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Tetsujin Rai
Jonin de Sakyuu
# Pot de fer contre pot de terre Ven 15 Déc - 15:27
「 Pot de fer contre pot de fer 」
Il devait faire quelques emplettes et il avait délaissé son jumeau à la maison. Rai avait insisté pour qu’il vienne, mais Fu n’en avait pas véritablement envie. Il faut dire que les rues animées n’ont jamais été réellement sa tasse de thé, trop de mouvement, trop de choses à analyser. Le Jonin avait tout de même espoir que son cadet parvienne un jour à stabiliser cet état de fait. Chaque séparation était alors douloureuse mais n’en demeurait pas moins nécessaire pour l’évolution de Fu. Le Jonin avait toutefois beaucoup de mal à voir son frère progresser sans lui. Non pas qu’il se sentait indispensable ou quelque chose du genre, mais ils étaient si proches depuis le début de leur existence qu’il était quasiment impensable de les séparer, ils avaient toujours fait un en étant deux. Sur cet état de fait Rai essayait de se changer les idées, de ne pas penser à son frère et de se concentrer sur les achats qu’il devait faire pour leur survie à tous les deux. Les choses avaient quelque peu changés depuis qu’il disposait maintenant d’un salaire plus conséquent et quand bien même il demeurait économe il se faisait également beaucoup plus plaisir de manière alimentaire.
C’est au détour d’un marchand de viande grillé qu’il aperçoit la longue tignasse blanche d’un autre soldat. Rai ne lui avait jamais vraiment parlé quand bien même sa réputation le précédait. Kamizuki Kazuhiko était fils de Daimyo et membre de l’armée, un concept quelque peu surprenant selon le Jonin qui n’avait connu que la rue et les entraînements militaires. Qui aurait quitté le giron protecteur de l’aristocratie pour se lancer dans la sueur et le sang de l’armée ? C’était étrange, incompréhensible, mais le Tetsujin avait toujours du mal à comprendre les émotions humaines et il ne connaissait pas très bien son “camarade”. Il se disait que c’était peut-être l’occasion d’engager la conversation, surtout quand il le vit mordre à pleine dent dans une grillade de viande du désert aussi étrange qu'improbable.
Simple constatation, mais qui ressemble plus à une attaque qu'autre chose. Rai s’en rend compte un peu tardivement et essaie de se rattraper de son mieux.
C’est au détour d’un marchand de viande grillé qu’il aperçoit la longue tignasse blanche d’un autre soldat. Rai ne lui avait jamais vraiment parlé quand bien même sa réputation le précédait. Kamizuki Kazuhiko était fils de Daimyo et membre de l’armée, un concept quelque peu surprenant selon le Jonin qui n’avait connu que la rue et les entraînements militaires. Qui aurait quitté le giron protecteur de l’aristocratie pour se lancer dans la sueur et le sang de l’armée ? C’était étrange, incompréhensible, mais le Tetsujin avait toujours du mal à comprendre les émotions humaines et il ne connaissait pas très bien son “camarade”. Il se disait que c’était peut-être l’occasion d’engager la conversation, surtout quand il le vit mordre à pleine dent dans une grillade de viande du désert aussi étrange qu'improbable.
- Je ne pensais pas que vos papilles délicates seraient à même de dévorer ça.
Simple constatation, mais qui ressemble plus à une attaque qu'autre chose. Rai s’en rend compte un peu tardivement et essaie de se rattraper de son mieux.
- Pardon. Je ne me suis pas présentée. Tetsujin Rai, Jonin. Nous n’avons pas eu l’occasion de travailler ensemble, mais votre réputation vous précède quelque peu.
Feniix
Kamisuki Kazuhiko
Chuunin de Sakyuu / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
# Re: Pot de fer contre pot de terre Ven 15 Déc - 23:26
Pot de fer contre pot de terre
Ce marchand de viandes grillées est l’un de mes favoris à Sakyuu depuis que je suis arrivé il y a quelques années. C’était là que j’allais manger avec ma première équipe et avec Fumi-sensei …
J’y commande donc ce que je prends tout le temps et m’installe à une petite table à l’ombre pour dévorer mon repas. Mon entraînement de la journée m’avait creusé l’appétit, plus que je ne veux l’admettre. Et manger de la viande à toujours aidé après un effort, bien que se soit incroyablement lourd sur l’estomac.
