# Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche - Rang B - Kyujotai Mar 28 Fév - 21:39
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
- Mission:
- Sauvetage et reconstruction (Mission Rang B)
Il y a eu une avalanche particulièrement violente à Nessa no Kuni; sachant qu’il y a près des lieux un petit visage isolé - pratiquement laissé à lui-même – le Kyujotai est mandaté de s’assurer de l’état des villageois et de leur apporter toute aide jugée nécessaire.
Informations
- Vous devrez localiser et secourir des enfants disparus en montagne avant qu’ils ne meurent.
- Vous devrez aussi aider les autres villageois à reconstruire leur maison et/ou soigner ceux qui en ont besoin.
En cette journée chaude, le grand village de Sakyuu était plutôt agité. Au milieu de cette foule de personnes qui grouillaient comme des fourmis, le meilleur chunin du village avançait d’un pas pressé en direction de chez lui. Shiro savait que ce jour arriverait depuis qu’avec Kiseki et Kazuhiko, ils avaient décidé de monter leur équipe Kyujotai. Une belle initiative pour un village où les accidents pleuvaient. La vie dans le désert n’était clairement pas de tout repos et les soldats de Sakyuu voulaient se rendre encore plus utiles qu’ils ne l’étaient déjà en formant cette équipe de secours.
En sa qualité de chef d’équipe, Shiro avait été convoqué par le bureau des missions et eut la lourde tâche d’apprendre qu’ils devaient se dépêcher de se diriger vers Nessa no Kuni où un village s’était pris une avalanche. La neige, ce fléau, avait dû emporter maisons et âmes des villageois. Cette forme de précipitation atmosphérique avait beau être magnifique à observer, en grande quantité, elle pouvait s’avérer mortelle.
Shiro se frayait un chemin parmi les habitants de Sakyuu, qui, décidément, avaient décidé d’être chiants et de se mettre dans son passage. Il poussa quelques personnes jusqu’à arriver au niveau d’un genin qu’il avait repéré. Il lui ordonna de préparer un char à voile pour leur expédition, le temps qu’il rassemble les troupes.
Il arriva ensuite dans sa maison et défonce la porte d’entrée dans la précipitation et aussi pour essayer de surprendre son colocataire.
Kiseki ! Habille-toi ! On a une mission urgente.
Shiro fonça dans sa “chambre” et s’équipa de ses affaires. Il essaya d’enfiler son armure, mais eut du mal à fermer une lanière de son protège bras, il faut dire que pour enfiler ça, il fallait être contorsionniste. Alors, il retourna dans la pièce commune et s’approcha de son frère, un peu gêné.
Un coup de main s’il te plaît ?!
Après quelques préparations supplémentaires, Shiro attendit sur le pas de la porte que Kiseki vienne le rejoindre, puis il entama le trajet.
On va aller chercher le grand musclé ! Tu ne l'as pas encore vu, je présume ? Il n'est pas méchant, tu vas voir. Je pense que vous allez bien vous entendre.
Pas méchant ? Si Shiro avait participé à la création de cette équipe, c'était bien parce que Kiseki et Kazu avait le cœur sur la main et qu’il aimait passer du temps avec eux, et aussi pour sauver le peuple du désert. Le Sabaku tendit le rouleau de mission à son partenaire et lui expliqua grossièrement les tenants de cette histoire.
On nous demande d’aller aider un village qui a été pris dans une avalanche. Je ne sais pas trop dans quel état il est et on ne m'a pas donné plus de détail que ça, donc il faut être prêt à voir des trucs pas jolis, Kiseki.
Ils arrivèrent très rapidement devant chez Kazuhiko et shiro tapa du poing sur la porte de l’homme à la crinière blanche avant d’ouvrir de lui-même la porte.
Hoy ! Kazu ! Habille-toi, on a une mission urgente !
Shiro fit un pas en arrière, attendant le colosse sur le pas de la porte tout en fixant Kiseki.
On va devoir attendre que notre prince finisse de préparer et ne vaut mieux pas trop rentrer chez lui, tu ne sais jamais sur quoi tu peux tomber ? Il y a des choses qui peuvent traumatiser même les plus grands soldats de Sakyuu.
Shiro soupira et croisa des bras, tapotant dessus avec son index.
DÉPÊCHE-TOI BON SANG !
Pas très patient le bonhomme, mais en même temps, ils avaient de la route à faire et des gens à sauver. Ils attendirent que le sakyuujin le plus robuste du village ait terminé de se préparer pour se diriger en toute hâte vers les chars à voile.
Prends le rouleau, tu as marqué tout ce qu’il faut savoir dessus. Une avalanche a englouti un village et on doit porter secours aux habitants. Comme je disais à Kiseki, on ne sait pas du tout l’étendue des dégâts, donc soit prêt.
La fine équipe se dirigea donc vers le char à voile que leur avait préparé le petit Yugo, un genin que beaucoup de personne considérait comme inutile, mais qui faisait quand même mieux son travail que la plupart des genin de Sakyuu, bien que ce n'était pas si difficile que ça.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kiseki est heureux d'avoir retrouvé ses vieux amis, Naoko et Shiro. Et ce qui lui fait encore plus plaisir c'est qu'il appartient à leur équipe. Lorsque Shiro lui a proposé de rejoindre une équipe de sa confection, aux fonctions relativement différentes à celles de l'équipe dirigée par Naoko, il n'a évidemment pas pu dire non. Avec la Jonin, il surveille et traque les déviants à l'intérieur même des murs ou de l'organisation du village tandis qu'avec le basané il vient au secours des personnes dans le besoin. Bien évidemment, une équipe ne se forme pas à deux, il y a donc un troisième membre, un Prince impérial de ce qu'il a entendu dire mais il ne lui a pas encore été donné de le rencontrer. Néanmoins, il ne doute pas un instant que le courant passera très bien avec lui, il a été choisi par Shiro et le blond a entièrement confiance en son ami.
Un grognement s'échappe des lèvres du médecin alors qu'un bruit le réveille et qu'une voix puissante retentit. Il lance un coussin en direction du criminel qui a osé le tirer en dehors de son merveilleux songe. Cependant, si la tignasse blonde n'a pas envie de quitter son lit, elle se force à bouger. Il n'est pas question de faire attendre une mission. Le Sabaku s'habille donc en vitesse et s'en va grignoter un petit truc, sans même prendre la peine de se coiffer -après ses cheveux sont particulièrement rebelles et ont tendance à retrouver leur forme sauvage à peine quelques dizaines de minutes après coiffage-.
Un rire cristallin s'échappe des lèvres du médecin lorsque son "frère" s'approche de lui tout gêné, lui demandant de l'aider à attacher son armure.
Je m'en occupe, mon petit bébé Shiro.
C'est le petit détail qui refait son matin, se moquer un petit coup du sabreur -mais toujours avec amour-. Après avoir aidé son chef d'équipe à s'habiller, le malade s'en va chercher deux-trois bricoles qui pourraient être utiles pour la mission et rejoint le sabreur à l'entrée de l'habitation. Celui-ci lui annonce qu'il va falloir aller chercher le troisième membre de l'équipe, le fameux. Kiseki ne sait d'ailleurs pas comment il a pu vivre si longtemps sans aller plonger son nez dans les affaires du Prince de Sakyuu.
Yep !
Devrait pas y avoir de problème tant qu'il n'essaie pas de me briser les bras ou les jambes. Ahahahah !
A cause de sa constitution, l'homme à la chevelure blonde a un peu de mal avec les brutes, pour ne pas dire qu'il les craint. Il saisit le rouleau de la mission et commence à le lire tout en suivant Shiro jusque chez Kazuhiko. Les Sakyuujin n'ont pas de temps à perdre. Chaque seconde compte.
Tu es mignon.
Je crois que tu n'as pas idée de ce que les médecins peuvent être amenés à voir.
Kiseki fronce les sourcils à la mention de la dimension traumatisante que pourrait avoir le simple fait rentrer chez le Prince. Ce n'est pas vraiment rassurant. Il a un peu de mal à voir ce qui pourrait être aussi terrible.
Euh... Tu me fait peur là...
C'est quoi cette histoire ?
Tu vas pas me dire que c'est un psychopathe qui mange des bébés au petit-déjeuner, j'espère. Parce que je suis pas sûr que je pourrais potentiellement le supporter.
C'est quoi cette histoire ?
Tu vas pas me dire que c'est un psychopathe qui mange des bébés au petit-déjeuner, j'espère. Parce que je suis pas sûr que je pourrais potentiellement le supporter.
Alors que le Prince sort de sa demeure, le blondinet ne peut s'empêcher de le regarder de haut en bas.
Ravi de faire ta connaissance Kazu-chan !
Shiro m'a dit que tu étais giga balèze mais si jamais tu es blessé, n'hésite pas à te tourner vers moi. L'iroujutsu est ce que je maîtrise le mieux.
Shiro m'a dit que tu étais giga balèze mais si jamais tu es blessé, n'hésite pas à te tourner vers moi. L'iroujutsu est ce que je maîtrise le mieux.
Un seul de tes sourires
Depuis que je suis shinobi, j’ai pris l'habitude de me réveiller tôt pour l’entraînement. Avec mon style de combat, l’entraînement est rude, surtout sous le soleil du désert alors pour s'économiser quelques coups de chaleur, j’ai commencé à m’entraîner tôt. Très tôt. De ce fait, lorsqu’on toque à ma porte, je viens à peine de rentrer de mon dit entraînement, j’ai chaud, j’ai les cheveux encore plus en bataille que normalement et je n’ai même pas le temps d’ouvrir la porte que celle-ci s’ouvre devant moi, révélant Shiro et un petit blond que je ne connais pas. J’arque un sourcil.
Je soupire et les laisse entrer. L’endroit est spacieux, un peu trop luxueux, mais le mobilier est plus vieux, plus usé qu’il ne le devrait. Avec mon père nous avions passé une entente, il fournit l’endroit et je le meuble. C’était le mieux qu’il m’avait permis à l’époque. Il voulait tout arranger lui-même, mais j’ai insisté pour au moins meubler tout ça moi-même, avec mon salaire et pas avec son argent.
Aussitôt dit, je retourne directement me changer dans quelque chose qui n’empeste pas l’entraînement. Si bien sûr ce n’est probablement pas nécessaire puisque qu’on va en mission et que je vais finir aussi puant que maintenant, je me dis que pour le peu de temps ou j’aurai l’air à peu près normal, ça vaut le deux trois minutes que ça prend pour se changer. J’en profite pour refaire ma coiffure (au moins un peu) et j’entends Shiro qui me crie de me dépêcher.
