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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Zoboroo Kenryoku
    dit Chousensha, Indépendant ★★
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    Zoboroo Kenryoku
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    Inventaire
      Je ne l’avais pas vu venir, soyons honnête. La grande main puissante et forte de l’Indépendant vint saisir l’arrière de mon crâne et l’écrasa sur le sol. Je sentais mes os s’enfoncer par terre tandis qu’un filet de sang jaillissait de ma bouche. Il relâcha son étreinte, après quoi je me relevais en me frottant la tête. L’envie de lui cracher mon sang à la gueule et lui expliquer que j’avais simplement subi l’effet d’une piqûre de moustique effleura mon esprit. Néanmoins, je n’avais nul besoin de lui en mettre plein la face. L’armée impériale intima l’ordre aux deux protagonistes de quitter Teito sur le champ tandis que l’agresseur fut dans l’obligation de les suivre. Quelle frustration de ne pas voir la suite des événements… J’étais obligé d’obéir. Après tout, malgré la pression chakratique que j’avais imposée dans cette ruelle, les deux Indépendants furent cloués sur place tandis que la Garde avait réussi à se mouvoir sans peine…

      Je partais donc en direction des remparts de Teito : point de départ vers une nouvelle destination pleine d’aventure et de quête. Sur le chemin, je m’étais tout de même retourné pour voir cette enflure partir avec l’Armée et je jetais un œil à son confrère qui prit un chemin différent du mien… Peut-être aurais-je dû l’interpeller et en découdre avec lui afin de faire comprendre à son partenaire que je n’étais pas à prendre à la légère ? Mon poing se ferma et s'encastre dans la paume de ma main opposée. Mes phalanges furent craquées et l’opération fut renouvelée avec l’autre.

      Les remparts de la Capitale se dressent face à moi, et mon pied se pose à l’extérieur de celle-ci. Je suis désormais hors des murs. Quelques pas plus tard, et je me suis davantage enfoncé dans une forêt. J'ai pris quelques minutes de pause. Le temps de me retourner, et de voir la Capitale d’un peu plus loin. Une sorte d’ambiance médiévale avec les immenses remparts de pierre… Un beau spectacle. Je malaxe un peu de substance au goût ferreux dans ma bouche tandis que je crache une énième quantité de sang. Il ne faisait aucun doute que je voulais avoir la peau de cet Indépendant. Peu importe les conséquences, peu importe comment je dois m’y prendre… Le vent se lève, et les nuages commencent à couvrir le ciel. Une goutte… Puis deux puis trois… Une averse commence à tomber. Je laisse l’eau ruisseler sur mon crâne et sur mon visage. Elle humidifie ma peau, puis mes vêtements… Je suis trempé de la tête au pied. Toujours face à la Capitale, frustré de ne pas m’être battu contre lui, j’ai une envie de me défouler sur quelque chose ou quelqu’un…

      Il était temps de repartir. Je m’enfonce donc dans la forêt. Certains arbres m'abritent de l’averse jusqu’à celui sur lequel je décide de m’arrêter et de me mettre assis, dos contre le tronc. Il était temps de faire une sieste et de faire le point… Pourtant… J’avais beau vouloir m’endormir, quelque chose m’empêchait de trouver le sommeil…
      Kage de Sakyuu
      Hashikure Tobu
      Kage de Sakyuu
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      Hashikure Tobu
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        Objet:


      Il était bientôt l’heure désormais. Le Sakyuukage avançait en direction de Teito tranquillement dans la région de Yasou no Kuni. A mesure que le temps passait, les nuages commençaient à se resserrer, cachant le soleil et laissant place à une atmosphère funèbre.

      Dans le ciel au loin, un point noir virevoltait et grossissait de plus en plus. Tournoyant sur elle-même au loin, L’Hashikure comprit que la mission allait être un succès. Intérieurement, il remercia ceux qui avaient pu l’aider comme Tachibana ou même Shingen.

      Le pied d’appuie de l’homme s’enfonça dans le sol avant de disparaître rapidement, fusant en direction de la capitale. Ouvrant sa veste et la faisant tomber au niveau des hanches, la créature vint s’enfoncer dans le dos de l’homme rapidement pour disparaître. S’habillant de nouveau, il savait qu’il allait devoir encore patienter un peu.

      Traversant les plaines à vive allure, il arriva proche des remparts de la capitale après plusieurs minutes. Se camouflant au maximum, capuche sur la tête, il espionnait d’un coin de l'œil les sorties de Teito. Le sakyuukage ne savait pas réellement s’il allait sortir maintenant ou même le lendemain, mais l’essence même d’un shinobi était de patienter.

      Après une bonne heure d’attente, une première personne au visage familier sortait de la capitale. Sur le coup, le Sakyuukage ne se remit ni le nom ni le visage de @Yuhi Jinpachi, mais quelque chose l’avait tilté ou alerté dans son esprit. Il est certain qu'il se rappellerait de ce visage un jour ou l'autre. Mais ce n’était pas la mission pour le moment. La cible sortit de la capitale quelques secondes après. Il ne devait pas le sous-estimer. S’il avait survécu jusque-là, l’homme aurait certainement dû se renforcer et devenir plus fort même si cela n'inquiétait pas le ténébreux. Crête, visage métissé, il n’y avait aucun doute sur la personne. La filature allait désormais commencer.

