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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
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      Objet:
    Les racines enfouies dans la Montagne.



    Voilà un certain temps que le Cavalier d’Argent avait lancé son enquête à l’échelle de l’Empire tout entier. Tissant sa toile, déplaçant habilement chacun de ses pions pour découvrir le moindre indice, il en était même arrivé à éplucher chaque rapport concernant des affaires liées de près ou de loin à la religion, mais rien à faire, il n’avait trouvé aucune information valable.

    Tirant le nez hors de ses habituelles paperasses, le tout consolidé par une pile de livres plus haut que lui du haut de ses deux mètres, il était temps pour l’être humain de revoir le soleil après deux jours d’enfermement pour ses recherches. Des dossiers quant à son rang qu’il devait traiter pour le compte du Kage, Hikaru s’était tenu à ses ordres et avait plié cette tâche en une demi-journée, lui laissant ce bel après-midi pour profiter du ciel azuré, de ce décor montagneux qu’il affectionnait par-dessus tout et du bain de foule dans cette allée marchande où il ne manquait jamais de rien.

    Toisant chaque habitant, comme il en avait l’habitude, tous passèrent le bonjour à l’Officier qui, s’il avait été nommé Jonin il y a déjà quelques années et occupait son temps à remplir ses devoirs, à honorer nombre des responsabilités politique et militaire, il n’en était pas moins un enfant du peuple, qui, souriant, jovial, entraînait avec lui un voile de joie, de bonheur et n’hésitait jamais à parler aux villageois de Seizan.

    Il en était ainsi pour deux raisons, l’une étant personnelle, l’autre était vouée à la protection et à la sécurité du village sans créer plus d’attention à son égard qu’il en fallait.

    En effet, son esprit stratège avait toisé le tableau d’ensemble lors de ses accès aux fonctions de Jonin. Aussitôt avait-t-il commencé à introduire dans sa discussion avec les villageois une dose de prise d’informations, aussi informelle que possible pour ne rendre personne suspicieux.

    Garder le naturel d’une foule aimante, mais en retirer le maximum d’informations en temps réel, c’était ainsi que le Cavalier d’Argent travaillait à domicile, lui ayant permit plus d’une fois d’arrêter des personnes suspectes à temps dans les rues de Seizan, sans même déclencher l’état d’alerte, sans et à aucun moment, avoir attisé l’instinct de sa proie.

    Aujourd’hui était un jour différent, Hikaru recherchait une certaine détente et arpentait les rues de Seizan d’un pas tranquille, à la recherche de quelques ingrédients pour préparer le repas du soir. Sifflant d’un air joyeux, son regard se porta sur un touriste qu’il n’avait jamais vu auparavant.

    Le fait de rencontrer un étranger n’était pas une chose étonnante en soi, les sujets de l’Empire n’appartenant pas qu’à une seule collectivité, mais la curiosité poussa le Cavalier d’Argent à franchir le pas, traversant les quelques mètres le séparant de l’individu qu’il aborda d’une voix calme et posée.

    Bonjour, c’est bien la première fois que je vous vois à Seizan. Soyez le bienvenu, est-ce que vous recherchez quelque chose en particulier dans notre beau quartier marchand ?


    Accueillant, avenant, le Jonin arborait les traits d’un Civil aux airs fatigués, tout cela dû aux deux jours de recherches dans les archives du village concernant ces fichus symboles. Au stade où il en était, tout était bon pour se détacher ne serait-ce qu’un instant de ce poids colossal qu’il devait porter au nom de l’Empire tout entier.

    Chuunin de Sakyuu
    Yama Seibā
    Chuunin de Sakyuu
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    Yama Seibā
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      Objet:

    Les racines enfouies dans la Montagne






    Mes derniers échanges avec le forgeron de Seizan m'ont donné à réfléchir et après quelques jours, j'ai décidé de prolonger légèrement mon séjour ici pour en découvrir un peu plus sur mon "défunt" père. Les évènements récents me font tous dire qu'il n'est en réalité pas si mort que ça. S'il ne l'est pas alors où se trouve-t-il ? Que fait-il ? Et pourquoi n'a-t-il jamais donné signe de vie à sa propre famille ? Sans compter sur le fait qu'il semble lié de très près au Jashinisme. Si cela venait à se savoir, ma famille serait en grand danger.

    Avec toutes ces pensées en tête, je profite de cette journée calme pour partir en promenade aux alentours du quartier marchand et découvrir les spécialités du coin. Vêtu d'un "Kasa" (笠 Cf. Chapeau de samurai traditionnel) et d'une tenue traditionnelle dans les tons de Sakyuu, je me balade passant d'une boutique à l'autre, d'un étal à l'autre. Les marchands ne manquent pas de me remarquer au vu de ma tenue qui contraste avec le paysage et m'interpellent à tout bout de champ pour tenter de me vendre leurs marchandises : certaines de qualités, d'autres beaucoup moins.

    Mon visage à moitié dissimulé derrière le Kasa pour contrer les brises fraiches de la montagne, je m'arrête devant un étal de fruits typique des montagnes, tenue par un vieil homme dont sa longue chevelure blanchâtre  et son calme prouve sa sagesse. Sourire aux lèvres, je le salue avec humilité : il fait de même et patiente que je lui passe ma commande. Du doigt, je pointe une cagette de fruits rougeâtres qui semblent, au premier abord, très sucrés.

    — Pourriez-vous me vendre un petit sachet d'une vingtaine de ce fruit je vous prie ?
    — Hohoho, bien évidemment Bushi-dono.

    Il prépare ça tranquillement, prenant soin de me vendre sa meilleure qualité. Soudain, un inconnu apparait dans le coin de mon kasa, me salue et me demande avec une certaine bienveillance ce que je recherche ici. Ne voyant que la moitié du bas de son corps, je ne le reconnais pas de suite et lui réponds sans réellement dévoiler le reste de mon visage, occupé à prendre la marchandise de la main du vieil homme.

    — Bonjour à vous, oui il est vrai que je viens ici pour la première fois.

    Je sors de ma bourse les quelques ryos que le marchand m'a demandé et le paie en le saluant d'un geste de tête avant de me tourner face à mon interlocuteur. Je surélève légèrement le chapeau pour enfin le regarder dans les yeux et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je le reconnais.

    — Oh ! Hikaru-dono c'est vous !  Hahaha, pardonnez mon impolitesse je ne vous avais pas totalement vu sous le kasa.

    Sac de toile en main, je plaque mon poing fermé dans la paume ouverte pour le saluer.

    — Comment vous portez-vous depuis la dernière fois ?

