# Seishin Nomi [Terminée] Dim 5 Mai - 10:48
Seishin Nomi
"J'obscurcis ton ciel bleu. Je fais ce que je veux."
i. Information
► Nom : Nomi
► Prénom : Seishin
► Taille : 189 cm
► Poids : 70 kg
► Age : 24
► Affinité Primaire : Suiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Village Souhaité : Jujou
► Religion : Athé
► Grade Religieux Souhaité : -
► Particularité : Il peut arriver qu'il présente un trouble comportemental.
► Source de l'avatar : Gilgamesh de Fate.
ii. Que recherches-tu ?
Il a longtemps été perdu, mais peut-on vraiment lui en vouloir ? Trouver un sens à la vie n'est pas une tâche aisée. On dit que ce que l'on cherche est souvent notre élixir, l'essence qui anime les rouages dans nos esprits. Et par les cieux, on serait prêts à tout pour obtenir toujours plus de carburant. Cette obsession peut se manifester sous diverses formes : la luxure, les biens matériels et, pour les plus téméraires, le pouvoir. Seishin, bien qu'étant conscient du danger, n'échappe pas à cette règle. Son obsession est d'ailleurs bien plus maladive que celle des autres. Mais, ce n'est pas sans raison
[..] Jamais l'argent n'a eu de valeur à mes yeux. Après tout, du métal taillé avec quelques inscriptions, qu'est-ce que cela peut bien signifier ? C'est là l'écho des paroles d'un garçon qui n'a pas encore découvert le vrai visage de la vie. Un garçon né avec une cuillère en or dans la bouche. Était-ce vraiment la vie qui posait problème, ou bien les pourritures qui peuplent ce monde ? La vie n'est en rien responsable, j'en ai pris conscience plus tard.
J'exècre les impériaux. J'exècre leur façon de penser et de se sentir supérieurs. Je ressens également une profonde aversion envers ma famille qui a accepté de me vendre à l'armée. Je rédige ces lignes aujourd'hui depuis la caserne de Teito Gyosho. A priori, la nourriture y est bonne et les conditions de vie ne sont pas invivables. Et semble-t-il, les gens me respectent, me considérant comme un héros ou une figure de paix. Ce n'est pas un enfer, je dirais, et je sortirai probablement bientôt d'ici. Mais à mesure que les jours passent, je ressens de plus en plus l'avarice et l'égoïsme qui émanent de la famille impériale.
J'encours certainement le risque de pendaison en écrivant ces lignes.
De quel droit exactement font-ils cela ? L'argent ? Ou bien, le pseudo-sang royal ? Et pourquoi exactement continuerais-je à me battre pour un système que je n'approuve pas ? Je l'ignore. Je dirais que la machine est lancée et que je ne peux plus faire marche arrière. Peut-être que le problème n'est pas eux, mais moi. Ils ne font que leur devoir après tout. S'il y a un maître, il doit y avoir un serviteur. Si c'est ainsi, je ne peux accepter le rôle de larbin ; je les renverserai. Cependant, ce n'est pas encore le moment, et je le sais. L'heure viendra cependant où ce sera à eux de courber l'échine. [..]
Un peu instable sur les bords ? Certainement. Quoi qu'il en soit, il n'a jamais, ô grand jamais, divulgué cette partie de lui à quelqu'un. Il accorde une réelle importance à l'argent, c'est la seule raison pour laquelle il reste au service des impériaux. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il n'a personne à qui tenir. Son hypocrisie envers son travail n'a d'égal que son talent au combat. L'indécision entre rester un pion dans un système qu'il méprise ou devenir le catalyseur du changement qu'il désire tant voir se produire.
Extrait d'un écrit de Seishin
"L'argent, en soi, n'est rien : un pur symbole de la valeur, un moyen d'échange économique. Cependant il affecte presque toujours négativement tous les rapports où il entre en jeu. Il est le catalyseur du mal."
[..] Jamais l'argent n'a eu de valeur à mes yeux. Après tout, du métal taillé avec quelques inscriptions, qu'est-ce que cela peut bien signifier ? C'est là l'écho des paroles d'un garçon qui n'a pas encore découvert le vrai visage de la vie. Un garçon né avec une cuillère en or dans la bouche. Était-ce vraiment la vie qui posait problème, ou bien les pourritures qui peuplent ce monde ? La vie n'est en rien responsable, j'en ai pris conscience plus tard.
J'exècre les impériaux. J'exècre leur façon de penser et de se sentir supérieurs. Je ressens également une profonde aversion envers ma famille qui a accepté de me vendre à l'armée. Je rédige ces lignes aujourd'hui depuis la caserne de Teito Gyosho. A priori, la nourriture y est bonne et les conditions de vie ne sont pas invivables. Et semble-t-il, les gens me respectent, me considérant comme un héros ou une figure de paix. Ce n'est pas un enfer, je dirais, et je sortirai probablement bientôt d'ici. Mais à mesure que les jours passent, je ressens de plus en plus l'avarice et l'égoïsme qui émanent de la famille impériale.
J'encours certainement le risque de pendaison en écrivant ces lignes.
De quel droit exactement font-ils cela ? L'argent ? Ou bien, le pseudo-sang royal ? Et pourquoi exactement continuerais-je à me battre pour un système que je n'approuve pas ? Je l'ignore. Je dirais que la machine est lancée et que je ne peux plus faire marche arrière. Peut-être que le problème n'est pas eux, mais moi. Ils ne font que leur devoir après tout. S'il y a un maître, il doit y avoir un serviteur. Si c'est ainsi, je ne peux accepter le rôle de larbin ; je les renverserai. Cependant, ce n'est pas encore le moment, et je le sais. L'heure viendra cependant où ce sera à eux de courber l'échine. [..]
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Un peu instable sur les bords ? Certainement. Quoi qu'il en soit, il n'a jamais, ô grand jamais, divulgué cette partie de lui à quelqu'un. Il accorde une réelle importance à l'argent, c'est la seule raison pour laquelle il reste au service des impériaux. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il n'a personne à qui tenir. Son hypocrisie envers son travail n'a d'égal que son talent au combat. L'indécision entre rester un pion dans un système qu'il méprise ou devenir le catalyseur du changement qu'il désire tant voir se produire.
iii. Histoire
Intraitable, un terme qui le décrit à la perfection. La maîtrise du chakra, ou encore la possession d'une affinité rare, ne suffit pas à faire de quelqu'un un bon ninja. Ceci ne constitue qu'une infime partie ; avec un brin de réflexion et d'entraînement, il est possible d'acquérir des compétences au combat permettant de surpasser ces surhommes en puissance. Si donc ni la puissance ni le talent innés ne suffisent, comment alors se distinguer et se démarquer des autres ? Car il doit bien y avoir une raison derrière le succès de Seishin, malgré sa haine viscérale envers ses supérieurs. Une aversion croissante, pourtant en aucun cas elle ne diminuait son efficacité. Le pragmatisme est une vertu essentielle pour tout ninja. Seishin le sait mieux que quiconque. Être un ninja ne se limite pas à des pouvoirs exceptionnels ou à des techniques impressionnantes. C'est aussi savoir quand agir avec finesse, quand utiliser la force brute, et surtout, quand combiner ces approches pour obtenir les résultats souhaités. Seishin incarne cette approche pragmatique avec une précision redoutable. Pour lui, chaque mouvement, chaque décision est calculée en fonction du résultat final. C'est cette mentalité qui lui permet de se distinguer, même parmi les plus talentueux, car le vrai génie réside dans la capacité à transformer les défis en opportunités, les obstacles en avantages. Comme un lion qui se laisse nourrir, il attendait patiemment le moment opportun pour saisir sa chance. Car dans ce monde où les faibles étaient piétinés et les naïfs condamnés, Seishin savait que la prudence et la prévoyance étaient ses meilleurs alliés. L'hypocrisie, un jeu qu'il excellait à manier. Derrière le voile de bienséance et de politesse, se cachait un esprit acéré, capable de déchiffrer les arrière-pensées et de percer les intentions masquées. Seishin avait appris que dans cet univers de duplicité et de faux-semblants, il était parfois nécessaire de jouer un rôle pour faire avancer ses pions. Ses discours empreints de diplomatie dissimulaient adroitement ses véritables objectifs, en faisant de lui un interlocuteur redouté mais toujours honoré. Pour lui, l'hypocrisie n'était pas un défaut, mais plutôt un outil aiguisé, une arme subtile qu'il maniait avec finesse pour atteindre ses fins sans mettre en danger sa position.
