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Hachuurui Junzen
Pnj
# INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Dim 30 Juil - 20:13
Intrigue : Monnaie d’échange
- Avatar lors de cette intrigue:
Au fin fond de Mitsu no Kuni, dans les contrées Est se tenait un samouraï dont l’importance au sein du village de Seizan n’était pas à négliger puisqu'il faisait partie des épéistes du Mont de Fer. Pourtant, il ne semblait pas libre de ces mouvements. Assis en seiza, mains et pieds liés, il n’était plus qu’un simple otage, une monnaie d’échange.
C'est dans une vieille bâtisse en bois, dans un recoin d’une grande plaine ornée de magnifiques fleurs aux multitudes couleurs, un paradis pour les insectes butineurs venu récolter le pollen et le nectar où se tenait ses deux personnes. C’était dans cette région du miel où l'on pouvait commercialiser une grande quantité avec une qualité hors norme de gelée royale qui donnait par la suite un miel digne de ce nom.
Des arbustes de différents types typique de ces régions Est de part son exotisme camoufflaient le chemin et la petite maisonnette en bois. C’est ici que l’homme à la longue chevelure rousse et aux iris améthystes attendait la venue de ce chef dont la renommée n’était plus à prouver. Un endroit calme où ils ne seraient pas dérangés, avec une longue étendue d’herbe où chacun serait libre de ses mouvements. Tout avait été calculé dans les moindres détails pour atteindre celui qu’on surnommait "Nitoryu Ripa" (litt. Faucheur au double maniement) notamment pour son style aux deux sabres qu’il maîtrisait fortement dont l’une de ces lames n’était nul autre que la légendaire Kusanagi no Tsurugi. Le chef que le preneur d’otage attendait s'appelait @Yamamoto Chimon, et il était le chef des épéistes du Mont de Fer.
Ce n’était pas tant l’homme qu’il attendait, mais bien ce qu’il tenait depuis des années à sa hanche, au chaud dans fourreau. Mais pour l’instant, le vieillard du maniement double avait reçu une mission de la part du Seizankage suite à une missive de revendication de la part du teneur d’otage, celui qui ne signera que “le bandit” au pied de celle-ci.
Le bandit, comme il se prénommait, avait réussi à capturer un épéiste du Mont de Fer sur le retour d’une mission qu’il avait effectuée. Cela en disait long sur la potentielle puissance de l'homme. N’ayant pas d’information, Udezuku Heizen était sur le point d’envoyer une équipe pour effectuer les recherches quand il reçu la missive suivante :
Lorsque le chef des épéistes du Mont de Fer rencontrera le messager excellent dans le domaine du pistage et de la sensorialité, il fournira la localisation de la maisonnette en bois afin que les deux hommes puissent enfin se rencontrer.
C'est dans une vieille bâtisse en bois, dans un recoin d’une grande plaine ornée de magnifiques fleurs aux multitudes couleurs, un paradis pour les insectes butineurs venu récolter le pollen et le nectar où se tenait ses deux personnes. C’était dans cette région du miel où l'on pouvait commercialiser une grande quantité avec une qualité hors norme de gelée royale qui donnait par la suite un miel digne de ce nom.
Des arbustes de différents types typique de ces régions Est de part son exotisme camoufflaient le chemin et la petite maisonnette en bois. C’est ici que l’homme à la longue chevelure rousse et aux iris améthystes attendait la venue de ce chef dont la renommée n’était plus à prouver. Un endroit calme où ils ne seraient pas dérangés, avec une longue étendue d’herbe où chacun serait libre de ses mouvements. Tout avait été calculé dans les moindres détails pour atteindre celui qu’on surnommait "Nitoryu Ripa" (litt. Faucheur au double maniement) notamment pour son style aux deux sabres qu’il maîtrisait fortement dont l’une de ces lames n’était nul autre que la légendaire Kusanagi no Tsurugi. Le chef que le preneur d’otage attendait s'appelait @Yamamoto Chimon, et il était le chef des épéistes du Mont de Fer.
Ce n’était pas tant l’homme qu’il attendait, mais bien ce qu’il tenait depuis des années à sa hanche, au chaud dans fourreau. Mais pour l’instant, le vieillard du maniement double avait reçu une mission de la part du Seizankage suite à une missive de revendication de la part du teneur d’otage, celui qui ne signera que “le bandit” au pied de celle-ci.
Le bandit, comme il se prénommait, avait réussi à capturer un épéiste du Mont de Fer sur le retour d’une mission qu’il avait effectuée. Cela en disait long sur la potentielle puissance de l'homme. N’ayant pas d’information, Udezuku Heizen était sur le point d’envoyer une équipe pour effectuer les recherches quand il reçu la missive suivante :
Votre homme est en vie.
Il ne lui arrivera rien si vous acceptez mes conditions qui sont les suivantes.
J’aimerai rencontrer Yamamoto Chimon afin de discuter et échanger avec lui. Si tout se passe bien et comme je le souhaite, vos hommes rentreront sains et saufs à la maison.
Un messager lui donnera les indications à suivre pour me trouver aux abords des contrées Est, si et seulement si Chimon est seul. Auquel cas, mon otage mourra instantanément.
Le bandit
Lorsque le chef des épéistes du Mont de Fer rencontrera le messager excellent dans le domaine du pistage et de la sensorialité, il fournira la localisation de la maisonnette en bois afin que les deux hommes puissent enfin se rencontrer.
Ton chef ne devrait plus tarder. J’espère pour toi qu’il pourra accéder à ma demande…
Yamamoto Chimon
dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Lun 31 Juil - 19:21
Intrigue : Monnaie d’échange
Assis en seiza sur le sol en tatami de sa modeste demeure, Yamamoto Chimon aiguise la lame de l’un de ses sabres, songeur. Les yeux à demis clos, l’homme effectue des simulations mentales d’affrontements et plus précisément, il imagine plusieurs scénarios possibles autour d’une intervention sur une prise d’otage. Il se prépare. En tant que Chef des épéistes du Mont de Fer, c’est à lui que revient la mission de délivrer un des hommes de sa brigade qui a été pris en otage par un mystérieux individu. Après quelques longs instants, il range la lame qu’il aiguisait dans son fourreau.
L’épéiste s’incline humblement devant un portrait et une urne funéraire. Se saisissant de ses deux armes, il se relève avec grâce, les raccrochant à sa ceinture. L’âge ne lui aura rien enlevé de sa prestance bien au contraire, plus le temps passe et plus il renvoie une image forte.
Abandonnant ses quartiers, il enfile sa cape fleurie et se dirige vers les portes du village. Celui qu’on surnomme Nitoryu Ripa (litt. Faucheur au double maniement), doit se rendre seul au point de rendez-vous que le preneur d’otage avait certainement soigneusement sélectionné, à Mitsu no Kuni. Le samouraï se demande qui est ce “bandit” et pourquoi il souhaite négocier avec lui en particulier. S’agit-il d’un piège ? Probablement mais qu’importe. Yamamoto Chimon n’abandonne pas les siens et il ne craint pas l’adversité. Son corps est recouvert de cicatrices qu’il arbore comme des médailles et trophées célébrant ses combats passés.
Finalement arrivé à la frontière entre Nendo no Kuni et Mitsu no Kuni, il marque une pause afin de récupérer ses forces puis suit les indications du messager qu’on lui aura envoyé afin de trouver la maisonnette où sont censées se dérouler les négociations. Le voyage est long mais grâce à sa vitesse exceptionnelle, le chef des épéistes du Mont de Fer n’aura pas mis tant de temps que cela à se présenter aux portes du preneur d’otages. C’est après avoir pris une profonde inspiration qu’il ouvre la porte. C’est là que les choses sérieuses commencent.
Les yeux de Nitoryu Ripa se posent sur le samouraï qui a été capturé, vérifiant qu’il n’avait pas trop été malmené, puis ils se posent sur l’homme à la chevelure rousse. Un sabreur, à priori. Le Seizanjin incline le buste respectueusement, main posée sur la garde de Kusanagi no Tsurugi, prêt à dégainer si la moindre menace venait à éclater. C’est d’une voix calme et posée mais marquée par l’âge, qu’il prend la parole.
Yamamoto Chimon, Jonin de Seizan, chef des épéistes du Mont de Fer aussi connu sous le nom de Nitoryu Ripa.
Conformément à votre requête, me voici seul.
Puis-je avoir l’honneur de savoir à qui j’ai affaire ?
Conformément à votre requête, me voici seul.
Puis-je avoir l’honneur de savoir à qui j’ai affaire ?