Tetsujin Rai, c’était un nom que j’ai entendu à plusieurs reprises, entre autre de la part de la bouche de Shiro, mais aps exclusivement. Lorsquele jonin m’approche, j’y vois une bonne occasion de comprendre un peu mieux de quel genre de personne il s’agit.
Son approche d’ailleurs, me fait un peu rire. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on me reconnaisse et qu’on puisse immédiatement me rattacher à mes origines avant même que je me présente … Mais c’est tout de même un jonin. Il doit avoir accès à toutes les informations du genre.
Je souris. Je ne sais pas si la pique était volontaire, ou si c’était simplement de la curiosité, mais j’ai préféré me dire que Rai n’a pas choisi ses mots en cherchant la provocation.
Je garde le même sourire que j’ai eu en lui répondant pour la nourriture.
Je ris un peu, l’air embarrassé. Je n’ai aucune idée de quel genre de réputation je peux bien avoir. Je ne savais même pas que j’en avais une … quoi que je ne devrais pas être si surpris, mon père a dû tirer quelques ficelles pour s’assurer que je reste en sécurité … Ça ne doit pas vraiment jouer en ma faveur, hein ? J’inspire, mais retiens le soupire qui veut poindre.
J’y commande donc ce que je prends tout le temps et m’installe à une petite table à l’ombre pour dévorer mon repas. Mon entraînement de la journée m’avait creusé l’appétit, plus que je ne veux l’admettre. Et manger de la viande à toujours aidé après un effort, bien que se soit incroyablement lourd sur l’estomac.
Tetsujin Rai, c’était un nom que j’ai entendu à plusieurs reprises, entre autre de la part de la bouche de Shiro, mais aps exclusivement. Lorsquele jonin m’approche, j’y vois une bonne occasion de comprendre un peu mieux de quel genre de personne il s’agit.
Son approche d’ailleurs, me fait un peu rire. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on me reconnaisse et qu’on puisse immédiatement me rattacher à mes origines avant même que je me présente … Mais c’est tout de même un jonin. Il doit avoir accès à toutes les informations du genre.
“J’aime pas mal manger de tout, je ne crois pas avoir des papilles particulièrement délicates … Mais je dois avouer qu'ici c'est particulièrement bon.”
Je souris. Je ne sais pas si la pique était volontaire, ou si c’était simplement de la curiosité, mais j’ai préféré me dire que Rai n’a pas choisi ses mots en cherchant la provocation.
“Enchanté, Tetsujin-senpai. Vous semblez déjà me connnaître, mais je suis Kamisuki Kazuhiko, ravi de faire enfin votre connaissance. Shiro m’a parlé de vous un peu, j’étais curieux.”
Je garde le même sourire que j’ai eu en lui répondant pour la nourriture.
“Je suis curieux par contre. Je ne savais aps que j’ai une réputation qui précède. J’espère que ce n’est rien mal.”
Je ris un peu, l’air embarrassé. Je n’ai aucune idée de quel genre de réputation je peux bien avoir. Je ne savais même pas que j’en avais une … quoi que je ne devrais pas être si surpris, mon père a dû tirer quelques ficelles pour s’assurer que je reste en sécurité … Ça ne doit pas vraiment jouer en ma faveur, hein ? J’inspire, mais retiens le soupire qui veut poindre.
Tetsujin Rai
Jonin de Sakyuu
# Re: Pot de fer contre pot de terre Ven 29 Déc - 16:28
「 Pot de fer contre pot de fer 」
La curiosité laisse place à la surprise, notamment à la mention de Sabaku Shiro. Le Jonin ne savait pas que le jeune homme connaissait des gens si distingués, cela remettait quelque peu en perspective les choses. Enfin rien de bien grave à ça, Shiro était un homme courageux et vaillant, aucun doute qu’il se fait remarquer même dans les plus hautes instances. C’est en définitive un très bon élément en tant que soldat et une très belle personne. Du moins de ce que peut en juger Rai avec sa compréhension des émotions humaines quelque peu biaisé.
