# Saeki Rea (Terminé) Mer 29 Mar - 4:43
SAEKI REA
"Tout comprendre ou mourir"
i. Information
► Nom : Saeki
► Prénom : Rea
► Taille : 171 cm
► Poids : 62 kg
► Age : 21 ans
► Affinité Primaire : Raiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Village Souhaité : Togegakure no Sato
► Religion : Kamisuuhai
► Particularité : Elle se mord la lèvre quand elle se concentre
► Source de l'avatar : Aeolian de WLOP (merci à
ii. Que recherches-tu ?
Rea rêve de percer les secrets qui entourent le chakra et son utilisation. Elle veut connaître chaque technique, maîtriser chaque art, comprendre le plein potentiel de ces pouvoirs. Si elle n'est pas foncièrement une personne amorale, elle ne reculera cependant devant aucun sacrifice pour atteindre cet objectif ultime.
iii. Histoire
L’enfance de Rea fut de loin la période la plus heureuse de sa vie. Née au sein du village de Toge de parents ninja, elle fut élevée dans la plus pure tradition shinobi. Ses parents étaient des membres bien connus du village et formaient un couple heureux et épanoui. Saruto, son père, travaillait comme scientifique dans les laboratoires de recherche et de développement de Toge. Iruka, sa mère quant à elle était une araignée, un membre de l’organisation kyushu, les services secrets du village.
Durant ses jeunes années, la petite fille passait la majorité de son temps à jouer dans les rues de Toge avec les autres enfants. Elle avait cependant développé un sixième sens qui lui permettait de prédire le moment où son père rentrait à la maison. Elle se précipitait alors chez elle pour harceler ce dernier de questions sur son travail. Heureux de voir sa fille éveiller une curiosité toujours plus grande pour les mystères du monde shinobi, Saruto la missionnait régulièrement sur de petits travaux à ses côtés. Il lui confiait des tâches basiques qui donnaient pourtant à la petite fille le sentiment de participer à une recherche scientifique de premier plan, ce qui l’emplissait de fierté.
Dès qu’elle fut en âge, Rea entra à l’académie de Toge pour commencer sa formation de ninja. Issue d’un couple de shinobi compétent, elle avait depuis longtemps été préparée par ses parents et commença donc ses classes avec assurance. Le début de son cursus fut une partie de plaisir pour la gamine. L’éducation de ses parents et le temps passé à aider son père avait déjà formé chez elle un esprit académique et consciencieux. Elle devint l’une des meilleurs élèves de sa promotion et revenait chez elle, fière comme un paon, répéter à ses parents les commentaires positifs qu’elle avait reçu durant la journée.
Rea passa avec brio l’examen de l’académie à l’âge de 14 ans et devint de ce fait Genin de Toge. Elle reçut alors son bandeau frontal et fut répartie dans l’équipe 4 avec deux de ses camarades sous la supervision d’un Jônin-sensei.
Si elle avait toujours été très proche de son père, la jeune fille commença dès lors à passer de plus en plus de temps avec sa mère. Rea n’était pas au courant du véritable travail de cette dernière, voyant simplement qu’elle passait beaucoup de temps à effectuer des missions importantes hors du village. Malgré ses nombreuses absences, Iruka avait saisi le potentiel de sa fille et se mit à souhaiter secrètement la diriger à son tour vers les services secrets quand elle aurait acquis plus d’expérience. Elle devint l’instructeur officieux de Rea, l’aidant à perfectionner ses stratégies et son efficacité. Elle lui transmit le respect sacré envers les missions qui lui étaient confiées et la volonté de tout faire pour les accomplir à la perfection.
Lors de sa première mission hors du village, Rea se retrouva pour la première fois face à un yokai. Si elle avait tout d’abord prit la créature pour un simple corbeau, l’attitude étrange de l’animal qui semblait la fixer attira son attention. Elle constata alors que ce qu’elle prenait pour un corbeau possédait un troisième œil supplémentaire. Se souvenant de ses cours de l’académie, elle comprit qu’il s’agissait d’un Kaichou. La Genin et le yokai restèrent ainsi un long moment immobiles à s’observer. Les questions fusaient de toutes parts dans l’esprit de la kunoichi mais elle n’osa pas briser ce moment particulier. Au bout d’un moment, le Kaichou finit par détourner son regard et s’envoler hors de vue.
