# Sae-sans-nom [Fini] Lun 2 Jan - 19:49
Sae
"Sae-qui-va-seule."
i. Information
► Nom : /
► Prénom : Sae
► Taille : 1m62
► Poids : 51 kilos
► Age : 16 ans
► Affinité Primaire : Fuuton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Genin
► Village Souhaité : Jujou
► Religion : Kamisuuhai
► Grade Religieux Souhaité :
► Particularité : A la moitié du corps marqué par des traces de cautérisation, lui recouvrant le corps d'au dessus de son oeil gauche jusqu'au bas de la hanche droite ainsi que tout son bras gauche.
► Source de l'avatar : Oc de l'artiste Hushabye sur Twitter.
ii. Que recherches-tu ?
Ce que je veux est facile à dire, facile à entendre et facile à comprendre... Et pourtant, ça me semble tellement hors de ma portée.
Je veux devenir utile.
Je dois ma vie à Jujou.
A ce médecin qui a décidé de tenter l'impossible alors que j'aurai du mourir, et dont les actes ont pu me sauver au prix de mon apparence, et qui a pris le temps qu'il a fallu pour que je retrouve l'usage de mon corps.
A ce shinobi qui m'a aidée à accepter qui j'étais devenue, et qui continue d'essayer de défaire les chaînes qui m'empêchent de marcher.
A ce haut gradé, qui, détectant du chakra en moi, a décidé de s'opposer à mon renvoi dans le monde extérieur ou je n'aurai jamais survécu pour me prendre sous son aile et me former.
A eux tous, j'ai une dette que je ne peux repayer. La seule chose qu'il me reste, c'est de réussir à moins leur causer de soucis.
Alors je dois devenir plus forte pour qu'ils n'aient plus à se soucier de moi, et vaincre cette terreur sourdre qui m'empêche d'être la shinobi que je dois devenir. Que le mal que je dois causer à d'autres ne m'affecte plus, ne me fasse pas pleurer, ne m'emplisse pas de regrets.
Car les vrais shinobis ne sont pas comme ça.
Je veux devenir utile.
Je dois ma vie à Jujou.
A ce médecin qui a décidé de tenter l'impossible alors que j'aurai du mourir, et dont les actes ont pu me sauver au prix de mon apparence, et qui a pris le temps qu'il a fallu pour que je retrouve l'usage de mon corps.
A ce shinobi qui m'a aidée à accepter qui j'étais devenue, et qui continue d'essayer de défaire les chaînes qui m'empêchent de marcher.
A ce haut gradé, qui, détectant du chakra en moi, a décidé de s'opposer à mon renvoi dans le monde extérieur ou je n'aurai jamais survécu pour me prendre sous son aile et me former.
A eux tous, j'ai une dette que je ne peux repayer. La seule chose qu'il me reste, c'est de réussir à moins leur causer de soucis.
Alors je dois devenir plus forte pour qu'ils n'aient plus à se soucier de moi, et vaincre cette terreur sourdre qui m'empêche d'être la shinobi que je dois devenir. Que le mal que je dois causer à d'autres ne m'affecte plus, ne me fasse pas pleurer, ne m'emplisse pas de regrets.
Car les vrais shinobis ne sont pas comme ça.
iii. Histoire
Ce n'est qu'à mon réveil que j'ai compris.
Je l'ai vu dans le regard sombre de l'homme qui me regardait, empli de peine. Je l'ai compris en remarquant que je ne voyais plus comme avant. Je l'ai compris lorsque ma main n'est pas apparue devant moi lorsque je l'ai tendue devant moi, mais son portrait grossier. Et car j'étais seule, dans un lieu inconnu, entourée de choses que je n'avais jamais vue.
Je me souviens avoir laissé ce qui semblait être mon bras retombé, et que des larmes s'étaient mises à couler sur ma joue droite.
"Il n'y a plus que moi, c'est ça ?"
L'homme soupira, et ses yeux se ternirent vers une nuance de gris encore plus sombre, si c'était seulement possible. Il hocha doucement la tête, n'ajoutant rien. Il n'y avait rien à ajouter.
Mon nom est Sae. Sae-qui-fends-les-roses, vous aurait dit ma mère. Sae-qui-se-bat, vous aurait dit mon père.
