# Choix et Conséquences Mer 27 Avr - 8:27
Entre trois murs et des barreaux
Le genin, fraichement promu à une vie sobre dans un coin sombre, finit par se réveiller de son état comateux, avec un très léger mal de crâne. Il ne put s'empêcher de songer que l'action des Shinobi lui étant tombé dessus était , d'une part, d'une profonde stupidité, considérant qu'ils auraient pu lui endommager la boite crânienne, et d'autre part, disproportionnée , considérant qu'il n'avait aucune action à son actif contre son propre village.
Mais surtout, troisième point, primordial, le plus important de tous, ils n'avaient même pas eu la politesse élémentaire et basique de lui demander de les accompagner. Sachant que, entouré de Shinobi, le genin aurait eu bien peu de latence à faire quoique ce soit d'autre que cela.
Leur impolitesse lui tapait déja sur les nerfs au réveil. Vraiment, est-ce que la bonne éducation se perdait avec les grades? Si c'était le cas, il pouvait bien rester Genin éternellement, cela aurait de meilleurs résultats sur son karma. Quand à son... examinateur...
Bon. OK. Il pouvait comprendre la résultante. De fait, la situation dans laquelle il était pouvait être qualifier d'acceptable.
EN REVANCHE, il y avait une chose qu'il ne pardonnait pas. Il avait reçu un mensonge. Il était déplorant, pour ne pas dire démoralisant, de constater que ceux ayant la charge des profils psychologiques n'étaient que de vulgaires animaux, des bêtes féroces trompeurs et plantant des lames dans le dos. Aucun sens des civilité et de la politesse. D'une vulgaire conscience, en fait.
Un misérable serpent. Non, même pas. ces derniers allaient au moins de face, et avaient une certaine noblesse ceignant leur front. Une araignée. Poilue, répugnante, trompeuse.
Passant quelques minutes à imaginer différentes façons de mettre à mort ce sale type - l'impolitesse était une insulte à TOUT les kamis de toute façon-, passant de la propreté d'une décapitation à la mise en place d'une poire anale, le Genin, pourtant, ne put que s'en servir comme soulagement.
Dans sa situation, ses représailles seraient un doux nectar du soir, qu'il accomplirait le moment venu.
Patiemment.
Il réalisa toutefois que cela n'était aucunement une raison pour, lui-même, être rude, et donc observa autour de lui. Un lit miteux, un pichet d'eau, un crouton de pain, isolé.
Il pouvait pressentir et entendre des mouvements de l'autre coté des murs, signifiant qu'il n'était point seul. En revanche, il n'avait guère envie de se frayer avec la piétaille.
Quand à s'enfuir... Non.
Ce n'était même pas une question qu'il ne désirait point la liberté, loin de là. Mais Muzan songeait que au fond, en terme d'acte pur, il n'avait absolument rien à se reprocher. On pouvait discuter ses raisons, mais il avait appliqué les règles des Shinobi à la lettre, en soit.
Et puis, cela impliquerait devenir renégat, ce qui était tout bonnement hors de question. Au moins pour l'instant, et certainement pas d'une façon aussi... Piteuse.
La dernière raison, c'était que s'enfuir manquait singulièrement de style, surtout dans sa situation ou, en ce qui le concernait, les raisons n'étaient même pas honnête -à défaut d'être clair-. ET insultant pour les gardes. Quitte à réaliser un tel acte, autant que cela en vale le coup, non?
Afin de rendre cet instant un tantinet productif, il se plaça en tailleur, sur le sol, avant de grommeler.
Et bien évidemment, on lui avait retiré sa poche de ninja, et son manteau. La poche, encore, passe encore, mais POURQUOI son manteau? Il se retrouvait en pantalon de lin noir et en chemise blanche, qu'il réajusta soigneusement. Etre prisonnier, après tout, n'impliquait en rien le manque de style, même si il devrait envisager le manque de propreté.
Quel dommage que son élément soit Raiton... Avec du Suiton, il se serait prit des douches, au moins.
