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Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 24 Déc - 3:23
C'est l'histoire de la vie...
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
De retour dans le désert... L'énorme renarde bleue réduisait son allure a l'approche de la bourgade. Shingen ignorait comment il allait aborder ces sujets avec Akari, il faut dire qu'il n'avait malheureusement que peu pensé a son apprenti depuis son affrontement désastreux avec le ver des sables... Il lui avait permis de maîtriser le mode Ermite et s'était littéralement volatilisé pendant un mois et demi... sans doute ignorait-il même tout ce qui s'était passé.
Assis sur sa chaise, le jeune homme demande a l'aubergiste de mettre de la nourriture a chauffer et de l'eau avec pour du thé. S'il avait désormais le droit de jouir des plaisirs de la nourriture et de l'alcool, ce dernier était pas franchement apprécié du renard... cela lui faisait penser aussi qu'il devrait rentrer dans les détails... c'est finalement vraiment compliqué tout ça. Surtout que Shingen connaissait les faits dont il était accusé pour une raison simple, la femme qui avait sauvé Ena était sa soeur aînée. Malheureusement pour Toge, l'ancien Sakyuujin trouvait cette histoire bizarre et il était loin de la vérité... qui pouvait se douter que l'enfant s'immolerait par obsession? Un sentiment qu'il pouvait néanmoins comprendre. Que ferait-il pour Hyouren-sensei...
Revenant sur terre, le jeune homme se lève pour aller a l'entrée de l'auberge. Il faut dire qu'il était quasi méconnaissable. Vêtu d'une chemise de soie noire et d'un pantalon d'une couleur identique, il avait même fait l'affront de raccourcir ses cheveux... Puis c'était sans compter le nouveau bandeau ornant son épaule... un genin de Toge... voila de quoi faire grincer quelques dents des locaux. De plus, jamais il n'avait envoyé de lettre a Akari pour lui demander de le rejoindre.
Il était a peu près midi quand il vit l'adolescent, toujours égal a lui même hein? Levant sa main pour attirer l'attention du tigre, Shingen a un demi sourire aux lèvres:
"Par ici Akari. J'ai fais préparer de quoi manger. J'imagine que tu as beaucoup de questions a poser."
Lui faisant signe d'entrer derrière lui, l'Usui commence a se diriger vers leur table ou attendait deux portions de ragoût et du thé.
CEYLAN
[/quote]
Akari
Genin de Sakyuu
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 24 Déc - 8:11
Shingen avait pu donner rendez-vous à Akari dans le désert sans vraiment comprendre de quoi il en retourne. Si bien que la surprise était grande rien que par rapport au lieu de la rencontre. Mais qu’importe il s’y rend aussi vite qu’il a pu après tout, il doit bien expliquer son histoire avec les tigres et son nouveau pacte assez particulier. Après il n’y est pas question de liens amicaux, du moins pas encore. Simplement son nouveau pacte aime la bagarre pour résumer la chose. Une attitude bien loin de celle que Kagami ou Miyuki avaient du temps où ils aidaient le garçon.
Dans le désert et devant une auberge. C’est un inconnu qui semble se présenter à l’entrée de cette dernière. Vêtu de presque que du noir. Une farouche opposition aux tenues habituelles de Shingen. Se rapprochant de plus en plus de l’homme. Ce dernier semble s’adresser à Akari et ce n’est qu’à ce moment-là que le garçon comprend qu’il s’agit de Shingen et cela avec grande peine de par la coiffe qui est tout autre que celle que l’homme possédait de mémoire. L’homme demande alors à Akari s’il a beaucoup de question. Une réponse évidente à formuler qui ne mérite pas mot. Après totu ce n’était pas vraiment une question en soit non plus.
Rentrant à l’intérieur et s’installant sur une chaise non loin de celle de Shingen. Le garçon le salut comme il faut avant de laisser l’autre s’exprimer. Il vaut mieux écouter dans ce genre de cas. C'est-ce qu’on lui a toujours conseillé aussi étrange que cela puisse paraitre. Dans la pièce les autres personnes ne sont pas vraiment nombreuses. Il y a bien évidemment l’aubergiste, qui se doit de tenir boutique pour gagner sa vie. Il y a aussi des habitués que l’on reconnait par le simple fait qu’ils semblent capables d’appeler le propriétaire des lieux par son nom. Mais e dehors de tout ceci, il n’y a pas une once de chakra perceptible pour Akari tout autour d’eux. Si bien que l’on peut noter l’absence de ninja, samurai ou de moine. Et même celle de déserteur. Shingen a donc le champ libre pour s’exprimer entièrement sur le sujet qui amène les deux gens en ce lieu.
-Je dois avouer que mes questions sont nombreuses. Mais il vaut certainement mieux vous laisser parler en premier. J’aviserais de mes questions par la suite. D’autant que j’aurais aussi quelque chose à vous avouer.
Dans le désert et devant une auberge. C’est un inconnu qui semble se présenter à l’entrée de cette dernière. Vêtu de presque que du noir. Une farouche opposition aux tenues habituelles de Shingen. Se rapprochant de plus en plus de l’homme. Ce dernier semble s’adresser à Akari et ce n’est qu’à ce moment-là que le garçon comprend qu’il s’agit de Shingen et cela avec grande peine de par la coiffe qui est tout autre que celle que l’homme possédait de mémoire. L’homme demande alors à Akari s’il a beaucoup de question. Une réponse évidente à formuler qui ne mérite pas mot. Après totu ce n’était pas vraiment une question en soit non plus.
Rentrant à l’intérieur et s’installant sur une chaise non loin de celle de Shingen. Le garçon le salut comme il faut avant de laisser l’autre s’exprimer. Il vaut mieux écouter dans ce genre de cas. C'est-ce qu’on lui a toujours conseillé aussi étrange que cela puisse paraitre. Dans la pièce les autres personnes ne sont pas vraiment nombreuses. Il y a bien évidemment l’aubergiste, qui se doit de tenir boutique pour gagner sa vie. Il y a aussi des habitués que l’on reconnait par le simple fait qu’ils semblent capables d’appeler le propriétaire des lieux par son nom. Mais e dehors de tout ceci, il n’y a pas une once de chakra perceptible pour Akari tout autour d’eux. Si bien que l’on peut noter l’absence de ninja, samurai ou de moine. Et même celle de déserteur. Shingen a donc le champ libre pour s’exprimer entièrement sur le sujet qui amène les deux gens en ce lieu.
-Je dois avouer que mes questions sont nombreuses. Mais il vaut certainement mieux vous laisser parler en premier. J’aviserais de mes questions par la suite. D’autant que j’aurais aussi quelque chose à vous avouer.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 24 Déc - 14:44
C'est l'histoire de la vie...
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Shingen comprenait sans mal l'étonnement du jeune homme et sans doute les questions se bousculaient. Calmement le jeune homme porte sa tasse a ses lèvres et bois un peu de son thé a la menthe, fixant Akari avec un amusement certain. Un léger soupir franchis ses lèvres avant de pencher doucement la tête sur le côté avant de poser ses doigts sur le tissu de son nouveau bandeau frontal et le détache pour le déposer sur la table face aux yeux d'Akari, indiquant son grade de genin chez l'épine:
"Alors... comme tu le vois nous sommes désormais de grade équivalent. Ces deux mois ont été... compliqué. Tu connais déjà la raison... tu as rencontré ma grande soeur quand tu immolais une enfant. J'aimerais que tu m'expliques plus tard ce qui s'est passé. L'enquête m'a eu l'air inexistante."
Déposant doucement la tasse, le nouveau genin rompt le pain pour en prendre un petit morceau et commencer a manger le temps que l'information soit digérée par le ninja des dunes. Soupirant a nouveau, le jeune homme baisse les yeux et fixe l'assiette en cherchant ou il allait commencer son histoire...
"Je vais commencer par la toute base. Je t'avais dit que j'avais une patrouille a faire du côté du grand cratère... Cela a fini en désastre. Avec deux autre shinobis, nous avons été piégé dans un nid de ver des sables. Un genin, Kenryoku et un chuunin qui étais comme un frère pour moi. En combattant un ver des sables, j'ai réussi a me sortir de ce piège dont personne n'est ressorti vivant.
J'ai été gravement blessé durant cet affrontement, ayant a disposition des informations sur un yokai inconnu, je me suis rendu au bureau d'étude. Si tu as vu Daichi récemment... le bâtiment détruit est ma faute. Kenryoku s'est avéré être un déserteur et m'a provoqué en combat, je l'ai tué... enfin je crois. J'ai commencé le combat gravement blessé et ai fait rempart pour protéger les civils. Je suis ensuite arrivé a Toge. La bas... j'y ai retrouvé ma soeur et nous avons convenu qu'il serait dans nôtre intérêt commun que je la rejoigne.
J'y ai découvert que... les choses pour lesquelles je m'étais désespérément raccrochées a la vie ne faisaient plus sens. La femme que j'aimais plus que tout est morte et de toute manière en aimait un autre...
En réalité... je suis de sang noble et il y a des devoirs auxquels je ne peux me soustraire. C'est dur a comprendre mais c'est désormais ma réalité."
Devait-il parler des plans matrimoniaux de son aînée? Du fait qu'elle avait fait d'Hanami son premier choix pour un mariage arrangé? Du fait qu'il s'était complètement brisé en plein vol face a la princesse impérial. Non, il ne mentionnerais que peu Hyouren cette fois. Cela il le garderait privé.
"C'est pour ces raisons qu'Hashikure et Yamato-dono ont approuvé ce transfert. J'ai été pris sous l'aile de son altesse Minamoto Hyouren qui est ma chef d'équipe et m'aide a combler certaines faiblesses au taijutsu. J'ai donc pu obtenir quelques semaines pour résoudre mes affaires ici. Je t'avais promis de te former a affronter des yokais... j'ai a disposition deux appâts. Si nous survivons au premier déjà. Ainsi tu ne sera pas déboussolé lorsque nous tenterons d'affronter un kitsune.
D'ailleurs... je dois te prévenir d'une chose. Chez nous les nobles... l'amour n'existe pas. Nous nous marions pour sceller des contrats. Si je t'en parles c'est pour que tu ne sois pas surpris... ma soeur aînée envisage de proposer ma main a Hanami.
Si tu as la moindre question, n'hésite pas."
CEYLAN
Akari
Genin de Sakyuu
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Dim 25 Déc - 8:51
Shingen comme-ci de rien n’était, se contente de boire sa tasse contenant un breuvage chaud, car une faible vapeur semble vouloir s’échapper du contenant. Le jeune homme remarque qu’il a lui aussi droit à une boisson et telle une mimique, il décide de copier son mentor. Buvant cependant, sa boisson d’une simple traite comme pour couper court à toute autre tentative d’éluder le sujet que souhaite aborder Akari. Il commence par une chose qui n’intéresse pas vraiment Akari, mais il faut bien une entrée pour que l’on puisse avancer dans la discussion. De grade similaire ? S’interroge Akari, il est vrai qu’ils sont tous deux genins pourtant l’un a plus d’expérience que l’autre si bien que pour le jeune homme ils ne sont toujours pas équivalents. D’autant plus si l’on observe le fait que le moine a pu changer de village, là où Akari semble piétiner pour l’heure.
Mais voici que Shingen parle de sa sœur et accuse par la même, de par la tournure de sa phrase, Akari d’avoir brûlé l’autre fille de Toge. Une sombre histoire qui va déciment le suivre de partout. Aussi Akari cherche déjà comment il peut se disculper aux yeux de son mentor. Alors que ce dernier semble se contente de finir sa tasse et de prendre un morceau de pain. La faim ne se fait pas ressentir chez la tignasse blanche des dunes. Rapidement Shingen reprend du début et s’explique sur toute la ligne. Il commence par parler de sa mission qui a mal tournée auprès de grands vers des sables. Il parle alors du fait que ses compagnons de missions sont morts, du moins de ce que comprend Akari. Une mission qui ne semble pas si difficile que cela et pourtant la mort des deux inconnus laisse de marbre le garçon qui écoute encore son mentor.
Cette mission l’a conduit au bureau d’étude afin d’obtenir des informations sur un yokai inconnu. Un yokai qui semble assez important dans toute cette affaire se dit Akari. Présumant même que c’est peut-être ce dernier qui a pu ôter la vie à deux ninjas. Mais voici un rebondissement assez improbable, celui d’un combat. En effet, l’un des compagnons morts au cours de la mission semble revenir d’entre les morts en tant que déserteur et Shingen se voit obligé de combattre et cela jusqu’à la mort de ce dernier. Une nouvelle assez troublante si bien que l’on peut se demander si l’autre compagnon est bien mort lui aussi.
Puis sans rentrer dans les détails, il parle à sa sœur à la suite de ce combat et sans précisions elle a pu convaincre l’homme de quitter Sakyuu pour Toge. Il sous-entend toutefois des devoirs nobles et l’évocation de ses désirs à jamais inaccessibles. Des faits qui semblent comme étrangers pour Akari. Et c’est là que l’homme commence à faire des plans sur la comète comme le dit l’expression. Invitant Akari dans une mission inter village avec un village qui l’a banni, même si avant ce problème-là vient se poser celui de survivre au premier appât. Le mariage avec Hanami n’étant qu’une simple cerise sur le gâteau. Durant tous ses faits le garçon est muet et il ne peut vraiment rien dire d’autre que d’accord. Ce n’était pas comme s’il avait le choix et s’il pouvait influencer l’homme qui lui fait face.
-Je vois, eh bien je ne comprends pas tout mais l’essentiel je pense l’avoir. J’ai moi aussi un aveu à faire. En effet, il y a peu de temps j’ai pu participer à une mission dans laquelle j’ai croisé des membres de Jashin. Peut-être trop en joie de pouvoir obtenir des informations sur mon frère, je me suis laissé prendre dans un genjutsu. Et il n’y avait pas que moi dans ce piège, mais aussi Miyuki la sœur de Kagami, mon premier pacte auprès des tigres, que vous avez déjà dû croiser une fois ou deux. Nous avons dû fuir la mission et Miyuku en a gardé séquelles si bien que j’apprends plus tard qu’elle en est morte. Non pas directement, mais plus par un manque d’attention ou une perte de réflexe qui a entrainé sa chute du haut d’une montagne. Kagami ne supportant pas cette perte à décider de rompre son pacte avec moi sans que je ne puisse rien y faire. Sur le retour j’ai pu croiser le chemin de yokais assez hostiles au départ, mais qui par la suite ont accepté de m’aider en réalisant un pacte avec moi. Les raisons précises des motivations de ces derniers me sont inconnues mais voilà j’ai soustrait un pacte avec des chauves-souris géantes.
