# Une recette universelle [Mission C] Ven 23 Juin - 22:21
Shodai s'étira. Il venait de recevoir une missive alors qu'il se prélassait sur le toit de l'orphelinat, au soleil. La journée de repos était terminée, c'était maintenant l'heure de prouver qu'il n'avait pas rejoint l'armée que pour avoir quelques passe-droits auprès de l'orphelinat. En vérité, s'il avait choisi cette voie, c'était déjà parce qu'il se savait plutôt bon pour tout ce qui était de l'espionnage, mais aussi parce que c'était ce qui lui permettait de tirer profit de son passe-temps favori, à savoir fouiner partout où il le pouvait.
Déroulant l'ordre qu'on lui avait transmit, il y repéra rapidement le nom du lieu où il devait se rendre. Fukuri. Hmmmm... Six jours de marche ? Vraiment ?.. À moins que... Il y avait bien ces chars à voile qui franchissaient le désert à plus grande allure qu'il ne pourrait atteindre en marchant ou à dos de chameau. Mais il y avait un léger problème avec ces trucs là, c'était que s'il n'était pas assez bon pour manier le bestiau, il risquait juste de le planter dans une dune et de devoir l'abandonner au milieu du désert... Ou alors il prenait le côté plus sûr des chars à plusieurs. C'était moins rapide, mais il n'aurait aucun soucis.
Il commença à peser ainsi le pour et le contre de chacun de ses choix tout en redescendant jusqu'à la terre ferme pour rentrer dans la bâtisse et se faufiler dans sa chambre. Fouillant dans ses affaires, il enfourna quelques habits de rechange dans un grand sac qui lui servait pour les voyages. Il attrapa aussi son matériel de "combat", ou plus exactement de fuite. Les petites bombes lumineuses qu'on lui avait fourni faisaient grand effet quand il s'agissait de décamper, plus encore que les fumigènes. C'était là tout ce dont il avait besoin pour ne pas tomber dans les ennuis et tranquillement faire sa route jusqu'à la région de l'oasis, bien plus au sud. C'était par là-bas que se trouvait Fukuri et qu'il pourrait trouver les deux familles de marchands. Ouvrant une nouvelle fois sa mission pour s'assurer qu'il avait tout ce qu'il lui fallait et surtout qu'il allait au bon endroit, Shodai hocha pensivement la tête. Calmer les deux familles avant que ça ne parte en sucette. Mais comment il était sensé faire ça lui ?! Du social ? Ils l'avaient prit pour qui ?!
Un soupir plus tard, le gamin aux cheveux pétaradants replia la lettre en question. Du social... Sérieux. Ils pouvaient pas juste lui demander de surveiller un bâtiment ou de fouiner dans un coin sombre pour découvrir quelles magouilles s'y cachaient ? Sont chiants ces adultes... Ou alors c'était un coup de Shiro qui avait trouvé que ça pour tenter de le "calmer", comme s'il n'était pas calme de base.
Alors qu'il allait s'éclipser discrètement de l'orphelinat sans rien dire comme il le faisait à chaque fois qu'une mission venait à lui juste pour le plaisir de faire stresser la vieille peau, il croisa Ayame qui était en train de discuter avec un autre enfant. Elle semblait essayer de le rassurer. Une sombre histoire de cauchemar d'après ce qu'attrapa son oreille qui s'était instantanément tournée vers le duo.
Le jeune Sabaku fut alors prit d'une hésitation. Si c'était toujours un plaisir de savoir la vieille grincheuse en train de râler sur l'endroit où il pouvait être, ça l'était beaucoup moins en ce qui concernait Ayame-nee. En plus, elle était jolie.
Il dirigea alors mollement ses pas vers sa grande soeur en se passant la main dans les cheveux, un air embêté.
« S'cuse moi Ayame-nee... J'vais d'voir y aller, j'ai une mission... J'devrais être de retour dans une semaine max j'pense. J'dois aller jusqu'à Fukuri.
- Oh, ils te font sortir du village ? C'est bien, c'est qu'ils te font confiance.
- Mouais... Fin... C'était juste pour te prév'nir quoi. À plus.
- Bonne route et fais attention à toi Shodai. »
Un simple "Ouais ouais" fut la conclusion du jeune garçon qui avait légèrement le rouge aux joues. Il était toujours content de lui parler, et encore plus quand elle montrait un peu d'attention, de fierté ou qu'elle était concernée par ce qu'il pouvait lui annoncer. Elle savait également que lorsqu'il s'agissait de missions, de leurs durées ou des lieux où il allait, le garnement ne mentait pas. Pas à elle du moins.