      Laissant la personne partir loin devant, la distance lui donnait une bonne marge de main d'œuvre au besoin. L’homme s’enfonça dans la forêt. Traçant l’homme, il guettait la bonne occasion pour intervenir. Le climat s’agita et la pluie dégringola par des petites gouttes suivi d’une averse. Sous la pluie, la visibilité devenait un plus difficile, mais il était certain que l’homme n’irait pas bien loin. Emboîtant le pas, Tobu le suivi à l’intérieur de la forêt ou les arbres feuillus du printemps permettaient de le protéger de la pluie. Zigzaguant entre les arbres, les prouesses du Sakyuukage montrait un professionnalisme hors pair. La cible de nouveau visible, il était désormais le moment pour lui faire face.

      Adossé à un arbre, l’indépendant s’adossa au même arbre à l’opposé dans une posture assise. Il n’avait pas du tout senti la présence de son ancien Kage à proximité. Passant une jambe sur la droite, il regarda de haut @Zoboroo Kenryoku, le déserteur de son village d’une manière qui en disait long suivi d’une petite salutation…

      T'arrive à dormir toi ? [SOLO] 6clw

      Hi hi !!!


      Sourire aux lèvres non expressif, iris azur déployé dans la sombre forêt. Le Kenryoku ne réussissait pas à dormir à cause de la mort qui s’était postée juste à ses côtés. Comment allait-il réagir ? Il savait certainement pourquoi l’homme était là, mais jamais il aurait cru le rencontrer de la sorte…

      Tu as été plutôt facilement retrouvable. Bien évidemment, cela va sans dire que tout geste menaçant de ta part sera réduit à néant en un instant… Déserteur !


      Sous ce climat, l’atmosphère venait de devenir oppressante et lugubre pour l’homme assis contre l’arbre. La prestance du Kage dans un tel endroit dégageait une pression palpable sans même l’utilisation d’un déploiement de chakra. Etait-ce bientôt la fin pour ce déserteur ? Le Sakyuukage aimait plus que tout son village et refusait qu’un homme puisse renoncer à ses obligations envers l’armée.



      - Intrusion RP

      Zoboroo Kenryoku
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      Zoboroo Kenryoku
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        Une pluie battante s'écrasait sur le feuillage de la forêt. Un doux bruit de l’eau frappant la feuille était normalement parfait pour trouver le sommeil… Mais à la place d’un moment agréable en présence d’un climat convenable bien que frais, c’est une atmosphère glaciale, morbide qui s’était installée dans la flore aux abords de Teito. Les yeux fermés, je restais concentré pour savoir quel était le problème. Pourquoi est-ce que j’étais dans l’incapacité de savoir pourquoi le sommeil que je convoitais avec tant d’intérêt ne daignait pas se montrer ? Je pestais intérieurement jusqu’à ce qu’un rire aux allures sadiques me fit sortir de ma concentration. Humpf. Pourquoi n’y avais-je pas pensé ? J’étais tellement sûr d’en avoir fini avec ce village que j’avais baissé ma garde… Une erreur de débutant. Je restais assis et Hashikure Tobu - Sakyuukage redouté et redoutable, venait de se dresser face à moi et m’intimant l’ordre de ne pas être menaçant, et précisant que j’avais été facilement trouvable.

        Mes yeux remontèrent lentement la silhouette, jusqu’à ce que mes pupilles noires se retrouvent face au regard azur de mon bourreau. Il semblait tellement satisfait. Je l’étais aussi, quelque part. C’est ici et maintenant que tout allait se terminer - pour l’un ou pour l’autre… L’issue ne faisait aucun doute mais jamais je ne me laisserais tuer aussi facilement. Un sourire satisfait se dessina sur mon visage tandis que je restais assis et adossé contre ce tronc d’arbre. Ma voix résonna aux travers des gouttes et du bruit naturel de la pluie.

        “C’est donc ça, l’odeur de la mort ?” Dis-je tout en me levant. Ma main s’appuyant contre le tronc d’arbre pour soutenir mon effort. “Je n’ai pas cherché à me cacher à vrai dire, Maître Sakyuukage.”

        J’avais beau avoir déserté le village, le respect envers les aînés devait être présent. Peut-être allait-il m’ôter la vie, mais cela pouvait aussi se faire dans une entente cordiale. C’était du moins ce que je pensais. Heureux d’être présent en ce moment même, je ne pouvais cacher une certaine excitation. Mourir de la main d’une personne telle que Tobu ne pouvait être qu’un honneur. Néanmoins, je transmettrai à ma réincarnation l’envie d’en découdre avec Usui Shingen, et l’Indépendant de ses morts.

        “Je suis persuadé que vous ne m’avez pas recherché, traqué et retrouvé pour que nous discutions du pourquoi du comment ?”

