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Yakueki Shunzui
dit Orgueil, Membre de Mugen
# Le prix d'une vie Sam 1 Avr - 0:42
Le prix d’une vie
Méticuleux, le noble ne se pressait pas pour aller à la rencontre de cette vieille connaissance. Pourtant, il espérait que l’homme ne l’ai pas oublié. Il était facile pour le chapeauté de suivre le chakra du Jujoujin à des kilomètres. Il voulait déjà comprendre
sa direction ou s’il avait agit seul ou en groupe avant de se précipiter. Shunzui profitait du voyage afin de gérer les petites choses dont il avait besoin. Il rejoignait également des connaissances où il était accueilli en chef pour y passer la nuit tranquillement et en sécurité. Son réseau était impressionnant mais très fermé et inaccessible aux gens. L’argenté ne faisait que très peu confiance et choisissait ces partenaires avec parcimonie.
Environ 9 jours s'étaient passés depuis la liquidation que le Yakueki avait créé à Sakyuu en l’absence de la figure de protection du village, le Sakyuukage. S’apercevant que l’homme semblait voguer seul, il le rattrapa petit à petit en reserrant la distance. Il profita de l’arrêt du Jonin pour le dépasser dans la nuit. Proche de la frontière entre Nessa no Kuni et Hyonamori, il était sûr d’appréhender sa cible.
Sortant une cigarette, assis sur un rocher, le Noble regardait l’horizon. Sentant son approche, il s’était positionné de façon à ce qu’il ne puisse pas le louper. Pourtant, l’ancien Genin de Jujou voulait d’ors et déjà tester sa cible avant même qu’il n’arrive. Créant un faux décor devant lui, le Jonin allait devoir traverser une sorte de voile s’il voulait le rejoindre et l’apercevoir derrière celui-ci [Illusionniste - Rang B]. Simplement passer le temps en analysant la façon dont il se rendrait compte de la supercherie. Quel genre de faculté avait-il ? Pouvait-il comprendre ce genre de tour de passe-passe ?
Fumant tranquillement sa cigarette, laissant échapper la fumée par ces narines, il positionna un bras en appui sur son genou tandis que l’autre main tenait le bras sur celui-ci. Regard étincelant du Yakueki, le Jonin arriva à proximité. Claquant des doigts, l’illusion se referma sur eux, leur laissant un espace à l’abri des regards pour les civils qui pouvaient peut-être passer par-là où les non-initiés qui ne s'étaient pas forgé une légère résilience. Fixant @Seki Jun'Ichiro, le Noble l’interpella :
Se levant tranquillement sur son rocher, l’homme bougeant légèrement son chapeau avant de reprendre :
Disait-il d’un ton assez froid. Il ne te fallut que quelques secondes pour te remémorer ce moment dans la forêt au pied de l’arbre. Mais désormais, tu avais aussi évolué depuis le temps, pourtant une sorte de pressentiment t'alerter que tu n’avais pas réussi à combler le fossé entre vous deux ? Etait-ce une fausse idée que tu te faisais de lui depuis cet épisode d’antan, ou était-ce la vérité ? Puis avant que tu ne répondes, il termina sur quelques mots :
Que voulait-il dire ? Que savait-il de toi ?
sa direction ou s’il avait agit seul ou en groupe avant de se précipiter. Shunzui profitait du voyage afin de gérer les petites choses dont il avait besoin. Il rejoignait également des connaissances où il était accueilli en chef pour y passer la nuit tranquillement et en sécurité. Son réseau était impressionnant mais très fermé et inaccessible aux gens. L’argenté ne faisait que très peu confiance et choisissait ces partenaires avec parcimonie.
Environ 9 jours s'étaient passés depuis la liquidation que le Yakueki avait créé à Sakyuu en l’absence de la figure de protection du village, le Sakyuukage. S’apercevant que l’homme semblait voguer seul, il le rattrapa petit à petit en reserrant la distance. Il profita de l’arrêt du Jonin pour le dépasser dans la nuit. Proche de la frontière entre Nessa no Kuni et Hyonamori, il était sûr d’appréhender sa cible.
Sortant une cigarette, assis sur un rocher, le Noble regardait l’horizon. Sentant son approche, il s’était positionné de façon à ce qu’il ne puisse pas le louper. Pourtant, l’ancien Genin de Jujou voulait d’ors et déjà tester sa cible avant même qu’il n’arrive. Créant un faux décor devant lui, le Jonin allait devoir traverser une sorte de voile s’il voulait le rejoindre et l’apercevoir derrière celui-ci [Illusionniste - Rang B]. Simplement passer le temps en analysant la façon dont il se rendrait compte de la supercherie. Quel genre de faculté avait-il ? Pouvait-il comprendre ce genre de tour de passe-passe ?
Fumant tranquillement sa cigarette, laissant échapper la fumée par ces narines, il positionna un bras en appui sur son genou tandis que l’autre main tenait le bras sur celui-ci. Regard étincelant du Yakueki, le Jonin arriva à proximité. Claquant des doigts, l’illusion se referma sur eux, leur laissant un espace à l’abri des regards pour les civils qui pouvaient peut-être passer par-là où les non-initiés qui ne s'étaient pas forgé une légère résilience. Fixant @Seki Jun'Ichiro, le Noble l’interpella :
Comme on se retrouve ? Me reconnais-tu ?
Se levant tranquillement sur son rocher, l’homme bougeant légèrement son chapeau avant de reprendre :
Je suis quelqu’un avec qui vous ne devriez pas être ennemi. Mon secret est ce que je suis. As-tu trouvé une réponse depuis ? Ou t'es-tu endormis sur tes lauriers comme ces bons vieux Jonin.
Disait-il d’un ton assez froid. Il ne te fallut que quelques secondes pour te remémorer ce moment dans la forêt au pied de l’arbre. Mais désormais, tu avais aussi évolué depuis le temps, pourtant une sorte de pressentiment t'alerter que tu n’avais pas réussi à combler le fossé entre vous deux ? Etait-ce une fausse idée que tu te faisais de lui depuis cet épisode d’antan, ou était-ce la vérité ? Puis avant que tu ne répondes, il termina sur quelques mots :
Tu t’es mis dans un sacré pétrin tu sais ? As-tu des choses à me dire ?
Que voulait-il dire ? Que savait-il de toi ?
Seki Jun'Ichiro
Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
# Re: Le prix d'une vie Sam 1 Avr - 12:41
Le prix d'une vie
Rencontre sombre - Shunzui
Et après ?
Les épaules moins lourdes du poids de mon devoir envers la belle d'hier, j'avais repris la route... Beaucoup de pas pour une mission si courte, mais mon réconfort était proportionnel à l'inverse de la longueur de mon séjour dans le village du désert. J'étais passé par la fenêtre du bâtiment résidentiel, mais mon affaire allait faire grand bruit... On ne tuait pas un homme dans l'enceinte d'un centre militaire, même s'il le méritait. Un procès ? idée amusante dans une société corrompue. La victime de l'honneur familiale avait été une jashiniste, peu de chances d'avoir gain de cause... "Et j'aurais dû me découvrir".
