# De fer et de sang Mar 20 Déc - 16:41
De fer et de sang
Au cours d'une investigation autour du village et des mines de Tetsu, Fumiri Kunao et Watari Kasumi sont tombés sur un Yokai qu'ils ont réussi à mettre en fuite en lui infligeant suffisamment de dégâts. Naturellement, à leur retour au village, ils se sont empressés de faire un compte rendu et d'autres Seizanjins sont partis enquêter. Les cadavres que le Yokai avaient collecté ont cependant eu le temps de disparaître avant l'arrivée des soldats. Les villageois prétendent ne pas y avoir toucher et rejettent la faute sur la créature.
Alors que la situation s'est calmée de ce côté là, des cadavres en décomposition ont été retrouvés dans les Monts de Fer. Et, selon les rumeurs, une créature à mi-chemin entre l'humain et l'oiseau correspondant à la description faite par Kunao et Kasumi aurait été aperçu dans les environs. @Watari Hanami, @Kaice Maho et @Shirô Ishii, trois Chunin du village de Seizan sont donc envoyés sur place pour enquêter et repousser la menace si elle est bien présente. Avant de partir, ils ont cependant eu l'occasion de prendre connaissance des informations relevées sur le Yokai.
Tsume no Kuni, la région où se trouvent les Monts de Fer, n'est cependant pas tout à fait la porte d'à côté, raison pour laquelle des changements ont pu s'opérer entre le moment où les rumeurs ont atteint le village et le moment où les soldats arrivent sur place. Ils peuvent cependant remercier l'élevage équin des Tenma qui leur permettent de voyager plus aisément et rapidement que la normale.
Le soleil illumine encore le ciel lorsque le petit groupe arrive à proximité de l'endroit où ont été repérés les corps, ils ont donc le temps de mener leur enquête tranquillement avant que le soleil ne se couche. Il n'y a rien de bien flagrant. Quelques traces de pas, des marques qui semble avoir été laissées par un objet lourd qui aurait été traîné sur le sol. En suivant ces marques, le trio parvient jusqu'à une zone de creux dans la montagne. Au milieu de cette espèce de clairière se trouvent une pile de cadavres humains.
A priori, les marques doivent avoir été laissées par le déplacements des corps par quelqu'un. Mais qui ? En se rapprochant ou en faisant appel à un sens surdéveloppé, le groupe peut remarquer la présence d'un être humain. Celui-ci semble creuser des trous dans le sol, des trous suffisamment grands pour contenir des corps humains. En tous cas, le Yokai mi-humain mi-oiseau ne semble pas être là.
Bienvenue sur cette animation !
Avec Noël, je vous laisse 10 à 15 jours pour tous répondre.
Avec Noël, je vous laisse 10 à 15 jours pour tous répondre.
# Re: De fer et de sang Mar 20 Déc - 23:52
Veni, vidi, vici.
Sourcil arqué, dans l'ombre d'une des nombreuses terrasses du Temple, le Souhei relisait sa convocation. Il était plutôt rare qu'il reçut une affectation en dehors de son équipe. Cela venait il de ses récents progrès en Alchimie ? L'ambiance martiale de Seizan ne favorisait pas vraiment l'émergence de médecin, il fallait donc équilibrer les groupes. Peu importe, le soleil déjà levé exigeait l'action.
Inspiré par la neige des montagnes, le moine ajoutait à ses habits habituels un kimono et un haori blanc, afin de tromper l'hiver. Chevelure libre et fluide couverte d'un chapeau de bois circulaire, il s'élança au pas de course sur les sentiers couverts de nacre. Aujourd'hui le voyage se ferait à cheval, une première pour notre moine qui peinait à masquer son appréhension. Heureusement il ne serait pas seul, et s'il reconnut l'une de ses partenaires, il lui laissa la liberté de l'ignorer.
Kaice Maho, Souhei du Temple de fer. Ravi de vous rencontrer.
Présentation effectuée, la ballade équestre fut la suite. Ajustant une dernière fois son balluchon de voyage, pestant intérieurement contre le frottement des cordes sur les plaies ravageant son dos, il se mit en selle. Il était agile certes, mais cela remplaçait piètrement son absence de technique. S'il parvint à s'adapter à un simple trot, le galop fut un véritable désastre. Il manqua de tomber à plusieurs reprises, et assurément le groupe du ralentir plusieurs fois à cause de son incompétence.
Hormis cela, le voyage fut dénué de tout incident. La célérité équestre leur évitait de mauvaises rencontre, et ils purent même se permettre une petite pause avant d'arriver à destination. S'extirpant avec enthousiasme de cet outil de torture sur pattes, l'éphèbe sortit trois onigiris de son sac, partageant, si ceux-ci le souhaitaient, sa collation avec le reste.
Nous devrions peut-être discuter un peu non ? Au vu de la mission, une confrontation est fort probable. Ayant grandi dans les traditions martiales monacales, je m'en sors plutôt bien au corps à corps. Ma spécialité reste toutefois l'Alchimie.
Ajoutant le geste aux mots, il montra un des tubes suspendus à sa ceinture, révélant les fameuses pilules militaires.
Et vous, quelque chose à partager ? J'ai de quoi booster nos capacités sensorielles momentanément, mais si l'un de vous cache des talents d'éclaireur, cela serait bien plus efficace.
