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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Sakyuu
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    Akari
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 5/10 ;Paire Poing lame 5 kunais avec chaine rembobinable. 1 katana, 1 potion de veritas
    La mission ne fut pas une glorieuse réussite à laquelle s’attendait Akari. Bien au contraire, il y avait eu la mort d’un ninja ou d’un samurai de Seizan. Un personnage qu’il ne connaissait pas vraiment, mais que ses camarades et amis du village des montagnes bleues semblaient connaitre. Puis les terribles choses qui ont pu se produire pendant l’affrontement, que cela soit pour ses amis, ses invocations ou bien pour lui-même. C’est pourquoi on lui avait octroyé un léger congé durant lequel il pouvait se reposer. Mais loin de lui était l’idée qu’il puisse profiter d’un repos, au lieu de cela il préférait s’entrainer et comme à son habitude. Il avait décidé de s’en aller en direction des terrains d’entrainements. Là-bas à cette heure-là il n’y avait pas grand monde, aussi il serait tranquille sans personne pour le déranger.

    Amenant avec lui un repas spécialement préparé pour Kagami. Il espérait que cela serait suffisant à ces yeux pour amadouer le tigre.



    Mais avant de s’exercer il vient à remarquer une feuille qui flotte dans l’eau. La chose peut paraitre insignifiante aux yeux de tous et pourtant pas à ceux du garçon. Car cela n’est pas lui évoquer un souvenir qu’il avait en commun avec Kagami. Les deux personnages s’entrainaient par un temps ensoleillé et c’était alors qu’Akari avait évoqué son envie de voir un jour un port et des plages. Comme la contrée tout à l’Est c’est encore aujourd’hui une des choses qu’il n’a jamais pu voir de ses yeux. Il rêve encore de pouvoir s’en aller voir aux côtés de Kagami ces mastodontes des eaux fait de bois et de tissu et qui n’ont de cesse de se mouvoir contre leur grès cela le temps qu’il fait. Ou même de pouvoir apercevoir toutes ces ombres qui se déplacent sous la surface de l’eau sans qu’on ne puisse savoir de quoi il en retourne. Et le fait de pouvoir aussi plonger ses pieds entre des grains de minéraux semblables à ceux du désert mais qui sont plus humides de par la présence du vaste étendu d’eau se trouvant non loin. Ce sont là toutes ces choses qui font que le garçon souhaite s’y rendre, des choses qu’il partage en commun avec Kagami, même si pour le tigre c’est là une chose qui l’intéresse davantage pour la nourriture que l’on peut y trouver.



    Cessant de penser à tout ceci, le garçon se décide donc à exécuter ses mudras ou plutôt son mudra, car les invocations ne demandaient qu’un simple mudra pour l’exercice de la technique d’invocation. Et s’attendant à voir surgir un nuage de fumée duquel sortirait le félin, au lieu de cela rien ne semblait se produire. Surpris le garçon se contrains à recommencer l’exercice en vérifiant d’abord si le mudra était le bon. Une fois fait, il vérifiait si la quantité de chakra était bonne. Là aussi il n’y avait rien à signaler et pourtant cela faisait déjà trois essais et trois échecs. Autant dire que suivre les conseils de Shingen et se mettre à parler davantage avec ses invocations ne serait pas une chose aisée si l’on ne pouvait pas les appeler.

    Faisant un quatrième puis un cinquième et allant même jusqu’au dixième essai, rien ne semblait surgir. Le jeune homme se dit alors qu’il y a comme une force inconnue qui l’empêche d’obtenir ce qu’il souhaite. Mais il ne peut expliquer les raisons de tout ceci. Il pense alors dans un premier temps à une barrière qui pourrait l’empêcher d’appeler ses invocations, après tout l’art de l’invocation repose en partie sur le fuinjutsu. Il est donc normal que ce dernier puisse se contrer par lui-même. Observer la zone tout autour de lui avec ses yeux et sa capacité à détecter le chakra. Il ne voit rien qu’il puisse paraitre suspect. Aussi son hypothèse est erronée, à moins que tout ceci ne soit dû au même événement mais qui serait du côté de Kagami.



