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Zoboroo Kenryoku
dit Chousensha, Indépendant ★★
# Le somnambule ! [Libre, venez si vous l'osez !] Mar 11 Avr - 20:44
Le regard vide, je marche à travers les arbres dont la densité est telle que la lumière du jour peine à passer au travers du feuillage de ces derniers. L’odeur de la forêt et de la sève des troncs s'immisce dans mes narines et me laisse profiter pleinement du calme. Cependant, l’atmosphère qui s’est installée laisse planer le doute quant à ce lieu. Un voile de brouillard, d’immenses arbres, un silence pesant… Je n’arrive pas à être serein. En réalité, je n’arrive plus à grand-chose depuis ces derniers jours. Mes blessures s’étaient refermées, mes douleurs avaient disparu. Il ne me reste que des jeunes cicatrices encore roses et légèrement en relief. Ma peau mate permet à ces cicatrices d’être encore plus visible. Cette longue marche m’ayant épuisé, je prends le temps de poser mon coude sur le tronc d’un arbre à mes côtés et prend le temps de reprendre mon souffle.
Je ne sais pas réellement où je vais. Je ne sais même pas comment je suis arrivé ici en vrai. Je me souviens de mon combat avec Tobu. Un incroyable combat où j’ai pu tester la force olympienne de ce-dernier. Comment pouvait-il exister des êtres aussi puissants sur Onogoro ? Je suis persuadé qu’il est le plus fort des Ombres… Cela ne fait aucun doute tant sa puissance s’est déversée sur moi tel un tsunami. Je me rappelle de l’effroi que j’ai subi lorsqu’il s’est retrouvé face à moi… J’ai l’image d’un chat face à un tigre dans mon esprit… C’est à la fois humiliant et terriblement excitant ! L’envie de me dépasser, de devenir encore plus fort et me confronter à nouveau à lui devenait littéralement mon objectif de vie.
Stop ! N’oublions pas la mission qu’il m’a confiée. Je dois la réaliser et aller de nouveau à sa rencontre dans le but de lui dire tout ce que je sais. Un rapport régulier sera rédigé pour qu’il puisse être informé des moindres détails. Cette mission aussi est terriblement excitante et je sens le danger ne serait-ce qu’à penser à cela !
Bref. Il est temps de redémarrer. Mes pas écrasent des ronces, des branches et le craquement de ces derniers résonne en écho dans cette immense forêt. Je ressens quelques courbatures dues à mon combat et à cette longue marche. Je ressens également une profonde fatigue. Cela fait maintenant trois jours que je n’ai pas fermé l'œil. Je rumine tellement que je n’arrive pas à dormir… Mon corps et mon esprit en ont besoin… Mais je n’y arrive pas… Pourtant, je sens que mes yeux se ferment parfois petit à petit et que ma conscience me quitte quelques secondes… Quelques minutes de temps à autre…
Mes pas m’ont emmenés devant ce qui ressemble à un torii traditionnel. Je le contemple avec ma vision légèrement floue par ma fatigue. Où suis-je ? Suis-je seulement réveillé ? Je n’en sais fichtre rien. Le voile de brouillard mélangé à la densité de la faune ainsi que ce torii sorti de nul part… Je ressens quelque chose d’étrange… Une sorte de danger imminent. Je regarde à droite… À gauche… Puis ma conscience me quitte. Mon corps tombe devant ce torii et je reste inerte. Les ronces au sol m'arrachent quelques lambeaux de chair tandis que je pars dans un sommeil terriblement profond. Où vais-je me réveiller ? Ce n’est pas le moment ! J’essaie d’ouvrir les yeux mais je n’y arrive pas… Je sens ma conscience me quitter petit à petit… Je tente de lutter mais c’est peine perdue…
Je ne sais pas réellement où je vais. Je ne sais même pas comment je suis arrivé ici en vrai. Je me souviens de mon combat avec Tobu. Un incroyable combat où j’ai pu tester la force olympienne de ce-dernier. Comment pouvait-il exister des êtres aussi puissants sur Onogoro ? Je suis persuadé qu’il est le plus fort des Ombres… Cela ne fait aucun doute tant sa puissance s’est déversée sur moi tel un tsunami. Je me rappelle de l’effroi que j’ai subi lorsqu’il s’est retrouvé face à moi… J’ai l’image d’un chat face à un tigre dans mon esprit… C’est à la fois humiliant et terriblement excitant ! L’envie de me dépasser, de devenir encore plus fort et me confronter à nouveau à lui devenait littéralement mon objectif de vie.
Stop ! N’oublions pas la mission qu’il m’a confiée. Je dois la réaliser et aller de nouveau à sa rencontre dans le but de lui dire tout ce que je sais. Un rapport régulier sera rédigé pour qu’il puisse être informé des moindres détails. Cette mission aussi est terriblement excitante et je sens le danger ne serait-ce qu’à penser à cela !
Bref. Il est temps de redémarrer. Mes pas écrasent des ronces, des branches et le craquement de ces derniers résonne en écho dans cette immense forêt. Je ressens quelques courbatures dues à mon combat et à cette longue marche. Je ressens également une profonde fatigue. Cela fait maintenant trois jours que je n’ai pas fermé l'œil. Je rumine tellement que je n’arrive pas à dormir… Mon corps et mon esprit en ont besoin… Mais je n’y arrive pas… Pourtant, je sens que mes yeux se ferment parfois petit à petit et que ma conscience me quitte quelques secondes… Quelques minutes de temps à autre…
Mes pas m’ont emmenés devant ce qui ressemble à un torii traditionnel. Je le contemple avec ma vision légèrement floue par ma fatigue. Où suis-je ? Suis-je seulement réveillé ? Je n’en sais fichtre rien. Le voile de brouillard mélangé à la densité de la faune ainsi que ce torii sorti de nul part… Je ressens quelque chose d’étrange… Une sorte de danger imminent. Je regarde à droite… À gauche… Puis ma conscience me quitte. Mon corps tombe devant ce torii et je reste inerte. Les ronces au sol m'arrachent quelques lambeaux de chair tandis que je pars dans un sommeil terriblement profond. Où vais-je me réveiller ? Ce n’est pas le moment ! J’essaie d’ouvrir les yeux mais je n’y arrive pas… Je sens ma conscience me quitter petit à petit… Je tente de lutter mais c’est peine perdue…
Kioshi Ryuu
Genin de Toge / Mort au Printemps 806
# Re: Le somnambule ! [Libre, venez si vous l'osez !] Mer 12 Avr - 21:23
Le soleil venait de se lever quand Ryuu ouvrit les yeux. Il avait dormi sur le sol de la forêt et se réveilla couvert de rosée. Ryuu passa la nuit à s'entrainer dans la forêt et pris de fatigue il s'endormit à même le sol. Il sentit son corps endolori par la position inconfortable qu’il avait adoptée pour dormir. Il se redressa avec précaution, tentant de chasser la lourdeur qui pesait sur ses membres. C'est alors qu'un son inhabituel se fit entendre, s'élevant au-dessus du murmure de la nature environnante. Le jeune samouraï se mit en garde, empoignant fermement le manche de son sabre. Il avait appris à se méfier de tout, même de l'aube naissante. A mesure qu'il s'avançait, la source du bruit se faisait plus claire. Ryuu écarquilla les yeux, apercevant une silhouette floue, qui tomba à même le sol. Il approcha lentement, sabre à la main, prêt à se défendre au moindre signe d'agression, les sens en alerte, jusqu'à discerner les contours d'un homme abîmé, marqué par la violence.