Première approche, briser la glace, ils ne formeraient pas un parfait trio en quelques minutes, mais connaître les capacités de tout et chacun leur permettrait de collaborer. Petit interlude, ils se remirent en route, arrivant sous un soleil tombant, mais encore présent, aux monts de fer. Quand on allait sur la trace de cadavres en décomposition, mieux valait être maître de ses capacités. Dans ce sens Maho se débarrassa rapidement de sa monture, préférant s'approcher du lieu dit à pieds.
Rien de particulier à signaler, le Moine enfilant toutefois ses cestes, peu désireux de se faire surprendre dans pareille situation. Il suivait les indices, le plus flagrant s'imposant rapidement à ses sens. Odeur de mort, de pouriture, soupir dégouté de l'Alchimiste. S'arrêtant, il sortit un morceau de tissu de son sac, masque de fortune fraichement fabriqué. Cela ne stoppait pas puanteur, mais ça la rendait supportable.
Par tous les Kamis…
Scène morbide, chairs traitées en tas de buches, Maho n'était pas choqué, mais pareille vision n'était jamais agréable. Joignant ses mains il s'inclina respectueusement, quelques secondes pour honorer les morts, avant de se rapprocher de l'horreur. Bruit du métal tranchant la terre, une silhouette se révéla alors qu'il s'avançait. Le Kaice garda une allure tranquille, enlevant son masque pour paraître plus humain, il ne s'attarda pas à sourire, mais il se voulait avenant.
Salutation brave homme. Amateratsu et Tsukuyomi apprécient surement vos efforts. Je suis un moine du Kamisuuhai, laissez moi vous aider à donner une sépulture décente à ses malheureux.
Une offre altruiste en apparence, mais qui valait toujours mieux que d'assaillir le pauvre homme de question dans un contexte aussi morbide. De plus Maho n'était pas seul, et ses camarades avaient surement eux aussi leur mot à dire. Aussi, si l'inconnu acceptait son offre, il se mettrait tout de suite à la tâche. Se permettant même une suggestion.
Peut-être pourrions nous les incinérer ? Si cela n'entre pas en conflit avec vos croyances bien-sûr.
# Re: De fer et de sang Mer 21 Déc - 10:40
De nombreux corps les uns sur les autres baignant dans une mare de sang. L’odeur nauséabonde caressait mes narines tandis que j'inspirais de toute ma capacité pulmonaire jusqu’à expirer, ressentant un sentiment de bien-être sans pareil. Cette effluve d’hémoglobine je la connais bien. Par le passé, c’était mon quotidien. Une sorte de formation avant l’heure. Là où certains ont du mal, c’est justement dans ces moments que je suis presque le plus performant. Et ce n’est pas tout. Parce que ces corps sans vie qui gisent au sol, sont désormais la propriété de personne. Qu'est-ce que cela veut dire ? Que je peux simplement m’en emparer pour mener mes petites expériences. Mais… Mes partenaires voudront-ils me laisser faire ? Auront-ils le recul nécessaire pour comprendre que ce genre d’acte dégoûtant dans le commun des mortels est en fait crucial pour que ces mêmes protagonistes puissent jouir d’une vie paisible et en sécurité ? Permettez-moi d’en douter.
Cela dit. A ma grande déconvenue… Nous n’étions pas seuls. Malheureusement, une personne est là. Proche des macchabés, en train de leur faire un petit nid douillet dans de la terre sèche et sans vertue pour ces défunts… Quelle tristesse. Il y mettait du cœur à l’ouvrage néanmoins ce n’était pas là, leur place. Et quelle fût ma surprise lorsque mon partenaire lui proposa de les incinérer ! Je ne pus m’empêcher de les interrompre avant même de parler de croyance et autre…
“Sauf votre respect - à tous les deux…” Fis-je d’un air faussement gêné tandis que mes yeux se posèrent tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre. “Je pense que l’enterrement ou l’incinération ne sont pas forcément une obligation. Peut-être serait-il plus judicieux que ces défunts reviennent avec nous.”
Et par nous, je voulais dire moi ! Nous vivons dans une époque où le don d'organes est primordial. Certains génies tel que moi parvenons même à rendre nos greffons bien plus performant qu’à l’origine. Il serait bien triste de les laisser moisir sous terre sans que quelqu’un ne puisse en bénéficier.
“Je peux me charger du transport, et du traitement de ces malheureux. Un traitement à la hauteur de la souffrance qu’ils ont dû subir pour être dans cet état.”
La voie que j’ai choisie - celle de devenir médecin - m’oblige à repartir avec eux. Il est rare de se retrouver dans une situation pareille. C’est la caverne d’Ali Baba pour moi. Une étagère à organe. Le Monoprix d’Onogoro ! Je ne peux pas laisser passer ma chance.
- Spoiler:
- Voilà. J'ai préféré commencer dans le vif du sujet. Ca m'embêtait un peu de parler du voyage et de chose un peu banal. Néanmoins vous pouvez considérer que je n'ai rien dit sur mes capacités que - je pense - vous pourriez connaître. Quant à mon inventaire, il est dans ma poche et je n'en ai pas fait part.