J'avais fait le bon choix, mettre à mort cette pourriture avait été la meilleure décision : Je savais tuer, il fallait profiter de ses points forts. Ainsi, je marchais dans le désert en nonobstant totalement la chaleur... Mon corps était amélioré, le parfait outil pour mon envie d'en découdre, sauf que... "J'ai finis ?" Si ma mission personnelle était achevée, avec la mort du persécuteur, je ne me sentais pas en paix. Je voulais toujours faire brûler le monde et ce sentiment nouveau, chaud et écarlate, ne s'était point apaisé avec le carmin du sang vieillissant. Pire, j'en voulais plus... Alors, dans cette optique, j'avais pensé à faire un arrêt dans les caravanes commerciales que j'avais pu croiser en chemin, partant vers les axes centraux de la région, mais je n'étais pas assez stupide pour laisser une trainée sanglante dans mon sillage. Je retenais alors ma faim, préférant des cibles stratégiques plutôt que des casses-croûtes ridicules. Jouant avec mes lames de poignées, la marche rapide alors que mes pieds s'enfonçaient dans le sable chaud, je pressentais qu'un jeu politique allait s'enclencher dès mon retour... Un jonin qui partait pendant un événement si exceptionnel, en parallèle d'événement louche dans le désert, cela ne pouvait que faire lever un sourcil. Durant ma pérégrination, je réfléchissais à ce que j'allais faire et cette proposition me tint plusieurs jours, avant que je n'atteigne les frontières vers des parties moins chaudes...
C'est alors que...
Un voile, comme un duvet dans l'horizon. C'était proche, très proche, et j'analysais la chose comme un possible danger... Une technique katon ? Suiton ? Les deux dans une fusion incroyable ? Plissant les yeux, je faisais le fil de ce que je savais et de ce que je ressentais face à cette surface gazeuse, presque douce si je portais la main. Quelque chose était bizarre, cela ne s'approchait pas... Un danger qui n'attaquait pas ? Peu croyable, alors une défense ou une limite ? Passant ma langue sur mes dents, je me rendais compte de plus en plus de la réalité : Toutes les options ne convenaient pas, il restait alors la dernière possibilité. "Un genjutsu". (Utilisation de Pragmatique - Résilience C1)
Si on me traquait, il fallait me ralentir... Alors toutes les minutes d'attentes n'étaient que du temps perdu, au profit d'un possible adversaire. "Qu'ai-je à perdre ?" Une réalisation bienheureuse. J'avais faim de mort, de destruction, mais le vide qui m'emplissait en parallèle était aussi fort. J'étais las, n'éprouvant mon humanité que par la douleur ou le plaisir d'appliquer la douleur...
- Si c'est ce que vous voulez, seigneur. Jashin savait ce que j'allais vivre et s'il m'appliquait ses obstacles, alors je devais les affronter, quitte à mourir. Avançant la main vers le voile, cherchant une quelconque douleur, j'enfonçais la paume dedans sans problème... Un pas, puis un autre, et je me retrouvais de l'autre côté.
Le voile était une limite, oui, entre le monde extérieur et celui où était assis un homme puissant, tout aussi puissant qu'énigmatique d'ailleurs. Les yeux fixés sur le fumeur, lascivement disposé sur son rocher, je le vis s'animer d'un sourire et surtout de questions... Ma mémoire me faisait-elle défaut ? Une remontée agile, un mouvement de chapeau et il me rafraichit les souvenirs, assez frais toutefois.
- Yakueki Shunzui, difficile d'oublier notre rencontre. Si le ton de mon interlocuteur était froid, le mien l'était également. Pour autant, ce n'était pas une désagréable chose : Je le savais ambitieux, mystérieux, mais pas agressif. Votre secret, je ne l'ai pas découvert : Je fus bien occupé ces dernières semaines, pas mal de voyages. Teito, Sakyuu... Des événements qui se multiplient pour changer mon cap. Levant les deux mains, dans un signe un peu las. "C'est la vie" pourrait dire ma gestuelle. Mais si je vous retrouve aujourd'hui, c'est que c'était destiné.
Mes secrets étaient aussi là, dont l'objectif était ailleurs : Jashin avait disposé l'homme sur ma route ? Un bienfait, puisque je ne croyais pas dans la nature d'obstacle de Shunzui. J'avais évolué, faisant de mon corps une arme plus redoutable que tous les utilisateurs de taijutsu, pour autant il était toujours un cran au-dessus... Voir plusieurs. Un léger frisson parcourut mon échine, mais ce n'était pas un mal. S'il était là, c'était qu'il savait ce que je faisais dans le village, ou même ce que j'avais produit avant... Alors quoi ? Me disposant quelques données, notamment le pétrin où je m'étais mis, il me demanda si j'avais des choses à lui dire.
- Eh bien... Il semblerait que vous savez déja la nature de mes problèmes. J'ai tué une personne, même plusieurs personnes. Aucun qui ne méritait pas leur sort. Le regard clair, j'observais la réaction de mon interlocuteur, avant de continuer... Et vu le train où je vais, il n'est pas exclu qu'en revenant à Jujou, je n'en tue pas d'autres. Quelque chose bougeait en moi : D'un naturel calme, stoïque, je faisais refléter maintenant une nature plus impactante... Comme la glace qui venait se figer dans un corps pour se tacher de sang.
J'étais en colère et mon exorcisme passait par la mort : J'avais des cibles qui se développaient dans mon tableau intérieur. Quelques personnes de ce fameux groupe, Mugen, mais aussi la Jujoukage qui avait mis à mort Nagisa... En agissant comme un chien fou, j'allais me retrouver tout seul, vulnérable au monde qui poussait m'avaler tout crû. Il me fallait des alliés, pourquoi pas l'homme au chapeau devant moi ?
- Vous avez dû agir en mon sens, ou vous le ferez... Si c'était pour m'arrêter, le voile n'aurait été qu'un avertissement. Les capacités pour m'abattre, vous les avez : Avant, maintenant, plus tard. Je dois être poursuivi pour mes actes, les Sakyuujin sont isolés, mais demeurent des soldats impliqués dans l'Empire. Faisant un pas, convaincu que Shunzui n'était pas mon ennemi, je développais. Si je meurs, ou suis emprisonné, vous n'aurez jamais votre dette payée... Mon petit service restera impossible à réaliser. Jashin avait placé l'homme pour m'aider, ou en tout cas pour me montrer la voie vers un prochain objectif. Dites-moi ce que vous voulez de moi, peut-être vos ennemis sont ils aussi les miens ? Je suis persuadé que nos caps peuvent s'accorder.
Sphinx. Yukio 021
Yakueki Shunzui
dit Orgueil, Membre de Mugen
# Re: Le prix d'une vie Sam 1 Avr - 23:13
Le prix d’une vie
Intéressant se disait-il. Le corps de l’homme tant attendu traversait le voile illusoire pour faire face au Noble qui était gentiment assis sur son rocher. Il est vrai que son aspect visuel avait été modifié. Peut-être était-il plus redoutable qu’avant ?
Le Jonin semblait s’être beaucoup entrainé pour devenir plus fort mais pour quelle raison ? Il ne semblait pas avoir oublié l’argenté. Le Yakueki savait faire bonne impression. Sourire aux lèvres, il écouta tranquillement ce que le Jujoujin avait à dire. Tirant plusieurs lattes sur sa clope, il laissa échapper sa fumée doucement tout en écoutant les paroles de son ex-allié.
S’était-il perdu dans un chemin où les cadavres jonchaient le sol sur le bas-côté à mesure qu’il avançait ? Bougeant quelque peu, l’homme fit bouger volontairement sa cape afin de la balancer sur le côté. Un mouvement qui attirait l'œil pour celui qui se trouvait en face.