    Mon regard s'abaisse sur les fruits rouges que je lui montre.

    — Et pour répondre à votre question, je ne cherche rien de particulier, je profite de quelques journées ici pour découvrir la région dont je n'ai de cesse d'entendre les louanges par certains à Sakyuu.

    Je remonte mon kimono au niveau du cou pour me protéger de la fraicheur.

    — Mais étant habitué aux températures chaudes, je ne vous cache pas que mon corps subit un réel entrainement digne des montagnes.

    Un rire soufflé m'échappe. Il est vrai que les conditions sont pratiques pour développer son corps : que ce soit ici ou à Sakyuu, les conditions extrêmes permettent de bien se développer physiquement et mentalement.

    — Et vous que faites-vous de beau en cette journée ?

    Nous reprenons tranquillement une marche lente pour descendre un peu plus dans le quartier des marchands.



    Résumé | Compétences utilisées

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    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
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    Les racines enfouies dans la Montagne.



    L’approche de l’hiver rendait les hauteurs de Seizan idéale pour être la cible du froid, de cette morsure qui prenait de l’ampleur chaque jour passant. Les Seizanjin avaient appris au fil des générations et du temps à vivre avec l’environnement que les déités leur proposaient, dans leur grande générosité et leur goût pour les paysages aux reliefs si divers à travers le Monde, et pourtant si attrayants. Au milieu de ce tout ce monde qui profitaient de leur journée pour réapprovisionner leurs vivres afin de préparer le rude hiver qui approchait à la manière d’un prédateur, pas à pas, Hikaru lui ne songeait alors qu’à prendre l’air, se dégourdir l’esprit de toutes les pensées qui l’habitaient.

    Toutes ses neurones étaient depuis son retour dans ses contrées natales, focalisées uniquement sur les avancées notables de l’enquête qui avait eu lieu au pays des Sources Chaudes dont il n’avait pas eu le temps, à son plus grand regret, le temps de profiter des Onsens faisant la fierté de cette partie de l’Empire.

    Alors qu’une partie de la réflexion du Cavalier d’Argent se dirigeait vers un certain Sakyuujin, trop loin pour lui parler de l’affaire qu’il avait à charge, quelle ne fut pas la surprise de Hikaru, lorsque, relevant légèrement son chapeau atypique, ce fut me même visage qui apparut sous le regard interpellé, surpris du Jonin qui lâcha malgré lui un cri de surprise, à la manière du jeuen homme qu’il était, derrière médailles et décorations de l’armée.

    Si je m’attendais à vous revoir aussi rapidement, et dans nos belles montagnes qui plus est, hahaha ! C’est un plaisir, Yama-san.


    La brume enveloppant l’esprit engourdi, fatigué du Shinobi disparut aussitôt, happé par la force sans limite de la curiosité pour laquelle Hikaru excellait. Était-ce la voix des déités que d’avoir réussi le miracle de placer sur la route de l’enquêteur en chef des massacres, le témoin qui eut le plus marqué le Cavalier d’Argent ? Dissimulant toute trace d’intérêt professionnel pour la présence de son collègue, il adressa un sourire courtois, tout en amorçant la conversation, avec calme et joie.

    Eh bien, je suis toujours très occupé et je devrais certainement quitter à nouveau Seizan d’ici quelques jours, toujours dans le cadre de l’enquête dont j’ai la charge… Mais je profite de ce temps-là pour reposer mon esprit à l’air frais, libre de notre village. J’espère que vous vous êtes accoutumé aux températures habituelles en cette saison, dans nos hauteurs.


    Ecoutant les réponses du Chuunin de Sakyuu, Hikaru retira son écharpe et la tendit vers l’habitué des fortes chaleurs, ce n’était pas du luxe d’aider un confrère pour lequel son choix vestimentaire trahissait un manque de préparation aux basses températures, le tout couplé à ce début d’hiver particulièrement agressif.

    Prenez-là en guise de cadeau pour votre précieuse collaboration, et en souvenir de votre séjour ici !


    Souriant, le Jonin emboîta le pas de l’homme au Kasa, toisant du regard le quartier marchand qui se profilait devant eux et fit aussitôt signe à Seiba quant à la première destination visée par le Seizanjin.

    Eh bien, entre mon voyage à venir et l’hiver qui ne se montre aucunement clément, je vais préparer un bon plat ce soir. J’étais parti sur une recette de ragoût, mais j’aime beaucoup la viande… Heureusement, nous avons à Seizan la fine fleur des chasseurs de gibiers de l’Empire.


    Se tournant un instant pour choisir son mets, Hikaru releva rapidement le regard vers le commerçant, déposant une somme conséquente pour l’achat de son ingrédient phare.

    Bonjour Monsieur, je vais vous prendre une belle tranche de cette viande de Sanglier s’il vous plaît.


    Attendant son dû, le Jonin se retourna vers son invité, tout souriant.

    Et si je vous invitais à dîner à la maison ? Je suppose que ce sera bien mieux qu’une auberge pour y manger seul n’est-ce pas ? Pour ne rien vous cacher, j’aimerais m’entretenir avec vous au sujet de cette enquête que nous connaissons tout deux… Mais si vous acceptez, je souhaite que cela se fasse dans un cadre plus relâché, moins formel…


    Expliquant sa décision, le Cavalier d’Argent se mit à rire, avant de reprendre la parole.

    Entre mes responsabilités habituelles et les voyages à répétition, me décharger un peu de ces poids ne serait pas du luxe voyez-vous !


    Une fois la viande emballée et placée dans un sac, Hikaru ouvrit à son tour la marche, demandant sans détour au Soldat des sables.

    Je ne vous ai pas demandé… Avez-vous besoin d’un guide pour visiter un endroit dont vous auriez entendu parler ? Je devrais pouvoir dégager assez de temps pour ça !


    Chuunin de Sakyuu
    Yama Seibā
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    Yama Seibā
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    Les racines enfouies dans la Montagne






    Le cœur de cet homme et sa joie de vivre sont une réelle bénédiction. Alors que nous nous rencontrons pour la deuxième fois seulement, j'ai cette drôle de sensation que nous avons toujours été proche : est-ce là une de ses qualités ? Sûrement oui. Notre conversation allait bon train, dans une agréable décontraction qui fait du bien en ces temps troubles où nous, guerriers de l'armée, sommes amenés à devoir gérer différentes missions les unes plus dangereuses que les autres. C'était là notre devoir envers notre Empereur, Yamato-sama, mais aussi et surtout envers notre peuple, nos familles et nos amis. Nous nous devons de les protéger pour que la paix règne.

