# Kito Arakan Mer 16 Aoû - 19:00
KITO ARAKAN
"Je le ferai, seul."
i. Information
► Nom : Kito
► Prénom : Arakan
► Taille : 1m83
► Poids : 79 kg
► Age : 24 ans
► Affinité Primaire : Suiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Village Souhaité : Seizan
► Religion : Athé
► Grade Religieux Souhaité : Aucun
► Particularité : Un visage presque jamais expressif.
► Source de l'avatar : Jin Sakai - Ghost of Tsushima
ii. Que recherches-tu ?
En un mot, Arakan est ambitieux. Il sait de quoi il est fait, il sait ce à quoi il aspire. Un soupçon de talent mêlé au fait que le ninja a réussi à gravir les échelons malgré les multiples barrages érigés par ses ennemis l’ont convaincu qu’il est destiné à de grandes choses. Et de grandes choses, quand on est un bâtard, c’est plus qu’ambitieux. Arakan est né dans la boue, dans la misère, devant se reposer uniquement sur sa mère et, éventuellement, sur lui-même.
Sans surprise, il arbore également une haine inégalée envers la noblesse. Une caste, selon lui, parasitique, pourrie jusqu’à la moelle, remplie d’idiots cruels et de lâches. Il n’est pas assez sot lui-même pour brandir ses idées tel un grand étendard, mais cette haine le transporte à chaque instant. Elle est, en partie, ce qui le motive à continuer sa quête de pouvoir.
Qu’il soit porté par son sentiment de grandeur ou par sa haine envers ceux qui sont au pouvoir, son but est de changer le monde. Le monde a trop longtemps tourné autour des querelles des plus riches et puissants, et la distraction offerte par les Yokai leur a permis de consolider ce pouvoir en une hégémonie à leur famille de bons à rien et d’imbéciles capricieux. Arakan compte changer cela.
Sans surprise, il arbore également une haine inégalée envers la noblesse. Une caste, selon lui, parasitique, pourrie jusqu’à la moelle, remplie d’idiots cruels et de lâches. Il n’est pas assez sot lui-même pour brandir ses idées tel un grand étendard, mais cette haine le transporte à chaque instant. Elle est, en partie, ce qui le motive à continuer sa quête de pouvoir.
Qu’il soit porté par son sentiment de grandeur ou par sa haine envers ceux qui sont au pouvoir, son but est de changer le monde. Le monde a trop longtemps tourné autour des querelles des plus riches et puissants, et la distraction offerte par les Yokai leur a permis de consolider ce pouvoir en une hégémonie à leur famille de bons à rien et d’imbéciles capricieux. Arakan compte changer cela.
iii. Histoire
« C’est donc lui, le bâtard? »
L’homme se contenta d’hocher la tête à la question de son conseiller. Les deux hommes observèrent la situation depuis le haut de la colline. Au bas de celle-ci, assis devant son humble demeure, se trouvait une femme. Humble était le mot. La barraque, située un peu à l’écart du centre du village caché des Montages Bleus, avait l’air de pouvoir s’effondrer à tout moment. Entre la fondation de pierre inégale, le bois pourrissant et raffistolé à bas coût… Ce n’était pas une demeure où on élevait un enfant. Et pourtant, au sein de la femme, se trouvait un nourrisson.
« Alors. Que conseillez-vous ? » Le Daimyo de la Province des montagnes géantes se tourna vers le petit homme qui le suivait. Sa voix était calme. Il ne tapotait pas des pieds et il ne faisait pas les cent pas, mais dans son regard, dans le léger plissement de ses sourcils, on pouvait deviner… Une certaine contrariété. Ou était-ce du dégoût ?
« Euh, et bien… nous pourrions, » commença le conseiller, avant de se faire couper par le gouverneur, à nouveau tourné vers la maison bancale.
« J’en ferai l’annonce. Tenter de balayer cela sous le tapis ne ferait que se retourner contre moi tôt ou tard. Et ma famille ne mérite pas ça. » Kamisuki Goro se dépêcha de se retourner. Sans attendre la réponse de son conseiller, il quitta la colline.
Au bas de celle-ci, Kito Sayame leva les yeux juste à temps pour établir un contact visuel avec le conseiller. Caressant la tête de son bébé, elle fronça les sourcils en le voyant promptement faire demi-tour.