# Re: De fer et de sang Jeu 22 Déc - 12:37
Un pas ferme se fit entendre, assurée et comme impératrice en son village, la plus âgée des sœurs Watari fit son entrée afin de rejoindre les deux autres pour cette suite de mission laissée par son frère jumeau. Dans une tenue parfaite, de grande qualité et suffisamment agile pour le combat, elle reconnut la dureté de combattants et surtout l'attente dans leurs regards. Une femme savait toujours se faire attendre juste ce qu'il faut afin de se faire remarquer.
Watari Hanami • « Un yokai ... Des morts humains disparus ... Kasumi doit enrager de ne pas avoir récupérer le yokai. Le pauvre, je sens sa souffrance d'ici. Une créature mi humaine mi oiseau, un hasard étrange, mais pourquoi pas ! »
Annonça à haute voix son analyse et ses pensées Hanami comme si elle parlait à d'autres personnes. Il fallait éviter que l'on la confonde avec le yokai incriminé, ses récents pouvoirs s'avéraient d'autant plus proches que cela tournerait à une mauvaise pièce de théâtre. Une mission entre chunins, c'était suffisamment sérieux pour mettre en avant autant de moyen. Décidément, elle désirait davantage de réussite que sa précédente mission de très haute volée. Ce fut ensuite qu'elle se préoccupa réellement de qui elle avait en face. Déjà une sorte de moine, avec son frère, elle les reconnaissait de moins depuis toujours. Quant à l'autre, apparemment peu sociable, il restait assez discret dans les présentations. Peu importe, il lui en fallait bien plus pour la troublée.
Watari Hanami • « Bien le bonjour, je m'appelle Watari Hanami du clan Watari, chunin, mais cela vous deviez vous en douter. Je serais à même de procéder à de la reconnaissance aérienne et j'ai une facilité pour parler aux autres en plus de diverses connaissances, mais peu importe pour l'instant. Nous verrons bien sûr le terrain n'est-il pas ? »
Répondit alors d'une voix qui portait, assurée avec une grande habitude pour parler en public que cela en était naturel. Toute souriante, Hanami avait bien évidemment précisé subtilement son rang de noble. Les Watari était une famille connue de Seizan, implantée depuis très longtemps. Son statut financier était précaire depuis quelques temps, mais loin de là à restreindre les effets de manches pour sa plus grande représentante. Elle grimpa à cheval avec facilité. Cela faisait partie de ce que l'on apprenait dans une grande maison, même si dernièrement ce n'était pas des chevaux qu'elle montait.
Le voyage avait été calme, lent par rapport à sa monture toute particulière, mais pour des chevaux, elle reconnaissait bien là les équidés du clan du peuple des chevaux. Il fallait bien l'avouer.
Watari Hanami • « quant à moi, je me débrouille au corps à corps, mais je suis plus spécialiste de la distance au sol ou aérienne, invocation. Je ne suis pas une ninja sensorielle, mais je peux avoir de très bons yeux. Je m'occuperais des relations diplomatiques, pour le reste je vous laisse faire. »
Commenta alors et ordonna d'une certaine manière la jeune noble, assurée du rôle qu'elle désirait prendre dans l'équipe. Le troisième restait toujours un mystère, même pour ses capacités. Du combat, il risquait bien évidemment d’en avoir. Il y avait un sérieux doute qu’un yokai meurtrier soit si aimable que cela. En suivant la piste plutôt nette, le groupe tomba nez à nez avec un homme. Tout de même sur la défensive, sait-on jamais, Hanami l’observait sans perdre son éternel sourire de politicienne. Il pouvait fort bien être le yokai sous une autre forme, ou pas d’ailleurs. La présence de cadavres en putréfaction depuis quelques jours, ne sembla pas troublée outre mesure la noble dame. Elle n’eut même pas un petit sourcillement. S’ils savaient ce qu’elle pouvait côtoyer au quotidien.
Watari Hanami • « Je n‘ai pas trop d’avis sur ce sujet, enterrer ou bruler … J’imagine que ce sont les victimes du monstre ? Si l’on regarde on découvrira surement comment ils sont morts. »
Hanami regarda s’il y avait trois cadavres ou davantage. C’était tout de même important. Cependant, la réaction du si discret troisième propose de récupérer des organes. Elle croisa les bras, perplexe.
Watari Hanami • « Je doute que dans leur état on est un intérêt à les ramener. C’est un peu trop tard, en revanche, étudier comment ils sont morts me semble bien plus profitable avant de les enterrer ou incinérés. »
Hanami se tourna vers l’inconnu enfin, toujours souriante.
Watari Hanami • « Nous sommes envoyés par Seizan afin d’étudier le souci dans la région et y mettre un terme. Nous sommes tous trois chunins. Je suis Watari Hanami, puis-je me permettre de vous demander qui vous êtes ? C’est une lourde tâche que vous vous êtes infligée, vous êtes courageux. »
Watari Hanami • « Un yokai ... Des morts humains disparus ... Kasumi doit enrager de ne pas avoir récupérer le yokai. Le pauvre, je sens sa souffrance d'ici. Une créature mi humaine mi oiseau, un hasard étrange, mais pourquoi pas ! »
Annonça à haute voix son analyse et ses pensées Hanami comme si elle parlait à d'autres personnes. Il fallait éviter que l'on la confonde avec le yokai incriminé, ses récents pouvoirs s'avéraient d'autant plus proches que cela tournerait à une mauvaise pièce de théâtre. Une mission entre chunins, c'était suffisamment sérieux pour mettre en avant autant de moyen. Décidément, elle désirait davantage de réussite que sa précédente mission de très haute volée. Ce fut ensuite qu'elle se préoccupa réellement de qui elle avait en face. Déjà une sorte de moine, avec son frère, elle les reconnaissait de moins depuis toujours. Quant à l'autre, apparemment peu sociable, il restait assez discret dans les présentations. Peu importe, il lui en fallait bien plus pour la troublée.
Watari Hanami • « Bien le bonjour, je m'appelle Watari Hanami du clan Watari, chunin, mais cela vous deviez vous en douter. Je serais à même de procéder à de la reconnaissance aérienne et j'ai une facilité pour parler aux autres en plus de diverses connaissances, mais peu importe pour l'instant. Nous verrons bien sûr le terrain n'est-il pas ? »
Répondit alors d'une voix qui portait, assurée avec une grande habitude pour parler en public que cela en était naturel. Toute souriante, Hanami avait bien évidemment précisé subtilement son rang de noble. Les Watari était une famille connue de Seizan, implantée depuis très longtemps. Son statut financier était précaire depuis quelques temps, mais loin de là à restreindre les effets de manches pour sa plus grande représentante. Elle grimpa à cheval avec facilité. Cela faisait partie de ce que l'on apprenait dans une grande maison, même si dernièrement ce n'était pas des chevaux qu'elle montait.
Le voyage avait été calme, lent par rapport à sa monture toute particulière, mais pour des chevaux, elle reconnaissait bien là les équidés du clan du peuple des chevaux. Il fallait bien l'avouer.
Watari Hanami • « quant à moi, je me débrouille au corps à corps, mais je suis plus spécialiste de la distance au sol ou aérienne, invocation. Je ne suis pas une ninja sensorielle, mais je peux avoir de très bons yeux. Je m'occuperais des relations diplomatiques, pour le reste je vous laisse faire. »
Commenta alors et ordonna d'une certaine manière la jeune noble, assurée du rôle qu'elle désirait prendre dans l'équipe. Le troisième restait toujours un mystère, même pour ses capacités. Du combat, il risquait bien évidemment d’en avoir. Il y avait un sérieux doute qu’un yokai meurtrier soit si aimable que cela. En suivant la piste plutôt nette, le groupe tomba nez à nez avec un homme. Tout de même sur la défensive, sait-on jamais, Hanami l’observait sans perdre son éternel sourire de politicienne. Il pouvait fort bien être le yokai sous une autre forme, ou pas d’ailleurs. La présence de cadavres en putréfaction depuis quelques jours, ne sembla pas troublée outre mesure la noble dame. Elle n’eut même pas un petit sourcillement. S’ils savaient ce qu’elle pouvait côtoyer au quotidien.
Watari Hanami • « Je n‘ai pas trop d’avis sur ce sujet, enterrer ou bruler … J’imagine que ce sont les victimes du monstre ? Si l’on regarde on découvrira surement comment ils sont morts. »
Hanami regarda s’il y avait trois cadavres ou davantage. C’était tout de même important. Cependant, la réaction du si discret troisième propose de récupérer des organes. Elle croisa les bras, perplexe.
Watari Hanami • « Je doute que dans leur état on est un intérêt à les ramener. C’est un peu trop tard, en revanche, étudier comment ils sont morts me semble bien plus profitable avant de les enterrer ou incinérés. »
Hanami se tourna vers l’inconnu enfin, toujours souriante.
Watari Hanami • « Nous sommes envoyés par Seizan afin d’étudier le souci dans la région et y mettre un terme. Nous sommes tous trois chunins. Je suis Watari Hanami, puis-je me permettre de vous demander qui vous êtes ? C’est une lourde tâche que vous vous êtes infligée, vous êtes courageux. »
# Re: De fer et de sang Sam 31 Déc - 19:55
De fer et de sang
Trois Chunin, trois égos. Arriveront-ils à s'entendre et à ne pas laisser la fierté -ou l'orgueil- prendre le dessus sur ce qu'il y a de bon en eux. @Kaice Maho décide de faire le premier pas vers ses partenaires, initiative reçue bien différemment par ses deux compères, annonçant une intervention potentiellement tendue. Heureusement, le trajet ne fut pas trop compliqué.
Le premier contact avec une personne étrangère au groupe fut aussi particulier que les présentations de l'équipe, chacun adoptant une approche du pauvre homme assez particulière. Celui-ci se stoppe dans sa tâche et toise le trio. Nulle peur, nulle méfiance ne se reflète dans ses yeux. Son regard s'arrête quelques instants sur un bandeau de Seizan. Il lâche un soupir.
Votre aide serait appréciée, moine.
Je ne suis pas vraiment un croyant, je ne sais pas ce qui est le mieux entre incinérer ou enterrer.
Je pensais que ce serait plus respectueux, alors j'ai commencé à creuser mais je peux arrêter si vous pensez que l'incinération est mieux.
Je ne suis pas vraiment un croyant, je ne sais pas ce qui est le mieux entre incinérer ou enterrer.