Fermant les yeux, plaçant ses mains en Mudra du Singe, il commença, tranquillement, à s'entrainer à malaxer son chakra. Maitriser les doses. Contrôler les sorties.
Il semblerait qu'il aurait du temps à dépenser ici, alors autant l'exploiter intelligemment. Qui plus est, cela aurait l'avantage de faire de lui un parfait prisonnier.
Etre bon était un sacerdoce, après tout.
Il ne brisa sa transe que pour boire dans le pichet et grignoter son... simulacre de repas, en se disant avec un peu de désespérance que il n'était même pas en mission pour cela.
Tout compte fait, il n'était pas sur d'abattre ce fils de chien de menteur. cela pourrait lui ouvrir la voie vers le paradis de Jashin...
Hum.
Il faudrait y réflechir.
bah.
Il en aurait probablement tout le temps, ici.
Du coup, sa priorité, à l'heure actuelle, avait au moins le mérite d'être clair, considérant sa patience.
Mais surtout, troisième point, primordial, le plus important de tous, ils n'avaient même pas eu la politesse élémentaire et basique de lui demander de les accompagner. Sachant que, entouré de Shinobi, le genin aurait eu bien peu de latence à faire quoique ce soit d'autre que cela.
Leur impolitesse lui tapait déja sur les nerfs au réveil. Vraiment, est-ce que la bonne éducation se perdait avec les grades? Si c'était le cas, il pouvait bien rester Genin éternellement, cela aurait de meilleurs résultats sur son karma. Quand à son... examinateur...
Bon. OK. Il pouvait comprendre la résultante. De fait, la situation dans laquelle il était pouvait être qualifier d'acceptable.
EN REVANCHE, il y avait une chose qu'il ne pardonnait pas. Il avait reçu un mensonge. Il était déplorant, pour ne pas dire démoralisant, de constater que ceux ayant la charge des profils psychologiques n'étaient que de vulgaires animaux, des bêtes féroces trompeurs et plantant des lames dans le dos. Aucun sens des civilité et de la politesse. D'une vulgaire conscience, en fait.
Un misérable serpent. Non, même pas. ces derniers allaient au moins de face, et avaient une certaine noblesse ceignant leur front. Une araignée. Poilue, répugnante, trompeuse.
Passant quelques minutes à imaginer différentes façons de mettre à mort ce sale type - l'impolitesse était une insulte à TOUT les kamis de toute façon-, passant de la propreté d'une décapitation à la mise en place d'une poire anale, le Genin, pourtant, ne put que s'en servir comme soulagement.
Dans sa situation, ses représailles seraient un doux nectar du soir, qu'il accomplirait le moment venu.
Patiemment.
Il réalisa toutefois que cela n'était aucunement une raison pour, lui-même, être rude, et donc observa autour de lui. Un lit miteux, un pichet d'eau, un crouton de pain, isolé.
Il pouvait pressentir et entendre des mouvements de l'autre coté des murs, signifiant qu'il n'était point seul. En revanche, il n'avait guère envie de se frayer avec la piétaille.
Quand à s'enfuir... Non.
Ce n'était même pas une question qu'il ne désirait point la liberté, loin de là. Mais Muzan songeait que au fond, en terme d'acte pur, il n'avait absolument rien à se reprocher. On pouvait discuter ses raisons, mais il avait appliqué les règles des Shinobi à la lettre, en soit.
Et puis, cela impliquerait devenir renégat, ce qui était tout bonnement hors de question. Au moins pour l'instant, et certainement pas d'une façon aussi... Piteuse.
La dernière raison, c'était que s'enfuir manquait singulièrement de style, surtout dans sa situation ou, en ce qui le concernait, les raisons n'étaient même pas honnête -à défaut d'être clair-. ET insultant pour les gardes. Quitte à réaliser un tel acte, autant que cela en vale le coup, non?
Afin de rendre cet instant un tantinet productif, il se plaça en tailleur, sur le sol, avant de grommeler.
