Ma dernière mission n’a pas été des plus calmes ou encore des plus rapides. Rentrer au village de Sakyuu était la seule chose que je désirais vraiment. Si je suis né et que j’ai grandi à Mashirosuna no kuni, Sakyuu m’a toujours paru un peu plus chez moi que là-bas. Certainement pas parce que j’ai un terrible passé ou de mauvaises relations avec ma famille, c’est tout le contraire, mais disons plutôt que c’est l’endroit qui m’a permis de devenir moi-même avant tout. Je sais bien que pour certains ce n’est pas quelque chose de facile à comprendre, mais … C’est un fait c’est tout.

Probablement que c’est quelque chose dû, entre autres, à la compagnie que j’y ai trouvé. Compagnons d’armes qui me ressemblent et amis avec qui partager le bon comme le mauvais ?

Évidemment, je me passe d’en parler à ma famille. Mon adorable Shiori ne serait pas vraiment contente si elle le savait … C’est ironique à quel point je me retrouve toujours à garder des secrets. Que je le désire ou non, j’ai de plus en plus l’impression que je dois garder des choses pour moi. C’est pour ça que la politique me fait parfois friser les oreilles.

Au moins, aujourd’hui, je peux me permettre de ne pas trop y penser. Shiro est au village, moi aussi. Ça ne veut dire qu’une chose … il est temps de passer par le bar.

J’attrape ma bourse, lance un dernier regard à mes quartiers avant de tout verrouiller. Je n’ai rien à cacher et rien de superflu dans mon humble demeure de toute façon. Tout ce que j’ai d’important, je le laisse chez mon père. Je préfère ne pas m’encombrer quand je suis à Sakyuu.

Le chemin pour se rendre au bar se fait rapidement, l’habitude probablement. En entrant, je fais signe au patron qui m’accueille avec un peu trop de révérence et politesse alors que je roule les yeux discrètement.



Et je m’installe à la table que Shiro et moi prenons chaque fois que nous venons. Une table avec une vue sur la porte d’entrée et sur celle de la cuisine. Résidu de paranoïa que de porter mon nom apporte. Même ici je surveille mes arrières. Au début. Maintenant c’est plutôt un ancré dans mes habitudes automatiques que de m’installer à cette table. Shiro ne me cherchera pas en arrivant et n’est-ce pas là tout ce qui compte ?

Il est encore un peu tôt pour commencer une soirée à boire, mais là est l’intention. Je n’ai pas pu me détendre à cause de ma mission, maintenant, je compte rattraper un peu le temps perdu.

Le soleil n’est pas encore couché et la chaleur du sable nous fait cuire, même lorsque nous trouvons abris. Mes cheveux se retrouvent donc rapidement remonter en une queue de cheval … Enfin, quelque chose qui y ressemble, quand on me regarde de dos. Je fais signe au barman de me servir deux de ses meilleures bières - ce que je prends tout le temps en venant ici.

Encore une journée toute pourrie ! Pourtant, tout commençait bien, la permission, l'orphelinat, mais très vite tout était parti en sucette.

Shiro déambulait nonchalamment dans les rues de Sakyuu. Ici, il n'était pas question de mission ou autre, juste énormément de mal chance.

Shiro se toucha le front, passant sur ce qui ressemblait à une d'une au milieu du désert, mais en plus douloureux. Une bosse acquise suite au dur labeur qu'était d'occuper des enfants un peu turbulents.

Kiseki n'ayant pas pu aller jouer avec les enfants, Shiro s'y était collé, mais il n'avait aucune pratique en la matière. Lorsqu'un des enfants à parler de jouer à chat perché, le pauvre bougre était bien désemparé, surtout quand le petit Ito chuta de l'armoire où il avait grimpé. Le chuunin avait réussi à le rattraper, mais c'était prit le meuble dans la figure.

Mais ce n'était pas ça qui allait arrêter notre valeureux guerrier, alors après quelques jurons et regards noirs, il se dirigea vers là où son vieil ami l'attendait, un bar ! Ce n'était pas parce qu'ils étaient accros à la boisson qu'ils y allaient, mais plus par habitude.

Il avait rencontré Kazuhiko lorsqu'il n'était encore genin et après quelques missions et quelques disputes, ces deux-là étaient devenus amis. Shiro arriva enfin devant la bicoque délabrée qui leur servait de repère. Il poussa les portes et entra sans s'arrêter.