Je pensais que ce serait plus respectueux, alors j'ai commencé à creuser mais je peux arrêter si vous pensez que l'incinération est mieux.
L'homme n'a pas l'air convaincu par la proposition du roux mais n'a pas le temps de dire quoique ce soit que la Watari prend la parole. La femme fait preuve d'une extrême diplomatie, elle ne semble pas encline à accepter que son camarade ramène des cadavres au village, mais elle demande tout de même à en examiner et questionne l'inconnu qui se gratte la tête. Il reste silencieux pendant quelques secondes, l'air hésitant.
Je m'appelle Oomori Takeyori.
Et je suis... un... vagabond...
C'est pas vraiment du courage, c'est plus un devoir.
Et je suis... un... vagabond...
C'est pas vraiment du courage, c'est plus un devoir.
Le nom Oomori doit être familier pour certains membres du groupe, une samouraï de Seizan porte ce nom. Est-ce que cela implique qu'il fait parti de son entourage ? Difficile à dire. Toutes les personnes qui portent un même nom ne sont pas forcément liées entre-elles. Cependant, l'homme semble avoir hésité à se présenter comme un vagabond.
Si vous voulez examiner certains cadavres, vous pouvez le faire pendant que le moine m'aide à m'occuper d'autres corps...
Et vous comptez régler ça comment ?
J'ai pas forcément très envie de me retrouver mêlé à tout ça.
Et vous comptez régler ça comment ?
J'ai pas forcément très envie de me retrouver mêlé à tout ça.
Sur ces mots, Oomori Takeyori se saisit d'un corps qu'il lance dans l'un des trous qu'il a creusé, puis lance un second cadavre avant de commencer à recouvrir le trou de terre. L'homme n'a pas vraiment l'air énervé ou apeuré par la présence de soldats, il a plus l'air embêté qu'autre chose mais ne semble pas vouloir se mettre sur le chemin de leur investigation.
En étudiant les corps, Ishii peut remarquer des blessures qui ressemblent à des marques de serres ce qui irait de paire avec l'hypothèse du retour de la Hapi.
Ainsi qu'une ou plusieurs marques de piqûre sur certains corps (difficile de définir avec quoi la piqûre a été faite).
Ainsi qu'une ou plusieurs marques de piqûre sur certains corps (difficile de définir avec quoi la piqûre a été faite).
Vous avez 10 jours pour tous répondre.
# Re: De fer et de sang Dim 1 Jan - 18:13
Veni, vidi, vici.
Une rencontre pas aussi aimable qu'il eut aimé. Si la Watari gardait son charme et sa politesse, le troisième larron fit à peine l'effort de ne pas être désagréable. Peu importe, l'amabilité n'était pas après tout une obligation dans leur ligne de métier.
Hanami prit rapidement les rennes du groupe, pour le plus grand plaisir du moine qui l'avait déjà vu à l'œuvre. Dans sa propre équipe il endossait le rôle de support, et il avait rapidement appris que la place de leader venait avec sa part de risque.
Il ne put masquer un rictus ennuyé devant la proposition d'Ishii… Non seulement c'était une grave faute diplomatique, mais en plus qui comptait il dupé ? Dans leur état, les cadavres ne possédaient aucun organe fonctionnel, et ce que les vers n'avaient pas encore dévoré ne leur appartenait pas. S'il souhaitait étudier les morts, la morgue de Seizan devrait faire l'affaire.
Heureusement la demoiselle démontra son savoir faire, arrondissant les bords tout en prenant les devants. Fort bien, il pouvait lui laisser l'interrogatoire, même si les yeux de Maho s'illuminèrent en entendant le nom d'Oomori. Voila un détail absolument délicieux.
L'incinération nous demandera un peu plus d'effort, mais cela mettra leurs cadavres à l'abris des charognards. Par le feu nous libérerons leurs âmes, Amaterasu et Tsukuyomi s'occuperont du reste. Rassemblons d'abord les cadavres, puis nous chercherons du bois pour le feu.
S'inclinant poliment, le Kaice se mit à l'œuvre. Laissant à ses compagnons le soin de choisir qui ils souhaitaient examiner, il emprunta la pelle du fossoyeur, si ce dernier acceptait bien sûr. Il s'agissait tout d'abord de délimiter un rectangle, de quoi abriter le foyer. Cela n'avait pas besoin d'être particulièrement profond, aussi remit il rapidement l'ustensile à son propriétaire. Si ses compagnons souhaitaient converser avec lui, Maho s'occuperait seul de rassembler les cadavres, prenant soin de couvrir ses mains et son visage d'une bande de tissus afin d'éviter toute mauvaise surprise.
Une tache fastidieuse, peu agréable, mais qu'il avait déjà pratiqué plus d'une fois de par sa vocation. De plus vu l'état des corps, il n'avait pas besoin d'être particulièrement délicat.
Vous m'accompagnez pour prendre du bois ?
Une offre innocente, qui permettait toutefois à Takeyori d'échapper à la probable inquisition de ses compagnons. De toute façon ils n'allaient pas bien loin. Le Souhei aurait pu enchaîner les acrobaties pour découper des branches à coup de pieds, mais honnêtement il était bien plus simples de ramasser du bois sec, et cela créait un peu plus d'intimité.
Ce fut donc dans l'ombre de la forêt qu'il en profita pour faire un premier pas.