Et bien évidemment, on lui avait retiré sa poche de ninja, et son manteau. La poche, encore, passe encore, mais POURQUOI son manteau? Il se retrouvait en pantalon de lin noir et en chemise blanche, qu'il réajusta soigneusement. Etre prisonnier, après tout, n'impliquait en rien le manque de style, même si il devrait envisager le manque de propreté.
Quel dommage que son élément soit Raiton... Avec du Suiton, il se serait prit des douches, au moins.
Fermant les yeux, plaçant ses mains en Mudra du Singe, il commença, tranquillement, à s'entrainer à malaxer son chakra. Maitriser les doses. Contrôler les sorties.
Il semblerait qu'il aurait du temps à dépenser ici, alors autant l'exploiter intelligemment. Qui plus est, cela aurait l'avantage de faire de lui un parfait prisonnier.
Etre bon était un sacerdoce, après tout.
Il ne brisa sa transe que pour boire dans le pichet et grignoter son... simulacre de repas, en se disant avec un peu de désespérance que il n'était même pas en mission pour cela.
Tout compte fait, il n'était pas sur d'abattre ce fils de chien de menteur. cela pourrait lui ouvrir la voie vers le paradis de Jashin...
Hum.
Il faudrait y réflechir.
bah.
Il en aurait probablement tout le temps, ici.
Du coup, sa priorité, à l'heure actuelle, avait au moins le mérite d'être clair, considérant sa patience.
... J'ai faim...
# Re: Choix et Conséquences Mer 4 Mai - 1:27
Face à face
L’homme qui s’avançait en direction des geôles était connu pour ses méthodes discutables au sein du village. Pourtant, il en était à la tête et tout le monde semblait le craindre. Démarche sereine et lente, les bottes de l’homme claquaient le sol de façon régulière avant de se stopper devant la prosternation des gardes de la prison. La porte se mit à grincer, avant que le ténébreux descende les quelques marches pour arriver vers la cellule où se tenait Muzan. Le rapport en disait long sur lui, mais Le Sakyuukage ne voyait pas la chose de la même manière. Cela était bénéfique pour lui. Le chef du village allait se servir de lui afin de récolter bon nombre d'informations.
Un fil de chakra virevoltait dans les airs avant qu’un morceau de pain dandine juste devant les yeux du prisonnier. Relâchant l’emprise sur ce quignon de pain, celui-ci tomba au sol. L’homme pénétra dans la cellule directement pour faire face à la vermine qui était là. Les yeux bleus clairs du Kage s’enfoncèrent dans le regard de la cible avant de prendre la parole :
Droit au but. L’homme était comme ça. Franc et honnête, mais quelque peu fourbe. Il ne disait jamais tout. Sourires aux lèvres, yeux grands ouverts, il attendait la réponse de celui qui semblait vouloir être libre, du moins c’est ce qu’il penserait actuellement. S’il était comme on me l’avait décrit, je ne suis pas sûre que cette petite étincelle d’espoir et de liberté suffise à le faire parler, mais bon, le brun tenta tout de même. Il pouvait potentiellement se tromper. Qui sait ?
Léger moment de flottement, avant que l’homme reprenne la parole sans laisser parler le taulard :
Avait-il réussi à atteindre le jeune Genin croupissant dans sa cellule ? Il devra comprendre, que c’est soit il est banni du village, soit il vit tout en étant un infiltré pour se rapprocher du culte de Jashin au service de Sakyuu. Une dernière chose, pensait-il vraiment qu’il serait banni ? Ce mot est vaste, à bon entendeur. Qu’allait-il choisir ? Il semblait tout de même intelligent. Le ténébreux lui donnera alors ses conditions qu’après avoir entendu sa réponse. De toute manière, il ne pourra se jouer de l’homme à la tête du village du sable.
Un fil de chakra virevoltait dans les airs avant qu’un morceau de pain dandine juste devant les yeux du prisonnier. Relâchant l’emprise sur ce quignon de pain, celui-ci tomba au sol. L’homme pénétra dans la cellule directement pour faire face à la vermine qui était là. Les yeux bleus clairs du Kage s’enfoncèrent dans le regard de la cible avant de prendre la parole :
Tu sembles en très mauvaise posture. Ton corps est frêle. Peut-être aimerais-tu sortir d’ici ? Bien évidemment, je suis celui qui protège ce village, il faudra donc te souscrire à quelques conditions. Qu’en dis-tu ?