    D'une gentillesse sans nom, le samurai m'offre son écharpe que je prends avec gêne, ne pouvant refuser un cadeau qui vient du cœur.

    — Je vous en remercie Hikaru-dono. Que votre départ soit bénis par les Kamis et le jour où vous ferez un détour par Sakyuugakure, je serai votre hôte.

    Nos pas nous mènent vers le marché quand l'homme aux cheveux blancs me fait signe pour nous diriger vers un marchand qui vend diverses viandes et quelques herbes. Dans la foulée, il me propose de partager un repas chez lui et semble même avoir des choses à me dire concernant notre mission. Je l'écoute attentivement jusqu'au bout, le sourire aux lèvres pendant que mon regard fait des va-et-vient ici et là pour voir si quelque chose me plait.

    — Dans ce cas, j'accepte avec joie et je vous en prie, tutoyons-nous. Vous l'avez vous-même dit, nous ne sommes pas dans le cadre professionnel, nous devrions nous relâcher un peu plus qu'en pensez-vous ?

    Le ton très décontracté, j'ajoute.

    — Appelle-moi Seibā.

    Entre deux artistes martiaux, samurai qui plus est, nous savons estimer les valeurs de l'un comme de l'autre. Alors que nous continuons notre marche, certains regards se tournent dans notre direction et plus généralement quelques femmes qui nous reluquent derrière leurs éventails. Il faut dire que nous sommes plutôt beaux garçons et bien entretenus, avec toute humilité.

    — Si je n'abuse pas de ton temps, j'aimerai effectivement visiter le Temple du Fer pour faire quelques prières pour ma famille.

    Pour ma défunte épouse d'abord, qu'elle puisse reposer en paix et veiller sur nous et plus spécialement sur notre petit bout de chou. Mon cœur souffre toujours de cette perte mais je dois rester solide pour ma fille. Dans un second temps, la prière sera aussi pour mon père, qu'il soit vivant ou mortn ainsi que mes ancêtres. Aussi vif que la foudre, une idée me traverse l'esprit en plantant mon regard dans le bokken de mon compagnon de route : un rictus s'esquisse sur mes lèvres.

    — Je suis sûr que tu connais un endroit dans ces sublimes montagnes pour que nous puissions enchainer quelques katas face aux cieux non ? La fraicheur d'ici revigore le corps et l'esprit, j'aimerai pouvoir en profiter pour faire quelques exercices, qu'en penses-tu ? On pourrait faire ça après le dîner, une fois le couché du soleil bien bas.

    Alors que notre discussion se poursuit, une voix attire mon regard : un marchand crie au "Sake !".

    — Oh ! Parfait ! Attends-moi, je reviens.

    Je m’éclipse dans la seconde qui suit avant de revenir deux, trois minutes plus tard, sourire du démon au visage et une bouteille dans la main.

    — N'hahaha ! "Un repas complet ne l'est que lorsque Sake il y a !"

    Bon, évidemment nous n'abuserons pas pour garder notre sobriété et notre honneur mais ça ne fera pas de mal de partager un verre avec lui. Nous devons honorer cette rencontre.



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    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Les racines enfouies dans la Montagne.



    Souriant face aux paroles emplies de bénédictions de son interlocuteur, Hikaru lui adressa un sourire niais, plus enfantin que ce qu’il avait eu l’habitude de montrer à l’extérieur de ces murs, de ces montagnes, traduisant ce petit bout d’bonhomme qu’il était derrière sa carapace d’Officier dévoué à l’Empire, parfait soldat entraîné. Sakyuu hein ? Son visage sembla l’espace d’un instant se perdre dans des souvenirs récents, lorss de sa rencontre avec celle qu’il considérait encore à ce jour, autant comme une Tigresse qui n’avait pas sa langue dans sa poche, que comme une Fouine bien curieuse à gambader à droite à gauche, voilée par le sceau du secret qui tenait alors sa langue liée.

    S’amusant de ces quelques souvenirs, Le Jonin répondit à son collègue, sa voix perçant le brouhaha de la foule qui faisait des emplettes tout comme les deux hommes ici présents.

    Je vous remercie pour ces mots touchants, puissent les déités veiller sur nous. Je serai très curieux de visiter votre nation, de voir le sable de mes propres yeux… Quelque chose me dit que je n’aurai cette fois-ci aucunement le besoin de me couvrir hahahaha !


    Riant de bon cœur, le jeune homme s’apprêtait à reprendre sa marche, vers sa seconde quête consistant à trouver des légumes frais pour sa cuisine, lorsque la demande de Seiba le figea sur place, l’espace d’un temps. Tutoyer, une action, un exercice pour lequel le Seizanjin n’était clairement pas rôdé. Il balbutia, à contrario de l’image sérieuse et stricte qu’il donnait de sa personne en général. L’enfant ressurgissait à l’approche d’une toute nouvelle expérience, à laquelle il s’essaya, non sans avoir un mal considérable à traduire le vouvoiement, la forme la plus pure du respect qu’il accordait en chacun, en une forme de dialogue plus familière, chose qu’il ne faisait avec personne… jusque-là.

    Eh bien, je… c’est avec plaisir… que j’accède à vo… ta requête, Seiba-s… Seiba.

    Le teint rougi par l’effort incommensurable, Hikaru venait pour la première fois en vingt-deux années d’existence, de placer l’étiquette avec laquelle il fut élevé par sa défunte Mère, pour se montrer plus convivial encore, plus proche de son interlocuteur. C’était là une sensation bien curieuse pour le Cavalier d’Argent, qui pourtant, s’habitua très rapidement à cet exercice.

    Oh, vo… tu n’as pas encore visité le Temple du Fer ? Je peux bien t’initier, ça me fera plaisir, mais nous devons terminer ces emplettes. J’irai ensuite déposer ça très rapidement chez moi et nous pourrons y aller, ça te va ?


    Observateur, Hikaru suivit le regard de Seiba, ce dernier se posant sur un groupe de femmes qui sur leur passage, leur adressait des regards bien indiscrets, mais qui firent rire le Jonin, qui, lorsqu’il était seul, n’y accordait pas vraiment d’importance. L’amour, un sentiment puissant, imprévisible que le Cavalier d’Argent, fort de ses responsabilités et de son jeune âge, n’avait pu se permettre jusque-là. En bon érudit, il avait évidemment étudié le sujet, au travers de livres, mais se garda d’en mentionner ses « expériences » par peur d’être jugé.

    Il répondit donc plutôt à cette seconde requête, d’un invité qu’il estimait déjà beaucoup, tant professionnellement que personnellement.