———
« Et donc… j’ai pas de père ? »
Le jeune Arakan leva la tête de son bouquin à la couverture presque complètement rapiécé, jetant un coup d’œil vers sa mère. Sayame, tournée vers la fenêtre, du côté de la cuisine, ne répondit pas immédiatement. Son fils venait tout juste d’avoir 7 ans. Elle ne pensait pas que le sujet allait pouvoir être esquivé pour toujours, évidemment, elle était loin d’être stupide. Elle aurait simplement espéré avoir un peu plus de temps.
« Tout le monde a un père, Arakan. Le tiens n’est simplement pas là. »
« Il est où alors ? »
La réponse vint dans la microseconde. Le jeune Arakan replongea les yeux dans son bouquin, bien qu’il fût intéressé par la conversation : c’était une habitude que sa mère détestait. Le gamin refusait catégoriquement de ne faire qu’une seule chose à la fois. Il aurait préféré être jeté aux Yokais plutôt que de devoir subir une conversation en tête à tête. Heureusement, il n’allait pas être réprimandé, cette fois-ci : sa mère ne comptait pas se retourner.
« Je ne sais pas, Arakan. »
« Tout le monde, ils ont un pa- »
Sayame tourna son visage à moitié, soudainement.
« Il ne voulait pas être avec nous ! Nous ne sommes pas assez bien pour lui, Arakan ! C’est bon, maintenant ? T’es content de la réponse ? »
En contre-jour, Arakan eut du mal à voir le visage de sa mère, ce jour-là. Sa voix, cependant, résonna avec lui jusqu’au présent. Le venin dans ses mots, la soudaine montée en intensité, une intensité que l’enfant n’avait jamais entendu chez sa mère auparavant. Lui qui était si bavard normalement… Cette phrase le rendit silencieux.
———
« Qui aurait cru que le bâtard du Daimyo vivrait dans un taudis pareil ?! »
Des éclats de rires résonnèrent du haut de la colline qui avoisinait la barraque d’Arakan. Il tomba au sol après qu’un des garçons de la bande l’y ait poussé, se rattrapant de justesse avant qu’il puisse dégringoler la pente. Il se releva en vitesse et baissa les yeux alors qu’il fit quelques pas à reculons. Ceci n’arrangea pas la réaction du groupe qui l’avait pris en chasse. Ils commencèrent lentement à l’encercler, alors que les mots qu’il avait à la gorge finirent enfin par sortir.
« N-Ne m’appelle pas comme ça ! »
Il aurait pu dire n’importe quoi, et ils auraient ri de la même façon. Alors qu’il continuait à marcher à reculons, un léger coup d’épaule vint le faire avancer légèrement.
« Quoi, bâtard ? C’est ce que t’es, pourtant, non ? Tu sais, mon père était là quand le Daimyo a pris la parole pour dire à tout le monde qu’il avait fait une petite erreur. Il n’a même pas dit ton nom, mais une fois que le village a remarqué ta grosse mère la p- »
Sans réfléchir, le poing d’Arakan s’abattit sur la mâchoire du leader de la bande. Ce fut un automatisme, une réponse immédiate dès qu’il entendit les derniers mots de sa phrase. Comme suspendu dans l’air, Arakan avait pris tellement d’élan en si peu de distance qu’il semblait voler. Le garçon tomba au sol avec une roulade peu maîtrisée. Il était rapide, mais pas assez rapide pour empêcher le reste du group de le maintenir au sol pour sa première vraie raclée.
———
L’éclair qui s’abattit à l’horizon révéla la silhouette du grand jeune homme, attelé à la tâche. Le tonnerre arriva quelques secondes plus tard, permettant à Arakan de lâcher un juron sans qu’on l’entende. Un de ceux qui lui aurait valu une longue discussion avec sa mère. L’adolescent prit une petite pause dans son labeur. Il leva les yeux vers le ciel, observant les nuages qui grondaient eux aussi, libérant des torrents d’eau sur le bâtard.
Il reprit la pelle de ses deux mains, et se remit à la tâche, redoublant d’ardeur. Il ne fallait pas qu’il laisse le trou devenir boueux avant qu’il le finisse. Soudain, une voix s’éclaircit, derrière lui. Il s’arrêta, mais garda la pelle fermement dans ses mains. Aujourd’hui n’était vraiment pas le bon jour pour qu’on vienne le faire chier.
« Mes condoléances. »
Le cœur d’Arakan sembla s’arrêter pendant une seconde. La voix était reconnaissable, elle l’était pour toute la province. Mais elle l’était particulièrement pour lui. Il se retourna lentement vers le Daimyo. Les poings qui maniaient la pelle étaient si serrés qu’Arakan aurait put la briser en deux en un instant. Mais il ne pouvait pas.
