Le clan Hattan est installé à quelques pas de Toge no Sato, dans un petit hameau situé au sein de la région de Daichi no Kuni. Le domaine n’a jamais subi de grosse attaque et les seules dont il a dû se défendre ont été repoussées sans trop de soucis grâce à la Cavalerie de Rohan. Certains membres du clan ont même rejoint un village caché. Un homme dont la mort a été célébrée il y a peu appartenait à l’armée de Jujou tandis que d’autres cavaliers d’élite ont rejoint Toge ou Seizan, là où leurs montures peuvent déployer leur plein potentiel.

Cependant, cette famille a perdu de son prestige d’antan et sa chute, qui a commencé avec le décès de son héritier, s’est accélérée. En 806, un matin d’été, un homme s’est précipité à Toge pour supplier les forces du village de venir sauver son clan. Cet homme, c’est un soldat de Toge, le même homme qui s’est mis à courtiser la prêtresse Sugimoto Yuriko. Les autorités du village ont décidé de dépêcher deux soldats afin de régler la situation ou du moins, de tenter de sauver ce qui peut être sauvé.

Ce sont @Minamoto Byakuren et @Kato Kanon qui sont envoyés sur les lieux avec l’aide des coursiers du clan Shika. L’homme venu demander de l’aide ne les a pas accompagné, blessé, il a été envoyé à l’hôpital du village. L’attaque serait d’origine Yokai, ce qui est assez inquiétant au yeux des autorités de Toge, les attaques Yokais sur les villages étant très rares et bien souvent annonciatrices de désastres à venir.

Lorsque le binôme arrive finalement à proximité du hameau, il remarque que des nuages sont amassés au loin, recouvrant d’un voile obscur toute une zone, qui correspond à la position du domaine de clan. Cette obscurité contraste avec le ciel bleu et du soleil rayonnant des alentours, symboles que l’été est bien là à présent. De loin, il semblerait que des flammes se soient emparées de certains bâtiments, offrant un tableau bien morne et inquiétant au centre même d’un paysage habituellement idyllique. Malgré la distance qui sépare les deux hommes du hameau, des hurlements parviennent jusqu’à leurs oreilles avec la même intensité sonore que des murmures, se mêlant à la douce et chaleureuse caresse du vent.

Alors qu’ils se rapprochent, la tension monte. Ce qui était jusqu’à présent des points dans leur champ de vision a désormais revêtu sa véritable apparence, celle d’êtres humains. Des cadavres de guerriers jonchent le sol qui semble avoir été brûlé par quelque chose. Les lignes de défense du domaine de clan sont malheureusement tombées avant l’arrivée des soldats. Des civils sont en train de se ruer en dehors de la place pourtant fortifiée dont les murs ont fini par céder sous les coups de l’assaillant. Les deux hommes ressentent maintenant comme de l’électricité dans l’air. S’agit-il de leurs émotions qui s’emballent face à ce spectacle horrifique ou est-ce la réalité ?