Aussi quand Kazuhiko vient à demander quelle réputation le précède, le Tetsujin est d’autant plus surpris.
Oui c’était curieux et étrange. Du moins Rai ne connaissait rien des potins et divers racontars que pouvaient dire les autres Sakyuujin si bien que si Kazuhiko avait une autre réputation il n’en savait rien. Si ça première question était sans doute trop abrupte, elle venait du fait qu’il pensait que des papilles nobles habituées à la nourriture d’excellence depuis que les lèvres du bambin avait quitté le sein de sa mère, ne devait pas être habitué à la rude vie du désert et ses mets quelques peu… exceptionnel. Il faut dire qu’il n’était pas forcément très fan de la viande de lézard que mangeait avec grand appétit le noble géant.
C’était la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début. Pourquoi un être qui possède tout et peut tout avoir d’un simple geste du doigt risque t-il sa vie ? Lui qui a du mal à comprendre les autres, c'est une bonne leçon qui semble se présenter à lui, bien qu’il se doute que Kazuhiko ait dû répondre de nombreuses fois à cette question.
Aussi quand Kazuhiko vient à demander quelle réputation le précède, le Tetsujin est d’autant plus surpris.
- Vous demeurez le fils du Daimyo de Mashirosuna no Kuni. N’est-ce pas déjà une réputation assez lourde à porter ?
Oui c’était curieux et étrange. Du moins Rai ne connaissait rien des potins et divers racontars que pouvaient dire les autres Sakyuujin si bien que si Kazuhiko avait une autre réputation il n’en savait rien. Si ça première question était sans doute trop abrupte, elle venait du fait qu’il pensait que des papilles nobles habituées à la nourriture d’excellence depuis que les lèvres du bambin avait quitté le sein de sa mère, ne devait pas être habitué à la rude vie du désert et ses mets quelques peu… exceptionnel. Il faut dire qu’il n’était pas forcément très fan de la viande de lézard que mangeait avec grand appétit le noble géant.
- J’ai été très surpris d’apprendre qu’un membre de la famille d’un Daimyo soit dans l’armée. Vous aviez de nombreuses perspectives d’avenir, loin des yokai, pourquoi avoir choisi de devenir soldat ?
C’était la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début. Pourquoi un être qui possède tout et peut tout avoir d’un simple geste du doigt risque t-il sa vie ? Lui qui a du mal à comprendre les autres, c'est une bonne leçon qui semble se présenter à lui, bien qu’il se doute que Kazuhiko ait dû répondre de nombreuses fois à cette question.
- Pardon je me montre peut-être un peu trop présomptueux. Je ne sais pas ce que Shiro vous a dit sur moi, mais bien que je n’en porte pas le nom, je demeure moi aussi un orphelin qui a connu le désert et la misère. Mes perspectives d’avenir étaient beaucoup plus… courtes que les vôtres et je me demande quelles sensations ont été les vôtres.
FeniixKamisuki Kazuhiko
Chuunin de Sakyuu / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
# Re: Pot de fer contre pot de terre Dim 3 Mar - 15:54
Pot de fer contre pot de terre
“Houla la question…”
Je ne peux m’empêcher de rire un peu à sa question. Je ne m’y en attendais pas. C’est avec un sourir amuser que je lui réponds :
“Ça a… ça ses désavantages, disons-le comme ça. Mais aussi ses avantages. Le manteau est parfois lourd, c’est vrai, mais une chance que j’ai de bonnes épaules.”
J’ajoute tentant une pointe d’humour. C’est certain que d’être le fils de mon père ne rend pas tout évident. Et même au contraire, ça me met nombre d’obstacle dans les pattes plus souvent qu’autre chose, mais je n’échangerais pas cela pour rien au monde.