    Aussi sachant pertinemment que la tigresse traine souvent avec son frère, il décide d’appeler non plus Kagami, mais bien Miyuki. Il hésite un moment à faire cela, car lors de la dernière mission, elle avait tout comme lui subit les effets d’un terrible genjutsu qui venait presque à simuler une chute mortelle. Presque pour lui, car pour elle qui était tombé dans le vide, les effets du pacte avaient su la protéger de justesse. La protéger en la faisant disparaitre dans le même nuage de fumée que tente de produire Akari. Faisant une fois encore un essai avec Miyuki comme cible, l’invocation me marche pas également.



    Le garçon est tellement surpris de la chose qu’il en vient à se laisser tomber sur ses fesses sur le sol crasseux. La douleur ne le gêne pas et il réfléchit surtout à ce qu’il a pu faire de mal pour que tout ceci ne fonctionne pas. Au loin le garçon pouvait observer un spectacle peut réjouissant, celui d’un oiseau, un rapace et pour encore plus de précision un vautour qui semble se nourrir d’une carcasse. Le cadavre en question n’est pas celui d’un humain, mais seulement celui d’un simple animal qui avait réussi à élire domicile sur le terrain d’entrainement entre les rares arbres présents.

    Un spectacle qui n’est pas sans inquiéter le garçon qui y voit là un sort potentiel pour ses invocations. Il s’interroge alors sur le pourquoi du comment. Et il ne peut pas compter sur Shingen pour venir le conseiller à ce sujet, ce dernier n’étant pas présent à l’heure actuelle. Dans le cas d’une mort pour les deux tigres, l’invocation serait en effet impossible à pratiquer. Mais alors comment vérifier la chose. Sans voyage ret chercher partout dans l’Empire il lui sera impossible de trouver quoi que ce soit. Et chercher dans l’ensemble de l’Empire se révèle impossible pour lui, tant pour des raisons pratiques que politiques notamment à son égard. La tâche s’annonce ainsi d’une grande complexité. Mais ce n’est pas ce qui va faire flancher le jeune homme. Car il ne se raccroche qu’à ces deux êtres là pour se remettre du traumatisme qu’il a pu vivre dans cette morgue.



    Se rendant ainsi à la bibliothèque du village, il cherche entre les nombreuses pages qui s’y trouvent. Mais aucune ne semble répondre à ces attentes. Il entreprend alors de se rendre auprès des archives militaires. Mais là non plus rien ne semble correspondre à son cas. Il faut dire que ceux qui utilisent les invocations sont assez peu présents dans le corps militaire et encore plus à Sakyuu. Pour autant ils ne sont inexistants. Mais aucun des cas ne semblent correspondre à ce que peut vivre le garçon. Il demande alors conseil auprès de la personne en charge des archives, mais après une aide et une recherche de plus d’une heure. Rien ne semble pouvoir aider le jeune homme. C’est ainsi que fortement déçu de n’avoir rien apprit il décide de s’en aller. Pour autant il n’abandonne pas encore, car abandonner signifierait pour lui perdre la raison et céder à ses pulsions les instinctives et refoulées en lui.

    C’est alors que lui vient à l’idée le bilan médical qu’il doit effectuer. Si à la base il n’avait aucune motivation pour aller faire cet examen obligatoire. A présent il en avait une, du fait qu’il se demandait si ce n’était en réalité de sa faute de par un problème physique ou bien en rapport avec son chakra. Voir encore un lien avec son esprit qui peut encore souffrir des effets du genjutsu qu’il a pu subir. Se rendant sans plus attendre jusqu’au premier lieu de soin du village des sables chauds. Le jeune homme se présente en tant que militaire devant effectuer son bilan. Après une petite dizaine de minutes à attendre pendant lesquels il n’avait de cesse de se poser des questions et de faire les cent pas. Le garçon était appelé à venir passer les premiers tests, ces derniers plus basiques qu’autre chose, ne montraient aucune déficience chez lui. Du moins sur le plan physique. Un ninja spécialisé dans l’iroujutsu vint alors à lui dans le but de l’examiner avec un œil nouveau. La femme examine l’ensemble de son corps à l’aide de diverses techniques mêlant tout autant l’iroujutsu à la sensorialité. Mais là aussi, il n’y avait rien de suspect. Ne restait donc plus que l’examen psychique d’Akari. C’était là l’examen que le garçon redoutait le plus, car il s’agit de blessures sur lesquelles il ne peut avoir un contrôle que limité et dont il ne peut choisir de passer outre sans que cela n’agisse sur chacune de ses actions.