Là d'où je viens, les noms sont donnés par ceux qui nous sont chers, et nous définissent. Ils ne sont pas communs, hormis la première syllabe, et chacun peut nommer l'autre selon le respect qu'il nous inspire. J'ai toujours été Sae et une multitude de facettes, mais à mes yeux j'étais Sae-qui-chasse.
J'ai toujours aimé chasser. Les femmes de la tribu sont censées grimper aux arbres pour aller chercher les fruits pendant que les hommes chassent, mais moi, j'ai dérobé des lances de mon père et j'ai commencé à chasser seule. Je l'ai fait longtemps en secret, Sae-qui-cueille le jour et Sae-qui-rate la nuit, jusqu'à ce que Sae-qui-rate devienne Sae-qui-ne-rate-plus.
C'est un soir d'hiver, alors que Hobu-grand-chef supervisait le rangement de nos maisons mouvantes pour une nouvelle migration que je suis devenue un homme. Il ne restait plus beaucoup à manger, les fruits étant rare et le gibier encore plus, et la moitié de la tribu allait devoir dormir le ventre vide.
Je n'aime pas chasser en hiver car les jeunes animaux nés lors de la saison de l'abondance sont encore trop petit pour survivre sans leurs parents, et donc chaque proie prise pouvait entrainer la mort de plein d'autres petits innocents... mais il le fallait. Dia-a-l'enfant-bavard était déjà dans un mauvais état, et, depuis que le groupe de 4 hommes avaient disparus à cause de la nature-dangereuse, la tribu connaissait la faim.
J'avais peur que ça soit le soir de trop pour Dia-a-l'enfant-bavard, et j'ai rompu mes principes en allant mettre fin aux jours de quelques lapins dont je connaissait les terriers, et les réservais pour notre retour dans 12 cycles lunaires. Les tuer fut difficile, et je me souviens encore de leur fin, à chacun d'entre eux, alors qu'ils se croyaient en sécurité dans leurs maisons-de-terre.
Je me souviens de la façon dont la tribu m'a regardée, avec mes proies dans la main. Si la situation n'était pas aussi désespérée, j'aurai peut être été bannie de la tribu car je ne respectais pas la voie. Mais, nous avions besoin d'hommes-chasseurs.
Alors, mes proies ont été acceptées, et je suis devenue Sae-qui-est-un-homme.
Sae-qui-chasse.
Telle était notre vie. Courir, chasser, manger, veiller l'un sur l'autre, se cacher de la nature-dangereuse. Kenichi-aux-yeux-tristes m'a dit que ceux-qui-restent nous appelaient des chasseurs-cueilleurs nomades. C'est un beau nom.
Mais pourtant, malgré toute notre vigilance à nous cacher de la nature-dangereuse, celle-ci finit par s'immiscer au sein de la tribu sous sa pire forme.
La mort blanche.
Quand quelqu'un est atteint de la mort blanche, il va commencer à avoir d'étrange petits boutons tout blanc, qui vont grossir, grossir, grossir jusqu'à ce que la peau commence à tomber toute seule.
C'est une maladie qui est apparue autour de ma 240ème lune, et dont Umai-qui-tue-les-ténèbres n'a jamais pu stopper le mal. Au contraire, en tentant de sauver la première infectée, il est lui aussi devenu atteint du mal blanc.
Il nous a alors expliqué que toute personne atteinte du mal devrait être exclue de la tribu, car le mal ne pouvait être stoppé et risquait d'atteindre d'autres membres de la tribu avant de s'exclure lui même.
Nous avons alors du nous résoudre à exclure des personnes régulièrement, pour essayer de stopper le mal... mais il ne stoppa vraiment jamais de revenir, ça et là.
C'était devenu un problème de plus pour la tribu, une nouvelle façon de vivre. Une nouvelle voie.
Mais, un jour pourtant, et malgré toutes les exclusions, le mal blanc toucha Hobu-grand-chef. Et, ne sachant pas quoi faire, le mal blanc toucha Akai-sans-peur et Mei-grande-bouche. Et, le lendemain, la moitié de la tribu était touchée.
Alors, la tribu s'est battue. Les malades essayaient de nourrir les autres aussi bien que ceux qui ne l'étaient pas jusqu'à ce que leurs boutons les empêchent de bouger. Ceux encore valides passaient nuit et jour à trouver de la nourriture, mais, forcés de ne plus continuer à bouger à cause des mourants, la famine ne nous lâcha plus.