Droit au but. L’homme était comme ça. Franc et honnête, mais quelque peu fourbe. Il ne disait jamais tout. Sourires aux lèvres, yeux grands ouverts, il attendait la réponse de celui qui semblait vouloir être libre, du moins c’est ce qu’il penserait actuellement. S’il était comme on me l’avait décrit, je ne suis pas sûre que cette petite étincelle d’espoir et de liberté suffise à le faire parler, mais bon, le brun tenta tout de même. Il pouvait potentiellement se tromper. Qui sait ?
Es-tu prêt à abandonner cette secte Jashiniste ? Ce n’est pas une direction viable si tu souhaites vivre dans ce village. Les informations connues me donnent le droit de te bannir hors d’ici. Mais…
Léger moment de flottement, avant que l’homme reprenne la parole sans laisser parler le taulard :
Tu es un shinobi n’est-ce pas ? Et ils font parfois des missions sur le long terme. Si tu acceptes de renier ce lien pour vivre ici, j’aimerais que tu sois l’appât qui nous permettra de trouver leur repaire. Je te donne l’occasion d’être un agent infiltré au sein du culte de Jashin. Qu’en dis-tu ?
Avait-il réussi à atteindre le jeune Genin croupissant dans sa cellule ? Il devra comprendre, que c’est soit il est banni du village, soit il vit tout en étant un infiltré pour se rapprocher du culte de Jashin au service de Sakyuu. Une dernière chose, pensait-il vraiment qu’il serait banni ? Ce mot est vaste, à bon entendeur. Qu’allait-il choisir ? Il semblait tout de même intelligent. Le ténébreux lui donnera alors ses conditions qu’après avoir entendu sa réponse. De toute manière, il ne pourra se jouer de l’homme à la tête du village du sable.
# Re: Choix et Conséquences Jeu 12 Mai - 14:18
Acceuil
Poke.
Ne voyant pas ce qui, pendant un instant, avait dansé devant ses yeux, poursuivant sa méditation, le bruit léger d'un quignon de pain achevant de tomber à ses pieds le fit entrouvrir un oeil.
De la nourriture simple devant ses genoux, attendant qu'il soit prit, le fit ouvrir un second oeil, avant d'avoir un clignement de ces derniers.
Il n'était pas au courant que la nourriture bougeait tout seul, à présent.
Ce fut le bruit d'une clé pénétrant une serrure qui le fit se redresser la tête, plantant son regard d'améthyste dans celui, saphiré, d'un homme qu'il connaissait de réputation, sans jamais lui avoir parler.
Le résultat logique de sa discussion avec la jeune Jounin, en effet. Il avait lui-même mentionné qu'elle aurait besoin du Sakyuukage pour valider son objectif. Il était donc peu surprenant qu'il y ai quelque chose lié à ce dernier qui lui retombe sur le coin du nez. Hormis que...
Hormis que il ne s'attendait guère à ce que ce soit le Roi Lui-même qui descende dans les bas-fond.
Toujours aussi poli, l'homme déplaça le quignon de pain, le plaçant sur sa couchette à coté de lui, afin de laisser le jeune homme lui faisant face prendre ses aises.
Ce dernier commença à ouvrir la discussion, ne tournant guère autour du pot. Un gage de compréhension clair, mais qui trahissait un... défaut, pour ainsi dire. De quoi se demander à quel point il avait lu le rapport de la Jounin.
tsk. Voila qui était irrespectueux du travail d'autrui, mais qui était-il pour critiquer, hormis un criminel?
...
Quoique.
C'était peut-être parce que il était criminel que il pouvait se le permettre, justement. Il était déjà au plus bas, après tout.