Lorsque je les rejoins à nouveau, je regarde mon ami et lui dis avec amusement alors que je prends mon sac de mission (principalement des vêtement et des vivres car je n’ai pas vraiment besoin d’autre chose) :
Il me donne le rouleau et je le lis immédiatement avant de le lui rendre.
Puis je me tourne vers le blond.
Je me tourne vers Shiro, lui lance un regard suspicieux, puis repporte de nouveau mon attention sur Kiseki.
Alors que nous prenons le chemin des chars, je lance :
“Je …”
Je soupire et les laisse entrer. L’endroit est spacieux, un peu trop luxueux, mais le mobilier est plus vieux, plus usé qu’il ne le devrait. Avec mon père nous avions passé une entente, il fournit l’endroit et je le meuble. C’était le mieux qu’il m’avait permis à l’époque. Il voulait tout arranger lui-même, mais j’ai insisté pour au moins meubler tout ça moi-même, avec mon salaire et pas avec son argent.
“Donne-moi une minute.”
Aussitôt dit, je retourne directement me changer dans quelque chose qui n’empeste pas l’entraînement. Si bien sûr ce n’est probablement pas nécessaire puisque qu’on va en mission et que je vais finir aussi puant que maintenant, je me dis que pour le peu de temps ou j’aurai l’air à peu près normal, ça vaut le deux trois minutes que ça prend pour se changer. J’en profite pour refaire ma coiffure (au moins un peu) et j’entends Shiro qui me crie de me dépêcher.
Lorsque je les rejoins à nouveau, je regarde mon ami et lui dis avec amusement alors que je prends mon sac de mission (principalement des vêtement et des vivres car je n’ai pas vraiment besoin d’autre chose) :
“Non seulement t’as pas de manière, mais en plus t’es impatient ! Je suis prêt, on peut y aller.”
Il me donne le rouleau et je le lis immédiatement avant de le lui rendre.
“Bien compris chef.”
Puis je me tourne vers le blond.
“Ravi également Kiseki ! Je sais pas ce que t’as dit Shiro à mon sujet - la moitié du temps il dit que des conneries - mais je vais au moins prendre le compliment ! Je sens qu’on va bien s’entendre. Toi tu me recouds, moi j’encaisse.”
Je me tourne vers Shiro, lui lance un regard suspicieux, puis repporte de nouveau mon attention sur Kiseki.
“En vrai, tout ce qui est physique, n’hésite pas à me laisser, je suis là pour ça.”
Alors que nous prenons le chemin des chars, je lance :
“Shiro, je sais pas comment tu fais, mais t’arrives toujours à bien t’entourer … C’est surprenant … Mais … Pour la mission, un plan en tête, ou on verra rendu là ? Si tu prends les opinions, j’opte pour aller directement à la recherche des enfants en arrivant, le temps qu’on y soit … Ils vont déjà avoir attendu un bon moment, leur situation sera critique … Une fois les enfants retrouvés, j’irais aider avec la reconstruction du village. Enfin, si ça te va, je ne vais pas faire comme les genins ces jours-ci et en faire à ma tête.”
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kiseki était beaucoup trop mignon pour ce village de fou qu’était Sakyuu. Entre les Jonin ravagées du ciboulot et les genins qui respirait leurs propres déjections à tel point qu’ils se pensaient supérieur à leur supérieur, sans parler des chunin qui tiraient au flanc, Kiseki était la lumière qui pouvait apporter la paix et l’amour dans ce village dirigé par un malade.
Il aida le soldat à s’équiper, non sans l’insulter de bébé, mais c’était Kiseki, alors il avait une sorte de passe-droit sur les insultes, surtout quand c’était mignon. Mais Shiro fronça tout de même un sourcil. Ils se dirigèrent chez Kazuhiko, le bonhomme tout plein de muscles et accessoirement troisième membre de l’équipe.
Shiro avait réussi son coup ! Kiseki se posait plein de questions sur le prince de Sakyuu, ce qui était plutôt marrant, notamment lorsqu'il parla de mangeur de bébé. Shiro ne put retenir un rire.
Nan rien de tout ça, j'exagère un peu. Mais fait gaffe quand même, on ne sait jamais ! Il a juste failli me décapiter par accident avec un mannequin en bois la dernière fois que je suis venue, sombre histoire.
Shiro se gratta l’arrière de la tête.
Il a besoin d’entraîner ses muscles surdéveloppé, tu vas voir, c’est un colosse.
Très vite, le duo fut rejoint par le prince de Sakyuu, qui s’était préparé plutôt vite pour changer.
Il lâcha une petite phrase cinglante avant de commencer à bouger. Shiro leva les épaules et lui répondit.
Critique pas mes manières, elles sont bonnes avec les gens qui le méritent.
Le petit groupe de soldats d'élite de Sakyuu était fin prêt, mais prêt à quoi ? Sauver des gens d'une avalanche ? Avec leurs belles mains ?
Une question posée par le grand gars plein de muscle vint asticoter les neurones du chef d’équipe.
Pour m’entourer aussi bien ?
Shiro jeta un œil à Kiseki.
Je ne sais pas trop. Je ne fais pas vraiment exprès, je ne suis pas un modèle de sociabilisation. Il est apparu tout seul et ne part pas, alors je le garde à mes côtés.
Shiro se gratta le menton quelques secondes. Kazu avait raison, les enfants devraient être la priorité de cette mission, mais les dégâts causés au village restaient encore que trop peu connus et Shiro avait peur que la situation ne soit encore plus grave.
Évidemment ! Les enfants sont notre priorité numéro une ! Une fois sauvés, on pourra s’occuper de ce qui est moins urgent, comme la reconstruction du village. À voir si on n'est pas obligé aussi de mettre en place un camp provisoire pour les survivants quand on arrivera sur place. Je n'ai pas de plan à proprement parler vu la situation. Et toi Kiseki t’en pense quoi ?
Shiro soupira profondément, la mission ne s'annonçait pas facile. Trouver des enfants disparus dans une montagne enneigée et aider les villageois à reconstruire leur vie après une avalanche étaient des tâches ardues qui demandaient du temps et de l'énergie. Mais Shiro était déterminé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider ces gens.
Bon, on n'a pas de temps à perdre, en route !
Shiro accéléra le pas et se dirigeait vers la sortie quand soudain, il s'arrêta brusquement, regardant les deux membres de son équipe qui le suivaient de près.
Attendez une minute. On ne peut pas partir sans préparer quelque chose en plus. Kazu, as-tu des outils chez toi pour aider à reconstruire les maisons ? Et Kiseki, nous allons aller dans la montagne, il faudrait que tu dresses une liste des vivres qu’on achètera sur le chemin ou à Sakyuu et il nous faudrait des couvertures supplémentaires pour être prêt à toute éventualité, surtout pour les enfants. Nous ne savons pas dans quel état nous allons trouver les villageois et ce serait bête de ne pas trouver ce qu’il nous faut sur place.
Shiro plissa les yeux et jeta un coup d’œil à ses compagnons. Il se tut quelques instants, laissant le vent s’exprimer à sa place, puis se lança.
Désolé de vous avoir pressé comme ça, je stresse un peu. C’est notre première mission et je ne veux vraiment pas qu’on la rate. Vous avez d’autres suggestions ? Des choses qu’on pourrait prendre avec nous et qu’on ne trouve qu’à Sakyuu ?
Les bourrasques du désert commencèrent à se lever, emportant avec elles des poignées de sable, un temps idéal pour partir en char à voile.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kiseki ne sait pas trop comment réagir quand son partenaire lui parle de "décapitation par accident" alors il choisit d'en rire même si ça a l'air quand même un poil inquiétant, peut-être même plus qu'un mangeur de bébés. L'image du colosse non plus n'est pas très rassurante mais lorsque Kazuhiko débarque, il a l'air plutôt "normal" et dans le bon sens du terme. Il n'a rien du fou furieux qu'il aurait pu imaginer, en même temps c'est un prince. Un prince peut-il seulement être monstrueux ? Le blond pouffe de rire lorsque le nouvel arrivant lui dit de ne pas trop écouter ce que dit Shiro.
Ne t'inquiète dont pas.
Shiro est comme un frère pour moi, on se connait bien.
S'il est trop méchant avec toi, dis-le moi, je le punirai pour toi.
Shiro est comme un frère pour moi, on se connait bien.
S'il est trop méchant avec toi, dis-le moi, je le punirai pour toi.
Le médecin hoche la tête lorsque le martialiste lui dit de lui laisser les tâches les plus physiques. Il n'aurait pas rêvé mieux. Cela lui a déjà suffit de se prendre tout un tas de décombres sur la tête et de manquer de mourir enseveli dessous une fois. S'il pouvait éviter de réitérer l'expérience, il en serait ravi. Le regard du Sabaku se pose sur son frère de coeur lorsque Kazu lui demande comment il fait pour bien s'entourer.
Ouais c'est ça... Je suis un peu la mascotte de Shiro, je m'agrippe à lui comme un panda à son bout de bambou.
D'une certaine façon, c'est une terrible malédiction.
Une fois que le petit groupe a fini de rigoler, le sujet de la mission revient sur le tapis. Kiseki hoche la tête quand ses partenaires parlent de faire des enfants leur priorité. De toute façon, il ne leur aurait pas donné le choix ou il serait parti tout seul à leur recherche. Il est hors de question qu'il ait la mort d'enfants sur les bras.
Les enfants doivent effectivement être une priorité. Si l'un d'entre nous peut sécuriser une grotte dans les environs, cela peut être un bon plan d'établir un campement sinon, nous risquons gros à rester à découvert auquel cas un retour au village est inévitable.
Dans l'idéal, le blond aurait bien vu une dispersion de l'équipe pour plus d'efficacité mais en même temps, ce serait se mettre en danger pour un gain peut-être minime. A vrai dire, il est un peu étonné de voir le Sabaku aussi stressé, c'est assez inhabituel de sa part.
Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.
Vivres, couverture, corde, outils, ça me semble bien... peut-être quelques baumes et bandages également...
Par contre, quelqu'un a les bases du Fuin ? Je nous vois mal porter tout ça comme ça...
Vivres, couverture, corde, outils, ça me semble bien... peut-être quelques baumes et bandages également...
Par contre, quelqu'un a les bases du Fuin ? Je nous vois mal porter tout ça comme ça...
Un seul de tes sourires
J’insulte un peu gratuitement les manières de mon ami et sa réponse, je l’accueille avec un sourire amusé.
"Ironique quand on te connais quand même…"
Puis, c’est immédiat, le garçon avec Shiro me laisse une forte impression simplement par sa présence et ses quelques mots. Incapable de me retenir, je demande à Shiro comment il fait pour aussi bien s’entourer et la réponse des deux me surprend.
"Oh ? Une malédiction ? Je crois pas, tu m'as l'air trop sympathique pour ça, Kiseki."