    Les questions se font par dizaines et l’on vient à inspecter, son passé, son présent et même ses envies futures. Bien sûr il se garde d’évoquer le problème qu’il a avec les tigres, mais se montre aussi honnête que possible sur les autres points.



    Fort heureusement on ne venait pas à aborder le sujet de Jashin avec lui. Car bien qu’il eût pu refuser de céder à la tentation de ce culte dans le but de pouvoir côtoyer ou plutôt retrouver son frère. Reniant le peu de formation qu’il avait eu par la même. Ce fut un choix plus que difficile, mais qui fut avant tout motivé par l’idée qu’il ne devait pas suivre les traces de son frère pour pouvoir le vaincre. Quand bien même le chemin de la puissance serait plus rapide ainsi.

    Un choix dans lequel ses invocations à l’époque avaient pu le soutenir et cela malgré les grands dangers que cela peut représenter de par le fait que le garçon avait pu trouver quelques membres de la secte et cela avec une proximité presque dérangeante. Mais tant pour sa propre sécurité que pour son espoir de retrouver son frère, il se décidait à se taire et peut-être un jour à faire preuve de malice pour forcer les membres de ce culte noir à dénoncer Maru. Même si au vu de sa puissance en l’état actuel des choses, ce n’était pas au programme.



    D’autant qu’avec l’intervention récente de Koneko dans sa vie, il savait pertinemment qu’il ne pouvait rivaliser avec le moindre membre du culte. Et cela avait pu se vérifier avec l’incident de la morgue. Impuissant face à trois simples membres, qu’en serait-il pour l’ensemble du culte si ce dernier se mettait en tête d’agir à son encontre. Une source de stress permanente qui met le garçon à rude épreuve. Mais il n’y avait rien de vraiment nouveau à ce sujet depuis son enfance, car cela fut toujours pour lui une source de stress. S’il se demandait comment Kirei allez réagir face à tout ceci, lui qui semblait être le membre le plus éminent qu’il ait pu rencontrer après Koneko, il se demandait alors comment les membres de Sakyuu allaient réagir. Même si cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu ces derniers. Et le fait qu’il ne les dénonce pas, annoncé aussi peut-être en son cœur comme le début du déclin ou la fin de l’innocence. Une pensée qui venait à son tour embrumer son esprit sans qu’il ne puisse rien y faire. D’autant qu’il se demande si ces derniers ont déjà pu commettre plus actes malveillants.

    Et si le docteur qui venait à lui poser toutes ces questions à son sujet pouvait percevoir une forme d’inquiétude, il était loin de se douter de tout ce qui pouvait préoccuper le garçon. Il mettait simplement tout cela sur le compte d’un stress posttraumatique qui ne demandait que quelques jours pour s’en remettre. Ce genre de médecin ne pouvant pratiquer son art que si le patient s’avère honnête avec lui.



    Ainsi il quittait les lieux avec simplement des jours vacants supplémentaires ; une aubaine pour Akari, même s’il n’aimait pas vraiment cela. Car ces jours supplémentaires allaient pouvoir l’aider à réaliser son idée. Celle de s’en aller parcourir la région Nord à la recherche de ses amis félins. Bien sûr il ne comptait partir au hasard ou du moins pas dans n’importe quelle zone. Il savait déjà par avance que le désert en lui-même n’était pas un lieu où chercher. Ce qui lui épargnait déjà de nombreuses souffrances. Et pendant qu’il cherchait le moindre indice pouvant le guider ou que ce soit vers le domicile des félins. Il se renait dans un même temps vers le quartier marchand du village. Sur place il commence à sonder chacune des étales dans l’espoir d’y trouver le nécessaire. Et c’est d’ailleurs en voyant un piolet que lui vient en tête un souvenir. Un souvenir qui date d’il y a quelques mois. Au cours duquel il avait eu une discussion avec Miyuki qui lui avait confié que se promener en montagne n’était pas si ardu pour eux car c’était là leur domicile. Plus qu’un indice c’était même une destination. Un lieu qui ne manque pas de danger pur autant, mais la détermination du garçon est grande et il espère donc pouvoir trouver son bonheur. Acheter de quoi supporter le froid, même s’il en a plus que l’habitude entre les nuits du désert et les montagnes au Nord ou au Sud. Et à l’inverse même il craint d’autant plus la chaleur. Car si l’on peut se protéger du froid en ne cessant d’accumuler de quoi s’en protéger, se protéger de la chaleur à ses limites car une fois qu’on n'a plus rien sur le dos, on ne peut guère enlever plus de chose.