Vous savez votre nom ne m'est pas inconnu. Auriez vous par hasard de la famille dans les Montagnes bleus ?
Une question bégnine en apparence, et pourtant Maho fixait son interlocuteur, prêt à réagir aux moindres signes de fuite. La possibilité d'avoir à faire un à déserteur ne lui avait pas échappé, il ne pouvait donc pas laisser tomber sa garde. IL ne désirait pas toutefois forcer la main. Aussi son regard se fit plus doux, la tendresse fonctionnait souvent mieux que la force.
Ne vous sentez pas obliger de répondre. C'est juste qu'Hotaru serait surement heureuse d'avoir des nouvelles d'un lointain cousin.
Perche tendue, à voir s'il souhaitait la prendre. Autrement ils retourneraient aux points de départ, s'affairant un cérémonial digne de ce nom. Préparer le bois, allumer un feu, effectuer les prières. Les tâches ne manquaient pas, le temps… L'avenir le dira.
# Re: De fer et de sang Lun 2 Jan - 16:41
Je suis dans mon élément. Des cadavres, de la chair, de la décomposition… Il est - pour moi - hors de question que des individus ignorants tels que ceux avec qui je suis, détruisent ce pour quoi je suis né. Ces cadavres sont à moi. Ils n’appartiennent qu’aux médecins dès lors que leur âme quitte leur corps. Je me rapproche de ces défunts et me mets accroupi aux côtés de ceux encore présents dans ce tas de macchabés. Le fait de mettre ces derniers dans un trou allait me rendre la tâche plus ardue pour les récupérer. Il fallait donc que je sois intelligent, et que je mette les choses au clair - qu’importe qu’un inconnu soit là. J’observe certaines choses. Des choses peu communes. Je dois en faire part car cela est ma mission, mon devoir. Mon regard et mon intonation jadis courtoise bien que déplacé, laisse place à une intonation bien plus pesante et sévère. Aussi, je me relève et marche pour être au plus proche des gens.
“Il me semble ne pas avoir été assez clair.” Je tousse un coup pour continuer d’attirer l’attention des protagonistes. “Nous sommes ici en mission pour enquêter.” Mes pupilles froides et strictes se posent tantôt sur Hanami, tantôt sur Maho. “Ces cadavres - avant d’être des personnes - sont désormais des pièces à conviction. Et…” Mon index démontre mes deux partenaires. “Que ce soit toi, ou toi… Vous n’avez pas les compétences pour me dire ce qu’il est possible de faire avec ces défunts.”
Une fois ceci mis au clair, n’en déplaise à l’auditoire, je contemple enfin celui qui était en train de creuser les trous pour enterrer les preuves. Ma froideur est perceptible et l’ambiance n’est pas au beau fixe. Je suis conscient que je ne suis pas la personne la plus sociale, néanmoins je ne tolère qu’on marche sur mes plates bandes. Aussi je le désigne du menton d’un air hautain.
“Et vous, très cher. Si ces macchabés sont des pièces à conviction, vous êtes le premier suspect - tout simplement car vous enterrez des preuves.” Tout en gardant une certaine marge de manoeuvre, un avertissement fut donné - profitant de la proximité de Maho avec lui. “Donc vous allez montrer pattes blanches et faire tout simplement ce qu’on vous dit jusqu’à ce que tout soit mis au clair." Mon regard se montre beaucoup moins commode tandis que j’enfonce le clou. “Et je ne me répéterai pas.”
La messe est dite. Il est temps d’entrer dans le vif du sujet - à savoir ce que j’ai pu constater sur les corps. Des corps qui - d’après les personnes ici présentes, ne sont pas exploitables. Je suis ravi. Ravi que mes compétences puissent leur prouver le contraire. Je ressens une certaine fierté. Un petit rictus provocateur se dessine sur mon visage tandis que je leur délivre ce que je sais.
“Voyez-vous. Ces corps si…” Mon index et mon pouce vinrent tenir mon menton avant que je ne claque des doigts tout en les désignant de la main, toujours avec ce sourire provocateur. “Décomposé et inexploitable dites-vous… J’ai pu relever certaines anomalies. Sur les corps ici présent. Des marques étranges… On dirait des griffes… Des serres peut-être… Rien d’humain en somme…” Mes sourcils se froncent tandis que je leur divulgue la suite tout en continuant de réfléchir. ”De même que les corps ont des marques de piqûres… A l’heure actuelle, je ne peux en dire plus. Je vais devoir observer de plus près.”
Les analyses peuvent mettre du temps. Je ne dispose pas de ce temps actuellement. Il me faudrait quelques heures pour que je puisse examiner proprement et pouvoir en sortir un diagnostic.. Mes partenaires sauront-ils se montrer coopératifs ?
# Re: De fer et de sang Jeu 5 Jan - 12:10
Il n’était certainement pas question pour la noble dame de creuser des tombes, elle laissait cela aux autres. Elle doutait franchement que ce pauvre erre ait un quelconque rapport avec ces morts, de cette opération. Il n’était là qu’un pauvre homme, voulant faire ce qui doit l’être.