D’un coup, tout venait de s’assombrir autour de toi @Seki Jun'Ichiro. Un couloir noir avec en face une porte et de la lumière. Puis une silhouette qui s’approchait dans la pénombre.
Un oeil d’un jaune étincelant vint percer les ténèbres pour te regarder. Tu ne comprenais pas vraiment ce qui s’était passé, mais tu étais sûre d’une chose, tu n’étais plus dans les contrées Sud.
L’homme dans le noir attendait sans bougeait que tu approches. Tu pouvais reconnaître cet œil perçant entre mille. Le Noble était de nouveau face à toi. Comme si vous n’aviez pas bougé vos corps mais simplement le décor de votre localisation précédente. Tes yeux se mirent à s’habituer aux ténèbres te permettant de distinguer désormais le visage de Shunzui. Tes facultés de résilience ou de connaissances sur le Genjutsu ne te permettaient pas de comprendre réellement. Lors de son mouvement de cape volontaire pour attirer ton regard, le Noble venait de te faire pénétrer dans son esprit.
Tu contemplais encore un peu plus ces quelques prouesses techniques. A mesure que tu avançais vers lui, son corps reculait jusqu’à arriver dans la grande pièce éclairée. Une pièce digne d’un palais que seuls les nobles pouvaient se payer. Peut-être était-ce la représentation de son ancienne demeure qui sait ?
Alors que tu regardais tranquillement, les murs commençaient à s’émietter petit à petit se transformant en sable. Le sol te donnait une impression de glisser ou de te sentir absorbé, puis là aussi du sable. Passant de Nessa no Kuni à une région ressemblant fortement au paysage que tu venais de traverser les jours précédents. A ta gauche, une maison était en train de jaillir du sol, une maison que tu connaissais bien désormais pour en avoir tué le propriétaire il y a quelques jours. Le Yakueki se crée une petite chaise afin de s’asseoir au milieu du désert admirant la beauté de la maison. Puis il prit la parole :
Plusieurs scènes se découpèrent en morceaux te laissant voir plusieurs point de vue des yeux du Noble. Tout d’abord le moment où le Yakueki t'aperçoit tranquillement dans le village de Sakyuu. Une autre scène montrait le serviteur en panique sortir de la résidence. Une autre les Jonin arrivait avec le portrait de ton visage dessiné. Il te montre également un homme qui semblait te filer depuis un bon moment, celui du village où les actes Jashin ont eu lieu. Peut-être que dans ce bar ce soir-là tu as vu cet homme.
Le noble n’est cependant pas au courant de tout cela, mais il constata que quelqu’un était déjà en train de suivre avant. Il fit l’hypothèse que quelque chose avait dû se passer avant cette scène. Une autre scène démontrait les Jonin et Iru dans la pièce où le meurtre avait eu lieu.
Puis tout disparut d’un coup laissant une scène devant toi où le Noble, tue de manière rapide, sans bruit, en prenant soin de te cacher à l’image les capacités qu’ils avaient dû déployer ce jour-là. La dernière scène montrait ton visage dessiné sur le parchemin au sol, une mare de sang immense et tous les Jonin y compris le chasseur des Kagehinata ainsi que le servant au sol prendre feu ne consumant tout sans laisser de trace.
Le sable disparu d’un coup laissant de nouveau la vue du palais.
Se rapprochant de la table, le Noble commençait le service pour déposer une tasse ainsi que différentes sortes de thé. Après quelques secondes, le thé fut servi. Tout semblait si réel.
Buvant un peu de thé après avoir soufflé sur celui-ci, le Yakueki reprit en te regardant dans les yeux :
Avec tout ce qu’il venait de te montrer, il répondait en même temps à ce que tu avais dis juste avant. Comment le Jujoujin allait-il réagir à tout cela ?
Que voulait-il dire ? Que savait-il de toi ?
Le Jonin semblait s’être beaucoup entrainé pour devenir plus fort mais pour quelle raison ? Il ne semblait pas avoir oublié l’argenté. Le Yakueki savait faire bonne impression. Sourire aux lèvres, il écouta tranquillement ce que le Jujoujin avait à dire. Tirant plusieurs lattes sur sa clope, il laissa échapper sa fumée doucement tout en écoutant les paroles de son ex-allié.
S’était-il perdu dans un chemin où les cadavres jonchaient le sol sur le bas-côté à mesure qu’il avançait ? Bougeant quelque peu, l’homme fit bouger volontairement sa cape afin de la balancer sur le côté. Un mouvement qui attirait l'œil pour celui qui se trouvait en face.
D’un coup, tout venait de s’assombrir autour de toi @Seki Jun'Ichiro. Un couloir noir avec en face une porte et de la lumière. Puis une silhouette qui s’approchait dans la pénombre.Un oeil d’un jaune étincelant vint percer les ténèbres pour te regarder. Tu ne comprenais pas vraiment ce qui s’était passé, mais tu étais sûre d’une chose, tu n’étais plus dans les contrées Sud.
L’homme dans le noir attendait sans bougeait que tu approches. Tu pouvais reconnaître cet œil perçant entre mille. Le Noble était de nouveau face à toi. Comme si vous n’aviez pas bougé vos corps mais simplement le décor de votre localisation précédente. Tes yeux se mirent à s’habituer aux ténèbres te permettant de distinguer désormais le visage de Shunzui. Tes facultés de résilience ou de connaissances sur le Genjutsu ne te permettaient pas de comprendre réellement. Lors de son mouvement de cape volontaire pour attirer ton regard, le Noble venait de te faire pénétrer dans son esprit.
Tu contemplais encore un peu plus ces quelques prouesses techniques. A mesure que tu avançais vers lui, son corps reculait jusqu’à arriver dans la grande pièce éclairée. Une pièce digne d’un palais que seuls les nobles pouvaient se payer. Peut-être était-ce la représentation de son ancienne demeure qui sait ?
Alors que tu regardais tranquillement, les murs commençaient à s’émietter petit à petit se transformant en sable. Le sol te donnait une impression de glisser ou de te sentir absorbé, puis là aussi du sable. Passant de Nessa no Kuni à une région ressemblant fortement au paysage que tu venais de traverser les jours précédents. A ta gauche, une maison était en train de jaillir du sol, une maison que tu connaissais bien désormais pour en avoir tué le propriétaire il y a quelques jours. Le Yakueki se crée une petite chaise afin de s’asseoir au milieu du désert admirant la beauté de la maison. Puis il prit la parole :
A vrai dire les choses ont changées Jun’Ichiro. Ce n’est plus un petit service que tu me dois, mais bien ta vie ou ta liberté. Plutôt que des mots, je préfère te montrer en image.
Plusieurs scènes se découpèrent en morceaux te laissant voir plusieurs point de vue des yeux du Noble. Tout d’abord le moment où le Yakueki t'aperçoit tranquillement dans le village de Sakyuu. Une autre scène montrait le serviteur en panique sortir de la résidence. Une autre les Jonin arrivait avec le portrait de ton visage dessiné. Il te montre également un homme qui semblait te filer depuis un bon moment, celui du village où les actes Jashin ont eu lieu. Peut-être que dans ce bar ce soir-là tu as vu cet homme.
Le noble n’est cependant pas au courant de tout cela, mais il constata que quelqu’un était déjà en train de suivre avant. Il fit l’hypothèse que quelque chose avait dû se passer avant cette scène. Une autre scène démontrait les Jonin et Iru dans la pièce où le meurtre avait eu lieu.