    Quoi qu’il en soit, après les achats effectués c’est sans attendre que le garçon passe par le canyon et quitte le village en direction du Nord. Là où les vents chauds du désert rencontrent les vents Nord les plus froids de l’Empire.



    La route est longue et périlleuse et nombreux sont les obstacles auquel doit faire face le garçon qui n’a alors que quinze ans qu’il a eu récemment. Si les brigands de grands chemins ne sont qu’une simple gêne, les yokais quant à eux peuvent apparaitre à n’importe quel instant. Et le garçon sait pertinemment qu’il n’a aucune chance de pouvoir rivaliser avec l’un d’eux. Et il a même pu lire que certains yokais se promènent en groupe, autant dire que c’est là une difficulté d’autant plus inatteignable pour le garçon. Mais ce n’est pas ce genre de chose qui va l’empêcher de retrouver ses amis. Bravant ainsi d’abord la chaleur de jour et la gelée de nuit, il n’a de cesse que de se dépêcher d’arriver au Nord du désert. Finalement il s’arrête dans l’un des petits hameaux qui se trouve à la frontière des montagnes. Là où la nature règne en maitre et où l’homme doit se plier à sa volonté. Durant sa courte escale qui ne sera que d’une nuit et une matinée, le garçon tente vainement une fois encore d’invoquer ses amis. Mais rien n’y fait, ce qui ne manque pas de saper toujours un peu plus son moral sans pour autant le faire changer d’idée.



    Reprenant sa route sous un beau ciel bleu bien que quelques rares nuages viennent à le parcourir. Le garçon remarque que le sentier qu’il pratique laisse peu à peu place à de simples traces de sabots et de pas. Montrant la présence d’un élevage quelconque dans la zone. Puis finalement il n’y a plus que de l’herbe. Le voici donc en hors-piste et au début de sa courte aventure dans les monts. La glace se présente à lui et on y voit des grains de sables qui se retrouvent prisonniers de la chose. Montrant que même le sel peut finir par grêler. Ce qui ne manque pas d’éveiller la curiosité du garçon pendant une minute avant qu’il ne vienne à se ressaisir. Durant cette minute il a pu penser à son rêve commun avec le tigre et se demande commun se porte la Mer qui jonche cette chaine de montagnes.

    Reprenant sa route et écrasant des brins d’herbes, le ciel commence peu à peu à s’assombrir. Et après quelques heures supplémentaires à marcher la pluie vient épouser l’herbe éparses qui se trouve là ainsi que la glace. La pluie se transforme assez vite en grêlon et en neige qui n’ont de cesse de tomber. Trouvant un bref abri dans le creux d’un arbre aux côtés d’insectes. Il remarque alors un étrange volatile qui tourne tout autour de lui. La créature en question ne lui est pas vraiment connu bien qu’elle semble familière. Il ne peut expliquer le pourquoi du comment il ressent la chose ainsi. Virevolter et volant d’une étrange manière, le chaos qu’elle sème dans l’espace au-dessus du garçon cesse lorsqu’elle plonge à vive allure pour se saisir d’un moustique qui s’en aller vers Akari. Voyant l’animal de plus près il remarque alors qu’il ne s’agit que d’une simple chauves-souris qui profite de la sortie de quelques insectes et de l’absence du Soleil pour se nourrir. C’est au moins là un danger de moins pour le garçon qui ne se fera pas sucer le sang. Et à l’égard de cet animal qui peut évoquer comme l’araignée ou le scorpion de grandes peurs chez certains, pour Akari c’est plus un camarade voyage qu’autre chose. Car il a pu en croiser un certain nombre dans divers lieux comme les forêts, les mines ou bien les grottes encore. Observant l’animal valdinguer dans tous les sens pour se saisir de proies qui ne cessent se cumuler. Le garçon se demande jusqu’où la bête peut aller. Elle vient comme à dévorer à elle seule un essaim entier de moustiques et de quelques autres merveilles de issues de la terre. D’ailleurs il avait le souvenir d’avoir lu dans un livre que ce genre de bête se nourrit autant de chair que de fruit, mais peut-être que l’œuvre était erronée se dit-il, après avoir pu assister au massacre de moustiques.