Joignant les mains devant lui, son regard ne quittant pas son Kage, sa position était celle d'un homme parfaitement serein, alors même que la promesse empoisonnée d'une paix et d'une liberté semblait être levé. Ce qui semblait déjà étonnant, considérant que il avait techniquement légitimement le droit de l'abattre, dans les faits, par décret impérial.
Pour l'instant, en tout cas, il ne semblait pas énoncer de demandes différentes de la femme qui avait commencé à l'influencer. Bien. Un bon moyen pour débuter, songea le Genin. Il fallait un début à tout.
Après tout, il serait incroyablement rustre de sa part, qu'importe ses affiliations, de ne pas considérer la marque de respect qui lui était présenté en cette simple présence, à lui qui était Genin et Jashiniste reconnu. Il pouvait au moins écouter , et répondre comme nécessaire.
Ne voyant pas ce qui, pendant un instant, avait dansé devant ses yeux, poursuivant sa méditation, le bruit léger d'un quignon de pain achevant de tomber à ses pieds le fit entrouvrir un oeil.
De la nourriture simple devant ses genoux, attendant qu'il soit prit, le fit ouvrir un second oeil, avant d'avoir un clignement de ces derniers.
Il n'était pas au courant que la nourriture bougeait tout seul, à présent.
Ce fut le bruit d'une clé pénétrant une serrure qui le fit se redresser la tête, plantant son regard d'améthyste dans celui, saphiré, d'un homme qu'il connaissait de réputation, sans jamais lui avoir parler.
Le résultat logique de sa discussion avec la jeune Jounin, en effet. Il avait lui-même mentionné qu'elle aurait besoin du Sakyuukage pour valider son objectif. Il était donc peu surprenant qu'il y ai quelque chose lié à ce dernier qui lui retombe sur le coin du nez. Hormis que...
Hormis que il ne s'attendait guère à ce que ce soit le Roi Lui-même qui descende dans les bas-fond.
Bonjour, mon Seigneur.
Je vous remercie pour la nourriture.
Je vous remercie pour la nourriture.
Toujours aussi poli, l'homme déplaça le quignon de pain, le plaçant sur sa couchette à coté de lui, afin de laisser le jeune homme lui faisant face prendre ses aises.
Ce dernier commença à ouvrir la discussion, ne tournant guère autour du pot. Un gage de compréhension clair, mais qui trahissait un... défaut, pour ainsi dire. De quoi se demander à quel point il avait lu le rapport de la Jounin.
tsk. Voila qui était irrespectueux du travail d'autrui, mais qui était-il pour critiquer, hormis un criminel?
...
Quoique.
C'était peut-être parce que il était criminel que il pouvait se le permettre, justement. Il était déjà au plus bas, après tout.
Joignant les mains devant lui, son regard ne quittant pas son Kage, sa position était celle d'un homme parfaitement serein, alors même que la promesse empoisonnée d'une paix et d'une liberté semblait être levé. Ce qui semblait déjà étonnant, considérant que il avait techniquement légitimement le droit de l'abattre, dans les faits, par décret impérial.
Pour l'instant, en tout cas, il ne semblait pas énoncer de demandes différentes de la femme qui avait commencé à l'influencer. Bien. Un bon moyen pour débuter, songea le Genin. Il fallait un début à tout.
Ma foi, votre visite, dans cette humble cellule, est un honneur, Sakyuukage.
Si l'acte en lui-même vous a valu mon intérêt, à présent, vous avez mon attention.
Si l'acte en lui-même vous a valu mon intérêt, à présent, vous avez mon attention.
Après tout, il serait incroyablement rustre de sa part, qu'importe ses affiliations, de ne pas considérer la marque de respect qui lui était présenté en cette simple présence, à lui qui était Genin et Jashiniste reconnu. Il pouvait au moins écouter , et répondre comme nécessaire.
Considérant que vous avez lu mon Interrogatoire, je suppute que votre présence est du à des... disons, subtilités supplémentaires?
Si vous le permettez, je vais donc retenir ma réponse pour l'instant, tant que vous n'aurez pas éclairé les supposés subtilités.
Cela étant dit, je vais répondre à vos questions, bien entendu.
