Ce n'est qu'en hiver que l'on voit que pins et cyprès sont toujours verts. Ces majestueux arbres qui entourent et font la particularité du village caché de Toge; le village des Épines. Ainsi, même en hiver, les arbres restent debout et paré de leurs magnifique verdure qui donnent cet air vivifiant au village malgré le froid et l'hostilité de l'hiver. Ainsi, ici plus qu'ailleurs, l'Hiver était une saison appréciée pour ces ambiances chaleureuses qui naissent, les festivals organisés par les temples et les divers touristes venus visiter la cité des Pins sans crainte. Mais cette vie touristique ne concernait pas les natifs de ces terres, comme Suzuri Meiyo, qui, bien que laissée à l'abandon en son sein, fut élevée par le village comme l'une de ses enfants et en est fière désormais de porter le gentilé. Son investissement dans ce village est ainsi donné à la hauteur de ce que ce dernier a pu faire pour elle; alors si elle tente de venir en aide au temple du mieux qu'elle peut de son rang de Moine-guerrière, elle est aussi investie dans les affaires internes en étant notamment membre du bureau d'étude. Mais ça ne suffisait pas, quelque chose manquait drastiquement et pouvait facilement se lier au bureau d'étude dont elle était membre ingénieur; un vrai système de renseignement.

Finalisant une longue écriture sur l'un de ses rouleaux, déposant son fusain usé sur le coté de son bureau; Meiyo enroule le parchemin qu'elle vint attacher à son dos. La ninja-scellement semblait souvent se balader de la sorte, mais son chemin semblait mener à un tout autre endroit ; le bureau du Kage, ou du moins, ce bâtiment où se trouvait les bureaux des jônins. Sa réputation n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde, et la fraichement promue jônin avait attiré l'attention de l'enfant des Épines, pour diverses raisons dont elle avait pu être témoin.

En entrant dans la pagode, elle se dirigea naturellement vers le bureau de la nouvelle jônin avant d'y frapper la sylve de sa main, bien que la porte était ouverte, elle souhaitait faire preuve de politesse avant de se déclarer de vive voix.

« Pardonnez mon dérangement, Ayane-senpai. Félicitation pour cette promotion, le village ne peut que se porter bien avec une bonne composition. », elle semble s'incliner doucement vers la silhouette de la jônin. « Mon nom est Suzuri Meiyo, chercheuse du bureau d'étude et prêtresse de Tsukuyomi. »


Si elle précisait son rôle auprès du bureau, il n'y avait pas là une raison moindre.
En s'avançant, elle semble soudainement prendre un air un peu plus sérieux sur son visage orné de cette gentillesse éclatante.

« J'aurais une requête, ou plutôt, besoin d'avis, de conseil ou encore d'aide pour un projet qui me paraissait intéréssant pour le village; et je ne vois nul autre que vous de mieux qualifié sur ce sujet. »


Ses pupilles gorgée d'éther se posent sur la jônin en espérant qu'elle pourrait l'écouter et prendre du temps pour ses idées, ses innovations. Meiyo semblait peu sûre d'elle dans son for intérieure, mais s'efforçait de garder cet air assuré devant celle qui, de son jeune âge, occupait un poste des plus importants dans le village de Toge.

« Merci de votre attention, dame Ayane. »


Si elle ne s'était pas présentée en tant que Genin mais chercheuse, c'était pour des raisons évidentes; elle ne voulait pas là avoir une discussion entre élève et professeur, mais plutôt entre esprits libres de chercher et innover dans ce village. Les idées fixes dans la tête de Meiyo semblait faire germer de nouvelles choses; des idées reliées qui pourraient encore plus améliorer ce qui était déjà fait, mais avant de perfectionner, il fallait le mettre en place d'une manière ou d'une autre; dans le secret ou non.