D’être fils de Daimyo me donne une position avantageause pour réaliser ce que je cherche à faire. Le support que d’être le fils de mon père m’apporte … C’est essentiel si je veux vraiment atteindre mes objectifs.
Mais les questions de Rai ne sont pas terminées. Je réponds, tout naturellement, sans vraiment réfélchir :
“Parce que je le dois.”
Je ne peux m’emmpêcher de sourire pensivement à sa question. J’ai très ma formulé ce que je cherchais à dire. Ce n’est pas pas une pression ou un devoir externe… Enfin… oui dans un sens, mais probablement pas celui qu’il a du s’imaginer. Mon père ne voulait pas me voir dans l’armée, j’ai dû me battre pour avec lui pour avoir sa permission.
“Okay, attends, je la refais.”
Un autre petit rire et j’élaborre un peu plus mon train de pensées :
“Parce que l’empire dans lequel nous vivons arrache des enfants à leur familles pour en faire des soldats, parce qu’il les achète pour les envoyer se battre en son nom, simplement parce que ces enfants on du chakra. Alors, pourquoi est-ce que moi qui aie du chakra devrait m’en tirer … Mon père est Daimyo, ça me protège donc de tout ça?”
Je secoue la tête. Je ne suis pas d’accord avec ce simple concept. Pourquoi devrais-je être épargné du sort de tous les autres alors que je devrais plutôt donner l’exemple ?
“Non, c’est justement parce que mon père l’est que je dois être dans l’armée, que je dois contribuer comme tous les autres, que je dois montrer que je suis prêt à ça moi aussi.”
Lorsqu’il mentionne qu’il ne veut pas être présomptueux, je souris. J’ai l’habitude. Il n’est pas le premier surpris par mes choix.
“Non ce n’est pas présomptueux. Au contraire. Si ce n’était pas moi-même, je serais curieux aussi des raisons.”
Tetsujin Rai
Jonin de Sakyuu
# Re: Pot de fer contre pot de terre Lun 29 Avr - 15:36
「 Pot de fer contre pot de fer 」
On ne peut pas dire qu’il s’attendait réellement à cette réponse. Le fatalisme se fait entendre dans ces paroles. Il faut dire que Rai n’a pas vécu la même chose et sa pensée est donc bien différente. Pour lui, rentrer dans l’armée était un moyen de rembourser le village de sa dette de vie et il avait conscience que cela était nécessaire à la tranquillité des autres. Toutefois il n’avait pas vraiment eu le choix et il s’agissait d’une fatalité inévitable. Toutes personnes disposant de chakra était enrôlé dans l’armée avec ou contre son grès. Des enfants vendus ou totalement dévoué à l’Empire, il y avait bien des profils au sein de l’armée, mais des jeunes premiers, des successeurs et membres de la famille impériale c’était bien une première pour Rai. Sa curiosité est satisfaite mais elle l’entraîne dans de nouvelles réflexions.
Il poursuit sa pensée.
Il se gratte le menton pris par le tumulte de ses pensées. Il ne sait pas ce qu’il aurait fait à la place de Kazuhiko, d’autant plus qu’il est de nature froide et calculatrice. Sans doute que le jeune homme viendra à lui répondre des notions de communauté, de respect voir de compassion envers les autres soldats. Des notions qui au final pour Rai sont quelque peu abstraites voir parfois illogique.
Il lève la main avant qu’une réplique ne lui soit prononcée.
Il avale sa salive la gorge soudainement sèche. C’est bien la première fois qu’il parle autant à quelqu’un, autre que Sabaku Shiro bien entendu.
- Tu te penses plus utile au sein de l’armée que dans ta maison finalement. Je penses comprendre, mais est-ce que c’est bien le cas ?
Il poursuit sa pensée.
- L’Empereur oeuvre pour nous d’une manière ou d’une autre. Il ne peut y avoir de soldat sans stratège à sa tête. Du coup en devenant soldat, penses-tu te préparer à la succession de ton père ? Est-ce vraiment un avantage pour toi ?