À son retour dans le village, la jeune fille se précipita chez elle pour partager son expérience avec son père. Bien qu’elle n’avait jamais eu de réponse précise quant à la teneur de ses recherches, elle savait que l’étude des yokai y jouait une place importante. Elle harcela donc Saruto de questions, désirant en apprendre plus sur ces créatures.
La douce période de tranquillité et d’insouciance dont Rea jouissait depuis sa naissance prit fin l’année de ses seize ans. Le retour de mission de sa mère après une période particulièrement longue brisa la monotonie de la soirée alors que la jeune fille prenait son repas du soir en compagnie de son père. Ce dernier se leva d’un bond à l’entrée de sa femme, les yeux pleins d’une interrogation muette. « J’ai récupéré tout ce qu’il te fallait », annonça Iruka en tendant un sac mystérieux à son mari. Sans plus d’explication, le couple s’isola dans le laboratoire privé de la maison. C’était une pièce totalement interdite à Rea, située dans le sous-sol de l’habitation. Si elle avait souvent vu son père s’y rendre pendant des heures, elle avait depuis toute petite toujours eu l’instruction de ne jamais tenter de s’y rendre, ou même d’en parler à qui que ce soit. Quand elle avait posé des questions plus jeunes, son père lui avait simplement répondu qu’il y stockait des choses dangereuses et qu’il ne voulait pas qu’un accident survienne.
Alors que la nuit commençait à être bien entamée et que Rea songeait à aller se coucher, une violente explosion de chakra s’abattit soudainement sur elle, la projetant contre le mur. Des cris de paniques montèrent alors du laboratoire de la maison. La kunoichi se releva d’un bond pour se précipiter vers la pièce souterraine. Quand elle ouvrit la porte, la voix de son père résonna soudain : « Rea ! Ne descend surtout pas ! ». La jeune fille se figea alors. « Vas chercher des secours ! Vite ! ». Sans la moindre hésitation, comme lors d’une mission difficile, elle se précipita alors hors de la maison en quête de quelqu’un d’encore éveillé à cette heure. Alors qu’elle avait à peine fait une centaine de mètre hors de chez elle, elle fut soudain encerclée par une dizaine de membre de l’unité du Pin Blanc. Contenant au mieux sa peur, elle leur indiqua que quelque chose s’était produit chez elle et que ses parents avaient besoin d’aide. Les hommes se précipitèrent alors sur le lieu indiqué en lui ordonnant de rester sur place et de ne pas approcher du lieu de l’opération.
Après une attente qui lui parut interminable, Rea se décida finalement à contrer l’ordre qu’elle avait reçu. Inquiète pour ses parents, elle rebroussa chemin et retourna devant chez elle. La jeune fille constata qu’une unité de médecin était sur place et semblait prendre ses ordres des hommes du Pin Blanc qu’elle avait croisé plus tôt. Attiré par ce tumulte, de nombreux voisins étaient sortis de chez eux pour observer la scène avec curiosité. Alors qu’elle s’apprêtait à s’avancer pour demander des nouvelles de ses parents, la kunoichi aperçu deux hommes portant un brancard sortir par la porte d’entrée. Elle reconnu la silhouette étendue sur la civière comme étant celle de sa mère et se précipita alors dans sa direction, morte d’inquiétude.
Rea fut écartée rapidement par les médecins qui lui demandèrent de les laisser faire leur travail. Elle reçu pour toute information que sa mère était dans un état critique et nécessitait des soins urgents. Alors que les hommes s’éloignaient en direction de l’hôpital du village, la jeune fille se figea devant une nouvelle scène à laquelle elle ne s’attendait pas. Son père sortit de la maison escorté par les membres de la sécurité intérieure. Ses mains étaient attachées dans son dos et des larmes coulaient le long de ses joues. Rea se rua alors vers les hommes, abandonnant toute forme de discipline ninja pour exiger une explication. Elle fut saisie avec force hors du passage et n’eut que le temps de croiser le regard plein de regret de son père avant que celui-ci ne soit emmené par le Pin Blanc.
Quand tout le monde eut quitté les lieux, la Genin sentit l’incompréhension et la peur peser si fort sur ses épaules qu’elle s’effondra sur les genoux au milieu de la rue. Tout s’était passé si vite qu’elle commençait seulement à réaliser ce qui venait de se passer. Alors qu’elle gisait là sans savoir quoi faire, une de ses voisines — une dame âgée qui avait toujours eu des mots gentils pour elle quand elle la croisait — vint placer ses mains sur les épaules de la jeune fille. « Ta mère est à l’hôpital Rea », lui dit-elle avec une voix calme et compatissante. « Viens avec moi, il faut que tu sois là-bas avec elle ».