    La grêle cesse et il est temps de quitter le lit végétal pour Akari. Adressant un simple au revoir à la chauves-souris comme-ci cela était son ami. Le garçon sous la neige et le ciel sévère s’avance un peu plus dans les pentes de la montagne. Grimpant une à une les racines de roche et évitant soigneusement le moindre buisson qui parvient à survivre. Les feuilles et les branches mortes laissent par la même la place aux épines. Plus robuste à la rigueur de température froide, les sapins sont de formidables végétaux qui devraient susciter bien plus d’admiration qu’ils n’en connaissent. Car ils sont surtout connus pour servir de bois de chauffage ou de dernière demeure aux vivants à l'instar des pins. La nuit tombe et le Soleil bien que masqué par les nuages ne parvient plus à éclairer quoi ce soit, si bien que l’obscurité sera totale. Cherchant en une urgence une grotte, il finit par tomber sur un vieux repère de chasseur à l’abandon. Il avait pu entendre quelques mots au sujet de cette cabane dans le village précédent. Rien de sensationnel, simplement l’histoire d’un chasseur qui usait d’un arc pour ramener chaque jour un gibier jusqu’à ce qu’un ours ne vienne le manger à son tour. Se rapprochant de la structure, il peut remarquer qu’elle semble encore en bon état, suffisamment pour l’aider à mieux passer la nuit. Il tente donc de pousser la porte en saisissant la poignée. Mais rien n’y fait, et cela n’est pas dû au fait qu’elle soit verrouillée car elle put un peu bouger. Simplement avec l’humidité le bois a gonflé. Ainsi la jeune tignasse blanche décide de se servir de son épaule comme d’un bélier. Cette même épaule qui s’est vu esquinté dans son esprit lors de ce fameux genjutsu qui initia toute cette quête. Un genjutsu même qui avait fait totalement changer d’approche le garçon pour son frère. Et cette même épaule qui vint s’esquinter une fois de plus contre le bois. La porte s’ouvrit mais une vive douleur vint parcourir le bras du garçon et cette dernière ne s’estompa qu’au bout de ses doigts et de ses côtes.

    Se calant dans un coin de la maison après avoir pu refermer la porte, le toit ne semble pas présenter le moindre trou. C’est toujours cela de vent en moins se confia le garçon. Le feu lui était interdit pour la simple et bonne raison que cela pouvait aisément attirer des yokais en manque de chair. Bien que cela puisse faire fuir les animaux lambdas qui parcourent ces monts. Heureusement pour lui la tempête ne l’avait pris au dépourvu plus haut sur la montagne et il ne savait pas avance à quoi s’en tenir. Dans un dernier élan, il tente une fois encore d’invoquer ses amis en se disant que cela sera plus simple pour eux de venir car il se trouve plus proche d’eux. Et malgré sa douleur à l’épaule ou bien ses doigts qui commencent à lui refroidir le sang, il fait ses mudras. Sans grand succès une fois encore. Se met-il alors à parler tout seul ou plutôt aux dieux.



    -Quel mal vous ai-je fait, ô Dieux et Déesses de ses terres ? Quelles mauvaises actions ai-je pu commettre au sein même de votre terre ?



    Mais rien aucune réponse si ce n’est l’orage qui gronde au loin en ne cessant de se rapprocher. Le froid eut raison du garçon finalement. Le plongeant dans un sommeil, ce n’est qu’au matin que le garçon se réveil avec toujours le bruit de l’orage qui se trouve au-dessus de sa tête à présent. La douleur avec le froid s’estompe un peu, mais un bleu est apparu sur son épaule. Et avec ce dernier une sorte d’onguent que l’on a pu appliquer avec un pansement. Se redressant brutalement de son lit de paille, il remarque qu’il n’est plus seul dans la maison. Mais qu’un autre homme s’y trouve. Sans un mot cet autre homme à bien remarqué son réveil, mais qu’aucun son ne semble sortir de sa bouche. Il se contente de simplement racler le fond d’une marmite sur le feu. Un feu bien venu car, il réchauffe autant le corps que l’âme du jeune homme.