Il se gratte le menton pris par le tumulte de ses pensées. Il ne sait pas ce qu’il aurait fait à la place de Kazuhiko, d’autant plus qu’il est de nature froide et calculatrice. Sans doute que le jeune homme viendra à lui répondre des notions de communauté, de respect voir de compassion envers les autres soldats. Des notions qui au final pour Rai sont quelque peu abstraites voir parfois illogique.
- Quand bien même tu es un soldat aujourd’hui, demain tu seras promis à un avenir que ni Shiro ni moi ne connaîtrons. Au final je me demande si tu ne fuit pas plutôt ton destin.
Il lève la main avant qu’une réplique ne lui soit prononcée.
- Il n’y a aucun reproche ou critique dans mes propos l’ami. Je me dis juste que si tu trouves anormal que l’on force des gens à rentrer dans l’armée et pas les enfants de Dame ou Daimyo, je pense qu’il faut tourner ta vision du côté de la politique. En étant un Kamisuki tu es en droit de réclamer le trône. Si l’Empereur place tous ses œufs dans le même panier, ne risque t-il pas de les briser ? Il est nettement plus simple de protéger sa famille en faisant d’eux des pièces maîtresses qui se trouveraient loin du combat. Ce n’est pas pour autant une place à envier, quand bien même certain soldat se laisserait tenter de dire que les Daimyo ne sont que des gens vautrer dans le luxe, il faut bien penser que même notre Kage leur rend des comptes et que leur travail est certes dans l’ombre mais bel et bien utile même pour nous les soldats.
Il avale sa salive la gorge soudainement sèche. C’est bien la première fois qu’il parle autant à quelqu’un, autre que Sabaku Shiro bien entendu.
FeniixKamisuki Kazuhiko
Chuunin de Sakyuu / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
# Re: Pot de fer contre pot de terre Lun 29 Avr - 21:25
Pot de fer contre pot de terre
Rai me demande si en étant dans l’armée, je me sens plus utile et je réalise que la réponse n’est pas aussi simple que cela. Si oui j’ai une préférence à l’effet concret de mes actions, ce n’est pas la seule chose qui fait je sois dans l’armée.
“Oui et non. C’est c’ertain que je me sens plus dans le concret ici, mais ce n’est pas que ça. Est-ce un avantage ? oui, est-ce que c’est concrétement me préparer à prendre la place de mon père non, en terme de capcités, de savoir absolument pas. Mais en étant ici, je gagne quelque aussi. Comment un dirigeant peut-il dire comprendre ceux qu’il protège, s’il ne les voit jamais, s’il ne les rencontre jamais, s’il ne connait pas la réalité dans laquelle le peuple qu’il doit gouverner se trouve.”
Je dois avouer qu’en me levant ce matin, je n’ai pas pensé que j’allais philosopher sur ma vie et la direction dans laquelle je l’envoie, mais je suppose que ce n’est pas plus mal non plus. Alors j’enchaîne, j’ai plus à dire sur le sujet que je le pensais moi-même.
“Lire en rapport et le voir en personne sont deux choses. On ne peut vraiment que comprendre l’effet de nos décisions qu’en observant de près. C’est facile dire ‘telle politique aide l’armée’ mais comment est-ce que ça touche le peuple? Comment est-ce que les soldats arrachés à leur familles voient vraiment la chose? En étant ici, je le vois.”
Je ris un peu nerveusement ajoute que :
“Bon ce n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres.”
Il me demande si je fuis mon destin… C’est vrai que ça peu avoir l’air de ça. C’est vrai que je préfère ma vie plus simple que celle qui m’attend, mais je ne fuierais pas même si c’était le cas. J’ai le sens du devoir trop aiguisé, je dois déjà trop à ce monde et aux gens qui l’habitent pour fuir une responsibilié parce qu’elle ne me convient pas.
