Dans le quartier des marchands… Un marchand qui vendait les créations de Dabi se retrouvait avec un acheteur particulier. Une personne étrangère qui ne semblait pas connaître de visu, normalement les marchands de cette cité connaissait chacuns des membres qui composaient le village, c’était son métier. Il était l’homme associé à la forge du jeune Kaji. Un homme grand à la chevelure rousse et il possédait un masque qui couvrait une partie de son visage. Il était un des seuls à connaître la terrible histoire du forgeron. Néanmoins à l’évocation du style déséquilibré, il comprenait que l’épée qu’il souhaitait n’était pas présente dans sa boutique. Il soupirait et attrapait une cigarette qu’il mit dans le coin de sa bouche. Un rictus se formait alors qu’il aspirait une énorme bouffée de fumée en même temps qu’il l’allumait.


Le vendeur attrapait un léger papier, puis il dessinait un plan pour qu’il puisse retrouver son chemin jusqu’à la forge de son associé. Puis, il tendait le papier en accompagnant son geste de quelques mots:



Le marchant ne perdait jamais une occasion de pouvoir vendre un article, même si ce n’était pas une arme. Il fallait avouer que de l’eau pouvait également ce marchander. Le nuage de fumée commençait à apparaître au niveau du haut de la boutique. Puis, il se tournait après avoir entendu les mots du jeune garçon. Il devait continuer à chercher à vendre des objets, le temps c’est de l’argent.


Au niveau de la forge peu de temps après cette conversation:

Dabi était assit sur une petite marche de sa forge, il avait une serviette sur les épaules afin d’éponger l’ensemble de son front remplie de sueur. Il venait de terminer un immense bâton pour une commande, le bâton était léger et rapide. Néanmoins, l’arme ne le satisfaisait pas réellement, car il manquait un certain équilibrage, cependant il avait suivi scrupuleusement le dessin que son client avait fait. L’oeuvre manquait réellement de perfection, mais le client était parfois roi. S’il avait décidé que son arme devait ressembler à cela, alors il en serait ainsi même si cela frustrait au plus haut point le forgeron. 

Alors qu’il était là sans rien faire la tête remplie d’idées, un bruit se fit entendre. Une personne semblait bien décider à venir dans le couloir de sa forge souterraine. Etait-ce le client du bâton qui était arrivé en avance? Un léger arc au niveau de son sourcil gauche se levait, mais un jeune homme apparut devant lui… Un homme qu’il ne connaissait pas. D’un simple bras, il attrapait le bâton qui était vraiment particulier dans sa répartition de poids, d’un simple geste, il positionnait l’arme de manière à pouvoir viser cet inconnu et d’une voix sérieuse et un brin menaçant il se mit à parler:

Il venait de la part de Cross-dono. Un instant le bâton que tenait le forgeron s’abaissait dans un mouvement révérencieux, il se laissait tomber en arrière pour retrouver son siège de fortune qui s’incarnait par deux petites marches. Il se mit à tendre les oreilles pour écouter les dires de cet homme, en effet si son associé avait décidé de lui donner la localisation de la forge cela devait être pour une bonne raison. Lors de sa présentation, il expliquait qu’il venait d’un autre village. Un moyen de pouvoir augmenter son réseau de vente potentiellement dans un autre village. Plusieurs idées se mettaient à se bousculer dans le crâne de l’émacié. Par la suite, l’homme s’excusait d’avoir renversé un seau d’eau. Le forgeron se mit à éclater de rire, il était rare d’entendre le rire de l’homme fatigué par la réalité de la vie. Le rire était un brin silencieux, mais il avait des accents voire des notes un peu grasses. On pouvait ressentir les échos d’une vie bien dure dans son rire, un rire lourd de sens et surtout un rire qui libérateur. Il n’avait pas ri depuis tellement longtemps. Il reprit une respiration, quand il écoutait la suite de ses propos.

Il expliquait son passé qui n’avait pas forcément grand intérêt pour le forgeron qui était déjà bien assez occupé par son présent pour se soucier de son héritage familial. Néanmoins, le côté école du déséquilibre, il se souvenait d’un croquis de quelques armes de son père qui était destiné à cet art. Un homme avec une lance, il avait un vague souvenir d’une personne qui venait souvent voir son père lorsqu’il était jeune, mais la mort de ses parents commençaient à dater d’au moins une dizaine d’années. Il ne se souvenait que très peu de cette période, la réminiscence était en plus bien entamé par une fatigue très prenante et puissante. L’esprit était constamment enfumé par un épais brouillard sur ses souvenirs. Il cherchait comme il pouvait, il tentait en vain de ranimer ces précieuses pièces de puzzles. Rien ne fonctionnait, il se levait sans rien dire, il se dirigeait d’un pas extrêmement bancale, il prenait appui sur chacune des parties de son atelier. Il était très dure par cette chaleur, par cette fatigue de réfléchir et de marcher. Il se dirigeait dans un automatisme vers une boite en bois, il attrapait un cahier rempli de plusieurs papiers. Il ressortait par l’endroit où il était rentré. Il se tournait vers l’homme tout en ouvrant le cahier et il se mit à sortir plusieurs croquis tout en disant: