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Watari Kasumi
dit Abîme / Indépendant ★★★ / Apôtre dans le Jashinisme
# Sombres secrets - Seizankage Mer 29 Nov - 21:35
Sombres secrets
Voilà. J’étais dans l’antre de l’ours et contrairement à ce que j’aurais pu imaginer, les premiers instants dans ce bureau si iconiques furent… particuliers. Je m’attendais à toutes sortes d’entrées en matière, mais nullement à celle que je venais de vivre. C’est dans un silence religieux que mon accueil se fit, quelque peu mis de côté délibérément pendant de longues minutes. Et pour quoi ? Pour des gâteaux. J'aurais surement pu réagir mais je n'en fis rien. Pire, même si la force n’avait pas été un défaut, mes objectifs étaient beaucoup plus importants pour dire quelque chose.
Malgré l’invitation à m’asseoir, je restais debout, stoïque, les mains en position du mudra dhyana, la paume gauche se reposant sur celle de droite pendant que les pouces se touchent légèrement. C’est une position qui convient parfaitement à la méditation. J’avais bien évidemment appris cela en tant que totei même si ma réelle dévotion envers Lui ne m’imposait nulle gestuelle ridicule de ce type. Mais il me fallait bien garder intact ma couverture.
Au final, les paroles de notre Kage qui me firent tiquer légèrement concernaient cette appellation peut-être anodine pour beaucoup, mais qui pouvaient être aussi pleine de sous-entendus. « Mon enfant », voilà des termes que je n’appréciais, mais me gardais bien d’en faire la remarque. Des enfants ? Était-ce ainsi qu’il nous voyait ? Un chef de file paternaliste qui voyait le village comme sa famille ? Un shinobi arrogant qui infantilisait les autres pour asseoir sa toute-puissance ? Difficile à dire.
Un refus poli de la main et voilà que l’autre commençait à s’empiffrer. Pour ma part, je n’étais pas là pour cela, alors autant boucler ce moment fatigant et passer aux éléments vraiment intéressants de cette rencontre qui n’en finissait pas d’être, pour l’heure du moins, inutile. J’avais fait tant d’efforts et en cet instant, tout n’était que déception. Espérons que la suite se passe sous les meilleures augures. De toute manière, pourrions-nous faire pire ?
J’avais bien d’autres questions mais les paroles du Kage coupèrent tout net mais possibilités de parler, du moins jusqu’à ce que l’on quitte les lieux.
Au moins, le trajet permit un bref échange. Il n’y aurait sûrement eu rien de pire que de devoir voyager dans un silence de mort, pas que cela me dérange, mais cela ne montre pas nécessairement une grande sociabilité. En-tout-cas, s'il y avait bien un endroit où je me sentais à l’aise, c’étaient bien les galeries souterraines. Après tout, il y existait tout un sombre réseau utilisé pour des affaires pas vraiment légales et qui arrangeaient pas mal de monde. Moi-même y envisageais d'y établir un temple dédié à Sa vénération ainsi qu’un bout de laboratoire où mener mes recherches. Mais je parlais là des plus sombres et vicieuses artères, sûrement pas les galeries que nous nous apprêtions à visiter, même si je sentais venir les passages et alcôves secrets.
Un brin de cynisme, un brin de réalité, voilà ce qu’était surement les lieux …
Malgré l’invitation à m’asseoir, je restais debout, stoïque, les mains en position du mudra dhyana, la paume gauche se reposant sur celle de droite pendant que les pouces se touchent légèrement. C’est une position qui convient parfaitement à la méditation. J’avais bien évidemment appris cela en tant que totei même si ma réelle dévotion envers Lui ne m’imposait nulle gestuelle ridicule de ce type. Mais il me fallait bien garder intact ma couverture.
Au final, les paroles de notre Kage qui me firent tiquer légèrement concernaient cette appellation peut-être anodine pour beaucoup, mais qui pouvaient être aussi pleine de sous-entendus. « Mon enfant », voilà des termes que je n’appréciais, mais me gardais bien d’en faire la remarque. Des enfants ? Était-ce ainsi qu’il nous voyait ? Un chef de file paternaliste qui voyait le village comme sa famille ? Un shinobi arrogant qui infantilisait les autres pour asseoir sa toute-puissance ? Difficile à dire.
Je vous remercie...
Un refus poli de la main et voilà que l’autre commençait à s’empiffrer. Pour ma part, je n’étais pas là pour cela, alors autant boucler ce moment fatigant et passer aux éléments vraiment intéressants de cette rencontre qui n’en finissait pas d’être, pour l’heure du moins, inutile. J’avais fait tant d’efforts et en cet instant, tout n’était que déception. Espérons que la suite se passe sous les meilleures augures. De toute manière, pourrions-nous faire pire ?
Shirô Ishii ? Jamais entendu parler. Rien d’étonnant, je ne suis qu’un genin peu exploité. Surement ma condition de moine qui veut cela. Je n’ai guère l’occasion de côtoyer beaucoup d’autres shinobis du village…
J’avais bien d’autres questions mais les paroles du Kage coupèrent tout net mais possibilités de parler, du moins jusqu’à ce que l’on quitte les lieux.
Je dois avouer que pour l’heure, je suis assez étonné. Je n’ai certes pas toute les informations, mais je suis curieux de voir le rapprochement entre mon courrier et ce vers quoi nous nous rendons.
Au moins, le trajet permit un bref échange. Il n’y aurait sûrement eu rien de pire que de devoir voyager dans un silence de mort, pas que cela me dérange, mais cela ne montre pas nécessairement une grande sociabilité. En-tout-cas, s'il y avait bien un endroit où je me sentais à l’aise, c’étaient bien les galeries souterraines. Après tout, il y existait tout un sombre réseau utilisé pour des affaires pas vraiment légales et qui arrangeaient pas mal de monde. Moi-même y envisageais d'y établir un temple dédié à Sa vénération ainsi qu’un bout de laboratoire où mener mes recherches. Mais je parlais là des plus sombres et vicieuses artères, sûrement pas les galeries que nous nous apprêtions à visiter, même si je sentais venir les passages et alcôves secrets.
Voilà donc un bel endroit pour y enfouir des secrets, voire ceux qui les connaissent directement...
Un brin de cynisme, un brin de réalité, voilà ce qu’était surement les lieux …
Udezuku Heizen
dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
# Re: Sombres secrets - Seizankage Sam 16 Déc - 0:56
Convocation Provoquée
En quittant le bureau, les deux seizanjin se dirigèrent vers les galeries souterraines. Beaucoup pensaient que ces tunnels étaient parfaits pour dissimuler des éléments sans se douter que celui qui connaissait le mieux ces méandres était l’Udezuku lui-même. Sa seule lacune résidait dans ses inspections peu fréquentes. En marchant aux côtés de Kasumi, l'énorme colosse écoutait attentivement les paroles du Watari. Lorsque ce dernier mentionna son statut de Genin, l'Udezuku esquissa un sourire bienveillant et répondit :
L'Udezuku était un chef militaire, et ce genre de propos le perturbait directement. Il ne reprochait rien au Watari, il exposait simplement un fait. Poursuivant leur marche à travers les galeries, ils arrivèrent devant un passage étroit menant à une impasse. Arrêté devant le mur, le géant fit signe à Kasumi de se reculer légèrement. Levant doucement la main devant lui, Heizen avança simplement son doigt contre la paroi rocheuse, qui commença à se fissurer à plusieurs endroits alors que son doigt pénétrait la matière. Les morceaux de roche tombèrent, révélant un nouveau passage..
En entrant dans ce couloir étroit, celui-ci s'ouvrait ensuite sur une vaste pièce - une salle que tu reconnaissais bien, Watari Kasumi. Ce n'était pas simplement une salle, mais un laboratoire secret dissimulé dans les souterrains. Bien que désormais moins secret, Heizen ne t'y avait pas emmené sans raison. Pendant que tu regardais autour de toi, il prit la parole.
Sortant de sous son haori, Heizen extrayait un bocal hermétiquement fermé. À l'intérieur se trouvaient des cellules, semblables à celles que tu avais obtenues par la Paresse. Heizen te remit le récipient, puis sortit un parchemin qu'il déplia et plaça sur le petit comptoir juste derrière vous. Ensuite, il prononça :
Heizen croisa les bras, observant le laboratoire, avant de te fixer avec un sérieux perceptible, annonçant ainsi des propos importants.
Dès l'issue de cet échange chargé d'histoire, un bref silence s'installa avant qu'il ne reprenne la parole sur un ton enjoué :
Qu’allait dire le Watari de tout cela ?
Souvent, ceux qui évoquent cela détiennent généralement le plus d'informations. Essayer d'appuyer un argument pour révéler une faiblesse, quelle qu'elle soit, afin de détourner tout soupçon de leur côté. Ce sont justement ces détails auxquels je resterai le plus vigilant. Tu t'adresses à ton Seizankage, Ka-su-mi. Mais ce n'est certainement pas ton cas, n'est-ce pas ?
L'Udezuku était un chef militaire, et ce genre de propos le perturbait directement. Il ne reprochait rien au Watari, il exposait simplement un fait. Poursuivant leur marche à travers les galeries, ils arrivèrent devant un passage étroit menant à une impasse. Arrêté devant le mur, le géant fit signe à Kasumi de se reculer légèrement. Levant doucement la main devant lui, Heizen avança simplement son doigt contre la paroi rocheuse, qui commença à se fissurer à plusieurs endroits alors que son doigt pénétrait la matière. Les morceaux de roche tombèrent, révélant un nouveau passage..
Voici ma réponse à ton rouleau Kasumi. Nous y sommes.
En entrant dans ce couloir étroit, celui-ci s'ouvrait ensuite sur une vaste pièce - une salle que tu reconnaissais bien, Watari Kasumi. Ce n'était pas simplement une salle, mais un laboratoire secret dissimulé dans les souterrains. Bien que désormais moins secret, Heizen ne t'y avait pas emmené sans raison. Pendant que tu regardais autour de toi, il prit la parole.
En effectuant mes recherches, les indices ont convergé ici. Ishii avait dissimulé un laboratoire dans ces souterrains. Désormais, il t'appartient. Je te le cède. Mais ce n'est pas tout.
Sortant de sous son haori, Heizen extrayait un bocal hermétiquement fermé. À l'intérieur se trouvaient des cellules, semblables à celles que tu avais obtenues par la Paresse. Heizen te remit le récipient, puis sortit un parchemin qu'il déplia et plaça sur le petit comptoir juste derrière vous. Ensuite, il prononça :
Avec le bocal découvert ici, était également présent ce parchemin révélant des analyses indiquant que ces cellules avaient plus de 100 ans et étaient en parfait état. Mais ces recherches semblent s’être terminées à ce stade. Nous n’avons rien découvert de plus. Tu peux prendre tout cela désormais. Agis comme tu le souhaites. Désormais, tu es le propriétaire de ce laboratoire et tu pourras y mener des recherches ou procéder à des opérations si nécessaire.
Heizen croisa les bras, observant le laboratoire, avant de te fixer avec un sérieux perceptible, annonçant ainsi des propos importants.
La famille Watari a subi un préjudice considérable depuis cette fausse accusation il y a quelques années. Nobuya a fait de son mieux pour vous élever, dans l'espoir de restaurer la réputation de votre clan, comme tu le sais. Il est grand temps de redorer le blason de la famille Watari. Hanami travaille sans relâche de son côté, et je sais que tu es bien plus intelligent que ce que tu laisses paraître. Je connais votre histoire grâce à mon vieil ami Nobuya. Ensemble, redonnons de l'éclat au nom des Watari, Kasumi.
Dès l'issue de cet échange chargé d'histoire, un bref silence s'installa avant qu'il ne reprenne la parole sur un ton enjoué :
Que penses-tu de l'Antre Watari ? Cela évoquerait le caractère souterrain. Si tu as d'autres propositions, je suis tout ouïe. Ce laboratoire t'est confié, mais sa progression et son amélioration dépendront de tes efforts et de tes investissements.
Qu’allait dire le Watari de tout cela ?
- @Watari Kasumi, tu obtiens un laboratoire souterrain qui sera connu de tous. Un sous forum sera créé après m’avoir donné un nom. Je t’oblige à y mettre le nom Watari dedans. C’est l’équivalent d’un projet personnel 1★. Pour l'évoluer si besoin, tu devras payer comme un projet lambda.
- Tu obtiens également le bocal de cellules (identique à ce que tu as déjà eu) ainsi qu le parchemin d’analyse datant les cellules.
- Tu obtiens également le bocal de cellules (identique à ce que tu as déjà eu) ainsi qu le parchemin d’analyse datant les cellules.
Watari Kasumi
dit Abîme / Indépendant ★★★ / Apôtre dans le Jashinisme
# Re: Sombres secrets - Seizankage Jeu 21 Déc - 22:50
Sombres secrets
Il fallait le reconnaitre mais parfois, la vie vous offrait quelques surprises. Récemment je songeais à cette rencontre fortuite avec la Jujoukage, témoin de son affrontement avec Era, et voilà que le Seizankage m’offrait à son tour la sienne avec cet antre qui se dévoilait désormais devant mes yeux dans les profondeurs des galeries souterraines. Je n’avais pas encore exploré les lieux mais j’appréciais déjà son architecture et surtout son entrée quelque peu cachée. Quant à l’intérieur, que dire si ce n’est que cela correspondait bien à ce qui m’était annoncé, un laboratoire efficacement agencé et qui semblait doté de tout ce qu’il me fallait pour effectuer mes recherches. Seulement, si la Montagne venait de me donner son aval pour pratiquer mes investigations. Mais avant cela, j’avais de nombreuses questions à poser. Je devais notamment savoir où étaient les limites qui m’étaient accordées pour mener à bien mes projets.
Ces paroles avaient une certaine ironie, mais elles étaient nécessaires. Afin de garder cette image relativement propre, je me devais de savoir jusqu’où notre kage était prêt à aller pour que l’on développe de nouvelles choses. Mon courrier était suffisamment clair et si l’objectif était la mise en place de nouveaux pouvoirs, il serait surement nécessaire de tester tout cela.
Observant les lieux, je m’approchais de quelques bocaux contenant je ne sais quel morceau de corps, sans savoir si il était humain ou celui d’un monstre. Levant le récipient à hauteur de mes yeux, je regardais ce fragment organique flotter dans ce liquide que je connaissais trop bien, reposant le tout avant de poursuivre l’échange.
C’était là ma grande question finalement, celle pour laquelle je chercher à percer les mystères. Dans la foulée, feuillant rapidement quelques ouvrages posés ici et là, je reposais celui que j’avais dans les mains, à l’endroit même où il avait laissé une trace dans la poussière accumulée par l’inoccupation des lieux.
Je vous remercie pour ce laboratoire. Cependant, si vous me donnez cela c’est que vous attendez surement quelque chose de ma part ? Un retour sur investissement en quelque sorte. De fait, j’aurais plusieurs questions. En premier lieu, vous dites y mener les recherches que je désire, mais quelles sont les limites que la moralité nous impose. Je suis médecin certes, mais j’ai avant tout développé mon expertise dans l’amélioration de la condition humaine et pour cela, faute de moyens je n’ai encore jamais eu l’occasion d’approfondir. Les découvertes se font rarement sans quelques sacrifices ou utilisation de nouvelles méthodes que certains pourraient trouver contre nature. Je ne voudrais pas passer pour un jashiniste aux yeux des nôtres, d’où cette question sur les limites que vous jugerez qu’il ne faille pas franchir.
Ces paroles avaient une certaine ironie, mais elles étaient nécessaires. Afin de garder cette image relativement propre, je me devais de savoir jusqu’où notre kage était prêt à aller pour que l’on développe de nouvelles choses. Mon courrier était suffisamment clair et si l’objectif était la mise en place de nouveaux pouvoirs, il serait surement nécessaire de tester tout cela.
Observant les lieux, je m’approchais de quelques bocaux contenant je ne sais quel morceau de corps, sans savoir si il était humain ou celui d’un monstre. Levant le récipient à hauteur de mes yeux, je regardais ce fragment organique flotter dans ce liquide que je connaissais trop bien, reposant le tout avant de poursuivre l’échange.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’Erin est une sabreuse. Elle a pu faire l’acquisition d’une lame démoniaque et nous a montrée à Hanami et moi le pouvoir de cette épée. Aujourd’hui je suppose qu’elle a dû la rendre maintenant qu’elle est enceinte et incapable d’accomplir des missions, mais j’avais une question sur ces sabres justement. Je ne doute pas que les secrets de fabrication sont bien gardés, même si nombre de forgerons du village doivent être en mesure de les réaliser pour que la cité garde une certaine hégémonie sur ce sujet. Après avoir vu la démonstration d’Erin et en prenant du recul sur mes recherches médicales, je me demandais s’il n’y avait pas un ingrédient particulier pour donner un tel pouvoir aux lames. Et vous voyez surement venir ma question. Avez-vous déjà essayé d’utiliser cet ingrédient non pas dans la fabrication d’une arme mais pour tenter d’offrir de nouveau talents à quelqu’un. Si cela fonctionne pour un objet à travers lequel nous infusons du chakra, pourquoi cela ne fonctionnerai pas sur un corps utilisant directement du chakra ? Le principe de fonctionne est structurellement le même, le corps étant le vecteur du pouvoir au lieu de l’épée.
C’était là ma grande question finalement, celle pour laquelle je chercher à percer les mystères. Dans la foulée, feuillant rapidement quelques ouvrages posés ici et là, je reposais celui que j’avais dans les mains, à l’endroit même où il avait laissé une trace dans la poussière accumulée par l’inoccupation des lieux.
Quoi qu’il en soit, les Watari vous remercient. Tout le monde n’a pas la même vision des choses que vous. Nobuya a toujours su mettre en avant votre intégrité ainsi que la confiance qu’il vous portait. Malheureusement, aujourd’hui, il se fait vieux. S’il y a encore quelques mois de cela il pouvait encore mener à bien quelques missions, j’ai l’impression que les dernières lui ont montrées que la nouvelle génération était là. Je ne dirais pas que cela l’a miné, mais inconscient l’âge l’a rattrapé. Il ne voudra jamais l’admettre mais il n’est plus le shinobi qu’il était et je doute qu’il soit en mesure de réaliser des missions au-delà de celles de rang C. Lui qui a tant sacrifié pour sa famille et pour le village, consentiriez-vous à ce qu’il se retire et profite d’un repos mérité ? Pour le reste, Hanami est la face visible des Watari. Pour ma part, je tiendrais cet antre pour en faire quelque chose de réputé et d’indispensable pour le village.
Udezuku Heizen
dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
# Re: Sombres secrets - Seizankage Mer 3 Jan - 0:56
Convocation Provoquée
L'Udezuku avait offert gracieusement un lieu à Kasumi pour son épanouissement, et cela avait été souligné dans le contexte pour redorer le blason de la famille Watari. La présence d'une personne capable de pratiquer la médecine était une perspective non négligeable pour le village. Jusqu'ici, tout s'était bien déroulé. Cependant, une fois de plus, les paroles du jeune Genin avaient suscité des inquiétudes chez le Seizankage. Limites morales, sacrifices, nouvelles méthodes, Jashiniste... Le regard du colosse s'assombrit, empreint d'un pressentiment sinistre. Malgré cela, il répondit à son interlocuteur :
Il semblait qu’Heizen avait déjà évoqué cette tactique auparavant avec le Watari. Cela consistait à soutenir un argument pour exposer une vulnérabilité ou détourner l'attention en donnant l'impression d'être moins fort qu'on ne l'était réellement. Il avait très probablement bien entendu cette stratégie précédemment. Alors, pourquoi répéter cette information ? Peut-être tentait-il de dissimuler quelque chose en le mentionnant clairement pour éviter que les autres ne le soupçonnent. Que chacun puisse penser qu'évoquer ce sujet serait une démarche stupide si, en réalité, la personne y était impliquée.
Pourtant, le Seizankage l’avait mentionné également précédemment ; que c’était justement ces détails auxquels il resterait le plus vigilant. Heizen était un individu dont les antécédents comprenaient des tactiques militaires élaborées. Cependant, ce simple Genin semblait utiliser une ruse plutôt médiocre. Était-ce vraiment nécessaire de mentionner ces choses à cet instant précis ? Savait-il réellement qui se tenait devant lui ? Le colosse espérait sincèrement se tromper, cherchant à écarter ces pensées pessimistes d'un revers de main. Pourtant, il se demandait toujours… L'individu en face de lui, par ses paroles, énonçait tous les principes d'un adepte des desseins d'un groupuscule honni de tous. Relevant son regard, Heizen répliqua :
Il semblait que l'Udezuku se voilait la face, bien que ses paroles exprimaient une sincérité évidente. Il laissa ces pensées mûrir un instant, comparant sa réaction à celle d'une soldate telle que Kara Saki, qu'il admirait beaucoup. Comment aurait-elle répondu à de telles questions ? Jamais elle n'aurait évoqué de telles choses, connaissant les principes et la politique du village. Cela faisait partie du savoir d'un Genin. Après une brève pause, le visage d’Heizen se crispa légèrement. Accuser quelqu'un sans preuves tangibles était une erreur. Il devait agir avec prudence, même s'il avait des soupçons. Malheureusement, les membres de ce groupuscule étaient moins astucieux que prévu. Obtenir des preuves contre eux était relativement facile, pour peu que nous ayons la personne devant nous. Pour clore cet échange, l'Udezuku prit la parole d'un ton plus sérieux qu'auparavant.
Qu’allait-il bien lui demander ? Pourquoi adopter un tel ton soudainement ?
Les suspicions d'Heizen étaient confirmées. Irrité par les propos déconcertants de Watari, il ne pouvait écarter cette idée de son esprit. Le Watari semblait considérer ces choses comme anodines, bien que dans la société, elles ne le soient pas. Ces questions semblaient dérangeantes, en particulier sa référence au groupe Jashin ; pour un simple moine peu impliqué, il semblait détenir plus de connaissances qu'il ne le laissait entendre. Cela ramenait les premières paroles du colosse, soulignant les subtilités perceptibles lors d'une conversation. En fin de compte, il n'y avait aucun mal à effectuer une vérification des individus, surtout après la réunion des Cinq Kage, où de nombreux traîtres parmi leurs propres rangs avaient été découverts. Heizen demeura cependant sur ses gardes. Si les suspicions étaient confirmées, la situation risquait rapidement de prendre une tournure plus compliquée.
Les limites morales ? Ne devrais-tu pas posséder assez de discernement pour les percevoir par toi-même ? Quant aux sacrifices, pour ma part, ils dépassent largement les limites morales. Considérer le sacrifice d'une personne dépasse totalement les principes que j'accepte dans ce village. Ton devoir est d'apporter de l'aide à autrui, rien de plus.
Il semblait qu’Heizen avait déjà évoqué cette tactique auparavant avec le Watari. Cela consistait à soutenir un argument pour exposer une vulnérabilité ou détourner l'attention en donnant l'impression d'être moins fort qu'on ne l'était réellement. Il avait très probablement bien entendu cette stratégie précédemment. Alors, pourquoi répéter cette information ? Peut-être tentait-il de dissimuler quelque chose en le mentionnant clairement pour éviter que les autres ne le soupçonnent. Que chacun puisse penser qu'évoquer ce sujet serait une démarche stupide si, en réalité, la personne y était impliquée.
Pourtant, le Seizankage l’avait mentionné également précédemment ; que c’était justement ces détails auxquels il resterait le plus vigilant. Heizen était un individu dont les antécédents comprenaient des tactiques militaires élaborées. Cependant, ce simple Genin semblait utiliser une ruse plutôt médiocre. Était-ce vraiment nécessaire de mentionner ces choses à cet instant précis ? Savait-il réellement qui se tenait devant lui ? Le colosse espérait sincèrement se tromper, cherchant à écarter ces pensées pessimistes d'un revers de main. Pourtant, il se demandait toujours… L'individu en face de lui, par ses paroles, énonçait tous les principes d'un adepte des desseins d'un groupuscule honni de tous. Relevant son regard, Heizen répliqua :
Je te souhaite vraiment de t'épanouir pleinement dans cet endroit. C'est mon souhait le plus sincère...
Il semblait que l'Udezuku se voilait la face, bien que ses paroles exprimaient une sincérité évidente. Il laissa ces pensées mûrir un instant, comparant sa réaction à celle d'une soldate telle que Kara Saki, qu'il admirait beaucoup. Comment aurait-elle répondu à de telles questions ? Jamais elle n'aurait évoqué de telles choses, connaissant les principes et la politique du village. Cela faisait partie du savoir d'un Genin. Après une brève pause, le visage d’Heizen se crispa légèrement. Accuser quelqu'un sans preuves tangibles était une erreur. Il devait agir avec prudence, même s'il avait des soupçons. Malheureusement, les membres de ce groupuscule étaient moins astucieux que prévu. Obtenir des preuves contre eux était relativement facile, pour peu que nous ayons la personne devant nous. Pour clore cet échange, l'Udezuku prit la parole d'un ton plus sérieux qu'auparavant.
Kasumi, j'espère sincèrement me tromper. Si tel est le cas, pardonne-moi par avance. Cependant, je n'arrive pas à chasser tes paroles antérieures de mon esprit. J'aimerais être certain que je me trompe. Ce qui va suivre est un ordre de la part de ton Seizankage.
Qu’allait-il bien lui demander ? Pourquoi adopter un tel ton soudainement ?
Peux-tu ôter tes vêtements ? J’aimerais vérifier si tu ne portes aucune marque religieuse t’associant à un quelconque groupuscule. De plus, avant que tu fasses quoi que ce soit, laisse bien tes mains apparentes.
Les suspicions d'Heizen étaient confirmées. Irrité par les propos déconcertants de Watari, il ne pouvait écarter cette idée de son esprit. Le Watari semblait considérer ces choses comme anodines, bien que dans la société, elles ne le soient pas. Ces questions semblaient dérangeantes, en particulier sa référence au groupe Jashin ; pour un simple moine peu impliqué, il semblait détenir plus de connaissances qu'il ne le laissait entendre. Cela ramenait les premières paroles du colosse, soulignant les subtilités perceptibles lors d'une conversation. En fin de compte, il n'y avait aucun mal à effectuer une vérification des individus, surtout après la réunion des Cinq Kage, où de nombreux traîtres parmi leurs propres rangs avaient été découverts. Heizen demeura cependant sur ses gardes. Si les suspicions étaient confirmées, la situation risquait rapidement de prendre une tournure plus compliquée.
- @Watari Kasumi, tu peux agir comme tu le souhaites.
Watari Kasumi
dit Abîme / Indépendant ★★★ / Apôtre dans le Jashinisme
# Re: Sombres secrets - Seizankage Mer 3 Jan - 21:48
Sombres secrets
Comment passer de la cordialité à la suspicion en l’espace de quelques secondes ? Je devrais écrire une nouvelle sur le sujet, venant surement de battre un record en la matière. Quelle était donc cette propension aux autorités et figure de gouvernance de croire que parce qu’un mot ou une notion est mentionnée elle est de facto vraie ? Ne pas parler de quelque chose de sombre, d’occulte, de malaisant ou je ne sais quoi d’autre ne va pas les masquer pour autant. Alors comment lutter contre certains fléaux si les mentionner vous fait passer pour l’un d’eux.
En attendant, la suspicion du Kage était belle et bien là, mes paroles me semblant pourtant relativement anodines. Mais qui aurait pu deviner qu’un tel colosse à l’allure si bestiale avait en lui une telle fragilité émotionnelle ? Peut-être le passé de Seizan était-il coupable d’un tel comportement ? En attendant, il me fallait tout tenter pour dissiper ce vrai-faux malentendu.
Gagner du temps ? Oui et non. Nous étions dans un laboratoire dont je ne connaissais rien et pour l’heure, une seule issue m’était connue. De plus, si je voulais tenter de fuir, où pouvais-je bien aller ? Sans parler de la personne qui serait en premier lieu à mes trousses. Avec un tel monstre sur le dos, je pouvais espérer faire quoi ? Trois mètres en étant généreux. Non, mes possibilités étaient bien maigres mais il me fallait les exploiter au maximum.
Ecartant légèrement les mains, je m’approchais doucement du Kage, me fixant à quelques pas avant de basculer mon coup en arrière, écartant par la même occasion quelques bouts de tissus, laissant mon épaule à nue.
M’écartant du colosse, je m’approchais d’un paravent, surement là pour protéger la pudeur de quelques clients ou pour masquer les affaires de celui qui agissait là avant moi.
Je n’attendais pas de réponse et sans attendre, je me dirigeais vers ce paravent, espérant que mes démonstrations et explications précédentes aient laissées une ouverture dans tout cela.
Retirant doucement les bandages de mes bras, d’un geste vif, je brulais les symboles présents avant de soigner le tout, prenant soin d’y laisser des cicatrices visibles, recommençant l’opération sur mon torse.
Retirant finalement l’ensemble de mes vêtements, je réapparaissais à nu devant celui qui serait surement mon bourreau.
La balle n’était de fait plus dans mon camp désormais.
En attendant, la suspicion du Kage était belle et bien là, mes paroles me semblant pourtant relativement anodines. Mais qui aurait pu deviner qu’un tel colosse à l’allure si bestiale avait en lui une telle fragilité émotionnelle ? Peut-être le passé de Seizan était-il coupable d’un tel comportement ? En attendant, il me fallait tout tenter pour dissiper ce vrai-faux malentendu.
Je vous prie d’excuser mes paroles. Je vois là que nous nous sommes mal compris. Nobuya m’avait pourtant prévenu que certains termes devaient utilisés avec discernement et je vois qu’il n’avait pas tort. Je vais donc tenter d’être le plus précis possible
Gagner du temps ? Oui et non. Nous étions dans un laboratoire dont je ne connaissais rien et pour l’heure, une seule issue m’était connue. De plus, si je voulais tenter de fuir, où pouvais-je bien aller ? Sans parler de la personne qui serait en premier lieu à mes trousses. Avec un tel monstre sur le dos, je pouvais espérer faire quoi ? Trois mètres en étant généreux. Non, mes possibilités étaient bien maigres mais il me fallait les exploiter au maximum.
Je suis le médecin de la famille et compte tenu de notre situation, j’ai appris dans divers ouvrages plus ou moins vieux. Dans les prémices de la médecine, lorsque le corps n’était pas si connu qu’aujourd’hui – et je suis certain que l’on pourrait encore en apprendre beaucoup – les hommes et les femmes qui ont fait avancer la recherche ont étudié les corps à leur disposition et autant le dire franchement, il s’agissait de cadavres frais. La morale nous impose le respect des morts et je suis bien placé en tant que moine pour le dire compte tenu des prières et rite que nous leurs offrons. Pour autant, sans cette … profanation, en saurions-nous autant désormais ? Je vous le disais en préambule, je compte bien faire évoluer les choses en offrant une certaine amélioration corporelle à celles et ceux qui le souhaitent. Pour autant, je compte faire en sorte d’offrir un service de qualité et en soit, il est important que je maitrise mon sujet et que j’ai pu expérimenter en amont les différentes oppérations proposées. Certains pensent qu’un mort ne sert plus à rien et dans mon domaine, c’est faux. Les morts ont au contraire, beaucoup à nous apprendre.
Ecartant légèrement les mains, je m’approchais doucement du Kage, me fixant à quelques pas avant de basculer mon coup en arrière, écartant par la même occasion quelques bouts de tissus, laissant mon épaule à nue.
Lorsque je parlais de sacrifices, je faisais mention d’animaux et autres potentiels yokais. Voyez au niveau de mes oreilles. Il s’agit là d’une amélioration corporelle que je me suis octroyée, des branchies qui me permettent de respirer sous l’eau comme vous et moi respirons ici. Cela m’a été fort utile lors d’une mission dans un village de pêcheur où nous avons déniché quelques requins agressifs. Vous avez surement dû lire le rapport d’ailleurs. Mais avant d’arriver à obtenir de tels attributs, j’ai dû étudier différentes espèces de poissons, trouver la bonne et surtout en prélever suffisamment pour extraire leur capacités et me les octroyer. Une fois encore, sans ce sacrifice, nulle amélioration n’aurait vu le jour. Et si j’ai pu le faire pour des branchies, d’autres possibilités existent et nécessiterons tout autant de recherches.
M’écartant du colosse, je m’approchais d’un paravent, surement là pour protéger la pudeur de quelques clients ou pour masquer les affaires de celui qui agissait là avant moi.
Maintenant, avec tout le respect que je vous dois, je ne saurais aller à l’encontre d’un ordre de mon Kage, cependant, avez-vous conscience que vous dénigrez vos propres mots. A l’instant, vous faisiez-vous-même mention du préjudice subit par notre famille à cause de fausses accusations, des mensonges qui ont presque eut pour résultat l’éradication de notre clan, un clan que Nobuya a su faire perdurer malgré tout. En l’état, c’est cette confiance qui est une nouvelle fois brisée. Quoi qu’il en soit, je vais obéir, cependant, je ne saurais me dévêtir devant vous. Malgré moi, je suis porteur de secrets que Nobuya m’a imposé et que nul autre que le clan connait. Je vais de fait vous en dévoiler certains, mais je ne peux tout dévoiler et si cela ne vous convient pas, je préfère encore emporter ces secrets avec moi dans la tombe ici et maintenant.
Je n’attendais pas de réponse et sans attendre, je me dirigeais vers ce paravent, espérant que mes démonstrations et explications précédentes aient laissées une ouverture dans tout cela.
Navré, cela prend un peu de temps …
Retirant doucement les bandages de mes bras, d’un geste vif, je brulais les symboles présents avant de soigner le tout, prenant soin d’y laisser des cicatrices visibles, recommençant l’opération sur mon torse.
Utilisation de C1 Novice + C3 Nouvel Elément (Lave) (nintaijutsu) pour bruler en un instant les marques grâce à une surface chaude (style four) plutôt qu’avec une flamme qui laisserait une odeur et soins des blessures – très légères – avec C1 Apprenti (en laissant des cicatrices)
Retirant finalement l’ensemble de mes vêtements, je réapparaissais à nu devant celui qui serait surement mon bourreau.
Comme vous pouvez le constater, je ne suis plus en mesure de procréer. Une maladie de jeunesse a nécessité l’ablation de mes testicules. Ainsi, malgré mon statut de mâle au sein clan, je ne suis pas celui qui saurait perpétuer le nom des Watari. Ce rôle échoue désormais à Hanami et Erin par lesquelles nous devrons surement adopter un autre mâle qui portera notre nom. Pour Nobuya, je n’avais plus qu’un seul rôle, celui d’être dévoué à mon sang et pour cela – ne le jugez pas pour ses actes – il m’a brulé les poignets pour me rappeler que je suis enchainé au clan et m’a brulé le torse pour ne pas oublier que mon cœur et mon corps appartienne au clan et pas à moi. De cette manière, ne pouvant apporter d’héritier, il m’a ainsi marqué comme du bétail afin que je n’oublie pas que je suis un pion désormais. Seulement, maintenant que nous sommes tous au service du village, pour cacher ses actes, je porte de nombreux bandages qui sont scellés par des sceaux de notre conception afin d’éviter d’être enlevés par n’importe qui ou n’importe quoi et dévoiler ce qui m’a été fait.
La balle n’était de fait plus dans mon camp désormais.
Udezuku Heizen
dit le Géant des Montagnes, Kage de Seizan
# Re: Sombres secrets - Seizankage Ven 12 Jan - 1:22
Convocation Provoquée
Le Seizankage écoutait d'une oreille distante, fixant le Watari d'un regard absent, son esprit dévoré par des pensées tumultueuses. Des questions lancinantes le hantaient, des doutes concernant Kasumi et la famille Watari tournoyaient sans relâche dans son esprit. Les détails troublants s'accumulaient, suscitant une impérieuse nécessité de vérification.
Alors que le récit de Watari se déployait, Heizen hochait machinalement la tête, son esprit en proie à une tempête intérieure. Lorsque le moment crucial fut abordé, l'Udezuku, comme hypnotisé, observa Kasumi prendre une direction inattendue en refusant un ordre du Kage. Un frémissement d'inquiétude traversa l'esprit torturé du Seizankage. Dans le silence tendu, Kasumi se dirigea vers le paravent pour se déshabiller, révélant une pudicité surprenante pour un militaire aguerri. Les préceptes du moine semblaient s'éloigner.