Puis la discussion se concentre sur la mission. Puis, à la subite réalisation qu’il faudrait des outils. Je reste l’air un peu bête, je dois l’avouer.
"Je suis une princesse, tu oublies ! J'ai pas ça des outils, je ne saurais pas quoi en faire"
Et … ça, malheureusement, c'est vrai. Je ne suis pas malhabile de mes mains, mais … mais je n'ai jamais eu à prendre un marteau de ma vie - ou n'importe quel autre outil, à cela n'en tienne - alors non, en posséder il faut oublier l'idée immédiatement. Cependant, l'avantage lorsque l'on est de la lignée impériale, c'est l'argent. Alors, je vais en profiter cette fois-ci et récupérer tous les outils nécessaires. Je le donnerai aux villageois s'ils les désirent.
"Si on a besoin d'outils, a-t-on aussi besoin de matériaux de construction ? Des planches, des clous, de la paille, des rondins de bois, peut-être ... J'ai rien contre les récupérer en même temps que les outils."
Shiro demande pardon, se disant nerveux. C'est plus forts que moi, je lâche en gloussant :
“Non, mais ne t’en fais pas, c’est normal, ça doit faire un bail que tu auras travailler avec une équipe fonctionnelle qui n’engendre pas chaos et entropie …”
Un petit clin d'œil pas si discret à ma dernière conversation avec Shiro, celle où il disait avoir rencontrer des genins à problèmes également. Et Kiseki lui aussi lui répond, demandant ensuite si l’un de nous s’y connait en sceaux. Un immense sourire naît sur mon visage alors que je m’interjecte déjà avec enthousiasme :
"Moi ! Je peux me charger de tout ça, je vais attraper quelques parchemins, dans ce cas, par contre. Je ne suis pas vraiment fan des tatouages et mon père m'en voudrait à vie si je prenais cette habitude …"
Une excellente opportunité pour prouver que je ne suis pas qu’une brute épaisse. Enfin … Dit comme ça, ça peut avoir l’air bête, mais Shiro me connaît, il sait plus ou moins à quoi s’attendre, alors que contrairement à Kiseki qui vient à peine de me rencontrer.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
C’était chouette, les deux coéquipiers semblaient déjà s’entendre bien, en même temps qui aurait pu douter que mettre deux nounours ensemble aurait pu mal tourner ? Shiro regarda ses amis faire connaissance, avec un léger sourire aux lèvres. Il aimait savoir que ces deux-là allaient s’entendre bien, sachant le temps qu’ils allaient passer ensemble. Essayant de chasser de mauvais souvenirs de sa toute première équipe qui essayait de plomber ce qu’il avait sous les yeux, il continua de discuter de la mission, posant des questions de logistique et d’organisation.
Évidemment, ils étaient tous sur la même longueur d’onde, les enfants seront leur priorité prioritaire ! Shiro s’attendait à la réaction de Kiseki et nota son idée de sécurisation de grotte. Le chunin acquiesçant à ses paroles concernant la priorité à accorder aux enfants.
T’as raison, les sauver ne suffit pas, faudra les garder en vie jusqu’à stabilisation de la situation et trouver un endroit où faire un campement pourrais vachement nous aider. Faudra voir sur place quel endroit pourrait nous servir.
Shiro se frotta l’arrière du crâne et réfléchit à comment poser ses prochains mots.
Un de nous pourrait jouer le rôle d’éclaireur, mais on ne sait pas à quoi ressemble les environs, du moins pour ma part, et dans l’état et l’endroit où on va retrouver les gosses. Il y a trop d’inconnus pour qu’on se sépare pour l’instant.
Kazu enchaîna avec la question du matos. Shiro frappa son front avec le plat de sa main.
Qu’est-ce que tu ferais d’outils ? Je ne sais pas, moi, bricoler ! T’es toujours là à casser des trucs en plus.
Shiro fit un clin d’œil à Kiseki.
Nous, on est trop pauvre pour en avoir, on pensait qu’on pouvait compter sur toi, mais bon, je comprends, tu dois avoir des gens à ton service pour réparer tes meubles.
Shiro rigola. Évidemment, quand il fallait dépenser l’argent de papa, MONSIEUR ÉTAIT PRÉSENT.
Ouais t’as raison, on pourra s’arrêter en chemin pour acheter ça et demander à quelqu’un de nous les livrer, on fera avec ce qu’on a sous la main là-bas. On te montrera si tu veux comme construire des maisons avec des bouts de bois.
Kazuhiko avait de la chance de pouvoir apprendre des meilleurs, surtout que Kiseki était un professionnel pour construire des cabanes tant qu’il n’y avait pas de poutres pour l’agresser.
Shiro confia son stress à ses AMIS qui essayèrent de le rassurer un peu. Le chunin avait beaucoup à penser en plus entre la brigade de répression militaire d’Hono et Rai, la mission que la tête blonde et l’épéiste venaient de subir… Leur soutien était précieux, mais il ne put s’empêcher de rire lorsque Kazu lui parla d’équipe dysfonctionnelle.
Comment tu sais ça toi ? Ça sera répété et amplifié, Naoko va probablement te tuer dans ton sommeil.
Shiro arrêta de rire et reprit un air sérieux, lançant un petit regard discret à Kiseki.
D’ailleurs, en parlant de ça ! La communication est la clé pour la réussite de notre équipe. Si vous avez des trucs à dire, dites-le ! Je ne suis pas Sakyuukage et on s’en portera mieux que si vous gardez le truc pour vous.
Kiseki souleva, ensuite, un point plutôt intéressant sur le transport du matériel. Tout n’allait pas passer sur le char à voile et ils allaient perdre trop de temps à essayer de tout déplacer comme ça. Lorsque le médecin parla du fuinjutsu, Shiro secoua la tête et lança un regard plein d’espoir dans la direction du colosse. Évidemment, il avait une solution pour ce problème, un petit gribouillage sur un parchemin et on en parle plus.
Tu peux tout faire rentrer là-dedans ? Matos de construction compris ? Si c’est le cas, on fait ça et on part direct, il ne faut pas perdre plus de temps.
Les trois soldats de Sakyuu s’attelèrent à la logistique puis se rejoignirent plus tard au char à voile. Tous les trois entamèrent leur voyage jusqu’au village accidenté. Leur trajet les avait amenés à travers des montagnes enneigées, une épreuve en soi. Mais ils savaient que la tâche qui les attendait était bien plus compliqué que de simples aléas météorologiques.
Le cœur lourd, ils sont finalement arrivés au village touché par l'avalanche. Ils ont été accueillis par des villageois affaiblis et fatigués, mais résilients face à l'adversité. Yui, une femme dans la fleur de l’âge, est une des premières à accueillir les soldats venus pour aider. Elle montra un homme plutôt musclé, les cheveux grisonnants d’un signe de tête, tandis qu’elle expliqua la situation au groupe et marchait en direction de ce qu’il restait du village.
Avec Hiroto-san, nous avant commencé à rassembler ceux qui avaient assez de force pour aider à dégager les blessés sous les décombres et la neige et à creuser un peu partout pour chercher des survivants. On utilise même ce vieux clébard qui passait sa journée à dormir, mais même lui est en train de fatiguer.
La jeune femme semblait nerveuse, mais ne voulait probablement pas perdre son calme devant qui que ce soit. Elle semblait avoir pris les choses en main avec ce fameux Hiroto. Elle s’arrêta net.
On peut gérer ça avec le peu de monde encore debout, mais plus le temps passe et moins, on a de chances de trouver du monde. Ce qui m’inquiète le plus ce sont les enfants. Ils sont partis se balader avec leur professeur Akio et ils ne sont pas encore revenus ! S’il vous plaît, on a besoin d’aider de tous les côtés.
Les larmes commencèrent à monter dans ses yeux sans en couler, probablement un mélange de colère, fatigue et tristesse, mais elle devait tenir le coup pour tout le monde.
Les soldats s’en doutaient certainement, mais le village était sous la neige. Le village se trouvait au pied d'une montagne majestueuse, couverte de neige fraîche et étincelante. Les villageois devaient être aux avalanches, mais visiblement, personne ne s'attendait à une avalanche d’une telle ampleur. Les soldats avaient en face d’eux des maisons écrasées par la neige, de la neige mélangée à de la boue qui coulait dans les anciennes rues du village et quelques cadavres congelés posés en rangée et couverts dans un coin un peu plus loin.
Les habitants encore debout cherchaient les autres où étaient regroupés autour d’un feu de camp et de tente de fortune.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kazuhiko laisse une très bonne impression à Kiseki qui se voit déjà très bon ami avec lui. Ses mots le touchent. Ils ne devraient pas se hâter pour accomplir la mission qui leur a été donnée, il lui aurait sauté dessus pour lui faire un gros câlin. La bonté et la chaleur qu'il témoigne doivent être récompensé.
Après cette mission, tu es invité à la maison !
Shiro cuisinera, ça va être cool !
Oui, la petite tête blonde vient tout juste d'inviter quelqu'un dans une maison qui ne lui appartient pas et engager son frère de coeur dans son plan en assurant qui plus est qu'il ferait la cuisine.
Avec trois cerveaux éclairés, un plan plutôt cohérent commence à se former même si l'équipe semble quand même manquer de pas mal d'équipement, heureusement que le Prince maîtrise le Fuinjutsu. Sans ça, il serait impossible d'apporter tout le matériel jusqu'à destination et encore, tout ne doit probablement pas rentrer. Kiseki a entendu dire que les sceaux ne pouvait pas contenir une quantité illimité d'objets. En tous cas, cette maîtrise de l'Impérial plait bien au blond qui découvre que ce nouvel ami n'est pas un simple bourrin.
L'équipe se sépare quelques temps, histoire de récupérer le matériel nécessaire puis se met en route jusqu'au village à secourir.
Yui, la femme qui les accueille, semble vraiment sur les nerfs. Et, cela se comprend. La nature peut être sans pitié et elle semble faire partie des responsables du village. Les kamis savent à quel point le poids de ces responsabilité peut être lourd.
Ne vous inquiétez pas, on va tout régler.
Tout le monde va s'en sortir par contre, pourriez-vous nous dire quel chemin ils étaient censés emprunter ?
Chef, on commence par aider les personnes coincées puis on file à la recherche des enfants ?
Tout le monde va s'en sortir par contre, pourriez-vous nous dire quel chemin ils étaient censés emprunter ?
Chef, on commence par aider les personnes coincées puis on file à la recherche des enfants ?
Le Chunin essaie de se montrer rassurant. Les villageois avaient fait tout ce qu'ils pouvaient et maintenant, il est temps qu'ils laissent les spécialistes montrer de quel bois ils sont faits. Si trois Chunin de Sakyuu ne peuvent les aider, c'est que les dieux ont déjà décider de leur destin. Parfois, il faut savoir accepter les choses comme étant l'oeuvre des divins.