        Logique non ? Si tel est le cas, quelle frustration. J’espérais en découdre, lui montrer ce dont je suis capable et pourquoi pas, l’éliminer ? Mon instinct de compétition n’avait pas de limite, si bien que les combats que je menais, je m’assurais constamment que ce soit des combats à mort ! Notre vie était en jeu dans chaque bataille et c’est ainsi qu’on se sent vivant !

        “Si vous comptez m’embarquer, sachez que je ne me laisserais pas faire. Si vous souhaitez vous battre, je suis votre homme. Si vous souhaitez m’interroger, je répondrais à vos questions… Enfin…” Mon visage se durcit peu à peu tandis que mon regard révélait une certaine assurance. “Si vous voulez me tuer, je ferais le nécessaire pour que vous mourriez avec moi !”

        Quel culot.
        Kage de Sakyuu
        Hashikure Tobu
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        Les deux hommes souriaient mutuellement… Le corps de l’ex-Sakyuujin se relevait doucement contre le tronc d’arbre. Les premiers mots qui sortaient de sa bouche parlaient de l’arrivée imminente de la mort. Certaines personnes semblaient ressentir quelque chose d’inhabituel juste avant de succomber. Etait-ce le cas pour Kenryoku ?

        Le visage figé de Tobu ne laissait aucune émotion transparaître. Il était comme une marionnette contrôlée par quelqu’un. Il savait faire la notion du bien et du mal, pourtant, il n’avait aucune honte de se salir les mains au besoin. Ils avaient beaucoup de mal à ressentir des sentiments envers quoi que ce soit. Il avait tout de même une attention particulière envers Hono. L’Hashikure était le shinobi parfait, un soldat de l’armée pouvant facilement tuer un proche si besoin est.

        Le déserteur déblatérait ces propos et semblait être devenu quelqu’un de plus responsable qu’autrefois. Le laissant terminer, le Sakyuukage prit la parole juste après. Ces questions n'avaient pas vraiment besoin de réponse. Il les sortaient comme pour tenter de se rassurer lui-même. Mais il était temps de lui avouer quelque chose :

        Kenryoku-san ! Tu as déserté le village de Sakyuu et renoncé à tes fonctions militaires. C’est la première raison de ma présence ici. La deuxième c’est que tu as lâchement abandonné ta mère au moment où elle avait le plus besoin de toi. Cette femme n’est jamais rentré au village et a préféré s’ôter la vie plutôt que devoir perdre son fils une nouvelle fois alors qu’elle venait de perdre ton père. Qu’as-tu fais de tes responsabilités ? Heureusement, que tu n’es plus un shinobi de Sakyuu, parce que tu ne mérites pas de l’être…


        Abaissant sa capuche et laissant tomber sa chevelure ténébreuse il reprit juste après :

        Tu as également détruit un gîte entier au village de Sakura. Quel genre d’homme es-tu devenu ? Je vais te le dire… Tu n’es plus qu’un lâche qui doit bouger de gauche à droite et dormir sous un arbre les jours de pluies à attendre de se faire bouffer par un Yokai…


        Le Sakyuukage donnait toutes les plus grosses choses qu’avait fait @Zoboroo Kenryoku. Les cheveux et la tenue de l’Hashikure étaient trempés de par la pluie qui réussissait à se frayer un chemin à travers les feuilles. Laissant l’environnement prendre la parole, les deux shinobis se fusillaient du regard. Tobu reprit tout en faisant quelques pas en arrière :

        Est-ce ce lâche qui pense pouvoir m’apporter dans la mort avec lui ? Comptes-tu te racheter de la sorte ? Encore une fois tu te fourvoies. Désormais, tu ne fais que vivre mais tu n’existes plus.


        Le Kage leva doucement le bras en ta direction et te fit signe de venir. Il termina sur cette phrase :

        Bats-toi ! Voyons voir si tu es capable de me faire changer d’avis sur ta sentence !


        Le Kage était prêt pour se battre au milieu de la sombre forêt. Le Kenryoku jouait sa vie ou sa mort ici même à Yasou no Kuni.


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          Le discours de Tobu terminait, je l’observais faire quelques pas en arrière tandis qu’il fit un signe de sa main pour m’inviter à me battre. J’avais bien écouté tout ce qu’il avait dit, et même si l’ensemble de ce qui m’est reproché n’est pas totalement de mon fait, il avait raison. J’avais été un lâche, une immonde personne qui avait renié ses responsabilités et qui se retrouvait à moisir sous un arbre les jours de pluie. Comment ai-je pu terminer ainsi ? J’avais cru que l’herbe était plus verte ailleurs et finalement… Je m’étais sûrement trompé… Depuis, ma vie se résume à une fuite sans fin traquée comme une vulgaire souris à travers Onogoro.

          Ce combat signait le début de mon jugement. Est-ce que je serais digne de garder la vie et de me repentir ? Était-il encore temps de corriger ses erreurs du passé ? C’est ici et maintenant que tout allait se jouer.  Le discours de Tobu me laissa tout de même dans mes pensées, et un moment de silence suivit la fin de ses paroles. Je secouai rapidement la tête pour recouvrer mon esprit et avant de faire quoi que ce soit, une dernière parole fut prononcée.

          “Vous avez raison. Finalement, mes croyances m’ont amené à me retrouver face à vous. Vous serez mon juge et mon bourreau. Ce combat sera ma plaidoirie.”