L'atmosphère devenait insupportable. Le Seizankage ne pouvait tolérer l'insubordination d'un simple Genin, surtout lorsque des secrets semblaient s'entremêler. Que dissimulait Kasumi derrière ce paravent ? L'impatience d'Heizen se mua en une tension palpable. Sa paume s'éleva lentement, hésitante, comme si son geste à venir était suspendu entre certitude et doute. Une voix intérieure insistait sur la nécessité d'agir, car, comme le suggérait un proverbe, il n'y avait jamais de fumée sans feu.
Prononça-t-il d'une voix à peine audible. Un flux de chakra jaillit habilement de la paume d'Heizen, projeté en avant, visant le paravent avec une dextérité impressionnante, dans l'intention de le faire chuter et ainsi dévoiler l'acte dissimulé du Watari. Simultanément, le Watari chercha à consumer sa propre peau avec son affinité, s'efforçant de recouvrir le symbole compromettant.
Le visage d'Heizen affichait une expression de tristesse, conscient de ce qui allait inévitablement se produire. C'était indéniable.
Une pulsion démente s'insinuait dans l'esprit d'Heizen à cet instant précis. L'idée de lui écraser le crâne de sa poigne, de lui transpercer la poitrine de sa main, le traversait comme un éclair. Cependant, il s'y refusait. Pourquoi ? Était-ce en l'honneur de Nobuya, son ami ? En raison de son appartenance au village de Seizan ? Heizen allait-il offrir une chance de rédemption à Kasumi, l'opportunité de se métamorphoser en un homme meilleur ? Il était également conscient que s'il ne le tuait pas immédiatement, son indulgence actuelle ouvrirait probablement la voie à de futures victimes. Des pensées divergentes s'affrontaient dans son esprit, interrogeant la limite jusqu'à laquelle Heizen était prêt à aller pour démontrer son engagement à sauver la famille Watari.
Tandis qu'Heizen semblait offrir une opportunité au jeune Watari, son corps semblait s'opposer à cette clémence, entrant dans une ébullition intense, émettant une aura rougeâtre tout autour de lui.
Heizen exprimait sa décision avec clarté et détermination. La famille Watari serait effacée de l'existence du village de Seizan. Avant le départ du jeune Watari, Heizen se mordilla le pouce, invoquant ainsi son plus fidèle compagnon, le Varg nommé Fenrir.
Alors que le récit de Watari se déployait, Heizen hochait machinalement la tête, son esprit en proie à une tempête intérieure. Lorsque le moment crucial fut abordé, l'Udezuku, comme hypnotisé, observa Kasumi prendre une direction inattendue en refusant un ordre du Kage. Un frémissement d'inquiétude traversa l'esprit torturé du Seizankage. Dans le silence tendu, Kasumi se dirigea vers le paravent pour se déshabiller, révélant une pudicité surprenante pour un militaire aguerri. Les préceptes du moine semblaient s'éloigner.
L'atmosphère devenait insupportable. Le Seizankage ne pouvait tolérer l'insubordination d'un simple Genin, surtout lorsque des secrets semblaient s'entremêler. Que dissimulait Kasumi derrière ce paravent ? L'impatience d'Heizen se mua en une tension palpable. Sa paume s'éleva lentement, hésitante, comme si son geste à venir était suspendu entre certitude et doute. Une voix intérieure insistait sur la nécessité d'agir, car, comme le suggérait un proverbe, il n'y avait jamais de fumée sans feu.
Désolé Kasumi !!
Prononça-t-il d'une voix à peine audible. Un flux de chakra jaillit habilement de la paume d'Heizen, projeté en avant, visant le paravent avec une dextérité impressionnante, dans l'intention de le faire chuter et ainsi dévoiler l'acte dissimulé du Watari. Simultanément, le Watari chercha à consumer sa propre peau avec son affinité, s'efforçant de recouvrir le symbole compromettant.
Que manigançais-tu, Kasumi ? Mes soupçons étaient donc justifiés. Tu es bel et bien un adepte de Jashin, n'est-ce pas ? Nobuya a donc échoué. Certes, votre lignée a été marquée par de nombreux défis, empreints de haine... Malgré cela, j'espérais sincèrement que votre famille puisse surmonter ces épreuves.
Le visage d'Heizen affichait une expression de tristesse, conscient de ce qui allait inévitablement se produire. C'était indéniable.
Un ordre demeure un impératif auquel tu es tenu d'obtempérer. Ainsi, je vais te communiquer le suivant, qui sera également le dernier que tu recevras de ma part.
Une pulsion démente s'insinuait dans l'esprit d'Heizen à cet instant précis. L'idée de lui écraser le crâne de sa poigne, de lui transpercer la poitrine de sa main, le traversait comme un éclair. Cependant, il s'y refusait. Pourquoi ? Était-ce en l'honneur de Nobuya, son ami ? En raison de son appartenance au village de Seizan ? Heizen allait-il offrir une chance de rédemption à Kasumi, l'opportunité de se métamorphoser en un homme meilleur ? Il était également conscient que s'il ne le tuait pas immédiatement, son indulgence actuelle ouvrirait probablement la voie à de futures victimes. Des pensées divergentes s'affrontaient dans son esprit, interrogeant la limite jusqu'à laquelle Heizen était prêt à aller pour démontrer son engagement à sauver la famille Watari.
À compter de ce jour, la famille Watari sera bannie à perpétuité du village de Seizan, incluant Nobuya, Hanami, Erin et toi-même. Bien que je puisse te mettre à mort immédiatement, comme tu peux le constater, je te démontre une fois de plus ma sincérité envers ta famille. Cela marque la fin de mes ordres. Sache que désormais, tu seras traqué comme un indépendant de rang 3★★★. Je te laisse une opportunité de rédemption en dehors des frontières de Seizan. Toutefois, si nos chemins venaient à se recroiser, considère-toi comme un homme condamné. Je te le garantis. Tu m'inspires du dégoût. Quitte immédiatement ces lieux.
Tandis qu'Heizen semblait offrir une opportunité au jeune Watari, son corps semblait s'opposer à cette clémence, entrant dans une ébullition intense, émettant une aura rougeâtre tout autour de lui.
Je vous accorde une heure afin que tu avertisses ta famille et quittiez Seizan. Si, à l'expiration de ce délai, vous demeurez présent, mon ami se fera une joie de mettre fin à ta vie.