Watari Hanami • « Takeyori, enchantée alors, je dois bien reconnaitre votre courage et abnégation dans vos actes afin de les rendre à la terre. Beaucoup auraient tourné les talons ou n’auraient osés s’approcher de morts. C’est là où je vois du courage. Cependant, afin de comprendre ce qu’il s’est passé, il nous faut le maximum d’informations. »
Hanami avait rencontré bien toutes sortes de personnes et si elle devait s’arrêter pour un simple vagabond, elle n’aurait jamais été très loin. Son regard se tourna davantage en direction de Ishii si jamais il était tenté de regarder les corps, libre à lui. Elle n’était pas une grande spécialiste, ce n’était pas le bon Watari qui avait été invité. La plus âgée des sœurs Watari continua de sourire devant le discours d’Ishii qui se voulait poser ses marques.
Watari Hanami • « Il va bien falloir trouver cette femme oiseau d’une manière ou d’une autre. Je vous laisse observer tout ce que vous voulez sur ces corps. Inutile de monter sur vos grands chevaux, vous n’impressionnez personne. Trouvez nous donc des indices précieux sur notre adversaire que l’on puisse la traquer et l’abattre le plus simplement possible. »
Hanami soupira ostensiblement en voyant Ishii accusé le vagabond, mais elle n’en dit rien sur ce sujet. Elle n’aimait pas l’approche agressive, mais en fin de compte, même s’il était la cible idéale, il devait avoir certaines réponses. Ce n’était pas très subtil. Gardant toujours son ton aimable et souriante, elle répliqua à Ishii.
Watari Hanami • « Ne mélangez pas tout, je ne doutais pas que vous trouviez quelque chose, mais de là à récupérer des organes viables … soyons sérieux … bref, cela valide donc l’hypothèse d’une femme oiseau avec des serres. Pourquoi pas, peut être une yokai, une transformation quelconque, mais je ne vois pas le rapport avec des piqures ? Elle possède peut être une queue de scorpion ? Il faudra se méfier. Ces corps sont des shinobis ou des personnes lambdas ? Il va falloir chercher des traces dans les alentours afin de relever une piste. Je doute que l’on ait un temps infini pour trouver une piste. Il s’agirait que l’on suive la piste qui doit se refroidir depuis plusieurs jours. Il faudrait comprendre aussi où étaient ces corps à l’origine. Que font-ils là en pleine nature ? »
Hanami s’occupa alors à mordre son pouce et procéder à quelques mudras afin d’invoquer un faucon pèlerin suffisamment grand pour être sa monture. C’était peut être déplacé vu que l’on traquait une femme oiseau, s’ils savaient, ce n’était que le début.
Watari Hanami • « Je vais m’occuper à tenter de repérer quelque chose depuis le ciel. »
Ils traquaient après tout une femme oiseau, alors quoi de plus normal de repérer des traces dans les arbres ou du moins d’un point de vue plus aérien, comme leur proie. La Watari cherchait un début de pistes à suivre, à traquer afin de retrouver la proie. Peut-être que sa présence dans le ciel allait déranger également cette femme oiseau ?
Watari Hanami • « Takeyori, enchantée alors, je dois bien reconnaitre votre courage et abnégation dans vos actes afin de les rendre à la terre. Beaucoup auraient tourné les talons ou n’auraient osés s’approcher de morts. C’est là où je vois du courage. Cependant, afin de comprendre ce qu’il s’est passé, il nous faut le maximum d’informations. »
Hanami avait rencontré bien toutes sortes de personnes et si elle devait s’arrêter pour un simple vagabond, elle n’aurait jamais été très loin. Son regard se tourna davantage en direction de Ishii si jamais il était tenté de regarder les corps, libre à lui. Elle n’était pas une grande spécialiste, ce n’était pas le bon Watari qui avait été invité. La plus âgée des sœurs Watari continua de sourire devant le discours d’Ishii qui se voulait poser ses marques.
Watari Hanami • « Il va bien falloir trouver cette femme oiseau d’une manière ou d’une autre. Je vous laisse observer tout ce que vous voulez sur ces corps. Inutile de monter sur vos grands chevaux, vous n’impressionnez personne. Trouvez nous donc des indices précieux sur notre adversaire que l’on puisse la traquer et l’abattre le plus simplement possible. »
Hanami soupira ostensiblement en voyant Ishii accusé le vagabond, mais elle n’en dit rien sur ce sujet. Elle n’aimait pas l’approche agressive, mais en fin de compte, même s’il était la cible idéale, il devait avoir certaines réponses. Ce n’était pas très subtil. Gardant toujours son ton aimable et souriante, elle répliqua à Ishii.
Watari Hanami • « Ne mélangez pas tout, je ne doutais pas que vous trouviez quelque chose, mais de là à récupérer des organes viables … soyons sérieux … bref, cela valide donc l’hypothèse d’une femme oiseau avec des serres. Pourquoi pas, peut être une yokai, une transformation quelconque, mais je ne vois pas le rapport avec des piqures ? Elle possède peut être une queue de scorpion ? Il faudra se méfier. Ces corps sont des shinobis ou des personnes lambdas ? Il va falloir chercher des traces dans les alentours afin de relever une piste. Je doute que l’on ait un temps infini pour trouver une piste. Il s’agirait que l’on suive la piste qui doit se refroidir depuis plusieurs jours. Il faudrait comprendre aussi où étaient ces corps à l’origine. Que font-ils là en pleine nature ? »
Hanami s’occupa alors à mordre son pouce et procéder à quelques mudras afin d’invoquer un faucon pèlerin suffisamment grand pour être sa monture. C’était peut être déplacé vu que l’on traquait une femme oiseau, s’ils savaient, ce n’était que le début.
