# Une faim de requin || mission rang c Dim 3 Mar - 6:51
Une faim de requin
Vivant indépendamment des villages cachés, il était parfois difficile pour la femme de trouver du travail. Mais parfois, comme cette journée-là, il lui tombait directement dans les mains. Elle était venue faire ses emplettes, acheter du poisson et quelques ingrédients pour ses remèdes, mais elle était arrivée après l’attaque d’un requin bronzé. Quelques morts, mais surtout beaucoup de blessés. Les pauvres médecins du village étaient débordés.
Aussitôt sa présence remarquée, Junko fut abordée par des villageois. Ceux qui savaient ce qu’elle pouvait faire. En quelques instant, la fidèle du renouveau se trouva penchée au-dessus d’un pêcheur en piteux état.
Ses paumes brillaient de chakra curatif alors qu’elle passait ses mains par-dessus ses blessures, tentant de refermer les pires. Il ne survivrait pas. Pendant une seconde, elle pensa mettre fin à ses souffrances, l’envoyer rejoindre l’étreinte de Jashin… mais si elle le faisait, elle mettait toute sa réputation en jeu et elle ne pouvait se le permettre.
Elle resta penchée au-dessus du blessé quelques instants alors qu’il agonisait elle ne put que secouer la tête. Ce jeune homme avait la chance de rejoindre son sauveur, elle ne la lui prendrait pas… elle ne pouvait pas de toute façon.
Puis l’homme cessa de respirer, se noyant dans son propre sang et elle ne put que hocher la tête et fermer ses yeux, avant de passer au suivant.
C’était le chaos. Le villageois hélait pour de l’aide à droite et à gauche, les pires blessés mouraient à vue d'œil de leur blessure.
Une attaque de requin bronzé était toujours si dévastatrice…
L'indépendante s’approcha alors d’un autre blessé qu’elle parvint tant bien que mal à rescaper de la mort. Ce n’était pas encore son tour de rejoindre le Sauveur de ce monde. Pas encore.
Puis alors qu’elle passait à un autre blesser, que la panique commençait à redescendre parmi les villageois, Junko remarqua un groupe de jeune hommes.
Du sang, beaucoup trop de sang. Ils étaient blessés et l’un d’eux était même déjà inconscient.
Elle seccoua la tête, sa longue chevelure d’ébène s’agitant doucement derrière elle se faisant. Quelle plaie. Ce n’était pas une façon de mourir. Si au moins c’était réellement courageux. Non, eux ne méritaient pas le salut, la douce étreinte de Jashin.
La guérisseuse s’approcha du trio d'adolescents.
“pas question, il va s’en sortir. Et il aura une super grosse cicatrice et toutes les filles du village le voudront.”
“Takara est plus fort que ça!”
“Il veut pas de votre aide, mégère!
“Ça te regarde pas.”
La respiration du jeune homme se fit un peu plus laborieuse. Junko ne les écouta plus. Elle savait ce qui allait arriver si elle ne s’en mêlait pas. Un des adolescents tenta de lui barrer le chemin, mais son ami inquiet le retint.
“Takara est fort, mais… mais s’il meurt vraiment… une cicatrice sert à rien.”
Il y eut un moment d’hésitation dans le regard du plus têtu… mais il s’écarta.
“Laisse-lui une belle cicatrice… au moins il aura pas souffert pour rien…”
Et ce n’était pas comme si elle était suffisamment douée pour effacer toutes les traces de son affrontement de toute façon. Elle se mit immédiatement à l’oeuvre, ses mains se couvrant de nouveau de chakra curatif alors qu’elle tenta de stabiliser le jeune homme.
Gestes habiles et habités, ses mains plongèrent dans sa sacoche sortant bandage, fil et aiguilles. Elle n’avait pas le chakra de tout guérir à force de ninjutsu médical, mais elle avait appris des façons alternatives de soigner, sans pour autant toujours s’appuyer sur son énergie mystique.
Après de longues minutes de travail, elle parvint à refermer la plaie, puis, elle appliqua un petit cataplasme à base de plantes médicinales de la montagne où elle vivait. Une fois cela fait, la jashiniste pansa le tout, expliquant à ses amis qu’il fallait changer les bandages deux fois par jours minimum.