Est-ce que sortir d'ici est un désir? Je serais stupide de dire le contraire.
Suis-je prêt à abandonner la secte? Vous savez aussi bien que moi qu'à présent que je suis marqué... c'est impossible. Cette marque me suivra et me condamnera toute ma vie. A moins que vous ayez moyen de l'effacer, ce dont je doute.
Cela étant dit, je suis prêt à tenter de la réformer, si vous m'y autorisez.
Enfin, oui, je suis un Shinobi. Et être appât me convient moins bien, pour être honnête, qu'être le chien de chasse.
Si vous le permettez, je vais donc retenir ma réponse pour l'instant, tant que vous n'aurez pas éclairé les supposés subtilités.
Cela étant dit, je vais répondre à vos questions, bien entendu.
Est-ce que sortir d'ici est un désir? Je serais stupide de dire le contraire.
Suis-je prêt à abandonner la secte? Vous savez aussi bien que moi qu'à présent que je suis marqué... c'est impossible. Cette marque me suivra et me condamnera toute ma vie. A moins que vous ayez moyen de l'effacer, ce dont je doute.
Cela étant dit, je suis prêt à tenter de la réformer, si vous m'y autorisez.
Enfin, oui, je suis un Shinobi. Et être appât me convient moins bien, pour être honnête, qu'être le chien de chasse.
# Re: Choix et Conséquences Mer 18 Mai - 23:19
Face à face
Sourire narquois face au jeune shinobi emprisonné, le Sakyuukage écoutait attentivement les paroles qui semblaient plutôt aller dans son sens. Avait-il tout de même une once de fidélité au corps militaire. Nous l’avions entraîné et permis d’utiliser le chakra qui circulait à l’intérieur de son corps. Doué de politesse, le Kage avait comme l’impression que l’homme jouait un jeu. Les informations qu’il avait ne semblaient pas être en adéquation avec ce qu’il voyait. Le ténébreux garda le bénéfice du doute pour l’instant, mais son plan était déjà concocté.
Quelques pas plus en avant pour se rapprocher de son ninja. Les yeux azurs du supérieur se plongeaient dans ceux de Muzan. Visage serré, regard démoniaque, Tobu avait l’air complètement différent, comme si la prestance et le charisme de l’homme pouvait écraser le prisonnier. Puis tout d’un coup, son visage se relâche, grand sourire et yeux grand ouvert, il posa sa main sur le haut du crâne du Genin et prit la parole :
L’Hashikure fusa d’un coup sur ton corps, l’avant bras gauche au niveau du haut de tes pectoraux pour ne pas te blesser ou t’étrangler. Tes pieds décollèrent légèrement du sol avant d’être plaqués contre le mur derrière toi. Allait-il en finir avec toi ? Sa main droite se glissa sous ton tee shirt jusqu’à pouvoir le bloquer de sa main gauche qui te maintient. Tu ne peux plus bouger. Ce qu’on dit sur Hashikure Tobu semblait véridique. Ces méthodes sont discutables mais personne n’aimait plus le village que lui. Il ne laisse rien passer, surtout quand cela va à l’encontre de ses propres valeurs. Le timbre de sa voix change complètement.
Léger silence et quelques mudras furent lancés très rapidement de sa main droite.