“Peut-être que tu as raison dans un sens, mais je ne le vois pas comme ça. Je le vois comme une façon d’absorber autant d’expériences, de connexions… d’absorber du monde autant que possible avant de devoir prendre sa place. Et puis est-ce que je peux vraiment être Daimyo si je ne comprend rien à l’armée en elle-même. Est-ce que je peux être vraiment un gouverneur avec un pouvoir militaire, si je ne sais pas vraiment quel pouvoir je tiens?”
Et le sujet tombe. Mon nom, mon ascendance.
“Mais oui, dans un sens tu as raison pour ça. Je devrais me tourner plus vers la politique. Au départ, je ne pensais pas en être capable, je me disais que c’était pas vraiment ma personnalité. Je ne pense toujours pas que ce l’est, mais j’ai appris qu’il y a des choses que je ne peux faire que parce que je suis qui je suis et je parle pas des privilèges, mais plutôt de mon champ d’influence. Je commence petit à petit, je pense à comprendre mon rôle, et ce que je fais dans la politique. Je sais que je ne suis pas encore bien versé et que d’être soldat en même temps n’aide pas à me faire maîtriser les différents aspects, mais je ne veux pas cesser ce que je fais ici non plus. Je pense que ce que j’apprends en étant shinobi, c’est quelque chose qui sera nécessaire éventuellement. Mais c’est vrai que je devrais mieux balancer mon temps entre mes différentes responsabilités.”
Mon expression s’assombri. Ce n’était pas quelque chose que j’avais envisagé avant, mais maintenant que c’était souligné…
“Être Daimyo ce n’est pas que vivre dans l’oppulence et profiter du travail des autres, c’est vrai. Ils sont faciles à blâmer, faciles à haïr. Ils ont le dos larges, ils ont le pouvoir, alors on peut les accuser de tous nos maux. Parfois je me demande comment mon père fait pour porter ces responsabilités et ces accusations aussi. Mais, d’être dans l’armée, d’être shinobi, même si c’est me mettre en danger, je pense que c’est nécessaire. Pourquoi ceux au pouvoir pourrait protéger leur enfants plus que ceux qui ne le sont pas. Nous sommes tous humains au final et qui dit que l’enfant doit devenir Daimyo s’il n’est pas qualifié ? oui, oui ordre de succession tout ça, mais… vraiment, pourquoi devrait-on être protéger parce qu’on est né dans la bonne famille?”
Mais fondamentalement, ça ne change pas ce que je crois.
“Pourquoi devrais-je nécessaire récolter les fruits du labeur de mon père si je ne le mérite pas?”
Tetsujin Rai
Jonin de Sakyuu
# Re: Pot de fer contre pot de terre Mar 30 Avr - 16:09
「 Pot de fer contre pot de fer 」
Si Rai n’avait jamais autant parlé, il avait quelque peu l’impression que c’était pareil pour le Kamisuki. Il faut dire que le raisonnement du Jonin avait de quoi interpeller tout en étant d’une logique implacable. Toutefois, toute logique peut en interposer une autre et il faut dire que celle de Kazuhiko ne manque pas non plus de pertinence. Un débat qui pourrait bien être sans fin, sans aucun doute, mais le jonin n’est pas un spécialiste de l'oratoire. Il a juste une manière de penser un peu différente et il ne comprend rien des sentiments humains. Il prend toutefois le temps de réfléchir aux paroles de son interlocuteur, s’il comprend son point de vue concernant le fait d’acquérir “l’expérience de terrain” il a un peu plus de mal concernant le reste.
Il a un petit soupire lasse comme pour démontrer que même pour lui ce serait beaucoup trop.
Il avait prononcé sa question dans un chuchotement, conscient que cela pouvait mettre le fils d’un Daimyo dans une très mauvaise posture.
Il prend une profonde inspiration avant de poursuivre.
- Tu as raison sur plusieurs points et tu seras sans doute un bien meilleur chef militaire que ton père grâce à cette expérience, mais si tu t’attarde trop sur cette fonction tu seras forcément un mauvais gestionnaire. Je n’aimerais pas être à ta place. Un pied dans chaque monde c’est parfois bien difficile.
Il a un petit soupire lasse comme pour démontrer que même pour lui ce serait beaucoup trop.