Kazu-chan !
T'as déjà vu un nin-chien ?
Le Chunin pose la question en rigolant, faisant au passage un petit clin d'oeil à Shiro, fier de sa petite blague. Le médecin possède quelques talents de pisteur dont un odorat surdéveloppé que l'épéiste connait bien. Même le chien ne tiendrait pas la comparaison avec le soigneur.
" des gens à mon service ? Non je fais mieux ça, Shiro. Je ne brise pas mes meubles. Je suis peut-être fort, mais je suis pas une brute épaisse non plus … ça fait mal que tu le penses"
À la fin, le ton était plus taquin, mais il y avait derrière les premières phrases un fond de sérieux que je me suis tout de même permis. Trop souvent on associe les muscles avec de la stupidité. Lorsque je dis qui est mon père, on me respecte, mais si je dis d'abord que je suis un expert en Taijutsu … la réaction n'est pas la même. Certes, quand je m'entraîne, je brise des trucs, mais c'est normal, non ? C'est du matériel d'entraînement après tout …
Tout ce qui devait être récupéré le fut et nous pûmes enfin prendre la route. L'offre de Kiseki fit naître un sourire bienveillant sur mon visage alors que je répondais déjà en riant :
"Shiro qui cuisine ? Je paierais cher pour voir ça!"
Une fois la blague glissée, le trajet reprit. Le plan a pris forme, il ne manquait qu'à l'appliquer. Ce fut avec une humeur maussade que j'arrivai. Impossible de se sentir à l'aise dans ce genre de situation. La situation était désolante. À peine arrivée, nous fûmes interceptés par une femme qui nous expliqua rapidement situation. Je soupirai lourdement en comprenant la situation. Les enfants ne pouvaient pas attendre … mais le villageois non plus.
Je ne voulais pas qu'on se sépare, mais cela restait, selon moi, la façon la plus efficace de faire. Je me tournai alors vers mon chef d'équipe et lui proposai :
" Shiro, ni les villageois, ni les enfants ne peuvent attendre … ce serait plus efficace si on se séparait. J'aime pas trop l'idée, je vais avouer, mais si puisque Kiseki a nin-chien, il peut aller avec toi directement à la recherche des enfants et je peux rester ici le temps de sortir les gens des décombres. Vous n'avez qu'à me laisser une trace à suivre et je vous rejoindrai aussitôt que c'est terminé."
J'avais des bras, des bras solides d'ailleurs, un dos tout aussi fort, j'étais mathématiquement plus utile ici. Et de se séparer était définitivement plus efficace. Ça et … très évidemment, je n'avais pas compris le sous-entendu de Kiseki lorsqu'il avait parlé de nin-chien, pensant immédiatement à une invocation plutôt qu'une habileté qu'il posséderait.
Si Shiro donnait son aval, j'irais rejoindre Hiroto immédiatement pour aider, sinon, je les suivrai. Après tout, c'était lui le chef et ce n'était donc pas ma place de questionner son jugement.
À la fin, le ton était plus taquin, mais il y avait derrière les premières phrases un fond de sérieux que je me suis tout de même permis. Trop souvent on associe les muscles avec de la stupidité. Lorsque je dis qui est mon père, on me respecte, mais si je dis d'abord que je suis un expert en Taijutsu … la réaction n'est pas la même. Certes, quand je m'entraîne, je brise des trucs, mais c'est normal, non ? C'est du matériel d'entraînement après tout …
Tout ce qui devait être récupéré le fut et nous pûmes enfin prendre la route. L'offre de Kiseki fit naître un sourire bienveillant sur mon visage alors que je répondais déjà en riant :
"Shiro qui cuisine ? Je paierais cher pour voir ça!"
Une fois la blague glissée, le trajet reprit. Le plan a pris forme, il ne manquait qu'à l'appliquer. Ce fut avec une humeur maussade que j'arrivai. Impossible de se sentir à l'aise dans ce genre de situation. La situation était désolante. À peine arrivée, nous fûmes interceptés par une femme qui nous expliqua rapidement situation. Je soupirai lourdement en comprenant la situation. Les enfants ne pouvaient pas attendre … mais le villageois non plus.
Je ne voulais pas qu'on se sépare, mais cela restait, selon moi, la façon la plus efficace de faire. Je me tournai alors vers mon chef d'équipe et lui proposai :
" Shiro, ni les villageois, ni les enfants ne peuvent attendre … ce serait plus efficace si on se séparait. J'aime pas trop l'idée, je vais avouer, mais si puisque Kiseki a nin-chien, il peut aller avec toi directement à la recherche des enfants et je peux rester ici le temps de sortir les gens des décombres. Vous n'avez qu'à me laisser une trace à suivre et je vous rejoindrai aussitôt que c'est terminé."
J'avais des bras, des bras solides d'ailleurs, un dos tout aussi fort, j'étais mathématiquement plus utile ici. Et de se séparer était définitivement plus efficace. Ça et … très évidemment, je n'avais pas compris le sous-entendu de Kiseki lorsqu'il avait parlé de nin-chien, pensant immédiatement à une invocation plutôt qu'une habileté qu'il posséderait.
Si Shiro donnait son aval, j'irais rejoindre Hiroto immédiatement pour aider, sinon, je les suivrai. Après tout, c'était lui le chef et ce n'était donc pas ma place de questionner son jugement.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Shiro écouta attentivement Yui, la femme responsable du village, expliquer la situation avec inquiétude. Il pouvait ressentir le poids de ses responsabilités et la détresse qui régnait parmi les habitants qui n’étaient pas coincés sous les décombres. Les mots de Kazu le touchèrent, et il partageait également cet objectif commun de sauver tout le monde. Il attendit que la jeune femme réponde à la question de Kiseki avant de prendre la parole.
Merci jeune homme ! Ils sont partis au nord, en direction de ce gros pic !
Shiro regarda là où la cheffe montra du doigt. Le pic était plutôt loin du village et semblait être moins touché par l’avalanche. Après avoir acquiescé à ce que disait Kiseki, Shiro rabattit son attention sur Yui et déclara avec détermination.
Ne vous inquiétez pas, nous allons nous occuper des enfants. Nous allons aider les personnes coincées sous les décombres en premier lieu, puis nous partirons les chercher.
Shiro jeta un œil derrière la jeune femme et observa l’abri de fortune où se tenait debout Hiroto et quelques personnes allongées qui semblaient être blessés.
Il faudrait que l’on améliore votre infrastructure pour accueillir vos blessés. Et, sachez que le géant ici présent peut creuser aussi rapidement que dix de vos habitants.
Il prit quelques instants pour réfléchir à la proposition de Kazu. En effet, se séparer en deux groupes pour être plus efficaces était une option à envisager. Shiro comprit que Kazu voulait rester sur place pour aider à dégager les personnes piégées sous les décombres, tandis que Kiseki l'accompagnerait dans la recherche des enfants.
Kazu, ton idée est bonne, mais comme tu dis, nous sommes dans une situation d’urgence. Aidons d’abord ici, sortir les gens des décombres et construire quelque chose qui puisse accueillir tout le monde.
Il baissa d’un ton pour éviter que Yui entende.
Comme a dit plus tôt Kiseki, si l'on doit revenir avec des blessés ou des gamins dans un sale état, il faut quelque chose pour les maintenir en vie à l’abri du froid et ainsi augmenter leurs chances de survie. On les trouvera aussi plus facilement et rapidement à trois.
Il se tourna ensuite vers Kiseki, un sourire rassurant aux lèvres.
Kiseki, quand on aura fait le plus gros, on commencera les recherches. Avec un nin-chien, on a plus de chance de retrouver les enfants.
Shiro se tapa le nez avec son indexe.
En attendant, tu peux l’utiliser pour trouver les habitants sous les décombres, pendant que Kazu, tu aides à creuser et construire des trucs ? Je vais faire des clones pour donner un coup de main un peu partout.
Shiro avait confiance en ses coéquipiers et savait qu'ils faisaient de leur mieux pour venir en aide à ce village dans le besoin. Il savait que la tâche serait difficile, mais ensemble, ils étaient prêts à affronter les défis qui les attendaient.
# Re: Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche - Rang B - Kyujotai Ven 14 Juil - 10:21
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Un petit rire taquin -ou coupable selon comment on voit les choses- s'échappe des lèvres de Kiseki lorsque Kazuhiko dit qu'il paierait cher pour voir Shiro cuisiner. Qui ne paierait pas cher pour se faire servir par ce noble, fier et vaillant samouraï ? Surtout qu'il devait avoir une sacré popularité auprès des demoiselles même s'il a parfois l'air un peu froid ou dur avec les autres. Ce petit côté dur à cuire peut avoir du charme.
Le blond hausse un sourcil face à la remarque du Prince. Techniquement, il n'a pas tord. L'ancien prêtre comprend totalement son point de vue, cependant il craint avoir besoin de la force physique de l'homme à la chevelure d'ivoire. Il se souvient encore de la galère que ça a été pour lui de secourir quelques civils par lui-même. Et même si le sabreur veut l'accompagner, sa force est surement loin d'égaler celle du maître Taijutsu. Et puis, évidemment, il y a le risque de se déplacer seul... Sans compter que le Prince ne sera potentiellement pas en mesure de sauver tous les habitants du village tout seul. Le regard de Kiseki se tourne vers le chef d'équipe officiel, c'est à lui que revient le rôle de trancher.
Visiblement, c'est le plan du ninja à l'odorat surdéveloppé qui aura été retenu. Evidemment, il est content de voir que Shiro et lui sont sur la même longueur d'onde, comme bien souvent. Mais, si son frère de coeur avait décidé de suivre l'idée de Kazuhiko, il aurait évidemment respecté son choix. De toute façon, il n'y a pas de problème, que des solutions ! Une mentalité peut-être un peu naïve pour certains, mais qui permet de garder le moral en toutes circonstances.
Allez !
C'est parti !
On a plus de temps à perdre, je vais essayer de faire vite.
Je compte sur vos muscles !
C'est parti !
On a plus de temps à perdre, je vais essayer de faire vite.
Je compte sur vos muscles !
Le malade se concentre sur son odorat et sniffe l'air [Chasseur - C2 Pisteur version Odorat] puis, il commence à se déplacer vers ce qui lui semble être l'odeur d'une première victime. Il faut faire vite. Le Chunin se tient prêt à faire usage de son Iroujutsu en cas d'extrême nécessité, même s'il préfèrerait garder ça pour les enfants.