Et il y prenait plaisir.
Lors de son séjour à la capitale, il ne fit que partager de faux sourires et des conversations de peu de valeur ajoutée. La vue des impérialistes le répugnait, car pour eux, les villageois et les soldats n'étaient que des pions sans valeur, des jouets qu'on pouvait jeter et remplacer sans aucun problème. Combien de fois fut-il tenté de faire sauter la tête d'un noble trop arrogant ? Peut-être l'aurait-il fait s'il s'était retrouvé seul avec celui qui trônait sur Onogoro. Une solution inutile et sans doute temporaire, car il était certain qu'un autre, probablement pire que l'actuel, finirait par s'asseoir sur le trône. Cela expliquait l'aveu d'impuissance de Seishin, qui refusait catégoriquement d'agir. Son rêve, sans aucun doute, apparaissait comme un horizon hors de portée, une quête aussi vaine que les murmures du vent dans les corridors déserts. Chaque pas dans cette direction semblait une errance stérile, un investissement sans retour, une dilapidation d'énergie dans les méandres d'une chimère. Ce constat amer, il le ferait inévitablement, scrutant les échecs à venir avec lucidité et amertume, comme un horloger contemplant une montre cassée. Et pourtant, malgré cette conscience aiguë de l'illusion, il n'arrivait pas à réprimer son aversion profonde pour cette réalité décevante, comme si le simple fait de la considérer lui donnait la nausée, comme un poison lent rongeant ses pensées. La réalité implacable semblait pointer du doigt un destin inévitable : celui de l'abdication. Malgré ses efforts et ses espoirs, ce changement tant désiré demeurait insaisissable, comme une étoile lointaine qui refuse de se rapprocher. Chaque jour qui passait n'était qu'un rappel cruel de cette vérité amère, et il se demandait si le temps ne faisait que creuser un fossé plus profond entre ses aspirations et la réalité froide qui l'entourait. Les doutes l'assaillaient, les résignations s'accumulaient, et il sentait son esprit se plier sous le poids de cette inexorable vérité. La résignation se frayait peu à peu un chemin dans son esprit, teintée d'une amertume sourde face à cette fatalité apparente.
Il finit par abdiquer.
L'acceptation, sans doute la phase la plus ardue, s'imposa finalement à lui. À mesure que les illusions se dissipaient, le monde sembla se fissurer, plongeant son univers dans un chaos déstabilisant. Son impuissance devant cette injustice grandissante était comme un poids insupportable, l'empêchant de se libérer des entraves qui le maintenaient dans une spirale d'incertitude et de désarroi. Malgré cette réalité implacable, il se résigna à affronter chaque nouveau jour, conscient que ses responsabilités et ses devoirs ne prendraient pas fin avec son désarroi intérieur. Chaque lever du soleil devenait ainsi un défi, une épreuve à surmonter dans l'espoir ténu d'un avenir plus clément. Et son travail devint enfin, oui, enfin un poids pour lui. Il lui devenait de plus en plus difficile de porter le masque qu'il revêtait chaque jour. Le masque, autrefois un allié indispensable dans son quotidien, semblait désormais se métamorphoser en fardeau. Chaque jour, il se retrouvait contraint de le porter, mais la légèreté et l'efficacité qu'il procurait autrefois avaient laissé place à une lourdeur étouffante. Les attaches du masque semblaient se resserrer, soulignant le contraste entre l'image qu'il présentait au monde et la réalité intérieure qui se débattait sous cette surface lisse et polie. La fatigue s'installait, non seulement physique mais aussi mentale, alimentée par cette nécessité perpétuelle de maintenir les apparences. Il se considéra finalement comme quelqu'un de “normal”, se questionnant sur sa capacité à endurer tant d'années de soumission envers la couronne. Ces années avaient été un parcours parsemé d'obstacles, une constante navigation entre les exigences de la noblesse et les attentes de la royauté. Les jours s'étaient enchaînés, chargés de devoirs et de responsabilités, façonnant un individu complexe, à la fois habile dans les artifices de la cour et troublé par les défis internes que cela impliquait. Il ressentait le besoin pressant de s'en aller. Il souhaitait s'éloigner de ce poison étouffant : l'air que respiraient ces impériaux. Autrement, il risquait de franchir le point de non-retour en commettant le meurtre d'un sang royal.