Shiro n'aimait pas particulièrement cet endroit, rien n'y changeait que ce soit la tâche suspecte contre le mur de droite ou l'odeur de sueur mélangé à la bière, mais comme beaucoup de choses, il s'en accommodait même si c’était un repère de sauvages.

Arrivé à une table où s’était, visiblement, déjà installé Kazuhiko, il retira son katana de sa ceinture et s’affala dans la chaise en face de lui en poussant un grand soupir. Il fixa pendant quelques secondes son partenaire avant de faire sortir du son de sa bouche.



Le serveur leur apporta une boisson, que son ami avait déjà dû commander. Il le remercia lui ainsi que le serveur d’un signe de tête.



Shiro leva son verre en direction de Kazuhiko avant de le porter à ses lèvres.

L’arrivée de Shiro se fait comme à son habitude, une vanne sur mes origines. Je lance dans sa direction un regard désespéré, le genre que l’on donne à ses amis, ceux qui nous cassent vraiment les couilles, mais qu’on ne peut pas ne pas apprécier. Ce genre d’exaspération que l’on garde pour un type de personne très précis. Shiro est ce genre de personne. Il me tombe sur le système trop facilement et pourtant, je ne peux pas l’haïr.



Pourquoi est-ce qu’on est ami, déjà ? La question effleure mon esprit avec un certain degré d’amusement, alors que les mots m’échappent, d’un ton un peu plus joyeux que je n’aurais voulu. Il va penser maintenant que c’est une bonne idée de m’appeler ainsi.



Puis, le fils du désert enchaîne, mentionnant que nous ne nous sommes pas vu depuis un bon moment en profitant pour se renseigner sur ma mission. Cette fois-ci, j’attrape mon verre avant de répondre et avale la plus grosse gorgée de bière qu’il m’est possible de boire avant de planter mon regard directement dans ses yeux.



Je pose mon verre et observe liquide tournoyer un instant. D’être rentré n’est clairement pas de trop. Pendant un instant, je revois quelques moments clés de la mission et c’est un regard blasé que je pose sur Shiro.



Je secoue la tête, tentant de chasser de mon esprit la stupidité des conversations que ce genin et moi avons eu à avoir sur le sens de ce qu’il proposait. Le pire était qu’il augmentait, comme si la hiérarchie n’existait pas.



Les mots sont calmes, mais mon ton trahit plutôt évidemment mon manque de patience. À croire que la discipline n'existe plus. Je prends une autre bonne gorgée de mon verre, comme si l’alcool allait effacer l’irritation que m’apporte simplement de parler de ma mission.

Shiro ne put s'empêcher de souffler du nez.



S'il avait eu quelque chose sous la main, Shiro lui aurait lancé dessus, mais faute de matériel, il ne fit rien à part caresser légèrement sa blessure de guerre.

Shiro répéta d'un ton moqueur la phrase de son compagnon.



Shiro savait bien que le jeune noble était loin de se venger, mais il ne pouvait pas se retenir de le tacler sur ça, sachant qu'il le prenait à cœur. Le chuunin à la crinière blanche prit une grosse gorgée avant de répondre à Shiro, ce qui reflétait souvent quelque chose de pas bien venant de lui.



Shiro attendait que son ami développe, sait-on jamais. Il n'avait pas l'air d'être traumatisé alors ça ne devait pas être si grave que ça.

Le chuunin bascula la tête en arrière en attendant que son ami sorte de son flashback. C'est lorsqu'il prononça la suite de son discours que Shiro remit toute son attention sur ce dernier.



Shiro se redressa sur sa chaise et prit une grosse gorgée.



Shiro rebut une gorgée.



Shiro tendit son verre vers son partenaire et continua.



Shiro fit tourbillonner le contenu de son verre en fixant son partenaire de boisson.



Shiro arrêta son mouvement de main et essaya d’imaginer ce à quoi ressemblait le paysage derrière la fenêtre crasseuse de la taverne.



Shiro ria avant de reprendre.



Shiro termina son verre et refit signe au tavernier pour leur resservir la même chose.



Il écrasa sa tête contre sa main.



La mine de Shiro s’assombrit et il ferma les yeux quelques instants.



Shiro se jeta contre son dossier.



Shiro sirota le nouveau godet que le tavernier leur avait apporté pendant sa longue tirade.

