Les heures d'entraînement s'enchaînaient à un rythme effrénée, mais c'était ainsi qu'Hotaru vivant sa vie depuis qu'elle avait été adoptée. Elle passait probablement plus de temps sur les plateformes d'entraînement que même chez elle. En fait, on pourrait même argumenter que c'était là qu'elle habitait tellement on l'a y retrouvait tout le temps. On la voyait y faire multiples entraînements allant du simple exercice pour augmenter la puissance et l'endurance de ses muscles aux choses plus complexes comme le maniement d'armes. Elle adorait sentir le poids d'une lame dans ses mains. Au départ, elle était fascinée par le sabre, puis, par les armes de jets et finalement, on se retrouvait avec une fascination pour toutes les armes qui lui passait entre les mains. Elle adorait en tester des nouvelles aussitôt que possible.

Noble passion peut-être, mais c'était aussi la meilleure façon pour se collecter quelques blessures et cicatrices. Ce n'était donc pas du tout rare de la voir se pointer, la main en sang ou avec on ne savait qu'elle nouvelle blessure. Après tout, maîtriser une arme n'était pas innée, mais le résultat de longues heures de pratique. Heures durant lesquelles il n'était pas rare de voir les apprentis se blesser plus ou moins gravement.

Cette journée-là, c'était exactement ce qui venait d'arriver. Elle avait tenté quelque chose d'un peu audacieux pour son niveau et la lame au bout des nunchakus avaient laissé une longue blessures sanguinolente entre ses omoplates. Peut-être serait-il plus avisé la prochaine fois de tenter le coup avec quelque chose qui ne la transformerait pas en une espèce rare de sashimi …

Bien sûr, elle avait cet horrible embarras, celui qui accompagnait habituellement une erreur stupide facilement évitable. Enfin, tant que personne n'en connaissait la raison, c'était pas si mal … du moins, c'était ce que se disait Hotaru pour se rassurer alors qu'elle était en chemin pour l'hôpital.

Malheureusement, ce n'était pas le genre de blessure qu'on pouvait facilement cacher et surtout qu'on pouvait facilement prétendre qu'elle n'existait pas. Grimaçant de douleur, la femme samouraï se traîna donc dans les rue du village jusqu'à l'hôpital.

Elle fut donc relativement rapidement admise. Ce ne fut pas bien long avant qu'elle ne soit dans une salle d'examens.



Elle offrir au médecin son plus radiant sourire, un peu comme si elle le suppliait silencieusement de lui dire que c'était le cas.

Aujourd’hui, c’était mon jour de service à l'hôpital du village. quelque chose d’ennuyeux, mais utile, en un sens. Utile pour quoi  exactement ? Bien plus de choses que le commun des mortels pourrait croire. Enfin, mon intellect supérieur, lui, appréhende surtout la venue de sujet d’étude. Non pas que ce soit quelque chose qui risque de venir de si tôt, mais bon, avec un peu de chance allez savoir. Je fait donc les cents pas calmement dans cettes alle vide et d’un blanc aveuglant, afin de tuer le temps. Je réfléchis simplement à des expériences qui pourraient m’être utiles dans un futur plus ou moins proche. Même si dans l'immédiat, c’est surtout le bruit de la porte s’ouvrant, suivit d’une voix féminine, qui m'extirpe de mes pensées lugubres. Je me tourne donc en direction de celle-ci, observant la femme en soupirant. une blessure d’entraînement, hein ? On dirait lui, à la différence que dans le cas de la jeune femme, c’est visiblement involontaire. Bref, je me dirige vers elle, plongeant mon regard améthyste dans le sien, avant de prendre la parole.



Bon, encore une fois, si elle trouve cette façon de parler bizarre, grand bien lui fasse. Je me gratte un peu le cou, au niveau de ma cicatrice imposante, avant de me diriger vers la source de la blessure. Enfin, c’était une occasion idéale dans le fond.. Collecter l’ADN de shinobis du village sans paraître suspect, c’était la raison la plus importante de sa présence ici. Bref, j’éponge doucement le sang de la blessure avec un tissu stérilisé, que je dépose sur un plateau de fer ensuite. Le jeter ? Non, hors de question de contaminer mon précieux échantillon. J’observe par la suite la blessure, calmement.