Un seul de tes sourires
Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avions donc décidé de nous concentrer sur les victimes dans le village d’abord, aussitôt la rescousse de ceux-ci faite, nous irons à la recherche des enfants et probablement que nous reconstruirons ensuite. Ça me semblait un bon plan. Shiro demanda à Kiseki de chercher les victimes dans les décombres.
Le jeune garçon se met ensuite à suivre une piste grâce à ce que je pense être son odorat - une capacité incroyable si on veut mon opinion - et nous guide vers les décombres les plus près.
Je n’ai pas besoin de demander quoi que ce soit pour me mettre à l'œuvre, c'est évident qu’il y a quelqu’un dans les décombres. Je me mets à l'œuvre sans perdre de temps. Soulevant les plus lourdes pierres et les billots de bois les plus imposants. Il était grand tant de mettre mes muscles à l'œuvre. Et pas pour un combat. J’aimais bien que ça serve directement à aider au lieu de causer du tort.
Je travaillais assez rapidement, sans me plaindre. Les heures passées à travailler mon endurance se montraient enfin utiles. Je travaillais à mains nues principalement, entre autres parce que les outils semblaient plus fragiles que mes bras et je préférais les garder pour ceux qui en avaient besoin.
Après quelques minutes, grâce aux indications de Kiseki, je parviens à trouver une première victime. Elle n’était pas consciente et je ne voyais que sa main qui dépassait d’entre deux morceaux de décombres.
“Shiro, donne-moi un coup de main ! Je vais soulever les pierres, mais vue la grosseur, je peux pas les bouger entièrement sans écraser la victime alors je vais te faire l’espace pour la dégager”
Comme dit, comme fait. Prenant appuis avec mes jambes de chaque côté de la main, laissant la plus possible d'espace à Shiroi pour qu’il puisse aider, je mis une main sur chacun des morceaux de décombres et poussai pour créer une ouverture assez grande.
C’était plutôt lourd. Serrant les dents, je poussai avec les muscles de mes cuisses, pour chercher le plus possible de force, mais aussi pour me permettre de garder la position aussi longtemps que possible espérant que se soit suffisamment long pour permettre à mon ami de bouger la victime et la confier à Kiseki.
“Si tu peux faire vite, j'apprécierais … ça … ça paraît pas mais c'est plus lourd que tu le penserais.”
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Shiro acquiesça aux mots de Kiseki, prêt à mettre en œuvre leur plan. La priorité était de secourir les villageois piégés sous les décombres avant de se lancer dans la recherche des enfants disparus. Les ordres étaient clairs, et chacun avait un rôle bien défini.
Kazu, qui était le plus costaud de l'équipe, était prêt à utiliser sa force pour dégager les décombres et construire des abris temporaires pour les villageois blessés. Shiro avait également prévu de créer des clones pour prêter main-forte là où c'était nécessaire.
Kiseki, avec son odorat de nin-chien, partirait en éclaireur pour repérer les habitants ensevelis sous les débris. Cette capacité d'odorat surdéveloppée était un atout précieux dans une situation comme celle-ci.
Le sabreur jeta un coup d'œil vers Hiroto et les autres villageois blessés qui se trouvaient dans l'abri de fortune. Ils avaient besoin d'une meilleure structure pour les protéger du froid. Cela devait être fait rapidement pour augmenter leurs chances de survie.
Pendant que Kazu se mettait au travail, Shiro se dirigea vers Hiroto et commença à discuter des améliorations nécessaires à l'abri. Ensemble, ils pourraient construire quelque chose de plus solide pour les villageois blessés.
Pendant ce temps, Kiseki s'éloigna pour utiliser son odorat surdéveloppé et localiser les victimes ensevelies sous les décombres. Shiro observa son ami s'éloigner, sachant qu'il allait être efficace.
Les heures passèrent rapidement, et l'effort conjoint de Kazu et Shiro commença à porter ses fruits. Ils réussirent à construire un abri plus solide pour les blessés, offrant un meilleur abri contre le froid.
Soudain, Kazu découvrit une victime ensevelie sous les décombres, une main tendue désespérément à travers les pierres et les morceaux de bois. Shiro se précipita vers lui, prêt à aider.
Kazu lui demanda de lui donner un coup de main et créa un espace suffisamment grand pour dégager la victime sans l'écraser. Shiro acquiesça, se penchant pour saisir la personne tout en faisant confiance aveuglément à son partenaire sous stéroïdes pour pas finir écrasé.
Avec un effort coordonné, ils sortirent la victime de sous les morceaux de décombres, créant un Shiro fit de son mieux pour la sortir le plus vite et gentiment possible.
Pendant ce temps, Kiseki, avec l'aide de son odorat, continuait de repérer les victimes ensevelies sous les décombres et les guidait vers Kazu et Shiro pour qu'ils puissent les secourir.
La mission avançait, lentement, mais sûrement, avec chaque victime retrouvée et secourue, les villageois reprenaient espoir. Shiro savait que la tâche était difficile, mais ils étaient déterminés à sauver autant de vies que possibles et à aider ce village en détresse à se relever.
Shiro attrapa le bras de Yuri qui courrait dans tous les sens.
Il reste encore beaucoup de personnes bloquées en dessous ?
De surprise, elle se retourna, répondant précipitamment au chunin.
Vous nous avez sorti une belle épine du pied, il ne reste qu’une ou deux personnes à vue d’œil. Uehara et Toujou les ont repérés un peu plus loin, il ne reste qu’à les dégager, ça devrait prendre une grosse heure si on a de la chance, je pense que vous en avez fait assez ici. Merci encore.
Elle s’inclina devant Shiro et se tourna pour faire de même devant Kazuhiko et Kiseki. Shiro fit un signe de tête à ses deux camarades.
Shiro se sentit soulagé. Leur intervention avait été cruciale, mais il était temps de se concentrer sur la recherche des enfants disparus.
Yuri-san a raison, nous avons fait tout ce que nous pouvions ici pour l'instant. Les villageois ont un abri plus solide maintenant, et ils prennent en charge les derniers sauvetages. Notre prochaine étape est de partir à la recherche des enfants.
Shiro se dirigea vers Kazuhiko et Kiseki, un regard sérieux dans les yeux.
Kazu, Kiseki, je compte sur vous deux pour cette phase cruciale de la mission. Nous devons localiser et secourir les enfants disparus le plus rapidement possible. Kiseki, avec ton odorat surdéveloppé, tu es notre meilleur atout pour les retrouver. Kazu, ta force sera essentielle pour les dégager s'ils sont piégés sous les décombres.
Il fit une courte pause, laissant ses mots s’imprégner.
Restons concentrés, restons en contact, et faisons de notre mieux pour ramener ces enfants sains et saufs. C'est une mission difficile, mais nous avons déjà montré que nous pouvons faire face à l'adversité. Ensemble, nous pouvons réussir.
Shiro jeta un dernier regard vers le village, puis se prépara à se diriger vers les montagnes, là où les enfants avaient été aperçus pour la dernière fois. La détermination brillait dans ses yeux, et il savait que ses coéquipiers partageaient le même sentiment. Ils avaient une mission à accomplir, et ils étaient prêts à tout pour la mener à bien.
Soudain, quelque chose stoppa Kiseki. Une petite main venait de lui attraper sa veste. S’il se retournait, il pourrait voir une jeune femme lui tendant une peluche pleine de neige. Il pouvait la reconnaître assez facilement vu qu’il s’agissait d’une habitante que le groupe de Shinobis avaient sorti des décombres. Elle plaqua la peluche sur le torse de la petite tête blonde de Sakyuu avant de prendre la parole avec une voix chevrotante.
S’il vous plaît, ramenez-moi ma petite fille.
Une chose était sûre ! Les habitants comptaient sur le petit groupe pour sauver la classe d’enfant perdu non loin des montagnes.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kiseki déteste le froid. Cette mission lui donne une raison supplémentaire de le haïr. Si seulement il existait des vêtements plus chauds -ou du moins des vêtements gardant la chaleur- qui ne soient pas trop encombrants pour des soldats... Malgré tout, le petit blond ne se plaint pas. Ce n'est pas le moment ni le lieu. Cela n'arrangerait pas la situation, bien au contraire, cela risquerait d'empirer les tensions. Des hommes blessés et très certainement apeurés ont besoin de son aide. Il se frotte le nez pour se le réchauffer avant de se mettre en marche et de rechercher les survivants.
Le médecin coure et sautille par-ci par-là tout en travaillant, réchauffant son corps comme il le peut. Il ne comprend pas comment ces gens font pour vivre là. Cet endroit est si dangereux, si peu confortable. Le nombre de personnes en danger diminue lentement mais surement. Chaque minute compte, il le sait. Pourtant, les débris ne se soulèvent pas tout seul, la neige non plus. Le travail et long et laborieux mais de nombreuses vies sont sauvées. Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, le Chunin s'inquiète de plus en plus pour les enfants.
Alors que l'ancien prêtre commence à fatiguer, Shiro attrape le bras de la jeune femme qui les a accueilli pour se faire une idée du travail qui leur restait à accomplir. Par chance, il ne reste plus grand monde à secourir et elle pense que le village peut s'occuper des dernières personnes bloquées. Le chef d'équipe semble apprécier l'initiative de Yuri et propose d'aller à la recherche des enfants, choix qui semble tout à fait sage aux yeux de Kiseki qui remercie la femme et la salue respectueusement avant de se tourner vers son ami.
J'approuve ton plan, Shiro.
Occupons-nous des enfants avant qu'il ne soit trop tard.
Il va cependant falloir qu'on se rapproche de la zone où ils ont disparu pour que je puisse user de mon nez.
Je te suis !
Occupons-nous des enfants avant qu'il ne soit trop tard.
Il va cependant falloir qu'on se rapproche de la zone où ils ont disparu pour que je puisse user de mon nez.
Je te suis !
Le médecin se tourne vers Kazuhiko à qui il donne une tape dans le dos. A vrai dire, quand il a entendu son nom, il ne s'attendait pas à ce que ce nouvel ami soit une personne altruiste et travailleuse mais en le voyant travailler, il s'est rendu compte de son erreur.
Tu es vraiment incroyable, Kazu-chan !
Shi-chan a vraiment l'oeil !
Je ne sais pas comment tu fais pour manifester une telle force physique.
C'est vraiment rassurant de t'avoir avec nous, pis t'es super chou pour un noble.
Shi-chan a vraiment l'oeil !
Je ne sais pas comment tu fais pour manifester une telle force physique.
C'est vraiment rassurant de t'avoir avec nous, pis t'es super chou pour un noble.
Alors que le trio se met en marche, quelqu'un retient l'ancien prêtre en se saisissant de sa manche. Une femme lui demande de ramener sa petite fille, plaquant une peluche contre son torse. L'espace d'un instant, la surprise se dessine sur son visage. Mais, elle laisse rapidement place à une expression emplit de chaleur. Elle repousse la peluche délicatement.