Quand il fut suffisamment proche, il vit un homme qui semblait avoir été battu. Ryuu n'avait jamais vu cet homme, qui pouvait-il bien être ? Que fait-il dans cet état ? Tant de questions... L'inconnu, un grand homme à la peau bronzé avait quelques contusions sur le corps, surement dû à sa chute dans des ronces. Le samouraï s'approcha de l'homme, inquiet pour sa condition. Ryuu prit le temps d'observer les alentours. Il ne vit aucune traces de lutte autour de l'homme mais il ne faisait aucun doute qu'il avait été attaqué. Mais pourquoi ? Il n'avait aucune idée de ce qui se passait, mais il devait aider cet homme. L'inconnu ne portait aucun signe distinctifs prouvant son appartenance à un village, était-ce un indépendant ? Ryuu avait entendu parler des ninjas indépendants. On disait qu'ils étaient des marginaux dans la société, ne faisant pas partie d'un clan ou d'un village et travaillant pour leur propre compte. Beaucoup de gens les craignaient, mais Ryuu ne pouvait pas laisser cet homme abandonné dans la forêt, quel que soit sa situation
Il examina les blessures de l'homme, il était clair qu'il avait besoin de soin. Il s'agenouilla aux côtés de l'inconnu, scrutant son visage tuméfié et son souffle difficile, il devait faire quelque chose. Ryuu commença par vérifier les signes vitaux de l'homme. Il mit sa main sur sa poitrine pour sentir son pouls et approcha son visage près du sien pour voir si l'homme respirait encore. Tout semblait normal, mais il ne pouvait pas être sûr de la gravité de ses blessures sans un examen plus approfondi. Il essaya de secouer doucement l'homme pour essayer de le réveiller, mais il ne montra aucune réaction, surement trop affaibli. Ryuu n'avait guère de solution et il n'était pas le genre de personne à laisser quelqu'un mourir devant lui, il devait ramener l'inconu au village, au près d'un médecin ou d'une personne plus gradé qui saura quoi faire de lui.
Il savait que porter un homme de la taille de l'inconnu serait difficile, mais il était déterminé à le faire. Il commença à le soulever avec précaution, en le soutenant avec ses bras. L'homme était plus lourd qu'il ne l'avait imaginé et Ryuu peinait à marcher.
Il se rendit compte qu'il ne pourrait pas continuer longtemps à ce rythme. Il avait besoin d'un plan pour transporter l'homme jusqu'au village. Il se rappela avoir vu un vieux chariot abandonné à proximité, qu'il avait vu quelques mois auparavant lorsqu'il s'entraînait dans la forêt. Il décida d'aller le chercher et de l'utiliser pour transporter l'homme. Après une course rapide, il arriva au chariot et l'inspecta. Il était en assez bon état pour transporter une personne blessée. Ryuu alla chercher l'homme et l'aida à monter dans le chariot. Il avait peur que l'agitation ne lui cause plus de blessures, alors il fit attention à ce que le voyage soit aussi doux que possible.
Il se mit à avancer lentement, tirant le chariot à travers la forêt. L'homme était étendu sur le dos, les yeux fermés, tandis que Ryuu s'efforçait de ne pas trébucher sur les racines et les pierres qui jonchaient le chemin. Ryuu se concentrait sur le chemin devant lui, gardant un œil sur l'homme pour s'assurer qu'il ne faisait pas de mouvements brusques. Il sentait ses bras brûler sous le poids du chariot, mais il continua à avancer.
Il arriva finalement devant les premières maisons du village. Il redoubla d'efforts, tirant le chariot à travers les rues du centre du village jusqu'à l'hôpital du chêne...
Quand il fut suffisamment proche, il vit un homme qui semblait avoir été battu. Ryuu n'avait jamais vu cet homme, qui pouvait-il bien être ? Que fait-il dans cet état ? Tant de questions... L'inconnu, un grand homme à la peau bronzé avait quelques contusions sur le corps, surement dû à sa chute dans des ronces. Le samouraï s'approcha de l'homme, inquiet pour sa condition. Ryuu prit le temps d'observer les alentours. Il ne vit aucune traces de lutte autour de l'homme mais il ne faisait aucun doute qu'il avait été attaqué. Mais pourquoi ? Il n'avait aucune idée de ce qui se passait, mais il devait aider cet homme. L'inconnu ne portait aucun signe distinctifs prouvant son appartenance à un village, était-ce un indépendant ? Ryuu avait entendu parler des ninjas indépendants. On disait qu'ils étaient des marginaux dans la société, ne faisant pas partie d'un clan ou d'un village et travaillant pour leur propre compte. Beaucoup de gens les craignaient, mais Ryuu ne pouvait pas laisser cet homme abandonné dans la forêt, quel que soit sa situation
Il examina les blessures de l'homme, il était clair qu'il avait besoin de soin. Il s'agenouilla aux côtés de l'inconnu, scrutant son visage tuméfié et son souffle difficile, il devait faire quelque chose. Ryuu commença par vérifier les signes vitaux de l'homme. Il mit sa main sur sa poitrine pour sentir son pouls et approcha son visage près du sien pour voir si l'homme respirait encore. Tout semblait normal, mais il ne pouvait pas être sûr de la gravité de ses blessures sans un examen plus approfondi. Il essaya de secouer doucement l'homme pour essayer de le réveiller, mais il ne montra aucune réaction, surement trop affaibli. Ryuu n'avait guère de solution et il n'était pas le genre de personne à laisser quelqu'un mourir devant lui, il devait ramener l'inconu au village, au près d'un médecin ou d'une personne plus gradé qui saura quoi faire de lui.
Il savait que porter un homme de la taille de l'inconnu serait difficile, mais il était déterminé à le faire. Il commença à le soulever avec précaution, en le soutenant avec ses bras. L'homme était plus lourd qu'il ne l'avait imaginé et Ryuu peinait à marcher.
Il se rendit compte qu'il ne pourrait pas continuer longtemps à ce rythme. Il avait besoin d'un plan pour transporter l'homme jusqu'au village. Il se rappela avoir vu un vieux chariot abandonné à proximité, qu'il avait vu quelques mois auparavant lorsqu'il s'entraînait dans la forêt. Il décida d'aller le chercher et de l'utiliser pour transporter l'homme. Après une course rapide, il arriva au chariot et l'inspecta. Il était en assez bon état pour transporter une personne blessée. Ryuu alla chercher l'homme et l'aida à monter dans le chariot. Il avait peur que l'agitation ne lui cause plus de blessures, alors il fit attention à ce que le voyage soit aussi doux que possible.
Il se mit à avancer lentement, tirant le chariot à travers la forêt. L'homme était étendu sur le dos, les yeux fermés, tandis que Ryuu s'efforçait de ne pas trébucher sur les racines et les pierres qui jonchaient le chemin. Ryuu se concentrait sur le chemin devant lui, gardant un œil sur l'homme pour s'assurer qu'il ne faisait pas de mouvements brusques. Il sentait ses bras brûler sous le poids du chariot, mais il continua à avancer.
Il arriva finalement devant les premières maisons du village. Il redoubla d'efforts, tirant le chariot à travers les rues du centre du village jusqu'à l'hôpital du chêne...
Zoboroo Kenryoku
dit Chousensha, Indépendant ★★
# Re: Le somnambule ! [Libre, venez si vous l'osez !] Mar 18 Avr - 23:43
Je me sens attiré par un vide sidéral qui n’est autre qu’un sommeil profond. Les courbatures et les douleurs dues au combat sont bien présentes malgré les jours qui ont passés. Je me sens bien. Je sens mon énergie revenir peu à peu, tranquillement. Le sol qui est jonché de feuillage et de bois me semble finalement être un matelas terriblement confortable. Je me prélasse presque comme si j’étais sur un nuage. Pour autant, je sens que quelque chose ne va pas. Mon corps semble bouger péniblement. Une force bien inférieure à la mienne tente de me bouger mais mes yeux sont incapables de s’ouvrir. Je force, je tente de soulever les paupières mais impossible. Je suis vulnérable. Je suis à la merci de cette personne qui - si elle est mal intentionnée - va pouvoir me faire vivre un véritable cauchemar.
Toujours endormi, je sens que mon corps se fait transporter dans une sorte de moyen de transport que je n’arrive pas à identifier. Je grogne dans mon sommeil, énervé de cette situation. Des bosses font soulever mon corps et s’écraser sur ce transport rudimentaire et ô combien inconfortable. J’entends des voix inaudibles dans ce noir profond. Des personnes semblent juger mon état lamentable et certainement mon odeur nauséabonde : une odeur de transpiration mêlé à une douche inexistante depuis quelques jours.