« J'ai pu rédiger des informations structurées quant à ce projet, en espérant pouvoir le présenter. », elle tend le rouleau de parchemin à la jônin. « Ce n'est qu'une ébauche, évidemment; j'espère simplement que ce projet sera assez innovant pour attirer votre attention. »


Sur ce parchemin, l'on pouvait remarquer deux symboles suivi de quelques explications brèves, la Genin, mais avant tout Moine-Guerrière semblait présenter cette idée pour que la jônin puisse l'aider à peaufiner, voire fonder ces idées de brigade pour le village de Togegakure. Sans en dévoiler trop à l'oral, elle laissait le plaisir à Ayane de scruter les inscriptions marquées à la main sur le parchemin, d'une certaine précision et méticuleusement triées.

HRP : Pour éviter de trop remplir le RP; les informations sont sur le GDocs que je t'ai envoyé :foxheart:

« Le pin blanc, pour entrer en paradoxe avec notre pays. », elle sourit en se reculant, laissant le parchemin aux mains de la jônin. « Je trouvais ce nom plutôt approprié. »


En se replongeant dans son mutisme, elle attendait un avis de la jônin, ou des questions sur ce que Meiyo pensait faire de ce projet. Elle prit place sur l'un des sièges face au bureau afin de s'éviter le supplice supposé de rester debout; et plutôt par respect vis à vis de la discussion qui s'apprêtait à avoir lieu. Du haut de son faible grade, ses ambitions semblaient concrètes sur ce qu'elle souhaitait faire de Toge, apporter une main aidante pour le village qui lui servait de refuge, d'égide. L'enfant des pins n'était pas dans des idées anti-patriotiques; si la plupart des moines se détachent de l'appartenance au village pour se concentrer sur le temple, Meiyo vivait avec les deux rôles: celui d'être une prêtresse de Tsukuyomi, mais aussi une fille de Toge.

Brillait dans ses yeux la flamme de la détermination et de l'ambition.
Renarde rusée à la gueule d'ange, ces airs s'entremêlaient sur ce visage qu'arborait Suzuri Meiyo constamment; cet air de bonté suprême accompagné d'une touche de malice apportée par celui qui trônait dans son for intérieur; celui qui contaminait ses traits pour les rendre aussi atypiques, chimérique.

Ce kimono blanc au col vert marqué du croissant de lune du temple qui sied si bien à Meiyo est une sorte de rappel à la réalité pour ceux qui discutent avec elle. Sa chevelure sauvage de cette couleur écarlate qui la caractérisait au sein de ce village encadrait son visage marqués par le kitsune; d'aussi proche l'on remarquait qu'en plus des tatouages rouges, ses joues étaient ornées de petites moustaches gravée dans sa peau, comme des cicatrices qu'elle ne pouvait retirer. Mais assez discrète pour ne pas être vue; du moins, elles semblaient peu à peu se dévoiler. Ces pupilles de ce bleu ciel fascinait Suzuri Meiyo qui plongeait son regard azuréen dans celles ci, confrontant leurs iris respectives qui brulaient d'une certaine dévotion.

« Ce village m'a accueillit tel un parent, il est ainsi de mon devoir de tenter d'apporter ma pierre à l'édifice. Je l'ai rédige seule. », elle marque une pause. « De toute évidence, il est certain que ces unités relèvent aussi d'une ambition personnelle, afin d'apporter une justice réellement juste en ce monde. Celle apportée par le divin ne suffit plus et de nombreux individus sont désormais détachés de cette foi. Quant à votre question quant à celle qui m'intéresserait, je vous avoue que j'oeuvre à la fois pour la recherche et le temple, je n'aurais point la prétention de vouloir en rejoindre l'une d'entre elles; aux yeux des instances shinobis, je ne suis qu'une Genin. »


C'était une forme de modestie qui couvrait les paroles de la kitsune. Ces brigades avaient pour but d'initier le village à se pencher sur ces questions de renseignement et d'enquête pour maintenir paix et prospérité; Meiyo éprouvait un besoin de rétablir cette justice qu'elle ne trouve plus, et si son grade ne lui permettait pas directement, elle voulait y oeuvrer. Attrapant ce morceau de papier, il ne fallait pas plus d'indication à Meiyo pour qu'elle rende les papiers demandés totalement rédigés; même si le temps devrait se passer de vitesse. Après un souffle de soulagement, elle vint pousser les deux parchemins vierge à la destination de Ayane, son visage semblait assez déterminé dans la fondation de ce qui pourrait régler l'injustice, au moins à Toge.