Je fus l'une des dernières atteintes, avec mon père. Hobu était déjà mort depuis des lunes, et nous le rejoindrions bientôt...
Mais nous ne voulions pas mourir.
Alors, nous avons trahi la voie.
Nous sommes allés voir ceux-qui-restent, ce qui avait toujours été interdit depuis toujours. Et nous leur avons demandé de l'aide. De l'aide pour sauver la tribu, en échange de tout ce qu'ils voudraient. Et c'est Kenichi-aux-yeux-tristes qui a accepté de venir.
Je me souviens l'avoir vu au chevet de ma mère, méconnaissable tant tout son corps était devenu recouvert du mal. Je me souviens l'avoir vu travailler nuit et jours lors de mes passages au village-mouvant-arrêté, passant tout le temps qu'il me restait à chasser pour essayer de gagner du temps à ceux qui n'en avaient plus.
Et un soir, je suis tombée. Les boutons sur ma main étaient devenus trop gros pour que je tienne ma lance, ceux sur mon corps trop gros pour que je respire normalement.
Le reste, je ne l'ai pas vu. Je ne sais que ce que Kenichi-aux-yeux-tristes m'a dit... Et je ne sais pas si c'est important que je dise comment ils sont partis. Ils sont partis, voilà tout. Et j'aurai du partir, moi aussi.
Car ceux-qui-restent pensaient que j'allais mourir, tout comme toute ma tribu. Et, de ce que Akahiko-plein-de-gentillesse m'a dit, Kenichi-aux-yeux-tristes a voulu quand même essayé, et à réussi l'impossible avec moi. Il m'aurait retiré toute la peau infectée, et aurait réussi à stopper le saignement par le feu en même temps, ce qu'aucun médecin n'aurait pu réaliser.
Alors, grâce à lui, je suis devenue Sae.
Alors, Kenichi-aux-yeux-tristes est venu m'aider à retrouver l'usage de mes membres abimés, devenus tout faibles et cassants. J'ai du accepter que je ne courrai plus jamais aussi vite qu'avant, que je ne sauterai pas aussi haut, et que même tenir ma lance me serait toujours compliqué.
Je ne voulais pas l'accepter. Je pleurais beaucoup, et les miens me manquaient, dans cet univers que je ne connaissait pas.
Ao-comme-le-printemps est venu m'apprendre à supporter mes crises. En me voyant telle que j'étais devenue, j'ai cru voir une créature de la nature-dangereuse... et il a essayé de me montrer que je restais Sae. Il m'a aussi laissé dire au revoir à la tribu, leur faire un dernier adieu et m'excuser d'avoir trahi la voie. Et il m'a aidée à trouver un nouveau sens à ma vie.
Car il m'a présenté son grand-chef, Akahiko-plein-de-gentillesse, qui a décidé de m'apprendre la vie de soldat, ce pourquoi tant de personnes étaient venu s'assurer que je guérissais.
Ici, les gens n'ont qu'un nom facile. Ils ne bougent pas toutes les lunes, et hommes comme femmes peuvent être homme et femme. Ils ont plein de choses que je n'avais jamais vu avant, car ils ont une tribu suffisamment grande pour pouvoir faire plein de choses hormis manger et chercher à manger, car ceux-qui-ont-la-magie-en-eux deviennent des soldats, et défendent la grande tribu contre la nature-dangereuse. Ils ne fuient pas comme nous avions fui. Ils se battent.
Ceux-qui-restent sont plein de courage. Et Akahiko-plein-de-gentillesse m'a proposée de faire de moi un soldat, car j'avais de la magie en moi. J'ai accepté.
Et depuis, Sae essaie de devenir Sae-soldat.
Tout ce que je connais pour me battre, tout ce que je sais est parti en fumée. Je suis tellement fragile que je briserait plutôt mes os que ceux d'un adversaire, en frappant.
Et tout ce qu'un soldat doit faire... Certaines choses me donnent envie de vomir rien qu'a les réaliser.
Ceux-qui-restent aiment faire du mal aux autres. Et le soldat doit faire du mal aux autres. Mais je n'y arrive pas... Et Akahiko-plein-de-gentillesse, lui, y arrive alors que ça le fait autant souffrir que moi.