Il fallait que Shiro aille le dernier mot et je roule les yeux lorsqu’il me répond qu’il ne porte pas de slip.



Je lui réponds en riant un peu. Puis il mentionne son père lorsque je mentionne le mien. Le malaise reste un peu, pris jusque dans mes os. Avant, c’était un sujet épineux entre nous, maintenant moins, mais il n’empêche pas qu’à chaque fois ça me fait me fait cet effet.



Je ne choisis pas de terminer ma phrase, à la place je prends une gorgée de mon verre et laisse notre discussion poursuivre son chemin. Ça ne sert à rien de pousser le sujet. Ce n’est pas trop ma place non plus.



La réaction de Shiro m’ébahit un peu. Ça n’a pas l’air de le surprendre. Jusque maintenant, je n’avais pas l’impression que c’était si problématique que ça, mais apparemment, je me trompais. Je fixe mon ami l’air un peu hébété. Si c’est réellement si mal que ça … C’est sincèrement une mauvaise nouvelle.



La réponse vient d’elle-même, avant même que je puisse l’empêcher. C’est avec un certain embarras que je détourne le regard. Je n’aime pas parler comme ça des autres. C’est un peu comme si je choisis de me concentrer sur le négatif … Mais aujourd’hui, particulièrement, je suis trop épuisé pour essayer de faire gaffe à ce que je dis.



Je termine en lui faisant un clin d’œil taquin, avant de le laisser poursuivre. Il mentionne une chunin de Toge qui lui aurait donné tout un coup de main avec les affaires de son frère.



Cette fois-ci, je ris ouvertement à ma propre vanne, prenant une nouvelle gorgée de ma bière.



C’est une compagnie aussi naturelle qui me manquait. Ça fait trop longtemps qu’on ne s’est pas juste poser comme ça. Parler de tout et de rien, sans se soucier de quoi que se soit d’autre. C’est relaxant ce genre de moment.

Et les mots de Shiro n’arrêtent pas. Il devient un peu plus sombre. Il ne dort plus, fait des cauchemars, il se rappelle une histoire qui lui a laissé une profonde cicatrice. Mon regard s’adoucie, ma main se pose sur son épaule.



Moi aussi, j’ai une histoire pareille. Celle où j’ai perdu Fumi, mon premier mentor. Je chasse le souvenir de mon esprit tout de suite. L’instant n’est pas pour moi, mais pour Shiro. Mais il ne reste pas sur le sujet, il enchaîne lançant un millier d’éléments dans la conversation. Si je pourrais poser des questions sur chacun des sujets, je ne m’arrête que sur un seul.



Lorsque Shiro mentionne de faire quelque chose pour le genin, je n’attends pas avant de lui répondre. Si je ne suis pas généralement à l’aise avec l’idée de pousser mes collègue dans la merde, je préfère tout même que quelqu’un lui parle avant qu’il ne se retrouve dedans tout seul.

C’était drôle comme la seule mention de sa famille avait le don de lui faire perdre ses moyens. Shiro n’avait jamais eu ce problème et pour cause, il ne connaissait pas ses parents et s’en moquait un peu. Il avait déjà passé le cap du manque lorsqu’il était jeune. Maintenant, il était habitué à fonctionner sans et ça lui convenait parfaitement.

Le chunin lui raconta quelques anecdotes sur l’armée de Sakyuu qui semblait étonné le colosse qui proposa quand même son aide.



Shiro poussa un lourd soupir avant de répondre à son ami.



Shiro continua de lui conter sa vie et Kazuhiro ne pouvait s’empêcher de réagir à la mention de Shizuka.

Shiro ne pouvait pas lui en vouloir. Le chunin avait déjà décidé de prendre l’expression “on ne choisit pas sa famille” et de se la carrer derrière l’oreille. Au fur et à mesure des années, il s’était créé la sienne, et même si elle ne comportait qu’un frère aux tendances lubrique, un jeune garçon maladroit avec un cœur d’or et une fille beaucoup trop impulsif, elle était importante pour lui. Il avait plutôt du mal à s’ouvrir à d’autres et rien que le fait de mentionner la chunin de Toge comme étant une amie était en soit quelque chose de pas commun pour Shiro.

Ce qui faisait des personnes qu’il considérait comme des amis, à l’image de Shizuka ou la grande asperge sous stéroïde qu’il avait sous les yeux, des personnes précieuses.