« Puisse le Kage être compréhensif. »


Son souhait vis à vis du Kage semblait avoir été prononcé à voix basse alors qu'elle semblait se parler à elle même ou à quiconque se trouvant dans son être. Pas étonnant de la part de celle qui était une hôte, mais ces informations, peu étaient au courant et la jônin devinera facilement la nature de son interlocutrice, ses traits ne trompent pas.

Néanmoins.
Cette femme à la chevelure d'albâtre, elle intriguait Suzuri Meiyo. Heureuse d'avoir fait une certaine impression que ce soit tant par sa personne que ses écrits, elle était désormais intriguée par la prestance de cette jeune femme ayant atteint le rôle de jônin. Le visage de Meiyo s'était délié d'une certaine anxiété, dévoilant un sourire radieux quant à la finalité de cet entretient bien que bref dans sa finalité, mais elle aura pu, en ce jour, accomplir une nombreuse de ces actions qu'elle fait pour le village.

Les joues de la candide se teintèrent d'une légère nuance de rose clair, comme tirée d'une torpeur par la voix de la jônin adressée à son égard. Elle non plus ne semblait pas des plus à l'aise dans ce genre de situation, non pas parce qu'elle était dépourvue de sociabilité, mais simplement car les hautes instances du village n'étaient pas celles qu'elle connaissait. Depuis petite ça n'était que les marbres du temple qu'elle foulait, et même si l'âge adolescent puis adulte semblaient déjà bien atteint, Suzuri Meiyo préférait côtoyer les moines et ascètes plutôt que les militaires. Pourtant, elle semblait intéressée par ce monde là, celui des shinobis qui dirigeait politiquement les divers territoires d'Onogoro; alors, même si sa dévotion reste auprès du dieu de la Lune, elle voulait oeuvrer pour le village ninja coûte que coûte.

« Je suis une prêtresse de Tsukuyomi, j'ai été élevée et passé toute ma vie dans ce temple. Et il faut dire que j'ai.. quelques prédispositions quant à mon attrait pour les yôkais. Je suis aussi engagée auprès du bureau, fondé par notre ombre, j'imagine que cet attrait vient de là ? », elle sourit en faisant référence à ses traits étranges.


Flagrant était l'amour qu'elle portait à son dieu.
Mais une autre évidence quant à sa réponse pouvait frapper brutalement la jônin si elle ouvrait les yeux sur la similarité étrange entre Meiyo et les yôkais; une espèce en particulier. Si d'autres moines, bien que tolérant, seraient eux capable de s'en prendre aux yôkais, Meiyo se le refuse tant que la raison n'est pas explicitement correcte et rationnelle. Tuer pour éviter de se faire tuer, sans même vérifier sur la créature est hostile. Ces termes, elle les a en horreur et pourtant c'est ce que de nombreux villages appliquent, par peur de perdre, un simple égo humain.

« Nous sommes des enfants de Tsukuyomi. Ainsi, il est naturel que notre point de vue vis à vis des yôkais soit des plus similaires à celui que notre dieu nous inculque : tolérance. »


Pourtant, cette tolérance était critiquée par bon nombres d'individus victimes. Victime de yôkais, ou victime de la peur qu'ils peuvent provoquer, victime de superstition mise en place par des cultes. Pourtant, Toge possédait en son sein une concentration de yôkai déjà bien supérieure à celle des autres villages; Suzuri Meiyo incarnait cette paix entre humain et créature. Faible, fébrile et toujours prêtre à flanchée, mais présente car personne depuis son arrivée n'avait vécu de quelconque malheur alors que celle qui porte malheur à ses ennemis s'était vu abandonnée en ces lieux.

« Le temple sera heureux de vous accueillir, dame Ayane. Êtes-vous croyante? », elle lit soudainement ses deux mains ensemble, espérant trouver une nouvelle soeur en cette journée.