Lentement, Arakan se pencha vers l’avant pour saluer le gouverneur, comme il en était coutume. Il avait beau respecter les règles de bienséances, son visage ne cachait pas ses vrais sentiments. Loin de là.
« J’ai entendu dire que tu as intégré l’école militaire ? »
Arakan se contenta d’hocher la tête. Il n’avait aucun mot en tête qui ne risquait pas de le faire exécuter. Légèrement caché par la pluie diluvienne qui s’abattait sur eux, Arakan se permit de prendre une grande respiration, examinant l’homme qui était en face de lui. C’était la première fois qu’il le voyait de si près. Il avait l’air si petit et faible, sans les habits traditionnels auxquels il était habitué. Arakan le dépassait presque déjà.
« Tu sais, je pourrais parler au capitaine qui t’enseigne, et peut-être que- »
« Non. »
Le ton d’Arakan était sec et venimeux. Il n’était plus l’enfant qui se demandait s’il avait un père. Il commençait à comprendre le monde, à comprendre les Hommes. Il voyait ce qui était en train de se passer. Pour le Daimyo, Arakan était un cas de charité.
« Je ne veux rien de vous, Daimyo-sama. »
Son visage avait beau trahir ses sentiments, sa voix était calme. Elle était en contrôle. Il ne pouvait pas se permettre de réagir ici comme il réagissait dès qu’un camarade venait le voir avec l’espoir de l’achever mentalement.
« J’aimerais enterrer ma mère, maintenant. »
Goro regarda Arakan pendant quelques secondes, puis hocha de la tête. Il fit demi-tour et le jeune homme se remit promptement à creuser la tombe de sa mère.
———
Arakan se redressa soudainement. Un bruit. Il était proche. Il pouvait presque le sentir. Il ajusta son bandeau de Genin, avant de s’accroupir. S’il pouvait simplement…
« J’te tiens. »
D’une seule impulsion, le jeune homme traversa la forêt jusqu’au ruisseau où se trouvait le Yokai. Les mudras étaient déjà effectués au moment d’atterrir et, en un instant, la créature démoniaque se trouvait enfermée dans une bulle d’eau. Arakan se redressa, époussetant ses genoux après s’être agenouillé devant le ruisseau. Derrière lui, les compagnons de son escouade atterrirent.
« Kito, on avait dit quoi !? Tu ne peux pas juste faire ce que tu veux et foncer sans nous prévenir ! »
Arakan ne se retourna pas vers son compagnon, en revanche et il prit tout de même la peine de légèrement tourner la tête vers lui pour lui répondre.
« La mission est réussie. Tu devrais la faire passer avant ton égo. Rester maître de soi-même est aussi une règle à suivre donc… Arrête de gueuler, s’il te plait. »
« Argh… Sale bâtard ! »
Alors qu’Arakan marcha à côté de lui, l’autre membre de l’équipe arriva à temps pour empêcher le Genin d’attaquer le bâtard. Sans sourciller, Arakan passa son chemin, se préparant à revenir au village. Une mission réussie à son dossier de plus, c’était tout ce qui comptait.
———
Arakan se tenait droit, la tête haute, dans son uniforme de cérémonie. Il en était arrivé là tout seul. Il en était arrivé là tout seul. C’était la phrase qu’il se répétait sans cesse. Il n’avait personne à remercier pour là où il en était à part lui-même. Il n’avait prié à aucun Dieu pour sa réussite, il n’avait demandé l’aide de personne. Il était arrivé à ce moment par pure détermination. C’était la première étape avant que tout le monde connaisse le nom Kito.
« Merci, capitaine. »
Le Daimyo était présent, lors de la promotion des Chuunin. Mais ça n’avait que peu d’importance maintenant. Arakan ne lui avait même pas jeté un seul regard. Alors qu’il enfilait le bandeau à la couleur des Chuunin, le jeune homme, pour la première fois en longtemps, sourit.
L’homme se contenta d’hocher la tête à la question de son conseiller. Les deux hommes observèrent la situation depuis le haut de la colline. Au bas de celle-ci, assis devant son humble demeure, se trouvait une femme. Humble était le mot. La barraque, située un peu à l’écart du centre du village caché des Montages Bleus, avait l’air de pouvoir s’effondrer à tout moment. Entre la fondation de pierre inégale, le bois pourrissant et raffistolé à bas coût… Ce n’était pas une demeure où on élevait un enfant. Et pourtant, au sein de la femme, se trouvait un nourrisson.