    -Qui êtes-vous ?



    Demande Akari en ne manquant pas de trembler au niveau de la mâchoire et avec une voix un peu inquiète. L’homme ne répond pas, il se contente de tendre un bol avec comme un ragout de diverses choses à l’intérieur. En le saisissant, Akari se sent déjà mieux rien qu’avec l’odeur et la chaleur qui se dégage du bol. Prenant une gorgée du breuvage, il repose sa question.



    -Merci, mais qui êtes-vous ?



    -Je ne suis qu’un voyageur comme un autre. Ton épaule te fait encore mal petit ?




    Dit l’homme, qui n’a pas une voix de vieillard, mais plus d’un homme dans la force de l’âge. Il vient même à retirer sa capuche et l’on peut percevoir sa noire chevelure embrasser la fourrure de son manteau. Les traits fins pour un homme mais loin d‘être efféminé, on peut aisément le ranger dans la catégorie des bels hommes. Les yeux noirs et marrons mais avec une touche de rouge sortant dont je ne sais où. Comme pour évoquer une malveillance cachée dans son cœur.



    -Non je n’ai plus mal et merci d’ailleurs pour la soupe et le bandage. Mais un simple voyageur ?




    Dit avec une certaine insistance le jeune homme des sables chauds. L’homme ne réagit pas vraiment à cela et continue de s’adresser à Akari.



    -Et donc que fais-tu en ces lieux ? Tu ne sais pas qu’il est dangereux de s’y promener ?



    -Ce que je fais ne vous regarde pas.




    Répond d’un ton mécontent le garçon qui espérait en savoir un peu plus sur l’homme au lieu de devoir parler de lui une fois encore.



    -Je vois que tu n’es pas du genre à parler de toi, c’est bien. Très bien même. Mais donc que fais-tu dans ce coin reculé ?



    Akari prend une autre gorgée et hésite à lui répondre. Il préférait se taire que mentir, mais l’inconnu pour son feu, ses soins et la nourriture mérite bien une réponse. Et suivant sa conscience il octempère.



    -Je suis ici pour retrouver mes amis.



    -Tes amis ici ? Pourquoi pas, ce n’est pas impossible. A quoi ressemble-t-il ? Je peux peut-être t’aider.



    -J’en doute fort ce sont des tigres, des kamis pour être plus exact.



    -Des kamis ? Je vois tu maitrises donc cet art, tu me surprends un peu petit je dois bien l’admettre.



    -Vous connaissez l’art du Kuchiyose ?



    -Bien sûr, je le maitrise même.




    Les yeux du garçon vinrent d’abord s’assombrir par méfiance à l’annonce de cette réponse. Puis une pensée lui traversa l’esprit. Celle que l’homme puisse le renseigner au sujet de ses amis. Hésitant un moment à reprendre derrière les mots de l’homme qui continue de s’occuper du feu et de la marmite sans même jeter un regard en direction d’Akari. Il vient donc à prendre la parole, car après tout il est dans la nature que de faire trop facilement à autrui.



    -J’ai une question … voilà j’ai un problème. Lorsque j’essaie d’invoquer mes amis félins, eh bien ces derniers ne viennent pas.



    -Un nuage se produit-il quand tu essaies ?



    -Non pourquoi ?



    -Alors ce n’est pas un problème dû à la quantité de chakra que tu y mets ou à la localisation. Pour résumer c’est un peu comme un appel oral. Si tu ne réponds pas alors il n’y pas de dialogues. Ainsi se sont tes invocations qui ne répondent plus à tes demandes.



    -Il ne répondent plus à mes demandes comment ça ?



    -Les réponses peuvent être nombreuses à cette question, mais la plupart du temps c’est que le pacte a été brisé et cela provient surtout du côté humain la plupart du temps.



    -J’aurais brisé le pacte ?



    -Ce n’est pas impossible. Tu peux avoir blessé une de tes invocations, ou bien avoir brisé la confiance qu’ils avaient en toi, ce qui peut revenir au même dans certains cas.