La réponse de la jônin fit sourire Suzuri Meiyo, un sourire amical destiné à celle qui se révélait être une soeur de croyance. Malgré son titre de moine, elle n'était pas une réelle adepte du prosélytisme de son culte, elle respectait les croyances des autres, même elle était plutôt blessée de savoir que certains se détournent de la foi et commette l'apostat en devenant membre de ce mouvement d'athéisme. Mais la tolérance faisait qu'elle ne se mêlait point de la foi des autres, aussi faible soit elle chez certains, elle n'était pas forcément contre les cultes dérivés, bien que triste de voir certains d'entre eux commettre des atrocités.

« Chacun voue son culte comme il le souhaite, Tsukuyomi-sama n'a pas besoin d'être humanisé pour être vénéré. »


Elle ferma ses paupières comme pour accomplir une prière avant de continuer, ses lèvres formant ce léger sourire.


« Il faut dire que je porte bien mon grade. Je suis une moine-guerrière, je concile les deux et il est impossible pour moi de faire un choix, tous mes actes seront tempérés par mes croyances, mais seront fait pour le village. De nombreux paradoxes peuvent naître évidemment, mais j'espère simplement que ces situations ne seront pas communes. »


Les paradoxes dont elle faisait mention, c'était bel et bien les cas de meurtre qu'il fallait commettre au nom de la politique; brisant ainsi le premier précepte de l'ordre. Mais il n'était possible d'y porter atteinte qu'en situation délicate: se protéger, protéger quelqu'un, sans autre solution. Cependant pour Suzuri Meiyo, il y avait toujours une solution alternative, toujours. En pensant à ce genre de perspective, son coeur se serra un instant alors qu'elle semblait avoir une pensée particulière. Kirei. Si elle venait à devoir briser ce précepte, il le ferait pour elle et cette pensée semblait tout autant la tourmenter que la rassurer. Mais après une inspiration, elle déposa ses pupilles fendues dans celles de la jônin qui semblait assez mélancolique de ne point pouvoir passer plus de temps au temple.

« Sachez qu'il n'a pas besoin d'être entièrement offert pour prouver son amour pour Tsukuyomi, la compréhension est avant tout un atout principal alors si votre coeur est tourné vers lui, même si vos actes ne peuvent se dédoubler pour effectuer ces deux tâches, la reconnaissance et la tolérance de la Lune sera toujours présente. »


Elle délie ses mains alors qu'elle lui offre ce sourire radieux qu'elle n'offre qu'à ses proches et ses frères et soeurs de la lune; vraisemblablement, sa compassion semblait bien présente. Pour quelqu'un qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes, Meiyo semblait bien avenante mais n'étais-ce pas là un vrai comportement de moine altruiste ?

La question posée par la jônin fit blêmir un instant la jeune moine, ses yeux écarquillait trahissait une certaine stupéfaction quant à ce dilemme qu'elle imposait. L'un de ses bras vint se plier, prenant appui contre son abdomen afin de venir caresser d'un air perplexe, le bas de sa mâchoire avec sa senestre. Son dilemme, il résonnait dans sa tête alors que son regard se perdait, un instant. Accomplirez-vous votre mission ? [ ... ] un prêtre ferait probablement tout pour préserver la vie.
Depuis notre intégration, la question peut se poser légitimement.

Son regard cibla le revers marin des prunelles de la jônin, provoquant une sorte de duel quant à la profondeur et l'éther des pupilles des deux femmes alors qu'elle semble avoir trouver une bribe de réponse, aussi mystique soit-elle.

« Notre premier précepte en tant que moine nous interdit de porter atteinte à la vie. J'ai à ma connaissance le fait que les yôkais ne sont pas inclus dans ces vies et peuvent être tués, même par des moines. Dans le cas d'un animal, j'imagine que je serais dans l'impossibilité de le tuer, mais pourrait abréger ses souffrances. Et quant à l'humain... », ses lèvres se raffermirent alors qu'il était là l'instant le plus redouté de la renarde, perturbée.