- En ce qui concerne la protection de ta famille, ça me parait évident et je suis un peu étonné que tu te poses des questions. On nous apprend très jeune l’histoire de notre peuple, tu as dû en oublier quelques leçons. Ton nom te vient de Kamisuki Shodai, l’Empereur dont la lignée à été béni par Susanoo. Vous avez été choisi pour être les interprètes des Dieux. Serais-tu du genre à manquer de foie ?
Il avait prononcé sa question dans un chuchotement, conscient que cela pouvait mettre le fils d’un Daimyo dans une très mauvaise posture.
- Je ne te blâme pas je suis athée, mais il est de convenance que ton sang à plus de valeur que le mien et pas seulement car tu es le fils d’un puissant monarque mais bien car ton sang est sacré et honoré par beaucoup. Un statut d’envoyer divin c’est pas rien quand même et c’est ce qui vous donne le droit à une certaine protection.
Il prend une profonde inspiration avant de poursuivre.
- Il y a bien des Dame et Daimyo qui ne sont plus de ton sang et ça ne pose pas plus de problème que ça mais qu’adviendrait-il s’il n’y avait plus aucun membre de la famille impériale ? Tu y as pensé ? J’avoue que c’est la première fois que je me pose la question, mais ce serait sans doute l’anéantissement de notre culture en quelque sorte ou pour les plus croyant l’arrivé du châtiment des Dieux.
FeniixKamisuki Kazuhiko
Chuunin de Sakyuu / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
# Re: Pot de fer contre pot de terre Mer 1 Mai - 19:45
Pot de fer contre pot de terre
Lorsqu’il me dit que je devrais faire un meilleur chef militaire que mon père, je m’embarrasse du commentaire, car là n’était pas le but de ma tirade. Jamais je n’ai cherché à être meilleur que lui dans ce domaine. Être chef militaire ne m’intéresse à vrai dire pas du tout, même si j’ai l’impression que c’est la voie que je me pousse à emprunter de plus en plus.
“Enfin, le but n’est pas non plus d’être qu’un chef militaire, car ce n’est pas ce à quoi j’aspire, mais à vivre avec ceux que je ne fréquenterais pas normalement, ça m’apport aussi un point vu un peu plus unique sur le monde… Pas que je pense que ça fasse de moi un meilleur gestionnaire, mais… ce n’est pas qu’ambition militaire.”
Et… Nous voilà maintenant en terrain dangereux, bénis par Susanoo pour être interprêtes des dieux.
“Ha… hum… C’est juste que…”
Aller c’est pas le temps d’être penaud ! Trouve quelque chose!
“À vrai dire, comment je le vois… Je suis loin de la ligne de succession, non? Il n’y aurait aucune raison valable pour qu’on m’appelle vraiment à faire ce genre de chose non? Et puis… Le sang du premier empereur doit pas mal s’être dilué depuis et des Kamisuki… Il y en a partout…”
J’ai envie de lui dire que je pense que c’est de la merde toute cette histoire de bénédiction, que ce n’est qu’une façon de garder le pouvoir, mais… Je peux pas vraiment faire ça causer de scandale. Mon discours est un peu moins solide je m’en doute bien. C’est pratiquement évident ce que je pense vraiment à ce point-ci, mais je dois au moins garder un peu la face. Pour mon père et pour ma famille. Ce n’est pas vraiment le temps de causer un incident diplomatique.
“Et je… quand j’expliquais tout à l’heure je voulais pas dire Kamisuki elle-même, mais plus les familles noble ?”
Oui, Kazu coule toi davantage, t’es pas déjà en train de te noyer dans ta connerie. Lorsqu’il mentionne que je suis fils de monarque, je m’empresse immédiatement de corriger le choix de vocabulaire. Mieux vaut pas non plus accidentellement lancer des rumeurs par-dessus cette catastrophe que je cause en ce moment.
“Et techniquement, mon père n’est pas monarque de quoi que se soit, que Daimyo et nous sommes tellement loin dans la ligne impériale que c’est pas comme si nous étions encore fils de monarque. Enfin, pas depuis le premier empereur.”