Chimon se redresse jusqu’à se tenir parfaitement droit, il ne quitte pas son hôte du regard cherchant à l’évaluer. Aucune animosité n’est directement manifestée par le Seizanjin. Il aimerait laisser la chance à la parole et secourir le samouraï sans avoir à dégainer une de ses lames mais, il se tient prêt au combat. Il reprend la parole d’une voix plus dure, fronçant les sourcils tandis qu’il met en garde le preneur d’otage.
Je n’aime pas particulièrement la violence.
Si possible, j’aimerais régler cela pacifiquement…
Alors, tâchons de discuter comme des êtres civilisés.
Ne m’obligez pas à dégainer.
Si possible, j’aimerais régler cela pacifiquement…
Alors, tâchons de discuter comme des êtres civilisés.
Ne m’obligez pas à dégainer.
Un voile de chakra jaune-orangé et à l'aspect menaçant enveloppe le corps du vieux samouraï puis se répand tout autour de lui, mettant à l'épreuve la résilience du preneur d'otage. Il s'agit du deuxième niveau de maîtrise de ce qui a étrangement été nommé le "Fluide".
Hachuurui Junzen
Pnj
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Mar 1 Aoû - 1:02
Intrigue : Monnaie d’échange
Comme convenue, le samouraï des montagnes bleus avait su parvenir jusqu’à la maisonnette entourée de feuillages au fond de la plaine de la région du Miel. Pénétrant dans celle-ci, le légendaire Yamamoto Chinon s’inclina pour saluer le bandit. Le rouquin était posté entre le chef et son camarade épéiste. De yeux aiguisé, le bandit fixa le vieillard sereinement dans les yeux. De part sa vision périphérique, il voyait déjà les postures habituelles d’un maître épéiste prendre place. Une main posée délicatement sur le manche d’une de ces armes prête à être dégainer à tout moment.
Le samouraï aux yeux quartz violet s’inclina par la même occasion par respect et devoir d’un samouraï. Des codes d’honneur que suivaient ceux ayant appris les préceptes du Bushido. Se présenter et s’incliner avant potentiellement un affrontement était un signe que les deux hommes se respectaient à travers leur art respectif. Le roux prit alors la parole pour répondre à sa question :
Yuusendo Nekoze, fils du daimyo de la région de Tsume no Kuni avait encore un peu plus d’importance aux yeux des voisins de sa région natale. Il était celui qui avait été choisi pour épouser la fille du Daimyo de Kyojinyama Kamisuki Kokushi. Cette information, le bandit ne l’avait pas, mais l’Udezuku ne pouvait risquer de perdre un homme avec un tel futur et un tel statut. Mais avant toute chose, Heizen ne pouvait sacrifier un membre de son village, un de ces enfants comme il aimait les surnommer. Si Nekoze en venait à mourir en ayant pas respecté les revendications du bandit pour préserver sa vie, un conflit d’état pourrait rapidement dégénérer. Malgré tout, la réputation de la famille Yuusendo serait totalement anéantie en même temps que celle de la brigade.
Le bandit n’avait pas capturé n’importe qui, il avait planifié son stratagème afin qu’il puisse garantir la venue du vieillard en face de lui.
Chimon expliqua par la suite ces quelques envies quant à la tournure de cette situation. Le roux savait qu’il voulait vite en finir et partir au plus vite. Il connaissait l’importance de celui qui était accroché au fond de la maisonnette. Il le savait de part son expérience au combat, s’éterniser ici n’était pas bon. C’est alors que le samouraï prit les devants laissant un voile de chakra d’une couleur jaune-orangé jaillir de son corps tentant par la même occasion d’assouvir la menace qu’il se tenait devant lui…
Les jambes du rouquin se mirent à trembler, comme s’il tentait de supporter le fluide du vieillard… Son dos se courba comme s’il allait s’écraser au sol quand soudain son sabre fut dégainé rapidement non pas en direction de son ennemi, mais bien à la gorge de Nekoze. La lame froide fut posée sur la peau du fils du Daimyo laissant une légère coulure de sang glissé le long de son cou. Puis tout en se relevant comme si le fluide ne lui faisait plus rien, il laissa échapper d’une voix calme et menaçante :
Rangeant son sabre, il fit signe au vieillard de sortir de la maison pour discuter. Le rouquin ne semblait pas être un simple bandit comme quiconque aurait pu l’espérer. Junzen était soit fou, soit il avait une confiance en sa puissance qui pouvait lui permettre de tel acte. Cela pouvait être déroutant face à un homme qui était certainement l'une des personnes les plus puissantes du village de Seizan. Devant le paysage coloré, L’Hachuurui reprit la parole :
Légère brise de vent faisant voler quelques pétales de fleurs entre les deux samourais posant un léger temps de silence, puis il reprit :
Que comptait faire le grand Yamamoto Chinon face à cette demande et face à cet homme ?
Le samouraï aux yeux quartz violet s’inclina par la même occasion par respect et devoir d’un samouraï. Des codes d’honneur que suivaient ceux ayant appris les préceptes du Bushido. Se présenter et s’incliner avant potentiellement un affrontement était un signe que les deux hommes se respectaient à travers leur art respectif. Le roux prit alors la parole pour répondre à sa question :
Hachuurui Junzen, dit le bandit. Je ne doutais pas une seule seconde de votre venue, vu l’importance de l’homme derrière moi. Notre très cher Daimyo de la région de Tsume no Kuni, Yuusendo Togaru, ne voudrait pas perdre son fils adoré et sa future relève potentielle. N’est-ce pas Nekoze ? Tu veux rentrer auprès de ton père non ? Cela ne tient qu’à vous désormais, Nitoryu Ripa…
Yuusendo Nekoze, fils du daimyo de la région de Tsume no Kuni avait encore un peu plus d’importance aux yeux des voisins de sa région natale. Il était celui qui avait été choisi pour épouser la fille du Daimyo de Kyojinyama Kamisuki Kokushi. Cette information, le bandit ne l’avait pas, mais l’Udezuku ne pouvait risquer de perdre un homme avec un tel futur et un tel statut. Mais avant toute chose, Heizen ne pouvait sacrifier un membre de son village, un de ces enfants comme il aimait les surnommer. Si Nekoze en venait à mourir en ayant pas respecté les revendications du bandit pour préserver sa vie, un conflit d’état pourrait rapidement dégénérer. Malgré tout, la réputation de la famille Yuusendo serait totalement anéantie en même temps que celle de la brigade.
Le bandit n’avait pas capturé n’importe qui, il avait planifié son stratagème afin qu’il puisse garantir la venue du vieillard en face de lui.
Chimon expliqua par la suite ces quelques envies quant à la tournure de cette situation. Le roux savait qu’il voulait vite en finir et partir au plus vite. Il connaissait l’importance de celui qui était accroché au fond de la maisonnette. Il le savait de part son expérience au combat, s’éterniser ici n’était pas bon. C’est alors que le samouraï prit les devants laissant un voile de chakra d’une couleur jaune-orangé jaillir de son corps tentant par la même occasion d’assouvir la menace qu’il se tenait devant lui…
Les jambes du rouquin se mirent à trembler, comme s’il tentait de supporter le fluide du vieillard… Son dos se courba comme s’il allait s’écraser au sol quand soudain son sabre fut dégainé rapidement non pas en direction de son ennemi, mais bien à la gorge de Nekoze. La lame froide fut posée sur la peau du fils du Daimyo laissant une légère coulure de sang glissé le long de son cou. Puis tout en se relevant comme si le fluide ne lui faisait plus rien, il laissa échapper d’une voix calme et menaçante :
Ne perdait pas votre sang froid Chimon-san. La vie de cet homme en dépend. Vous voyez ? Vous n’êtes pas du tout en état de poser vos conditions en ce lieu. Votre statut de légendaire samouraï ne m'impressionne guère. Je ne suis pas de ceux que vous avez pu soumettre de cette manière. Allons admirer ce beau paysage fleuris si vous voulez bien.
Rangeant son sabre, il fit signe au vieillard de sortir de la maison pour discuter. Le rouquin ne semblait pas être un simple bandit comme quiconque aurait pu l’espérer. Junzen était soit fou, soit il avait une confiance en sa puissance qui pouvait lui permettre de tel acte. Cela pouvait être déroutant face à un homme qui était certainement l'une des personnes les plus puissantes du village de Seizan. Devant le paysage coloré, L’Hachuurui reprit la parole :
Pour ma part, le sabre est une arme. Son art est celui du meurtre. Peu importe les discours et les bonnes attentions, c’est une vérité. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous ai fait venir. Ma revendication est la suivante… Cette arme à votre ceinture, Kusanagi no Tsurugi, contre la vie de votre homme. Vous acceptez et vous repartez sain et sauf comme je l’avais écris.
Légère brise de vent faisant voler quelques pétales de fleurs entre les deux samourais posant un léger temps de silence, puis il reprit :
Cette arme démoniaque est mienne, elle m’appelle…
Que comptait faire le grand Yamamoto Chinon face à cette demande et face à cet homme ?