Gardez-la au chaud.
Je suis sûre que votre fille sera d'autant plus heureuse en la retrouvant à son retour.
Ne vous inquiétez pas. Amaterasu la protège.
Je suis sûre que votre fille sera d'autant plus heureuse en la retrouvant à son retour.
Ne vous inquiétez pas. Amaterasu la protège.
L'homme s'incline avant de se retourner, reprenant la route. Sur les premiers pas en dehors du village, il ne prononce pas le moindre mot, les mains jointes, il se contente d'adresser des prières silencieuses à sa déesse. Cependant, dès lors que le petit groupe est éloigné, il reprend la parole.
Nous avons intérêt à récupérer les enfants en forme même si pour ça, nous devions finir à poil dans le blizzard !
Un seul de tes sourires
Victimes après victimes, nous nous acharnons à retrouver autant que possible. La plupart étaient encore vivants et j’étais confiant qu’en les main de Kiseki, ils seraient capable de survivre. Si beaucoup ont survécu, il n’empêche pas que quelques uns avaient déjà péris avant que nous les seccourons. Une catastrophe de ce genre reste tout de même un événement sans merci, sans yeux, sans … C’est horrible.
Et c’est justement pour ces situations-là, ces moments de désespoirs que je suis devenu shinobi.
Lorsque Shiro s’addresse à nous, il déclare qu’il est temps de partir à la recherche des enfants. J’hoche la tête vivement et soupire. C’est que ce n’est si facile de soulever des décombres aussi longtemps. Mon entraînement reste à parfaire, je le sais bien et je sais également que je ne peux sauver tout le monde, mais … Mais le plus que je peux, le mieux c’est.
Je remarque que mon petit équipier semble avoir du mal à se garder au chaud et je n’hésite pas une seconde aussitôt que je m’en rends compte. J’enlève mon par-dessus jaune et le mets sur les épaule du garçon.
“Bon, il pue un peu, mais ça devrait te garder au chaud un peu.”
Et avant qu’il ne dise quoi que se soit, je lui souris et j’enchaîne immédiatement :
“Je fais plus épais, je devrais m’en sortir sans.”
Je ne suis pas torse nu dans le froid, je devrais m’en tirer pas trop mal. Certes, aussitôt que j’ai enlevé mon haori, j’ai senti que le vent était beaucoup plus mordant que je ne l’avais envisager, mais en serrant un peu les dents je devrais pas avoir de mal. Kiseki est beaucoup plus petit, se sera pas long avant qu’il ne soit transi. Et puis, à bouger comme je le fais, les chances que j’ai froid …
La tape dans le dos que me fait Kiseki me surprends et je me retourne vers lui pour l’entre me … féliciter ? Shiro avait raison, ce gamin est une perle. Je souris devant tant de mots gentils.
“ Ce .. ce n’est rien.”
Mais sa dernière phrase m’a piqué. Non pas que je la prenne mal, mais au contraire. C’est un de mes plus grands irritants et pourtant …
“Je pense juste que tous les nobles … En fait, surtout les noble devraient faire au même ce genre d’efforts pour leurs prochains.”
Puis, avant que nous partions, je vois la femme la femme qui donne à Kiseki une peluche, implorant que nous retrouvions sa fille. Sans perdreune seconde, mon équipier la rassure. Puis il s’adresse à nous.
“Entièrement d’accord. Hâtons nous un peu.”
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Alors que la mère suppliait Kiseki de retrouver sa fille, Shiro sentit un pincement au cœur. L'émotion dans les yeux de cette femme témoignait de l'angoisse de tout un village. Il sourit à la réponse que lui fit Kiseki. Ce petit gars avait vraiment le cœur sur la main et arrivait toujours à trouver les mots pour réconforter les autres.
Restez confiante, nous la ramènerons.
Les paroles étaient simples, mais Shiro sentait le poids de cette responsabilité. Il savait que le succès de cette mission signifierait bien plus que sauver des vies. Cela représenterait l'espoir pour toute la communauté et la confirmation qu’une équipe comme la leur était un atout indispensable pour le village.
Guidant son équipe vers les montagnes, la neige s'intensifiait, la température chutait drastiquement. Shiro ajusta son manteau pour se protéger du froid glacial. La visibilité était réduite, mais l'urgence les poussait à avancer.
Kiseki, concentre-toi sur ton odorat. Trouve la piste des enfants. Nous devons agir vite, le temps joue contre nous.
Il s'efforçait de garder son ton calme malgré l'urgence de la situation. Chaque pas dans la neige épaisse les rapprochait peut-être des enfants.
Alors qu'ils s'enfonçaient plus loin dans les montagnes, la tâche devenait plus difficile. La tempête de neige rendait la visibilité presque nulle. Shiro savait que la moindre erreur pourrait coûter la vie à ces enfants.
Restons groupés, gardez vos sens en alerte.
Un ordre qu’il dut hurler tant le chant du vent était puissant et assourdissant. Un mélange de détermination et de préoccupation pouvait s’entendre dans sa voix.
Soudain, une ombre à travers le tourbillon de neige attira son attention. Une forme indistincte, à genoux dans la neige. Shiro s'approcha rapidement et découvrit un des enfants, grelottant, frigorifié et épuisé.
Kazu, nous en avons un ! Donne-lui de la chaleur, vite !
Il savait que chaque seconde comptait dans cette situation. Pendant que Kazuhiko réchauffait l'enfant, Shiro observait les environs, espérant repérer d'autres signes de vie parmi la tempête.
Le garçon tremblait, les lèvres violettes, mais il réussit à articuler quelques mots entre deux frissons.
Il y a... une grotte là-bas... avec... avec notre professeur... des roches ont bloqué l'entrée.
Shiro saisit l'importance de ces informations vitales. Il acquiesça rapidement, rassurant le jeune enfant.
Tu as été très courageux. Accroche-toi un instant, nous allons vous sortir de là.
Shiro échangea un regard rapide avec Kiseki et Kazuhiko, transmettant l'urgence de la situation. Ils se mirent en route, suivant les indications du jeune garçon tout en le transportant avec eux.
La tempête de neige continuait de rugir autour d'eux, rendant chaque pas plus difficile que le précédent. La grotte n'était pas loin, mais l'entrée était obstruée.
Kazu, Kiseki, nous devons dégager l'entrée. Essayons de trouver un moyen pour briser ces roches sans causer de dégâts supplémentaires à l'intérieur.
Shiro dut, encore une fois, hurler ses indications tout en se préparant à une opération délicate.
L’entrée était bloquée par un amas de neige et de rocher fraîchement décroché de la paroi qui surplombait la grotte. Le professeur avait probablement voulu s’y réfugier avec les gamins pour les mettre à l’abri et c’était retrouvé bloqué.
Tout ça semblait extrêmement fragile et la montagne menaçait de rajouter une couche d’obstacle supplémentaire, comment allait s’en sortir nos héros pour sauver le reste des enfants. Étaient-ils seulement encore vivant et dans quel état allaient-ils les retrouver ?
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Kiseki hausse un sourcil quand Kazuhiko lui dit que sa veste pue un peu. Se rend-t-il seulement compte qu'il vient de s'excuser pour une question de transpiration à un homme qui a pu être qualifié de "clochard" pendant des années -et qui n'a d'ailleurs pas fait grand chose pour améliorer son image d'ailleurs-. Le médecin s'apprête à refuser l'attention du noble lorsque celui-ci anticipe sa réponse et lui dit qu'il n'en a pas besoin. L'ancien prêtre ne peut répondre à cela qu'en lâchant un long soupir, alors qu'il accepte l'aide de son nouvel ami.
Suivant les consignes du chef d'équipe et poussé par la volonté de faire ses preuves auprès du nouveau venu, le blondinet prend la tête du groupe, laissant son odorat surdéveloppé faire son ouvrage. La visibilité réduite ne facilitait pas le travail du groupe et le vent puissant n'aidait pas non plus, rendant la communication plus difficile. Malgré toute la bonne volonté du monde, le fidèle d'Amaterasu peine à maintenir sa concentration. Le vent glacial lui chatouillait le nez, le faisant éternuer à maintes reprises et l'obligeant à reprendre le fil de la piste qu'il suivait. Piste qui était très difficile à suivre à cause du temps qui s'était écoulé et des conditions météorologiques.
C'est Shiro qui, le premier, remarquera la présence de cette forme humaine dans la neige. Un enfant frigorifié et épuisé dont la vie ne tenait surement plus à grand chose. Alors qu'il ordonne à l'impérial de réchauffer l'enfant, le médecin retire le haut qu'il lui avait prêter afin que l'enfant en bénéficie à sa place. Il vérifie que le pauvre petit n'ait pas de blessures graves avant de s'approcher de la grotte suivant le mouvement de son chef d'équipe.
Le Sabaku souffle dans ses mains avant de les frotter l'une contre l'autre et d'observer les environs pour avoir une meilleure idée de la situation. Mauvaise, à coup sûr.
Désolé de te contredire, Shi-chan, mais je pense que pour le coup, va falloir y aller en bourrinant.
Si on perd trop de temps à essayer de tout déblayer en veillant à ce que rien ne s'effondre, risque y avoir des morts... ou plus qu'il y en a...
Si on perd trop de temps à essayer de tout déblayer en veillant à ce que rien ne s'effondre, risque y avoir des morts... ou plus qu'il y en a...
Kiseki est d'une nature plutôt optimiste, mais il ne s'attend pas à ce que tout le monde ait survécu. Non, pas dans ces conditions.
Avec ma maîtrise des barrières, je devrais être en mesure de créer une structure susceptible de stabiliser temporairement la grotte si vous en dégagez l'entrée.
Cependant, il faudra agir vite avant que l'effet de mon jutsu ne s'amenuise. Je ne pourrai pas non plus bouger, donc vous devrez déplacer tout le monde à deux.
Cependant, il faudra agir vite avant que l'effet de mon jutsu ne s'amenuise. Je ne pourrai pas non plus bouger, donc vous devrez déplacer tout le monde à deux.
Un seul de tes sourires
C’est froid. Très froid. Horriblement froid. Je grince des dents, me disant que doit être pire pour les enfants et pour Kiseki, si petit. Il faut vraiment les trouver au plus vite.Kiseki accepte mon manteau, bien qu’il semble vouloir redire quelque chose, mais au moins si ça peu l’aider un peu … C’est mieux comme ça. Le froid mord mes bras, mais je joue les durs. Ne serait-ce pas stupide de donner une raison à Kiseki de me rendre la veste maintenant ?
Nous finissons par trouver l’un des enfants et je le prends dans mes bras, comme demandé par Shiro. Quoi que je l’aurais fait quand même s’il n’avait rien dit. Je serre l’enfant contre moi, une main derrière sa tête.
