# [FB] Fratrie ft Hotaru Mar 26 Sep - 15:05
FRATRIE
Avec Oomori Hotaru ─ Seizan no Sato ─ Date inconnue
Avec Oomori Hotaru ─ Seizan no Sato ─ Date inconnue
La légère rosée du matin commençait à s'installer sur les hauts-plateaux du pic des bourrasques, la brise matinale caressant l'échine du mystérieux brun, adossé à l'un des poteaux d'entraînement. Kasa ébène sur la tête, masquant son visage des premières lueurs du jour, kimono onyx marqué par cette nuit à la belle étoile et la petite effraie toujours aux aguets posée sur les épaules de l'Itadaki, se dernier se réveillais calmement, aux aurores, de cette douce et fraîche nuit. Comme à l'accoutumé, il avait délaisser sa petite cabane de bois pour rester à l'extérieur, la fraîcheur des nuits en altitude renforçant son corps et son esprit, et préférant communier directement avec l'astre lunaire pour s'adresser à Tsukiyomi, avant de tomber de fatigue de ses durs journées d'entraînement.
La nuit lui avait porté conseil, quelques jours jours auparavant une réunion entre Chuunin du village caché des montagnes bleues avait eu lieu, étant nouveau à ce grade le brun s'y était présenté sans grande prétention, pour faire bonne figure même s'il préférait la tranquillité et la solitude. Il n'était pas de ceux bornés par leurs idéaux et comprenait totalement que s'il voulait gravir les échelons de la hiérarchie et ainsi pouvoir imposer, ou du moins promulguer quelques uns de ses idéaux, il lui fallait assister à ce genre de tâche fastidieuse.
Cependant, tout n'avait pas été que longues tirades ennuyeuses des hauts-gradés afin de réexpliquer la tâche de chacun au sein du village et les devoirs d'un shinobi de ce rang. Au milieu de cette foule armé et des supérieurs à l'allure beaucoup trop sérieuse, l'Itadaki avait pu s'entretenir avec quelques-uns de ses homologues, cherchant toujours à promouvoir ses idéaux et à notamment comprendre les attentes de chacun. Sans jamais trop en dévoiler sur ce qu'il pensait réellement de ce foutu code moral qu'est le Bushido, il apprenait à en discuter calmement avec les autres, afin de noter certaines idées, certains points de vue et les dissonances entre chaque personne acceptant ce code comme réel code conduite et de vie.
Ce fut le cas de ses deux jeunes hommes, frères jumeaux avec lesquels le brun avait pu échanger pendants de longues minutes. L'un des deux était un véritable shinobi, tandis que l'autre un samouraï pur souche, ne possédant aucun chakra et voulant démontrer que malgré tout il pouvait devenir quelqu'un. Visiblement, le deuxième avait une vision bien trop parfaite du Bushido et on pouvait sentir que toute son essence même se concentrais autour des principes que lui inculquais la voie du guerrier. Son frère, possédant du chakra était un peu plus ouvert d'esprit quant à l'évolution potentiel de certaines valeurs et transmission de pensées. La discussion avait été enrichissante, de plus lorsque le samouraï têtu venait citer le prénom de leur sœur au détour d'une phrase : Oomori Hotaru, membre des épéistes du Mont de Fer.
Cela faisait maintenant quelques minutes que le soleil s'était levé, et avec lui les espoirs de l'Itadaki de pouvoir s'entretenir avec la troisième membre de la patrie. Une des épistes du mont de fer, il n'était pas donner d'en rencontrer tous les jours et c'était exactement avec eux que voulait discuter le samouraï déchu. Il avait beaucoup à apprendre de leurs visions, étaient-ils tous des fervents défenseurs du Bushido et de la manière dont il était transmis aux futures générations ? Où certains se permettaient des écarts sur ce code de conduite ? Certains même voudraient-ils en réformer quelques principes ? Il était l'heure d'avoir des réponses.
CEYLAN
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# Re: [FB] Fratrie ft Hotaru Mer 18 Oct - 8:30
Fraterie
Hotaru, depuis qu’elle marchait dans la voie du guerrier, n'avait jamais eu un talent inné et elle n’était pas du tout ce qu’on appelait un génie. Elle avait toujours eu à passer de nombreuses heures à se perfectionner. À travailler sur tout ce qu’elle voulait faire, tout ce qu’elle pouvait faire. Plus jeune, au début de son parcours, cela lui avait attiré le ridicule de ses pairs, mais maintenant, elle n’était plus une enfant et avait su faire ses preuves.
Son histoire était celle du travail acharné qui payait. Ce n’était pas le cas pour tous, mais peut-être qu’elle s’était montrée juste assez déterminée pour faire sa marque ? Elle était une samouraï certes et les bushido était quelque chose qui lui tenait à cœur, mais avant d’être samouraï, elle était une guerrière, une maîtresse d’armes. Son style de combat n’était pas l’exemple même du parfait samouraï, mais elle en avait gardé ce qui comptait le plus à ses yeux : un ensemble de valeurs et de règles, une idéalisation peut-être du combat honnête et honorable.
Cette journée-là était comme toutes les autres, Hotaru s’acharnait sur le terrain d’entraînement. À ce point-ci, on pouvait pratiquement croire qu’elle y vivait. Elle arrivait à l’aube et repartait que très tard - et depuis quelques temps c’était de pire en pire, mais cette histoire allait devoir attendre - elle gravait dans son corps, dans ses muscles les mouvements, les katas, les coups, les esquives jusqu’à ce que son corps puisse les reproduire sans même devoir y réfléchir.
Le soleil venait à peine de se lever, mais Hotaru se trouvait déjà sur le terrain d’entraînement. Elle devait y être depuis un moment, si on se fiait à la sueur qui perlait déjà abondamment sur son front, son haori était au sol, abandonné sur la neige déjà bien écrasée par ses pas. Joues rougies par l’effort et le froid, le souffle lourd. Il était si tôt et elle était déjà au milieu d’un entraînement des plus rigoureux.
Concentrée sur ce qu’elle faisait, elle ne remarqua pas du tout le nouveau venu et même si elle l’avait remarqué, elle n’aurait probablement pas interrompu son entraînement. Après tout, elle était dans un endroit public, il fallait s’attendre à voir passer quelques étrangers. Tant qu’on ne la dérangeait pas ou qu’on ne s'adressait pas à elle, elle restait concentrée sur ce qu’elle faisait.
Elle comptait à voix haute, rythmant ses coups de cette façon.
Son histoire était celle du travail acharné qui payait. Ce n’était pas le cas pour tous, mais peut-être qu’elle s’était montrée juste assez déterminée pour faire sa marque ? Elle était une samouraï certes et les bushido était quelque chose qui lui tenait à cœur, mais avant d’être samouraï, elle était une guerrière, une maîtresse d’armes. Son style de combat n’était pas l’exemple même du parfait samouraï, mais elle en avait gardé ce qui comptait le plus à ses yeux : un ensemble de valeurs et de règles, une idéalisation peut-être du combat honnête et honorable.
Cette journée-là était comme toutes les autres, Hotaru s’acharnait sur le terrain d’entraînement. À ce point-ci, on pouvait pratiquement croire qu’elle y vivait. Elle arrivait à l’aube et repartait que très tard - et depuis quelques temps c’était de pire en pire, mais cette histoire allait devoir attendre - elle gravait dans son corps, dans ses muscles les mouvements, les katas, les coups, les esquives jusqu’à ce que son corps puisse les reproduire sans même devoir y réfléchir.
Le soleil venait à peine de se lever, mais Hotaru se trouvait déjà sur le terrain d’entraînement. Elle devait y être depuis un moment, si on se fiait à la sueur qui perlait déjà abondamment sur son front, son haori était au sol, abandonné sur la neige déjà bien écrasée par ses pas. Joues rougies par l’effort et le froid, le souffle lourd. Il était si tôt et elle était déjà au milieu d’un entraînement des plus rigoureux.
Concentrée sur ce qu’elle faisait, elle ne remarqua pas du tout le nouveau venu et même si elle l’avait remarqué, elle n’aurait probablement pas interrompu son entraînement. Après tout, elle était dans un endroit public, il fallait s’attendre à voir passer quelques étrangers. Tant qu’on ne la dérangeait pas ou qu’on ne s'adressait pas à elle, elle restait concentrée sur ce qu’elle faisait.
“Un, deux. Un, deux. Un, deux, trois, quatre.”
Elle comptait à voix haute, rythmant ses coups de cette façon.
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