Yamamoto Chimon
dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Jeu 3 Aoû - 21:18
Intrigue : Monnaie d’échange
Yamamoto Chimon est presque étonné de voir le Bandit le saluer en s’inclinant. Nulle doute à la façon qu’il a de se tenir, qu’il a suivi les enseignements du Bushido. Mais pourquoi ainsi se détourner de la voie ? Le vieux samouraï peine à comprendre. Les muscles et mouvements du criminel témoignent d’une excellente maîtrise et cette salutation d’un grand respect. Mais alors, pourquoi aller kidnapper quelqu’un ? La cible est une personne importante, un épéiste des Monts de Fer, le fils d’un Daimyo et un futur mari par alliance de la Famille Impériale. Yuusendo Nekoze n’a pas été choisi par hasard, c’est une certitude. Que peut bien désirer Hachuurui Junzen qui nécessite un otage de si grande valeur ? La réponse ne peut qu’être déplaisante.
Le chef des épéistes du Mont de Fer rétracte son chakra, dispersant le voile qui enveloppait les alentours lorsque son hôte place la lame de son katana à la gorge du prisonnier. Il aurait bien aimé en finir avec cette tentative d’intimidation comme il a pu le faire avec quelques viles bandits de bas étage par le passé. Cependant, l’homme qui lui fait face est d’un tout autre niveau. Chimon a bien vu que le Bandit a subi le poids de sa pression bien qu’il ait réussi à se mouvoir, certainement grâce à un corps sur-entrainé. Son adversaire est sans nul doute une force de la nature.
Fermant les yeux l’espace d’une fraction de seconde, il hoche la tête, acceptant de s’éloigner avec le criminel. Inutile de le tester plus longtemps, il risquerait de mettre la vie de l’otage en danger. Junzen ne stoppera sûrement pas sa lame une seconde fois.
Je commence à me faire vieux... je n’aime pas perdre mon temps non plus.
Je voulais simplement vérifier que vous soyez digne que je vous en accorde et je crois qu’il n’y a plus vraiment de doute à ce sujet.
Je voulais simplement vérifier que vous soyez digne que je vous en accorde et je crois qu’il n’y a plus vraiment de doute à ce sujet.
Le vétéran achève sa prise de parole sur un grand sourire qu’il adresse à son interlocuteur et, s’exécutant, il sort de la maisonnette. Le Jonin n’hésite pas un instant à tourner le dos au criminel, persuadé qu’il a affaire à une personne civilisée et suffisamment fière pour ne pas l’attaquer dans le dos. L’honneur est un élément fondamental de la culture samouraï.
Visiblement, le seizanjin ne s’est pas trompé puisque le roux l’a rejoint dehors, lame rangée, afin de discuter. L’expression du noble samouraï se durcit lorsque son interlocuteur évoque sa vision de ce qu’est un sabre. A vrai dire, il comprend parfaitement ce qui peut pousser le criminel à penser de la sorte cependant, l’homme voit les choses autrement.
Ce qui surprend véritablement le chef des épéistes du Mont de Fer, c’est la revendication de son interlocuteur. Il fronce les sourcils. Son regard se pose sur l’une des lames qu’il porte à la ceinture : Kusanagi no Tsurugi. Pourquoi vouloir échanger la vie du fils d’un Daimyo contre cette arme ? Certes, c’est une épée démoniaque plutôt bonne mais depuis qu’il la manie, l’homme n’a jamais rien constaté de si spécial que cela. Il est persuadé que certains épéistes du Mont de Fer ont une épée démoniaque tout aussi bien.
A mes yeux, un sabre n’est qu’un outil. Il n’y a pas de bon ou de mauvais outil, ce qui le rend meurtrier ou protecteur est l’usage que l’on en fait.
Beaucoup d'hommes sont mauvais, mais il y en a qui se battent pour la justice et pour protéger d'autres vies. Il est bien plus facile de tuer que d'épargner...
Beaucoup d'hommes sont mauvais, mais il y en a qui se battent pour la justice et pour protéger d'autres vies. Il est bien plus facile de tuer que d'épargner...
Il marque une courte pause. Que veut dire l’Hachuurui lorsqu’il dit que cette épée l’appelle ? Le Yamamoto n’a jamais rien ressenti de tel et il n’a jamais entendu un de ses subalternes lui parler de ce genre de phénomène. Un soupir s’échappe de ses lèvres, il semble véritablement embêté par cette situation.
Imaginons que je vous livre Kusanagi no Tsurugi. Si un enfant venait vous la réclamer demain, la lui donneriez-vous ?
Qu’est-ce qui me prouve que vous en êtes digne ? Il y a de nombreuses épées démoniaques dans le monde… pourquoi celle-ci en particulier ?
Qu’est-ce qui me prouve que vous en êtes digne ? Il y a de nombreuses épées démoniaques dans le monde… pourquoi celle-ci en particulier ?
Le regard de l’homme se porte sur son interlocuteur. Ses jambes se fléchissent légèrement tandis que les doigts de sa main gauche frôlent la garde de Kusanagi no Tsurugi et que ses muscles se tendent.
Hachuurui Junzen
Pnj
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Jeu 10 Aoû - 0:08
Intrigue : Monnaie d’échange
Le roux était sûr de lui et il le montrait en rangeant son katana dans le fourreau. Malgré son geste, ces paroles et ces intentions ne semblaient pas menaçantes pour l’instant contrairement à son homologue samouraï qui lui faisait face. Mais cela était compréhensible, et il se reprit rapidement, mettant sa légère erreur sur le dos de son âge avancé.
Alors que les deux personnages étaient en extérieur, ils s’échangeaient quelques mots. Le sujet semblait plutôt philosophique, mais on pouvait déjà voir une confrontation dans leur parole. L’Hachuurui avait été franc dans sa demande avec une intonation sereine dans ces mots. Il savait pertinemment que le vieillard ne laisserait pas son arme après une simple demande. Les humains étaient doués pour compliquer des choses qui paraissaient tellement simples. Le samouraï aux yeux améthystes avait dû préparer son plan il y a plusieurs temps en avance. Récolter des informations pour réussir à capturer une proie qui, aux yeux d'autrui, avait de la valeur pour ne pas la négliger.
Laissant parler le grand Yamamoto Chimon, le rouquin pu constater qu’il n’était pas stupide et que ces questions étaient aussi aiguisé et tranchante qu’une lame. Junzen sourit gentiment tout en envoyant ces cheveux dans le dos en passant sa main à l’intérieur lui permettant de prendre un senbon. Des senbon étaient rangés dans une pince qui maintenait sa longue chevelure. Le gardant caché dans sa main pour l’instant, il réfléchissait quelques instants avant de répondre :
L’homme fit un geste vif de sa main droite en direction des fleurs tapissant l'horizon devant les deux samourais transperçant une abeille en plein coeur en train de butiner en paix. La rapidité d’exécution était impressionnante, et on pouvait même se demander d’où il avait pu sortir son aiguille. A quel moment avait-il bougé pour prendre son arme ? Le samouraï reprit alors sa discussion :
Le roux jouait de métaphore pour faire comprendre la limite de raisonnement qu’avait eu Chimon à la vision philosophique de l’Hachuurui. Après les dernières paroles que Junzen avait eu, le légendaire samouraï rentrait alors un peu plus dans le vif du sujet. Fixant son homologue dans les yeux il répondit :
L’homme se mit à réfléchir un instant, laissant un petit moment de flottement avant de reprendre d’un ton très sérieux :
Posant la main sur son katana, il terminait sur une petite phrase qu’on ne pouvait pas réellement sonder, tant elle semblait triste, réaliste, logique ou illogique selon le point de vue de la personne en face :
Disait-il d’un air qui ne semblait pas forcément montrer l’envie de se battre. Qu’allait répondre Chimon face à toutes ces paroles ? Pouvait-il y voir une once de vérité ou même de bon sens ou le roux se fourvoyait complètement ?
Alors que les deux personnages étaient en extérieur, ils s’échangeaient quelques mots. Le sujet semblait plutôt philosophique, mais on pouvait déjà voir une confrontation dans leur parole. L’Hachuurui avait été franc dans sa demande avec une intonation sereine dans ces mots. Il savait pertinemment que le vieillard ne laisserait pas son arme après une simple demande. Les humains étaient doués pour compliquer des choses qui paraissaient tellement simples. Le samouraï aux yeux améthystes avait dû préparer son plan il y a plusieurs temps en avance. Récolter des informations pour réussir à capturer une proie qui, aux yeux d'autrui, avait de la valeur pour ne pas la négliger.