Déroulant l'ordre qu'on lui avait transmit, il y repéra rapidement le nom du lieu où il devait se rendre. Fukuri. Hmmmm... Six jours de marche ? Vraiment ?.. À moins que... Il y avait bien ces chars à voile qui franchissaient le désert à plus grande allure qu'il ne pourrait atteindre en marchant ou à dos de chameau. Mais il y avait un léger problème avec ces trucs là, c'était que s'il n'était pas assez bon pour manier le bestiau, il risquait juste de le planter dans une dune et de devoir l'abandonner au milieu du désert... Ou alors il prenait le côté plus sûr des chars à plusieurs. C'était moins rapide, mais il n'aurait aucun soucis.
Il commença à peser ainsi le pour et le contre de chacun de ses choix tout en redescendant jusqu'à la terre ferme pour rentrer dans la bâtisse et se faufiler dans sa chambre. Fouillant dans ses affaires, il enfourna quelques habits de rechange dans un grand sac qui lui servait pour les voyages. Il attrapa aussi son matériel de "combat", ou plus exactement de fuite. Les petites bombes lumineuses qu'on lui avait fourni faisaient grand effet quand il s'agissait de décamper, plus encore que les fumigènes. C'était là tout ce dont il avait besoin pour ne pas tomber dans les ennuis et tranquillement faire sa route jusqu'à la région de l'oasis, bien plus au sud. C'était par là-bas que se trouvait Fukuri et qu'il pourrait trouver les deux familles de marchands. Ouvrant une nouvelle fois sa mission pour s'assurer qu'il avait tout ce qu'il lui fallait et surtout qu'il allait au bon endroit, Shodai hocha pensivement la tête. Calmer les deux familles avant que ça ne parte en sucette. Mais comment il était sensé faire ça lui ?! Du social ? Ils l'avaient prit pour qui ?!
- Mission:
- Une recette universelle (Mission Rang C)
On a besoin d'aide au village Fukuri, ce village passant est actuellement le théâtre d'une "bataille" entre deux gros groupes de marchands de ramen ambulant dont la nouvelle recette semble identique. S'accusant l'un et l'autre de se copier, on vous demande de calmer les deux camps afin que les activités commerciales reprennent normalement.
Informations
- Le fils héritier du premier restaurateur et la fille héritière du second sont secrètement amants.
- Vous devez trouver un moyen de calmer les deux familles afin qu'elles trouvent un nouveau terrain d'entente.
Un soupir plus tard, le gamin aux cheveux pétaradants replia la lettre en question. Du social... Sérieux. Ils pouvaient pas juste lui demander de surveiller un bâtiment ou de fouiner dans un coin sombre pour découvrir quelles magouilles s'y cachaient ? Sont chiants ces adultes... Ou alors c'était un coup de Shiro qui avait trouvé que ça pour tenter de le "calmer", comme s'il n'était pas calme de base.
Alors qu'il allait s'éclipser discrètement de l'orphelinat sans rien dire comme il le faisait à chaque fois qu'une mission venait à lui juste pour le plaisir de faire stresser la vieille peau, il croisa Ayame qui était en train de discuter avec un autre enfant. Elle semblait essayer de le rassurer. Une sombre histoire de cauchemar d'après ce qu'attrapa son oreille qui s'était instantanément tournée vers le duo.
Le jeune Sabaku fut alors prit d'une hésitation. Si c'était toujours un plaisir de savoir la vieille grincheuse en train de râler sur l'endroit où il pouvait être, ça l'était beaucoup moins en ce qui concernait Ayame-nee. En plus, elle était jolie.
Il dirigea alors mollement ses pas vers sa grande soeur en se passant la main dans les cheveux, un air embêté.
« S'cuse moi Ayame-nee... J'vais d'voir y aller, j'ai une mission... J'devrais être de retour dans une semaine max j'pense. J'dois aller jusqu'à Fukuri.
- Oh, ils te font sortir du village ? C'est bien, c'est qu'ils te font confiance.
- Mouais... Fin... C'était juste pour te prév'nir quoi. À plus.
- Bonne route et fais attention à toi Shodai. »
Un simple "Ouais ouais" fut la conclusion du jeune garçon qui avait légèrement le rouge aux joues. Il était toujours content de lui parler, et encore plus quand elle montrait un peu d'attention, de fierté ou qu'elle était concernée par ce qu'il pouvait lui annoncer. Elle savait également que lorsqu'il s'agissait de missions, de leurs durées ou des lieux où il allait, le garnement ne mentait pas. Pas à elle du moins.
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