Une question qui semble de surface innocente, mais en réalité, elle est bien plus importante qu’elle n’en à l’air.. Savoir comment elle s’était blessée indiquait ses capacités, et donc un éventuel usage adéquat de l’ADN si gentiment offert. Je me gratte le menton en observant la blessure, mon alter égo prenant la parole dans ma tête.



Enfin bref, je tends ma main droite vers son dos, après avoir bien entendu exécuter les mudras adéquats. Ma main s’entourant par la suite d’une chakra de couleur vert, je la dépose contre la blessure, celle-ci se refermant peu à peu sous le jutsu curatif. Il fallait bien que je sache faire des choses utiles pour ce village, après tout, il me sert de laboratoire géant, et surtout, de planque. Bref, je retire ma main après quelques minutes, observant la blessure maintenant disparue.. On as beau dire, c’est quand même vachement pratique ce truc.

Il avait une façon de parler étrange qui ne laissait pas quelqu’un entièrement de marbre, mais Hotaru assuma qu’il était seulement un des types bizarres qui trop renfermer sur leurs trucs se mettaient à parler comme s’ils parlaient à leurs livres plutôt qu’à des gens. Si haussé les épaules ne lui aurait pas fait mal, elle l’aurait fait, comme si elle avait physiquement besoin de manifester qu’au final ça ne changeait rien d’être bizarre.

Évidemment, lorsqu’il demanda à voir la blessure, Hotaru se débattit un peu avec ses vêtements pour l’exposer, sans que les mouvements ne fasse trop mal. Ce n’était aussi simple que ça en avait l’air. Puis, alors qu’il commença à éponger le sang, de la blessure, la samouraï ne sourcilla pas un instant. C'était une coupur nette et droit, peu profonde, mais assez pour saigner abandamment.

En bon médecin, il avait à demander le comment du pourquoi de la blessure pour trouver la meilleure façon de la traiter. Chose qui laissa Hotaru se sentir toute bête devant l’idiotie d’une telle blessure. Clairement, il devait en avoir vu de tous les couleurs, il n’y avait pas tout le monde qui était brillant dans ce bas monde, mais il n’empêchait pas que la samouraï ne trouvât pas sa situation particulièrement une preuve d’intelligence.

Elle laissa un petit rire nerveux lui échapper alors qu’elle répondait d’une petite voix :



Oh ce qu’elle voulait n’en rester que là. Tournant un peu la tête pour tenter d’apercevoir l’expression du médecin, Hotaru ajouta :



Pourquoi voulait-elle tant retourner à l’entraînement, pouvait-on se demander. Hotaru ne faisait digérait absolument pas de rester à ne rien faire. C’était pire qu’être en cage, car elle ne supportait pas la stagnation forcée par n’importe quelle blessure. Oui, elle comprenait que si elle ne pouvait pas faire grand-chose, c’était pour mieux guérir, mais c’était long et une perte de temps pour une femme qui prisait l’action …

Elle s’agita un peu en attendant que verdict tombe.

J’observe cette blessure qui se referme lentement suite à mon jutsu de soin, alors que ma patiente me demande si elle pourrait reprendre l’entraînement. Je soupire un peu, avant de reculer tranquillement, l’invitant à se revêtir convenablement. Je m'assieds ensuite à mon bureau, enfin, le bureau plutôt, c’est pas vraiment le mien, mais c’est un détail, venant ensuite déposer une feuille de papier sur celui-ci. Le mieux pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas reprendre l’entraînement, c’était une explication simple et claire.



Je saisis la feuille et la déchire en deux, avant de l’envoyer dans la poubelle d’un air nonchalant sur le visage. Pas besoin de plus de mots, je pense qu’elle avait compris juste avec cette petite démonstration. Bref, je regarde la femme et croise les bras contre mon torse, désignant la blessure à mon cou, cette cicatrice bien visible et peu commune. La plupart des gens la regardent de travers, comme s'ils n'en avaient jamais vu de leurs vies. Je pourrais la dissimuler avec le bandeau frontal que je porte au bras en guise de brassard.. Mais je n’en ferais rien.

 

C’était au mieux compliqué, pour le moment, je joue la carte du "cette blessure me rappelle ma faiblesse, donc je veux la garder" je la soignerai convenablement quand le moment viendra.  Enfin, je dis ça, mais je pourrais très bien le faire et simplement jouer la comédie.. C'est si facile que s’en devient ridicule mais… J’ai envie de jouer le jeu un minimum, et puis ça ne me gêne pas pour mes recherches et mes expériences.

 

Moi-même je n'étais probablement shinobi que grâce à mes capacités médicinales.. Il faut dire que personne ne sait pour mes capacités en fuinjutsu et en genjutsu, et je ne parle même pas de ma manipulation chakratique me permettant de frapper directement les cellules de mes adversaires. Non, les gens ne sont au courant que de deux choses.. Enfin, théoriquement plutôt trois. Ma maîtrise du suiton.. enfin, maîtrise, j’entend par là que je possède l’affinité de l’eau. Mes arts médicinaux, et artisanaux. Et c’est à peu prêt tout. Je suis clairement le shinobi de soutien par excellence, personne ne se douterait que je suis capable de combattre. Surtout en vue de mes médiocres capacités de combattant que je fait l’effort de faire voir à qui le veut. C’est assez amusant de se faire passer pour plus mauvais qu’on ne l’est, dans le fond. Et puis… Qui sait, peut-être que ça m'aiderait bien plus que dans mes plans de conquête.

Muscles dorsaux, stress, forcer … Traduction : pas de retour à l’entraînement immédiatement. Surtout qu’il ajouta à cela une démonstration, déchirant du papier. C’était fâcheux, beaucoup plus qu’elle ne l’aurait voulu, mais tant pis. Pas question de prendre de risque innutile. Il lui faudrait autre chose pour s’occuper dans les prochains jours … Immédiatement, elle pensa à la forge de Kyoshiro. Probablement qu’elle pourrait passer lui ternir compagnie ?

Elle chassa l’idée d’un raclement de la gorge malaisé. C’était une idée, oui … Elle se fit violence pour écouter les propos de l’homme maintenant qu’elle n’avait plus vraiment la tête à cela, mais rapidement, elle lui redonna toute son attention alors qu’il mentionnait la cicatrice de son cou.

Elle n’était pas révulsée ou encore même fascinée comme d’autre pourrait l’être, mais elle absorbait la laideur de la blessure. Pas qu’elle se souciait de ce dont elle ressemblait, mais si elle pouvait éviter quelque chose comme ça dans son dos … pourquoi pas ?

Puis l’idée d’en faire un tatouage lui passa par la tête … et ses mots furent plus rapide que son esprit :



Super bien joué, championne … Elle lui offrit un petit sourire désolé, mais n’ajouta rien de plus à cela. Puis l’homme poursuivit. Cette fois-ci, il mentionna le temps de guérison, mais également sa carrière.

Il ne fallait pas s’imaginer qu’Hotaru eut quelque chose contre les ninjas. Ce n’était pas le cas, mais pas du tout … mais ce n’était pas ce qu’elle était. Et elle n’allait pas accepter qu’on la déclasse ainsi. Ce n’était rien de mauvais et son ton de voix n’était pas insulté ou fâché – bien qu’elle connût personnellement certains samouraïs qui le serait – mais plutôt fier :



Cette fois0ci, son sourire changea, s’étendit encore un peu plus. Fière. Elle était plus que de son statut et elle ne voulait pas qu’on le confonde. Peut-être était-ce enfantin, mais elle accepterait l’insulte si jamais. Elle en avait conscience, mais c’était plus fort qu’elle. Elle était partie de si loin pour devenir celle qu’elle était, pas question qu’on le lui prenne, même par inadvertance.



Elle laissa une seconde de malaise, avant de soupirer et d'ajouter d'un ton plus léger

Je ferme les yeux lentement en l’écoutant parler. Bon, ce n’était pas une ninja, mais une samouraï, la même chose pour moi, des guerriers, point. Pas besoin d’en savoir plus, d’en connaître plus. Je rouvre les yeux par la suite lentement avant de pencher un peu la tête sur le côté à sa remarque. Un tatouage ? Je soupire et laisse tomber ma blouse, dévoilant du coup mes bras recouverts de tatouages, en plus de mon col dévoilant la présence de tatouages sur mon torse également. Je reprend donc la parole calmement par la suite, observant la femme se dressant devant moi.



Je remet par la suite ma blouse, avant de lâcher un profond soupire devant la hâtise de ma patiente. C’était un trait de caractère commun aux guerriers de vouloir faire passer l’entraînement avant sa santé ? Je croise les bras contre mon torse pour ensuite la regarder calmement de nouveau, me grattant le menton par la suite, pensif. Je suppose que je lui dois bien une réponse, après tout elle est ma patiente. Cliente même peut-être.



Après tout, j’ai déjà vu ce que donne un corps pousser à bout.. Et ce n’est pas beau à voir. Intéressant, certes, mais peu agréable à observer. Enfin, pour quelqu’un observant avec un oeil différent que le mien. Je décroise les bras et m’approche vers un meuble, en sortant un bocal contenant une pommade verte, que je dépose sur la table d’observation par la suite, avant d’une fois de plus reprendre la parole.



Je m'assieds par la suite sur la même table, avant de moi-même m’emparer d’un flocon, que j’avale d’une traite, avant de venir cracher son contenu dans un évier, mêler à du sang.Je soupire lentement, regardant dans le vide, parlant de façon à peine audible.



Je me masse la gorge en grognant un peu. J’ai vraiment foiré mon coup sur ce point, je ne pensais pas m’endommager à ce point en simulant une blessure. Il faut dire que s’opérer soit-même n’est pas chose aisée, surtout en pleine nature, et sans matériel potable. Enfin, au moins je ne me suis pas tuer. Même si ça aurait été une mort amusante. D’un autre côté, cet handicap commence à sincèrement devenir lassant. Enfin, après quelques mois, je pourrais être capable de changer ça, en utilisant comme excuse une amélioration de mes capacités médicales. Même si j’ignore où me fournir un larix en parfait état, avec un timbre de voix similaire au miens, par dessus le marché.

Et … Ce qui ne devait arriver arriva. Enfin, dit ainsi ça sonne plus dramatique que ce que c’était en réalité. Le médecin retira sa blouse pour présenter ses tatouages, mais le geste suffit à rendre la samouraï mal à l’aise. Il aurait pu remonter les manches ou simplement dire qu’il en avait déjà, non ?

Enfin, elle elle n’enlevait pas ses pantalons pour montrer les dragons qui adornaient ses jambes … Et encore une fois … dit de cette façon …

Le jeune médecin déclara avoir suffisamment de tatouages et que les cicatrices faisaient office de tatouages naturel ce qui fut répondu d’un haussement d’épaule de la jeune femme et d’une grimace. Mauvaise idée, vraiment. Ce que les prochains jours allaient être pénibles …

Puis, le jeune homme revint à son explication de la blessure et de son traitement. Si Hotaru n’était pas entièrement ignare au à sujet, elle avait espéré pouvoir poursuivre l’entraînement. Espoir qui avait été arraché par les explications d’ailleurs. Ce n’était pas surprenant, si la blessure avait été légère, elle ne se serait pas là à ce moment précis … donc une part d’elle s’y en attendait.

Un soupir triste lui vint alors qu’elle tentait d’accepter qu’elle serait prise à la maison pour quelques temps. Il donna également son ordonnance, une pommade, deux fois par jour.



Elle observa ensuite l’homme s’auto-médicamenté ou peut-être ne rinçait-il que sa bouche. Bref, il le faisait devant publique et du sang se mêla à l’eau alors qu’il recrachait le contenu du flacon. Hotaru l’observa silencieusement, incertaine de ce qu’elle devait faire. Son problème était ‘’réglé’’ enfin, plus ou moins, mais elle n’allait pas restée assise des jours-là, le dos à exposé comme ça.

Elle ajusta donc ses vêtements, fourra la pommade dans sa poche et pris se leva d’un bond. Trop rapide, mauvaise idée … Prenant une seconde pour laisser le temps à la douleur de dispraître, elle lui offrit un nouveau sourire et d’un ton amusé elle ajouta :



Sa déclaration fut suivie d’un rire joyeux et elle ajouta :

Elle ne semble pas vraiment à l’aise à l’idée de ne pas pouvoir s'entraîner. D’un autre côté, c’est peut-être une chance pour moi. Je sourit intérieurement en venant me masser la gorge, jetant ma blouse sur le porte manteau pour enfiler plutôt ma veste, et le bandeau du village autour de mon bras droit. Je la regarde donc, haussant un peu les épaules avant de soupirer lourdement, croisant les bras contre mon torse.