Mais voici que Shingen parle de sa sœur et accuse par la même, de par la tournure de sa phrase, Akari d’avoir brûlé l’autre fille de Toge. Une sombre histoire qui va déciment le suivre de partout. Aussi Akari cherche déjà comment il peut se disculper aux yeux de son mentor. Alors que ce dernier semble se contente de finir sa tasse et de prendre un morceau de pain. La faim ne se fait pas ressentir chez la tignasse blanche des dunes. Rapidement Shingen reprend du début et s’explique sur toute la ligne. Il commence par parler de sa mission qui a mal tournée auprès de grands vers des sables. Il parle alors du fait que ses compagnons de missions sont morts, du moins de ce que comprend Akari. Une mission qui ne semble pas si difficile que cela et pourtant la mort des deux inconnus laisse de marbre le garçon qui écoute encore son mentor.
Cette mission l’a conduit au bureau d’étude afin d’obtenir des informations sur un yokai inconnu. Un yokai qui semble assez important dans toute cette affaire se dit Akari. Présumant même que c’est peut-être ce dernier qui a pu ôter la vie à deux ninjas. Mais voici un rebondissement assez improbable, celui d’un combat. En effet, l’un des compagnons morts au cours de la mission semble revenir d’entre les morts en tant que déserteur et Shingen se voit obligé de combattre et cela jusqu’à la mort de ce dernier. Une nouvelle assez troublante si bien que l’on peut se demander si l’autre compagnon est bien mort lui aussi.
Puis sans rentrer dans les détails, il parle à sa sœur à la suite de ce combat et sans précisions elle a pu convaincre l’homme de quitter Sakyuu pour Toge. Il sous-entend toutefois des devoirs nobles et l’évocation de ses désirs à jamais inaccessibles. Des faits qui semblent comme étrangers pour Akari. Et c’est là que l’homme commence à faire des plans sur la comète comme le dit l’expression. Invitant Akari dans une mission inter village avec un village qui l’a banni, même si avant ce problème-là vient se poser celui de survivre au premier appât. Le mariage avec Hanami n’étant qu’une simple cerise sur le gâteau. Durant tous ses faits le garçon est muet et il ne peut vraiment rien dire d’autre que d’accord. Ce n’était pas comme s’il avait le choix et s’il pouvait influencer l’homme qui lui fait face.
-Je vois, eh bien je ne comprends pas tout mais l’essentiel je pense l’avoir. J’ai moi aussi un aveu à faire. En effet, il y a peu de temps j’ai pu participer à une mission dans laquelle j’ai croisé des membres de Jashin. Peut-être trop en joie de pouvoir obtenir des informations sur mon frère, je me suis laissé prendre dans un genjutsu. Et il n’y avait pas que moi dans ce piège, mais aussi Miyuki la sœur de Kagami, mon premier pacte auprès des tigres, que vous avez déjà dû croiser une fois ou deux. Nous avons dû fuir la mission et Miyuku en a gardé séquelles si bien que j’apprends plus tard qu’elle en est morte. Non pas directement, mais plus par un manque d’attention ou une perte de réflexe qui a entrainé sa chute du haut d’une montagne. Kagami ne supportant pas cette perte à décider de rompre son pacte avec moi sans que je ne puisse rien y faire. Sur le retour j’ai pu croiser le chemin de yokais assez hostiles au départ, mais qui par la suite ont accepté de m’aider en réalisant un pacte avec moi. Les raisons précises des motivations de ces derniers me sont inconnues mais voilà j’ai soustrait un pacte avec des chauves-souris géantes.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Lun 26 Déc - 0:03
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Il semblerait que ce mois a été compliqué pour beaucoup de monde... Croisant les mains, Shingen écoute patiemment l'histoire de la rencontre avec un groupe de Jashinistes ayant réussi donc a atteindre les capacités mentales de sa tigresse et cela ayant fini par provoquer sa mort accidentelle. Si le renard comprenait bien, la peine et le deuil avaient conduit les tigres a briser le contrat qu'ils avaient conclus. Profitant de l'espace vide, une autre espèce, les kaminotsukai chauve-souris avaient donc rempli l'espace vide mais avec des intentions cachées hein...?
"Je suis désolé pour Miyuki. C'était une brave tigresse, je dois admettre ignorer ce que ferais Kazetsune si Mizutsune venait a perdre la vie pendant une mission me concernant. Lorsque nous prenons le rôle de combattant, nous nous devons d'admettre que la vie et la mort ne dépendent parfois pas de nous. Tu dois rester méfiant vis a vis de ces chauves-souris, les yokai ne pactisent généralement pas sans raisons. Tu vas rire mais j'ai dompté Tsune par l'estomac a la base. Elle a senti le ragoût que je cuisinais en entraînement de survie a l'académie et j'ai gagné son affection comme ça."
Le jeune renard ferme les yeux... Akari se devait franchement d'améliorer ses capacités de prise d'informations parce que ça devenait problématique. Il semblait loin d'avoir saisi les implications de tout ce qu'il lui avait dit. Prenant sa tasse de thé a nouveau, le fait qu'Akari avait bu la sienne d'un trait n'avait pas échappé au membre de l'oeil du dragon. Un léger soupir franchis ses lèvres alors qu'il buvait son breuvage lentement:
"Tout ce que je t'ai dit... longuement... cela implique plusieurs choses. La première est que je ne pourrais plus t'enseigner. Ce n'est pas parce que j'ai changé de village non, c'est parce que je n'ai plus rien a t'enseigner. Tu es parmi les rares êtres humains a être capable d'user du mode ermite. Le seul que je connais.
De plus... tu dois te demander pourquoi je suis revenu? Tu te souviens qu'avec Hanami-san nous devrons nous retrouver dans le futur pour tenter de faire sortir les kitsune d'où ils vivent? Elle a accepté dans le cas ou je te forme a faire face a des yokais. C'est dans cette optique que j'ai fais l'acquisition d'un appât normal ainsi que d'un appât expérimental venant du bureau d'étude. Je voudrais les utiliser avec toi pour tenter de dompter ou vaincre ces créatures. Les kitsunes sont des créatures fascinantes mais... retorses. Elles sont capable de prendre l'apparence de personnes que tu aimes et te duper. C'est pour cela que l'on veux te faire avoir une première expérience."
L'ermite aux renards prends sa cuillère avant de se servir patiemment dans son bol contenant son ragoût. Il n'avait pas encore abordé le sujet le plus pénible... Fixant l'adolescent dans les yeux et souris:
"Si je t'ai expliqué mon histoire, ce n'est pas pour rien. Pour toi mon statut social ne change rien. Mais tu dois comprendre que la situation lorsque nous remplirons notre part du marché avec Hanami sera... compliquée. Il se peut fortement que durant notre entrevue avec elle, je doive lui faire part des intentions de ma soeur. Les choses fonctionnent pas pareil dans notre caste et...
Pour faire simple... les ancêtre d'Hanami ont choisi le mauvais camp. Ils ont été exilés de Teito. Je vis désormais a quelques jours de la capitale et mon père y est un noble samouraï. Si elle acceptait de m'épouser, elle ferait un grand pas dans ses objectifs politiques et cela servirait les plans de ma soeur aînée. Il ne sera pas question de sentiments, mais nous serions fiancés durant cette chasse. De plus les familles attendent des couples des enfants.
Comprends-tu pourquoi je te dis que l'ambiance pourrait-être étrange. De plus cela te permet de travailler ta prise d'informations. Tout cela tu aurais pu le déduire de mes mots. Honnêtement... je pense qu'en ce qui concerne le combat tu es un meilleur shinobi que moi et que si l'on se battait tu me vaincrais. Mais un jour Hashikure-dono m'a dit que le travail d'un shinobi ne se limitait pas a être puissant au combat. Tu peux néanmoins être fier de toi, je te pense plus fort que certains des jonins que j'ai vu."
Plantant sa cuillère dans la nourriture, l'ancien chuunin prends une voix légèrement plus dure.
"A vrai dire Akari... Je voudrais ta version des faits. Bien entendu j'ai été mis au courant de ce qui est arrivé... j'ai aussi entendu dire qu'il n'y avait eu aucune enquête et que tu as été banni assez vite. Je pense te connaître assez bien pour savoir que tu n'userais pas de tes pouvoirs comme ça... ou pas aussi bêtement. Si tu avais voulu la tuer tu aurais pu user de ton hoshaton, plus discret et impardonnable. "
Rien ne collait dans cette histoire, nombre de fois il avait vu ses compagnons de classe le brimer et Akari ne se défendait même pas... Alors enflammer une inconnue sans raison n'était définitivement pas son genre.
CEYLAN
Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Lun 26 Déc - 9:05
Shingen semble alors faire preuve d'une certaine compassion devant les problèmes qu'a pu rencontrer le jeune homme. Il faut dire que la perte d'une amie n'est pas quelque chose d'anodin et pour autant s'il en veut à certains Jashinistes il ne reproche pas la mort de la tigresse au groupe en entier. Ce n'est pas pour autant qui ne va pas les tuer ou pire encore. Son but étant surtout d'obtenir des informations sur son frère. Et il essayera de prendre sur lui pour ne pas se trahir au sein de ce groupe, et cela même s'il croise les autres qui ont contribué à la mort de la tigresse. Même si cela ne s'annonce pas de tout repos que d'y parvenir.
Et aussi étrange que cela puisse paraître, Shingen évoque la manière dont il a pu dompter la renarde aux airs de kitsune. Même si c'est certainement une insulte que de dire cela d'elle. Quoi qu'il en soit, il est vrai que les chauves-souris sont encore assez mystérieuse pour le garçon eh bien qu'un but à pu être formulé par Akari, il ne voit pas ce qu'elles peuvent y trouver dans cette affaire. Qu'importe il avisera de la chose au moment venu. Même si la aussi cela risque de s'annoncer assez compliqué pour lui.
Après un soupir et une gorgée de plus. Shingen rentre un peu plus dans les détails. Le premier point semble assez difficile à digérer pour Akari, lui qui a déjà perdu deux maîtres se voit en perdre un troisième. Que dire de cela si ce n'est que tous ses proches semblent vouloir l'abandonner et même ses amis. Si bien qu'à ses yeux et après le départ de Shingen il ne lui restera plus qu'Honoka voire la Watari même si pour l'heure il s'agit plus d'une connaissance que d'une amie. Soit disant l'homme n'a plus rien à enseigné à Akari. Une drôle de chose à dire que voici. Car Akari est encore loin de pouvoir maîtriser pleinement le panel de capacités qu'offre le monde des shinobis. Tout comme il est loin d'avoir les compétences de son mentor. Mais le choix de Shingen semble être déjà fait et Akari préfère donc se taire et se muer dans un silence comme il avait l'habitude de faire. Même si le compliment de Shingen à propos du mode ermite n'est pas à sous-estimer pour Akari.
Et là sans même qu'Akari n'est le temps de formuler sa question. Le mentor vient à la poser de façon rhétorique à sa place. Ce qui montre que ce dernier à tout de même une certaine intuition. Ou alors ce n'est peut-être qu'un coup de chance. Il est alors question d'une ultime mission. Une mission qui concerne les kitsune, bien que cela semble impliquer une autre mission. Car tout semble se jouer autour de deux appâts. Puis un sourire vient à paraître sur le visage de l'homme renard. Et il reprend ses mots.
Il est alors question d'Hanami et des arrangements entre nobles. Des choses qui ne sont pas pour plaire au jeune homme, mais qu'importe là encore il n'a pas mot à dire sur cette affaire-là. Aussi il va encore garder le silence sans couper son mentor le temps que ce dernier explique ses pensées. Retombant presque sur ses pattes, l'ancien chunin redevenu genin exprime une fois encore des compliments. Mais cela n'a rien pour apaiser les pensées du garçon en cette instant, car on oubli rapidement que ce n'est encore qu'un simple adolescent. Il n'est aussi sage qu'il peut être talentueux dans l'apprentissage aux arts du combat. Mais il aborde là un sujet qui tient à cœur Akari, car c'est là un incident qui l'a fait grandir peut-être un peu trop rapidement. Et c'était donc à Akari de parler.
-Je ne sais pas trop quoi dire à ce sujet.Je dois bien avouer qu'à présent là en reparlant de tout ceci et devant l'autrice de toute cette affaire je ne sais pas si pourrais contenir mes sentiments. Mais pour faire simple j’observais le temple en mettant poser dans un coin de souvenir ou bien alors je m'en étais allé l'aborder. Oui plus la deuxième version, je trouvais étrange qu'une fille se cache comme ça dans un coin du temple. Elle semblait observer quelque chose. Une autre personne, parlant un peu avec, je me demandais si cette autre personne était au fait qu'il y avait cette femme qui l'observait. Sans détour l'autre dame me répond que non, aussi je me décide à aller prévenir l'autre femme sujet des observations de la menteuse. Si dans un premier temps elle a cherchais à détourner mon attention, elle a fini par avoir recours à une technique sur ma personne mais sans grand succès avant de finalement s'immoler elle-même. Avec une technique katon que je ne maîtrise pas, des flammes noires. Une chose assez particulière je trouve. Il y a avait même des résidus de feu au sol, quelques brindilles et brins qui brûlaient. Sa douleur assez grande fut audible, par … par votre sœur et c'est là qu'elle intervient avec toute une équipe. S'occupant d'abord de soigner la fille et laissant aux autres membres du groupe le soin de me surveiller. Je tente de tout expliquer et même de montrer la preuve du feu noir au sol, mais rien n'y fait et sans attendre voici que votre sœur ordonne mon bannissement. Après quoi j'apprends que le kage, n'a rien fait de particulier pour me défendre. Une chose qui je dois l'avouer m'a bien déçu de la part de cette et de la fonction qu'il exerce. Déception qu'il viendra à reproduire quelques semaines plus tard on m'envoyant une mie en garde pour avoir attaqué des camarades. S'il est vrai que j'ai pu lancé une attaque assez indolore si ce n'est provoquer des nausées, la situation n'a pas été évaluée comme il le faut. Notamment le fait que ces mêmes gens comme vous avez déjà pu le constater me brime depuis l'académie, que cette fois-ci ils ont voulu m'humilier devant tout le camp et cela certainement sur ordre du supérieur qui était en charge de la base, car sans faire exprès j'ai pu lui envoyer du sable sur le visage en m’entraînant au dualisme. Une technique qu'on ne peut pas aborder tout près des terrains classiques ou bine je risquais de blesser les autres comme vous le savez. Si bine que là je ne souhaite plus que partir du village et c'était seulement vous qui me reteniez dans le village. A présent je ne sais pas trop quoi faire.