Fuinjutsu, Kyuketsuki no chuwa (litt. Technique de scellement, neutralisation vampirique) venait d’être apposé sur le prisonnier Muzan. Relâchant son étreinte, le Kage ouvrit la porte au jeune Sakyuujin lui montrant qu’il était enfin libre de partir. Juste avant qu’il ne dise quoi que ce soit, Tobu reprit alors expliquant désormais les subtilités demandées :
Reprenant un air joyeux directement après comme si de rien était il termina sur :
Quelques pas plus en avant pour se rapprocher de son ninja. Les yeux azurs du supérieur se plongeaient dans ceux de Muzan. Visage serré, regard démoniaque, Tobu avait l’air complètement différent, comme si la prestance et le charisme de l’homme pouvait écraser le prisonnier. Puis tout d’un coup, son visage se relâche, grand sourire et yeux grand ouvert, il posa sa main sur le haut du crâne du Genin et prit la parole :
Il faut parfois déjà être l’appât pour devenir chien de chasse. Mais aujourd’hui, je pense que tu as compris que je suis prêt à te faire confiance. Du moins, c’est dans ton intérêt…
L’Hashikure fusa d’un coup sur ton corps, l’avant bras gauche au niveau du haut de tes pectoraux pour ne pas te blesser ou t’étrangler. Tes pieds décollèrent légèrement du sol avant d’être plaqués contre le mur derrière toi. Allait-il en finir avec toi ? Sa main droite se glissa sous ton tee shirt jusqu’à pouvoir le bloquer de sa main gauche qui te maintient. Tu ne peux plus bouger. Ce qu’on dit sur Hashikure Tobu semblait véridique. Ces méthodes sont discutables mais personne n’aimait plus le village que lui. Il ne laisse rien passer, surtout quand cela va à l’encontre de ses propres valeurs. Le timbre de sa voix change complètement.
Tu fais partie d’une armée. Je te laisse en vie uniquement car tu vis à Sakyuu no Sato sous ma gouvernance. Tu n’auras plus de 2ème chance. Réussi cette mission désormais et soit un bon soldat…
Léger silence et quelques mudras furent lancés très rapidement de sa main droite.
Fuinjutsu, Kyuketsuki no chuwa (litt. Technique de scellement, neutralisation vampirique) venait d’être apposé sur le prisonnier Muzan. Relâchant son étreinte, le Kage ouvrit la porte au jeune Sakyuujin lui montrant qu’il était enfin libre de partir. Juste avant qu’il ne dise quoi que ce soit, Tobu reprit alors expliquant désormais les subtilités demandées :
Les subtilités fraîchement apposées sur ta poitrine, me permettent de te repérer et de te traquer ou que tu sois. De plus, si j’y ai mis une sorte de minuteur. Plus le temps passera, plus le sceau se développera jusqu'à ce que tu ne puisses plus bouger et que tu sois totalement paralysé. Tu es donc en sursis pour l’instant mon brave soldat !
Reprenant un air joyeux directement après comme si de rien était il termina sur :
Tu es libre mon ami ! Va prendre l’air, tu l’as bien mérité. Aaaaah j’oubliais !!! Tu es promu Chuunin !!! Félicitation !!!
Le fuinjutsu que tu as reçu est la compétence “Fléau”. Il agit sur le long terme. Tu devras mettre cela dans ton carnet. Affaire à suivre donc. Tu peux répondre pour clôturer le RP.
# Re: Choix et Conséquences Sam 21 Mai - 0:42
Face à face
Etre l'appat pour devenir chien de chasse? une bonne politique, indéniablement , si les Jashinistes en faisaient la distinction. Il n'y en avait malheureusement aucune. En revanche...
...
Comment dire... Encore?
il avait déja eu la Jounin qui avait espérer l'intimider, le dominant de sa taille. Il était en prison, sous-nourrit, jashiniste, et pour être tout à fait honnête, las de cette situation figée sur place.
Donc le regard glacial du Kage fut tenu, sans aucune once de crainte, par l'homme aux yeux d'améthyste, la prestance du seigneur des lieux écrasant sans aucune utilité une flegme absolue.
Une flegme qui ne réagit même pas devant la prise de son Kage. Pour cause, son corps, trop affaibli pour ne serait-ce que réagir au problème, devait être aussi léger qu'un fêtu de paille.
La prison est un excellent moyen de perdre du poids, parait-il, mais Muzan n'était pas sûr que l'option était saine à longue durée.
L'impuissance devant un adversaire qui le surpassait en tout point, alors qu'il était dans un lamentable état. Loin d'étouffer, une seule phrase réagit à la prise de soumission.
... 'Ceux d'en bas' ne peuvent vaincre 'Ceux d'en haut'...
Une phrase de vérité, dans le cas présent. Et fort probablement une phrase de vérité partout dans ce bas monde. Une personne haut placée n'était jamais normal.