    Nos terrains d’entraînement offrent une magnifique vue d’ensemble sur les montagnes qui nous entourent, nous pourrons nous y rendre bien sûr ! Mais avant ça…


    De fil en aiguille, les actions se succédèrent à une vitesse effrénée. Entraîné par la tornade nommée Yama Seiba, c’est avec le sourire que le jeune homme se retrouva face à un Némésis, face à l’un des trois interdits du parfait Shinobi… Quelque chose, qui le fit reculer d’un pas alors que le Saké, cette boisson redoutable lui tendait les bras par le plus mielleux appel.

    Alors que le Chuunin revenait avec ce qu’il appelait le parfait accompagnement au repas qu’ils allaient déguster, Hikaru fit la moue, avant de se rappeler d’une chose : ce contexte si particulier dans lequel ses filtres et l’étiquette qu’il appliquait dans ses interactions avec autrui avaient déjà sauté…

    Puis après tout, ce n’était qu’un verre de breuvage, malgré le tabou apposé d’ordinaire !

    Je… Je n’ai jamais bu de Saké, ou d’alcool auparavant, c’est contraire à mon étiquette. Mais, si la demande vient de toi… alors j’y goûterai en tant que bon hôte. Allons chercher ce qu’il me manque dans les commerces, ensuite on ira déposer nos emplettes à mon domicile.


    Il n’était pas question de ramener le dîner au temple, sauf pour l’offrir en cadeau aux déités qu’Hikaru priait chaque jour. Malgré tout l’amour qu’il portât aux Dieux, il n’était pas prêt à mourir de faim pour eux. Il trouva donc rapidement les légumes souhaités et ouvrit la marche pour guider son invité, les faisant rapidement quitter le quartier marchand au profit du quartier résidentiel. Le décor montagneux sur lequel nombre d’habitations étaient visibles, se solda, après quelques minutes de marche à bonne allure, par l’arrivée au domaine Takayanagi.

    Un jardin traditionnel, parfaitement entretenu lorsque le Jonin pouvait y accorder le temps, entre deux missions, et un arbre centenaire, qui à l’image de ceux de Seizan, conservait quelques feuillages écarlates, une couleur qui perdurait indéfiniment et qui donnait une teinte braisée, à l’image de l’âme enflammée des meilleurs guerriers Seizanjin au village.

    Pénétrant sa propre demeure, Hikaru introduisit le Sakyuujin dans son salon de très bonne taille, lui indiquant l’un des siges autour de la grande table au centre de la pièce.

    Installe-toi et mets-toi à ton aise. Je t’apporte un thé tout de suite.


    Rien de tel qu’une pause pour se réchauffer, surtout pour l’homme issu des sables et des températures, toujours confortables.

    Chuunin de Sakyuu
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    Les racines enfouies dans la Montagne






    — Hahaha ! Et pourtant nous nous couvrons la plupart du temps lorsque nous faisons des patrouilles dans le désert, la chaleur est telle qu'on profite de la fraicheur sous l'ombre de nos vêtements. Lui répondis-je à sa remarque d'un peu plus tôt.

    Par la suite, j'avais remarqué son balbutiement lorsqu'il tentait de me tutoyer, une chose dont il ne devait sûrement pas avoir l'habitude. Pour autant, je fais en sorte de ne pas y prêter attention pour ne pas le mettre plus  mal à l'aise qu'il ne l'est. La conversation est rapidement relancée par mon interlocuteur qui me propose d'abord de passer chez lui avant de nous diriger vers le lieu de prière. J'acquiesce avec joie.

    — Ca me va parfaitement, ton invitation me va droit au cœur.

    N'ayant que peu l'habitude d'être invité à Sakyuu, à cause de ma façon d'être et surtout que ma priorité est avant tout ma fille, je ressens une certaine joie en moi. Et à cause de cet événement presque exceptionnel, je me devais d'apporter un petit quelque chose à partager avec cet homme qui n'a porté aucun jugement à mon égard mais, au contraire, a su m'ouvrir son cœur et sa maison. D'un ton calme et une mine joyeuse, je lui réponds à son inquiétude concernant la boisson.

    — Ne t'inquiète pas, je suis tout aussi tenu par les règles. Je ne me permettrais aucunement de te faire déshonneur et encore moins au sein de ton village. Tu as mon profond respect Hikaru.

    Le visage tourné sur le côté, grattant mon visage par gêne, j'ajoute.

    — En fait... C'est que je ne suis pas vraiment habitué à ce qu'on m'invite... Du coup je pensais que c'était sûrement une bonne idée de partager une coupe de sake pour qu'on puisse marquer le moment haha.

    Nos pas finissent par nous porter jusqu'à la demeure du samurai : une magnifique devanture traditionnelle qui, en pleine montagne, apporte un je-ne-sais-quoi de magnifique et reposant. Une pensée me tire une moue de papa gâteux lorsque je pense à la joie qu'éprouverait ma fille si elle voyait cette maison : ses yeux pétilleraient d'excitation. J'avance, un pas derrière le maître des lieux, et joins les paumes de mains en silence pour faire une prière de bénédiction.

    Puis, nous arrivons dans le sublime salon, très sobre mais d'une qualité exceptionnelle. Répondant à sa demande par un simple sourire, j'ôte mon kasa que je dépose proche de la place où je compte m'asseoir et, d'un geste lent de samurai, je retire mon shinken (katana) avec son fourreau de la ceinture. Arme en main, je m'assieds sur les genoux et fais glisser le katana sur le sol, à ma droite.

    Sac de fruits et bouteille de sake en main, je les dépose sur la table pour que nous puissions les déguster un peu plus tard. Mes muscles et mes épaules se décontractent sous la chaleur des lieux et je déroule l'écharpe que m'a offert Hikaru un peu plus tôt, laissant les deux côtés pendre autour du cou.

    Je finis par briser le silence d'une voix audible pour que le Seizanjin m'entende de l'autre pièce.

    — Cette demeure est tout bonnement incroyable, elle dégage une énergie que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Je n'imagine pas les générations qui ont du traverser ces murs et leurs nombreuses histoires.

    Nos ancêtres ne nous lèguent pas seulement des murs mais ils nous lèguent l'histoire de nos familles que l'on doit honorer à travers les âges. Evasif, je repense à mes ancêtres qui sont nés ici. Peut-être ai-je une tante paternelle ou un oncle paternel ? Ou des grands-parents ? Je ne sais pas, tout a été emporté avec mon père qui ne m'a rien légué par écrit. Je reprends mes esprits en voyant revenir mon hôte qui apporte le thé : l'odeur est agréablement bonne.