Pourquoi? Parfois, Junko se demandait pourquoi les hommes pouvaient être si stupides… quoi que certaines femmes n’étaient pas mieux, voulant être coquette et désirable.
Lorsqu’elle quitta le trio d’adolescents stupides, elle retourna vers le milieu du village voir si elle ne pouvait pas aider d’une autre façon.
Elle remarqua un enfant effrayé qui refusait l’aide d’un médecin. Pauvre petit. Immédiatement la veuve, elle qui avait sacrifié son enfant et son mari, s’approcha d’eux. Quelque chose dans cette scène l’agitait. Ses instincts criant de venir en aide au pauvre enfant.
“Denki.” La voix de l’enfant était timide, effrayée.
Il secoua vivement la tête, refusant que la femme s’approche même d’un pas.
“NON!”
Junko soupira. Elle posa un mouchoir au sol et sur le mouchoir une pilule militaire de sa création.
Le gamin sembla hésiter, oeillant la doctoresse avec méfiance, mais Junko se contenta de sourire en le regardant.
Comme elle voulait le tuer. Une âme si belle et si pure. Il méritait le salut absolu. Il méritait l’étreinte de Jashin, il méritait tellement plus que ce monde avait à lui offrir.
Mais il n’était pas en danger de mort. Simplement blessé. Il survivrait sans aide, probablement, mais pouvait-elle laisser une telle innocence souffrir lorsqu'elle pouvait aider?
Et l’enfant sembla se détendre juste assez pour prendre le médicament offert. Geste rapide et craintif, un peu comme s’il avait peur que rétracte son offre maintenant qu’il acceptait, il se saisit de la pilule et l’avala.
Elle souriait doucement au petit garçon. Évidemment, elle avait d’autres blessés à voir, mais elle était prête à attendre pour ce petit garçon, elle voulait s’assurer qu’il ne souffre pas inutilement.
Aussitôt sa présence remarquée, Junko fut abordée par des villageois. Ceux qui savaient ce qu’elle pouvait faire. En quelques instant, la fidèle du renouveau se trouva penchée au-dessus d’un pêcheur en piteux état.
Ses paumes brillaient de chakra curatif alors qu’elle passait ses mains par-dessus ses blessures, tentant de refermer les pires. Il ne survivrait pas. Pendant une seconde, elle pensa mettre fin à ses souffrances, l’envoyer rejoindre l’étreinte de Jashin… mais si elle le faisait, elle mettait toute sa réputation en jeu et elle ne pouvait se le permettre.
Elle resta penchée au-dessus du blessé quelques instants alors qu’il agonisait elle ne put que secouer la tête. Ce jeune homme avait la chance de rejoindre son sauveur, elle ne la lui prendrait pas… elle ne pouvait pas de toute façon.
Puis l’homme cessa de respirer, se noyant dans son propre sang et elle ne put que hocher la tête et fermer ses yeux, avant de passer au suivant.
C’était le chaos. Le villageois hélait pour de l’aide à droite et à gauche, les pires blessés mouraient à vue d'œil de leur blessure.
Une attaque de requin bronzé était toujours si dévastatrice…
L'indépendante s’approcha alors d’un autre blessé qu’elle parvint tant bien que mal à rescaper de la mort. Ce n’était pas encore son tour de rejoindre le Sauveur de ce monde. Pas encore.
Puis alors qu’elle passait à un autre blesser, que la panique commençait à redescendre parmi les villageois, Junko remarqua un groupe de jeune hommes.
Du sang, beaucoup trop de sang. Ils étaient blessés et l’un d’eux était même déjà inconscient.
Elle seccoua la tête, sa longue chevelure d’ébène s’agitant doucement derrière elle se faisant. Quelle plaie. Ce n’était pas une façon de mourir. Si au moins c’était réellement courageux. Non, eux ne méritaient pas le salut, la douce étreinte de Jashin.
La guérisseuse s’approcha du trio d'adolescents.
“Laissez-moi vous aider.”
“pas question, il va s’en sortir. Et il aura une super grosse cicatrice et toutes les filles du village le voudront.”
“Il sera surtout mort.”
“Takara est plus fort que ça!”
“Ce n’est pas une question de force, ses plaies vont s’infecter.”