Laissant parler le grand Yamamoto Chimon, le rouquin pu constater qu’il n’était pas stupide et que ces questions étaient aussi aiguisé et tranchante qu’une lame. Junzen sourit gentiment tout en envoyant ces cheveux dans le dos en passant sa main à l’intérieur lui permettant de prendre un senbon. Des senbon étaient rangés dans une pince qui maintenait sa longue chevelure. Le gardant caché dans sa main pour l’instant, il réfléchissait quelques instants avant de répondre :
Votre vision est utopiste Chimon-san. Vous regardez d’un point de vue ne prenant en compte que de là où vous vous situez. C'est-à-dire dans l’un des deux camps précédemment cité, soit meurtrier, soit protecteur. Lorsqu’on prend de la hauteur et qu’on regarde le monde de manière impartiale tel que moi, l’outil dont vous parlez n’est fait que pour tuer. Si nous n'en faisons pas usage, il n’est alors que décoration.
L’homme fit un geste vif de sa main droite en direction des fleurs tapissant l'horizon devant les deux samourais transperçant une abeille en plein coeur en train de butiner en paix. La rapidité d’exécution était impressionnante, et on pouvait même se demander d’où il avait pu sortir son aiguille. A quel moment avait-il bougé pour prendre son arme ? Le samouraï reprit alors sa discussion :
Mon senbon vient de tuer cette abeille. Elle ne m’avait rien fait, certes, mais elle est morte par mon outil. Si celle-ci vous avez piqué et que je l’avais tué, dans quel camp me mettriez-vous ? Protecteur bien évidemment, parce que je vous ai volontairement aidé. Mais sans cela, je suis donc un meurtrier n’est-ce pas ? Votre vision est exactement la même que cette situation. Simple. En ne prenant pas en compte les points de vue de chacun. Pourtant, quel est donc le résultat de tout cela ? Vous l’avez deviné. Mon outil a servi à tuer dans les deux cas. Votre raisonnement vous permet simplement de justifier un meurtre ou non en réalité, pour que chacun puisse avoir bonne conscience.
Le roux jouait de métaphore pour faire comprendre la limite de raisonnement qu’avait eu Chimon à la vision philosophique de l’Hachuurui. Après les dernières paroles que Junzen avait eu, le légendaire samouraï rentrait alors un peu plus dans le vif du sujet. Fixant son homologue dans les yeux il répondit :
Tout d’abord, n’imaginez pas ne pas me la livrer, il n’y a pas d’autre choix que celui-ci. Mais je vais tout de même répondre à votre question puisque cela m’amuse et que vous êtes ouvert à la discussion…
L’homme se mit à réfléchir un instant, laissant un petit moment de flottement avant de reprendre d’un ton très sérieux :
Je n’arrive pas à y voir cette possibilité puisqu’elle est mienne et que bientôt nous ne ferons qu’un. Cette arme ne sera malheureusement plus accessible, alors j’ai du mal à m’imaginer le contraire. Celle-ci est spéciale pour moi. Je ne vous apprend rien en vous disant que les armes démoniaques sont créées avec des artefacts Yokai. Kusanagi no Tsurugi a été créé depuis bien longtemps. Cela remonte bien avant votre naissance et celle de vos parents, avant l’an 580. Elle fait partie d’un des trois trésors impérial. Je me demande bien comment elle a pu atterrir entre vos mains. Peut-être pourriez-vous m’en dire plus à ce sujet ?
Posant la main sur son katana, il terminait sur une petite phrase qu’on ne pouvait pas réellement sonder, tant elle semblait triste, réaliste, logique ou illogique selon le point de vue de la personne en face :
Nous nous battrons après ça. Je sais bien que vous, humain, ne pouvez céder un bien, même s’il est demandé gentiment. Ce n’est pas dans vos gènes. Je sais que je ne pourrais vous montrer que j’en suis digne sans croiser le fer. Nous sommes des samouraïs après tout, n’est-ce pas ? Nous arrivons à nous comprendre qu'à travers cela.
Disait-il d’un air qui ne semblait pas forcément montrer l’envie de se battre. Qu’allait répondre Chimon face à toutes ces paroles ? Pouvait-il y voir une once de vérité ou même de bon sens ou le roux se fourvoyait complètement ?
Yamamoto Chimon
dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Jeu 10 Aoû - 19:02
Intrigue : Monnaie d’échange
Le chef des épéistes des Monts de Fer a du mal à saisir la nature et les intentions du bandit. Il n’a pas l’impression que celui-ci soit purement mauvais, il semble obéir dans une certaine mesure aux règles du bushido et est ouvert à la conversation contrairement à nombre de criminels qu’il a pu rencontrer dans sa vie. Cependant, le roux ne semble pas non plus être une bonne personne, sinon pourquoi aurait-il décidé de prendre un innocent en otage ?
Le Yamamoto écoute chaque mot de son interlocuteur avec une grande attention, espérant apprendre à connaître et à comprendre le fonctionnement de celui-ci par le biais de la parole. Il va sans dire que l’Hachuurui est quelqu’un doté d’une grande sagesse mais notre sabreur ne saurait adhérer à sa vision des choses et en particulier du sabre. Même si le katana est, comme il le dit si bien, un outil, il n’en demeure pas moins à ses yeux le reflet de l’âme de son porteur.
Chimon a combattu, il a vaincu. Il a versé beaucoup de sang au cours de sa carrière. Il a tué beaucoup d’hommes. Néanmoins, tous ces corps qu’il a dépourvu de vie ne lui ont rien apporté. Ce sont les personnes qu’il a épargnées et qui l’ont épargné qui lui ont le plus appris.
Hachuurui-dono, pourquoi la mort de l’adversaire vous semble-t-elle être la seule issue d’un combat ?
Chimon hausse un sourcil quand il voit fuser un senbon en direction d’une abeille qui meurt transpercée. La précision de Junzen est impressionnante, il n’a donc pas l’escrime pour seul talent. Le Seizanjin ne l’a pas vu attraper l’aiguille, lui donnant une raison de plus de ne pas sous-estimer cet ennemi potentiel.
Je crains hélas que nous ne puissions pas tomber d’accord sur ce point. Tuer pour protéger reste tuer. Il existe d’autres options comme blesser sans tuer pour protéger, écarter la menace ou bien l’esquiver. A mes yeux, les personnes qui savent contraindre leur ennemi à admettre sa défaite sont bien plus impressionnantes que celles qui sont obligées de le mettre à mort.
La façon de parler du bandit est pour le moins surprenante. Il semble bien plus jeune que le Yamamoto et pourtant, un certain orgueil semble se dégager de ses paroles, comme s’il souhaitait instruire ancien. Cependant, ne dit-on pas qu’on plie une jeune branche mais pas un vieil arbre ?
Il fut un temps où je tuais pour protéger… où je tuais pour tuer… Ce n’est qu’après des décennies de combat que je suis arrivé à la conclusion que la mort n’était pas la solution.
L’être humain fait des erreurs mais cela n’est pas forcément une mauvaise chose car cela lui permet de grandir.
L’être humain fait des erreurs mais cela n’est pas forcément une mauvaise chose car cela lui permet de grandir.
L’Hachuurui ne semble pas prêt à faire de compromis concernant l’arme démoniaque qui répond au nom de Kusanagi no Tsurugi et il ne donne pas l’impression d’avoir le moindre doute quant à l’issue de cet entretien. Comment peut-il être si confiant que cela face à l’un des meilleurs éléments du village de Seizan ?
Chimon fronce les sourcils. Ne faire bientôt qu’un ? Cette formulation est surprenante. Elle intrigue d’autant plus l’homme qu’il est incapable d’exploiter à son plein potentiel le pouvoir de l’arme dont il est question. Le roux semble très renseigné, trop renseigné. Non seulement il connaît le secret derrière la fabrication des armes démoniaques mais en plus, il semble avoir des informations relativement précises sur les origines de celle-ci.
“Humains” ? Le chef des épéistes des Monts de Fer est confus. Est-ce le bandit qui emporté par son orgueil se prendrait pour un être qui aurait transcendé l’humanité, est-ce une façon de parlet ou n’est-il véritablement pas humain ? Pourquoi se détache-t-il tant de l’humanité ? Le Jonin ne comprend pas mais il a l’intime conviction que la réponse à cette question éclaircirait bien des mystères enveloppant cet étrange personnage.
Kusanagi no Tsurugi était entre les mains de la famille royale avant que je ne la récupère. L’empereur me l’a offerte en guise de récompense lorsque j’ai exécuté un rebelle de la famille Minamoto, l’homme qui la possédait avant moi. C’était un sabreur d’exception. Mon corps porte encore les traces de son existence.