    — Il semblerait que tu aies quelques compétences cachées, dis-je d'un ton amical et moqueur.

    Après être servi, je le remercie chaleureusement et soulève la tasse : je souffle sur le thé pour le refroidir légèrement, puis en prend une gorgée : son goût, sa délicatesse, tout est bien dosé sans compter qu'il réchauffe rapidement le corps. Un soupire de satisfaction m'échappe de la bouche.

    — Un régal !

    Je repose la tasse sur la table, décontracté. N'ayant vu personne dans les parages, j'hésite à lui poser une question avant de finalement me lancer.

    — Est-ce que tu vis seul ici ? J'espère ne pas être indiscret en te posant une telle question. D'ailleurs, en parlant de proches, j'aimerai profiter d'être en ta présence pour te demander si tu as connaissance d'une famille du nom de "Yama" qui vit ou qui aurait vécu sur ces terres par le passé ?



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    Les racines enfouies dans la Montagne.



    Ouvrant la marche vers sa maison, vers le domaine Takayanagi, Hikaru avait entendu les mots de son collègue des sables, à propos de son propre environnement de vie, de travail le plus habituel. En vingt-ans année d’existence, le résident des Montagnes n’eut jamais quitté ces contrées qui l’avaient vu naître et grandir, ni même les denses étendues sylvestres que composaient une bonne partie de l’Empire. Son imaginaire le porta là où les quelques mots de Seiba le guidèrent, dans cette vaste étendue où le Soleil était omniprésent, n’avait aucun obstacle et frappait certainement toute la journée sans distinction.

    Quelle sensation pouvait-t-on ressentir en marchant sur ces milles milliards de perles brulantes composant le sol ?  Y avait-t-il de l’eau de manière abondante ? La mer était-t-elle accessible aux villageois ? Tant de questions, certaines logiques, d’autres tirées de fantaisies, de rêves éveillés du jeune homme qui se cachait là, sous les traits du respectable Cavalier d’Argent.

    Quelques courtoisies, auxquelles répondit tout aussi adroitement le Shinobi, menèrent rapidement les deux hommes au domicile du Takayanagi. Gardant un œil sur son invité, Hikaru fut interpellé par une interrogation du Sakyuujin, alors qu’il préparait le thé, qui rejoignait sa précédente réflexion quant au fait de ne pas souvent être invité chez autrui, quelques points qui rappelèrent des bribes de son passé au jeune garçon qu’il était alors.

    La famille Takayanagi est l’une des familles à avoir symboliquement marqué l’Histoire de Seizan, par son aspect Noble, Fidèle et attaché aux traditions de notre patrie. A son image, ce domaine est droit, imposant à la manière de mes ancêtres.


    Il servait alors le thé, mais reprit la parole tout en assurant le service, riant de cette pique proposée par Seiba.

     Ma famille n’avait jusqu’à lors comprit que des Bretteurs de génie, mais était très rigide, très renfermée sur elle-même, j’en ai fait les frais toute mon enfance.


    Prenant place à table, Hikaru laissa refroidir le thé qui était encore un peu chaud pour lui, souriant à son invité tout en continuant son petit récit.

    Un jour, Mère est arrivée dans la vie de Père, et tout a progressivement changé. La verdure s’est installée dans ce jardin qui était son trésor, de son vivant et que je continue à entretenir, quoi qu’il puisse arriver. Cette chaleur que l’on ressent, humaine, est celle qu’elle a transmise un jour à notre maison, que je chéris plus que tout au monde.


    Le salon donnait directement sur l’extérieur, sur ce jardin comprenant plusieurs rangées de fleurs, certaines importées d’en dehors de Seizan, lesquelles servaient de faire-valoir à cet arbre centenaire qui trônait alors, abritant sous son feuillage restant une petite mare entretenue comme il le fallait, d’une parfaite main verte.

     Ça me fait très plaisir de pouvoir partager ces quelques mots, et de pouvoir partager ce sens inégalé de l’hospitalité que Mère avait.


    Apparemment, le thé faisait son petit bout d’succès, arrachant un sourire à Hikaru qui en prit également une bonne gorgée rafraichissante. Tout un art, une culture et des valeurs que le jeune homme avait su conserver, à défaut de manier le sabre aussi loin qu’un couteau à beurre, avec lequel il pouvait se couper très facilement, tant le talent lui faisait défaut.

    Une question parvint aux oreilles de Hikaru, qui un laps de temps, figea son geste, s’apprêtant à reprendre sa tasse de thé pour profiter à nouveau de son breuvage. L’Orphelin ne perdit pas son sourire pour autant et répondit le plus naturellement du mode à son invité.

    Je vis effectivement seul ici, depuis des années. Mais ne t’excuses pas, Seiba. Tu sais, même si les déités nous ont un jour offert toutes ces belles choses que nous pouvons admirer, porter sur nous, manger, boire ensemble, toutes ces choses ont un début et une fin, et il faut savoir avancer malgré tout, pour ce cadeau inestimable qui est la vie elle-même. Ainsi, nous gagnons et nous perdons, mais la vie elle, doit être embrassée et chaque instant doit être vécu, non pas sous le poids du remords ou du passé, mais en s’inspirant de ce dernier pour faire ses pas vers l’inconnu.


    Se levant, entendant le nom de famille de Seiba, Hikaru fit quelques pas en direction d’un meuble dont il ouvrit les deux portes en verre. Entreposé et conservé en l’état, le Jonin ramena avec lui un précieux ouvrage transmis de génération en génération au sein de la famille. Un ouvrage tenu par chaque Bretteur ayant marqué la famille Takayanagi, et dans lequel était consigné nombre de textes. Certains remontaient même de l’époque de la fameuse chasse aux Yokais d’il y a quasiment un siècle. Pourtant, entre les lignes belliqueuses se cachaient des passages plus amicaux, et figuraient sur ces pages nombre d’émotions, partagées avec des camarades de guerre tous consignés dans ce grimoire.

    Je n’ai jamais rencontré de personne à Seizan nommée « Yama », je te le garantis. Cependant, l’ouvrage tenu par ceux m’ayant précédé pourrait peut-être nous apporter quelques réponses.


    L’Histoire de Seizan, des Takayanagi étaient tenus, de concert dans ces centaines de pages empilées. Hkaru n’avait jamais lu en intégralité les pages de ces mémoires. Cependant, si elles pouvaient être utiles à un ami, alors les partager avec ce dernier était un plaisir qu’il partagea sans l’ombre d’une hésitation.

     Est-ce que tu as une date, une période en tête, pour nos recherches ?