Une fois à l’arrêt, mon adrénaline ne fait qu’un tour en moi. Mes yeux s’ouvrent instantanément et ma conscience émerge à vitesse grand V. Malheureusement, mes gestes sont d’une maladresse certaine au point qu’en essayant de me lever, je me renverse sur le côté et tombe à terre. Je me lève avec difficulté titubant légèrement tout en levant les poings prêt à en découdre. Je suis certes fortement affaibli et inoffensif à l’heure actuelle néanmoins je ne me laisse jamais faire ! J’identifie enfin ce dans quoi je me trouvais : un simple chariot. Derrière, un garçon. Un jeune garçon… Un enfant, peut-être ? Je lève un sourcil et contemple les alentours. Je suis dans un village et derrière moi, un hôpital. Les informations fusent dans ma tête et je me retrouve quelque peu confus. Je baisse les bras, annulant l’hostilité dont je faisais preuve à l’égard de celui qui semble avoir voulu m’aider.
Je ne sais quoi dire. Les mots me manquent et mes lèvres engourdies n’arrivent pas à émettre le moindre son. Je me retrouve debout devant lui, l’air ahuri à le regarder droit dans les yeux. Je force sur mes cordes vocales et essaie de bien maîtriser les mots que je prononce.
C’est tout ce dont je suis capable actuellement. Ma faiblesse me fait tomber en arrière et je me retrouve avachi sur les escaliers qui mènent à l’hôpital. Mes coudes retiennent mon buste tandis que je lève la tête vers l’enfant héros.
Je décide de ne pas en dire plus… Il faut parfois savoir se taire, et je me retrouve exactement dans ce genre de moment… Il va forcément me questionner, et je vais tout de même me montrer honnête… Ou du moins… Presque…
Toujours endormi, je sens que mon corps se fait transporter dans une sorte de moyen de transport que je n’arrive pas à identifier. Je grogne dans mon sommeil, énervé de cette situation. Des bosses font soulever mon corps et s’écraser sur ce transport rudimentaire et ô combien inconfortable. J’entends des voix inaudibles dans ce noir profond. Des personnes semblent juger mon état lamentable et certainement mon odeur nauséabonde : une odeur de transpiration mêlé à une douche inexistante depuis quelques jours.
Une fois à l’arrêt, mon adrénaline ne fait qu’un tour en moi. Mes yeux s’ouvrent instantanément et ma conscience émerge à vitesse grand V. Malheureusement, mes gestes sont d’une maladresse certaine au point qu’en essayant de me lever, je me renverse sur le côté et tombe à terre. Je me lève avec difficulté titubant légèrement tout en levant les poings prêt à en découdre. Je suis certes fortement affaibli et inoffensif à l’heure actuelle néanmoins je ne me laisse jamais faire ! J’identifie enfin ce dans quoi je me trouvais : un simple chariot. Derrière, un garçon. Un jeune garçon… Un enfant, peut-être ? Je lève un sourcil et contemple les alentours. Je suis dans un village et derrière moi, un hôpital. Les informations fusent dans ma tête et je me retrouve quelque peu confus. Je baisse les bras, annulant l’hostilité dont je faisais preuve à l’égard de celui qui semble avoir voulu m’aider.
Je ne sais quoi dire. Les mots me manquent et mes lèvres engourdies n’arrivent pas à émettre le moindre son. Je me retrouve debout devant lui, l’air ahuri à le regarder droit dans les yeux. Je force sur mes cordes vocales et essaie de bien maîtriser les mots que je prononce.
“M…Merci.”
C’est tout ce dont je suis capable actuellement. Ma faiblesse me fait tomber en arrière et je me retrouve avachi sur les escaliers qui mènent à l’hôpital. Mes coudes retiennent mon buste tandis que je lève la tête vers l’enfant héros.
“C’est pitoyable de voir ça n’est-ce pas ?” Je souris tout en secouant la tête, une certaine fierté émane tout de même de moi. “Pourtant, si l’on sait d’où je viens…”
Je décide de ne pas en dire plus… Il faut parfois savoir se taire, et je me retrouve exactement dans ce genre de moment… Il va forcément me questionner, et je vais tout de même me montrer honnête… Ou du moins… Presque…
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