“Ça va aller, c’est bientôt terminé.””
Je lui murmrue pour l’encourager alors que je le serre fort contre moi.
“Shiro, il faudra trouver un abris le vent pose problème. Je veux bien réchauffer, mais…”
Mais ça ne fonctionne pas trop comme ça, au moins, Kiseki a passé ma veste sur les épaule du petit pour le protéger un peu du vent, mais ce n’est pas suffisant.
Puis, nous finissons par arriver à la grotte dont l’enfant a parlé. Je soupire et dépose le petit dans les bras de Shiro.
“On va bourriner. Kiseki a raison. On a pas le temps. Il faut sortir d’ici aussi vite que possible.”
Concentrant mon chakra dans mon corps pour le fortifier, un chakra vert me recouvre alors que je commence à m’en prendre à l’éboulement. Je pousse pas les pierres, mais les réduits en morceaux, frappant avec toute la force que j’ai [C3 Cuirassé]. J’espère seulement que les enfants et leur professeurs sont encore vivants. Au moins nous avons un médecin avec nous si jamais il y a des interventions à faire de ce côté-là, bien que j’espère que non.
Lorsque je sens la pierres bouger sous mes coups, je réalise que je dois être près d’avoir terminé. Il n’y a plus de support derrière les pierres, alors au lieu d’exploser, l’impact de mon poing les repoussent un peu.
“DÉGAGEZ L’ENTRÉE ! ON ARRIVE !”
Je cris pour alerter les enfants et le professeur. Puis je me tourne vers Kiseki.
“Prêt? On va devoir bouger rapidement.”
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Alors que Kazuhiko dégageait l'entrée de la grotte avec une détermination farouche, Shiro observait attentivement la situation, son esprit calculant les risques et les possibilités. La voix forte de Kazuhiko résonnait dans la tempête de neige, un appel d'espoir pour ceux qui étaient piégés à l'intérieur. Qui firent du bruit en retour pour signaler leur présence.
Kiseki, Kazu, vous avez entendu. Nous devons agir vite. Kazu, continue comme ça. Kiseki, prépare-toi à soutenir la structure que nous allons créer pour stabiliser l'entrée.
Shiro se tourna vers Kiseki, son regard exprimant à la fois confiance et une lueur d'urgence. Ils avaient tous deux une tâche cruciale à accomplir dans cette course contre la montre.
Kiseki, je compte sur ta maîtrise des barrières pour nous offrir le soutien nécessaire. Nous devons être rapides et précis. Je vais coordonner nos efforts avec Kazu pour dégager le passage. Prépare-toi à agir dès que nous aurons un espace suffisant.
Il savait que chaque mouvement devait être calculé. Une erreur pourrait entraîner des conséquences désastreuses. Mais il n'y avait pas de place pour l'hésitation. Ils étaient la seule lueur d'espoir pour ces enfants et leur professeur, piégés dans l'obscurité glaciale de la montagne.
Shiro se mit à l'œuvre aux côtés de Kazuhiko, concentrant son chakra pour renforcer ses coups, chaque mouvement calculé pour maximiser l'efficacité tout en minimisant les risques d'effondrement.
Kiseki, maintenant ! Stabilise l'entrée !
Alors que les derniers débris étaient écartés, créant un passage étroit mais praticable, Kiseki agit rapidement, créant une barrière solide pour empêcher tout effondrement supplémentaire.
À l'intérieur, le silence était presque palpable, rompu seulement par le bruit de leurs pas sur le sol rocheux. Shiro parcourut la grotte du regard, ses sens en alerte, à la recherche de tout signe de vie.
Soudain, une faible lueur attira leur attention dans un coin sombre de la grotte. Ils s'approchèrent avec précaution et découvrirent les enfants et leur professeur, rassemblés dans un petit coin, luttant contre le froid et la faim.
Enfin, vous êtes là ! Nous avions peur de ne jamais être retrouvés.
L'un des enfants les avait interpelés d'une voix tremblante, ses yeux exprimant à la fois la peur et l'espoir.
Le professeur, affaibli, mais toujours résolu, sourit faiblement à ses sauveurs.
Merci d'être venus à notre secours. Nous avons eu beaucoup de chance que vous soyez passés par ici.
Shiro s'inclina légèrement devant le professeur.
C'est tout à fait normal, ne nous remerciez pas encore ! Vous êtes au complet ?
Le professeur acquiesça et attendit la suite des événements.
Un seul de tes sourires
Un travail d’équipe, voilà la seule façon qu’on pouvait vraiment parvenir à aider les pauvres enfants qui étaient pris dans la grotte. Le terrain était instable et je ne faisais pas de doton. Il fallait dégager l'entrée et l’empêcher la grotte de s’effondrer sur elle-même et tuer tous ceux qui y sont. Mais Shiro avait un plan. Rien de bien fou, mais en soit, c’était fonctionnel.
Alors, je continue sans m’arrêter, pierre après, toujours un peu plus près de notre but. Il me faut un petit moment, mais malgré la neige, je parviens à déblayer un petit chemin. Rien qui révolutionnera l’art de faire des entrées, mais au moins c’est praticable.
Je laisse immédiatement la place à Kiseki pour qu’il applique ses barrières comme l’a suggéré Shiro.
Shiro passe ensuite pour chercher les enfants et le professeur et j’enchaîne le pas immédiatement, ouvrant et fermant les poings à répétition pour réchauffer mes doigts transis à force de jouer dans la neige. Si c’est douloureux, je n’en dit rien, car éventuellement, ça va passer.
Les enfants sont heureux, évidemment. Je caresse gentiment les cheveux de l’enfant qui parle.
“On vous aurait jamais abandonnés là. On aurait cherché jusqu’à ce qu’on vous trouve.”
Lui dis-je alors que je me tourne vers le professeur qui nous remercie.
“Je dirais que votre était plus d’être sains et saufs malgré tout.”
Je laisse le temps à Kiseki de s’assurer que tout le monde est bel et bien sain et sauf.
“Dépêchons nous de rentrer avant qu’un d’eux fasse de l’hypothermie. Je peux en prendre un ou deux qui auraient de la difficulté à marcher, si jamais.” Offre-je sans hésiter.
Tendant la main vers le plus petit des enfants, il aurait du mal à marcher avec la neige et le vent après tout. J’aurais bien voulu tous les prendre? Mais malheureusement, je n’ai que deux bras.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Le marche à suivre semble claire pour tout le monde : y a pas le temps donc on bourrine. Une solution que Kiseki aurait cherché à éviter en temps normal. S'il peut éviter d'endommager la nature, surtout dans une zone de risques, il préfère éviter. Un soupir s'échappe des lèvres du blond tandis qu'il s'étire, se préparant à passer à l'acte. L'opération risque être tendue. La coordination entre Taijutsu et Ninjutsu -ou autre domaine nécessitant l'emploie de mudras- n'est pas une mince affaire.
Je suis prêt, c'est quand vous voulez.
Le ninja médecin se prépare et lorsque Shiro donne finalement le signal, il s'empresse de créer une barrière pour soutenir l'ouverture creusée par Kazuhiko. L'entrée semble sécurisée mais pour combien de temps encore ?
Avec le poids de la roche, je ne sais pas combien de temps va tenir ma barrière, va falloir qu'on se dépêche et que quelqu'un garde un oeil sur l'entrée. Shiro, tu penses pouvoir faire un clone pour qu'il surveille à notre place ?
Le chunin se précipite à l'intérieur de la grotte avec ses partenaires et se précipite vers la lueur trahissant une présence humaine : celle des enfants et de leur enseignant. Le blond est rassuré de constater qu'il y a encore de la vie. Cependant, la pâleur de certains enfants l'inquiète un peu. Malgré tout, il garde le sourire afin de tenter de rassurer les pauvres personnes blessées, affamées et fatiguées.
Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer !
En tant que médecin, je peux vous soigner s'il y a des blessés.
Mais, il va falloir se mettre en mouvement et, vite.
Si besoin, je peux également porter une ou deux personnes.
En tant que médecin, je peux vous soigner s'il y a des blessés.
Mais, il va falloir se mettre en mouvement et, vite.
Si besoin, je peux également porter une ou deux personnes.
Le Chunin soigne rapidement deux blessés et sort de ses poches toutes les maigres provisions qu'il peut avoir sur lui. Au moment de sortir, l'un des enfants pointe alors du doigts un de ses camarades qui se serait visiblement endormi il y a un moment de cela. Kiseki propose de le porter. Son visage s'assombrit alors qu'il approche de l'enfant. Le verdict est clair et sans appel : il est déjà mort. Cependant, il le transporte quand même, décidé à ramener le cadavre à sa famille. Des larmes coulent le long des joues du blond.
Je suis désolé...
Nous sommes arrivé trop tard... je ne peux plus rien faire pour le sauver...
Tout ce que je peux faire maintenant, c'est prier pour son âme... qu'Amaterasu l'accueille dans sa demeure...
Nous sommes arrivé trop tard... je ne peux plus rien faire pour le sauver...
Tout ce que je peux faire maintenant, c'est prier pour son âme... qu'Amaterasu l'accueille dans sa demeure...
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Shiro observa avec admiration et reconnaissance le travail de ses compagnons. Kazuhiko dégageait l'entrée avec une détermination impressionnante, tandis que Kiseki faisait preuve d'une maîtrise remarquable pour stabiliser la structure. Chacun avait sa propre contribution essentielle dans cette situation critique.
Shiro approcha de ses compagnons et leur sourit
Vous avez tous les deux été formidables, Kazu, ton endurance et ta force sont impressionnantes. Sans ton effort acharné, nous n'aurions pas pu ouvrir ce passage aussi rapidement. Et Kiseki, ta capacité à créer des barrières en un clin d'œil est vraiment remarquable. Ta rapidité d'action a été cruciale pour maintenir l'entrée stable. On forme vraiment une bonne équipe les gars.
Shiro hocha la tête en signe d'approbation alors que Kiseki suggérait l'utilisation d'un clone pour surveiller l'entrée.
Une excellente idée, Kiseki, je vais créer un clone pour garder un œil sur l'entrée. Nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher notre vigilance.
Il concentra son chakra pour former un clone, lui donnant des instructions précises avant de se tourner à nouveau vers les enfants et leur professeur. Le soulagement de les avoir retrouvés s'entremêlait avec la tristesse de la perte d'un des leurs.
Nous devons agir rapidement, Kazu, Kiseki, aidez-moi à escorter ces enfants et leur professeur hors de cette grotte. Kiseki, veille à ce que personne ne reste en arrière. Nous devons nous assurer que personne ne souffre davantage.