    Le garçon muet, car il sait qu’il n’a pas blessé ses amis. En revanche, avoir trahit leur confiance est une chose tout à fait possible. Après tout il n’a pas su protéger Miyuki lors de ce fameux affrontement. Mais est-ce suffisant comme réponse à tout ceci ? Akari n’en sait rien, mais il aimerait bien avoir des réponses.



    -Je peux y faire quelque chose ?



    -Je ne vois pas grand-chose de possible, tu peux insister pour les invoquer jusqu’à ce que l’un d’eux réponde pour s’expliquer ou bien ne rien faire d’autre. Les chercher en vain comme ça dans la montagne ne t’apportera que la mort. Et tu n’as aucune chance de les trouver s’ils ne veulent pas te voir.



    L’homme se retourne et cherche dans son sac quelque chose pendant qu’Akari réfléchit. Puis une fois de face de nouveau au garçon, il vient à lui tendre un rouleau. Prend cela, on ne sait jamais tu en aurais peut-être tôt ou tard l’utilité.



    -Qu’est-ce que c’est ? Et pourquoi vous me le donnait ?



    -Tu verras en temps et en heure, mais je pense qu’il te sera plus utile qu’à moi. Bon je dois y aller, si on attend la fin de l’orage on en a pour une bonne semaine. Et j’ai des choses qui m’attendent.



    -Je vous remercie. Je pense y aller moi aussi quand je me sentirais mieux.




    Akari vient alors à enfourner le parchemin dans son sac. Et commence à préparer ses affaires pour le départ. L’homme lui avait fait entendre raison quant à son voyage aussi futile que vain. Et la témérité pouvait souvent amener à la mort, une chose que ne souhaitait pas le garçon.

    Attendait une dizaine de minutes après le départ de l’homme. Akari se décide enfin à e bouger. Eteignant le feu et quittant la demeure de fortune, il tente une dernière fois un appel auprès de Kagami. Joignant ses mains un ultime fos, il vient à exécuter la technique et infuser son chakra dans ses mudras. C’est alors qu’un nuage vint à se produire et que Kagami apparait une fois ce dernier dissipé. Empli de joie, le jeune homme se décide à se ruer vers son mai. Mais ce dernier le rappel à l’ordre en montrant ses crocs et en rugissant un simple coup.



    C’était là bien la première fois que le tigre rugissait à l’encontre de son ami humain. Et pourtant, ce dernier ne s’arrête pas là. D’une voix sévère et intimidante il s’adressa à lui.



    -Tu oses ne cesser de m’appeler après ce que tu as fait ?



    -Kagami … je ne comprends pas.



    -Vermines, nous t’avons fait confiance et voilà que tu ôtes la vie de Miyuki.




    Sans un mot, Akari est sous le choc, car il voit la colère de Kagami une colère qui n’avait jamais pu voir chez cet être. Mais le tigre n’est pas dupe et se rend assez vite compte qu’Akari ne comprend rien à la situation. Baissant d’un ton mais ne manquant pas de rugir plus faiblement pour marquer son mécontentement.



    -Vois-tu, lorsque tu l’as appelé pour l’une de tes missions et nous est revenues de manière brutale comme jeter depuis le nuage d’invocation qui apparait habituellement. Au début je n’ai pas compris et je la voyais simplement trembler. Puis les jours ont passés et je suis même venu quelques fois pour t’aider et c’est là lorsque je suis rentré que j’ai remarqué qu’elle avait perdu son sens de l’équilibre. Une chose assez peu grave on peut se dire, sauf lorsqu’on vit en montagne auprès de la nature. Son expérience dans le genjutsu avec le vide l’a traumatisé tout autant que toi mais ‘une manière différente. Et il y a moins ‘une semaine, alors qu’elle s’avançait entre eux rochers, elle a eu comme es vertiges puis à finit par chuter avant que j’aie eu le temps de venir la sauver.



    Akari ne dit toujours pas un mot, son visage se fixe comme si plus aucune expression n’était possible. La mort de Miyuki fut un choc aussi grand que celle e son père qui fut tué juste sous ses yeux. Le tigre reprend par la suite avec un léger timbre de voix triste.



    -Je ne peux te tenir pour responsable, mais je peux te pardonner de l’avoir entrainé dans cette mission. Aussi je propose que l’on rompe le pacte.