Et aussi étrange que cela puisse paraître, Shingen évoque la manière dont il a pu dompter la renarde aux airs de kitsune. Même si c'est certainement une insulte que de dire cela d'elle. Quoi qu'il en soit, il est vrai que les chauves-souris sont encore assez mystérieuse pour le garçon eh bien qu'un but à pu être formulé par Akari, il ne voit pas ce qu'elles peuvent y trouver dans cette affaire. Qu'importe il avisera de la chose au moment venu. Même si la aussi cela risque de s'annoncer assez compliqué pour lui.
Après un soupir et une gorgée de plus. Shingen rentre un peu plus dans les détails. Le premier point semble assez difficile à digérer pour Akari, lui qui a déjà perdu deux maîtres se voit en perdre un troisième. Que dire de cela si ce n'est que tous ses proches semblent vouloir l'abandonner et même ses amis. Si bien qu'à ses yeux et après le départ de Shingen il ne lui restera plus qu'Honoka voire la Watari même si pour l'heure il s'agit plus d'une connaissance que d'une amie. Soit disant l'homme n'a plus rien à enseigné à Akari. Une drôle de chose à dire que voici. Car Akari est encore loin de pouvoir maîtriser pleinement le panel de capacités qu'offre le monde des shinobis. Tout comme il est loin d'avoir les compétences de son mentor. Mais le choix de Shingen semble être déjà fait et Akari préfère donc se taire et se muer dans un silence comme il avait l'habitude de faire. Même si le compliment de Shingen à propos du mode ermite n'est pas à sous-estimer pour Akari.
Et là sans même qu'Akari n'est le temps de formuler sa question. Le mentor vient à la poser de façon rhétorique à sa place. Ce qui montre que ce dernier à tout de même une certaine intuition. Ou alors ce n'est peut-être qu'un coup de chance. Il est alors question d'une ultime mission. Une mission qui concerne les kitsune, bien que cela semble impliquer une autre mission. Car tout semble se jouer autour de deux appâts. Puis un sourire vient à paraître sur le visage de l'homme renard. Et il reprend ses mots.
Il est alors question d'Hanami et des arrangements entre nobles. Des choses qui ne sont pas pour plaire au jeune homme, mais qu'importe là encore il n'a pas mot à dire sur cette affaire-là. Aussi il va encore garder le silence sans couper son mentor le temps que ce dernier explique ses pensées. Retombant presque sur ses pattes, l'ancien chunin redevenu genin exprime une fois encore des compliments. Mais cela n'a rien pour apaiser les pensées du garçon en cette instant, car on oubli rapidement que ce n'est encore qu'un simple adolescent. Il n'est aussi sage qu'il peut être talentueux dans l'apprentissage aux arts du combat. Mais il aborde là un sujet qui tient à cœur Akari, car c'est là un incident qui l'a fait grandir peut-être un peu trop rapidement. Et c'était donc à Akari de parler.
-Je ne sais pas trop quoi dire à ce sujet.Je dois bien avouer qu'à présent là en reparlant de tout ceci et devant l'autrice de toute cette affaire je ne sais pas si pourrais contenir mes sentiments. Mais pour faire simple j’observais le temple en mettant poser dans un coin de souvenir ou bien alors je m'en étais allé l'aborder. Oui plus la deuxième version, je trouvais étrange qu'une fille se cache comme ça dans un coin du temple. Elle semblait observer quelque chose. Une autre personne, parlant un peu avec, je me demandais si cette autre personne était au fait qu'il y avait cette femme qui l'observait. Sans détour l'autre dame me répond que non, aussi je me décide à aller prévenir l'autre femme sujet des observations de la menteuse. Si dans un premier temps elle a cherchais à détourner mon attention, elle a fini par avoir recours à une technique sur ma personne mais sans grand succès avant de finalement s'immoler elle-même. Avec une technique katon que je ne maîtrise pas, des flammes noires. Une chose assez particulière je trouve. Il y a avait même des résidus de feu au sol, quelques brindilles et brins qui brûlaient. Sa douleur assez grande fut audible, par … par votre sœur et c'est là qu'elle intervient avec toute une équipe. S'occupant d'abord de soigner la fille et laissant aux autres membres du groupe le soin de me surveiller. Je tente de tout expliquer et même de montrer la preuve du feu noir au sol, mais rien n'y fait et sans attendre voici que votre sœur ordonne mon bannissement. Après quoi j'apprends que le kage, n'a rien fait de particulier pour me défendre. Une chose qui je dois l'avouer m'a bien déçu de la part de cette et de la fonction qu'il exerce. Déception qu'il viendra à reproduire quelques semaines plus tard on m'envoyant une mie en garde pour avoir attaqué des camarades. S'il est vrai que j'ai pu lancé une attaque assez indolore si ce n'est provoquer des nausées, la situation n'a pas été évaluée comme il le faut. Notamment le fait que ces mêmes gens comme vous avez déjà pu le constater me brime depuis l'académie, que cette fois-ci ils ont voulu m'humilier devant tout le camp et cela certainement sur ordre du supérieur qui était en charge de la base, car sans faire exprès j'ai pu lui envoyer du sable sur le visage en m’entraînant au dualisme. Une technique qu'on ne peut pas aborder tout près des terrains classiques ou bine je risquais de blesser les autres comme vous le savez. Si bine que là je ne souhaite plus que partir du village et c'était seulement vous qui me reteniez dans le village. A présent je ne sais pas trop quoi faire.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Ven 30 Déc - 0:03
C'est l'histoire de la vie...
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
Croisant les mains sous son menton, le jeune homme suit avec attention son histoire... S'il ne s'agissait pas d'Akari, jamais il n'y aurait cru. S'il résumait bien, lors d'un voyage a Toge dont il ignore la raison, l'invocateur de chauve-souris avait vu une gamine de son âge en suivre une autre... En s'interrogeant dessus, il a décidé donc d'avertir l'espionnée de son admiratrice secrète et face au désespoir de cette idée, la Suzuki se serait mise le feu avec un katon qu'il ne maîtrisait pas. C'est donc la qu'intervenait Shizuka qui alertée par les cris était intervenue pour stabiliser l'enfant et bannir Akari.
Cela ne s'arrête pas la, l'Usui avait bien entendu averti Yamato Daichi de l'affaire et ce dernier avait juste décidé d'un simple banissement du territoire immédiat du village de l'épine... Hashikure-dono ne semblait pas avoir pris la défense d'Akari ce que le renard comprenait. Bien que d'apparence contre-intuitive, cela permettait de limiter la casse dans qu'aucun des villages ne perde la face et qu'il n'arrive plus grave a l'adolescent aux cheveux d'ivoire. Sans cette décision, il aurait été probable que des shinobis de Toge prennent leur vengeance et qu'il ne revienne jamais a Sakyuu.
L'incident semblait s'être répété, une fois arrivé au village... Le visage de Shingen durcit néanmoins a ses mots. Ses pupilles félines s'étrécirent soudainement, ne laissant que l'or de ses yeux fixer le jeune homme assez durement. Il lui fallait donc expliquer que c'était des choses qui ne se disaient pas. Ne venait-il pas de lui expliquer qu'il n'avait pas hésité a tuer un compatriote ayant déserté quelques semaines plus tôt? Soupirant doucement, le renard commençait a comprendre le fond du problème... Jouant avec sa tasse du bout des doigts, il laisse son poing soutenir la tête:
"Je vais t'expliquer ce que je comprends de cette histoire. Tout d'abord, je veux que tu comprennes une chose. Je ne disparais pas, je ne t'abandonne pas. Certes je vis a une semaine et demie de sakyuu grâce aux chars a voile, mais je ne disparaît pas et je le répéterais autant qu'il le faudra pour que ça rentre. Rien ne t'interdis de m'envoyer une lettre telle que je t'ai envoyé plus tôt et qu'on se retrouve a Daichi no Kuni qui est le village d'étape le plus aisé a atteindre.
Cela va peut être te paraître obscur. Mais en t'expulsant de Toge ma soeur t'a sauvé la vie. Si cela avait été moi qui aurait surpris quelqu'un comme ça, je l'aurais envoyé en enfer. Sans doute aujourd'hui beaucoup de shinobi de l'épine le veulent. Ton histoire est... dure a croire, voire impossible. Si je te crois c'est uniquement parce que je te connais et que je sais que tu n'attenterais pas a la vie de quelqu'un comme ça. Ce ne sont pas les valeurs que je t'ai appris.
Avec donc une histoire difficile a croire et une jeune femme hospitalisée, le bannissement est probablement le meilleur résultat obtenable. Ne t'es tu pas dit que Yamato Daichi, neveu de notre empereur et hériter de la couronne impériale aurait pu réclamer ta tête pour ce qui aurait pu être interprété comme un affront. Pour eux tu es coupable, tu as écopé de la plus petite des sanctions. Même si je comprends que tu veuilles laver ton honneur, il n'y a pour l'instant peu a faire. Je ne suis pas en position de faire grand chose, je suis encore a l'épreuve. Si on veut y parvenir, il faut créer une situation ou quelqu'un d'influent a Toge auprès du kage entende ta version dans une situation ou tu ne peux mentir. Même ça je ne te promet pas que ça suffise.
A la base, Doji Seichiro devait venir nous accompagner a tester l'appât expérimental mais il n'a pu être disponible.
Maintenant que c'est dit... qu'est ce qui te passe par la tête? Je viens de te dire quel a été le sort du dernier déserteur qui m'a croisé et m'a défié... Sakyuu n'est plus sous ma juridiction donc je n'ai rien a dire et aucune obligation de le rapporter tu as de la chance. Je ne suis plus prêtre, rien ne me retiens de tuer désormais."
Shingen récupère sa cuillère et commence a manger doucement. Il espérait qu'Akari ait bien intégré la dangerosité de ses mots. Plus d'une fois, le jeune adulte avait vu une proportion a dire des idioties aussi élevée que son don pour les arts ninjas et celle la dépassait toutes celles qu'il avait entendu. Pensant qu'il avait été trop sévère, le jeune homme saisit le pain et le rompit avant de manger un petit morceau et reprends doucement la parole:
"Alors... Il existe deux moyens pour changer de village. Le premier est de faire comme j'ai fait une demande de transfert. La moins courante des manières et sûrement la plus difficile. En gros, tu présentes une demande aux deux kage des villages concernés avec les motivations. Pour ma part j'ai expliqué avoir l'intention de me rapprocher de mes parents récemment retrouvés et de renouer des liens avec eux. Mes états de services et le fait que Hashikure-dono semble me tenir en estime ont facilité les choses. Cette méthode me paraît impossible pour toi, tu es né et originaire du désert.
La seconde méthode... Comment dire... Tu n'as pas l'âge encore pour ça. Elle est simple, pour cela tu dois épouser une femme qui vit loin. Sauf que tu as que quinze ans... La loi est relativement simple pour ça, les époux doivent vivre sous le même toit donc que elle ou toi quitte son village pour aller dans l'autre.
Plus incertain et difficile, tu peux tenter de te faire adopter par une famille noble et essayer de faire comme j'ai fais. Mais la, je ne sais rien de comment cela se passe.
Si tu as des questions sur tout ce que je t'ai dit depuis le début n'hésite pas."
CEYLAN
Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Ven 30 Déc - 8:05
Écoutant les mots d'Akari dans un premier temps, l'homme semble vouloir argumenter là-dessus. Chose qui ne dérange pas vraiment Akari, car sinon il n'en parlerait pas. L'homme commence par un fait que le garçon comprend bine mais qu'il ne le voit pas comme tel. Son regard étant différent sur cette idée de celui de son interlocuteur. Mais Akari se demande si c'est vraiment la peine de le reprendre dessus, après tout seul l'avenir peut clarifier ce qu'il en sera. Et puis le jeune homme des Dunes préfère écouter la suite, car Shingen ne semble pas en avoir finit dans ses propos. Même si dans ses mots il y a des indications permettant de produire une rencontre assez aisée.
Puis Shingen semble prendre la défense de sa sœur. Une chose que le garçon ne conçois pas. Il a beau entendre les explications que cela est pour son bien, ce n'est pas forcément vrai. Simplement, une enquête aurait pu être moche pour Toge et cela montre, pour Akari, le petit grain de doute qu'il y avait dans l'esprit de la femme au moment de cette décision. A cela s'ajoute qu'une simple exécution entre deux corps d'armée sans même en avertir un autre aurait pu causer un incident sans précédent du mémoire pour ce qu'en sait le jeune homme.
Mais là aussi va garder le silence, n'étant pas dans la tête des Usui. Il ne peut faire que des suppositions. Mais une chose est certaine, il ne compte pas remercier celle qui l'a banni pour l'avoir soit-disant sauvé. Et si Shingen cherche à trouver une solution, pour Akari elle fut trouvée en la personne de Hanami qui s'est dite capable de l'aider à au moins faire partir ce bannissement. Chose qu'Akari se demande comment elle pourra bien procéder. Mais Shingen se met a engueuler Akari et à tort, car visiblement il a mal compris le sens des mots du garçon. Et sur ce point le jeune homme compte bien le corriger une fois qu'il aura fini. Il explique alors les différentes manière qu'il existe pour pouvoir changer de village.
-Nul besoin de prendre ce ton, je ne compte pas déserter. Mais changer de village.
Dit Akari pour commencer en s'affirmant à peine, mais ce qui est une première pour lui. Peut-être en veut-il un peu à Shingen de partir ailleurs. Ou même de l'avoir engueulé à tort, mais qu’importe il reprend par la suite.
-Si je dois signer un bout de papier pour partir eh bien je le ferai. Et même avec la première fille venue ! Je ne vois pas en quoi il faut être grand pour signer un papier devant le kage.
Dit Akari de manière énergétique mais non énervée. Après tout, il ne réalise pas l'ensemble de ce que sous-entendait Shingen.
-Mais pour ce qui est du bannissement j'y travaille déjà dessus. Notamment auprès de la Watari. Elle m'a dit être capable de m'aider en échange d'un ou deux petits services. Un simple échange de bons procédés.
Puis Akari repense à Daichi.
-D'ailleurs Kenryoku c'est devenu un déserteur à quel moment ? Avant ou après la destruction de l'auberge à Daichi ? Non parce que sinon ça veut dire que j'ai croisé un déserteur et que je n'ai rien fait. Même si pour être honnête on ne m'a rien dit à ce sujet avant maintenant.