          La pluie devenait de plus en plus intense au point que les paroles commençaient à être de moins en moins audibles. Le vent se leva, le feuillage dansait sous la tempête. Ma crête - elle aussi - tanguait vers la droite où le vent soufflait. Les gouttes d’eau fouettaient ma peau tandis que des éclairs se dessinaient dans le ciel. Le début de la foudre était camouflé par des nuages denses et très sombres éclairés par une lune petite mais puissante. En position, prêt à attaquer sans réellement avoir l’espoir de gagner, l’orage fut le gong de départ. Un bruit grave et qui dura quelques secondes tandis qu’un énième mouvement de foudre éclaire la forêt, je fis quelques mûdras et en écrasant ma main sur le sol, d'énormes pic de terre jaillirent de la surface en direction du Sakyuukage.

          Un petit saut sur l’arrière durant lequel d’autres signes de main furent exécutés me permit d’envoyer d’un revers de bras, une ligne horizontale de chakra juste au-dessus des pics de terre dont le but serait d’écorché la peau de Tobu. Rien de mortel pour une personne telle que lui, mais cela n’était qu’un amuse bouche - pour lui, comme pour moi.

          L’orage perdurait dans le temps, les éclairs continuaient de fuser dans le ciel et les nuages denses et gris avaient pris possession de l’immensité de l'au-delà. L’atmosphère lourde et lugubre prédisait une fin digne de ce nom pour l’homme métisse que je suis… Un tribunal bien brutal pour un type qui - comme moi - n’avait pensé qu’à lui et fuit ses responsabilités pour finir comme une loque qui sentait le chien mouillé…

          Plus les secondes passaient, plus l’estime que j’avais envers moi-même diminuait… Ce procès… Quelque part… Je le méritais…
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          Hashikure Tobu
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          Il n’avait plus aucun échappatoire l’indépendant. Dernières paroles énoncées de la part du métissé, les regards des deux shinobis prêts à combattre se croisaient, attendant le glas qui annoncerait le début du combat. La pluie ruisselant de toute part éclairée par la lueur de la lune, un énorme coup de tonnerre retentissait, laissant bouger le shinobi à la crête droguée à l’adrénaline. N’avait-il plus l’envie de vivre pour attaquer l’homme le plus puissant du village de Sakyuu ? Son visage ne le montrait pas, mais il respectait le shinobi voulant mourir tel un guerrier avec honneur.

          Mudra effectué dans la pénombre, Kenryoku frappa sa main au sol laissant jaillir des pics de roches en direction du Kage. L’analyse de celui à la tête du village fut rapide. De plus, il était certainement le shinobi avec le plus d'informations sur celui qu’il combattait. Un Kage connaît tout de son village et de ces soldats. Reculant d’un pas en arrière d’une légère esquive [Danseur] glissant légèrement, il n’avait pas du tout lâché du regard son adversaire, le voyant combiner une deuxième technique. Un bras lancé dans un mouvement d’arc de cercle, un slash de chakra fut envoyé en direction de l’Hashikure. Immobile, l’homme leva tranquillement la main comme pour arrêter le slash à main nue.

          T'arrive à dormir toi ? [SOLO] Ijd0

          Le slash vint s’écraser directement dans la main du ténébreux. Il l’arrêta d’une seule main [Dégât subi rang C]. Mais dans la nuit noir, commençait à virevolter des choses sortant de sous sa cape lentement. Puis il prit la parole :

          Tu crois que tu peux jouer avec moi Kenryoku ? Tu crois que tu peux t'amuser face à un tel adversaire ? Tu viens simplement de donner à ton ennemi que tu maîtrisais le Doton et le chakra pur. Imbécile ! Tu n’as plus aucun effet de surprise. Peut-être une spécialité ? Un autre élément ?


          Ce qui était en train de virevolter devenait de plus en plus compact, se tordant dans les sens et il reprit tranquillement :

          Apprend ta leçon !!!


          T'arrive à dormir toi ? [SOLO] 520084eb34b8d06810d840566c35dd16

          (litt. Jiton, tempête magnétique)
          [Ninjutsu Fusion Rang A]


          Les éléments qui volaient devant le Sakyuukage commençaient à tournoyer et prendre de plus en plus d’espace très rapidement. Les troncs et les arbres à côté commençaient à se faire déchiqueter de tous les côtés. Malgré les orages, le bruit que cette technique était entrain de créer en arrachant des morceaux d’écorce, quel genre de dégâts allait-elle faire sur la peau d’un homme ? La tempête se rua vers toi @Zoboroo Kenryoku. Devant toi une énorme tempête de limaille magnétisée coupant tout sur son passage et fonçait dessus. Tu ne pouvais même plus distinguer Tobu derrière. On aurait dit une nuée d'insectes volants. Qu’allais-tu faire ?

          Pendant ce temps, rapidement il exécutait un mouvement envoyant quelque chose dans les airs à l’abri de ton regard se cachant dans les feuilles des arbres. Une marionnette dégainée qui se cachait dans les arbres. Les fils de chakra étaient pratiquement indétectables passant dans vers les branches et les troncs en pleine nuit noire. Malgré qu’il connaissait son adversaire, il ne le sous estimait pas ?