Le reste de la nuit restera à jamais trouble dans la mémoire de la kunoichi. Elle s’en souvint comme des flashs de médecins courant d’une pièce à l’autre sans trop prêter attention à elle. Au petit matin enfin, un homme en blouse blanche vint à sa rencontre. Il semblait manifestement épuisé mais il se tenait droit et regarda la jeune fille dans les yeux en lui annonçant que sa mère était à présent hors de danger. « Elle aura cependant des séquelles pour le restant de ses jours », ajouta-t-il avec un regard désolé.
Alors qu’elle attendait qu’un médecin lui indique quand elle pourrait se rendre enfin au chevet de sa mère, Rea fut approchée par des officiers de Pin Blanc. Après quelques questions sur l’existence du laboratoire de la famille et sur ce qu’elle savait des recherches de son père — questions auxquelles la jeune fille ne put presque pas répondre — ils consentirent enfin à lui donner quelques informations sur la situation. D’après les résultats du début de leur enquête, Saeki Saruto aurait mené des expériences clandestines interdites à son domicile depuis de nombreuses années. L’accident de la soirée avait été causé par une expérimentation particulièrement dangereuse impliquant des pouvoirs liés aux yokai. Il avait donc été arrêté et mit en cellule dans l’attente de son jugement.
Quand Rea put enfin se rendre auprès de sa mère, cette dernière était réveillée mais dans un état catatonique. Si une légère lueur sembla s’allumer dans ses yeux quand sa fille entra dans la pièce, aucune autre émotion ne sembla se dégager d’elle. La jeune Genin s’effondra alors en pleurs sur le lit de sa mère.
Les années passèrent. Rea, qui vivait à présent seule dans la maison familiale avait finit par reprendre le cours de sa vie, malgré les bouleversements de cette dernière. Elle avait prit pour habitude de se rendre à l’hôpital une fois par jours quand elle n’était pas en mission. Sa mère y occupait depuis le jour de l’accident une chambre permanente. Si peu d’évolution avait été constatée sur la patiente qui était toujours plongée dans une catatonie totale, la jeune fille avait décidé de garder espoir. Elle s’était habituée à raconter longuement ses journées et son travail à sa mère malgré son absence total de réponse et d’une certaine manière avait renforcé le lien qui les unissait toutes les deux. De son côté, son père avait finalement été jugé coupable de recherches illégales et de mise en danger de la vie d’autrui et purgeait donc une peine de prison à vie. Si elle lui rendait visite de temps à autre, quelque chose s’était cassé entre eux depuis ce soir là. Elle avait beau savoir au fond d’elle que ce drame avait été accidentel, elle ne parvenait pas à oublier que tout avait basculé de la faute de Saruto.
Le temps et les missions s’accumulant, Rea finit par passer Chuunin et accéda à des missions plus complexes et dangereuses. Alors qu’elle était envoyée de plus en plus régulièrement hors du village, ses rencontres avec les yokai se multiplièrent et sa curiosité initiale pour ces créatures revint au premier plan de la scène. Désireuse d’en savoir plus sur le sujet, elle entreprit d’étudier par elle-même les yokai qu’elle rencontrait. Si ses connaissances en la matière augmentaient avec le temps, elle n’osa cependant jamais descendre dans le laboratoire de son père de peur de ce qu’elle pourrait y découvrir.
Quand le bureau d’étude des yokai ouvrit à la demande du Kage de Toge, elle s’empressa d’y demander son adhésion. Si elle se montra rapidement efficace dans la collecte d’informations sur le sujet — ayant par elle-même commencé ce travail en toute autonomie plusieurs années plus tôt — elle ne put s’empêcher de ressentir une certaine rancœur à l’égard des autorités du village. Si ce bureau avait ouvert plus tôt, peut-être que son père n’aurait jamais eu à cacher ses recherches se disait-elle. Peut-être que cet accident ne serait jamais arrivé et peut-être aurait-elle encore une famille normale.
Durant ses jeunes années, la petite fille passait la majorité de son temps à jouer dans les rues de Toge avec les autres enfants. Elle avait cependant développé un sixième sens qui lui permettait de prédire le moment où son père rentrait à la maison. Elle se précipitait alors chez elle pour harceler ce dernier de questions sur son travail. Heureux de voir sa fille éveiller une curiosité toujours plus grande pour les mystères du monde shinobi, Saruto la missionnait régulièrement sur de petits travaux à ses côtés. Il lui confiait des tâches basiques qui donnaient pourtant à la petite fille le sentiment de participer à une recherche scientifique de premier plan, ce qui l’emplissait de fierté.