Shiro continua de lui raconter pour ses épées brisées.



Shiro raconta les cauchemars qu’il faisait. Pendant son histoire, il arrêta le tavernier qui s’était rapproché pour servir les deux soldats et lui confisqua sa cruche en lui laissant de la monnaie. Le chunin resservie le prince et remplit sa propre chope.

Il termina son histoire et Kazuhiko lui mit une main sur l’épaule, le regardant avec son regard emplie de compassion. Shiro avait encore du mal avec ce regard qui lui semblait beaucoup trop proche de la pitié. Il grogna.



Le chunin leva son verre et rebu une gorgée et comme à son habitude, quand un sujet le gênait ou juste qu’il n’avait pas envie d’en parler, il changea le propos de la conversation.

Et là, Kazuhiko lui posa une question qui tira à Shiro le plus gros soupir qu’il avait encore en lui. Oh, qu’il aurait aimé que cette armoire lui fende le crâne et le laisse mourir sur le parquet de l’orphelinat.



Shiro fit tournoyer le liquide de son verre, perdant son regard dans le tourbillon.



Shiro rigola.



Le chunin se redressa sur sa chaise et plongea son regard dans celui de son partenaire.



Shiro se tourna vers le tavernier.



Étant probablement les meilleurs clients que le pauvre bougre aurait au cours de sa vie, il fit comme si de rien était.



Shiro essaya d'imiter la voix de son acolyte.



Shiro arrêta de bouger et fixa quelques secondes Kazuhiko pour observer sa réaction avec un sourire provocateur.

Le chunin fini par sorti son morceau de charbon et son death note dans lequel il coucha le nom du petit impertinent qui contribuait au ridicule de l’armée de Sakyuu.



Shiro se remit au fond de son siège sans lâcher son partenaire des yeux.

Je l’interromps aussitôt qu’il mentionne avoir idéalisé Naoko.



Puis il reprend, me parle qu’il a peur qu’elle ne franchisse une ligne morale et je soupire. C’est vrai que ça créerait des tensions impressionnantes entre eux. Même si ce n’est pas ma place de parler, je permets quand même une intervention :



À parler comme ça, je me sens sage, presque vénérable. La pensée me fait sourire, mais j’essaie de ne pas le faire trop paraître, ce n’est pas très respectueux dans ce genre de conversation.

Puis la mention de son frère et je soupire.



Puis il m’accuse de ne pas causer. Je impossible cependant de retenir mon rire lorsqu’il se retourne vers l’aubergiste pour lui dire qu’il ne veut pas le vexer.



Il en profite pour me glisser une vanne et je lui donne un coup sur l’épaule, sans y mettre trop forcé.



Puis vient la question fatidique. La questions. Celles des projets. Je n’ai rien de réellement prévu. Continuer ce que je fais et …



Shiro le sait. Si ce en quoi je crois, je le garde secret, je l’ai partagé avec mon ami de presque toujours. Après tout, il l’aurait remarqué à un moment ou un autre. Et puis, je suis assez transparent, la seule raison pour laquelle ma famille ne le sait pas, c’est que je ne vis pas avec eux.

Shiro fit rouler sa tête sur son cou.



Shiro se redressa sur sa chaise.



Shiro posa un doigt sur un endroit de son visage encore légèrement enflé après le passage de l’armoire. Shiro observe attentivement son ami alors qu'il parle de Naoko. Il peut sentir la tension dans l'air alors qu'il mentionne les préoccupations qu'il a concernant la jounin. Il est d'accord avec lui sur le fait qu'il serait difficile de pardonner Naoko si elle franchissait une ligne morale. Cependant, il sait aussi que c'est leur devoir en tant que chunins d'aider leurs supérieurs s'ils en ont besoin.



Shiro soupira et recommença à s’étaler sur sa chaise.



Il plissa les sourcils et lança un regard sérieux à son interlocuteur.



Shiro n’aimait pas trop ce genre de conversation. Il se sentait vulnérable, mais face à Kazuhiko, il arrivait à passer au-dessus.

La conversation se tourne ensuite vers le frère de Shiro et il soupire. Il sait que son frère est un peu bizarre et il ne peut pas le défendre même un peu.



Shiro lâcha l’affaire, il n’avait pas grand-chose de plus à dire sur le sujet et voulait faire parler un peu le colosse. Pourquoi ce serait le seul à passer à table ?