Je fais une petite pause pour rassembler mes idées. J’ai l’impression de marcher dans un champ de mines, que n’importe quel mauvais mot pourrait rendre la situation encore pire. Et je ne sais vraiment pas comment m’en sortir.
“Honnêtement, je n’y ai pas vraiment pensé. Il y a beaucoup trop d’entre nous éparpillés partout dans Onogoro pour que je m’en inquiète vraiment. Et chacuns d’entre eux ne marchent pas sur la même voie que moi, chacun d’entre eux ne se mettent pas inutilement en danger. Je présume que dans le cas échant où la lignée serait vraiment en danger, de la défendre simplement parce qu’elle est lignée du Shodai serait pas nonplus révoltant, mais ...”
Mais ce que je me sens hypocrite de le dire ainsi. Pourtant le patrimoine vaut-il l’équité? Une question que ne me suis pas encore posée jusqu’aujourd’hui et pourtant, peut-être aurais-je dû ?
Tetsujin Rai
Jonin de Sakyuu
# Re: Pot de fer contre pot de terre Ven 3 Mai - 17:07
「 Pot de fer contre pot de fer 」
Rai se demandait ce que pouvait bien lui répondre Kazuhiko et qu’elle ne fut pas son étonnement de l’écouter soudainement bafouiller. Son discours est moins clair que d’habitude et il le sent profondément mal à l’aise sans réellement savoir pourquoi. La honte et la timidité ne lui sont pas des sentiments communs si bien qu’il appréhende très mal ce genre de chose auprès de ses interlocuteurs.
Ses prunelles noires inspectent le Kamisuki.
Rai hausse de manière ostentatoire les épaules. Il n’est pas du genre à s’intéresser vraiment à la politique mais sa réflexion cartésienne lui permet d’avoir un point de vue logique et extérieur à tout ça. Il ne mentionne pas d’ailleurs que la plupart des Dames et Daimyo sont en réalité consanguin et qu’ainsi le sang du premier empereur ne s'est pas si dilué que ça au fil des ans comme Kazuhiko le pense. La curiosité du Jonin étant finalement assouvie et se faisant la réflexion qu’il se faisait tard alors qu’il était censé rejoindre son jumeau. Il se lève pour partir.
Un aurevoir bien protocolaire mais Rai avait conscience d’avoir touché un point sensible avec ses dernières questions, bien qu’encore une fois il ait du mal à identifier le pourquoi du comment.
- Je pense comprendre ce que tu veux dire, mais tu penses que les choses sont déjà jouées et ce n’est pas le cas. En tant que soldat tu devrais savoir que rien n’est joué d’avance, si bien que tout peut changer au dernier moment.
Ses prunelles noires inspectent le Kamisuki.
- Si l’Empeureur n’a pas bientôt de descendant c’est un Damyo ou un fils de Daimyo qui prendra sa suite. C’est déjà arrivé par le passé. La sélection serra rude mais il n’est pas impossible que tu sois dans la liste.
Rai hausse de manière ostentatoire les épaules. Il n’est pas du genre à s’intéresser vraiment à la politique mais sa réflexion cartésienne lui permet d’avoir un point de vue logique et extérieur à tout ça. Il ne mentionne pas d’ailleurs que la plupart des Dames et Daimyo sont en réalité consanguin et qu’ainsi le sang du premier empereur ne s'est pas si dilué que ça au fil des ans comme Kazuhiko le pense. La curiosité du Jonin étant finalement assouvie et se faisant la réflexion qu’il se faisait tard alors qu’il était censé rejoindre son jumeau. Il se lève pour partir.
- Je suis désolé je dois partir rejoindre mon frère. Merci d’avoir répondu à toutes mes questions et encore désolé du dérangement et de la gêne occasionné.
Un aurevoir bien protocolaire mais Rai avait conscience d’avoir touché un point sensible avec ses dernières questions, bien qu’encore une fois il ait du mal à identifier le pourquoi du comment.
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