Dès qu’elle fut en âge, Rea entra à l’académie de Toge pour commencer sa formation de ninja. Issue d’un couple de shinobi compétent, elle avait depuis longtemps été préparée par ses parents et commença donc ses classes avec assurance. Le début de son cursus fut une partie de plaisir pour la gamine. L’éducation de ses parents et le temps passé à aider son père avait déjà formé chez elle un esprit académique et consciencieux. Elle devint l’une des meilleurs élèves de sa promotion et revenait chez elle, fière comme un paon, répéter à ses parents les commentaires positifs qu’elle avait reçu durant la journée.
Rea passa avec brio l’examen de l’académie à l’âge de 14 ans et devint de ce fait Genin de Toge. Elle reçut alors son bandeau frontal et fut répartie dans l’équipe 4 avec deux de ses camarades sous la supervision d’un Jônin-sensei.
Si elle avait toujours été très proche de son père, la jeune fille commença dès lors à passer de plus en plus de temps avec sa mère. Rea n’était pas au courant du véritable travail de cette dernière, voyant simplement qu’elle passait beaucoup de temps à effectuer des missions importantes hors du village. Malgré ses nombreuses absences, Iruka avait saisi le potentiel de sa fille et se mit à souhaiter secrètement la diriger à son tour vers les services secrets quand elle aurait acquis plus d’expérience. Elle devint l’instructeur officieux de Rea, l’aidant à perfectionner ses stratégies et son efficacité. Elle lui transmit le respect sacré envers les missions qui lui étaient confiées et la volonté de tout faire pour les accomplir à la perfection.
Lors de sa première mission hors du village, Rea se retrouva pour la première fois face à un yokai. Si elle avait tout d’abord prit la créature pour un simple corbeau, l’attitude étrange de l’animal qui semblait la fixer attira son attention. Elle constata alors que ce qu’elle prenait pour un corbeau possédait un troisième œil supplémentaire. Se souvenant de ses cours de l’académie, elle comprit qu’il s’agissait d’un Kaichou. La Genin et le yokai restèrent ainsi un long moment immobiles à s’observer. Les questions fusaient de toutes parts dans l’esprit de la kunoichi mais elle n’osa pas briser ce moment particulier. Au bout d’un moment, le Kaichou finit par détourner son regard et s’envoler hors de vue.
À son retour dans le village, la jeune fille se précipita chez elle pour partager son expérience avec son père. Bien qu’elle n’avait jamais eu de réponse précise quant à la teneur de ses recherches, elle savait que l’étude des yokai y jouait une place importante. Elle harcela donc Saruto de questions, désirant en apprendre plus sur ces créatures.
La douce période de tranquillité et d’insouciance dont Rea jouissait depuis sa naissance prit fin l’année de ses seize ans. Le retour de mission de sa mère après une période particulièrement longue brisa la monotonie de la soirée alors que la jeune fille prenait son repas du soir en compagnie de son père. Ce dernier se leva d’un bond à l’entrée de sa femme, les yeux pleins d’une interrogation muette. « J’ai récupéré tout ce qu’il te fallait », annonça Iruka en tendant un sac mystérieux à son mari. Sans plus d’explication, le couple s’isola dans le laboratoire privé de la maison. C’était une pièce totalement interdite à Rea, située dans le sous-sol de l’habitation. Si elle avait souvent vu son père s’y rendre pendant des heures, elle avait depuis toute petite toujours eu l’instruction de ne jamais tenter de s’y rendre, ou même d’en parler à qui que ce soit. Quand elle avait posé des questions plus jeunes, son père lui avait simplement répondu qu’il y stockait des choses dangereuses et qu’il ne voulait pas qu’un accident survienne.
Alors que la nuit commençait à être bien entamée et que Rea songeait à aller se coucher, une violente explosion de chakra s’abattit soudainement sur elle, la projetant contre le mur. Des cris de paniques montèrent alors du laboratoire de la maison. La kunoichi se releva d’un bond pour se précipiter vers la pièce souterraine. Quand elle ouvrit la porte, la voix de son père résonna soudain : « Rea ! Ne descend surtout pas ! ». La jeune fille se figea alors. « Vas chercher des secours ! Vite ! ». Sans la moindre hésitation, comme lors d’une mission difficile, elle se précipita alors hors de la maison en quête de quelqu’un d’encore éveillé à cette heure. Alors qu’elle avait à peine fait une centaine de mètre hors de chez elle, elle fut soudain encerclée par une dizaine de membre de l’unité du Pin Blanc. Contenant au mieux sa peur, elle leur indiqua que quelque chose s’était produit chez elle et que ses parents avaient besoin d’aide. Les hommes se précipitèrent alors sur le lieu indiqué en lui ordonnant de rester sur place et de ne pas approcher du lieu de l’opération.