Puis Shingen semble prendre la défense de sa sœur. Une chose que le garçon ne conçois pas. Il a beau entendre les explications que cela est pour son bien, ce n'est pas forcément vrai. Simplement, une enquête aurait pu être moche pour Toge et cela montre, pour Akari, le petit grain de doute qu'il y avait dans l'esprit de la femme au moment de cette décision. A cela s'ajoute qu'une simple exécution entre deux corps d'armée sans même en avertir un autre aurait pu causer un incident sans précédent du mémoire pour ce qu'en sait le jeune homme.
Mais là aussi va garder le silence, n'étant pas dans la tête des Usui. Il ne peut faire que des suppositions. Mais une chose est certaine, il ne compte pas remercier celle qui l'a banni pour l'avoir soit-disant sauvé. Et si Shingen cherche à trouver une solution, pour Akari elle fut trouvée en la personne de Hanami qui s'est dite capable de l'aider à au moins faire partir ce bannissement. Chose qu'Akari se demande comment elle pourra bien procéder. Mais Shingen se met a engueuler Akari et à tort, car visiblement il a mal compris le sens des mots du garçon. Et sur ce point le jeune homme compte bien le corriger une fois qu'il aura fini. Il explique alors les différentes manière qu'il existe pour pouvoir changer de village.
-Nul besoin de prendre ce ton, je ne compte pas déserter. Mais changer de village.
Dit Akari pour commencer en s'affirmant à peine, mais ce qui est une première pour lui. Peut-être en veut-il un peu à Shingen de partir ailleurs. Ou même de l'avoir engueulé à tort, mais qu’importe il reprend par la suite.
-Si je dois signer un bout de papier pour partir eh bien je le ferai. Et même avec la première fille venue ! Je ne vois pas en quoi il faut être grand pour signer un papier devant le kage.
Dit Akari de manière énergétique mais non énervée. Après tout, il ne réalise pas l'ensemble de ce que sous-entendait Shingen.
-Mais pour ce qui est du bannissement j'y travaille déjà dessus. Notamment auprès de la Watari. Elle m'a dit être capable de m'aider en échange d'un ou deux petits services. Un simple échange de bons procédés.
Puis Akari repense à Daichi.
-D'ailleurs Kenryoku c'est devenu un déserteur à quel moment ? Avant ou après la destruction de l'auberge à Daichi ? Non parce que sinon ça veut dire que j'ai croisé un déserteur et que je n'ai rien fait. Même si pour être honnête on ne m'a rien dit à ce sujet avant maintenant.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 31 Déc - 3:41
C'est l'histoire de la vie...
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Faisant une moue devant son explication, Shingen s'il n'était pas convaincu n'en laissa rien paraître. Il ne lui avait pas caché que les deux options habituelles étaient extrêmement difficiles a effectuer. Ce que le renard comprenait pas, c'est que le genin ne semblait pas accepter l'explication de Shingen. Ce qu'il ne saisissait pas, c'était que s'ils prenaient le temps de l'enfermer et d'interroger, il se serait fait trancher la gorge dans son sommeil quelques aient été les ordres de Yamato Daichi. Shingen en était persuadé, les capacités a assassiner étaient plus grandes chez les hommes que leurs capacité a garder les gens en vie.
"Ce que j'essaie de te faire comprendre Akari. C'est que déjà quand j'étais a Toge cette fille était encore incapable de parler il paraît. Pour faire simple... Tu te serais fait probablement égorger dans ta première nuit de sommeil et la... la situation aurait empirée. Les shinobis sont bien plus doués pour prendre la vie que la garder tu le sais comme moi. Ce que j'essaie de te faire comprendre c'est qu'à défaut de prendre la meilleure décision, ils n'ont pris la pire et tu devrais t'en satisfaire le temps que les choses retombent.
Les mots ont une importance Akari, pour la plupart d'entre nous changer de village est impensable. Il faut vraiment une situation exceptionnelle comme celle que j'ai pour être pris en compte. Probablement que si mes véritables parents n'étaient pas des nobles de Teito et ma relation positive avec Hashikure-dono ont rendu ma demande plus audible. Ce serait un autre que moi tu aurais été pris pour un traître."
Avait-il oublié face a qui il se trouvait? Shingen avait été quasi toute sa vie un prêtre de la déesse renarde qui bénissait et défaisait les mariages. Convaincu que cette dernière l'avait reniée pour son hubris, il n'en restait pas moins qu'il pensait toujours que le mariage était important. Même dans son cas peu enviable, les nobles étaient éduqués dans l'idée que l'amour pouvait naître de la proximité et de l'alliance. Dans le cas d'Akari, il ne voyait ça que comme un échappatoire au désert...
"Sais tu ce qu'implique un mariage? Prenons mon cas. Ma soeur propose l'alliance a Hanami, elle accepte. Nous ferons une belle cérémonie, échangerons un baiser en nous promettant de nous chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ensuite il y aura des célébrations jusque la ça a l'air bien. Puis le soir... nous coucherons ensemble parce que le rôle d'un mariage est de faire des enfants. Cela se répéteras jusqu'à ce qu'Hanami soit enceinte. Bien entendu, qu'on s'aime ou pas ne rentre pas dans l'équation.
Maintenant dit moi? Te penses tu être capable de chérir et prendre soin de la première femme venue jusqu'à sa mort? Te penses tu être capable d'avoir des relations sexuelles avec la première venue et lui faire des enfants alors que tu n'es même pas encore majeur? Te penses tu être capable d'élever un enfant?
Ce n'est pas pour rien que seuls les adultes peuvent se marier tu sais. Il ne s'agit pas de juste signer un papier non."
Très ironique venant de Shingen qui avait même réussi l'exploit de pousser la meilleure amie de sa soeur aînée a l'embrasser... Parler de fidélité et de mariage hein? Néanmoins de tout ce qu'il a pu apprendre, le fait qu'il fasse appel aux services d'Hanami pour l'aider a résoudre son problème était ce qui l'inquiétais le plus... Pour l'Ermite aux cheveux d'ivoire, elle était un animal politique et Akari une proie facile de part sa naïveté. Il savait qu'il allait s'attirer des ennuis mais la il ne pouvait trop se taire...
"Et que t'as t-elle demandé? Hanami est un animal politique doublé d'une marchande, je ne lui accorderais pas une totale confiance. Je serais curieux de savoir quelle solution concrète elle t'a donné. Si tu veux savoir la vérité, elle a une influence assez limitée a Toge sa famille est bannie de la capitale mais a encore des contacts avec la famille de Minamoto Hyouren-sensei. Je ne vais pas te mentir, soit prudent. Si tu le souhaites je n'interviendrais pas dans cette histoire et te laisserais tout gérer."
Les yeux de Shingen s'ouvrent grand de surprise... Il avait croisé Kenryoku? Après la destruction de l'auberge? Pourtant... la balle étoilée l'avait percutée de plein fouet, imposant une force démentielle sur ses organes internes, la pluie d'acier l'avait laissée plein de projectile et surtout... le foxbite l'avait atteint... Les shurikens de chakra gros comme des grains de poussière avaient fait leur office il avait vu Kenryoku étouffer dans son sang... comment avait-il survécu? C'est avec un sérieux qu'Akari ne lui avait rarement vu qu'il reprends la parole
"Tu es sûr... que c'était lui? C'est extrêmement important. L'auberge a été détruite a cause de sa désertion. Pour faire simple, on buvait un verre, j'allais rejoindre ma soeur a Toge pour des raisons... diverses. Nous sommes revenus sur notre mission et m'a raconté son histoire. Ensuite nous nous sommes battus. Il m'a fallu trois techniques sous le mode ermite pour en venir a bout.
Je n'ai pas pu confirmer la mort de Kenryoku, j'étais gravement blessé. Le ver des sables m'avait éventré quelques semaines plus tôt et j'ai fait l'erreur de ne pas écouter les médecins. Bref j'ai sauvé un civil en interceptant une technique de Kenryoku avec mon corps et je suis tombé inconscient peu de temps après. Mais... mes techniques l'avaient transpercé, imposé une pression et des lésions terribles sur ses organes internes. Il ne peut avoir survécu sans avoir reçu de soins.
Toi qui pensais que Hashikure-dono ne t'aimais pas, tu vas gagner grandement en valeur a ses yeux. J'avais pour mission de confirmer ou d'infirmer sa mort... Je te fais confiance et sous peu je vais aller envoyer un message a Sakyuukage-dono. Tu ne te rends pas compte du temps que tu nous fait gagner, on aurait pu mettre des années a nous retrouver.
Pour faire simple il a déserté alors que j'agonisais ventre ouvert dans le désert. Ce n'est pas grave que tu n'aies rien fait. Tu n'es pas un chasseur de déserteur, même si je pense que tu l'aurais vaincu aisément tu as bien fait de ne prendre de risques face a l'inconnu. "
Sans attendre, Shingen sort de son paquetage un parchemin et commence a écrire sa lettre avant de la cacheter et la confier a l'aubergiste avec une poignée de ryôs... assez de ryôs pour qu'il confie son auberge a sa femme un instant et aille de suite poster l'information au Sakyuukage.
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 31 Déc - 8:14
L’homme se montre plus direct dans son explication, plus sévère peut-être. Même si Akari ne perçoit pas vraiment la chose ainsi, il ne voit que des explications qui peuvent ou non aller dans son sens. En l’occurrence ces derniers ne vont pas vraiment dans l’idée qu’il a de la situation. Car Shingen semble persuadé que l’armée pour une si petite affaire irait jusqu’à faire assassiner un de ses membres. De quoi insuffler un soupçon de désertion dans le cœur du garçon, qu’il en soit conscient ou non.
-Je vois j’imagine que c’est pour le mieux.
Se contente de dire Akari. Même s’il ne compte pas en rester là avec cette affaire, ni même laisser la levure retomber. Aussi pour Shingen la volonté que de changer de camp de base pour Akari n’est rien d’autre qu’un acte qui sera perçu comme une trahison. Si ce n’est qu’auprès de Sakyuu que cela est effectivement le cas, alors ce n’est pas pour déranger le garçon. Après tout, les derniers événements qu’il a pu vivre ne le font concevoir le kage que comme un ennemi ou du moins une personne qui ne viendra jamais l’aider. Ce qui est loin d’être faux au vu de ce qu’il a pu voir jusqu’à présent.
Puis Shingen, prend son cas pour exemple, explique alors le mariage et ce que cela peut impliquer. Détaillant chaque étape du voyage, dont certaine où Akari aurait préféré ne rien s’imaginer. D’autant qu’il connait les trois protagonistes de cette histoire et qu’il lui donc impossible de ne pense rà la chose quand on lui en parle. C’est comme parler d’un renard rose et demande ensuite à la personne qui écoute ce qu’elle a en tête. Et à moins de ne pas écouter elle a forcément un renard rose dans son esprit. Mais qu’importe, le garçon écoute la suite de tout ceci. Mais le moine soulève des questions à la suite de cette description, où le garçon ne peut répondre qu’un simple non. Tant la honte de sa bêtise le remplit que sa gêne quant à toutes ses idées.
-Non.
C’est là que Shingen s’intéresse à l’accord conclu avec Hanami. Un accord assez simple en soit. Et l’homme ne manque pas de décrire assez étrangement sa future femme. Preuve qu’il n’éprouve pas grand-chose à son sujet, à défaut de la connaitre.
-Je lui ai simplement demandé d’obtenir mon dé-bannissement. Et échange elle m’a demandé un petit service qui se limitera au grand maximum à une escorte de caravane pour exemple. Après je n’oserais pas prétendre pouvoir contrôler vos actions par de simples mots, si vous souhaitez intervenir dans cette vous êtes libre de le faire. Sur ce point je sais que je peux vous faire confiance.
Une vérité absolue sur ce point si bien que cela ne dérange en rien que le moine intervienne ou non dans cette affaire. Simplement Akari souhaite être lavé de tout soupçons. Mais un autre sujet semble plus capter l’attention du moins. Un sujet plus sombre encore sur lequel Akari ne cesse d’en apprendre et qu’il ne peut constater son erreur. Apprenant la destruction de l’auberge à la suite d’un combat entre Shingen et Kenryoku. Shingen évoque alors une renommée potentielle qui peut retomber potentiellement sur Akari. Ne se souciant pas de ça, le combat a été d’une certaine ampleur à écouter Shigen. Et pourtant.
-Eh bien je ne sais pas si vous y êtes allé à fond, mais bien qu’il ne fût pas en grande forme, il pouvait se déplacer sans aucun problème. Peut-être a-t-il dévié juste assez votre coup fatal pour protéger un point vital ou quelque chose de cet ordre-là. Je l’ai simplement croisé, nous avons échangé mais ma mission m’appelai surtout que je n’étais pas spécialement en avance, mais pas en retard non plus. Mais si je comprend bien, la prochaine que je le vois je dois attaquer à vue ? Ou bien chercher à ce qu'il capitule sans condition ?
-Je vois j’imagine que c’est pour le mieux.
Se contente de dire Akari. Même s’il ne compte pas en rester là avec cette affaire, ni même laisser la levure retomber. Aussi pour Shingen la volonté que de changer de camp de base pour Akari n’est rien d’autre qu’un acte qui sera perçu comme une trahison. Si ce n’est qu’auprès de Sakyuu que cela est effectivement le cas, alors ce n’est pas pour déranger le garçon. Après tout, les derniers événements qu’il a pu vivre ne le font concevoir le kage que comme un ennemi ou du moins une personne qui ne viendra jamais l’aider. Ce qui est loin d’être faux au vu de ce qu’il a pu voir jusqu’à présent.
Puis Shingen, prend son cas pour exemple, explique alors le mariage et ce que cela peut impliquer. Détaillant chaque étape du voyage, dont certaine où Akari aurait préféré ne rien s’imaginer. D’autant qu’il connait les trois protagonistes de cette histoire et qu’il lui donc impossible de ne pense rà la chose quand on lui en parle. C’est comme parler d’un renard rose et demande ensuite à la personne qui écoute ce qu’elle a en tête. Et à moins de ne pas écouter elle a forcément un renard rose dans son esprit. Mais qu’importe, le garçon écoute la suite de tout ceci. Mais le moine soulève des questions à la suite de cette description, où le garçon ne peut répondre qu’un simple non. Tant la honte de sa bêtise le remplit que sa gêne quant à toutes ses idées.
-Non.
C’est là que Shingen s’intéresse à l’accord conclu avec Hanami. Un accord assez simple en soit. Et l’homme ne manque pas de décrire assez étrangement sa future femme. Preuve qu’il n’éprouve pas grand-chose à son sujet, à défaut de la connaitre.