Shiro sourit lorsque son ami lui raconte l'histoire de Shiori et de sa nouvelle passion pour les cristaux. Il est heureux que son ami soit là pour soutenir sa petite sœur.



Kazu réagit à la blague du chunin



Des gamins ! Ces deux-là ne pouvaient pas s’en empêcher quand ils traînaient ensemble. Mais le pierre feuille ciseaux était ce qu’était la plus importante des institutions pour les soldats. Ils s’en servaient en général pour régler des conflits ou faire quelque chose qu’aucun des deux ne voulait faire. Mais les sujets sérieux revenaient à table et Shiro semblait avoir posé la bonne question.



Shiro fit signe au tavernier pour qu’il recharge les verres des deux soldats de Sakyuu.

Je soupire, avant d’ajouter :



Et notre conversation dérive un peu plus vers le moi. Enfin, vers ma sœur. Si quelqu’un dans ce monde est digne d’être une princesse, ce doit être elle. Fragile et gentille, d’une douceur que peu sont capables d’émuler … Elle m’a toujours donné envie de faire plus, de faire mieux, de rendre le monde un peu meilleur pour qu’elle puisse vivre sans soucis.



Petite pique gratuite, dite encore une fois sur un ton amusé. Puis, je reprends sur un ton pensif qui rapidement devient surpris alors que la réalisation se fait :



J’ajoute encore une fois la dernière ligne pour rigoler, mais en réalité, c’est une vraie source d’inquiétude. Je ne veux pas ramener personne à la maison en général, juste au cas où ils développent le béguin pour ma soeur. Elle est tellement innocente et pure que parfois ça m’inquiète.



Évidemment, ce n’est que de la provocation et uniquement faite parce que je suis massif. Il n’est pas si fin, mais c’est amusant de le dire ainsi, qu’y puis-je vraiment ?



J’hausse les épaules, réfléchissant un instant.

Shiro écouta attentivement les mots de Kazuhiko, prenant en compte ses observations sur Naoko. Il pouvait sentir la vérité dans ce que son ami disait, bien que cela le fasse réfléchir.



Lorsque Kazuhiko évoqua son rapport de confiance avec Naoko, Shiro esquissa un petit sourire.



Puis, la conversation dériva vers la sœur de Kazuhiko, Shiori. Shiro était curieux de la rencontrer après avoir entendu parler d'elle tant de fois.



Les taquineries sur leurs forces respectives continuèrent, mais Shiro prit cela avec bonne humeur, sachant que c'était une plaisanterie entre amis.



Lorsque le festival Hanami fut mentionné, Shiro se montra enthousiaste.



Il fit un signe au tavernier pour qu'il apporte deux verres supplémentaires et trinqua avec Kazuhiko pour sceller leur accord.

Shiro écouta attentivement les paroles de Kazuhiko, acquiesçant doucement à certains moments, comprenant ce que disait son ami vis-à-vis de Naoko. Le bois de la chaise de Shiro craqua alors qu’il s’avança contre la table, libérant tout le poids qu’il avait mis sur le dossier. Shiro sourit en écoutant Kazuhiko, ses paroles empreintes de soutien et de conseils résonnaient avec justesse. Il appréciait toujours la manière dont Kazuhiko percevait les situations complexes. Il se sentait en quelque sorte un peu plus léger, se sentant un peu plus soutenu.

À l’exception de Kiseki, personne ne connaissait ce qu’il se passait dans la tête du chunin et le fait de savoir qu’il pouvait compter sur ses deux coéquipiers le soulageait d’un poids.



Shiro esquissa un sourire sincère, touché par la confiance que Kazuhiko plaçait en lui. Les paroles de son ami résonnaient en lui, une invitation à aller au-delà de la simple correction des erreurs de Naoko.

Le sujet changea ensuite pour aborder la précieuse petite sœur de Kazuhiko, et malgré la taquinerie, Shiro prenait le sujet bien au sérieux.



Shiro leva un sourcil lorsque son partenaire lui expliqua qu’il avait, lui aussi, de nouveaux tours.



Le Hanami semblait être un moment magique pour Kazuhiko, et cette perspective enthousiasma Shiro. C'était l'occasion de partager quelque chose de spécial avec son ami.



Il leva à son tour son verre, souriant chaleureusement.