Le regard du Seizanjin se perd dans l’immensité du ciel. Il n’oubliera pas cet homme. Sa main droite vient caresser une vieille cicatrice qu’il porte fièrement sur son torse. Le duel qu’il a eu avec lui restera gravé dans son esprit à tout jamais. Est-ce que ce combat restera lui aussi gravé dans sa mémoire et dans sa chair ? Dans un long soupir, Nitoryu Ripa dégaine son épée classique qu'il saisit de ses deux mains. Bien qu'il soit connu pour son style à deux lames, il préfère commencer doucement. Le samouraï n'aimerait pas finir l'affrontement trop rapidement. Cependant, si par un coup de chance son adversaire le force à se battre sérieusement et parvient à lui tenir tête, alors il pourrait bien céder à sa demande.
Hachuurui Junzen
Pnj
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Jeu 10 Aoû - 22:12
Intrigue : Monnaie d’échange
La vision de la jeunesse face à celle de la vieillesse était en train de se confronter ici et maintenant. Il avait hâte d’entendre ce que le légendaire Yamamoto aurait à dire face à tout cela. Le temps passa tranquillement et laissait deux personnes civilisées parler alors que l’un comme l’autre savait éperdument que le combat serait inévitable. Attendant patiemment sa réponse, quand celles-ci furent émises, le roux ne put s'empêcher de sourire. Évidemment, le contraire l’aurait étonné.
Chimon avait tout de même lui aussi donné quelques informations concernant le chemin qu’avait fait Kusanagi pour atterrir dans ses mains. Une récompense méritée, qui ne déplaisait pas à l’Hachuurui. Après avoir terminé de parler, les yeux améthystes du rouquin devinrent un peu plus acérés, le combat était proche, il le savait. Il ne pouvait s'empêcher de sourire et de laisser son excitation l’envahir quelques secondes avant de la réprimer. Mais combattre un samouraï légendaire tel que lui, n’était certainement pas donné à tout le monde. Buste gonflé, l’Hachuurui allait désormais expliquer le réel fond de sa pensée lorsque le vieillard lui demanda s’il n’y avait pas d’autre solution que la mort…
Fixant le samouraï âgé dans les yeux, de manière très appuyé, le vieillard pouvait ressentir les convictions de l’homme le poignarder de toute part. Avait-il déjà vu un homme tel que l’Hachuurui ? Puis celui-ci reprit :
Après avoir discuté, comme prévu, le légendaire Nitoryu Ripa prit place un peu plus loin. Le combat allait être inévitable bien évidemment. Puis avant de commencer, Junzen laissa alors quelques phrases à son homologue :
(litt. Cerbère)
Alors que lgendaire samouraï était face à lui, l’homme utilisa un style iaido démontrant une appartenance au bushido pur. Dégainant d’une rapidité extrême trois fois d'affilée, les fleurs à la gauche, devant et à la droite du vieillard volèrent dans une danse florale sous la douce brise de la région de Mitsu no Kuni. Aucune frappe n’avait touchée Yamamoto pourtant, mais aurait-il pu esquiver ces 3 frappes ? Chaque slash envoyé à bout portant faisant référence à une des 3 têtes de la légendaire bête. En regardant de plus près, il n’y avait pas eu que les fleurs qui avaient volé en éclat. Le sol était cisaillé par chaque coup de sabre du samouraï. Katana rangé de nouveau dans son fourreau, il lâcha quelques mots sur un ton un peu plus grave laissant paraître le sérieux avec lequel le rouquin entreprenait le combat :
Un avertissement sonnant comme l’envie que l’homme dégaine son sabre. Le combat allait désormais commencer pour de bon. Au moment où les pétales de fleurs retomberont sur le sol, le combat sera alors engagé. Le combat qui allait se dérouler ici, allait certainement être un des plus difficile que le légendaire Yamamoto allait subir. Comment ce combat allait-il se finir ?
Chimon avait tout de même lui aussi donné quelques informations concernant le chemin qu’avait fait Kusanagi pour atterrir dans ses mains. Une récompense méritée, qui ne déplaisait pas à l’Hachuurui. Après avoir terminé de parler, les yeux améthystes du rouquin devinrent un peu plus acérés, le combat était proche, il le savait. Il ne pouvait s'empêcher de sourire et de laisser son excitation l’envahir quelques secondes avant de la réprimer. Mais combattre un samouraï légendaire tel que lui, n’était certainement pas donné à tout le monde. Buste gonflé, l’Hachuurui allait désormais expliquer le réel fond de sa pensée lorsque le vieillard lui demanda s’il n’y avait pas d’autre solution que la mort…
Bientôt s’abattra sur ce monde un cataclysme qu’aucun de vous ne sera prêt à subir. Et si mes convictions ne sont pas aussi aiguisées et mortelles que ma lame, alors Onogoro sera détruit. Et sur ce chemin, seule la mort sera nécessaire pour reconstruire. La mort n’est pas une fin en soi, elle peut également être signe de renouveau. Mais comme j’ai pu le constater à travers vous, cela est totalement contraire à l’éthique de ce monde. Et je le conçois. Cependant, si des gens comme moi ne sont pas là, je ne vois aucune autre opportunité que la destruction de cette vie que vous chérissez tant, Yamamoto-san.
Fixant le samouraï âgé dans les yeux, de manière très appuyé, le vieillard pouvait ressentir les convictions de l’homme le poignarder de toute part. Avait-il déjà vu un homme tel que l’Hachuurui ? Puis celui-ci reprit :
Cela répond à vos autres propos également. Tout n’est pas esquivable malheureusement. Mais je ne m’attendais pas à ce que vous soyez d’accord avec moi. J’ai vécu de nombreuses vies sous différentes formes pour avoir le temps de m’apercevoir de tout cela. Je ne suis pas venu à cette hypothèse si facilement. Alors malgré votre âge avancé, avec tout le respect que je vous dois, je ne m’attendais pas à ce que vous compreniez…
Après avoir discuté, comme prévu, le légendaire Nitoryu Ripa prit place un peu plus loin. Le combat allait être inévitable bien évidemment. Puis avant de commencer, Junzen laissa alors quelques phrases à son homologue :
Chimon-san, j’ai apprécié parler avec vous de tout cela. Je n’ai qu’une parole. Alors aujourd’hui, je suis prêt à renoncer à tuer avec ce sabre. Mais il va falloir vous aussi vous montrer digne que je vous épargne.
(litt. Cerbère)
Alors que lgendaire samouraï était face à lui, l’homme utilisa un style iaido démontrant une appartenance au bushido pur. Dégainant d’une rapidité extrême trois fois d'affilée, les fleurs à la gauche, devant et à la droite du vieillard volèrent dans une danse florale sous la douce brise de la région de Mitsu no Kuni. Aucune frappe n’avait touchée Yamamoto pourtant, mais aurait-il pu esquiver ces 3 frappes ? Chaque slash envoyé à bout portant faisant référence à une des 3 têtes de la légendaire bête. En regardant de plus près, il n’y avait pas eu que les fleurs qui avaient volé en éclat. Le sol était cisaillé par chaque coup de sabre du samouraï. Katana rangé de nouveau dans son fourreau, il lâcha quelques mots sur un ton un peu plus grave laissant paraître le sérieux avec lequel le rouquin entreprenait le combat :
Ne me sous estimait pas Chimon-san ! En voulant me tester, peut-être que vous n’aurez plus jamais l'occasion de maîtriser votre style qui vous a donné votre surnom. Ne vous méprenez pas, je vous ai dit que je vous épargnerai, pas que vous resterez en un seul morceau !
Un avertissement sonnant comme l’envie que l’homme dégaine son sabre. Le combat allait désormais commencer pour de bon. Au moment où les pétales de fleurs retomberont sur le sol, le combat sera alors engagé. Le combat qui allait se dérouler ici, allait certainement être un des plus difficile que le légendaire Yamamoto allait subir. Comment ce combat allait-il se finir ?
Yamamoto Chimon
dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Lun 21 Aoû - 16:31
Intrigue : Monnaie d’échange
Le chef des épéistes des Monts de Fer a vécu longtemps. Il a rencontré tout un tas de personnes différentes dont certaines qui étaient très étranges ou avaient succombé à la folie. Cependant, l’Hachuurui ne renvoie pas une telle impression malgré les choses étranges qu’il peut dire. De plus, il ne semble pas être le genre de personne qui s’adonne au mensonge de la sorte. Ainsi, même si le Yamamoto ne souhaite pas croire à cette histoire de cataclysme, il craint que le Bandit soit dans le vrai. Même si le monde est en perpétuel changement, trop de choses se sont passées en si peu de temps. Humains, Yokais, tout le monde s’active. Les forces bougent et les villages ne sont plus forcément des lieux aussi sûrs qu’avant. Des ennemis se sont visiblement infiltrés.