Puis tout disparut d’un coup laissant une scène devant toi où le Noble, tue de manière rapide, sans bruit, en prenant soin de te cacher à l’image les capacités qu’ils avaient dû déployer ce jour-là. La dernière scène montrait ton visage dessiné sur le parchemin au sol, une mare de sang immense et tous les Jonin y compris le chasseur des Kagehinata ainsi que le servant au sol prendre feu ne consumant tout sans laisser de trace.
Le sable disparu d’un coup laissant de nouveau la vue du palais.
Je t’en pris, prend donc une chaise. J’aime beaucoup le thé ? Une tasse ?
Se rapprochant de la table, le Noble commençait le service pour déposer une tasse ainsi que différentes sortes de thé. Après quelques secondes, le thé fut servi. Tout semblait si réel.
Cet homme était déjà en train de te suivre lorsque tu es arrivé à Sakyuu. Avec un peu de chance, j’ai peut-être effacé tous ce qui pouvaient jouer contre toi. Ne me remercie pas. Tu me connais, je suis quelqu’un qui aime faire du business. Je ne pouvais pas manquer la possibilité d’un tel profit.
Buvant un peu de thé après avoir soufflé sur celui-ci, le Yakueki reprit en te regardant dans les yeux :
Il est évident que maintenant, tu travailleras pour moi pour tout ce que j’ai fais pour toi. Sinon, je terminerai leur travail sans aucun scrupule… Mais avant toute chose, dis moi… As-tu déjà entendu parlé de Mugen ?
Avec tout ce qu’il venait de te montrer, il répondait en même temps à ce que tu avais dis juste avant. Comment le Jujoujin allait-il réagir à tout cela ?
Que voulait-il dire ? Que savait-il de toi ?
Seki Jun'Ichiro
Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
# Re: Le prix d'une vie Dim 2 Avr - 0:41
Le prix d'une vie
Rencontre sombre - Shunzui
Il était toujours curieux d'observer les choses : Voir l'action, plutôt que de réfléchir à la réaction possible. Quand on se coupait du moment présent, on pouvait découvrir bien des choses... Cette courbure du temps, je pus la découvrir d'une autre façon que les autres. Dans cet enclos, ce dôme de brouillard solide, le monde paru chavirer pour devenir tout autre...
Je n'étais plus à la sortie du désert, mais ce n'était pas que la chaleur qui avait changé. L'obscurité, d'un intérieur ? Une seule entrée de lumière, bouchée par une silhouette face à moi, m'observant alors que luisait un œil unique. Shunzui ? Avec le temps, je pus m'habituer et concevoir que c'était toujours le même Chapelier... L'air toujours aussi menaçant dans un monde qui était le sien et dont j'ignorais les règles. J'avançais pourtant, je n'avais pas peur. Si je devais mourir, alors soit, et s'il voulait me tuer, ce petit jeu n'allait pas l'amuser si je ne dégageais aucune crainte de l'action... Je ne réagissais pas, j'observais.
Un pas, puis l'autre, et la lumière devint une salle et les murs entourant la pièce devinrent autre chose... L'observatoire de scène, non pas de son passé, mais du mien. Vieux de quelques jours, je pouvais voir de mes yeux les rues que j'avais suivies jusqu'à la maison du père de Nagisa... Et ce qui avait suivi la mise à mort de l'occupant. Des serviteurs, pleurant, fuyants et les autorités passant pour recueillir les témoignages, mon portrait en grand sur un avis de recherche.
Je devais ma vie, ou ma liberté, à l'homme qui me montrait tout ça.
Pour preuve, l'action suivante fut la mort des gardiens de la justice du village des sables... Le Chapelier les avait abattus, d'une manière rapide, mais que je ne pouvais discerner. "Il me montre ce qu'il veut bien me laisser voir... Le reste, c'est son secret" Un contrôle total de l'information qui était légitime, pour conserver son action, son petit joker personnel. Si c'était bien vrai, toutefois... Je n'avais pas observé quelqu'un me suivre et l'illusion pouvait être totale, jouant une fausse comédie pour me présenter combien je lui devais beaucoup. Le visage impassible, j'accueillis sa proposition de petite dinette avec un air sérieux, presque professionnel, et je m'assis. Il avait mis la table pour moi, c'était important de rendre homme à mon hôte.
Prenant une chaise, la pièce redevint solide, laissant le carnage derrière un mur bien plus sympathique à l'œil. L'homme à la cigarette prépara ainsi la boisson et du coin de l'œil je désignais le thé vert Hojicha, une boisson assez chaude dont j'appréciais ce petit goût grillé, avec parfois des notes de caramel et de vanille. "Il ne se refuse rien." Une tasse, et la scène pouvait continuer...
Les acteurs étaient en place pour la conversation d'une vie, la mienne en l'occurrence.
J'avais été suivi avant mon arrivée à Sakyuu, je savais pourquoi, sans doute... Mais Shunzui l'ignorait, ou feintait de ne pas le savoir. Toutefois, le service qu'il m'avait rendu n'était pas par bienveillance. C'était un calcul, une façon de faire du business et de tirer un profit de toute situation : Ma vie n'était qu'une donnée, peut-être même un chiffre dans un case, qu'il notait dans un carnet, qu'il plaçait lui-même dans un tiroir. Un détail de l'histoire. Bien vite, la sentence tomba : Je travaillais pour lui, sinon il me tuait. "Aucun remords." L'air placide, j'écoutais en sirotant ma tasse de thé. "Si c'est une illusion, c'est quand même très bon."
Il avait disposé sa condition et la menace d'une simple phrase, comme une nouvelle donnée dont il remplissait sa fiche. Puis, une vraie question qui demandait ma réponse : Mugen, ce que je savais sur ceci.
- Le thé est parfait, merci. Posant la tasse sur la table, je continuais. J'ai entendu parler de Mugen, j'ai eu affaire à deux membres de cette organisation... Ou bien devrais-je dire une secte ? Je ne sais guère, mais avoir un Maitre à un caractère religieux. Enfin... Prenant une pause, j'appréciais les restes de caramels qu'il me restait en bouche. Si mon corps n'était plus victime de la chaleur, ma cavité buccale était toujours aussi gustativement attendrie par la chaleur, diffusant une arôme nouvelle. Teito, ils voulaient récupérer des crocs dont mes camarades étaient en possession. J'ai défendu leurs biens du mieux que j'ai pu, ils étaient forts et la chance à fait que nous avons triomphé. Enfin... Ils n'ont rien volé. C'est une victoire en soi, sans doute qu'en dehors des murs de la capitale, ils nous auraient étripés... J'ai pu voir certaines de leurs capacités. Je connais des noms, certaines de leurs techniques, la raison de notre rencontre avec eux... Le pourquoi ils voulaient les crocs demeure mystérieux, je gage qu'on trouvera bien assez vite. Le clou du spectacle arrivait. Suite à cet événement, nous avons été interrogés par des gardes. En tant que jonin, je ne pouvais pas garder sous silence tout ce que je savais... Cela aurait été louche. J'ai donc prévenu par lettre l'Empereur et ma Kage. Ils savent, et donc bientôt tout le monde sera sur la piste de ce groupe. Une fille de marchande, dont on ignorait les dispositions chakratique, se révélait ainsi assez forte pour tenir tête à un quatuor de soldats et surtout encaisser une technique katon de plein fouet. Qui sait qui d'autres cachent des capacités analogues ?
Les liens se faisaient : Un genin qui se révélait plus fort que la majorité des jujoujin que j'avais rencontré, une bourgeoise qui devenait un monstre aux ongles acérés... Peut-être même que le faux client était considéré comme un inutile garnement pour ses pairs. Ils n'avaient pas peur de se montrer et leur manège révélait aussi que leur grand jeu venait de passer une vitesse... Shunzui me posait la question pour un objectif précis.
- L'armée de l'Empereur est infiltrée, et je ne parle pas de jashiniste, mais vous le savez déja, je me trompe ? Récupérant la tasse, je pus siroter une nouvelle gorgée, arrêtant toutefois ma lampée pour définir autre chose. Mon secret est aussi ce que je suis, et cela explique que je n'ai pas peur de mourir. Pas besoin de me menacer, j'accepte de travailler avec vous. Je n'ai plus rien à perdre, de toute façon. Souriant, je gardais la petite tasse sous mon menton. J'ai aussi des objectifs, des tâches à faire pour une amie... J'ai rempli une partie à Sakyuu, mais il reste la plus grande des épreuves. J'ai besoin d'alliés, qu'importe s'ils me considèrent comme esclave ou associé. Notre rencontre était destinée et la suite le sera tout autant.
Le nouvel ordre pour mon Dieu allait devoir attendre, j'avais une affaire personnelle à résoudre et si je devais passer par le chaos, ou l'association avec certains démons... Alors soit.
Je n'étais pas à un péché près.
Sphinx. Yukio 021
Yakueki Shunzui
dit Orgueil, Membre de Mugen
# Re: Le prix d'une vie Sam 15 Avr - 18:38
Le prix d’une vie
Tout était en place pour tirer profit de l’homme qui était prisonnier dans le monde intérieur du Noble. Après avoir discuté et démontré ce que le Yakueki avait fait pour lui, il posa une question bien plus précise sur le groupuscule désormais connu sous le nom de Mugen. Le marionnettiste se mit alors à déblatérer ces informations que Shunzui écoutait attentivement.
Poussant sa chaise, il vint mettre ses pieds sur la table pour les croiser tranquillement. Sortant une cigarette, il terminait d’écouter les propos de son invité. Après une bonne poignée d’explication, l’argenté prit la parole pour répondre à tout cela :
Poussant un peu sur ces pieds, il fit basculer la chaise pour se balancer quelques peu tout en tirant quelques lattes sur sa cigarette avant de reprendre :
L’homme reposa sa chaise et se leva tranquillement commençant à marcher devant son invité :
L’homme s’arrête à côté de la table pour récupérer sa tasse de thé et boire une petite lampée avant de reprendre :
Qu’en pensait l’invité assis à cette table ? Désormais, il savait qui était réellement l’homme en face de lui. Il ne pouvait pas lui donner sa future mission s’il n’était pas prêt à coopérer. Sa réponse allait être primordiale pour la suite. Il ne portait peut-être pas les Mugen dans son coeur...
Poussant sa chaise, il vint mettre ses pieds sur la table pour les croiser tranquillement. Sortant une cigarette, il terminait d’écouter les propos de son invité. Après une bonne poignée d’explication, l’argenté prit la parole pour répondre à tout cela :
Joues-tu encore le bon petit Jonin alors que tu as tué de sang froid des innocents… Qu’as-tu fais pour qu’un homme soit déjà à tes trousses ? Que j’ai supprimé pour toi, je tiens à te le rappeler…
Poussant un peu sur ces pieds, il fit basculer la chaise pour se balancer quelques peu tout en tirant quelques lattes sur sa cigarette avant de reprendre :
Je vais enfin te révéler qui je suis depuis tout ce temps. Etant donné que ta dette est passée à un stade supérieur et que tu vas travailler pour moi, je me dois de me présenter. Nous ne sommes pas une secte comme tu peux le prétendre. Nous sommes des réformateurs…
L’homme reposa sa chaise et se leva tranquillement commençant à marcher devant son invité :
La société actuelle, l’Onogoro que nous connaissons ne permet pas à chacun de s’y retrouver pleinement ou convenablement. Ceux qui gouvernent dictent leurs propres règles. Ils ne se préoccupent pas des choses qui ne les intéressent pas ou ne les arrangent pas. Mugen va réformer ce monde, réécrire les règles afin que chacun puisse y vivre sans peur, sans craintes… Mais pour cela, il faut quelque chose qui puisse ébranler le monde dans lequel on vit. Mugen l’a trouvé. Et ce n’est plus qu’une question de temps…
L’homme s’arrête à côté de la table pour récupérer sa tasse de thé et boire une petite lampée avant de reprendre :
Les personnes qui vivent avec leurs privilèges actuels ne seront jamais pour un changement aussi brutal… Ce sont des personnes qui ne comprendront jamais que des changements puissent être meilleurs que la société d'aujourd'hui. Ces gens sont des miasmes, des gêneurs pour Mugen. Mais nous n’avons pas la même éthique. Désormais, je te laisse choisir ton camp ? Selon ton choix, je continuerai mes explications ou nous nous arrêterons là tous les deux. Tes objectifs sont peut-être proches des nôtres…
Qu’en pensait l’invité assis à cette table ? Désormais, il savait qui était réellement l’homme en face de lui. Il ne pouvait pas lui donner sa future mission s’il n’était pas prêt à coopérer. Sa réponse allait être primordiale pour la suite. Il ne portait peut-être pas les Mugen dans son coeur...
Seki Jun'Ichiro
Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
# Re: Le prix d'une vie Dim 30 Avr - 10:29
Le prix d'une vie
Rencontre sombre - Shunzui
À ma réponse, une certaine indifférence... Voire le léger mépris de l'élève qui écoute le professeur, sans jamais vraiment se préoccuper du cours. Un ennui mortel ? Le visage placide, je le voyais ainsi mettre les pieds sur sa propre table et attendre que je finisse pour ensuite jouer de l'insolence qui le caractérisait et qui faisait de lui un être un peu différent. Loin des conventions ou du jeu des ombres au sein des villages et de la hiérarchie. Il avait la puissance pour m'écraser, pourquoi s'embarrasser ?
La question vint bien vite : Étais-je encore le bon petit juunin qui obéissait au doigt et à l'oeil ? Souriant, j'admettais dans mon for intérieur ne l'avait jamais été et ce fut ce que je répondis, un peu plus nuance toutefois, à mon interlocuteur :
- "Jouer', c'est le bon terme. Je n'ai jamais arrêté de jouer. Fixant un instant la fumée de la cigarette, je poursuivis. Vous avez joué la comédie, pourquoi pas moi ? J'ai juste joué plus longtemps et plus loin. Shunzui savait des choses, il aimait palabrer sur ses actes de mansuétudes, mais il ignorait ma vraie nature et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais afficher clairement ma position religieuse... Pour autant, il fallait expliquer pourquoi j'avais tué des innocents, et la réponse fut toute trouvée. Personne n'est innocent, cela facilite le trie. Au fond, c'était vrai : Ni lui, ni moi, n'étions des enfants de chœur, alors pourquoi pas toute la population de l'Onogoro ? J'avais des comptes à régler, c'est choses faites pour une partie des débiteurs, mais j'ai encore des ardoises à effacer. Pour autant, il m'avait sauvé la mise apparemment, je me devais de soulever la chose pour ne pas être incorrect. D'ailleurs, je vous remercie pour l'aide. Ce n'était pas un acte de pure bienveillance, je l'ai bien compris, mais cela me facilite la tâche pour la suite.
Vint ensuite le rideau qui se levait : la révélation, déjà un peu soufflée par les compétences et les questions de mon interlocuteur, mais j'allais en apprendre plus au sujet de cette organisation qu'il désignait comme une assemblée de réformateur. Concentré, j'écoutais sans jamais le couper. Bousculer le monde, l'ordre établis, car cela ne leur convenait pas... C'était peu ou proue la même position que le Jashinisme, mais la finalité n'était pas la même, évidemment. Les méthodes et le désir de Lumière de mon culte ne pouvait s'accorder avec le motif apparemment tout politique de Mugen, mais la puissance des membres et l'arme trouvée pour changer l'Empire (car il fallait bien une arme pour cela) se devait d'être pris au sérieux. Étais-je en train de trahir ma secte en m'associant avec eux ? Qui le savait ? Je n'avais toutefois pas l'ambition d'être un agent double, ou triple... Je voulais régler ma dette à Nagisa, la suite était pour un autre jour. Je pouvais toutefois passer pour un opportuniste, c'était toujours mieux qu'un dévot.
- Je n'aime pas non plus l'Empire actuel, je le trouve bien hypocrite. Une affirmation comme une autre, j'ignorais tout des tenants et des aboutissants du projet Mugen. Ce moyen pour bousculer l'Onogoro, c'est lié aux crocs ? Si Shunzui menait la discussion, je posais quand même des questions... Laissant en suspens sa propre demande sur si je voulais soutenir ou non, d'un minuscule sourire, je hochais la tête finalement : J'accepte d'en entendre plus, j'avais déjà pris ma décision il y a quelque temps déjà. Je ne serais pas contre un peu de changement dans le paysage politique... Alors pourquoi pas vous aider ? Nos projets peuvent se conjuguer, bien que ma priorité est la mort de certaines personnes... Encore. Une position bien simple, que je cherchais à affirmer, mais qu'il fallait nuancer car si Shunzui était un membre, il en restait d'autres. Toutefois, j'ai dû m'opposer, si c'est vraiment le terme, à deux des vôtres... J'espère ne pas avoir à attirer la colère de ceux qui ont voulu me découper ou me faire fondre vif Levant un sourcil, j'amenais ma propre perception. J'avoue avoir un mauvais souvenir d'eux, mais si je veux atteindre mon objectif, il faut bien faire des pactes comme ceci. La finalité de notre rencontre était alors heureuse ? Vous voyez, j'étais sûr que nos caps allaient coïncider... C'était écrit, on dirait bien.
Un bien pour un mal, définitivement, je n'étais pas au bout de mes surprises. Le bras déjà bien pris dans les mécanismes de la vie et de la tromperie, j'admettais toujours plus de mon membre dans la machinerie... Et ce n'était pas déplaisant. Jashiniste, juunin et maintenant associé de Mugen ?
"Un cocktail explosif."
Sphinx. Yukio 021
Yakueki Shunzui
dit Orgueil, Membre de Mugen
# Re: Le prix d'une vie Mer 3 Mai - 0:12
Le prix d’une vie
Pour atteindre le cœur de certaines personnes, il fallait saupoudrer d’information croustillante afin de les cueillir correctement. Indirectement, cela provoquait une proximité entre les deux parties. L’argenté avait donc jugé bon de donner quelques données à se mettre sous la dent au Jujoujin. Il attendait avec impatience les réponses du tueur.
Ce que Shunzui analysait c’est que son invité semblait éviter la question du pourquoi l’homme le suivait avant son meurtre à Sakyuu. L'orgueilleux de Mugen avait déjà fait référence plusieurs fois à cela depuis le début de leur rencontre. Il était doué pour brouiller les pistes. Se grattant légèrement la tête le Yakueki répondit tout d’abord :
Claquant d’un doigt, il reproduisait ce qui t'avait valu de te mener ici. Un son rapide difficile à esquiver. Mais rien ne se passa. Un simple geste sans chakra ou but précis derrière ? Il reprit :
Une légère menace ? Un test pour montrer lequel des deux tenait les rennes ici ? Un signe de gentillesse et de confiance ? L’ancien Jujoujin savait mener la danse dans un business/ Il n’était pas à la tête d’un immense réseau de drogue pour rien. De nouveau, la proximité entre les deux individus se resserrait après un tel acte provoqué par l’homme à la chevelure d’argent. Par la suite, le Jonin se mit à parler des crocs et le fait qu’il n’aimait pas non plus l’Empire. Les sourcils du membre de Mugen se levèrent rapidement. Il allait garder cette donnée de côté pour lui en apprendre encore plus. Il laissa ensuite terminer son invité tranquillement avant de pouvoir répondre. Il avait bien entendu également lorsqu’il venait à parler de nouveaux de son accrochage avec deux des autres membres. Un sourire se logea sur le visage de l’homme aux iris dorés.
L’homme vint s’asseoir sur la table non loin de son invité tout en croisant les jambes. Puis il allait répondre à tout cela :
Fixant d’un air sérieux le regard du jeune Jonin, le visage de Shunzui devenait d’une certaine manière très sincère, comme si pour la première fois on pouvait le percevoir sans qu’il ne joue un rôle. D’un ton sérieux très intense il lâcha une phrase :
Avait-il touché encore une fois le cœur du Jonin. Leur proximité s’était-elle encore intensifiée ? Tournant légèrement son corps afin que ces pieds soit juste à côté du Jonin, Shunzui reprit :
Un dernier mot qui allait peut-être soulever un soupçon chez l’homme, mais rapidement Shunzui continua sa réponse :
Shunzui glissa le long de la table à l’aide de ses mains pour se lever tout en regardant.
Ce que Shunzui analysait c’est que son invité semblait éviter la question du pourquoi l’homme le suivait avant son meurtre à Sakyuu. L'orgueilleux de Mugen avait déjà fait référence plusieurs fois à cela depuis le début de leur rencontre. Il était doué pour brouiller les pistes. Se grattant légèrement la tête le Yakueki répondit tout d’abord :
Tu sembles esquiver certaines questions. Certainement parce que répondre sincèrement pourrait être dangereux pour toi envers moi n’est-ce pas ? Tu sais, il me serait très facile de pénétrer ton esprit et de vérifier moi-même tes souvenirs…
Claquant d’un doigt, il reproduisait ce qui t'avait valu de te mener ici. Un son rapide difficile à esquiver. Mais rien ne se passa. Un simple geste sans chakra ou but précis derrière ? Il reprit :
Mais je ne le ferais pas. Après tout, nous avons tous notre petit jardin secret. Je partirai du principe que tu as de bonnes raisons de détourner certaines questions. Peu importe. Je n’ai nul besoin de connaître ton passé.
Une légère menace ? Un test pour montrer lequel des deux tenait les rennes ici ? Un signe de gentillesse et de confiance ? L’ancien Jujoujin savait mener la danse dans un business/ Il n’était pas à la tête d’un immense réseau de drogue pour rien. De nouveau, la proximité entre les deux individus se resserrait après un tel acte provoqué par l’homme à la chevelure d’argent. Par la suite, le Jonin se mit à parler des crocs et le fait qu’il n’aimait pas non plus l’Empire. Les sourcils du membre de Mugen se levèrent rapidement. Il allait garder cette donnée de côté pour lui en apprendre encore plus. Il laissa ensuite terminer son invité tranquillement avant de pouvoir répondre. Il avait bien entendu également lorsqu’il venait à parler de nouveaux de son accrochage avec deux des autres membres. Un sourire se logea sur le visage de l’homme aux iris dorés.
A ta place, j’aurais fait la même chose. Surtout lorsqu’on peut posséder plusieurs casquettes, on se doit d’être dans notre rôle peu importe les circonstances.
L’homme vint s’asseoir sur la table non loin de son invité tout en croisant les jambes. Puis il allait répondre à tout cela :
En effet, nous sommes parvenus à faire quelque chose de ces crocs. En réalité, il existe beaucoup de ces fossiles sur l’Onogoro. Certains sont sans saveurs, voire indétectables pour nous, mais d'autres renferment tous des résidus puissants du Yamata no Orochi. Nous avons essuyé plusieurs échecs lors de nos découvertes, il est vrai. Mais nous nous devons de continuer.
Fixant d’un air sérieux le regard du jeune Jonin, le visage de Shunzui devenait d’une certaine manière très sincère, comme si pour la première fois on pouvait le percevoir sans qu’il ne joue un rôle. D’un ton sérieux très intense il lâcha une phrase :
Ce qui va bientôt arriver risque de détruire Onogoro si nous ne faisons rien. Quelque chose qu’aucun de nous n’avons vécu jusqu’alors, va voir le jour et personne n’y sera préparé. A part nous ! Nous n’aurons pas d’autre choix que de créer un renouveau… Cependant nos méthodes seront contraire à l'éthique actuelle. C'est pourquoi nous agissons dans l'ombre.
Avait-il touché encore une fois le cœur du Jonin. Leur proximité s’était-elle encore intensifiée ? Tournant légèrement son corps afin que ces pieds soit juste à côté du Jonin, Shunzui reprit :
Bien évidemment, je ne te demande pas d’oublier tes propres objectifs. J’ai bien compris que tu suivais tes propres ambitions. Mais voyons cela comme un bonus. Si tu parviens à ce que je veux, je pourrais potentiellement te rendre plus puissant. Cela te permettra d’atteindre ton but plus facilement. Tu pourrais te dire pourquoi un homme aussi fort que moi ne peut pas agir seul ? Et bien, la puissance ne fait pas tout sache-le. Je vais donc t’expliquer ce que je souhaite. A la suite de cela, tu prendra ta décision. Qu’en dis-tu ? Sache une dernière chose… Même si tu me trahis, les informations que je t’ai donné malgré qu’elles soient importantes n’aideront en rien les villages. Mais je ne suis pas stupide… Je sais que nos objectifs convergent et qu’ils sont dans ton intérêt également, Jashiniste ?
Un dernier mot qui allait peut-être soulever un soupçon chez l’homme, mais rapidement Shunzui continua sa réponse :
Comment j’ai deviné ? Me suis-je trompé ? Voici quand même mon hypothèse… Basculer l’empire, ta priorité est la mort… Il n’y a pas plusieurs hypothèses possibles quand quelqu’un semble aussi dévoué à la mort et au renouveau n’est-ce pas ? Ton secret sera bien gardé ne t’en fais pas. Nous n’aimons ou ne détestons pas les Jashinistes. Du moins, nos opinions divergent là dessus. Celui qui pourrait te faire du mal chez les Mugen est en réalité mon binôme dont je suis le seul qu’il écoute. Tu as encore de la chance Jun’Ichiro ah ah ah ah !!!
Shunzui glissa le long de la table à l’aide de ses mains pour se lever tout en regardant.
Seki Jun'Ichiro
Jonin de Jujou / Ombre dans le Jashinisme
# Re: Le prix d'une vie Mer 3 Mai - 18:05
Le prix d'une vie
Rencontre sombre - Shunzui
Une menace.
Levant un sourcil alors que mon interlocuteur levait sa main, je réfléchissais aux intempéries qui allaient suivre : Il pouvait m'écraser, c'était une certitude, mais l'idée d'avoir mon esprit fouillé m'était bien plus désagréable. Mourir était une libération, se faire déposséder de ses secrets par contre...
Au claquement de doigt, je ne pus cacher un frisson, craignant d'avoir en ce moment même son genjutsu putride dans mes neurones, fouillant ainsi mes souvenirs.
Loin de moi d'être inconfortable sur ma religion, mon camarade de discussion avouait de son côté être un similiterroriste qui voulait renverser le système politique actuel. Qu'il y avait-il de mal à être, moi-même, un assassin dévot qui voulait détruire la religion majoritaire pour installer ma propre foi sur le devant de la scène ? Rien, non. Ce n'était que la perspective d'avoir mes faiblesses, mes joies et mes peines esquissaient en public, ou en tout cas extirpé de mon antre. Une moue apparue sur mon visage quand il désamorça son geste, et sa menace. Quelle importance mon passé, en définitive ? Je ne pensais pas qu'être jashiniste allait me mettre en danger avec lui, mais je ne voulais pas non plus l'annoncer... C'était comme hors de la question, loin du sujet. Gardant le silence devant sa suggestion, laissant honteusement mon langage gestuel parler pour moi par le léger tremblement que j'avais éprouvé, je continuais la discussion comme si de rien n'était.
"Ou pas."
Si Shunzui pensait que je me méfiais de lui, il avait raison, mais pas entièrement par crainte : J'étais de nature paranoïaque, vivre dans un village ninja alors qu'on avait "commis" la nuit sanglante, cela poussait à l'inquiétude et la réflexion autour de chaque geste, chaque parole... Pour autant, je voulais montrer patte blanche, s'il hésitait sur ma bonne foi ou mes perspectives. Ainsi, j'indiquais que je n'aimais pas l'Empire, moi aussi, comme si je cherchais les bonnes grâces d'un supérieur, ou un ainé. Devant cela, il fut étonné et je goutais à cela comme un nectar : Si j'étais plus faible que lui, qu'il avait la main sur la discussion et ma vie, je pouvais encore le surprendre et c'était bon signe. "Jashin, comme je me trompais."
Partant ensuite sur le sujet de l'accrochage avec les deux imbéciles de Teito, il loua mon professionnalisme et j'hésitais un instant avant de déclarer, rapidement et sans une once d'émotion.
- Le rôle était facile à jouer... Ils étaient agressifs. Me sentir menacer et vendre cher ma peau fut presque naturel. Un regard amusé, néanmoins, avec cette phrase. Néanmoins, si je dois commenter leur prestation, le coup de la putain et du client vicieux est un pari risqué. Mon avis s'arrêta là, pas la peine d'attiser une possible animosité entre une partie de Mugen et moi.
Très vite, le sujet des crocs vint sur la table : Je voulais en savoir plus, non pas pour résister à ce groupe d'une quelconque manière, mais je m'efforçais de comprendre pour ne pas être dépassé. Ce qu'on ignorait, ou savait mal, pouvait devenir une arme contre nous... L'instruction était la meilleure des défenses, et le meilleur outil pour l'attaque. Plusieurs fossiles comme le croc existaient, mais ceux qu'on avait observés étaient de ceux les mieux conservés... Les plus puissants ? "Un résidu". Les deux gamines de Toge avaient eu raison et, clignant des yeux, j'essayais de dépasser la phrase pour arriver à la source : Le pouvoir, dans de si petits objets, enviés par des femmes et hommes si puissants.
- Il y a donc plus que deux crocs... Vous avez raté une occasion, mais d'autres peuvent encore se présenter. L'air neutre, j'essayais de camoufler le mieux possible ma réflexion. Si la modification physique, par la biochimie ou le bois de chakra, était une piste, une relique comme telle pouvait être aussi une voie vers le dépassement du statut d'homme. Quels sont les pouvoirs de ce croc ? Il y t'il d'autres parties de la bête mythique ? Une écaille, par exemple ?
Quid de la question, l'inquiétude pointa sur le visage du chapelier et si on jouait un jeu dangereux depuis bien des minutes, je voyais dans son regard un certain naturel arriver... Une menace approchait et la seule chose pouvait permettre la survie. De qui ? Pourquoi ? Nos points de vue se divisaient ici... Et si la menace était l'avènement de la Lumière de Jashin ? Plissant les yeux, je feintais l'incompréhension alors qu'au fond de moi, le doute pointait.
- Quelle est cette menace ? Le terme de "Renouveau" m'alerta également. Refaire, recréer... Pourquoi pas ? Si nos objectifs n'étaient pas incompatibles, le système politique de Mugen pouvait co-exister avec la foi véritable de mon Dieu.
Une utopie s'affirmait sous mes yeux.
Comme comprenant ma pensée, il redevint un homme d'affaire et s'affirma comme intouchable : Ses informations étaient inutiles pour les villages, si je voulais trahir. C'était vague, évidemment, et je comprenais bien vite que mes questions allaient rester sans réponse... Mugen voulait agir seul et à travers Shunzui s'exerçait l'ambition et l'égo de ce groupe surpuissant. Vint anormalement la mention de ma religion... Comme s'il avait décrypté depuis longtemps ma vraie nature. Une nouvelle fois, mes paupières se fermèrent à moitié, non pas par méfiance, mais par la petite honte de s'être fait prendre, comme un enfant qui attend de se faire battre devant une bêtise.
Il avait joué avec les mots, pour alerter mes sens et voir ma réaction. Une petite respiration, mes narines grandirent par la frustration et la colère envers-moi même. Pour autant, s'il savait pour mon culte et qu'il ne me tuait pas sur place, alors sa menace n'était pas ma gloire. On pouvait conjuguer nos efforts. Vint malgré tout son réconfort : Il avait compris, par mes mentions et mon attitude, mais ce n'était pas gênant. Son groupe ne méprisait pas particulièrement le mien...
Seul son "partenaire" présentait une certaine agressivité envers moi et mes confrères, heureusement qu'il pouvait le contenir.
- Quelle chance. Si Shunzui ne me tuait pas, son ami aurait la joie de le faire... Je connaissais de près ou de loin quatre membres de ce groupuscule politique, et aucun n'était un enfant de chœur. Je suis Jashiniste, effectivement, et le Renouveau auquel j'aspire peut se conjuguer avec le vôtre... Si détruire l'Empire dans sa forme actuelle, avec cette religion hypocrite, ne me ferait que trop plaisir, protéger l'Onogoro et mon village me semble tout à fait acceptable, autant par les émotions que par l'esprit. Pour les moutons, le jashinisme est une religion sanglante, néfaste et peuplé de fou. Si je peux montrer une vision plus positive de ma foi, alors ce n'est que mieux et cela participera à l'influence des miens. Ombre, Lumière... Tout cela peut s'entraider.
Et l'entraide, c'était le pas d'après.
Sphinx. Yukio 021
Yakueki Shunzui
dit Orgueil, Membre de Mugen
# Re: Le prix d'une vie Jeu 11 Mai - 0:14
Le prix d’une vie
Tout avait été enfin déroulé sur cette table illusoire. Un tête à tête enrichissant et passionnant. Peu importe dans quel camp deux individus pouvaient se trouver, il était possible d'œuvrer ensemble pour un même objectif. Soudain, le Yakueki éclata de rire sous les remontrances du jeune Seki lorsqu’il parlait des duos de Teito. Il rétorqua rapidement :
Ajoutait-il pour faire quelques éloges au Jujoujin. Il laissa par la suite, le Jonin s'intéressait à la question des crocs et aux informations révélées. L’argenté avait piqué la curiosité du tueur. Écoutant attentivement, Shunzui se demandait s’il pouvait lui en révéler davantage. Terminant ces mots, il allait tout de même répondre à son interlocuteur :
Soudain, le palace où vous étiez commençait à se disperser petit à petit tel de la poussière résiduelle laissant entrevoir le soleil des contrées Sud. Puis à mesure que le décor se désagrège, les rochers et l’environnement de départ étaient de nouveau présents. Le Yakueki et toi n’aviez en réalité pas bouger d’un pouce depuis le début. Il t’avait écouté jusqu’au bout.
Tapotant son chapeau tout en scrutant les cieux afin de voir en une fraction seconde le soleil, le Yakueki se recoiffa gentiment et reprit :
L’échange était terminé. L’argenté tourna le dos, faisant signe de son chapeau avant de le déposer sur sa tête doucement. Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Tout avait été dit. Peut-être reverra-t-il un jour ce charmant Jonin de Jujou. Qui sait ?
Ils ne sont pas compatibles. Ils n’avaient jamais travaillé ensemble avant. Ce n’était pas leur binôme de d’habitude. Notre maître ne s’attendait pas à ce que cette mission soit une réussite. Mais je sais désormais que je peux compter sur toi pour prendre leur relève.
Ajoutait-il pour faire quelques éloges au Jujoujin. Il laissa par la suite, le Jonin s'intéressait à la question des crocs et aux informations révélées. L’argenté avait piqué la curiosité du tueur. Écoutant attentivement, Shunzui se demandait s’il pouvait lui en révéler davantage. Terminant ces mots, il allait tout de même répondre à son interlocuteur :
Nous avons déjà plusieurs crocs en autre possession. Nous sommes également sur 2 nouvelles pistes différentes. Il faut cependant nous hâter. Bien que nous ayons réussi à retarder la naissance des rois, il ne nous reste plus beaucoup de temps. Peu importe la partie de la créature tant qu’elle renferme assez de pouvoir que nous puissions ressentir. Mais user de leur pouvoir est très dangereux et n’est pas à la porté de n’importe qui.
Soudain, le palace où vous étiez commençait à se disperser petit à petit tel de la poussière résiduelle laissant entrevoir le soleil des contrées Sud. Puis à mesure que le décor se désagrège, les rochers et l’environnement de départ étaient de nouveau présents. Le Yakueki et toi n’aviez en réalité pas bouger d’un pouce depuis le début. Il t’avait écouté jusqu’au bout.
Tapotant son chapeau tout en scrutant les cieux afin de voir en une fraction seconde le soleil, le Yakueki se recoiffa gentiment et reprit :
Pour ce qui est de la menace, je ne peux rien te dire. Mais personne n’y sera réellement préparé. C’est à ce moment que peut-être, il demanderont de l’aide à Mugen pour sauver leur terre. Nous pourrons alors nous imposer… Et… Onogoro nous implorera comme les nouveaux sauveurs du monde.
L’échange était terminé. L’argenté tourna le dos, faisant signe de son chapeau avant de le déposer sur sa tête doucement. Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Tout avait été dit. Peut-être reverra-t-il un jour ce charmant Jonin de Jujou. Qui sait ?
- Fin de narration !
- Merci Jun, j’ai grave apprécié.
- Tu gagnes 15 xp
- Merci Jun, j’ai grave apprécié.
- Tu gagnes 15 xp
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