Heizen exprimait sa décision avec clarté et détermination. La famille Watari serait effacée de l'existence du village de Seizan. Avant le départ du jeune Watari, Heizen se mordilla le pouce, invoquant ainsi son plus fidèle compagnon, le Varg nommé Fenrir.
Fenrir, détecte l'odeur de cet homme. Puis, suis-le jusqu'à ce qu'il quitte Seizan avec sa famille. Ils sont tous exclus définitivement. Si jamais il entreprend quelque chose, je te donne l'autorisation de te régaler avec cet homme.
- @Watari Kasumi, tu deviens un indépendant 3★★★.
- Toute la partie ou tu expliques les secrets que Nobuya t’a fait n’ont pas été dites. Je t’ai surpris avant.
- La famille Watari est banni de Seizan. Vous devenez tous des indépendants (seul toi est 3★★★)
- Le projet du laboratoire est annulé.
- Tu peux répondre si tu souhaites au rp pour conclure.
- Toute la partie ou tu expliques les secrets que Nobuya t’a fait n’ont pas été dites. Je t’ai surpris avant.
- La famille Watari est banni de Seizan. Vous devenez tous des indépendants (seul toi est 3★★★)
- Le projet du laboratoire est annulé.
- Tu peux répondre si tu souhaites au rp pour conclure.
Watari Kasumi
dit Abîme / Indépendant ★★★ / Apôtre dans le Jashinisme
# Re: Sombres secrets - Seizankage Sam 13 Jan - 21:58
Sombres secrets
Je venais de jouer et j’avais perdu. La suspicion est une chose facile face à la confiance. Sans jeu de mot, la confiance, c’est se mettre à nue, la suspicion c’est s’emmurer, se vêtir d’une lourde armure et voir chacun comme un ennemi potentiel. C’est ce que j’étais. Heizen avait pour lui cette paranoïa qui caractérisait souvent les grands de ce monde, s’attendant à être poignardés dans le dos. Je venais d’apprendre la leçon bien trop tard. Cela me serait surement utile dans une autre vie. Il avait fallu un seul mot dans un contexte un peu particulier pour que mes années d’efforts s’effondrent. Mon seul réconfort était que désormais je Le rejoignais.
Mon cœur était finalement léger.
Mais dans le silence qui me caractérisait, face aux accusations et au discours du Kage, une étrange lueur fit son apparition, une lueur salvatrice. C’était ce que le géant appelait « rédemption » ? Fou ! Mais une chose était certaine, si je n’étais pas destiné à Le rejoindre. S’Il ne voulait pas encore de moi c’est qu’il me restait donc des cartes à jouer et un intérêt à servir Ses desseins.
Au moins, les choses étaient claires désormais. Mais devais-je pousser la chance un peu plus ? Je venais de défier la Mort et y survivre. Certains auraient obéis sans un mot, mais je n’étais pas de cela. Attendant sagement la fait du discours, attendant sagement que le Warg géant ne s’imprègne de mon odeur, je faisais là quelques pas en direction de la sortie avant de me retourner.
D’un geste, d’un geste vif, une petite lame de chakra s’échappa de mon index dextre et vint entailler la paume de ma senestre. Le sang perla. Frottant cette main sur le mur à côté de moi, j’offrais la un serment.
Le sort en était jeté. Quel que soit la réponse et le résultat de cette incongrue demande, je quittais les lieux, l’énorme yokai sur mes trousses. Une seule direction, le manoir Watari et enfin … un nouveau départ.
Edit by Oni :
Les résultats de tes investigations m'importent peu. Je ne souhaite plus te croiser. Néanmoins, je vais conserver ces cellules ici. Tu possèdes déjà les tiennes. Éloigne-toi avant que je ne reconsidère ta vie.
Mon cœur était finalement léger.
Mais dans le silence qui me caractérisait, face aux accusations et au discours du Kage, une étrange lueur fit son apparition, une lueur salvatrice. C’était ce que le géant appelait « rédemption » ? Fou ! Mais une chose était certaine, si je n’étais pas destiné à Le rejoindre. S’Il ne voulait pas encore de moi c’est qu’il me restait donc des cartes à jouer et un intérêt à servir Ses desseins.
Au moins, les choses étaient claires désormais. Mais devais-je pousser la chance un peu plus ? Je venais de défier la Mort et y survivre. Certains auraient obéis sans un mot, mais je n’étais pas de cela. Attendant sagement la fait du discours, attendant sagement que le Warg géant ne s’imprègne de mon odeur, je faisais là quelques pas en direction de la sortie avant de me retourner.
Je prends bonne note de vos ordre. Les Watari vous remercie et je gage qu’ils auront une dette envers vous. Mais avant de partir, je tenais à vous dire quelque chose. Mon courrier à votre attention était sincère quant à l’évolution de Seizan. Jujou se prépare à évoluer. Son avancée médicale est indéniable et une fois confrontée à elle, ce sera surement trop tard. Quant à ces cellules, je suis le seul à pouvoir les étudier. Vous m’avez parlé de rédemption ? Je prends cette main tendue ...
D’un geste, d’un geste vif, une petite lame de chakra s’échappa de mon index dextre et vint entailler la paume de ma senestre. Le sang perla. Frottant cette main sur le mur à côté de moi, j’offrais la un serment.
C’est un serment dans le sang que je fais. Confiez-moi ces cellules et je vous ferai part de mes recherches quand elles auront abouti. En cet instant, je ne vis que par votre volonté. Ma demande n’a rien à voir avec de la bonté d’âme de votre part, mais fait appel au pragmatisme. Vous avez vu les modifications corporelles que je porte. Elles peuvent aboutir à plus et si cela peut s’appliquer à un corps humain, cela pourrait s’appliquer également aux armes démoniaques …
Le sort en était jeté. Quel que soit la réponse et le résultat de cette incongrue demande, je quittais les lieux, l’énorme yokai sur mes trousses. Une seule direction, le manoir Watari et enfin … un nouveau départ.
Edit by Oni :
Les résultats de tes investigations m'importent peu. Je ne souhaite plus te croiser. Néanmoins, je vais conserver ces cellules ici. Tu possèdes déjà les tiennes. Éloigne-toi avant que je ne reconsidère ta vie.
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