“Il veut pas de votre aide, mégère!
“pour une cicatrice?”
“Ça te regarde pas.”
La respiration du jeune homme se fit un peu plus laborieuse. Junko ne les écouta plus. Elle savait ce qui allait arriver si elle ne s’en mêlait pas. Un des adolescents tenta de lui barrer le chemin, mais son ami inquiet le retint.
“Takara est fort, mais… mais s’il meurt vraiment… une cicatrice sert à rien.”
Il y eut un moment d’hésitation dans le regard du plus têtu… mais il s’écarta.
“Laisse-lui une belle cicatrice… au moins il aura pas souffert pour rien…”
“Évidemment.”
Et ce n’était pas comme si elle était suffisamment douée pour effacer toutes les traces de son affrontement de toute façon. Elle se mit immédiatement à l’oeuvre, ses mains se couvrant de nouveau de chakra curatif alors qu’elle tenta de stabiliser le jeune homme.
Gestes habiles et habités, ses mains plongèrent dans sa sacoche sortant bandage, fil et aiguilles. Elle n’avait pas le chakra de tout guérir à force de ninjutsu médical, mais elle avait appris des façons alternatives de soigner, sans pour autant toujours s’appuyer sur son énergie mystique.
Après de longues minutes de travail, elle parvint à refermer la plaie, puis, elle appliqua un petit cataplasme à base de plantes médicinales de la montagne où elle vivait. Une fois cela fait, la jashiniste pansa le tout, expliquant à ses amis qu’il fallait changer les bandages deux fois par jours minimum.
“J’ai fait de mon mieux pour lui laisser la cicatrice qu’il veut tant.”
Pourquoi? Parfois, Junko se demandait pourquoi les hommes pouvaient être si stupides… quoi que certaines femmes n’étaient pas mieux, voulant être coquette et désirable.
Lorsqu’elle quitta le trio d’adolescents stupides, elle retourna vers le milieu du village voir si elle ne pouvait pas aider d’une autre façon.
Elle remarqua un enfant effrayé qui refusait l’aide d’un médecin. Pauvre petit. Immédiatement la veuve, elle qui avait sacrifié son enfant et son mari, s’approcha d’eux. Quelque chose dans cette scène l’agitait. Ses instincts criant de venir en aide au pauvre enfant.
“Laissez-moi vous aider.” Dit-elle au médecin. “Petit, dis-moi, quel est ton nom?”
“Denki.” La voix de l’enfant était timide, effrayée.
“est-ce que je peux approcher?”
Il secoua vivement la tête, refusant que la femme s’approche même d’un pas.
“Denki, j’ai besoin de t’approcher pour soigner tes blessures.”
“NON!”
Junko soupira. Elle posa un mouchoir au sol et sur le mouchoir une pilule militaire de sa création.
“d’accord, je ne te force pas. Regarde, j’ai ça ici pour toi. Ça va t’aider. Je n’ai pas besoin d’approcher, ça va t’aider à guérir et faire disparaître tous tes petits bobos. Veux-tu la prendre pour moi ?”
Le gamin sembla hésiter, oeillant la doctoresse avec méfiance, mais Junko se contenta de sourire en le regardant.
“Ça va aller.”
Comme elle voulait le tuer. Une âme si belle et si pure. Il méritait le salut absolu. Il méritait l’étreinte de Jashin, il méritait tellement plus que ce monde avait à lui offrir.
Mais il n’était pas en danger de mort. Simplement blessé. Il survivrait sans aide, probablement, mais pouvait-elle laisser une telle innocence souffrir lorsqu'elle pouvait aider?
“C’est l’une de mes meilleures, tu verras.”
Et l’enfant sembla se détendre juste assez pour prendre le médicament offert. Geste rapide et craintif, un peu comme s’il avait peur que rétracte son offre maintenant qu’il acceptait, il se saisit de la pilule et l’avala.
“Ça va aller.” Répéta Junko, l’observant avec tendresse. “Je vais rester ici jusqu’à ce que tu ailles mieux.”
Elle souriait doucement au petit garçon. Évidemment, elle avait d’autres blessés à voir, mais elle était prête à attendre pour ce petit garçon, elle voulait s’assurer qu’il ne souffre pas inutilement.
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