-Je lui ai simplement demandé d’obtenir mon dé-bannissement. Et échange elle m’a demandé un petit service qui se limitera au grand maximum à une escorte de caravane pour exemple. Après je n’oserais pas prétendre pouvoir contrôler vos actions par de simples mots, si vous souhaitez intervenir dans cette vous êtes libre de le faire. Sur ce point je sais que je peux vous faire confiance.
Une vérité absolue sur ce point si bien que cela ne dérange en rien que le moine intervienne ou non dans cette affaire. Simplement Akari souhaite être lavé de tout soupçons. Mais un autre sujet semble plus capter l’attention du moins. Un sujet plus sombre encore sur lequel Akari ne cesse d’en apprendre et qu’il ne peut constater son erreur. Apprenant la destruction de l’auberge à la suite d’un combat entre Shingen et Kenryoku. Shingen évoque alors une renommée potentielle qui peut retomber potentiellement sur Akari. Ne se souciant pas de ça, le combat a été d’une certaine ampleur à écouter Shigen. Et pourtant.
-Eh bien je ne sais pas si vous y êtes allé à fond, mais bien qu’il ne fût pas en grande forme, il pouvait se déplacer sans aucun problème. Peut-être a-t-il dévié juste assez votre coup fatal pour protéger un point vital ou quelque chose de cet ordre-là. Je l’ai simplement croisé, nous avons échangé mais ma mission m’appelai surtout que je n’étais pas spécialement en avance, mais pas en retard non plus. Mais si je comprend bien, la prochaine que je le vois je dois attaquer à vue ? Ou bien chercher à ce qu'il capitule sans condition ?
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Dim 1 Jan - 0:21
C'est l'histoire de la vie...
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
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Une réponse neutre au mieux, mais Shingen connaissait assez bien Akari pour voir ou était le problème. Un des gros soucis du jeune homme qu'il avait deviné avec le temps c'était de concevoir la complexité de l'être humain. Akari était un être des plus simples, certains pouvaient même le qualifier d'idiot et de simplet... L'avis restait propre a chacun mais il était la une grosse faiblesse du jeune homme, celui d'ignorer a quel point le coeur humain peut être empli de ténèbres et de lumières.
"Alors... je pense voir ou est le soucis et ou on ne se comprends pas... Les shinobis ont tendance a prendre des... initiatives personnelles. Ton cas n'est pas un grand secret même Shizuka nee-chan m'en a parlé. Un shinobi un peu zélé peut outrepasser les ordres de Daichi et te trancher la gorge. Le risque existe. Comprends-tu ce que j'essaie de dire?"
Il était compliqué de savoir quel était la poigne réelle de Yamato Daichi sur ses troupes, les shinobis de Toge étaient extrêmement différents de ceux de Sakyuu dans leur caractères et leur manière d'être. Après... il restait le sujet délicat du mariage. Shingen avait opté pour une option des plus imagées, décrivant a chaque étape ce qu'il était sensé arriver... et encore il aurait pu être extensif pendant des heures et des heures sur le moindre aspect de la vie quotidienne.
"En réalité... sans amour j'en suis incapable non plus. Tu aurais été plus adulte que moi si tu avais répondu oui."
Au moins, il avait réussi a lui faire comprendre que cette idée de mariage était idiote. Shingen craignait surtout qu'une femme prenne avantage de lui et de son envie de quitter le désert. Bien qu'il obtiendrait ce qu'il souhaite, l'adolescent pouvait finir par vivre un enfer...
Cela ne faisait pas grand sens pour Shingen. Que lui croit son élève sur parole était une chose, mais Hanami devait bien se rendre compte que son histoire d'un point de vue extérieur tenait pas la route. Reposant son visage davantage contre son poing, Shingen se demandait quel but poursuivait Hanami... Byakuren lui avait assuré la connaître et sans doute était-ce la le pivot qu'elle voulait utiliser... mais les jumeaux étaient tous deux prêtres dans le même temple que la pseudo victime. S'ils avaient développé un lien avec Ena une tentative maladroite pouvait mettre en péril la stratégie sur le long terme que le renard avait en tête.
"Je suis curieux de savoir ce qu'elle a pu te dire pour que te faire croire qu'une chuunin de Seizan puisse faire infléchir la position du Togekage. Vois-tu, l'ennui du genre de travail que tu as accepté est qu'elle peut faire durer la chose en te vendant des avancées que tu ne peux mesurer. J'espère que tu as dit que tu fera ça que quand elle tiendras sa part du contrat et pas avant?
Tu sais... me demander de ne pas agir dans une de tes affaires n'est pas de me contrôler. C'est d'avoir une volonté propre et me demander de la respecter. Si je suis ton mentor, je ne suis pas parfait et peut faire des erreurs. J'ai bien une ou deux idées sur comment je peux faire, mais ça sera long et pas facile."
Kenryoku a survécu hein? C'était presque incroyable, si cela ne venait pas d'Akari il n'y aurait pas cru. Néanmoins il faisait aussi mention de l'établissement qu'ils avaient détruit lors de leur affrontement ce qui n'était pas un détail connu de beaucoup. Croisant les mains pour les poser devant sa bouche, le renard fixe Akari de ses yeux d'or, ses pupilles presque invisible tellement il se concentrait. Donc, il n'avait pas reçu de soins adéquat et était toujours en rééducation...
"Je vais être franc... cette nouvelle ne viendrait pas de toi je n'y croirais pas. Même si je me suis retenu dans l'ampleur de mes techniques, j'ai du y aller fort. Kenryoku a encaissé de plein fouet trois techniques renforcée au chakra naturel. La première a apposée une force terrifiante sur ses organes, la seconde l'a transpercé comme un hérisson, la dernière avait pour but de le tuer de diverses hémorragies interne, j'ai fais une nuée de shurikens gros comme des grains de poussière. Très difficile.
Donc il est toujours présent a Daichi? Sûrement a-t-il trouvé un emploi local pour subvenir a ses besoins... Il n'a pas le niveau de combat suffisant pour survivre dans la nature tant de temps, avec les blessures qu'il avait il aurait été tué par le premier yokai un peu costaud qui traîne. Je suis passé plusieurs fois par Daichi et il n'y était pas, cela veut dire qu'il vit dans la zone. Je peux éliminer Toge j'ai déjà expliqué ce qui est arrivé a des jonins de l'épine, il ne serait jamais entré même avec un bandeau de Sakyuu.
Cela laisse deux options, Neppu no Kuni au nord ou il se serait reconverti en devenant bûcheron ou ouvrier agricole. Sinon nous avons Teito, la capitale ou il pourrait gagner de l'argent grâce a ses capacités de shinobi... Connaissant mieux que moi le personnage tu peux me dire ce que t'en penses?
Alors si tu le croises a nouveau tu fais rien. Ma mission s'arrêtait a confirmer sa mort ou savoir s'il avait survécu. Je lui exposerais aussi mes hypothèses. C'est aux hauts gradés de décider de ce qu'ils vont faire mais Hashikure-dono m'a l'air de vouloir régler le problème lui même."
CEYLAN
Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Dim 1 Jan - 13:16
Shingen précise mieux les choses. Il est donc naturel que pour Akari, il soit plus aisé de suivre la pensée de son mentor sur ce domaine. Et pour dire vrai, le garçon se laisse aisément convaincre par les arguments avancés. S’il est fier sur certains sujets, sur ce genre de chose, il veut volontiers admettre qu’il n’est pas parmi les personnes les plus éclairées. Mais cela soulève alors de nombreuses questions chez le garçon. Pour autant il va se retenir de les soumettre à son mentor, du moins pas avant que ce dernier n’ait pas pu finir de s’adresser à lui et cela afin de pouvoir lui formuler une réponse des plus complètes tout en amenant les questions tel un raz de marée.
La suite s’annonce plus douce, plus douce sur ce qui est du mariage. Et de la réponse qui fut assez désinvolte de la part d’Akari. Même son mentor a pu lui aussi aller assez loin sur cette question. Finalement la chute revient sur le bannissement d’Akari et la solution que ce dernier a pu ajouter. Et c’est alors que Shingen soulève des points essentiels, des points auxquels même Akari a pu penser. Et d’autres non, comme le fait que le moine puisse à présent aider sa cause. Car comme peut le dire assez souvent Hanami tout n’est question d’intérêts, le reste n’est que décoration. Enfin il extrapole les mots ou les déformes, mais tente de formuler la même idée qu’elle dans son humble esprit.
-Je vois, eh bien pour ce qui est de mon contrat avec Hanami. J’y ai pensé oui, je ne lui devrais quelque chose qu’après service rendu, quoi que ce soit peut-être même elle qui en a convenu ainsi. Quoi qu’il en soit je ne vais pas me risquer à quoi que ce soit sans qu’il n’y ait un résultat positif pour mon affaire. Mais vos propos m’inquiètent. Si les kage ne sont pas capables de tenir leurs hommes, alors à quoi bon soutenir leurs causes ? Non pas qu’une idée de révolte me vienne en tête, mais je ne comprends pas comment on suivre quelqu’un alors que ce dernier n’a finalement aucun contrôle ? Aucun contrôle sur des choses si simples ?
Puis Shingen évoque les informations qu’Akari a pu fournir au sujet d’un déserteur. Ce déserteur qu’il a pu connaitre tant dans le désert que dans l’Ouest n’est pas vraiment un ami, c’était plus un confrère, un autre militaire pour le garçon. Et il n’accordait pas une bien grande importance à ce dernier dans son cœur, un lieu si vide ou presque.
Mais Shingen évoque le cas de ce déserteur et se lance dans de nombreuses suppositions. Et Akari doit alors répondre à quelques questions.
-Je ne ferai rien. D’autant que je sais que l’homme est assez enclin à la violence ou du moins il est assez rustre. Quant à sa destination je ne sais pas quoi dire. Les deux sont possibles selon ce qu’il cherche. D’ailleurs il m’a dit qu’il cherchait quelque chose à Daichi, mais je n’en sais pas plus.
La suite s’annonce plus douce, plus douce sur ce qui est du mariage. Et de la réponse qui fut assez désinvolte de la part d’Akari. Même son mentor a pu lui aussi aller assez loin sur cette question. Finalement la chute revient sur le bannissement d’Akari et la solution que ce dernier a pu ajouter. Et c’est alors que Shingen soulève des points essentiels, des points auxquels même Akari a pu penser. Et d’autres non, comme le fait que le moine puisse à présent aider sa cause. Car comme peut le dire assez souvent Hanami tout n’est question d’intérêts, le reste n’est que décoration. Enfin il extrapole les mots ou les déformes, mais tente de formuler la même idée qu’elle dans son humble esprit.
-Je vois, eh bien pour ce qui est de mon contrat avec Hanami. J’y ai pensé oui, je ne lui devrais quelque chose qu’après service rendu, quoi que ce soit peut-être même elle qui en a convenu ainsi. Quoi qu’il en soit je ne vais pas me risquer à quoi que ce soit sans qu’il n’y ait un résultat positif pour mon affaire. Mais vos propos m’inquiètent. Si les kage ne sont pas capables de tenir leurs hommes, alors à quoi bon soutenir leurs causes ? Non pas qu’une idée de révolte me vienne en tête, mais je ne comprends pas comment on suivre quelqu’un alors que ce dernier n’a finalement aucun contrôle ? Aucun contrôle sur des choses si simples ?
Puis Shingen évoque les informations qu’Akari a pu fournir au sujet d’un déserteur. Ce déserteur qu’il a pu connaitre tant dans le désert que dans l’Ouest n’est pas vraiment un ami, c’était plus un confrère, un autre militaire pour le garçon. Et il n’accordait pas une bien grande importance à ce dernier dans son cœur, un lieu si vide ou presque.
Mais Shingen évoque le cas de ce déserteur et se lance dans de nombreuses suppositions. Et Akari doit alors répondre à quelques questions.
-Je ne ferai rien. D’autant que je sais que l’homme est assez enclin à la violence ou du moins il est assez rustre. Quant à sa destination je ne sais pas quoi dire. Les deux sont possibles selon ce qu’il cherche. D’ailleurs il m’a dit qu’il cherchait quelque chose à Daichi, mais je n’en sais pas plus.
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Lun 2 Jan - 21:30
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Le renard ne savait trop quoi en dire en réalité. Peut-être avait il mal jugé Hanami car l'arrangement lui semblait soudainement beaucoup plus correct même s'il ne voyait toujours pas ou était l'avantage de la noble vis a vis de la prise de risque. Une simple cargaison de marchandise ne valait pas la prise de risque que valait l'opposition a la décision d'un kage et le potentiel que ça avait de briser ses liens au village de l'épine. Plissant les yeux, Shingen décide d'être franc avec Akari:
"En réalité... je ne comprends pas pourquoi elle prends ce risque. Aucune cargaison légale ne vaut le risque de briser ses contacts a Toge en s'opposant a la décision du neveu même de l'empereur actuel. J'ai peur qu'elle te fasse tremper dans des affaires d'une illégalité totale. Peut-être que je m'inquiète trop et qu'en réalité tu transporteras juste de l'argent ou des métaux précieux... Ce n'est pas le manque de contrôlé de Daichi plus que... les initiatives personnelles intempestives. Suzuki Ena m'a laissé l'impression d'être relativement appréciée. Un shinobi un peu zélé qui malgré sa fidélité croit rendre service a son village... C'est dur de savoir ce qui passe dans la tête des gens a ces moments la."
Il cherchait quelque chose a Daichi? C'était quelque chose d'assez surprenant c'est qu'il n'avait rien a chercher dans ce patelin. Plissant les yeux, Shingen commençait a être perplexe. Devait-il expliquer la situation a la princesse Hyouren et laisser l'oeil du dragon enquêter voir ce qu'il cherchait a son retour? C'était une information qu'il n'avait pas mise dans sa lettre a l'intention du sakyuukage... Bon cela allait rien changer, lorsqu'ils viendront apporter a Tobu la tête d'un yokai récalcitrant au domptage sans doute pourra-t-il lui donner l'information:
"C'est définitivement le même homme que nous avons tout deux rencontré... Kenryoku Zoobooru violent et rustre il ne doit pas en avoir deux. Ce que je ne comprends pas c'est qu'il y a très peu de choses a Daichi no Kuni. Touristiquement les plats a base de cerises et pétales de cerisiers sont populaires et beaucoup de gens vont les découvrir mais s'il y avait quelque chose a trouver, nous l'aurions trouvé a Toge depuis longtemps."