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    Les racines enfouies dans la Montagne






    Je prête attention au récit du maitre des lieux concernant sa famille. Je peux ressentir dans ses mots une certaine intensité, une certaine fierté et qu'il est un fils honorable, cherchant à faire prospérer le nom de ses ancêtres avec honneur. J'ai devant mes yeux un homme qui portent de grandes valeurs en lui et j'ai ce pressentiment que notre rencontre n'est pas anodine.

    *L'avenir est prometteur.*

    Sans compter que lorsqu'il parle de sa mère, j'aperçois l'énorme respect qu'il porte envers elle et ce qu'elle lui a enseigné. Un rictus s'esquisse discrètement sur mes lèvres. Une pensée s'envole pour ma mère : elles sont des bénédictions dans ce monde et dans l'au-delà. Aussitôt après lui avoir demandé s'il vivait seul, il me répond avec une certaine sérénité et je dirai même avec grande philosophie. Un homme sage alors qu'il parait plus jeune que moi. Il ira loin et je comprends mieux pourquoi il se retrouve aujourd'hui à une telle position au sein de l'armée.

    — Je suis tout simplement surpris, positivement évidemment, d'une telle vision de la vie. Je n'ose imaginer quels obstacles tu as du traverser pour t'assagir autant et aussi rapidement. Parfois, il faut des années pour comprendre un pourcentage limité de ce que tu viens de me dire. Je suis sincèrement ravi que nos destins soient liés Hikaru. Je ne suis pas le genre d'homme à penser que toute chose arrive par hasard, bien au contraire : toute particule suit un chemin pour atteindre sa destination finale.

    Notre échange se poursuit sur nos familles respectives et cette fois, la balle est dans mon camp. Du regard, je suis Hikaru qui apporte un ouvrage aussi ancien que le monde. Le simple fait d'entrevoir certaines pages plus usées que d'autres prouvent qu'il ne s'agit pas d'un simple amas de parchemins mais bien d'un héritage de sa famille. A la demande du Seizanjin, je prends un temps de réflexion : la mélodie de la mare et des bruissements des feuilles du jardin m'aide à me concentrer.

    — Je dirai la période au début des années 700 jusqu'à ce jour, par exemple. En réalité, mon défunt père était originaire de Seizan avant son départ pour Sakyuu où il a rencontré ma tendre mère. Il est parti dans les années 750 mais, malheureusement, je n'ai jamais pu en savoir plus sur ses origines. Il est décédé lors d'une mission alors que je n'étais qu'un enfant et aujourd'hui, avec mes possibilités de voyage grâce l'armée, j'en profite pour tenter de comprendre mes origines et s'il me reste encore de la famille paternelle ici.

    Quelques bribes de conversations se font entendre dans les rues. Je tourne légèrement mon regard vers l'extérieur où j'aperçois l'ombre d'une montagne au loin.

    — Yama Yari, on le surnommait la "Lance des Montagnes". Il avait étudié dans l'une des écoles de kenjustu de l'époque : l'école "Fukinkō" (litt. "Déséquilibré").

    Mon visage se tourne de nouveau vers mon hôte.

    — Malheureusement, avec l'évolution des choses, tu sais comment ça se passe : les anciennes techniques sont remplacées au fur et à mesure et seules certaines de grandes écoles réputées finissent pas rester. Pourtant, l'art a perduré à travers mon feu grand-père et mon père. Aujourd'hui, je porte cet héritage sur mes épaules et je souhaiterai en découvrir plus sur mon sang car, comme cet ouvrage...

    Je pointe le livre du doigt.

    — L'histoire d'une famille est importante, elle nous en apprend beaucoup plus sur nous que pourrait le faire toute une vie. Sans compter que nos vies sont éphémères, le temps nous est compté depuis notre naissance et encore plus tous les évènements de ces dernières années. Nous dansons avec la mort à chaque seconde.

    La raison de cette recherche est surtout pour comprendre le passé de mon père et pouvoir, peut-être le retrouver : un indice, une piste ou ne serait-ce qu'un cheveu, je ne peux rien laisser au hasard. J'ai besoin de le trouver au plus vite pour ensuite m'occuper de lui : d'une façon ou d'une autre. Enfin, j'espère... Néanmoins, mes dires ne sont pas un mensonge et cela me permettra aussi de faire perdurer le nom de notre famille à travers ma fille. Elle porte notre avenir et je me dois de remettre les choses d'à plomb pour que son futur soit serein. J'ai souffert de la perte de mon père, puis de ma femme et je ne veux pas qu'elle vive à son tour de telles horreurs. Je me dois de la protéger dans cette vie et je me dois de la protéger elle et toutes les futures générations des Yama. Il en est de mon devoir de père et de chef de famille.



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    Les racines enfouies dans la Montagne.



    Sur les traces de ses origines profondes, à la recherche de ces racines immuables, qui un jour permirent avec d’autres de bâtir les fondations de ce village, le Sakyuujin accorda sa confiance au Jonin en lui demandant de l’aide pour retrouver ses origines. Hikaru accueillit cet homme dans sa demeure, et tandis qu’ils cherchaient tout deux dans les innombrables récits de la famille Takayanagi des trace de la famille Yama, le jeune homme à la chevelure d’un blanc immaculé écouta d’une oreille attentive les paroles bienveillantes d’un ami, rencontré il y a peu, mais qui comptait déjà pour le Seizanjin qui ne lésinait pas sur les moyens pour ses amis, quitte à souiller de ses doigts considérés comme impurs par cette lignée de bretteurs, l’ouvrage d’une multitude d’expériences, de vies.

    Souriant devant l’éloge le concernant, il fit preuve de modestie comme à son habitude, tournant les pages de l’ouvrage déposé sur la table, inspirant un air marqué des douces notes mentholées du thé.

     C’est une vision intéressante des choses que tu partages là, Seiba. Si notre rencontre était ainsi planifiée par les déités qui nous observent, alors je tiens plus que tout à t’apporter une main secourable et une aide précieuse dans les recherches concernant ta famille.


    D’un regard concentré, épluchant chaque ligne des mémoires dont les pages selon les époques consultées paraissaient jaunies, usées pour beaucoup d’entre elles, le Cavalier d’Argent détourna légèrement le regard, lorsqu’il vit celles dédiées à son propre père. Un homme qui n’avait pas rendu la vie du jeune garçon facile, qui le considérait comme une insulte aux fondations de la famille, et qui avait terminé sa course au fond d’un lit, condamné à la mort la plus atroce par un maléfice que nul n’avait pu solutionner. Une grimace, le regard plongé dans les pages devant lui, tel un Shinobi il camoufla la moindre de ses émotions. En replongeant dans son passé, dans celui de son père inscrit ici, tout y était retracé… Une quête qui avait pris toute son espérance de vie, une mission personnelle qui l’eut mené aux confins du Monde, pour trouver un remède dans l’espoir de sauver une mourante, son épouse. Tout y était consigné, tel qu’il l’avait prononcé avant de mourir, faisant perler une larme sur la joue du Jonin.