Si Junzen souhaite combattre le dit-cataclysme, ne devrait-il pas s’allier avec les villages et l’empereur plutôt que d’agir seul en se faisant ennemi d’un village ? Le samouraï ne comprend pas les agissements de son interlocuteur. Ni même certaines de ses paroles. Il parle de renouveau dans la mort, comme pourrait le faire un Jashiniste. Dans ce cas, pourquoi vouloir sauver Onogoro du cataclysme ?
Le regard du roux ne laisse pas place au doute. Sa détermination semble infaillible pourtant, le vieil homme continue de parler. Même s’il ne peut pas le faire changer d’avis, il aimerait au moins pouvoir comprendre. Qui est réellement cet homme qui lui fait face ?
Je ne comprends pas. Si la mort est signe de renouveau, pourquoi vouloir sauver Onogoro du cataclysme ?
Chimon continue à être surpris par les propos du kidnappeur. Plusieurs vies ? Plusieurs formes ? Un frisson parcourt son échine tandis qu’il serre le poing. Plus la conversation avance et plus l’Hachuurui devient étrange à ses yeux. Est-il véritablement possible de vivre plusieurs vies ? En ayant plusieurs identités, peut-être ? Non, cela ne colle pas à l’image que renvoie le Bandit. Des pensées terrifiantes se bousculent dans l’esprit du Jonin. Cette fois, il ne répond rien. Il ne pose pas d’autre question. Selon le samouraï, il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas savoir et d’autres qui ne peuvent être comprises que par la lame.
Le roux ne semble pas craindre la défaite, il ne semble même pas la considérer comme une possibilité. Est-il trop orgueilleux ou a-t-il de véritables raisons de se montrer si confiant ? Qu’importe, le chef des épéistes des Monts de Fer s’en rendra vite compte.
Quant à moi, je m’engage à céder Kusanagi no Tsurugi en fonction de nos échanges.
Le Yamamoto décide de laisser l’initiative à son adversaire. Une erreur qui aurait pu lui coûter cher si ce dernier n’avait pas décidé d’utiliser cette première technique comme mise en garde. Le sol est pourfendu par les trois lames d’air du roux tandis que les fleurs soulevées par celles-ci viennent embrasser le corps du samouraï. La technique est sublimement exécutée, suscitant la fascination du vieux sabreur.
Je dois bien reconnaître la grandeur de cette technique, belle et meurtrière, que seul un véritable samouraï peut maîtriser.
Chimon contracte ses muscles et prend un solide appui au sol avant de bondir en direction de l’Hachuurui. Sa vitesse est telle qu’il parcourt instantanément la distance qui les séparait, comme s’il s’était téléporté. Pendant le bref instant qu’il a utilisé pour se déplacer, soumettant ses tendons à rude épreuve, sa lame s’est embrasée. Le chef des épéistes des Monts de Fer exécute ensuite un slash unidirectionnel en diagonale projetant du feu sur la trajectoire de sa lame. Puis, de sa main libre, il dégaine Kusanagi no Tsurugi et tente d'assener un second coup, effectuant une attaque en forme de croix. Grâce à son explosivité, le temps séparant les deux frappes est infime.
Hachuurui Junzen
Pnj
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Dim 27 Aoû - 22:24
Intrigue : Monnaie d’échange
La samouraï attendait patiemment les réponses du vieillard légendaire. Il n’espérait pas que celui qui lui fait face comprenne son point de vue, mais il allait tout de même tenter de lui faire comprendre au mieux. Laissant entrevoir un léger sourire au vu de sa question en terme de réponse, l’Hachuurui répondit alors de manière philosophique :
Une réponse imagée afin que son interlocuteur puisse entrevoir à son niveau une réponse à la solution du rouquin. Par la suite, il s'engageait à céder Kusanagi au vu de leur futur échange. A ce moment-là, le roux venait de comprendre que le légendaire samouraï allait certainement passer aux choses sérieuses. Junzen confirma sa pensée après que le vieillard eut pu apercevoir la technique Cerbère. A ce moment-là le roux fit quelque chose pour se préparer une futur défense [Martyr + Insigné]. Malgré qu’il était sûr de lui, il ne sous-estimait pas la puissance de son adversaire. Posture prise de iaido, le regard des samouraïs se croisa un instant comme si leur deux épées venaient de s’entrechoquer dans un bruit métallique sonnant le début du combat. Un combat titanesque allait certainement être livré ici même au milieu de ce grand champ fleuri.
Le corps du vieillard se mit à disparaître d’un coup pour certainement fuser droit sur son ennemi. Apparaissant face au roux avec son sabre enflammé, son offensive fut exécutée. La première attaque qui lui faisait face [Prémonition], l’Hachuurui allait contrer d’une manière experte comme Chimon n’en avait jamais vu. Les yeux de Junzen bougèrent dans tous les sens comme pour analyser chaque détail dans une sorte de ralenti. Si les mouvements des 2 épéistes étaient très rapides, voire presque imperceptibles pour les yeux de certains, pour eux, le temps semblait ralenti, combattant dans une bulle hors du temps où chaque détail étaient analysés.
Soudain la lame enflammée voltigea sur le côté laissant dans la main du Yamamoto un simple manche sans dangerosité. A ce moment-là, l’erreur du sabreur légendaire était d’avoir fait face au roux avec un simple sabre fait d’acier, qu’il soit enflammé ou non, le roux avait pu voir la faille afin de le découper digne des maîtres lame [Maître Lame]. Pourtant, l’attaque de l’homme avait bel et bien touché également, un 50-50, enflammant le kimono au niveau des côtes avec une légère entaille sur le flan au moment où la lame fut cassée.
Peut-être avait-il envisagé ce contre en ayant directement choisi l’arme tant convoitée ici-même juste après, celle qui avait amené à ce combat. Rengaina son sabre dans un mouvement complet et fluide avant de dégainer de nouveau [Ultra Instinct], il bloqua la première attaque croisé du Yamamoto [Maître Lame] avant de pousser son corps vers l’arrière [Ultra Instinct + Prémonition] pour tenter d’esquiver au dernier moment. La rapidité du chef des épéistes était spectaculaire et son coup entailla tout de même le torse de l’Hachuurui laissant gicler une légère traînée de sang, tâchant quelques fleurs par la même occasion. L’attaque de Chimon avait été exécutée avec un sang froid, rapidité et maîtrise.
Chaque coup porté faisait face à un seul coup également. Aucun mouvement superficiel n’était possible lors d’un affrontement d’une telle intensité. Malgré les blessures subies par le roux, il n’avait pas l’air mal en point pour autant. Avait-il déjà eu quelqu’un réussissant à sortir d’un tel assaut avec si peu de blessures. En effet, avant l’attaque, il avait activé dès capacité régénératrices sur son corps, permettant de réduire les attaques puissante d’un rang en dessous. Mais autre chose également non visible, faisait partie de l’identité du roux.
Une peau au cuir épais, un organe primordial qui lui permettait de modifier son corps, mêlé à cela sa capacité à subir les coups tranchants tel un [Rampart], les coups saillants du maître épéiste n'avaient eu que peu d’effet.
A distance sécurisante, les plaies de l’homme étaient déjà en train de se soigner petit à petit, démontrant au Yamamoto sa puissance pour gérer un tel assaut. Alors que la petite tempête venait de se terminer, l’Hachuurui prit la parole :
Tapotant légèrement son kimono au niveau des côtes, Junzen terminait d’éteindre les petites flammèches qui mangeait doucement son vêtement et il demanda au Yamamoto :
Laissant un léger temps d’attente afin d’avoir une réponse, l’Hachuurui avait volontairement appuyé sur le fait que le vieillard soit plus faible que lui afin de voir comment il allait agir. De plus, je n’avais pour l’instant pas encore attaquer ce qui renforçait l’énervement que pouvait ressentir son adversaire. Se croyait-il aussi fort pour ne pas avoir besoin d’attaquer ?