Sortant de son sac une petite boîte en bois laqué assez prudemment, Shingen la pose devant Akari. Laissant a nouveau son poing soutenir ta tête au niveau de sa joue, l'Ermite du village de l'épine pointe l'objet devant lui:
"Passons donc au coeur du sujet. Tu sais que je ne t'ai pas convoqué pour rien. J'ai pu me procurer un appât expérimental mis au point par le bureau d'étude des yokais. Je devais avoir normalement un jonin de l'équipe qui se joint a nous mais qui n'a pas pu. Cette absence fera donc peser l'essentiel du plan sur toi. Cet appât est spécialisé dans les yokai ayant une maîtrise du doton.
Tu connais mes points forts, mon chakra pur est neutre face a tout mais cela peut s'avérer être une grave faiblesse. Lorsque j'ai combattu un ver des sables, une créature pouvant être attirée par mon appât. Même avec des techniques neutres... je n'aurais tenu la distance. Donc l'essentiel de nos dégâts reposerons sur ta maîtrise du raiton fort face au doton. Comprends-tu?"
CEYLAN
Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Mar 3 Jan - 8:11
Shingen annonce alors l’incompréhension qu’il éprouve à l’égard de Hanami. Un sentiment assez compréhensif pour Akari. Après tout, il a tant de raison de se méfier et pourtant Akari espère que la femme est sincère à ce sujet. Il ne peut pas jurer non plus que le marché et honnête après tout il est en cours et on ne peut que supposer qu’elle dise la vérité. Mais l’homme semble presque comme prendre la défense d’Ena. Un sentiment que le garçon trouve quelque peu injustice, après tout il est la victime dans toute cette affaire. Et preuve que Hanami a raison sur certains points, un mensonge répété par dix personnes un mensonge, mais un mensonge répété par tout un village devient une vérité.
Quoi qu’il en soit pour Akari la machine est lancée et les rouages ne peuvent plus être stoppée à présent.
-Je peux comprendre vos inquiétudes à ce sujet. Mais à mes yeux Hanami semblent honnête. Elle a d’abord été méfiante pour comprendre si j’étais coupable ou non, même si au final, il est vrai elle doit peu se soucier de cela. Et certainement qu’elle a un intérêt quelque part. Qui sait, peut-être qu’elle cherche juste à aller dans le sens inverse pour mieux être reconnu par Toge en couvrant leur faute dans cette histoire avec Ena. Et même si, dans le cas où le plan fonctionne, le résultat qui est une vie plus complexe pour Ena ne me plait pas. Je ne vois pas d’autres alternative au vu de jusqu’où est montée cette histoire.
Puis en revenant sur Kenryoku, Shingen confirme bien qu’il s’agit du même homme que tous deux ont pu rencontrer. Mais il évoque alors un dilemme qui le chagrine. Celui de ne pas comprendre ce que l’homme cherche en pareil endroit. Akari se demande alors ce qu’il pourrait chercher s’il se trouvait en position de déserteur. La réponse est évidente et cela qu’il soit déserteur ou non. Il continuerait sa traque à l’encontre de son frère, mais ne lui ôterait la vie qu’après avoir appris ses intentions. Après tout, ce n’est pas un cadavre qui risque de parler.
-Peut que s’il insiste tant sur cette ville c’est pour y rencontrer quelqu’un ou même tout simplement sa famille. Enfin je n’ai pas lu son dossier, mais peut-être qu’il a quelqu’un qu’il connait par là. Ce qu’il peut expliquer qu’il ait pu se cacher ou se reposer durant un temps. Après je ne fais que des suppositions sur une affaire qui ne me regarde pas.
Puis aussi curieux que cela puisse être, Shingen sort devant Akari une boite avec un bois laqué. Ni luxueuse ni pauvre, le jeune garçon se demande alors de quoi il peut bien s’agir. Et au moment où il évoque la raison de cette venue, Akari comprend facilement qu’il s’agit de l’appât. Il serait bien curieux de l’ouvrir en ce lieu. Mais sans aucun doute que cela viendrait à causer de nombreux problèmes. Aussi il préfère s’abstenir de faire cela. Il est toutefois impressionnant pour le garçon de voir les progrès de Toge en matière de yokai, alors que Sakyuu semble stagner dans tous les domaines hormis peut-être celui du transport public.
-Oui je comprends, je vais devoir utiliser mon raiton dès que l’occasion se présente. Mais ce n’est pas dit que nous tombions sur un ver, si ?
Quoi qu’il en soit pour Akari la machine est lancée et les rouages ne peuvent plus être stoppée à présent.
-Je peux comprendre vos inquiétudes à ce sujet. Mais à mes yeux Hanami semblent honnête. Elle a d’abord été méfiante pour comprendre si j’étais coupable ou non, même si au final, il est vrai elle doit peu se soucier de cela. Et certainement qu’elle a un intérêt quelque part. Qui sait, peut-être qu’elle cherche juste à aller dans le sens inverse pour mieux être reconnu par Toge en couvrant leur faute dans cette histoire avec Ena. Et même si, dans le cas où le plan fonctionne, le résultat qui est une vie plus complexe pour Ena ne me plait pas. Je ne vois pas d’autres alternative au vu de jusqu’où est montée cette histoire.
Puis en revenant sur Kenryoku, Shingen confirme bien qu’il s’agit du même homme que tous deux ont pu rencontrer. Mais il évoque alors un dilemme qui le chagrine. Celui de ne pas comprendre ce que l’homme cherche en pareil endroit. Akari se demande alors ce qu’il pourrait chercher s’il se trouvait en position de déserteur. La réponse est évidente et cela qu’il soit déserteur ou non. Il continuerait sa traque à l’encontre de son frère, mais ne lui ôterait la vie qu’après avoir appris ses intentions. Après tout, ce n’est pas un cadavre qui risque de parler.
-Peut que s’il insiste tant sur cette ville c’est pour y rencontrer quelqu’un ou même tout simplement sa famille. Enfin je n’ai pas lu son dossier, mais peut-être qu’il a quelqu’un qu’il connait par là. Ce qu’il peut expliquer qu’il ait pu se cacher ou se reposer durant un temps. Après je ne fais que des suppositions sur une affaire qui ne me regarde pas.
Puis aussi curieux que cela puisse être, Shingen sort devant Akari une boite avec un bois laqué. Ni luxueuse ni pauvre, le jeune garçon se demande alors de quoi il peut bien s’agir. Et au moment où il évoque la raison de cette venue, Akari comprend facilement qu’il s’agit de l’appât. Il serait bien curieux de l’ouvrir en ce lieu. Mais sans aucun doute que cela viendrait à causer de nombreux problèmes. Aussi il préfère s’abstenir de faire cela. Il est toutefois impressionnant pour le garçon de voir les progrès de Toge en matière de yokai, alors que Sakyuu semble stagner dans tous les domaines hormis peut-être celui du transport public.
-Oui je comprends, je vais devoir utiliser mon raiton dès que l’occasion se présente. Mais ce n’est pas dit que nous tombions sur un ver, si ?
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Mer 4 Jan - 3:35
Usui Shingen a écrit:
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
Ne pas faire de mal a la réputation et a la carrière de Suzuki Ena si jamais la vérité venait a percer? Shingen était d'autant plus perplexe de ses mots que de l'intention. Ena est un élément dangereux a l'intérieur de Toge, capable de se mettre le feu si quelqu'un dévoile son secret? Elle est encore plus instable mentalement que lui-même lorsqu'il avait perdu son calme sous le magnifique regard de la parfaite princesse Minamoto Hyouren... et pourtant Shingen avait conscience que le concept d'amour propre s'était enfui encore plus vite qu'un rat surpris un bout de gruyère entre les pattes.
"Les humains n'aiment pas avoir tort. L'orgueil fait faire les pires erreurs aux hommes malheureusement. Un kage ne peut pas se permettre cette erreur, mais même en apportant les preuves certains de Toge ne te croiront jamais parce que leur orgueil leur interdit de leur faire admettre qu'ils se sont fait duper par une enfant de quatorze ans au comportement plus instable qu'un manteau de neige sous le soleil d'été...
Ena est instable et dangereuse pour Toge... non même pas pour le village mais pour ses shinobis. S'immoler est un acte de désespoir le plus souvent, une manière d'attirer l'attention pour une cause qu'on croit juste. J'ignore si elle a vu et fait confiance a ma soeur pour la sauver en attirant son attention. Mais imagine simplement cette situation, un jonin met en place un plan de bataille, l'objet de son obsession... car oui elle est obsédée on ne s'immole pas pour rien... est soumise a des risques calculés a cause de ces plans, bref elle se met le feu? Comme ça elle attire yokai ou déserteurs et tout le monde se fait massacrer?
Elle n'a de plus aucune conscience de ses actes. Peut-être considères tu Hashikure-dono comme un incompétent, mais je te demande de me croire que s'il t'était arrivé quoique ce soit, les choses ne se seraient pas déroulées comme ça. A elle seule Ena a pris le risque de mettre en péril l'harmonie entre deux des quatre grands corps shinobi de l'empire. Tout ça pour une fille qu'elle observe de derrière un mur?
C'est comme ça que démarrent les guerre civiles Akari. Ena a mon sens ne mérite que d'être punie et écartée de Toge, envoyée dans le temple de Jujou opposé a elle sur la carte du sekai. Sans doute suis-je alarmiste sur mes propos, mais je veux que tu comprennes l'ampleur du risque qu'elle a fait prendre a la stabilité du monde.
Peut-être n'es tu pas d'accord avec cette décision, mais vous êtes tous deux en vie, nos deux villages ne sont pas en guerre ouverte... Il y avait tellement de moyens pour que ça dérape et Inari soit louée nous sommes toujours en paix. Les ennemis des villages dans l'ombre n'attendent que ça tu sais? Yokai, Jashinistes même Carbonistes. Chaque jour nous risquons d'imploser..."
Shingen penche la tête en entendant l'idée d'Akari... une rencontre? Cela faisait beaucoup plus sens que de chercher quelque chose en particulier oui... Il n'y avait d'artefact étrange a Daichi no Kuni a sa connaissance et Hyouren sensei lui en aurait forcément parlé s'il y en avait un. Laissant reposer son visage sur ses mains jointes, le renard s'adonne a une intense réflexion. Rester dans une zone ou son visage est connu pour avoir tenté de tuer des civils est une idée affreuse... pourtant il l'a fait. En estimant que Kenryoku a un intellect a a peu près 25% du sien, il l'aurait compris.
"Je pense que tu as raison, il doit sûrement attendre pour une connaissance ou une rencontre. Rester sur les lieux de son méfait sans raisons est une idée trop idiote même pour lui. Si tu te souviens de ton enfance, quand tu savais faire une bétise ton premier réflexe était de partir aller te cacher non? Il doit être au moins assez intelligent pour ça... et pourtant en un mois nous l'avons croisé tous deux au même endroit."
Shingen soupire, il aimerait que ça soit vrai mais... Le ver était le dieu de ce désert, le prédateur ultime avant de se transformer en un papillon carnivore aux capacités inconnues. Un simple ver des sables était capable de vaincre une escouade a lui seul et l'Ermite aux renard avait failli payer de sa vie cet affront. Plissant les yeux, le jeune homme se redresse. Cet appât était a double tranchant, s'il avait été utilisé pour attirer un yokai d'un autre élément que le doton le Togejin a la crinière ivoire n'aurait pas cette conversation. Posant la main sur un pan de son kimono, il révèle son corps musclé par le nouvel entraînement qu'il subissait mais surtout, la cicatrice rouge barrant son ventre:
"Normalement non... mais cet appât attire une créature ayant l'affinité particulière doton tout comme ton katon est une affinité particulière. Les vers des sables sont de cette catégorie. Vois-tu Akari, en éjectant de côté les créatures ne maîtrisant pas le doton, nous augmentons nos chances d'attirer un ver des sables. J'ai pu déterminer un panel de trois ou quatre yokai ayant potentiellement le doton en affinité primaire.
Il y a un mois... juste après t'avoir appris le mode ermite. J'ai été envoyé en patrouille dans la région des grands cratères. Me retrouvant face a une cavité qui n'avait pas de sens, j'ai été pris au piège, c'est la que j'ai connu Kenryoku.
Bref... j'ai combattu un ver. Non... il a joué avec moi. Avec une technique doton aussi puissante que nos jutsu sous chakra naturel elle m'a déchiré le ventre et a encastré celui qui était un frère pour moi contre un mur d'un simple coup de queue démesuré. Tu connais la roue élémentaire, le Suiton de Mizutsune était inefficace.
Alors que je tentais de porter secours a mon frère malgré ma blessure, le ver a surgi du sol et m'a avalé. J'ai réussi a m'en sortir par... chance. Elle m'a revomis hors du nid, c'est comme ça que je suis officiellement le seul homme qui a survécu a une descente dans un nid de ver. Officieusement, Kenryoku y a survécu, sa mère elle a vécu dans ce nid des années en évitant les vers. Me demande pas ce qu'elle a bu ou manger je l'ignore.
Je vais être honnête... je veux partir dompter mais... j'ignore si j'aurais la force de dompter un ver. Je les hais... je les hais tous. Ces créatures sont stupides au point de ne pas avoir été effrayées de perdre leurs sens, j'ignore même s'il est possible de négocier avec elles. Si jamais on attire un ver promet moi deux choses... la première d'attaquer au moindre truc suspect ou de soutenir mon assaut quoiqu'il arrive. Si nous engageons le combat, soit on finit dans son estomac, soit nous gagnons. Deux... si je te dis de fuir, de partir et de me laisser derrière... fais le. "CEYLAN
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Jeu 5 Jan - 7:12
A écouter Shingen, ce dernier semble être de l’avis de Hanimi. Du moins sur ce point précis. Pour lui, la jeune femme représente un certain danger pour le village de Toge ou du moins pour les militaires de ce lieu. Car comme il le dit si elle est capable de s’immoler, alors jusqu’où peut-elle aller ? Une question qui se doit d’être posée, même si aucun des deux ne peut y répondre certainement sans avoir testé la jeune femme. Un test que ne compte pas faire effectuer Akari. Après tout il a déjà pu y laisser des plumes.
-Je ne sais pas si je peux dire que je comprends votre résonnement à vous ou à Hanami. Mais il semblerait que cela soit le meilleur choix. Dans tous les cas Hanami m’avait dit que pour sa part elle ne pouvait éviter cela. Ou du moins c’est comme cela que je l’ai entendu.
Le moine avait beau être précis dans son idée de la question, pour Akari il n’en voulait pas totalement à la dame. Il lui en voulait simplement de freiner ses recherches sur son frère. Car pour dire vrai être banni de Toge n’est pas une chose qui le dérange. Juste il y avait là-bas un membre important du culte qui aurait pu guider le garçon. C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’acharne sur la question et qu’il cherche à se faire dé-bannir du village. Une chose qui ne sera pas une mince affaire. Et même si Shingen tente pour une mystérieuse raison de défendre le kage de Toge, Akari n’en change toutefois pas d’avis sur ce dernier. Tout comme sur celui de Sakyuu par ailleurs. Mais ce ne sont que des questions de politiques, un domaine auquel le garçon ne comprend pas grand-chose.