L’occasion parfaite pour observer les techniques de combat d’un samouraï, et les analyser pour possiblement m’en défendre dans le futur. Après tout, on est jamais trop prudent n’est-ce pas ? Mon regard se pose alors sur la femme, désignant la porte d’une mouvement de tête nonchalent. Il fallait que ça semble naturel au possible, sinon ça paraîtrait très certainement suspect.



Perfection. J’avais une raison légitime de l'accompagner et observer son entraînement, en supposant qu’elle ne refuse pas bien entendu. Mais pourquoi est-ce qu’elle le ferait ? Après tout c’était dans son intérêt d’accepter, non ? Elle pourrait ainsi poursuivre son entraînement sans risque de blessure plus grave. Tout était bon à prendre dans ma proposition. Enfin, tout, si elle n'a pas peur de dévoiler ses secrets.

 

Ça, ce n’était pas du tout un mensonge. Je n’ai absolument aucun talent pour le maniement de l’épée. Il faut dire que je suis un intellectuel moi, pas un guerrier. Je sais faire des choses avec mes mains, mais pas combattre. Enfin, pas officiellement en tout cas.  Je renforce mes capacités de Taijutsu dans l’ombre avec mon contrôle du chakra, mais ça s’arrête là. Enfin, je suis capable de réduire les cellules de quelqu’un en charpie au contact, ce n’est pas rien, mais bon. C’est clairement quelque chose de plus utile en cas d’attaque surprise que en combat régulier. Je plonge ensuite mes mains dans mes poches et vais ouvrir la porte à ma patiente, l’invitant à sortir . De toute façon, qu'elle accepte ou non, ma journée en tant que médecin se termine ici. C’est d’un ennuis.. soigner les blessures des gens, la plupart du temps de guerriers ne connaissant pas les limites de leurs propres corps… Sincèrement, si je n'avais pas une couverture à garder, je crois que je me ferais une joie de leur réduire la cervelle en bouillie lors des soins pour ensuite les utilisés pour mes expériences.

Elle marqua une petite pause, clairement hésitante. Inhabituel n’était pas le bon mot. Il était vrai, mais il lui semblait tellement faux pour décrire son envie de retourner à l’entraînement dès maintenant.



Sur cette dernière phrase elle se permit d’éclater de rire. Un rire honnête, joyeux. Puis, il lui proposa de l’accompagner, chose qui élargi le sourire de la femme. Elle trépigna presque sur place à l’idée de retourner à l’entraînement dès maintenant.



L’excitation était lisible sur son visage. Son regard pouvait être comparé à celui d’un enfant le jour de son anniversaire, lorsqu’on lui offrait ses présents.

Si Hotaru aimait s’entraîner, c’était davantage une passion pour son métier et pour se perfectionner dans son art évidemment, elle n’était pas dans l’action lui-même … enfin au départ. S’entraîner était tellement engrainer dans son habitude qu’elle ne s’imaginait plus passer une journée sans le faire. Évidemment, il faudrait qu’elle le fasse dans les prochains jours, mais pour l’heure, elle allait bien profiter de l’offre de son compagnon.



La question venait du cœur, Hotaru ne comprenait sincèrement pas pourquoi un compagnon d’armes, de son village d’ailleurs puisse voir un problème de ce côté-là. Elle n’avait rien à cacher. Elle était une samouraï, une guerrière. Dans ses mains passaient plus d’armes que certains ne se donnerait la peine d’apprendre, mais elle n’avait rien à cacher.

Elle sourit et enchaîna presque immédiatement :



D’un geste, elle indiqua ses avant-bras, là où elle avait scellé son armement. Hotaru avait une mini-armurerie avec elle en tout temps. C’était presque impossible de la prendre désarmée. Alors, elle avait ce qu’il fallait pour retourner aux plateforme d’entraînement et même en prêter au médecin qui l’accompagnait.