          Spoiler:


          - Intrusion RP

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          Zoboroo Kenryoku
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            C’est une évidence. Je ne fais pas le poids. Je sens ma confiance en moi se retirer petit à petit. Un éclair vint illuminer la scène de combat laissant apparaître une nuée de petits éléments noirs virevoltant dans tous les sens laissant penser à un amas de limaille tranchant tout sur son passage. Un autre éclair affirma ce que je pensais. Les troncs d’arbres ne résistent pas face à la puissante technique et les feuilles pulvérisées par cet amas ajoutent un effet nuageux bloquant une partie de ma vision. L’odeur du feuillage et du bois qui se désintègre me donne tout de même un peu de baume au cœur et c’est un doux parfum pour une mort qui sera violente… et sanglante.

            Pourtant, je n’ai pas énormément de solutions face à moi. A vrai dire, j’en ai seulement deux. Fuir, profitant de l’obscurité pour partir loin ou bien… Foncer… sans jamais… s’arrêter… L’amas de limaille se rapproche de moi, je dois prendre une décision. Le vent se lève de plus en plus à l’approche de ma fin. Le bruit strident des éléments magnétiques ajoute un effet dramatique sur une fin imminente. Ma vie se déroule devant mes yeux et le temps semble s’arrêter. La technique du Sakyuukage ne bouge plus. La pluie se fige et je peux observer les gouttes d’eau devant moi d’une façon que je n’aurais imaginé voir. Je lève les yeux au ciel et je vois la foudre commencer à se dessiner au ralenti dans un slow motion terriblement lent.

            Devant moi, une sorte d’image rémanente de ma vie - ce que j’ai accompli… Ce que j’ai échoué… Ma défaite face à Shingen… Ma lâcheté face à mes parents… Finalement je ne suis qu’un raté. Un produit défectueux d’une société impitoyable où les gens tels que moi n’ont aucun autre choix que partir seul…

            Mes pupilles se dilatent. Une chair de poule commence à se dresser sur l’ensemble de mes bras musclés. Finalement, toutes ces images me redonnent de l’espoir et la motivation de m’en sortir pour devenir quelqu’un de meilleur. Mes poings se ferment et se contractent si fort que mes ongles entaillent les paumes de main et les veines se gorgent de sang. Mes muscles se contractent si fort que mon haut - sous ma toge - commence à se déchirer. Je saisis par ailleurs la fameuse toge que je retire d’un revers de main et que je lance sur le côté. Le temps commence à reprendre son cours.

            “JE NE VAIS PAS MOURIR ICI TOBU !!!!!”



            Ma hargne s’entend. Alors que le temps reprend son cours, une aura bleu explose littéralement autour de moi [C2 Fluide - Gêne]. Lorsqu’on me regarde, le paysage ondule derrière cette lueur bleutée. J’hurle de toutes mes forces et le bourdonnement de cette aura commence à assourdir les environs. Ce bourdonnement lourd mélangé au bruit strident de la limaille du Sakyuukage rend ce terrain difficile pour quiconque ne dispose pas d’une force mentale suffisamment mise à l’épreuve.

            J’effectue rapidement des signes de main pour commencer une offensive. La limaille étant trop proche, je compte uniquement sur ma résistance corporel pour parvenir à mes fins. Une fine couche de chakra se propage sur ma peau. Je fléchis légèrement, mon mollet se contracte et je me propulse tant bien que mal dans le cœur de la technique. La limaille me lacère la peau de toute part. Le chakra ne me protège que très peu et je ressens la douleur de celle-ci. Le sang gicle à flot. Mon corps est couvert de coupure offrant à mon impitoyable adversaire un spectacle sanglant d’une personne n’ayant plus rien à perdre. La détermination dans mon regard est palpable [C2 Résistance - Contraction]. Mais une fois que je suis sorti de cette marée noir, les deux bras écartés au plus proche de mon ennemi - en espérant l’être suffisamment - je rejoins d’une force absolue mes deux mains dans un claquement infernal propulsant dès lors une vague de chakra dont l’épicentre n’est autre que mes mains ne formant désormais plus qu’un. [C2.2 Ninjutsu - Visualisation Rang B]

            Je ne sais pas si l’onde a pu faire suffisamment de dégâts à cette Ombre. La douleur est intense et me fait fléchir laissant un genou tombant à terre. Mon corps continue d’être attiré au sol et durant cette longue épreuve j’arrive tout de même, dans un dernier effort, à effectuer les derniers mûdras. Et lorsque mon corps touche le sol, des lames de vent qui dansent de façon aléatoire se dirigent vers la cible dans le but de le charcuter de toute part - une sorte de vengeance pour ces blessures que la limaille m’a infligées… [C2.2 Ninjutsu - Nouvel Nature]

            Spoiler:
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            Hashikure Tobu
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              Objet:


            La limaille de fer s'entrechoquent entre elles, créait un bruit aussi ravageur que le tonnerre qui grondait sur les lieux. Le déserteur allait-il fuir ou faire face ? Une lueur bleuté explosait de l’être à la crête créant une vive lumière aussi intense que la pleine lune. Ce n’était pas un acte d’un homme voulant abandonner, bien au contraire, il était résigné à mourir en guerrier. La résistance du Sakyuukage permettait de se maintenir face à ce fluide tentant d'écraser les personnes faibles sur son passage, mais face à lui se tenait L’Hashikure. La lueur bleue fusa en direction de la limaille. Il ne le montrait pas, mais à ce moment-là, l’estime de Tobu pour Kenryoku venait d’augmenter. Quel shinobi était aussi fou pour combattre la mort ? Le ténébreux réfléchissait un instant et semblait voir en face de lui la bonne personne pour la suite. Une lueur dans les yeux de Tobu lui disait de ne pas le sous estimer et qu’il devait désormais le respecter. Alors que le métissé se faisait lacérer par la limaille, que chaque morceau de ferraille était en train d’effacer ou le punir de sa vie passée, l’homme qui allait jaillir de ce nuage de métal serait tout autre. Un homme changé, certainement. Il venait de démontrer qu’il tenait à sa vie. Pourtant, le courage du Zoboroo l’avait fait se propulser vers la mort. Ce genre de mentalité ne devait pas être sous-estimé. Un homme qui tenait aussi fermement à la vie sans avoir peur de la mort pouvait devenir redoutable dans le futur. Mais face à lui se tenait un homme dont l’expérience n’était plus à démontrer. De la limaille vint l’entourer rapidement :

            T'arrive à dormir toi ? [SOLO] 044127cf5adad19b8f5fd1b1eeb3f178
            (litt. 3ème évolution, rempart)

            T'arrive à dormir toi ? [SOLO] 0yth

            La limaille venait créer une forme type mastodonte sur l’Hashikure. C’était une des formes qu’il arborait en combat grâce à sa limaille de fer. Le corps ensanglanté surgissait enfin des lames acérées. Malgré sa résistance, l’attaque l’avait tout de même bien amoché. Sans attendre, les paumes des mains du shinobi Indépendant vint se frapper l’une contre elle libérant une vague de chakra frappant les boucliers et l’armure de Tobu le faisant glisser sur quelques mètres. A bout de force, Kenryoku laisse tomber un genou à terre. Face à un tel adversaire, il allait certainement tout donner.

            @Zoboroo Kenryoku dans un dernier espoir, sans même que tu t’en rendes compte, ton attaque à outrepasser ses limites et tu as atteint le rang A le temps des lames de vent.


            Les mudras effectuées, une rafale de lames tranchantes fusaient en direction du Sakyuukage. Les premières lames furent parées par sa forme, explosant quelques éclats de limailles jusqu’à un endroit soit totalement découvert.

            Une lame fusa dans cette direction découpant le corps du Sakyuukage à moitié. La forme arborait des limailles disparu. Toute la partie gauche du corps de Tobu fut découpée ne laissant que du Vide. Le corps de l’homme semblait désormais tenir que d’un côté. Un énorme cri de douleur jaillit de la bouche de l’Hashikure au buste totalement ouvert… Puis…

            Je rigole !


            Je rigole ? Que voulait-il dire ? Des filaments noirs commencèrent à jaillir de la partie haute et basse de son corps. Rapidement les fils semblaient se lier à son corps pour se recoudre directement. Le Sakyuukage n’avait que joué la comédie. Il avait détaché son buste d’une manière exceptionnelle pour laisser passer la dernière lame de vent avant de se recoudre directement. Quelle était donc cette technique ? Jamais personne n’avait usé d’une telle chose même en tant que marionnettiste. Etait-ce autre chose encore ? A ce moment-là tu avais comprit le niveau de l’homme qui se tenait devant toi.

            Puis derrière toi @Zoboroo Kenryoku, un bruit de claquement se fit entendre. Une énorme marionnette muni d’un simple masque blanc avec un long manteau noir, totalement ouvert. A ce moment-là, tu vis la main du Sakyuukage user de ces fils de chakra pour diriger la marionnette. Celle-ci t’enferma à l’intérieur d’elle laissant uniquement un espace ouvert pour ta tête. Combien de coups d’avance avait l’Hashikure sur toi ? T’avait-il au moins pris au sérieux ? A bout de force, tu avais tout de même vu tout ce qui s’était passé devant tes yeux. Il semblait inhumain.

            Le Sakyuukage avança lentement vers toi pour te faire face alors que tu étais prit au piège. Une action qu’il avait lancé juste après la tempête de fer en camouflant la créature dans les ténèbres et les arbres en prenant soin que son attaque ne cisaille pas les arbres où elle était positionnée. Le Sakyuukage prit la parole :

            Tu sembles être un autre homme. Tu as dépassé tes limites et mes attentes. Mais tu es désormais un homme sans objectif. Seule la mort pourrait te libérer. Pourtant, tu as atteint un stade mental que très peu ont réussi à atteindre. Ma première technique était lente. Elle avait pour but de te laisser le choix de fuir. Mais tu as foncé pour me faire face. Alors, je suis prêt à te laisser une nouvelle chance de vivre. A une seule condition. Un objectif que seul quelqu’un comme toi pourrait relever. Quelqu’un en dehors de Sakyuu. Qu’en dis-tu ? Cela ne sera pas chose aisée. De plus, il y a les Kagehinata, un groupuscule de l’ombre sous mes ordres traquant les indépendants et les criminels. Mais tu es assez fort pour te défendre à ce que je vois.