Pour en revenir au cas de Kenryoku, Shingen dit alors à Akari qu’il a raison, au sujet des raisons de la présence du déserteur à Daichi. Puis Shingen plonge Akari dans une nouvelle explication, mais il s’adresse au ninja comme-ci ce dernier n’est qu’un simple enfant. Pas même une discussion au niveau d’un adolescent mais plus d’un enfant de dix ans. Quelque peu vexé de cela, il ne dit toutefois rien et se contente de gonfler les joues le temps que Shingen lu parle.
Puis la conversation dévie vers l’appât. Comme il le dit, l’appât en question sert à attirer seulement les créatures dont l’affinité se base sur le doton. Il explique aussi avoir pu trouver d’ores et déjà quatre démons qui semblent disposer de cette affinité. Une chose qui peut aider étant donné que la moindre information que l’on peut avoir sur son adversaire peut permettre le convaincre ou tout simplement de le vaincre. Puis il s’écarte un peu du sujet en évoquant une fois encore le déserteur. Ce qui n’intéresse en rien Akari, après tout c’est à présent un déserteur nul besoin d’en parler sauf si c’est une mission qui le concerne.
-Je crois comprendre la peur qui peut vous animer. J’ai eu cette même impression, même si c’était devant des humains. Mais quoi qu’il en soit je promets d’obéir aux ordres. C’est une mission après tout et elle passe en priorité.
Dit Akari en croisant les doigts.
-Je ne sais pas si je peux dire que je comprends votre résonnement à vous ou à Hanami. Mais il semblerait que cela soit le meilleur choix. Dans tous les cas Hanami m’avait dit que pour sa part elle ne pouvait éviter cela. Ou du moins c’est comme cela que je l’ai entendu.
Le moine avait beau être précis dans son idée de la question, pour Akari il n’en voulait pas totalement à la dame. Il lui en voulait simplement de freiner ses recherches sur son frère. Car pour dire vrai être banni de Toge n’est pas une chose qui le dérange. Juste il y avait là-bas un membre important du culte qui aurait pu guider le garçon. C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’acharne sur la question et qu’il cherche à se faire dé-bannir du village. Une chose qui ne sera pas une mince affaire. Et même si Shingen tente pour une mystérieuse raison de défendre le kage de Toge, Akari n’en change toutefois pas d’avis sur ce dernier. Tout comme sur celui de Sakyuu par ailleurs. Mais ce ne sont que des questions de politiques, un domaine auquel le garçon ne comprend pas grand-chose.
Pour en revenir au cas de Kenryoku, Shingen dit alors à Akari qu’il a raison, au sujet des raisons de la présence du déserteur à Daichi. Puis Shingen plonge Akari dans une nouvelle explication, mais il s’adresse au ninja comme-ci ce dernier n’est qu’un simple enfant. Pas même une discussion au niveau d’un adolescent mais plus d’un enfant de dix ans. Quelque peu vexé de cela, il ne dit toutefois rien et se contente de gonfler les joues le temps que Shingen lu parle.
Puis la conversation dévie vers l’appât. Comme il le dit, l’appât en question sert à attirer seulement les créatures dont l’affinité se base sur le doton. Il explique aussi avoir pu trouver d’ores et déjà quatre démons qui semblent disposer de cette affinité. Une chose qui peut aider étant donné que la moindre information que l’on peut avoir sur son adversaire peut permettre le convaincre ou tout simplement de le vaincre. Puis il s’écarte un peu du sujet en évoquant une fois encore le déserteur. Ce qui n’intéresse en rien Akari, après tout c’est à présent un déserteur nul besoin d’en parler sauf si c’est une mission qui le concerne.
-Je crois comprendre la peur qui peut vous animer. J’ai eu cette même impression, même si c’était devant des humains. Mais quoi qu’il en soit je promets d’obéir aux ordres. C’est une mission après tout et elle passe en priorité.
Dit Akari en croisant les doigts.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 7 Jan - 3:31
C'est l'histoire de la vie...
Avec Akari ─ Nessa no Kuni─ Troisième semaine, premier mois du printemps 805
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Par égard pour Akari, Shingen se devait au moins de tenter de considérer comment laver sa réputation sans nuire a celui d'Ena. C'était dur, vraiment très dur. Le renard ne pouvait intercéder directement pour Akari car il était nouveau et ne disposait pas du même crédit auprès de Yamato Daichi qu'il ne possédait auprès d'Hashikure Tobu. De plus malgré son statut d'apprenti de la princesse Hyouren, la méfiance de son ancienne allégeance n'allait pas disparaître aisément et ce genre d'action ferait que l'augmenter ce qui serait contre productif pour le cas d'Akari car dans ce cas la on l'accusera de prendre le parti de son ancien village... La seule solution qu'avait a l'heure actuelle Shingen était de réussir a faire savoir a quelqu'un d'influent comme Hyouren ou Byakuren la vérité et qu'ils transmettent cette vérité a Daichi... Aléatoire... très aléatoire. Peut être par égo refuseront-il de le croire? Enfin il disposait d'une pilule véritas pour régler ce soucis de confiance.
"C'est comme ça que fonctionne malheureusement le monde Akari. A chaque fois que tu veux quelque chose, tu le prends a quelqu'un d'autre, tout a des conséquences. C'est ce qu'on appelle être adulte. Ena a voulu te garder loin de cette fille, elle a pris ton intégrité tout le monde te prends pour un fou brûlant des petites filles. Si tu veux prouver ton innocence, tu dois être prêt a ce que ce fait rapporté aux bonnes personnes détruisent sa réputation et sa vie.
Ce qu'elle a fait est impardonnable Akari et tu dois choisir. Si tu ne veux pas impacter sa vie... abandonne l'idée d'être innocenté et accepte ta situation. Ou tu te bats contre cette injustice et trouve des moyens détournés pour arriver a tes fins."
Une leçon qu'il espérait que le jeune invocateur de chauve-souris retienne. Rien n'est gratuit et les résolutions miraculeuses ou tout le monde s'en sort bien, la vraie vie est sale et immorale, les gentils gagnent pas, les rusés eux oui.
Quelque chose semblait gêner Akari dans son explication. Est ce que cela venait de la tentative du renard de se mettre dans l'esprit de leur cible? L'avait-il prit pour lui? Il est vrai que Shingen avait une philosophie de traque assez surprenante: "Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais ne pas oublier qu'ils le sont". Peut-être a-t-il passé trop de temps avec ses renards mais il trouvait l'immense majorité de ses collègues humains des plus idiots et Kenryoku était extrêmement loin de faire partie de ceux qui l'ont positivement surpris:
"Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais ne jamais oublier qu'ils le sont. C'est ce que ma courte vie m'a appris sur l'être humain Akari. Pour traquer une personne que tu connais, il faut réfléchir aux évidences et appliquer cette maxime si ta cible est émotionnelle et ne suit pas la logique. Je suis désolé si tu as pris ça pour toi."
A force, l'adolescent était transparent pour Shingen et il était devenu capable de déterminer la plupart des émotions le traversant alors même qu'il tentait de le dissimuler. Est ce qu'un jour Hyouren sera capable de faire pareil?
"J'ignore ce que tu as pu voir ou connaître lors de ta mission mais... ce que j'essaie de te faire comprendre c'est que ce n'était pas une figure de style cette fois. Le ver m'a littéralement gobé, j'ai descendu ses entrailles sans pouvoir me défendre persuadé que j'allais mourir. Un jour peut-être aurais-je le droit de te dire ce qui s'est passé pour que je sois vomi par la bête. Je suis bien meilleur aujourd'hui qu'il y a quelques semaines mais... J'étais impuissant a l'époque. Si tu te souviens a l'académie, il y avait le vieux Genzo et son atroce épreuve des clochettes qui en définitive passait juste sa journée a te botter les fesses sans que tu puisses même te défendre? C'est pareil sauf que le yokai voulait me tuer..."
Devait-il parler d'Aimaisa au jeune homme? Après tout c'était lui qui avait le plus de chance de croiser le chat poulpe...
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Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Dim 8 Jan - 8:31
Shingen reconnait alors que le monde fonctionne que de cette manière. Une manière qui n’est pas plaire au garçon. Lui qui ne veut de mal à personne, ne comprend pas pourquoi on lui en veut toujours. Il cherche peut-être les ennuis, mais ce n’est que de manière spontanée et non prémédité et la plupart cela reste un événement assez rare. Dans le cas de son bannissement, à ses yeux il n’a rien fait pour mériter cela. Après il doit bien avouer qu’au moment de l’intervention de la sœur du moine, il a fait preuve d’une bien mauvaise éloquence. En n’étant pas capable d’avancer de véritables arguments.
Le moine précise alors que chaque acte à des conséquences ce uqi n’est pas foncièrement faux. Même si le genin aimerait un monde où il ne faille écraser son voisin pour grandir. Peut-être est-ce une utopie et après tout il est lui-même la représentation opposée de son désir. Car sa vengeance est égoïste et elle n’est là que pour son propre plaisir. Un plaisir que le genin fait passer avant toute chose ne ce monde, aussi sombre soit-il. Bien qu’il soit guidé de manière timide par un sentiment de justice. Même si de pareilles choses ne sont pas ce qui fait un adulte pour Akari. Au contraire il ne s’agit pas pour lui d’écraser ou non, ni même de saisir l’ensemble des conséquences d’un acte, car selon la nature de ce dernier il est difficile de concevoir de telles choses. Mais pour lui un adulte, doit être capable d’assumer le choix de ses actes.
Shingen est plus sombre dans cette affaire. Akari ne comprends pas vraiment le motif d’une telle noirceur, qui est pourtant encore loin d’égaler celle d’Akari à l’égard de son frère. Mais c’est dire si le monde est vaste et chaque individu différent. Il est vrai que cela a pu porter atteinte à Akari, pour autant ce n’est pas pour ça qu’il va s’arrêter là. Si Ena lui refaisait le même coup, ce n’est pas dit qu’il cherche encore à l’aider en éteignant les flammes ou autre. Après tout, le jeune homme qu’il est une bonne poire qui ne faut pas non plus trop chercher. Mais une chsoe est certaine le jeune homme ne compte pas vivre sous le joug de cette injustice et compte bien lever le voile sur toute cette affaire. Quitte à faire du tort à Ena, mais s’il a en a l’occasion il tentera de ne pas trop salir la demoiselle malgré la colère qui lui porte.
-Je vois, je ferais au mieux pour ne pas l’atteindre toutefois. Mais je parviendrais à retrouver mon honneur même si malheureusement cela doit la sacrifier quelque peu. Après, je ne pense qu’il est foncièrement vrai qu’il faille prendre une chose à un autre pour obtenir ce que l’on veut. Il y a toujours d’autres voies, plus longues mais elles existent. J’en suis convaincu.
Puis Shingen toujours aussi noir dans son esprit, semble évoquer Kenryoku comme une des personnes qu’il n’estime pas. Sans entrer dans la vulgarité de son interprétation. Akari ne saisit certainement pas l’entièreté de ce que veux souligner Shingen.
-Nul besoin de s’excuser.
Conclu-t-il ce point à ce sujet-là.
Pour en revenir à la mission que le mentor du garçon a dû faire. Il précise alors tous ses propos. Ce qui montre la cruauté de la bête.
-Le vieux Genzo, ça me parle en effet, mais je suis certain à présent qu’il y a moyen d’opposer une force même minime aux démons. Vous êtes bien plus forts que moi et vous avez plus d’expérience. Puis il doit vous rester des cartes à jouer certainement.
Le moine précise alors que chaque acte à des conséquences ce uqi n’est pas foncièrement faux. Même si le genin aimerait un monde où il ne faille écraser son voisin pour grandir. Peut-être est-ce une utopie et après tout il est lui-même la représentation opposée de son désir. Car sa vengeance est égoïste et elle n’est là que pour son propre plaisir. Un plaisir que le genin fait passer avant toute chose ne ce monde, aussi sombre soit-il. Bien qu’il soit guidé de manière timide par un sentiment de justice. Même si de pareilles choses ne sont pas ce qui fait un adulte pour Akari. Au contraire il ne s’agit pas pour lui d’écraser ou non, ni même de saisir l’ensemble des conséquences d’un acte, car selon la nature de ce dernier il est difficile de concevoir de telles choses. Mais pour lui un adulte, doit être capable d’assumer le choix de ses actes.
Shingen est plus sombre dans cette affaire. Akari ne comprends pas vraiment le motif d’une telle noirceur, qui est pourtant encore loin d’égaler celle d’Akari à l’égard de son frère. Mais c’est dire si le monde est vaste et chaque individu différent. Il est vrai que cela a pu porter atteinte à Akari, pour autant ce n’est pas pour ça qu’il va s’arrêter là. Si Ena lui refaisait le même coup, ce n’est pas dit qu’il cherche encore à l’aider en éteignant les flammes ou autre. Après tout, le jeune homme qu’il est une bonne poire qui ne faut pas non plus trop chercher. Mais une chsoe est certaine le jeune homme ne compte pas vivre sous le joug de cette injustice et compte bien lever le voile sur toute cette affaire. Quitte à faire du tort à Ena, mais s’il a en a l’occasion il tentera de ne pas trop salir la demoiselle malgré la colère qui lui porte.
-Je vois, je ferais au mieux pour ne pas l’atteindre toutefois. Mais je parviendrais à retrouver mon honneur même si malheureusement cela doit la sacrifier quelque peu. Après, je ne pense qu’il est foncièrement vrai qu’il faille prendre une chose à un autre pour obtenir ce que l’on veut. Il y a toujours d’autres voies, plus longues mais elles existent. J’en suis convaincu.
Puis Shingen toujours aussi noir dans son esprit, semble évoquer Kenryoku comme une des personnes qu’il n’estime pas. Sans entrer dans la vulgarité de son interprétation. Akari ne saisit certainement pas l’entièreté de ce que veux souligner Shingen.
-Nul besoin de s’excuser.
Conclu-t-il ce point à ce sujet-là.
Pour en revenir à la mission que le mentor du garçon a dû faire. Il précise alors tous ses propos. Ce qui montre la cruauté de la bête.
-Le vieux Genzo, ça me parle en effet, mais je suis certain à présent qu’il y a moyen d’opposer une force même minime aux démons. Vous êtes bien plus forts que moi et vous avez plus d’expérience. Puis il doit vous rester des cartes à jouer certainement.