Alors, j'essaie de devenir meilleure. Peut-être qu'un jour, mes membres-bâtons seront un peu moins bâtons et redeviendront des branches. Et peut-être qu'un jour, je ne devrais plus me mordre la langue en faisant ce que Ao-comme-le-printemps est capable de faire.
En attendant, je ne peux qu'essayer...
Je l'ai vu dans le regard sombre de l'homme qui me regardait, empli de peine. Je l'ai compris en remarquant que je ne voyais plus comme avant. Je l'ai compris lorsque ma main n'est pas apparue devant moi lorsque je l'ai tendue devant moi, mais son portrait grossier. Et car j'étais seule, dans un lieu inconnu, entourée de choses que je n'avais jamais vue.
Je me souviens avoir laissé ce qui semblait être mon bras retombé, et que des larmes s'étaient mises à couler sur ma joue droite.
"Il n'y a plus que moi, c'est ça ?"
L'homme soupira, et ses yeux se ternirent vers une nuance de gris encore plus sombre, si c'était seulement possible. Il hocha doucement la tête, n'ajoutant rien. Il n'y avait rien à ajouter.
***
Mon nom est Sae. Sae-qui-fends-les-roses, vous aurait dit ma mère. Sae-qui-se-bat, vous aurait dit mon père.
Là d'où je viens, les noms sont donnés par ceux qui nous sont chers, et nous définissent. Ils ne sont pas communs, hormis la première syllabe, et chacun peut nommer l'autre selon le respect qu'il nous inspire. J'ai toujours été Sae et une multitude de facettes, mais à mes yeux j'étais Sae-qui-chasse.
J'ai toujours aimé chasser. Les femmes de la tribu sont censées grimper aux arbres pour aller chercher les fruits pendant que les hommes chassent, mais moi, j'ai dérobé des lances de mon père et j'ai commencé à chasser seule. Je l'ai fait longtemps en secret, Sae-qui-cueille le jour et Sae-qui-rate la nuit, jusqu'à ce que Sae-qui-rate devienne Sae-qui-ne-rate-plus.
C'est un soir d'hiver, alors que Hobu-grand-chef supervisait le rangement de nos maisons mouvantes pour une nouvelle migration que je suis devenue un homme. Il ne restait plus beaucoup à manger, les fruits étant rare et le gibier encore plus, et la moitié de la tribu allait devoir dormir le ventre vide.
Je n'aime pas chasser en hiver car les jeunes animaux nés lors de la saison de l'abondance sont encore trop petit pour survivre sans leurs parents, et donc chaque proie prise pouvait entrainer la mort de plein d'autres petits innocents... mais il le fallait. Dia-a-l'enfant-bavard était déjà dans un mauvais état, et, depuis que le groupe de 4 hommes avaient disparus à cause de la nature-dangereuse, la tribu connaissait la faim.
J'avais peur que ça soit le soir de trop pour Dia-a-l'enfant-bavard, et j'ai rompu mes principes en allant mettre fin aux jours de quelques lapins dont je connaissait les terriers, et les réservais pour notre retour dans 12 cycles lunaires. Les tuer fut difficile, et je me souviens encore de leur fin, à chacun d'entre eux, alors qu'ils se croyaient en sécurité dans leurs maisons-de-terre.
Je me souviens de la façon dont la tribu m'a regardée, avec mes proies dans la main. Si la situation n'était pas aussi désespérée, j'aurai peut être été bannie de la tribu car je ne respectais pas la voie. Mais, nous avions besoin d'hommes-chasseurs.
Alors, mes proies ont été acceptées, et je suis devenue Sae-qui-est-un-homme.
Sae-qui-chasse.
Telle était notre vie. Courir, chasser, manger, veiller l'un sur l'autre, se cacher de la nature-dangereuse. Kenichi-aux-yeux-tristes m'a dit que ceux-qui-restent nous appelaient des chasseurs-cueilleurs nomades. C'est un beau nom.
Mais pourtant, malgré toute notre vigilance à nous cacher de la nature-dangereuse, celle-ci finit par s'immiscer au sein de la tribu sous sa pire forme.
La mort blanche.
Quand quelqu'un est atteint de la mort blanche, il va commencer à avoir d'étrange petits boutons tout blanc, qui vont grossir, grossir, grossir jusqu'à ce que la peau commence à tomber toute seule.
C'est une maladie qui est apparue autour de ma 240ème lune, et dont Umai-qui-tue-les-ténèbres n'a jamais pu stopper le mal. Au contraire, en tentant de sauver la première infectée, il est lui aussi devenu atteint du mal blanc.