Alors c’était au tour de l’Hachuurui de se préparer à attaquer. Contrairement à son opposé, il n’allait pas charger son adversaire rapidement. Une chose qui était bien lorsqu’on maniait l’art du iaido, c’est que ses mains étaient souvent libres contrairement à un autre épéiste. Commençant sa course en direction du vieillard, il montrait pas une grande vitesse de charge [Vélocité], mais c'était pour mieux attaquer et surprendre par la suite. Junzen créa quelques mudras avant de laissant échapper de sa bouge :
(litt. Battement d’aile d’Eole)
Un courant Fuuton [Rang A] jaillissant alors des mains du rouquin qui n’avait encore jusque-là pas user de Ninjutsu forma un mouvement d’arc de cercle qui vint s’écraser juste devant le samouraï dans un angle d’attaque permettant alors de lever la poussière du sol ainsi que d’innombrables pétales de fleurs accompagné des morceaux de terre créant un voile entre les deux épéistes. Directement après, Junzen avait enchaîné avec d’autres mudras laissant échapper caché derrière cet écran voilé tout en glissant sur le sol et laissant traîner son bras sur celui-ci avant que l’homme se propulse plus rapidement le long de son attaque qui allait apparaître :
(litt. Estoc de Gungnir)
Des pieux de terres ressemblant à des lances acérées [Rang S] transperçèrent du bas vers le haut en direction du samouraï le voile de pétales et de poussières en train de retomber. Au moment de la propulsion, le roux avait augmenté sa vitesse [Armée Invisible] laissant des images rémanentes derrière lui. Courant sur les piques de terres ascendant qui allait en direction du vieillard qui allait soit le prendre par surprise soit le faire bouger en hauteur ou en arrière, l’Hachuurui sauta en avant tout en prenant son sabre afin de passer dans les airs tout en se retournant dans une légère vrille afin de voir une vue du haut tout en se rapprochant de son adversaire et dégainant son sabre, il cria alors :
(litt. Quetzalcóatl)
Son mouvement depuis le début dessiné l’avancement d’un serpent légendaire, le Quetzalcóatl avant de frapper de ces crocs acérés la cible qu’il venait de prendre au piège en se déployant vers le ciel avant de retomber sur sa proie. Une frappe de iaido proche de son ennemi. Tout avait été exécuté rapidement. Une première attaque pour créer un leurre et lever un voile, une seconde pour faire bouger l’adversaire dans une direction demandée, se protéger ou même se faire blesser et une dernière pour sauter au dessus de tout en direction de son adversaire pour le surprendre par le haut et lui asséner un assaut tranchant [Maître Lame / rang S].
Se retournant dans les airs, le roux glissa sur quelques mètres, regardant attentivement son adversaire. Son attaque avait été dans un tout autre style mais tout autant dévastateur que le premier lancé par le Yamamoto. Comment allait-il se sortir de ces assauts ? Allait-il lui aussi surprendre Junzen ? De tels assauts de ce level laissait déjà de bonne sensation de fatigue. Est-ce que cela allait suffire pour qu'il remplisse la part du contrat ?
Il faut quelqu’un ouvrant les fenêtres pour renouveler l’air de chez soi lorsque celui-ci est pollué. Sans cette personne, cette pièce restera à tout jamais invivable.
Une réponse imagée afin que son interlocuteur puisse entrevoir à son niveau une réponse à la solution du rouquin. Par la suite, il s'engageait à céder Kusanagi au vu de leur futur échange. A ce moment-là, le roux venait de comprendre que le légendaire samouraï allait certainement passer aux choses sérieuses. Junzen confirma sa pensée après que le vieillard eut pu apercevoir la technique Cerbère. A ce moment-là le roux fit quelque chose pour se préparer une futur défense [Martyr + Insigné]. Malgré qu’il était sûr de lui, il ne sous-estimait pas la puissance de son adversaire. Posture prise de iaido, le regard des samouraïs se croisa un instant comme si leur deux épées venaient de s’entrechoquer dans un bruit métallique sonnant le début du combat. Un combat titanesque allait certainement être livré ici même au milieu de ce grand champ fleuri.
Le corps du vieillard se mit à disparaître d’un coup pour certainement fuser droit sur son ennemi. Apparaissant face au roux avec son sabre enflammé, son offensive fut exécutée. La première attaque qui lui faisait face [Prémonition], l’Hachuurui allait contrer d’une manière experte comme Chimon n’en avait jamais vu. Les yeux de Junzen bougèrent dans tous les sens comme pour analyser chaque détail dans une sorte de ralenti. Si les mouvements des 2 épéistes étaient très rapides, voire presque imperceptibles pour les yeux de certains, pour eux, le temps semblait ralenti, combattant dans une bulle hors du temps où chaque détail étaient analysés.
Soudain la lame enflammée voltigea sur le côté laissant dans la main du Yamamoto un simple manche sans dangerosité. A ce moment-là, l’erreur du sabreur légendaire était d’avoir fait face au roux avec un simple sabre fait d’acier, qu’il soit enflammé ou non, le roux avait pu voir la faille afin de le découper digne des maîtres lame [Maître Lame]. Pourtant, l’attaque de l’homme avait bel et bien touché également, un 50-50, enflammant le kimono au niveau des côtes avec une légère entaille sur le flan au moment où la lame fut cassée.
Peut-être avait-il envisagé ce contre en ayant directement choisi l’arme tant convoitée ici-même juste après, celle qui avait amené à ce combat. Rengaina son sabre dans un mouvement complet et fluide avant de dégainer de nouveau [Ultra Instinct], il bloqua la première attaque croisé du Yamamoto [Maître Lame] avant de pousser son corps vers l’arrière [Ultra Instinct + Prémonition] pour tenter d’esquiver au dernier moment. La rapidité du chef des épéistes était spectaculaire et son coup entailla tout de même le torse de l’Hachuurui laissant gicler une légère traînée de sang, tâchant quelques fleurs par la même occasion. L’attaque de Chimon avait été exécutée avec un sang froid, rapidité et maîtrise.
Chaque coup porté faisait face à un seul coup également. Aucun mouvement superficiel n’était possible lors d’un affrontement d’une telle intensité. Malgré les blessures subies par le roux, il n’avait pas l’air mal en point pour autant. Avait-il déjà eu quelqu’un réussissant à sortir d’un tel assaut avec si peu de blessures. En effet, avant l’attaque, il avait activé dès capacité régénératrices sur son corps, permettant de réduire les attaques puissante d’un rang en dessous. Mais autre chose également non visible, faisait partie de l’identité du roux.
Une peau au cuir épais, un organe primordial qui lui permettait de modifier son corps, mêlé à cela sa capacité à subir les coups tranchants tel un [Rampart], les coups saillants du maître épéiste n'avaient eu que peu d’effet.
- Le premier contre où a été touché Junzen permet de réduire les dégâts de moitié puisque c’est un 50-50 (mon contre sur ton attaque) avec un effet de brûlure légère. L’attaque subie devient alors de rang B. Ton premier sabre est brisé car découpé net.
- Pour les frappes avec Kusanagi, la première salve est contré par le iaido et le dernier coup de tranche est légèrement esquivé et passe de rang S à A et de A à B avec l’organe primordial peau de Basilic grâce à Chimère qui réduit les dégâts de -1 rang.
- Ayant Martyr d’activé, il l’utilise déjà pour régénérer les premières plaies dès ce 1er tour. Passant les blessures rang B à rang C au début de ton prochain tour. Encore 1 tour supplémentaire et elles seront totalement guérie si rien d'autre ne se passe.
- Pour les frappes avec Kusanagi, la première salve est contré par le iaido et le dernier coup de tranche est légèrement esquivé et passe de rang S à A et de A à B avec l’organe primordial peau de Basilic grâce à Chimère qui réduit les dégâts de -1 rang.
- Ayant Martyr d’activé, il l’utilise déjà pour régénérer les premières plaies dès ce 1er tour. Passant les blessures rang B à rang C au début de ton prochain tour. Encore 1 tour supplémentaire et elles seront totalement guérie si rien d'autre ne se passe.
A distance sécurisante, les plaies de l’homme étaient déjà en train de se soigner petit à petit, démontrant au Yamamoto sa puissance pour gérer un tel assaut. Alors que la petite tempête venait de se terminer, l’Hachuurui prit la parole :
Je constate que tu y as mis toutes tes forces. J’admets que tu n’as pas volé ta renommé. Cela m’a permis de voir que ce corps ne sera pas en état de subir davantage dans un futur proche.
Tapotant légèrement son kimono au niveau des côtes, Junzen terminait d’éteindre les petites flammèches qui mangeait doucement son vêtement et il demanda au Yamamoto :
Voulez-vous continuer Chimon-san ? Je préfère vous demander par gentillesse et respect. Je ne suis pas sûre que vous soyez en état de gérer aussi bien la situation que moi, voyez-vous ?
Laissant un léger temps d’attente afin d’avoir une réponse, l’Hachuurui avait volontairement appuyé sur le fait que le vieillard soit plus faible que lui afin de voir comment il allait agir. De plus, je n’avais pour l’instant pas encore attaquer ce qui renforçait l’énervement que pouvait ressentir son adversaire. Se croyait-il aussi fort pour ne pas avoir besoin d’attaquer ?
