérence respectueuse, je sentais le stress monter au point d'en avoir des bouffées de chaleur. Est-ce que j'allais exceller dans le domaine ou me rendre plus ridicule ?
Brièvement, je scrute chaque visage de mes camarades. Je ne connaissais personne. Enfin, mon regard finit sur le garçon à mes côtés. Il avait les cheveux bruns et les yeux bleus. Je lui lance un grand sourire pour tenter de cacher mes doutes.
Derrière mon sourire, je me souviens avoir croisé ce garçon lorsque nous avons passé le grand portail décoré de deux lames croisées et son allée parsemée d'arbres aux magnifiques feuilles de couleurs rouges. Derrière cette porte, nous étions émerveillés par la beauté de l'endroit. Après quelques secondes de marche, nous nous sommes retrouvés face à un homme à la robe blanche dont la figure laisse à croire que ce ne sera pas de tout repos. C’est là que tout a suivi.
Les présentations furent brèves. Les deux enseignants, dont l’homme à la robe blanche, nous demandent de nous taire. Notre premier entraînement n'allait pas tarder à commencer. Nous avons un mois pour rattraper notre retard, un mois où je devrais oublier le Ninjutsu à mon grand regret.
Le silence installé dans la pièce, l’un des hommes prend la parole.
De son regard glacial, il fait le tour de la salle à la recherche de la moindre contestation. Puis jugeant que tout était clair, il reprend.
Voyant les acquiescements de tous les enfants, il laisse son coéquipier prendre le relais. Ce dernier plus vieux inspire la sagesse et l'expérience vêtu de sa robe blanche.
Quoi ?! Déjà ?! Dans quelle galère je me suis retrouvé… merci papa. Et d’ailleurs, pourquoi refuser à ce point le Ninjutsu ? Quel est donc cette école de l’ancien époque !
Je ne veux pas y aller, Papa.
Soupirant sur sa béquille qui lui servait de troisième jambes, mon père me rabâchait une nouvelle fois son discours sur le courage, la volonté et ses anecdotes de mission. Car oui, papa était un grand combattant, un expert dans ce domaine. Ce qui faisait la différence, c'était sa capacité à esquiver et contrer les coups qui lui étaient portés. Comme une seconde peau, ses muscles bloquent les coups les plus tranchants. Une spécialité qui a trouvé une seconde voie et que beaucoup de Samouraï adoptent : le choc musculaire pour esquiver les coups par réflexe plutôt que de les subir. Aujourd’hui, ses blessures ne lui permettent plus ces prouesses et semble vouloir atténuer cette difficulté à travers moi.
Alors que je m'avance à reculons, mon père me pousse légèrement dans le dos et m'ordonne de rejoindre mes camarades. Nous avions tous le même âge. Certains semblaient sûr d'eux tandis que d'autres présentaient le même visage décomposé. D'un pas hésitant, je rejoins le groupe d'enfants qui se trouve en ligne face à deux hommes. Saluant tout le monde d'une révérence respectueuse, je sentais le stress monter au point d'en avoir des bouffées de chaleur. Est-ce que j'allais exceller dans le domaine ou me rendre plus ridicule ?
Brièvement, je scrute chaque visage de mes camarades. Je ne connaissais personne. Enfin, mon regard finit sur le garçon à mes côtés. Il avait les cheveux bruns et les yeux bleus. Je lui lance un grand sourire pour tenter de cacher mes doutes.
Salut ! Je m'appelle Jurōjin ! Tu peux m’appeler Juro.
Derrière mon sourire, je me souviens avoir croisé ce garçon lorsque nous avons passé le grand portail décoré de deux lames croisées et son allée parsemée d'arbres aux magnifiques feuilles de couleurs rouges. Derrière cette porte, nous étions émerveillés par la beauté de l'endroit. Après quelques secondes de marche, nous nous sommes retrouvés face à un homme à la robe blanche dont la figure laisse à croire que ce ne sera pas de tout repos. C’est là que tout a suivi.
Les présentations furent brèves. Les deux enseignants, dont l’homme à la robe blanche, nous demandent de nous taire. Notre premier entraînement n'allait pas tarder à commencer. Nous avons un mois pour rattraper notre retard, un mois où je devrais oublier le Ninjutsu à mon grand regret.
Le silence installé dans la pièce, l’un des hommes prend la parole.
Bonjour et bienvenue dans cette école. Je suis Maître Yi et voici Maître Shifu. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus. C'est compris ?
De son regard glacial, il fait le tour de la salle à la recherche de la moindre contestation. Puis jugeant que tout était clair, il reprend.
Vous êtes ici parce que vous avez souhaité récupérer votre retard. C’est une chance pour vous d’être ici et vous nous remercierez ainsi que vos parents quand tout sera terminé. Sachez que les entraînements seront durs et que nous ne vous lâcherons pas. Les poules mouillées ne sont pas les bienvenues ni même les lâches. Nous nous réservons le droit de vous dégager aussi vite que vous êtes arrivé. Est ce que je me fais bien comprendre ?
Voyant les acquiescements de tous les enfants, il laisse son coéquipier prendre le relais. Ce dernier plus vieux inspire la sagesse et l'expérience vêtu de sa robe blanche.
Vous serez divisés en deux groupes selon votre niveau. Je m'occuperai personnellement des retardataires. Vous passerez différents ateliers avant de vous affronter pour que nous puissions évaluer correctement votre niveau. Interdiction d'utiliser le Ninjutsu, on est pas chez les clowns. Maître Yi, vous pouvez commencer l’échauffement.
Quoi ?! Déjà ?! Dans quelle galère je me suis retrouvé… merci papa. Et d’ailleurs, pourquoi refuser à ce point le Ninjutsu ? Quel est donc cette école de l’ancien époque !
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