            L'Indépendant avait réussi à se racheter face au Sakyuukage. Quel genre d’objectif pouvait donner Tobu pour ne pas supprimer un Indépendant, chose qu’il détestait au plus haut point. Cela devait forcément aller au-delà de ces principes. Quelque chose d’encore plus important que cela… La famille ? Pour le savoir, Kenryoku allait devoir prendre un nouveau départ tel un nouvel homme.
            Spoiler:

            - Intrusion RP

            Zoboroo Kenryoku
            dit Chousensha, Indépendant ★★
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              Capturé telle une bête de foire. J’ai cru que ma dernière technique - envoyée avec une rage sans commune mesure - eut raison de mon adversaire. Un corps séparé en deux était pour moi l’aboutissement d’un combat digne de ce nom. Mais une sorte de matière que je ne connais pas s'extirpa de ce trou béant pour venir recoller une partie à l’autre sous l’amusement d’un adversaire qui ne se cache pas. Je me retrouve à genou, face à un adversaire qui me surpasse. Tentant de trouver une dernière once de force en moi, mon bras se lève péniblement puis quelque chose arrive derrière moi et m’empêche de me mouvoir. Je me retrouve dans une boîte incapable de bouger. Ma tête dépasse de cette dernière et je suis littéralement à la merci du Sakyuukage.

              Sous cette menace, mon instinct de survie et l’adrénaline me poussent à me sortir de ce pétrin. Mes muscles se contractent de plus en plus fort, avec une grande intensité laissant la dilatation des veines abreuver les fibres de sang. Mes dents se serrent, je tente de repousser cette étreinte mais rien y fait. Je n’ai donc plus qu’à respecter la puissance de mon adversaire et accepter la défaite.

              Quelle ironie. Je n’arrivais pas à dormir et me voilà dans une situation où je pourrais me reposer éternellement… Le bourreau se dirige vers moi. Je regarde malgré tout la mort en face. J’ai tout donné durant ce combat : je pouvais au moins être fier de cela. Alors que j’imagine ma tête quitter mon corps et voir durant les dernières secondes d’activités cérébrales, le Sakyuukage me tourne le dos avec le sentiment du devoir accompli tout en installant sa cape d’un revers de manche.

              A mon grand étonnement, la situation ne se passe pas exactement comme je l’ai prédit. Ma détermination au combat est la clé d’une mort qui n’est pas exclue, mais repoussée. En tant que bourreau ayant le droit de me laisser en vie ou non, il décide de me laisser partir sauf, en contrepartie d’un objectif décidé par ses soins… Je fronce les sourcils en essayant de découvrir ce dont il s’agissait. Une peine de mort un peu novatrice peut-être ?

              “Maître Sakyuukage” Dis-je afin de marquer le respect, le respect à celui qui m’a - sans suspens - vaincu. “J’ai perdu ce combat. Je ne peux que me plier à vos doléances.”

              C’est vrai. Mais un objectif - pour être rempli avec convenablement, il faut aussi être pleinement investi dans ce dernier. Pour cela, il ne suffit pas d’accepter bêtement et simplement… Il faut l’affirmer - à soi mais aussi à son juge. Je relève la tête tandis qu’un filet de sang coule le long de mon crâne. Je regarde Tobu droit dans les yeux et aussi étrange que cela puisse paraître, je commence à lui vouer un profond respect… Suis-je vraiment en train de changer ?

              “Qu’importe le rôle que vous me confierez, je donnerais toute ma force, toute ma vie à le réaliser. Aussi difficile que cela puisse être, même si je dois y laisser la vie que vous m’avez épargnée !”

              L’honnêteté est toujours importante. Je l’ai toujours été. Et il est temps. Je m’engage personnellement dans cette nouvelle aventure confié par le Sakyuukage, celui m’ayant offert une seconde chance… Que je dois saisir.

              “Je vous écoute.”
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                Objet:


              La capture avait réussi comme prévu. L’ancien Sakyuujin était à la portée de l’Hashikure. Une seule mauvaise réponse et tout pouvait se terminer en une fraction de seconde. Le métissé avait-il compris la chance qu’il avait en ayant le droit à une seconde chance devant le Kage traqueur d’indépendant ? Que pouvait bien être cette demande ?

              @Zoboroo Kenryoku pour avoir combattu le Sakyuukage de toutes tes forces, tu obtiens le titre Chousensha (litt. le challenger).


              Le ténébreux écoute avec attention la réponse de l’homme à la crête. Bizarrement, Tobu sort un kunai dans sa main et se rapproche tranquillement et dit :

              J’avais peur que tu ne réfléchisses plus, j’avais un doute quand je t’ai vu sauter dans la tempête. Mais ça va, il te reste du bon sens. Je vais être claire. Tu as été un de mes soldats, cela a penché dans la balance. Même si je ne cautionne pas tout ce que tu as fait jusqu’à présent, je te laisserai ta liberté si tu suis ma condition.