Elle avait relégué son attention sur le visage et l'accoutrement de l'officier, elle lie doucement ses mains entre elles avant de plisser ses paupières, tournant une nouvelle fois le regard vers elle en prenant cet air un peu plus sérieux quant à la réponse qu'elle voulait donner.

« Notre intégration dans l'armée a fait que nous, moines, sommes à même de devoir nous battre et briser certains préceptes. En toute sincérité, j'imagine que des exceptions peuvent être faite quand l'atteinte à autrui ne peut être évité pour des raisons de protection, de survie ou toute autre que nos dieux comprendrait. Je suis de ces gens là, ceux qui respectent les préceptes mais qui, si la situation l'oblige, demanderait miséricorde afin de pardonner l'acte d'avoir briser l'un des préceptes pour mon devoir militaire, si la situation est juste. »


Sinon, l'interêt de se trouver dans l'armée était moindre. Il était évident que les plus ermites, les hauts moines n'étaient pas concernés, mais il était certains que les Souhei se devaient en plus d'écouter les ordres. Quant au Daisouhei, poste convoité dans les ombres du temple, il était avant tout un chef de guerre désormais; et nul ne peut croire que la guerre peut se faire sans mort ou blessés. Pour rester dans la foi tout en se donnant à l'Empire, il fallait compter sur la miséricorde.

Dans ses presque vingt ans de vie, Suzuri Meiyo n'avait jamais ôté la vie jusqu'à lors et espérait que cela dure, autant de temps que l'injuste monde lui permettra d'éviter cela. Sa spécialisation dans les arts des sceaux semblaient alimentée par ce désir de neutraliser et ne pas tuer, quoi qu'il en coûte et si ses sceaux semblaient peu à peu se perfectionner dans cette branche, alors il fallait trouver le moyen d'être aussi efficace qu'un assassin. Son coeur se retrouvait ainsi réchauffer de savoir qu'elle pouvait compter sur ses proches amis qui se battraient avec elle s'il le fallait. Même si une certaine terreur la prenait si elle voyait ses propres pairs se retrouver à faire ce genre d'acte, d'autant plus si c'est pour exonérés Meiyo de ce genre de chose. Vraisemblablement, dans l'entourage moine de la renarde, peu étaient véritablement à même de respecter chaque préceptes à la lettre, une certaine mélancolie semblait la prendre alors que ses traits de déforment pour en témoigner.

Mais la renarde à la crinière écarlate se voyait surprise de trouver son regard se poser sur les lèvres fines de l'albâtre, toisant celle qui avait pour triste réputation celle d'être un assassin en puisant dans une certaine compassion envers elle. Cependant, ce fut ce retour à la réalité brutal quant à son arrivée en ces lieux qui fit sursauter la moine en pleine reflexion quant aux informations traitées. Balbutiant quelques mots, elle finit par se reprendre avant de se relever doucement du siège d'un appui de ses deux mains contre les accoudoirs; avant d'oser se retirer ou se retourner, elle fit une inclinaison simple par respect envers l'officier, restant dans cette position, yeux clos quelques secondes.

« Je vous remercie de votre écoute, dame Ayane. Je serais heureuse de vous voir au temple prochainement, si le temps vous laisse libre, n'hésitez point. », ses lèvres se disloquèrent pour former ce sourire avenant qu'elle dirige à la jônin, satisfaite.


Son corps se redressa, faisant ainsi face à l'officier assise alors qu'elle ne semblait pas avoir plus de questions. Pourtant, au fond d'elle elle n'attendait que des réponses à celles qu'elle avait pu offrir à l'esprit de la jeune jônin. Si cette dernière n'avait pas de dernières choses à lui confier au niveau des directives, alors le corps tout entier de la renarde semblait quitter la salle en passant l'arche de cette porte grande ouverte afin de laisser les divers individus rejoindre son bureau pour la saluer, faire connaissance ou lui demander une quelconque requête.

Vraisemblablement, son idée avait séduit l'une des officiers et pouvait sous peu, naître dans les plus brefs délais et enfin rétablir la justice que Toge ne possédait pas. Celle qui n'est ni morale, ni alimentée par l'argent ou la religion, celle qui est juste.
Car la justice est la liberté en action.