Il posa une main rassurante sur l'épaule de Kiseki, comprenant la douleur qu'il ressentait pour la perte de l'enfant. Il resserra sa prise, parlant avec douceur, mais douleur.
C'est pas juste et je sais que c'est dur, mais nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, maintenant, nous devons nous concentrer sur ceux qui sont encore là et les ramener en sécurité.
Shiro se tourna alors vers les enfants et leur professeur, son expression empreinte de détermination et d'espoir, ils allaient tous les ramener auprès de leurs familles.
Accrochez-vous à nous, nous allons vous ramener chez vous,
Le retour au village se fit dans un mélange de soulagement et de tristesse. Les enfants et leur professeur, enveloppés dans des couvertures chaudes fournies par Shiro, Kazuhiko et Kiseki, étaient escortés avec précaution à travers la neige qui recouvrait le chemin escarpé menant au village.
Le clone de Shiro surveillait l'entrée de la grotte, assurant que personne ne serait laissé derrière, même dans leur hâte de partir.
Malheureusement, malgré tous leurs efforts et leurs soins, un des enfants, déjà affaibli par le froid et la faim, s'effondra sur le chemin du retour. Malgré les tentatives désespérées de Kiseki pour le sauver, il était trop tard. Le groupe s'arrêta, accablé par le chagrin, alors que Kiseki pleurait la perte de cet enfant supplémentaire.
Shiro posa à nouveau une main compatissante sur l'épaule de Kiseki, partageant sa douleur silencieuse. Ils avaient tout donné pour sauver ces enfants, mais la cruelle réalité de la montagne avait pris son tribut.
Avec des cœurs lourds, ils continuèrent leur chemin vers le village, portant avec eux le poids de la perte, mais aussi l'espoir d'avoir sauvé ceux qu'ils pouvaient.
Arrivés au village, ils furent accueillis par des habitants reconnaissants, prêts à aider les rescapés à se remettre sur pied. Shiro, Kazuhiko et Kiseki restèrent avec eux, offrant leur soutien et leur expertise médicale pour assurer leur rétablissement.
Malgré la douleur de la perte, ils savaient que leur travail avait fait une différence. Ils avaient sauvé des vies et apporté un peu de lumière dans l'obscurité de la montagne.
Et tandis que le village pansait ses plaies et se remettait de cette tragédie, Shiro, Kazuhiko et Kiseki se tinrent ensemble, unis dans leur détermination à protéger et à servir ceux qui avaient besoin d'eux.
Kiseki, Kazuhiko, réunissons-nous un instant.
Les deux ninjas se rapprochent de Shiro, leurs expressions mêlant la fatigue et la détermination.
Cette mission a été plus difficile que prévu. Nous avons affronté des obstacles inattendus et nous avons perdu des gens en cours de route.
Il marque une pause, ses pensées pesantes.
Mais malgré cela, nous avons fait tout ce que nous pouvions. Nous nous sommes battus avec acharnement pour sauver ces enfants et leur professeur. Nous avons fait face à l'adversité ensemble, en tant qu'équipe.
Son regard se tourne vers ses compagnons, empreint de gratitude et de respect.
Je suis fier de vous. Fiers de votre courage, de votre détermination et de votre compassion. Nous avons sauvé des vies aujourd'hui. Et même si nous avons perdu des batailles, nous avons gagné la guerre.
Il inspire profondément, puis sourit, une lueur d'espoir dans ses yeux fatigués.
Nous avons prouvé que rien ne peut nous arrêter lorsque nous sommes unis. Et c'est cette force qui nous permettra de surmonter tous les défis à venir. Ensemble, nous sommes invincibles. Alors, mes frères, continuons d'œuvrer pour sauver le plus de gens possible.
Un seul de tes sourires peut déclencher une avalanche
Les mots d'encouragement du chef d'équipe étaient extrêmement touchants aux yeux de Kiseki qui aurait aimé le prendre dans ses bras si la situation n'avait pas été critique. C'est exactement comme ça qu'un chef d'équipe devrait se comporter selon lui et non pas comme Naoko le faisait, avec une autorité débordante et une froideur effroyable. Le médecin décide alors de complimenter son ami, il trouve cela important de lui faire comprendre qu'il se trouve sur la bonne voie. Shiro a évolué pendant bien trop longtemps dans l'ombre de la Jonin au comportement extrême.
Merci mais on aurait jamais réussi tout ça sans toi Shiro !
Tu es un excellent chef d'équipe !
Tu nous donnes des ordres avisés en restant à l'écoute de nos avis et suggestions, tu nous guides avec bienveillance et possède un charisme indéniable. Tel le soleil, tu illumines notre chemin en nous enveloppant de ton regard chaleureux.
Tu es un excellent chef d'équipe !
Tu nous donnes des ordres avisés en restant à l'écoute de nos avis et suggestions, tu nous guides avec bienveillance et possède un charisme indéniable. Tel le soleil, tu illumines notre chemin en nous enveloppant de ton regard chaleureux.
L'homme aux cheveux d'ébènes vient prouver que le Chunin a raison après seulement quelques secondes de silence, donnant raison à Kiseki et créant un clone dans la foulée. Les instructions sont claires et tout le monde se met immédiatement à la tâche. Alors que l'espoir a regagné le visage de nombre de personnes, la nouvelle du décès met un coup au moral à plein de monde dont le médecin qui a été incapable d'accomplir correctement sa tâche. Shiro prend la parole pour apporter son soutien à Kiseki et aux victimes mais aussi pour tenter de faire ressortir le positif de la situation. Malgré la peine, malgré la douleur, il faut continuer à avancer et à se battre pour les vivants, pour éviter que cette terrible situation se reproduise.
Le groupe reprend la route en direction du village dont les dégâts ont pu être limité grâce à l'intervention rapide des soldats. Cependant, le temps n'est pas clément et malgré tout l'équipement que les Sakyuujin ont emmené avec eux et la protection qu'ils offrent à leurs protégés, un nouvel enfant succombe sous les yeux du médecin, une fois encore impuissant. Une fois encore, des larmes coulent de ses yeux. Et le soldat, fatigué, frustré et infiniment triste, frappe une roche de son poing en hurlant.
La main amicale du chef d'équipe vient rassurer le blond et le soutenir dans ce moment difficile. Sauver des vies, soigner, c'était là son travail, son devoir. Et par deux fois, il avait échoué. Maintenant, son rôle est de porter les cadavres des défunts, de les ramener à leur famille en espérant que celles-ci sauront le pardonner. Heureusement que Shiro et Kazuhiko sont là pour le soutenir dans cette dure épreuve. Le groupe continue à avancer d'un pas toujours plus lourd. Une fois de temps en temps, Kiseki prend la parole pour tenter d'encourager les enfants et leur enseignant, essayant d'afficher un sourire chaleureux malgré le froid et la douleur.
Arrivé au village, l'homme ne prononce plus le moindre mot. Il se contente de courir à droite à gauche pour finir d'apporter son aide au village, s'occupant pour ne pas se laisser dominer par la peine. Ce n'est que lorsque Shiro demande au groupe de se réunir que Kiseki rouvre son coeur. Il se met alors à pleurer.
La nature est parfois d'une infinie cruauté...
Si seulement nous avions fait plus vite...
Nous étions peut-être trop arrogants, le chakra ne fait pas tout... les yokais et les humains ne sont pas nos seuls ennemis... peut-être que c'était cela qu'Amaterasu voulait nous dire... mais c'est d'une cruauté... d'une injustice...
Si seulement nous avions fait plus vite...
Nous étions peut-être trop arrogants, le chakra ne fait pas tout... les yokais et les humains ne sont pas nos seuls ennemis... peut-être que c'était cela qu'Amaterasu voulait nous dire... mais c'est d'une cruauté... d'une injustice...
Après un instant de silence, Kiseki se jette sur ses partenaires pour les enlacer, se dévoilant un peu plus.
Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous !
Je me suis senti tellement inutile, tellement impuissant !
Merci d'être là ! Vous n'avez pas idée à quel point je tiens à vous !
Je me suis senti tellement inutile, tellement impuissant !
Merci d'être là ! Vous n'avez pas idée à quel point je tiens à vous !
Un seul de tes sourires
“Hey, je suis là pour ça, chef.”
Dans la grotte, un premier enfant n’a pas survécu et c’est le coeur lourd que Kiseki fait le constat. Il n’est pas le seul à en avoir le coeur déchiré, c’est certain. Avant de poursuivre, j’en profite pour mettre ma main sur son épaule, celle de l’autre côté de lui, où Shiro avait la sienne, espérant apporter un peu de réconfort à mon équipier, mais je ne peux pas me permettre de me laisser affecter, pas maintenant, pas avant que les autres soient saufs.
Mais malgré tous nos efforts, sur le chemin un autre succombe. Injuste. C’est injuste, tellement injuste. Je seere la machoire. Pas maintenant, Kazu, pas maintenant. Les autres ont besoin de toi. Ressaisis-toi. Je secoue la tête, cherchant à chasser le trop plein d’émotions.
Je m’approche de Kiseki, encore penché sur l’enfant et, encore une fois, comme Shiro, je lui tends la main, espérant que cela puisse au moins aider un peu.
“Nous lui donnerons des funérailles dignes.”
En toute honnêteté, rien n’est plus déchirant qu’à se moment. La douleur de perdre cet autre enfant. Je prends le corps du jeune enfant est l’installe au creux de mes bras pour le rapporter à sa famille lui aussi, comme l’a fait Kiseki avec le premier.
Nous n’allions pas en laisser un derrière dans la montagne, se serait lui manquer de respect.
Puis Kiseki reste silencieux, mais aucun de nous n’a vraiment le coeur à discuter, pas avec ces pertes. Si seulement j’avais été plus rapide, plus fort. Peut-être que j’aurais pu changer quelque chose. Si j’avais pu contrôler le doton? Mais peut-être que je ne pourrais jamais le faire. Je sais que je ne dois pas me laisser tomber dans ce train de pensées, mais si seulement…
Mâchoire serrée, regard déterminé, avec notre petit convoi, nous arrivons enfin au village. Puis, avant qu’il ne soit temps de rentrer à Sakyuu, Shiro nous demande de se rassembler pour faire le point.
Lorsque Shiro parle j’hoche solennellement la tête, on ne peut plus d’accord avec lui.
“C’est pour ça qu’on est là, non?”
Puis Kiseki pleure et ça, ça m’arrache le coeur. Je pose ma main sur sa tête et lui offre un petit sourire rassurant. Si je ne peux apaiser la douleur de la perte des deux enfants, je peux au moins tenter de chasser le doute dont il nous fait part.
“Tu étais plus qu’utile, tu t’en es seulement pas rendu compte, Kiseki. Tu es essentiel à notre équipe, vraiment. S’il te plaîs n’en doute jamais.”
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