              Le Sakyuukage tend la main devant lui et libère Kenryoku de l’emprise de la marionnette avant de la faire disparaître et reprend :

              Donne-moi ton bandeau frontal.


              Laissant fouiller l’indépendant, l’Hashikure prend le bandeau dans la main avant de tirer un trait sur le symbole du village de Sakyuu. Cela mettait désormais un terme à son appartenance au village caché des dunes. Puis il lui redonna avant de continuer…

              Tu es désormais le Chousensha, celui qui a combattu et survécu à Hashikure Tobu. Toutes ces marques sur ton corps démontrent un combat féroce entre nous. De plus… Attention, cela va faire mal…


              D’un geste vif de son kunai, le Sakyuukage te tranche le ventre assez profondément, laissant un morceau de peau pendre et une douleur atroce. Rapidement, il enchaîna posant son doigt à l’intérieur de la peau :

              T'arrive à dormir toi ? [SOLO] 5f77fbbf8d6a353a31c445f94722b9c9
              (litt. Technique de scellement, neutralisation vampirique)

              Le fuinjutsu que tu as reçu est la compétence “Fléau” modifié avec simplement le ressenti.


              Apposant un sceau sur cette peau, il fit jaillir des fils noirs ressoudant instantanément la peau et stoppant le saignement. Le Sakyuukage s’expliqua par la suite :

              J’ai caché un fuinjutsu sous ta peau. Cela me permettra de toujours savoir où tu es. De plus, il sera non visible à l'œil nu pour les autres. Notre combat, ton bandeau rayé et ces cicatrices démontreront une envie de vengeance ou une envie de finir le travail, soit me tuer. Là où tu vas devoir aller, ce genre de passé te permettra d’être admis facilement… Du moins, je l’espère.


              Que voulait-il dire ? Avait-il prévu tout cela à l’avance. Avait-il prévu un tel scénario aussi loin dans le temps ? En effet, L’Hashikure aimait son village plus que tout et créait des stratégies totalement inconcevables pour un homme de son acabit. Puis celle qu’il avait trouvé par la suite, était parfaite avec Kenryoku. Fouillant dans sa poche, Tobu te donne une pilule de guérison moyenne. Elle te permettra de te soigner des blessures de rang B. Elle ne soignera pas toutes tes plaies totalement. Mais cela te permettra d’aller mieux. Tout était désormais en place.

              Tu vas devoir intégrer les Carbonistes. Ce que je vais te révéler est classé secret d’état. Alors, si tu parles, ce sceau me permettra de venir te tuer… Mais je sais que tu n’es pas stupide à ce point.


              La pluie commençait à cesser ainsi que l’orage. Une pluie fine s'abattait désormais sur cette forêt, redonnant au lieu une atmosphère calme et apaisante. Tobu allait enfin s’exprimer…




              Ce que venait de livrer le Sakyuukage était d’une importance capitale. Comment allait réagir le Chousensha face à tout cela ? Allait-il être d’accord ?
              - Tu gagnes 20 xp et 200 ryos

              Zoboroo Kenryoku
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                L’étreinte se relâche tandis que je tombe au sol, épuisé. Je me relève tant bien que mal. La douleur est proche de l’insupportable. Sans me laisser le temps de respirer, le Sakyuukage me demande mon bandeau frontal. Bandeau que je retrouve dans l’une de mes poches. Je lui tends mon ancienne appartenance au village. D’un coup vif, une incision raye mon passé me laissant voler vers mon futur. Un titre plutôt honorifique m’est attribué : le Chousensha, challenger ayant eu la chance de combattre l’une des Ombres de ce monde. Malgré la douleur et le sentiment partagé entre la rage de la défaite et le bonheur d’avoir une seconde chance, je me sens privilégié. Je relève la tête, fier du chemin parcouru. Mais il devait faire une pause dans son discours.

                “HAAAAAAAAAAH !”

                Un déchirement dans l’obscurité. La bidoche est tranchée en deux laissant un morceau épais de peau pendre. Du sang gicla sur une petite parcelle de terre illuminée par la Lune tandis qu’un crachat de sang fut projeté de ma bouche au pied du Sakyuukage qui - rapidement - enchaîna avec une technique. Un sceau fut installé en moi dans une douleur inimaginable. Les fils noirs dont il eut l’usage durant le combat vinrent recoudre ma blessure mais ne stoppa pas la douleur - juste le saignement. Il continue ses paroles pour m’expliquer ce qu’est cette fameuse technique.

                Une énième ironie. J’avais tenté de fuir un village qui - désormais - aura la possibilité de me retrouver où que je me trouve. Il eut tout de même la bonté de me donner une pilule de guérison que j’ingurgite de suite. Les blessures moyennes commencent à se résorber, laissant les plus graves acceptable pour un homme de mon acabit. Je suis hors de danger.



                Mon poing quitte la structure de l’arbre, je m’incline en guise de respect, et ces mots sont prononcés en venant du plus profond de mon cœur.

                “Merci.”
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