Après ton aventure a Teito, tu te retrouvais seul. Pour quelques temps certes, mais tu étais seul quand même. Banni de Teito, comme si les astres s’alignaient un par un pour te faire passer le même message : être indépendant à Onogoro était synonyme de bannissement de la société. Tout le monde te rejetait, tout le monde te détestais, simplement parce que tu n’avais aucun bandeau frontal. Tu n’étais pas un shinobi, c’est-à-dire, un guerrier de l’armé. Juste parce que tu n’appartenais pas à cette caste, personne ne voulait avoir à faire à toi et cela te faisait le plus grand mal intérieurement. Pensif, tu te déplaçais avec hâte. Tu voulais rapidement rejoindre le lieu de rendez-vous avec Ruka. Tu avais trop pris de retard, tu savais pertinemment que la kunoichi ne t’attendrai pas plus que nécessaire et pourtant, tu espérais qu’elle coopère. Au moins une personne qui coopérait, tu le voulais réellement. Il était vrai que depuis ta rencontre avec Anax, tu te posais moulte question sur le monde et comment il tournait. Si un Yokai, Oni qui plus est, était beaucoup plus compréhensif que les autres humains, alors où va le monde ? Lui, au moins, ne faisait pas de distinction par rapport à ta caste ni à ton appartenance. Que ce soit les gardes impériaux ou les shinobis de village, ils accordaient trop d’importance à ta provenance. Pour eux, tu étais un indépendant et donc, tu n’avais pas le droit d’être sur le même piédestal qu’eux. Mise à part Heizen, et encore, il t’avait proposé un partage d’information, mais sans plus. Il trouvait dommage que tu sois indépendant finalement. Donc ça revenait au même. Son avis suivait sûrement ceux de ses compatriotes, la preuve, il ne pouvait pas te proposer ce marché aux yeux du monde. Il t’avait pris à part avec Jinpachi pour le faire.

Enfin bref, perdu dans tes songes tu te dirigeais vers un endroit secret que seul les indépendants et autres brigands connaissaient. Tu pensais que ton équipier allait t’attendre là-bas, et une fois arriver sur place, ne le voyant pas, tu ne compris pas. Malgré ça, tu vis du monde aux alentours. D’habitude, dans ce genre d’endroit, il y avait que très peu de personne. Le regard noir, tu te dirigeais vers l’endroit où tout le monde se rassemblait. Devant toi, tu vis deux mots accrochés.



Puis, ton regard se porta sur le deuxième mots, accroché juste à coter du premier.


Ton regard noir disparu rapidement. Les autres indépendants présent fêtaient sûrement la nouvelle. Pour eux, c’était des vacances bien mérités. Il est difficile de vivre en tant qu’indépendant, donc ouvrir un village pour une durée limité, c’était une occasion à ne pas rater pour se reposer et profiter de la vie. Malgré ça, toi, tu réfléchissais. Tu n’étais pas content, loin de là. Tu avais peur. Au vu du traitement des indépendants dans tout Onogoro, tu savais pertinemment qu’une ouverture de village signifiait aussi de gros problème. Dans un sens, il y aurait toutes sortes de personne présentent là-bas, avec de bonne ou de mauvaises intentions. De plus, pour ouvrir les portes d’un village comme cela et surtout faire une réunion exceptionnelle, c’est que le problème était de taille. Tellement de taille qu’il a besoin des villages unifier pour être combattu.

Ta prochaine destination sera donc Jujou. Il fallait que tu trouves un moyen de participer ou même d’écouter à cette réunion. Qui sait, peut-être deviendras-tu le premier indépendant à parler dans une tel situation ? Si le monde est en danger, alors pourquoi vous indépendant n’êtes pas écouté ?