Après une attente qui lui parut interminable, Rea se décida finalement à contrer l’ordre qu’elle avait reçu. Inquiète pour ses parents, elle rebroussa chemin et retourna devant chez elle. La jeune fille constata qu’une unité de médecin était sur place et semblait prendre ses ordres des hommes du Pin Blanc qu’elle avait croisé plus tôt. Attiré par ce tumulte, de nombreux voisins étaient sortis de chez eux pour observer la scène avec curiosité. Alors qu’elle s’apprêtait à s’avancer pour demander des nouvelles de ses parents, la kunoichi aperçu deux hommes portant un brancard sortir par la porte d’entrée. Elle reconnu la silhouette étendue sur la civière comme étant celle de sa mère et se précipita alors dans sa direction, morte d’inquiétude.
Rea fut écartée rapidement par les médecins qui lui demandèrent de les laisser faire leur travail. Elle reçu pour toute information que sa mère était dans un état critique et nécessitait des soins urgents. Alors que les hommes s’éloignaient en direction de l’hôpital du village, la jeune fille se figea devant une nouvelle scène à laquelle elle ne s’attendait pas. Son père sortit de la maison escorté par les membres de la sécurité intérieure. Ses mains étaient attachées dans son dos et des larmes coulaient le long de ses joues. Rea se rua alors vers les hommes, abandonnant toute forme de discipline ninja pour exiger une explication. Elle fut saisie avec force hors du passage et n’eut que le temps de croiser le regard plein de regret de son père avant que celui-ci ne soit emmené par le Pin Blanc.
Quand tout le monde eut quitté les lieux, la Genin sentit l’incompréhension et la peur peser si fort sur ses épaules qu’elle s’effondra sur les genoux au milieu de la rue. Tout s’était passé si vite qu’elle commençait seulement à réaliser ce qui venait de se passer. Alors qu’elle gisait là sans savoir quoi faire, une de ses voisines — une dame âgée qui avait toujours eu des mots gentils pour elle quand elle la croisait — vint placer ses mains sur les épaules de la jeune fille. « Ta mère est à l’hôpital Rea », lui dit-elle avec une voix calme et compatissante. « Viens avec moi, il faut que tu sois là-bas avec elle ».
Le reste de la nuit restera à jamais trouble dans la mémoire de la kunoichi. Elle s’en souvint comme des flashs de médecins courant d’une pièce à l’autre sans trop prêter attention à elle. Au petit matin enfin, un homme en blouse blanche vint à sa rencontre. Il semblait manifestement épuisé mais il se tenait droit et regarda la jeune fille dans les yeux en lui annonçant que sa mère était à présent hors de danger. « Elle aura cependant des séquelles pour le restant de ses jours », ajouta-t-il avec un regard désolé.
Alors qu’elle attendait qu’un médecin lui indique quand elle pourrait se rendre enfin au chevet de sa mère, Rea fut approchée par des officiers de Pin Blanc. Après quelques questions sur l’existence du laboratoire de la famille et sur ce qu’elle savait des recherches de son père — questions auxquelles la jeune fille ne put presque pas répondre — ils consentirent enfin à lui donner quelques informations sur la situation. D’après les résultats du début de leur enquête, Saeki Saruto aurait mené des expériences clandestines interdites à son domicile depuis de nombreuses années. L’accident de la soirée avait été causé par une expérimentation particulièrement dangereuse impliquant des pouvoirs liés aux yokai. Il avait donc été arrêté et mit en cellule dans l’attente de son jugement.
Quand Rea put enfin se rendre auprès de sa mère, cette dernière était réveillée mais dans un état catatonique. Si une légère lueur sembla s’allumer dans ses yeux quand sa fille entra dans la pièce, aucune autre émotion ne sembla se dégager d’elle. La jeune Genin s’effondra alors en pleurs sur le lit de sa mère.