« Alors. Que conseillez-vous ? » Le Daimyo de la Province des montagnes géantes se tourna vers le petit homme qui le suivait. Sa voix était calme. Il ne tapotait pas des pieds et il ne faisait pas les cent pas, mais dans son regard, dans le léger plissement de ses sourcils, on pouvait deviner… Une certaine contrariété. Ou était-ce du dégoût ?
« Euh, et bien… nous pourrions, » commença le conseiller, avant de se faire couper par le gouverneur, à nouveau tourné vers la maison bancale.
« J’en ferai l’annonce. Tenter de balayer cela sous le tapis ne ferait que se retourner contre moi tôt ou tard. Et ma famille ne mérite pas ça. » Kamisuki Goro se dépêcha de se retourner. Sans attendre la réponse de son conseiller, il quitta la colline.
Au bas de celle-ci, Kito Sayame leva les yeux juste à temps pour établir un contact visuel avec le conseiller. Caressant la tête de son bébé, elle fronça les sourcils en le voyant promptement faire demi-tour.
———
« Et donc… j’ai pas de père ? »
Le jeune Arakan leva la tête de son bouquin à la couverture presque complètement rapiécé, jetant un coup d’œil vers sa mère. Sayame, tournée vers la fenêtre, du côté de la cuisine, ne répondit pas immédiatement. Son fils venait tout juste d’avoir 7 ans. Elle ne pensait pas que le sujet allait pouvoir être esquivé pour toujours, évidemment, elle était loin d’être stupide. Elle aurait simplement espéré avoir un peu plus de temps.
« Tout le monde a un père, Arakan. Le tiens n’est simplement pas là. »
« Il est où alors ? »
La réponse vint dans la microseconde. Le jeune Arakan replongea les yeux dans son bouquin, bien qu’il fût intéressé par la conversation : c’était une habitude que sa mère détestait. Le gamin refusait catégoriquement de ne faire qu’une seule chose à la fois. Il aurait préféré être jeté aux Yokais plutôt que de devoir subir une conversation en tête à tête. Heureusement, il n’allait pas être réprimandé, cette fois-ci : sa mère ne comptait pas se retourner.
« Je ne sais pas, Arakan. »
« Tout le monde, ils ont un pa- »
Sayame tourna son visage à moitié, soudainement.
« Il ne voulait pas être avec nous ! Nous ne sommes pas assez bien pour lui, Arakan ! C’est bon, maintenant ? T’es content de la réponse ? »
En contre-jour, Arakan eut du mal à voir le visage de sa mère, ce jour-là. Sa voix, cependant, résonna avec lui jusqu’au présent. Le venin dans ses mots, la soudaine montée en intensité, une intensité que l’enfant n’avait jamais entendu chez sa mère auparavant. Lui qui était si bavard normalement… Cette phrase le rendit silencieux.
———
« Qui aurait cru que le bâtard du Daimyo vivrait dans un taudis pareil ?! »
Des éclats de rires résonnèrent du haut de la colline qui avoisinait la barraque d’Arakan. Il tomba au sol après qu’un des garçons de la bande l’y ait poussé, se rattrapant de justesse avant qu’il puisse dégringoler la pente. Il se releva en vitesse et baissa les yeux alors qu’il fit quelques pas à reculons. Ceci n’arrangea pas la réaction du groupe qui l’avait pris en chasse. Ils commencèrent lentement à l’encercler, alors que les mots qu’il avait à la gorge finirent enfin par sortir.
« N-Ne m’appelle pas comme ça ! »
Il aurait pu dire n’importe quoi, et ils auraient ri de la même façon. Alors qu’il continuait à marcher à reculons, un léger coup d’épaule vint le faire avancer légèrement.
« Quoi, bâtard ? C’est ce que t’es, pourtant, non ? Tu sais, mon père était là quand le Daimyo a pris la parole pour dire à tout le monde qu’il avait fait une petite erreur. Il n’a même pas dit ton nom, mais une fois que le village a remarqué ta grosse mère la p- »
Sans réfléchir, le poing d’Arakan s’abattit sur la mâchoire du leader de la bande. Ce fut un automatisme, une réponse immédiate dès qu’il entendit les derniers mots de sa phrase. Comme suspendu dans l’air, Arakan avait pris tellement d’élan en si peu de distance qu’il semblait voler. Le garçon tomba au sol avec une roulade peu maîtrisée. Il était rapide, mais pas assez rapide pour empêcher le reste du group de le maintenir au sol pour sa première vraie raclée.
