# Une ombre au tableau Mar 16 Jan - 18:35
Une ombre au tableau
Peu de personnes connaissent l’existence de Gotei et encore moins de personnes savent où s'adresser pour faire appel à eux. Toutefois l’organisation se porte bien, d’autant plus que les négociations avec Jundo, l’organisation clandestine de Jujou fournissant des drogues aussi bien militaires que festives, est toujours en cours. Bien que la situation semble quelque peu figée depuis que leur chef ait déserté le village des cimes, il n'en demeure pas moins que Gotei n’a pas de réel souci financier ou encore avec les autorités. Grandissant dans l’ombre des galeries souterraines de la grande Seizan, sans être réellement dérangé, ce regroupement c’est spécialisé dans le marché noir mais également dans l’assassinat. Commerçant de la mort sous diverses formes, ses représentants semblent être de tout horizon, mais surtout chacun y gagne son compte.
Takara Aiko est l’une de ses figures anonymes. Jonin de Seizan en apparence, bien sous tout rapport, bien que connu pour être avare aussi bien avec ses collègues qu’avec les marchands. Elle a accepté de rejoindre Gotei pour augmenter son pécule de ryos de manière “simple et exponentielle” selon ses dires. Il faut avouer qu’avoir un peu de sang sur les mains ne la dérange guère. Dernièrement elle avait rejoint un autre groupe, beaucoup plus anonyme au départ et dont le nom est maintenant sur toutes les lèvres : Mugen. Le prix de son entrée avait été assez élevé et elle avait bien négocié. Bien que finalement la somme de départ lui était suffisante en vérité. Elle avait fait ses petites manigances et n’avait pas encore fait son entrée en scène sur une grosse mission. Elle est d’ailleurs la dernière à ne pas avoir déserté comme le plan initial le présageait.
Le fait est qu’aujourd’hui c’est Mugen qui lui a confié une nouvelle mission et c’est pour cela qu’elle arpente les boyaux sombres de la montagne pour se diriger dans un point précis. Un lieu de rendez-vous mais pas n’importe lequel. Une rencontre qui fera basculer bien des vies, d’une manière ou d’une autre. Aiko va rejoindre la cheffe de Gotei, car oui il s’agit bel et bien d’une femme dont peut de personne peuvent se vanter de connaître son nom ou son visage (et même son genre). Par chance la jonin avait réussi à dégoter l’info à force de moult missions pour le compte de Gotei. Elle savait donc que @Watari Hanami était la cheffe de ce groupuscule d’assassin, pire encore elle avait eu vent de sa défection de la part de Seizan.
Aiko ne connaît pas très bien Watari Kasumi, quand bien même le lien de sang est plus qu’évident, l’annonce du bannissement de la maison Watari a apporté un grand choc dans la cité. Toutefois en ce qui concerne Mugen il s’agit là d’une occasion à ne pas manquer. Aiko à conscience qu’elle représente les intérêts de bien des personnes et que si tout se passe pour le mieux, elle en sera largement récompensé par une prime. Sa mission est claire : sauver Hanami et la placer en position de force et d’allié. Autant de chose qui peuvent s’avérer difficile en fonction du comportement de la jeune femme sans doute excéder par la décision de Heizen.
Aiko la trouve sur les lieux du rendez-vous. Elle courbe l’échine en se présentant rapidement :
Bonsoir Hanami-sama. Je suis Takara Aiko, une membre de Gotei habituellement à votre service.
Elle se relève pour regarder son interlocutrice dans les yeux.
Je suis désolé de vous avoir fait venir dans un lieu si peu hospitalier bien que nos activités nous obliges à la discrétion. Si vous avez reçu mon mot, vous savez que je détiens des informations capitales qui pourraient vous servir. Je dois toutefois vous avouer que je ne viens pas vous parler en tant que membre de Gotei mais en tant que représentante de Mugen.
Aiko s’attend à une quelconque réaction et laisse donc à Hanami le temps de digérer l’information, après tout sa subordonnée vient de lui avouer qu’elle jouait double jeu.