Mais partir pour aller où ?
L'un d'eux prétendait qu'il désirait partir pour un autre village, affirmant que là-bas, les soldats jouissaient d'une plus grande liberté. D'après lui, les ninjas de Teto étaient limités en raison de la présence importante des nobles d'Onogoro dans la région. Ce n'était pas le cas des autres villages, qui avaient beaucoup à offrir en termes de liberté et d'opportunités. Seishin ne prit pas part à la conversation mais écouta attentivement leur récit. Une mutation en ces lieux serait-elle donc possible ? Il se renseigna et on lui indiqua que cela dépendait des rapports entre les deux villages et de certains facteurs. Un endroit qui ne serait pas envahi de sang royal serait sans aucun doute plus adapté à ses aspirations et à ses besoins. La liberté de mouvement et d'action, sans les contraintes et les tensions associées à la noblesse, lui offrirait un environnement propice à son épanouissement personnel et professionnel. Cela ne venait en rien à bout de son problème, mais cela apaisait un peu sa douleur. Si c'était à danser en enfer, il préférait choisir le lieu le moins brûlant. Il y réfléchit durant de longues nuits. Finalement, il sollicita sa mutation vers le village de Jujou. En théorie, les hauts gradés ne devraient pas rejeter une telle demande. Seishin, en tant que chuunin, avait démontré une excellence remarquable dans ses fonctions, bien que diablement hypocrite. C'est ainsi qu'il entama les démarches pour lancer la procédure de mutation.
Un enfer moins brûlant.
En effet, Seishin réalisa rapidement que Jujou était bien moins étouffant que la capitale. La proximité avec la nature et la liberté de mouvement offerte par ce village caché dans les arbres lui apportaient un souffle d'air frais, loin des contraintes et de l'oppression qu'il ressentait dans la capitale. La vie harmonieuse, les traditions respectueuses de l'environnement et l'atmosphère conviviale de Jujou offraient un contraste agréable avec l'austérité et les tensions du pouvoir à la cour. Seishin sentit son esprit s'alléger et son inspiration se raviver dans cet environnement plus ouvert et accueillant. Il constata également qu'à Jujou, la présence de membres de sang royal était rare, ce qui le dispensait de jouer le rôle de garde rapprochée pour les nobles. Cette situation lui offrait une liberté nouvelle et une responsabilité différente de celle qu'il avait connue dans la capitale, où les exigences constantes des nobles régissaient souvent ses actions. Seishin arriva à la "terre promise" à l'âge de 20 ans, gravissant à nouveau les échelons avec une facilité déconcertante. C'est d'ailleurs ce qu'il fit.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à X 60%
v. Personnalité
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Parker ? Irysion ? C'est comme vous voulez :3
► Quel âge as-tu ? Ah bah, que 21 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Tu as un parrain ? Top site, merci aux voteurs alors. Et non, pas de parrain
► Comment trouves-tu le forum ? Il est bien comme il est
► T'as un autre compte? Lequel ? Non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non je dirai
► Quel âge as-tu ? Ah bah, que 21 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Tu as un parrain ? Top site, merci aux voteurs alors. Et non, pas de parrain
► Comment trouves-tu le forum ? Il est bien comme il est
► T'as un autre compte? Lequel ? Non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non je dirai
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Seishin Nomi [Terminée] Sam 11 Mai - 23:29
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Chûnin !
On a adoré ta fiche, ton personnage y est super bien décrit et tu as une superbe plume. C'était vraiment super du coup on a essayé de faire quelques chose de top avec ta trame qui irait avec Seishin au mieux. En espérant que ça te plaise.
TRAME PERSONNELLE :
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son Carnet d'aventure et ta Boîte à rouleaux. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord également.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé.
En terme de compétences tu disposes après ta validation en tant que nouvel arrivant (hors reroll) de 7 C1 ou 5 C1 et 1 C2 + un bonus de 90 xp's à dépenser comme tu le souhaites.
N'oublie pas de regarder les Annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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