Watari Hanami • « Je vais m’occuper à tenter de repérer quelque chose depuis le ciel. »
Ils traquaient après tout une femme oiseau, alors quoi de plus normal de repérer des traces dans les arbres ou du moins d’un point de vue plus aérien, comme leur proie. La Watari cherchait un début de pistes à suivre, à traquer afin de retrouver la proie. Peut-être que sa présence dans le ciel allait déranger également cette femme oiseau ?
# Re: De fer et de sang Lun 9 Jan - 19:51
De fer et de sang
Takeyori hoche la tête en entendant la proposition de @Kaice Maho qui lui semble tout à fait honorable. Il remercie ensuite @Watari Hanami pour ses mots emplis de respect et lui assure sa coopération tant que les défunts sont respectés. Cependant, l'Oomori frappe soudainement le sol de l'un de ses pieds, fendant la terre. Puis, il foudroie @Shirô Ishii du regard, visiblement mécontent. Si la réaction de l'homme est peut-être un peu exagérée, celle-ci permet de découvrir sa force extraordinaire et surtout, sa maîtrise du chakra alors même qu'il ne semble appartenir à aucun village.
Et moi, je viens tout juste de vous dire que vous pouvez examiner des cadavres pendant qu'on s'occupe d'en incinérer d'autres.
Si vous êtes incapable de respecter les morts, alors je vais vous apprendre le respect.
Que vous soyez de Sakyuu, de Seizan ou de Teito, cela m'importe peu.
Si vous êtes incapable de respecter les morts, alors je vais vous apprendre le respect.
Que vous soyez de Sakyuu, de Seizan ou de Teito, cela m'importe peu.
L'homme semble sérieux. Il n'a pas l'air d'avoir peur de se battre contre les trois Seizanjin si les circonstances venaient à l'exiger bien qu'il ne semble pas nourrir d'hostilité particulière à leur encontre. Il exprime cependant ouvertement son mécontentement face au roux et les implications que cela pourrait avoir mettant l'accent sur le fait qu'il a déjà fait un compromis en acceptant que les soldats étudient les corps pendant que d'autres sont enterrés ou brûlés.
Non seulement vous ne donnez pas votre nom et vous vous permettez de donner des ordres à tout le monde alors que vous ne semblez pas particulièrement qualifié, mais en plus vous manquez de respect aux morts.
A votre place, j'apprendrai à tourner ma langue sept fois avant de parler ou sinon, vous pourriez vous attirer les foudres de la mauvaise personne et devenir une nuisance pour vos partenaires.
A votre place, j'apprendrai à tourner ma langue sept fois avant de parler ou sinon, vous pourriez vous attirer les foudres de la mauvaise personne et devenir une nuisance pour vos partenaires.
Sur ces mots, il se tourne vers Maho qu'il accepte de suivre chercher du bois pour laisser un peu de temps supplémentaire au médecin, en signe de bonne foi. Il semble hésiter quelques instants avant de répondre à son interlocuteur. "Un cousin" répète-t-il à la suite de l'alchimiste avant de lâcher un soupir amusé.
Comment se porte-t-elle ?
Il n'affirme pas être de sa famille mais ne nie pas non plus la chose. Ainsi, s'il est fortement probable qu'il connaisse Hotaru, il ne semble pas vouloir parler de leur relation.
Takeyori et Maho trouvent assez de bois sec pour incinérer tous les cadavres.
La noble, installée sur un faucon qu'elle vient tout juste d'invoquer prend son envol, désireuse d'aborder la situation d'un angle nouveau et surtout, de trouver de nouvelles pistes. C'est une prise de risque assez importante de partir seule, surtout lorsqu'il s'agit de se rendre sur le terrain ennemi soit, dans ce cas, dans les airs. Mais cette prise de risque paie puisque la femme parvient, grâce à la vue surdévelopée de son Kaminotsukai, à trouver quelques marques sur des branches qui semblent avoir été laissées par des serres ainsi que quelques plumes qui semblent être d'origine Yokai. En regardant ces différents éléments dans leur globalité, on peut voir que ceux-ci semblent remonter vers le nord. Mais serait-ce vraiment prudent de s'y aventurer seule ?
Hanami trouve quelques marques de serres et quelques plumes qui ne semblent pas venir d'oiseaux "normaux" qui semble aller vers le nord
Pendant ce temps, le médecin du groupe a le temps d'étudier quelques cadavres supplémentaires. Cependant, il ne trouve aucun nouvel indice. Il voit des corps avec ces fameuses marques de piqûres, d'autres sans mais qui, à la place, ont des marques laissées par des serres. C'est un peu étrange, comme s'il y avait deux meurtriers différents ou alors un unique mais qui emploie deux méthodes différentes. Sinon, il n'a pas l'impression que les victimes se soient débattues.
Ishii a beau s'acharner sur les corps, il ne peut rien découvrir de vraiment nouveau si ce n'est que les victimes ne semblent pas s'être débattues.
Vous avez 10 jours pour tous répondre.