# Re: Une ombre au tableau Mer 17 Jan - 15:49
Je devais bien avouer que dans ma fuite forcée de Seizan, je n'avais guère plus que cela penser à l'organisation du Gotei. J'étais officiellement en charge de cette entité depuis que je m'étais débarrasser de l'ancien à sa tête assez par hasard. C'était dire à quel point ce siège pouvait être éjectable. Je me méfiais tout en trouvant cela bien pratique de pouvoir commander des gros bras discrets et efficaces. Je ne doutais pas une seule seconde qu'un groupement d'assassins trempait dans d'autres traffics proches comme les drogues et poisons et bien d'autres sûrement. Ce n'était pas moi qui irais leur jeter la première pierre. Les souterrains de Seizan affichaient nombres de ventes amoraux et illégales, et le clan Watari en son temps essayait d'être là pierre angulaire de ce genre de lieu. J'avais brûlé moi-même le manoir des Watari en partant. C'était à la fois pour signifier qu'elle ne reviendrait pas, que cela représentait le passé et que je n'hésitais pas. Loin de me laisser abattre, j'étais une battante contre vents et marées.
Takara Aiko, une jonin de Seizan, m'avait invité à la rejoindre dans ces lieux. J'étais venue seule bien entendu, je n'avais plus grand chose à perdre et je m'attendais à ce que les ponts soient coupés à la suite de mon éviction de Seizan. Je ne doutais pas que comme j'étais partie de Seizan dans un coup d'éclat, ce serait rapidement connue. Je ne pouvais pas partir la tête basse sans me montrer sur scène une dernière fois. Je serais Gotei, je me débarrasserais d'un élément gênant tel que moi. Une responsable qui ne faisait même plus partie du village de Seizan, qui semblait avoir tout perdu de ce qu'elle était. Dans le milieu de la noblesse dont je faisais partie, il n'y aurait guère de surprise. Déjà fortement soupçonner d'avoir participé à une tentative de renverser l'Empereur, maintenant jashiniste, tout devait bien correspondre. Ce genre de jeux politique était terminé pour les Watari pour une ou deux générations. Quel gâchis.
Watari Hanami • « Bonsoir Aiko-san, je suis ravie de vous rencontrer malgré le lieu. Cependant, cela correspond bien à ce que nous sommes, surtout moi aujourd'hui, nonobstant, j'ouie croire que nous ne sommes pas exactement réunies ici pour cela. »
Répondis-je alors d'une voix comme d'habitude doice et agréable, on ne changeait pas du tout au tout malgré l'épreuve que ma famille subissait. Je rendis une salutation polie et mesurée à une personne qui était censé être sous mes ordres. Je ne pouvais guère être plus démonstrative. Je m'attendais à tout, une explication et un assaut de plusieurs assassins, règlement de compte ou arrangement, mais sûrement pas à ce qui allait suivre.
Watari Hanami • « N'ayez donc crainte, ce genre de souterrains est pratiqué par ma famille depuis quelques temps. D'autant que je ne suis plus sensée être ici, avec quelques décorations ci et là, se pourrait même être agréable. Tiens donc, représentante du fameux Mugen, la nouvelle couche qui se trouve sur toutes les lèvres et craintes des puissants du royaume. »
Me contentais je de dire en faignant comme je pouvais la surprise. Là, j'étais vraiment surprise et j'avais toutes les peines du monde à garder mon visage habituellement serein. J'avais imaginé bien des scénarii mais pas celui-là.
Watari Hanami • « Et hmmm ... Que me vaux l'honneur de rencontrer ce groupe si versatile et volubile ? Di vous dites vraies, vous êtes très recherché. En tout cas, vous faites peur aux dirigeants de ce continent, enfin vous me direz, ils craignent tellement de perdre ce qu’ils ont, qu’ils s’accrochent. »
Takara Aiko, une jonin de Seizan, m'avait invité à la rejoindre dans ces lieux. J'étais venue seule bien entendu, je n'avais plus grand chose à perdre et je m'attendais à ce que les ponts soient coupés à la suite de mon éviction de Seizan. Je ne doutais pas que comme j'étais partie de Seizan dans un coup d'éclat, ce serait rapidement connue. Je ne pouvais pas partir la tête basse sans me montrer sur scène une dernière fois. Je serais Gotei, je me débarrasserais d'un élément gênant tel que moi. Une responsable qui ne faisait même plus partie du village de Seizan, qui semblait avoir tout perdu de ce qu'elle était. Dans le milieu de la noblesse dont je faisais partie, il n'y aurait guère de surprise. Déjà fortement soupçonner d'avoir participé à une tentative de renverser l'Empereur, maintenant jashiniste, tout devait bien correspondre. Ce genre de jeux politique était terminé pour les Watari pour une ou deux générations. Quel gâchis.