———
L’éclair qui s’abattit à l’horizon révéla la silhouette du grand jeune homme, attelé à la tâche. Le tonnerre arriva quelques secondes plus tard, permettant à Arakan de lâcher un juron sans qu’on l’entende. Un de ceux qui lui aurait valu une longue discussion avec sa mère. L’adolescent prit une petite pause dans son labeur. Il leva les yeux vers le ciel, observant les nuages qui grondaient eux aussi, libérant des torrents d’eau sur le bâtard.
Il reprit la pelle de ses deux mains, et se remit à la tâche, redoublant d’ardeur. Il ne fallait pas qu’il laisse le trou devenir boueux avant qu’il le finisse. Soudain, une voix s’éclaircit, derrière lui. Il s’arrêta, mais garda la pelle fermement dans ses mains. Aujourd’hui n’était vraiment pas le bon jour pour qu’on vienne le faire chier.
« Mes condoléances. »
Le cœur d’Arakan sembla s’arrêter pendant une seconde. La voix était reconnaissable, elle l’était pour toute la province. Mais elle l’était particulièrement pour lui. Il se retourna lentement vers le Daimyo. Les poings qui maniaient la pelle étaient si serrés qu’Arakan aurait put la briser en deux en un instant. Mais il ne pouvait pas.
Lentement, Arakan se pencha vers l’avant pour saluer le gouverneur, comme il en était coutume. Il avait beau respecter les règles de bienséances, son visage ne cachait pas ses vrais sentiments. Loin de là.
« J’ai entendu dire que tu as intégré l’école militaire ? »
Arakan se contenta d’hocher la tête. Il n’avait aucun mot en tête qui ne risquait pas de le faire exécuter. Légèrement caché par la pluie diluvienne qui s’abattait sur eux, Arakan se permit de prendre une grande respiration, examinant l’homme qui était en face de lui. C’était la première fois qu’il le voyait de si près. Il avait l’air si petit et faible, sans les habits traditionnels auxquels il était habitué. Arakan le dépassait presque déjà.
« Tu sais, je pourrais parler au capitaine qui t’enseigne, et peut-être que- »
« Non. »
Le ton d’Arakan était sec et venimeux. Il n’était plus l’enfant qui se demandait s’il avait un père. Il commençait à comprendre le monde, à comprendre les Hommes. Il voyait ce qui était en train de se passer. Pour le Daimyo, Arakan était un cas de charité.
« Je ne veux rien de vous, Daimyo-sama. »
Son visage avait beau trahir ses sentiments, sa voix était calme. Elle était en contrôle. Il ne pouvait pas se permettre de réagir ici comme il réagissait dès qu’un camarade venait le voir avec l’espoir de l’achever mentalement.
« J’aimerais enterrer ma mère, maintenant. »
Goro regarda Arakan pendant quelques secondes, puis hocha de la tête. Il fit demi-tour et le jeune homme se remit promptement à creuser la tombe de sa mère.
———
Arakan se redressa soudainement. Un bruit. Il était proche. Il pouvait presque le sentir. Il ajusta son bandeau de Genin, avant de s’accroupir. S’il pouvait simplement…
« J’te tiens. »
D’une seule impulsion, le jeune homme traversa la forêt jusqu’au ruisseau où se trouvait le Yokai. Les mudras étaient déjà effectués au moment d’atterrir et, en un instant, la créature démoniaque se trouvait enfermée dans une bulle d’eau. Arakan se redressa, époussetant ses genoux après s’être agenouillé devant le ruisseau. Derrière lui, les compagnons de son escouade atterrirent.
« Kito, on avait dit quoi !? Tu ne peux pas juste faire ce que tu veux et foncer sans nous prévenir ! »
Arakan ne se retourna pas vers son compagnon, en revanche et il prit tout de même la peine de légèrement tourner la tête vers lui pour lui répondre.
« La mission est réussie. Tu devrais la faire passer avant ton égo. Rester maître de soi-même est aussi une règle à suivre donc… Arrête de gueuler, s’il te plait. »
« Argh… Sale bâtard ! »
Alors qu’Arakan marcha à côté de lui, l’autre membre de l’équipe arriva à temps pour empêcher le Genin d’attaquer le bâtard. Sans sourciller, Arakan passa son chemin, se préparant à revenir au village. Une mission réussie à son dossier de plus, c’était tout ce qui comptait.