Usui Shingen
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Lun 9 Jan - 1:20
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La légendaire naïveté d'Akari sera quelque chose qui lui posera un jour des problèmes encore plus grave que son bannissement du village de Toge. Si Ena était aussi instable qu'il lui avait laissé croire, le Sakyuujin au yeux océan avait sûrement raté tous les signaux de son instabilité ce qui était quelque chose que quelqu'un comme Shingen n'aurait sûrement pas raté. Encore la, il espérait pouvoir réussir a ne pas trop briser la réputation d'Ena. C'était compliqué... Il était décidément pas prêt pour le monde des adultes.
"Malheureusement je ne vois pas de moyens pour faire ça sans lui causer de mal. Les actes qu'elle a commis et ses motivations sont... très loin d'être ce qu'on attends d'une prêtresse de la lune. Peut-être que l'avenir te donnera raison et que nous trouverons la troisième voie. Le comportement que tu me décris est plus que dangereux et risque de se reproduire et mener a la mort d'autres gens dans des situations plus compliquées. Imagine que l'objet de son obsession soit prise en otage et qu'on lui ordonne d'immoler ses coéquipiers ou elle sera tuée. On connaît tout deux la réponse a cette question."
Pourquoi? Shingen ne comprenait pas l'attitude du jeune homme lorsqu'il tenta de lui faire comprendre que pas tout se résolvait avec logique et que souvent des capacités intellectuelles limitées étaient souvent la raison de ce manque de logique. Il était dur lorsque l'on jouissait d'une certaine intelligence de se départir du moindre schéma logique....
"Pour retrouver un fugitif... Il faut réussir a se mettre a sa place. D'ou cette maxime assez vulgaire que je t'ai donnée plus tôt. Il n'est pas rare que dans des situations de stress l'humain abandonne son intelligence et agit de manière irrationnelle s'il n'était pas déjà dénué de cette qualité a la base. Lorsque tu tentes d'anticiper les mouvements d'un adversaire tu dois aussi ne pas l'oublier. Après... je suis un mauvais traqueur, je laisse cela au flair de mes kuchyose."
C'était une excellente question que posait Akari et... il n'avait pas franchement de réponse a sa question. Le mode Ermite forçait les jeunes hommes a des styles de combats basés sur l'économie de ressources et savoir les utiliser au bon moment au contraire d'un samouraï qui n'usait beaucoup de chakra pour agiter son épée. Mais il gagnait en revanche la force de tricher avec la nature et frapper beaucoup plus fort que ce qu'il était sensé arriver...
"Je pense que oui. Notre avantage va se reposer surtout sur le mode ermite et la manière dont on va l'utiliser et gérer. Dans le cas ou on rencontre un yokai aussi puissant qu'un ver des sables, ils sont capable de lancer des techniques d'une ampleur égale a celles de nos techniques infusées de chakra naturel. Nous trichons un peu car normalement des shinobis de notre niveau ne pourraient espérer survivre a ces techniques et nous ne serons pas obligés de prendre la fuite. La gestions de nos ressources seront la clé si nous croisons un yokai trop fort pour nous."
CEYLAN
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Akari
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Lun 9 Jan - 8:59
Le mentor reconnait ne pas concevoir de moyen pour permettre le souhait d’Akari qui est de limiter la casse auprès de la jeune demoiselle qui a pu lui causer du tort. Et le garçon doit bien reconnaitre qu’il est étrange de sa part de vouloir l’épargner alors même que l’idée d’asséner la mort n’est plus qu’une chose anecdotique pour le garçon à présent. Lui qui, il y a quelques mois n’avait alors encore tué personne. Ne voit ça à présent comme un moyen comme un autre pouvoir arriver à son but ultime. Un sentiment peut-être assez étrange dans ce corps, mais outre cela c’est une peur qui vient à paraitre en lui. La peur d’être un monstre dont la personnalité ne lui permet pas d’éprouver quoi que ce soit pour les autres. Bien sûr, son éducation, sa formation et même son entourage jusqu’à présent ont contribué à ne pas le rendre ainsi. Mais il se demande alors si ce n’est pas le fruit d’une illusion qui tend à disparaitre peu à peu pour ne plus laisser que les ténèbres des tréfonds de l’âme de l’homme à la chevelure d’argent. Et plus qu’une peur simpliste, c’est une peur de ne plus avoir peur surtout. Une peur de ne plus rien être et donc de ne plus rien ressentir.
Akari se dit alors que sans nul doute, s’il accepte les propositions qui viendront à faire du mal à la jeune demoiselle, alors il n’aura plus rien. Son cœur viendra à basculer et plus un seul pas en arrière ne sera possible. Une éventualité qui n’est aussi folle qu’elle puisse paraitre. Après tout, les normes du garçon sont autres que celles de la plupart des gens. A ces yeux la justice n’est pas la même et pourtant il se soumet à celle des autres, pour le moment. Et à mesure que l’injustice monte sous ses yeux il ne peut s’empêcher alors de se dire qu’il lui faille emprunter une autre voie que celle qu’il parcourt déjà et qui ne semble pas mener bien loin.
Et c’est donc par peur et stupidité que le garçon répond naïvement et cela depuis le début.
-J’ai bon espoir qu’elle puisse entendre raison. Je suis certain qu’elle ne viendra pas à immoler son équipe dans la situation que vous me décrivez.
Naïf comme à son habitude ou peut-être que l’espoir à trop envahit son cœur, laissant l’intelligence de son esprit de côté et l’amenant un peu plus haut chaque jour pour mieux tomber.
En ce qui concerne Kenryoku, le renard semble mieux expliquer sa précédente grossièreté. Une explication qui semble tout résoudre et pourtant. Se mettre à la place du fugitif c’est se mettre à son niveau, quand bien même on amène son propre raisonnement derrière. Il faut voir plus loin pour Akari. Mais c’est là une chose qu’il ne peut pas vraiment faire. Il ne fait pas parti de ceux qui sont intelligents ni de ceux qui ont la sagesse. Deux atouts qui lui manquent et pourtant il est bien un génie, mais un domaine qui ne peut qu’inspirer la peur et le dégout, l’art d’ôter une vie ou aussi nommé l’art de la guerre. A peine passable sur le plan tactique, il n’en reste pas moins brillant pour un niveau plus haut, celui de la stratégie. Bien qu’en combat il puisse individuellement se défendre assez bien par rapport à la moyenne. Mais à la différence de son comportement ordinaire, Shingen semble éprouver une certaine haine à l’égard de ce déserteur. On pourrait penser que cela est dû seulement au combat qui a eu lieu. Mais pour Akari il y a plus que cela, mais n’ayant pas la science infuse il peut se tromper et préfère se réserver sur ce sujet en se limitant à un simple haussement de tête pour montrer qu’il acquiesce les propos de son mentor.
Shingen évoque ainsi la future mission qui attend le duo, une mission qui ne sera aps simple, car outre le danger que représente un yokai, il y a le risque aussi de tomber sur un yokai inconnu au manuel des militaires.
-Je vois, j’espère simplement que l’on ne va pas tomber sur un yokai inconnu. Vous connaissez beaucoup d’informations sur les yokais ? Pour ma part je n’ai pu lire que quelques données provenant de Toge et comme tout pactisant j’en sais un minimum sans plus.
Akari se dit alors que sans nul doute, s’il accepte les propositions qui viendront à faire du mal à la jeune demoiselle, alors il n’aura plus rien. Son cœur viendra à basculer et plus un seul pas en arrière ne sera possible. Une éventualité qui n’est aussi folle qu’elle puisse paraitre. Après tout, les normes du garçon sont autres que celles de la plupart des gens. A ces yeux la justice n’est pas la même et pourtant il se soumet à celle des autres, pour le moment. Et à mesure que l’injustice monte sous ses yeux il ne peut s’empêcher alors de se dire qu’il lui faille emprunter une autre voie que celle qu’il parcourt déjà et qui ne semble pas mener bien loin.
Et c’est donc par peur et stupidité que le garçon répond naïvement et cela depuis le début.
-J’ai bon espoir qu’elle puisse entendre raison. Je suis certain qu’elle ne viendra pas à immoler son équipe dans la situation que vous me décrivez.
Naïf comme à son habitude ou peut-être que l’espoir à trop envahit son cœur, laissant l’intelligence de son esprit de côté et l’amenant un peu plus haut chaque jour pour mieux tomber.
En ce qui concerne Kenryoku, le renard semble mieux expliquer sa précédente grossièreté. Une explication qui semble tout résoudre et pourtant. Se mettre à la place du fugitif c’est se mettre à son niveau, quand bien même on amène son propre raisonnement derrière. Il faut voir plus loin pour Akari. Mais c’est là une chose qu’il ne peut pas vraiment faire. Il ne fait pas parti de ceux qui sont intelligents ni de ceux qui ont la sagesse. Deux atouts qui lui manquent et pourtant il est bien un génie, mais un domaine qui ne peut qu’inspirer la peur et le dégout, l’art d’ôter une vie ou aussi nommé l’art de la guerre. A peine passable sur le plan tactique, il n’en reste pas moins brillant pour un niveau plus haut, celui de la stratégie. Bien qu’en combat il puisse individuellement se défendre assez bien par rapport à la moyenne. Mais à la différence de son comportement ordinaire, Shingen semble éprouver une certaine haine à l’égard de ce déserteur. On pourrait penser que cela est dû seulement au combat qui a eu lieu. Mais pour Akari il y a plus que cela, mais n’ayant pas la science infuse il peut se tromper et préfère se réserver sur ce sujet en se limitant à un simple haussement de tête pour montrer qu’il acquiesce les propos de son mentor.
Shingen évoque ainsi la future mission qui attend le duo, une mission qui ne sera aps simple, car outre le danger que représente un yokai, il y a le risque aussi de tomber sur un yokai inconnu au manuel des militaires.
-Je vois, j’espère simplement que l’on ne va pas tomber sur un yokai inconnu. Vous connaissez beaucoup d’informations sur les yokais ? Pour ma part je n’ai pu lire que quelques données provenant de Toge et comme tout pactisant j’en sais un minimum sans plus.
Usui Shingen
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Sam 14 Jan - 22:26
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"Alors... J'espère que cela ne te poseras pas plus de soucis que tu n'en as déjà. A certains moments je me dis que t'es trop gentil pour ce monde. Je l'espère aussi mais... je ne suis pas aussi optimiste que toi."
Shingen était loin de partager l'optimisme du jeune homme, il comprenait Ena sur son ressenti. Le renard avait développé de solides sentiments a la limite de l'obsession pour la princesse qui l'avait pris sous son aile. La sécurité était un sentiment qu'il ne connaissait pas du tout au vu des traitements qu'il avait subi au temple du soleil... Puis elle est si belle...
Reprenant contenance, Shingen réfléchis a ce que le jeune homme pouvait dire. Croisant les bras, il avait écumé pas mal de bibliothèques et connaît par coeur les données des yokais communs, mais le jeune homme a la chevelure immaculée était plus que bien placé pour savoir qu'il existait de nombreuses espèces inconnues. Son plus grand secret était qu'il avait hébergé dans son corps pendant presque toute sa vie une de ces espèces inconnues. Fermant les yeux il soupire doucement:
"Je ne peux pas trop t'en dire mais des yokais inconnus il en existe beaucoup. Je pense même qu'on en connait très peu pour eux et que la majorité d'entre eux sont encore a découvrir. En soi, j'aimerais en découvrir de nouveaux mais... c'est aussi un danger non négligeable je comprends que tu n'aies pas envie. Je pense qu'on a fini non? Il nous faut nous préparer après le repas."
CEYLAN
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# Re: C'est l'histoire de la vie... [Akari] Dim 15 Jan - 7:42
Shingen trouve alors Akari un peu trop gentil pour ce monde. Une drôle de réflexion, à l’inverse le garçon se trouve terrible quand il pense à ce qu’il ressent vis-à-vis des autres. Et c’est un peu une sorte de frein qu’il s’est imposé à lui-même en cherchant à éviter de tomber dans la facilité que de pouvoir blesser autrui. Et cela peu importe la manière dont il s’agit. Car en vérité son cœur n’éprouve rien à blesser qui que ce soit et même un ou une innocente. A ses yeux, une seule chose compte plus que tout autre chose, la vengeance.
Un sentiment houleux qui est voué à l’amener dans les ténèbres pour autant, il cherche tant bien que mal à y résister à sa manière. Une méthode pas nécessairement efficace, mais qui a le mérite d’exister en soit. Après tout, il y a le mérite de l’effort que la plupart des gens oublient. Et là où le protagoniste connait tout du chemin, les autres ne regardent que l’arrivée, le résultat final. Et très rarement cette arrivée est observée d’un point de vue pragmatique.
C’est ainsi que Shingen annonce la fin de cette discussion et parle alors du repas. Il est vrai que le garçon commence à avoir faim et il faut bien le sustenter.
Profitant de tout ce qu’il y a, Akari pendant ce temps songe à son avenir. Après tout, il a bien pu parler avec son mentor qui s’en est allé ailleurs, preuve que dans sa vie il faut bouger et ne pas rester camper sur ses positions. Même si la voie que risque de choisir le garçon et une voie emplit de souffrances et de colère. Une colère juste et légitime, qui risque cependant de conduire le garçon dans les tréfonds les plus noirs de son âme. Et au bout de ce tunnel il ne sait pas vraiment ce qu’il risque d’y ressortir.
Un sentiment houleux qui est voué à l’amener dans les ténèbres pour autant, il cherche tant bien que mal à y résister à sa manière. Une méthode pas nécessairement efficace, mais qui a le mérite d’exister en soit. Après tout, il y a le mérite de l’effort que la plupart des gens oublient. Et là où le protagoniste connait tout du chemin, les autres ne regardent que l’arrivée, le résultat final. Et très rarement cette arrivée est observée d’un point de vue pragmatique.
C’est ainsi que Shingen annonce la fin de cette discussion et parle alors du repas. Il est vrai que le garçon commence à avoir faim et il faut bien le sustenter.
Profitant de tout ce qu’il y a, Akari pendant ce temps songe à son avenir. Après tout, il a bien pu parler avec son mentor qui s’en est allé ailleurs, preuve que dans sa vie il faut bouger et ne pas rester camper sur ses positions. Même si la voie que risque de choisir le garçon et une voie emplit de souffrances et de colère. Une colère juste et légitime, qui risque cependant de conduire le garçon dans les tréfonds les plus noirs de son âme. Et au bout de ce tunnel il ne sait pas vraiment ce qu’il risque d’y ressortir.
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