Alors c’était au tour de l’Hachuurui de se préparer à attaquer. Contrairement à son opposé, il n’allait pas charger son adversaire rapidement. Une chose qui était bien lorsqu’on maniait l’art du iaido, c’est que ses mains étaient souvent libres contrairement à un autre épéiste. Commençant sa course en direction du vieillard, il montrait pas une grande vitesse de charge [Vélocité], mais c'était pour mieux attaquer et surprendre par la suite. Junzen créa quelques mudras avant de laissant échapper de sa bouge :
(litt. Battement d’aile d’Eole)
Un courant Fuuton [Rang A] jaillissant alors des mains du rouquin qui n’avait encore jusque-là pas user de Ninjutsu forma un mouvement d’arc de cercle qui vint s’écraser juste devant le samouraï dans un angle d’attaque permettant alors de lever la poussière du sol ainsi que d’innombrables pétales de fleurs accompagné des morceaux de terre créant un voile entre les deux épéistes. Directement après, Junzen avait enchaîné avec d’autres mudras laissant échapper caché derrière cet écran voilé tout en glissant sur le sol et laissant traîner son bras sur celui-ci avant que l’homme se propulse plus rapidement le long de son attaque qui allait apparaître :
(litt. Estoc de Gungnir)
Des pieux de terres ressemblant à des lances acérées [Rang S] transperçèrent du bas vers le haut en direction du samouraï le voile de pétales et de poussières en train de retomber. Au moment de la propulsion, le roux avait augmenté sa vitesse [Armée Invisible] laissant des images rémanentes derrière lui. Courant sur les piques de terres ascendant qui allait en direction du vieillard qui allait soit le prendre par surprise soit le faire bouger en hauteur ou en arrière, l’Hachuurui sauta en avant tout en prenant son sabre afin de passer dans les airs tout en se retournant dans une légère vrille afin de voir une vue du haut tout en se rapprochant de son adversaire et dégainant son sabre, il cria alors :
(litt. Quetzalcóatl)
Son mouvement depuis le début dessiné l’avancement d’un serpent légendaire, le Quetzalcóatl avant de frapper de ces crocs acérés la cible qu’il venait de prendre au piège en se déployant vers le ciel avant de retomber sur sa proie. Une frappe de iaido proche de son ennemi. Tout avait été exécuté rapidement. Une première attaque pour créer un leurre et lever un voile, une seconde pour faire bouger l’adversaire dans une direction demandée, se protéger ou même se faire blesser et une dernière pour sauter au dessus de tout en direction de son adversaire pour le surprendre par le haut et lui asséner un assaut tranchant [Maître Lame / rang S].
Se retournant dans les airs, le roux glissa sur quelques mètres, regardant attentivement son adversaire. Son attaque avait été dans un tout autre style mais tout autant dévastateur que le premier lancé par le Yamamoto. Comment allait-il se sortir de ces assauts ? Allait-il lui aussi surprendre Junzen ? De tels assauts de ce level laissait déjà de bonne sensation de fatigue. Est-ce que cela allait suffire pour qu'il remplisse la part du contrat ?
Yamamoto Chimon
dit Nitoryu ripa (litt. Faucheur au double maniement), Jonin spécial de Seizan / Chef de la Brigade des épéistes des Monts de fer
# Re: INTRIGUE : MONNAIE D'ECHANGE Sam 2 Sep - 10:54
Intrigue : Monnaie d’échange
Le chef des épéistes des Monts de Fer est un homme fier, expérimenté et sans nul doute très puissant. Même s’il s’attendait à ce que l’Hachuurui témoigne une excellente maîtrise de la lame et d’autres compétences annexes impressionnantes, il ne s’attendait pas à ce qu’il se protège aussi bien de son attaque. Suite à la provocation du roux, le Yamamoto a décidé d’être sérieux et ne s’est pas retenu lors de son premier assaut. Pourtant, les blessures de son adversaire semblent mineures et l’une de ses épées s’est brisée alors même que sa technique avait été soigneusement élaborée pour finir un ennemi en un coup. Personne jusqu’à ce jour n’a jamais réussi à parer complètement cette attaque. Un frisson parcourt l’échine du vieux sabreur. A peu de chose près, Junzen aurait pu faire une parade parfaite.
Quel sorte de monstre peut bien être le bandit ? Le samouraï de Seizanjin raffermit son emprise sur la poignée de son katana brisée. Il a ressenti comme une sensation étrange en tranchant sa chair. Elle semble anormalement dure. Ce n’est pas la première fois qu’il rencontre quelqu’un au corps particulièrement résistant, mais il a l’impression que cela va au-delà de ce qu’il a déjà vu, chez des humains en tout cas. Mais cela ne s’arrête pas là. L’Hachuurui se régénère, témoignant d’une plus qu’excellente maîtrise de l’Iroujutsu.
Un Bandit qui manie l’épée aussi bien que les soins ? Voilà une combinaison de talents aussi improbable qu’impressionnante
En dépit de ses mots prononcés d’un ton léger, Chimon regarde son adversaire avec autant de respect que de terreur. Son corps tendu, ses sens aux aguets, chaque seconde lui semble durer une éternité. Ce corps ne sera pas en état de subir davantage dans un futur proche ? Qu’est-ce censé vouloir dire ? Tant de mystères et si peu de réponses…
Un long soupir s’échappe des lèvres du Nitoryu Ripa alors que Junzen demande s’il souhaite poursuivre leurs échanges “amicaux”. Il lance la poignée de sa lame sur le côté et s’empare d’une branche d’arbre qu’il enflamme, créant un tout nouveau katana fait de flammes [Futuriste]. A vrai dire, le vieillard se sent un peu insulté. Certes, le roux est plus jeune et est définitivement fort. Cependant, le Seizanjin n’est pas encore gâteux et il peut toujours manipuler le sabre malgré ses muscles faiblissants. Le minimum serait que l’Hachuurui rende le coup qu’on lui a donné.
Suis-je si misérable à voir ?
Le Yamamoto fronce les sourcils lorsqu’il voit le bandit approcher avec une vitesse qu’il juge surprenamment lente pour quelqu’un d’aussi puissant. Dès lors qu’il le voit former des mudras [Propulsion], le Seizanjin essaie de contrer la technique de Ninjutsu de son adversaire avec un slash Katon [Futuriste - rang A], il manque de tomber à la renverse à cause du vent mais plante Kusanagi no Tsurugi dans le sol pour se retenir. Il n’avait pas pensé que l’Hachuurui souhaitait l’aveugler et il est ainsi tombé droit dans son piège. Cependant, il ne perd pas espoir et maintient sa concentration.
Le détenteur de Kusanagi no Tsurugi anticipe l’attaque sournoise [Prémonition] du kidnappeur et zig-zag entre les pieux de terre qu’il a fait apparaître [Flou Cinétique + Propulsion], lâchant son épée de feu pour se consacrer au maniement de Kusanagi no Tsurugi [Bretteur démoniaque]. L’effort fourni est très important pour le vieux sabreur. Ses muscles et tendons ont été affaiblis par l’attaque qu’il a lancé et ses yeux sont maintenant eux aussi douloureux. Subitement, la lame de l’épée démoniaque s’allonge et Chimon tente un coup d’estoc en employant le pouvoir de son épée dans l’espoir de détruire la lame de son adversaire [Rang S].
Le chef des épéistes des Monts de Fer plante Kusanagi no Tsurugi dans le sol pour prendre appui dessus et se maintenir droit, exercice qui lui est actuellement difficile à cause de la pression à laquelle il soumet son corps.
Ce fut une attaque d'une extrême beauté.
Grandiose, c'est le moins que l'on puisse dire pour la qualifier.
Cela fait une éternité que je n'ai pas vu un sabreur tirer tel profit des éléments et de l'environnement pour se battre. Si je n'avais pas eu cette épée démoniaque, je pense que j'aurais eu des problèmes bien plus sérieux.
Grandiose, c'est le moins que l'on puisse dire pour la qualifier.
Cela fait une éternité que je n'ai pas vu un sabreur tirer tel profit des éléments et de l'environnement pour se battre. Si je n'avais pas eu cette épée démoniaque, je pense que j'aurais eu des problèmes bien plus sérieux.
Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il se demande combien d'énergie il reste à son adversaire qui a dû dépenser une grande quantité d'énergie pour son attaque meurtrière. Il sourit avant de reprendre la parole.
Ai-je le droit de conserver ma vie et de repartir avec mon subordonné en un seul morceau ?
Pour ma part, j'ai donné ma parole et je crois que vous avez effectivement le niveau pour tenir cette lame entre vos mains.
Pour ma part, j'ai donné ma parole et je crois que vous avez effectivement le niveau pour tenir cette lame entre vos mains.
L'homme n'a pas de mal à céder Kusanagi no Tsurugi. C'est une bonne arme démoniaque, excellente même. Cependant, il ne parvient pas à la maîtriser totalement. Une autre arme démoniaque lui serait donc certainement tout aussi utile si ce n'est plus. Et puis, la vie de son subalterne avant tout.