    A contre cœur Akari accepte et c’est ainsi que se termine l’une de ses rares amitiés. Le tigre s’en allant dans un nuage de fumée en laissant que des empreintes qui ne mènent nulle part. Le garçon qui tombe à genoux dans la neige et dont les rares larmes viennent à se geler sur ses joues, comme pour signifier l’arrêt de son âme. Il n’est pas seul pour autant, mais depuis plusieurs années, il avait pu compter sur ses amis et invocation pour l’aider dans différentes épreuves. Ressassant ses moments avec Miyuki, il commence d’abord par se haïr lui-même en se reprochant de l’avoir mener de ce péril.

    Mais son esprit n’ayant de cesse pour son frère, il vint à nourrir comme une forme de haine pour les trois individus au service de Jashin qu’il a pu rencontrer dans la morgue. Une haine qui n’est là que pour nourrir ses propres désirs et l’enfoncer dans sa conviction que quitter Jashin était une bonne chose. Il n’aurait pas pu travailler aux côtés de ces derniers. Mais la folie, la rage et la colère ne s’empare pas totalement un garçon. Car il n’en est pas encore au stade de désespéré de par ses contacts avec les autres. Se relevant avec la rage au ventre le garçon redescends lentement la montagne son même penser aux conséquences de ce qu’il a pu accepter avec son ancien ami. Le ciel couvert et l’orage masque le bruit de ses pieds qui s’enfoncent dans la neige. Les dents serrées et les poings fermés montrent la colère qui le gagne peu à peu. Et voici qu’une heure ou deux passent, sans qu’il ne puisse se calmer. Aussi il se souvient que l’homme dans la cabane lui avait fourni un parchemin. Le temps d’une pause il décide d’inspecter ce dernier en se disant que cela peut lui calmer les nerfs.

    Et en ouvrant ce dernier, sa surprise est grande. Il s’agit ni plus ni moins que d’un rouleau contenant un autre pacte. Un pacte avec un animal qui n’est pas clairement définie. Les symboles sont comme presque usés. Pensant d’abord à sceller un pacte avec ce dernier pour combler la perte de son précédent pacte. Akari vint alors à jeter le parchemin par terre pris d’un accès de honte et de rage. Laissant le morceau de papier là dans la neige qui ne semble même pas atteindre le document. Le garçon poursuit sa route sur quelques mètres avant de s’arrêter. Un réfléchit un instant et sait que s’il doit se venger de son frère et des trois autres hommes, il va avoir besoin de puissance. Une puissance qui lui a bien démontré Shingen lors de ses nombreux entrainements. Et si ce n’est pas pour lui, ce parchemin sera toujours utile pour le village. Aussi il décide de le récupérer et de le remettre dans son sac.



    La route fut longue pour rentrer à Sakyuu et le voyage n’était pas des plus confortables car après le froid la chaleur revint et en force. Et la douleur de son épaule venait à réapparaitre. Mais une fois à Sakyuu il ne lui restait plus qu’un jour de repos. Que pouvait-il faire e ce temps-là. Il ne le savait pas vraiment. Il pouvait très bien se rendre auprès du bureau administratif e l’armée pour rapporter le parchemin ou bien le garder pour lui. Après une longue réflexion il se décidait à le garder pour sa personne et même à rejoindre le terrain d'entrainement pour signer ce dernier. Sur le terrain le garçon y voyait là une opportunité et se décidait même à appeler sa nouvelle invocation. Sortant u nuage et parcourant les airs autour Akari, une chauves-souris de la taille d’un rapace géant vint à apparaitre. Se posant sur l’avant-bras du garçon qu’il tend presque instinctivement. La bête se met alors à parler au garçon en donnant son nom, celui de Draku. Le garçon se présente à son tour. Non content de voir qu’il commence d'ores et déjà à bien s’entendre avec son familier ou bien qu’il ait pu se souvenir du rituel d’invocation. Il reste assez réservé comparé à la première avec Kagami. Car il ne souhaite plus revivre pareille déception. Un malheureux événement dedans sa vie qui ne de cesse de refermer le garçon sur lui-même. Par la suite le jeune homme s’en va tout de même prévenir le bureau du village de son nouveau pacte. Une fois fait il retourne aux terrains pour se préparer à devoir affronter Jashin.
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