Il nous a alors expliqué que toute personne atteinte du mal devrait être exclue de la tribu, car le mal ne pouvait être stoppé et risquait d'atteindre d'autres membres de la tribu avant de s'exclure lui même.
Nous avons alors du nous résoudre à exclure des personnes régulièrement, pour essayer de stopper le mal... mais il ne stoppa vraiment jamais de revenir, ça et là.
C'était devenu un problème de plus pour la tribu, une nouvelle façon de vivre. Une nouvelle voie.
Mais, un jour pourtant, et malgré toutes les exclusions, le mal blanc toucha Hobu-grand-chef. Et, ne sachant pas quoi faire, le mal blanc toucha Akai-sans-peur et Mei-grande-bouche. Et, le lendemain, la moitié de la tribu était touchée.
Alors, la tribu s'est battue. Les malades essayaient de nourrir les autres aussi bien que ceux qui ne l'étaient pas jusqu'à ce que leurs boutons les empêchent de bouger. Ceux encore valides passaient nuit et jour à trouver de la nourriture, mais, forcés de ne plus continuer à bouger à cause des mourants, la famine ne nous lâcha plus.
Je fus l'une des dernières atteintes, avec mon père. Hobu était déjà mort depuis des lunes, et nous le rejoindrions bientôt...
Mais nous ne voulions pas mourir.
Alors, nous avons trahi la voie.
Nous sommes allés voir ceux-qui-restent, ce qui avait toujours été interdit depuis toujours. Et nous leur avons demandé de l'aide. De l'aide pour sauver la tribu, en échange de tout ce qu'ils voudraient. Et c'est Kenichi-aux-yeux-tristes qui a accepté de venir.
Je me souviens l'avoir vu au chevet de ma mère, méconnaissable tant tout son corps était devenu recouvert du mal. Je me souviens l'avoir vu travailler nuit et jours lors de mes passages au village-mouvant-arrêté, passant tout le temps qu'il me restait à chasser pour essayer de gagner du temps à ceux qui n'en avaient plus.
Et un soir, je suis tombée. Les boutons sur ma main étaient devenus trop gros pour que je tienne ma lance, ceux sur mon corps trop gros pour que je respire normalement.
Le reste, je ne l'ai pas vu. Je ne sais que ce que Kenichi-aux-yeux-tristes m'a dit... Et je ne sais pas si c'est important que je dise comment ils sont partis. Ils sont partis, voilà tout. Et j'aurai du partir, moi aussi.
Car ceux-qui-restent pensaient que j'allais mourir, tout comme toute ma tribu. Et, de ce que Akahiko-plein-de-gentillesse m'a dit, Kenichi-aux-yeux-tristes a voulu quand même essayé, et à réussi l'impossible avec moi. Il m'aurait retiré toute la peau infectée, et aurait réussi à stopper le saignement par le feu en même temps, ce qu'aucun médecin n'aurait pu réaliser.
Alors, grâce à lui, je suis devenue Sae.
Alors, Kenichi-aux-yeux-tristes est venu m'aider à retrouver l'usage de mes membres abimés, devenus tout faibles et cassants. J'ai du accepter que je ne courrai plus jamais aussi vite qu'avant, que je ne sauterai pas aussi haut, et que même tenir ma lance me serait toujours compliqué.
Je ne voulais pas l'accepter. Je pleurais beaucoup, et les miens me manquaient, dans cet univers que je ne connaissait pas.
Ao-comme-le-printemps est venu m'apprendre à supporter mes crises. En me voyant telle que j'étais devenue, j'ai cru voir une créature de la nature-dangereuse... et il a essayé de me montrer que je restais Sae. Il m'a aussi laissé dire au revoir à la tribu, leur faire un dernier adieu et m'excuser d'avoir trahi la voie. Et il m'a aidée à trouver un nouveau sens à ma vie.
Car il m'a présenté son grand-chef, Akahiko-plein-de-gentillesse, qui a décidé de m'apprendre la vie de soldat, ce pourquoi tant de personnes étaient venu s'assurer que je guérissais.