———
Arakan se tenait droit, la tête haute, dans son uniforme de cérémonie. Il en était arrivé là tout seul. Il en était arrivé là tout seul. C’était la phrase qu’il se répétait sans cesse. Il n’avait personne à remercier pour là où il en était à part lui-même. Il n’avait prié à aucun Dieu pour sa réussite, il n’avait demandé l’aide de personne. Il était arrivé à ce moment par pure détermination. C’était la première étape avant que tout le monde connaisse le nom Kito.
« Merci, capitaine. »
Le Daimyo était présent, lors de la promotion des Chuunin. Mais ça n’avait que peu d’importance maintenant. Arakan ne lui avait même pas jeté un seul regard. Alors qu’il enfilait le bandeau à la couleur des Chuunin, le jeune homme, pour la première fois en longtemps, sourit.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 53 %
v. Personnalité
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Tama, mais Arakan marche parfaitement bien ici.
► Quel âge as-tu ? 19 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Par un de mes amis qui est membre.
► Comment trouves-tu le forum ? Très bien! Je suis encore dans le flou sur le système de combat, mais le lore est très bien, vous avez l'air d'avoir une communauté active, donc j'ai hâte de participer.
► T'as un autre compte? Lequel ? Non.
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pas pour le moment. Je ne dis pas non dans le futur.
► Quel âge as-tu ? 19 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Par un de mes amis qui est membre.
► Comment trouves-tu le forum ? Très bien! Je suis encore dans le flou sur le système de combat, mais le lore est très bien, vous avez l'air d'avoir une communauté active, donc j'ai hâte de participer.
► T'as un autre compte? Lequel ? Non.
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pas pour le moment. Je ne dis pas non dans le futur.
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Kito Arakan Jeu 17 Aoû - 13:54
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Chuunin !
J'ai beaucoup aimé ta fiche, l'archétype du personnage est classique mais tu le joue parfaitement bien et c'était vraiment très agréable à lire. Je me suis juste permit d'ajouter encore du drama x)
TRAME PERSONNELLE :
On ne peut pas dire que ton père, Kamisuki Goro, était un père exemplaire. Lui que l’on décrit comme droit et juste avait fauté, aventure d’un soir sans doute, Sayame n’en a jamais parlé et elle est partie avec le secret de cette relation. Après l’enterrement et cette entrevue plus que agaçante pour toi, tu as dû ranger la barraque de ton enfance, récupérer quelques affaires en vue de ton intégration à l’académie militaire. Tu as retrouvé une étrange boîte faite de bambou et peinte à la main, tu te doutes de la richesse de ce bien peu commun. Ta curiosité te pousse à ouvrir le contenant et tu y découvres une bague d’argent avec la gravure du mot GIN à l’intérieur. Un mot accompagne l’objet.
“Offre ça à notre fils quand tu le jugeras prêt.”
En bas du mot, la signature de ton père. Tu ne comprends pas vraiment à quoi sert cette bague et tu es tenté de la revendre au premier forgeron du coin, toutefois est-ce qu’elle ne pourrait pas te servir pour grimper l’échelle sociale ?
On ne peut pas dire que ton père, Kamisuki Goro, était un père exemplaire. Lui que l’on décrit comme droit et juste avait fauté, aventure d’un soir sans doute, Sayame n’en a jamais parlé et elle est partie avec le secret de cette relation. Après l’enterrement et cette entrevue plus que agaçante pour toi, tu as dû ranger la barraque de ton enfance, récupérer quelques affaires en vue de ton intégration à l’académie militaire. Tu as retrouvé une étrange boîte faite de bambou et peinte à la main, tu te doutes de la richesse de ce bien peu commun. Ta curiosité te pousse à ouvrir le contenant et tu y découvres une bague d’argent avec la gravure du mot GIN à l’intérieur. Un mot accompagne l’objet.
“Offre ça à notre fils quand tu le jugeras prêt.”
En bas du mot, la signature de ton père. Tu ne comprends pas vraiment à quoi sert cette bague et tu es tenté de la revendre au premier forgeron du coin, toutefois est-ce qu’elle ne pourrait pas te servir pour grimper l’échelle sociale ?
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son Carnet d'aventure et ta Boîte à rouleaux. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord également.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les Annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
Permission de ce forum:
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