Les années passèrent. Rea, qui vivait à présent seule dans la maison familiale avait finit par reprendre le cours de sa vie, malgré les bouleversements de cette dernière. Elle avait prit pour habitude de se rendre à l’hôpital une fois par jours quand elle n’était pas en mission. Sa mère y occupait depuis le jour de l’accident une chambre permanente. Si peu d’évolution avait été constatée sur la patiente qui était toujours plongée dans une catatonie totale, la jeune fille avait décidé de garder espoir. Elle s’était habituée à raconter longuement ses journées et son travail à sa mère malgré son absence total de réponse et d’une certaine manière avait renforcé le lien qui les unissait toutes les deux. De son côté, son père avait finalement été jugé coupable de recherches illégales et de mise en danger de la vie d’autrui et purgeait donc une peine de prison à vie. Si elle lui rendait visite de temps à autre, quelque chose s’était cassé entre eux depuis ce soir là. Elle avait beau savoir au fond d’elle que ce drame avait été accidentel, elle ne parvenait pas à oublier que tout avait basculé de la faute de Saruto.
Le temps et les missions s’accumulant, Rea finit par passer Chuunin et accéda à des missions plus complexes et dangereuses. Alors qu’elle était envoyée de plus en plus régulièrement hors du village, ses rencontres avec les yokai se multiplièrent et sa curiosité initiale pour ces créatures revint au premier plan de la scène. Désireuse d’en savoir plus sur le sujet, elle entreprit d’étudier par elle-même les yokai qu’elle rencontrait. Si ses connaissances en la matière augmentaient avec le temps, elle n’osa cependant jamais descendre dans le laboratoire de son père de peur de ce qu’elle pourrait y découvrir.
Quand le bureau d’étude des yokai ouvrit à la demande du Kage de Toge, elle s’empressa d’y demander son adhésion. Si elle se montra rapidement efficace dans la collecte d’informations sur le sujet — ayant par elle-même commencé ce travail en toute autonomie plusieurs années plus tôt — elle ne put s’empêcher de ressentir une certaine rancœur à l’égard des autorités du village. Si ce bureau avait ouvert plus tôt, peut-être que son père n’aurait jamais eu à cacher ses recherches se disait-elle. Peut-être que cet accident ne serait jamais arrivé et peut-être aurait-elle encore une famille normale.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 73 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Esperanzah
► Quel âge as-tu ? 29 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? top-site
► Comment trouves-tu le forum ? visuellement très beau, et le lore différent mais basé sur l'univers de Naruto est incroyable!
► T'as un autre compte? Lequel ? nop
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? oui!
► Quel âge as-tu ? 29 ans
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► T'as un autre compte? Lequel ? nop
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? oui!
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Saeki Rea (Terminé) Jeu 30 Mar - 23:01
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Chuunin !
J'ai très apprécié sa fiche ainsi que le développement apporté que ce soit du côté des parents, du secret et de Rea. Hate de voir l'évolution de ton personnage.
TRAME PERSONNELLE :
Si tu passes plus de temps avec ta mère, le pronostic des médecins n’est pas bon et ils ne sont pas sûrs qu’elle se réveillera un jour. Tu ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là mais quelque chose de puissant avait dû se produire. Si ta mère est coincée dans son corps sans bouger le restant de sa vie, ton père lui restera dans une cage pour la sienne.
Enfermé, tu passes le voir de temps en temps malgré que tu puisses lui en vouloir. Il est celui qui a mis ta mère dans cet état mais également ton père. Le simple fait de te voir lui permet de sourire quelque peu. Il sait pertinemment que tu ne lui pardonneras pas. Et un jour, alors qu’il s’en veut, il crie de toutes ses forces à plein poumon comme s’il s’en voulait fortement. Ce jour-là, tu as aperçu quelque chose…
Si tu passes plus de temps avec ta mère, le pronostic des médecins n’est pas bon et ils ne sont pas sûrs qu’elle se réveillera un jour. Tu ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là mais quelque chose de puissant avait dû se produire. Si ta mère est coincée dans son corps sans bouger le restant de sa vie, ton père lui restera dans une cage pour la sienne.
Enfermé, tu passes le voir de temps en temps malgré que tu puisses lui en vouloir. Il est celui qui a mis ta mère dans cet état mais également ton père. Le simple fait de te voir lui permet de sourire quelque peu. Il sait pertinemment que tu ne lui pardonneras pas. Et un jour, alors qu’il s’en veut, il crie de toutes ses forces à plein poumon comme s’il s’en voulait fortement. Ce jour-là, tu as aperçu quelque chose…
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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