Watari Hanami • « Bonsoir Aiko-san, je suis ravie de vous rencontrer malgré le lieu. Cependant, cela correspond bien à ce que nous sommes, surtout moi aujourd'hui, nonobstant, j'ouie croire que nous ne sommes pas exactement réunies ici pour cela. »
Répondis-je alors d'une voix comme d'habitude doice et agréable, on ne changeait pas du tout au tout malgré l'épreuve que ma famille subissait. Je rendis une salutation polie et mesurée à une personne qui était censé être sous mes ordres. Je ne pouvais guère être plus démonstrative. Je m'attendais à tout, une explication et un assaut de plusieurs assassins, règlement de compte ou arrangement, mais sûrement pas à ce qui allait suivre.
Watari Hanami • « N'ayez donc crainte, ce genre de souterrains est pratiqué par ma famille depuis quelques temps. D'autant que je ne suis plus sensée être ici, avec quelques décorations ci et là, se pourrait même être agréable. Tiens donc, représentante du fameux Mugen, la nouvelle couche qui se trouve sur toutes les lèvres et craintes des puissants du royaume. »
Me contentais je de dire en faignant comme je pouvais la surprise. Là, j'étais vraiment surprise et j'avais toutes les peines du monde à garder mon visage habituellement serein. J'avais imaginé bien des scénarii mais pas celui-là.
Watari Hanami • « Et hmmm ... Que me vaux l'honneur de rencontrer ce groupe si versatile et volubile ? Di vous dites vraies, vous êtes très recherché. En tout cas, vous faites peur aux dirigeants de ce continent, enfin vous me direz, ils craignent tellement de perdre ce qu’ils ont, qu’ils s’accrochent. »
# Re: Une ombre au tableau Mer 17 Jan - 16:47
Hanami avait toujours eu l’art du verbe très haut. Cela n’avait jamais échappé à Aiko qui avait une langue de roturière, plus habituée aux jargons des paysans qui visaient à savoir insulter quelqu’un en une multitude de mots. L’armée avait au final des manières bien similaires si bien que la Jonin était admirative devant l’expression de la noblesse des Watari. Il n’en demeurait pas moins qu’elle n’était là pour échanger des “mondanités” ou se laisser embobiner par quelques mots savants.
Elle prend quelques secondes de réflexion, se demandant comment amener ça sur la table des négociations.
Simple constatation, les organismes se nomment différemment mais chacun fonctionne de la même manière pour la même volonté.
Quand on se trouve à la tête d’une guilde assassinne, rien de plus normal que d’être menacé d’un assassinat à chaque instant non ? Une douce ironie qui montre à quel point ce poste est difficile à maintenir.
Aiko à un sourire mauvais sur le visage et elle lâche un petit rire qui vient faire écho dans les couloirs. La cupidité la pousse à se vendre elle-même pour gagner une alliée de poids. Voilà le plan de Mugen pour les Watari.
Comme vous je pense que les puissants s’inquiètent bien trop de garder leur fortune et qu’ils ont peur de ce qui pourrait les renverser. Ce n’est pourtant pas nos intentions.
Elle prend quelques secondes de réflexion, se demandant comment amener ça sur la table des négociations.
Mugen ne cherche qu’à rendre le monde meilleur et à le défendre d’une menace que tous semble ignorer volontairement ou non. En soit nous n’avons rien fait de mal à part profiter du système pour arriver à nos fins. Comme les membres de Gotei finalement.
Simple constatation, les organismes se nomment différemment mais chacun fonctionne de la même manière pour la même volonté.
Comme tout à chacun nous cherchons des alliés de poids. Je peux l’attester, Gotei se porte mieux depuis que vous en êtes à sa tête, bien que comme vous vous en doutez certains projette déjà de vous détrôner après cette éviction injuste.
Quand on se trouve à la tête d’une guilde assassinne, rien de plus normal que d’être menacé d’un assassinat à chaque instant non ? Une douce ironie qui montre à quel point ce poste est difficile à maintenir.
Bien entendu je ne fais pas parti de ces personnes, je suis la pour vous aider. En fait je vous propose de vous donner des informations capitales qui pourront faire basculer la décision du Kage en votre faveur. Comment pourrait-il ignorer une soldate aussi performante qui serait à même de lui donner… ma tête ?
Aiko à un sourire mauvais sur le visage et elle lâche un petit rire qui vient faire écho dans les couloirs. La cupidité la pousse à se vendre elle-même pour gagner une alliée de poids. Voilà le plan de Mugen pour les Watari.