    Balayant d’un revers de main ce signe de faiblesse, il suivit les consignes de son partenaire de recherches et remonta alors loin, bien plus loin dans les pages parcourues pour les faire correspondre à la demande. Pendant qu’il recherchait assidument la moindre évocation de la famille de Seiba, Hikaru apporta son attention à ses paroles, empruntes d’une dévotion similaire à la sienne concernant sa propre famille. Tout ça le ramena en arrière, lors de l’enquête qu’ils eurent menée conjointement. Ce passé entouré d’un épais brouillard et pour lequel aucun détail n’avait été arraché du Sakyuujin. Esquissant un léger sourire, le Cavalier d’Argent interrompit ses mouvements mécaniques de lecture, et se redressa, faisant face à son invité.

     Les mémoires sont une forme précieuse de transmission, de souvenirs, mais aussi de connaissances. C’est honorable de rechercher ton propre héritage et nous allons y arriver ensemble. Pourtant, j'ai pour intime conviction que notre vie ne se forge qu’à travers nos actions et rien d’autre. L’héritage et le passé ne doivent uniquement être employées, que pour nous permettre d’apprendre des événements passés pour en tisser de nouveaux.


    D’un ton assurant, Hikaru comprenait ce que ressentait Seiba au travers de ses mots. Une pensée égarée pour l’enquête en cours, qui se ravisa sitôt le mot « Fukinko », associé étroitement au nom de « Yari » qui y figurait également à quelques reprises, apparurent dans les récits de l’arrière-grand-père de Hikaru. Une passe d’arme entre deux maîtres aux pratiques différentes mais à partir de laquelle une amitié solide s’était forgée, ici même, dans le cœur de Seizan. Visiblement, les deux hommes avaient peaufiné leurs arts respectifs ensemble et avaient même été au sein de la même unité. Il n’y avait aucune autre mention, comme un indice permettant de retracer la moindre école de Kenjutsu des Montagnes Bleues.

     Nos familles se sont donc rencontrées pendant cette période, mais nous n’en savons pas plus… As-tu connaissance de ce style, des formes de cette pratique enseignée autrefois ? Si nous écumons les écoles de Kenjutsu ici présentes à Seizan, il est possible que des bribes d’antan y figurent encore. De fil en aiguille, on pourrait bien trouver des éléments !


    Epluchant les pistes potentielles pour mettre la main sur des racines profondément ancrées dans la terre, bien qu’invisibles à l’œil nu, Hikaru comptait bien creuser jusqu’à trouver une piste tangible.

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    Les mots du Seizanjin sont sincères et me touchent profondément. La vie est pleine de surprises malgré certains malheurs qui nous touchent de temps à autre. Cela permet de retrouver un équilibre sain tant mentalement que physiquement.

    Alors que les pages tournent l'une après l'autre, dégageant par moment une odeur typique des vieux bouquins, je surprends cette unique larme qui glisse sur la peau du jeune homme avant qu'il la fasse disparaitre. Mon coeur loupe un battement face à ce qu'il vient de se passer et intérieurement, je ressens une peine sincère. De par ma faute, il a dû fouiller dans son passé et certains souvenirs ont du refaire surface en lui. Alors que je m'apprêtais à stopper tout ceci pour changer de sujet, Hikaru relève la tête et me fait part de sa vision des choses. Encore une fois il me surprend et encore une fois, ses dires sont emplis de sagesse.

    — Je partage la même vision que toi : si aujourd'hui je cherche à connaitre l'histoire de ma famille, c'est surtout pour assurer l'avenir de ma fille...

    Je coupe court à la parole, prenant par la même occasion une gorgée de thé vert. Je ne cesse de me dire que mon père doit dissimuler de terribles secrets au vu du peu de renseignements le concernant. Seul un coupable réussit à si bien cacher sa vie aux yeux des autres. S'il est réellement un membre des Jashinistes, je n'ose imaginer si cela venait à se savoir publiquement... S'il ne s'agissait que de moi, je ne m'en ferai pas plus que ça mais aujourd'hui... Yuko...

    Sourcils froncés, regard perdu, mes pensées me hantent.

    *Je dois rapidement faire le nécessaire avant qu'il ne se passe quelque chose... Peut-être dois-je en référer au Sakyuukage ? Mais au vu de sa réputation, je crains pour la vie de ma famille. Je dois me laisser du temps pour réfléchir à cette possibilité.*

    Mes pensées se font aussitôt balayer lorsque j'entends de la bouche du Seizanjin que nos familles se sont rencontrées par le passé. Ma tête se penche aussitôt sur l'ouvrage pour lire les quelques lignes les concernant. Même si la piste n'est que très légère, il y a déjà ici quelques bribes d'informations que je ne possédais pas jusqu'à maintenant : une unité. Donc mon père a fait partie d'un groupe de l'armée et certains membres sont potentiellement encore en vie. Hm. La piste des écoles de kenjutsu est une bonne idée, qui de mieux qu'un bretteur pour parler d'un autre bretteur.

    — Nous ferons ça mon ami mais je crains d'abuser de ton temps pour de telles idioties. Tu as des choses plus importantes à mener que de te trimballer le vieil homme que je suis dans tous les recoins de Seizan hahaha !

    Le soleil se couche de plus en plus et nous n'avons encore rien fait de ce que nous avions prévu.

    — Nous avons encore le temps de faire le nécessaire, mes ancêtres attendront un peu plus, ce n'est pas comme s'ils avaient un emploi du temps chargé.

    Le rire inonde de nouveau mon visage, cachant mes craintes les plus profondes : celles de voir ceux que j'aime mourir, encore, pour des histoires du passé. Mais la fin de journée se dévoile à nous, laissons ça de côté un instant pour profiter de notre début de soirée.

    — Souhaites-tu qu'on dîne avant d'aller au Temple ? Ou préfères-tu qu'on aille d'abord prier ?

    Pour ma part, l'un comme l'autre est faisable même si la faim a commencé à me creuser l'estomac avec ce froid qui a épuisé mon énergie. Contrairement à nous, Sakyuujin, qui buvons énormément pour nous hydrater sans cesse, ici il semblerait qu'il faille manger pour récupérer l'énergie qui permet au corps de se réchauffer correctement. Deux peuples totalement différents dans leur façon de vivre et pourtant, nous voilà lui et moi assis à la même table, discutant comme de vieux amis.