Ici, les gens n'ont qu'un nom facile. Ils ne bougent pas toutes les lunes, et hommes comme femmes peuvent être homme et femme. Ils ont plein de choses que je n'avais jamais vu avant, car ils ont une tribu suffisamment grande pour pouvoir faire plein de choses hormis manger et chercher à manger, car ceux-qui-ont-la-magie-en-eux deviennent des soldats, et défendent la grande tribu contre la nature-dangereuse. Ils ne fuient pas comme nous avions fui. Ils se battent.
Ceux-qui-restent sont plein de courage. Et Akahiko-plein-de-gentillesse m'a proposée de faire de moi un soldat, car j'avais de la magie en moi. J'ai accepté.
Et depuis, Sae essaie de devenir Sae-soldat.
Tout ce que je connais pour me battre, tout ce que je sais est parti en fumée. Je suis tellement fragile que je briserait plutôt mes os que ceux d'un adversaire, en frappant.
Et tout ce qu'un soldat doit faire... Certaines choses me donnent envie de vomir rien qu'a les réaliser.
Ceux-qui-restent aiment faire du mal aux autres. Et le soldat doit faire du mal aux autres. Mais je n'y arrive pas... Et Akahiko-plein-de-gentillesse, lui, y arrive alors que ça le fait autant souffrir que moi.
Alors, j'essaie de devenir meilleure. Peut-être qu'un jour, mes membres-bâtons seront un peu moins bâtons et redeviendront des branches. Et peut-être qu'un jour, je ne devrais plus me mordre la langue en faisant ce que Ao-comme-le-printemps est capable de faire.
En attendant, je ne peux qu'essayer...
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 60%
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Aria
► Quel âge as-tu ? trop peu
► Comment nous as-tu trouvé ? reroll de Okuda Daiki
► Comment trouves-tu le forum ? Plutôt sympa en vrai
► T'as un autre compte? Lequel ? Sabaku Naoko
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Nop
► Quel âge as-tu ? trop peu
► Comment nous as-tu trouvé ? reroll de Okuda Daiki
► Comment trouves-tu le forum ? Plutôt sympa en vrai
► T'as un autre compte? Lequel ? Sabaku Naoko
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Nop
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Sae-sans-nom [Fini] Sam 7 Jan - 9:45
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Jujou no Satô au grade de Genin !
J'ai beaucoup aimé ta fiche. L'idée de la tribu avec ses noms et ses voies me plaît énormément, je vais d'ailleurs essayer d'intégrer la "Mort Blanche" à l'annexe des maladies du forum. Bien entendu l'incorporation d'un de mes pnj me fait trop plaisir mais aussi les liens avec les différents personnages du forum. GG encore pour ce DC.
TRAME PERSONNELLE :
La Tribu a toujours eu sa propre histoire, ses propres contes. L’existence des voies semblent avoir perduré des siècles tout comme l’histoire de Grande-Mère. Une sorte de divinité maternelle, comparable à Izanami en un sens. Tu te rappelles encore du dessin de Daiki-le-rêveur. Il disait que ce dessin était un savoir transmis de génération en génération. Si l’artiste d’origine demeure inconnu, ce qu'il a souhaité représenter reste mystérieux pour beaucoup, mais l’on raconte que Grande-Mère à su vivre en paix avec Nature-Dangereuse. Au centre de l’image un arbre géant avec des volutes fumée sortent de sa cime. À sa droite une femme étrange, semblable à une déesse. À sa gauche un Yokai de forme humanoïde. Impossible de comprendre pourquoi Daiki-le-rêveur te montrais cette image, pour beaucoup il était Daiki-le-fou.
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
La Tribu a toujours eu sa propre histoire, ses propres contes. L’existence des voies semblent avoir perduré des siècles tout comme l’histoire de Grande-Mère. Une sorte de divinité maternelle, comparable à Izanami en un sens. Tu te rappelles encore du dessin de Daiki-le-rêveur. Il disait que ce dessin était un savoir transmis de génération en génération. Si l’artiste d’origine demeure inconnu, ce qu'il a souhaité représenter reste mystérieux pour beaucoup, mais l’on raconte que Grande-Mère à su vivre en paix avec Nature-Dangereuse. Au centre de l’image un arbre géant avec des volutes fumée sortent de sa cime. À sa droite une femme étrange, semblable à une déesse. À sa gauche un Yokai de forme humanoïde. Impossible de comprendre pourquoi Daiki-le-rêveur te montrais cette image, pour beaucoup il était Daiki-le-fou.
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|