Et les dieux, étaient au sommet de la chaine alimentaire.
Le regard de Muzan, toutefois, se plissa.
Une seconde chance?
Quand avait-il eu une chance?
La phrase, inconsciemment, le fit sourire, en partie hilare. une chance, lui? Il n'avait jamais eu sa chance. mais bon, cela n'avait aucune utilité de corriger le type qui avait actuellement droit de vie et de mort sur sa personne. ce n'était pas comme si cela l'intéressait, après tout.
En revanche, la technique de Fuinjutsu, en haut de ses pectoraux, le fit grimacer sous la douleur de la technique.
Il n'était pas certains d'apprécier le nom de la technique, en revanche.
Sous la pression relâchée du Kage, le corps du brun s'écroula comme un pantin auquel on aurait coupé les fils, sa main gauche se portant naturellement vers son bas de torse, la ou le sceau avait été apposé.
...
L'explication le fit cligner des yeux une fois.
Deux fois.
Il regarda le Sakyuukage, partiellement choqué.
Mais... Mais c'est...
... Stupide.
le mot fut retenu avant de sortir de sa bouche, mais le niveau de stupidité de l'homme qu'il avait évalué pourtant avec un cerveau valide, surpassait toute espérance.
Il n'y avait rien de pire qu'un type débile qui faisait croire être intelligent, et ce qu'il venait de faire briser la stratosphère de la connerie.
... Il ne put s'empêcher de lâcher, alors même que le Kage lui ouvrit la porte pour lui annoncer sa liberté.
... Donc, si je récapitule, pour une mission à long, voir extrêmement long terme, je me retrouve affublé d'un sceau visible sur mon épiderme -le truc que je dois montrer si contact religieux, généralement-, et qui me bloquera dans ma mission au fil du temps...
Un sursis pour une mission potentiellement à vie... C'est... conceptuel.
Vous savez, si vous désirez juste me toucher de temps en temps, vous devriez ne pas avoir besoin de ce genre d'artifice, qui va me demander de venir vous voir occasionnellement pour que je poursuive ce que vous me demandiez, Kage. Honnêtement, le traçage aurait amplement suffit. Ou une commande.
Mais je suis flatté, seigneur sakyuukage. J'ignorais être tellement adoré. Ma peau si douce est un crime, n'est-ce pas?...
Un sursis pour une mission potentiellement à vie... C'est... conceptuel.
Vous savez, si vous désirez juste me toucher de temps en temps, vous devriez ne pas avoir besoin de ce genre d'artifice, qui va me demander de venir vous voir occasionnellement pour que je poursuive ce que vous me demandiez, Kage. Honnêtement, le traçage aurait amplement suffit. Ou une commande.
Mais je suis flatté, seigneur sakyuukage. J'ignorais être tellement adoré. Ma peau si douce est un crime, n'est-ce pas?...
Un petit sourire en coin ponctua la fin de sa phrase. Sa plaisanterie cachait ce qu'il pensait réellement de cette histoire de sursis. Oh, en un sens, ce n'était même pas le sursis en lui-même qui le gênait, c'était ce qui l'accompagnait. Echouer une mission par manque de temps était... gênant, disons.
Mais du coup, il nota que soit c'était le sceau même qui devait fonctionner ainsi, sans moyen de le fragmenter -il devrait demander à Shingen-, soit le coté malin et calculateur cachait en réalité un idiot finit qui voyait à court terme.
Ou un pervers sadique narcissique.
Sacré combo.
Enfin, il était promu. Ce petit point de détail serait fort utile pour sa mission, aussi, en passant prêt du Sakyuukage, il inclina la tête. Hésita quelque seconde.
Osa, un grand sourire aux lèvres.
... Oh, merci pour la promotion, Seigneur Sakyuukage!
j'espère vous revoir prochainement. je ne doute pas de futures passionnantes discussions sur l'avenir de Sakyuu... Mon ami.
j'espère vous revoir prochainement. je ne doute pas de futures passionnantes discussions sur l'avenir de Sakyuu... Mon ami.
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