    — Tout de même, je n'en reviens pas que nos ancêtres étaient aussi proches. Cela rejoint finalement ce que je disais un peu plus tôt : le destin ne fait pas les choses au hasard. Faisons honneur à notre rencontre en nous promettant de ne jamais détruire ce lien qui est ancré dans nos familles depuis quelques générations.

    Du sac, je sors les deux coupelles de sake, que j'ai pris en même temps que la bouteille, et les dépose sur la table : je fais couler le liquide et tend l'une d'elle à Hikaru.

    — Hikaru, moi Yama Seibā te suis reconnaissant pour l'aide que tu m'as apporté et la gentillesse dont tu fais preuve à mon égard. En buvant cette coupe, je te promets sur mon honneur que je serai toujours présent pour t'aider, qu'importe ce qu'il se passe. Sache qu'à partir de ce jour, ma famille est la tienne et que tu seras toujours le bienvenue chez nous. Ne l'oublie jamais.

    Je lève la coupe et une fois que nous trinquons, j'avale le sake d'une traite. Je joins ensuite mes paumes et fais une prière de bénédiction pour cette nouvelle famille que nous sommes.



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    Le regard jusque-là fixe, observant l’ouvrage dédié aux vies de ses ancêtres, se reporta sur le père de famille qui consentit à se dévoiler un peu plus au Jonin des Montagnes Bleues. L’Histoire de la famille Yama, la sécurité de sa propre fille, il était difficile de comprendre le sens de ces mots pour celui qui assistait, spectateur à cette pensée échappée du Sakyuujin, à voix haute. C’est un œil affichant un brin de tristesse qui se posa sur Seiba. Qu’est-ce qui pouvait le mener si loin, de si grave pour que la sécurité de sa propre fille en soit impliquée.

    Une lampée de thé, prise pour se rafraîchir les idées à la suite d’une recherche poussée, fit aussitôt reposer sa tasse à Hikaru, qui remarqua le changement soudain du père de famille, de comportement aux suites de ses propos. Pouvait-t-il se permettre d’être curieux dans ce cas ? L’envie de creuser plus loin vint aussitôt percuter contre cette bribe d’envie qui avait survécu au temps et à la distance, celle des propos qu’avait formulé son camarade lors de leur enquête au Pays des Sources Chaudes. Que craignait-t-il tant pour son enfant, si son arrivée à Seizan n’était dû qu’à la recherche de l’Histoire de son clan, de ses origines.

    Jouant avec ses baguettes lui permettant de touiller son thé encore chaud, Hikaru répondit à Seiba, lorsque celui-ci sembla reprendre ses esprits.

     Ca n’a pas l’air d’être une quête anodine si ta propre fille en voit son avenir être incertain.


    Une phrase lâchée comme ça, mais qui avait son impact dans la situation présente. Le Cavalier d’Argent était certain d’une chose désormais, et tendit sa main vers son ami.

     J’ai conscience que cela ne me regarde aucunement, mais quel est ce poids que tu sembles porter depuis notre première rencontre ? J’ai l’impression de te revoir, en salle de réunion au pays des Sources Chaudes, sauf qu’ici, de cette quête de connaissance dépendrait l’avenir de ta fille… ça n’a rien d’une idiotie.


    Souriant, Hikaru se voulut rassurant, que ce soit dans sa manière de s’exprimer et d’aborder la chose, sans que cela ne paraisse professionnel, bien au contraire, c’était l’ami qui s’inquiétait.

     Est-ce que tes recherches… auraient un lien avec l’enquête en cours ?


    Il n’y avait pas de tabou entre amis après tout, et Hikaru n’était pas dupe au point d’avoir besoin d’une confirmation de médium pour se fier à sa propre intuition d’enquêteur. Ses yeux, emplis de douceur, mais également perçants, se posèrent dans ceux du Sakyuujin. Est-ce que cette menace concernant des découvertes sur son origine avait un lien avec le Culte de Jashin ? Cela pouvait expliquer certaines choses comme une information très vague et appuyée d’une manière, d’un regard et d’une posture qui n’étaient pas sans rappeler celles de la réunion.

     Si tu ne peux pas me répondre, je ne chercherai pas à en savoir plus. Mais, si tu me fais confiance, je te promets de t’aider en mon propre nom et honneur, en mettant l’Empire de côté pour cette confiance que tu me portes, je le jure en mon nom, devant les déités que je prie chaque jour.


    Hkaru se leva, d’un pas tranquille en laissant les réponses venir à lui, négatives ou positives. En deux temps trois mouvements, il nettoya la table et se mit à nettoyer les tasses utilisées d’un rythme tranquille pour pouvoir écouter parler son invité. Lorsque la question décisive lui fut posée, c’est sans l’ombre d’une hésitation que le Shinobi répondit sans attendre.

     Mangeons, je meurs de faim et le Temple ne s’envolera pas si nous prenons un temps pour nous remettre d’aplomb, pas vrai ?


    Riant, le Jonin organisa son plan de travail rapidement, sortant de son emballage la viande, et les légumes achetés plus tôt. Si sa maitrise du Kenjutsu était blasphématoire, il avait un bon coup de main pour découper des légumes avec son outil de cuisine.

    A peine les ingrédients sortis, il se retourna vers son ami, s’approchant pour partager avec lui une coupe de saké pleine de symbolique et ce, malgré son interdiction personnelle de ne consommer aucun type d’alcool, même en repos, il lui devait bien ça.

    Se saisissant de la coupelle de saké, le Seizanjin leva la sienne pour exprimer ses propres vœux, suivant ceux de son camarade de saké, arborant un sourire niais.

     Je te remercie pour ces mots qui me touchent profondément et j’en pense tout autant, Seiba. En mon nom, celui des Takayanagi que je représente, en mon prénom Hikaru, je prête serment solennel au nom de ce moment qui nous relie l’un à l’autre par d’étroits liens amicaux, qu’a mon tour je serai là en tout instant pour t’épauler et que cette demeure t’accueillera, toi et les tiens, quoi qu’il puisse arriver, je te le promets.


    Avalant cul sec le breuvage, Hikaru tira une grimace qui n’avait pas de prix, avant de fermer les yeux et d’adresser une prière… même deux aux déités. La première était évidente, mais la seconde fut de faire en sorte que le saké devienne aussi inoffensif que de l’eau de source !
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