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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Invité
    Invité

    Une Denrée Rare



    Depuis peu de temps, le village de Jujou et celui de Toge était entré dans une partenariat un peu particulier ; la création d’appât et de repellant à Yokaï. Un projet qui tenait particulièrement à coeur à Seichiro, puisqu’il en avait été le fondateur, bien qu’il n’avait plus la mainmise sur cette idée qu’il avait lancé dans l’univers. Participant activement aux financements du projet, en compagnie de bien d’autres Togejin, il attendait avec impatience le retour des troupes envoyées dans les diverses étendus de l’Onogoro à la recherche des baies, des fleurs et des herbes nécessaires à la création d'éventuels appâts.

    Aujourd’hui marquait le deuxième retour des équipes d’expéditions et le Jônin était là, au coeur des portes de la cité de l’épine à attendre leur retour. Il était fier d’être parvenu à créer le premier appât de tout le village. Après tout, cet être narcissique se nourrissait de la reconnaissance des autres et cette création n’était qu’une excuse de plus pour étaler sa supériorité. Une action qu’il souhaitait reproduire à l’aide des denrées gratuites que son implication dans le financement du projet lui amenait, “gratuitement”.

    Ce n’est qu’au bout de quelques heures que les caravanes firent leurs apparitions. Tranquillement, ils avaient sur les routes pleines de racine et finirent par traverser les immenses portes de l’épine. Une multitude d'hommes, certains affichant les premiers signes d’une maladie, portaient leurs récoltent et leurs chariots.

    Intercepté par le Jônin, ne faisant pas attention aux gens autour de lui, le Jônin portait un regard inquisiteur autant sur les biens que sur la condition de ceux qui les livraient.

    Bonjour à tous ! J’espère que la récolte à été bonne. Vous ne semblez pas tous en pleine forme, n’hésitez pas à me faire signe si jamais votre condition empire. Vous serez ravis d’apprendre que vos efforts ne sont pas en vain, grâce à votre implication nous avons produit le premier appât.


    Déclarait-il en sortant la petite chose acide de sa besace et en l’exposant à la vue de tous.

    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
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    Usui Shingen
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    Une denrée rare
    Avec Doji Seichiro



    C'était un cas compliqué que Shingen devait gérer. Sa volonté l'amenait a vouloir tenter un transfert de village mais un cas de conscience de tiraillait. A Sakyuu, Hashikure Tobu avait montré de l'intérêt pour son évolution, lui confiant même la moitié de sa paie pour lui donner l'occasion d'aller affronter un yokai dans le désert. Malheureusement, le renard du désert n'avait pas eu besoin d'un tel appât pour se retrouver face au terrible et crains ver des sables.

    La blessure étant fraîchement refermée, le renard avait décidé de ramener a son aînée de quoi se nourrir et un sachet de feuille de thé neuves, ayant remarqué que la dame a la présentation impeccable qu'il avait rencontré s'était autant laissée aller que lui a l'annonce de mauvaises nouvelles, bien que sa rencontre avec les jumeaux impériaux ont agi pour lui comme un électrochoc sur son état pitoyable. C'est ainsi que vêtu d'un kimono propre et ayant pris le temps d'une toilette, il se rendait auprès de cet être si similaire, mais si différent de lui a la fois.

    Des éclats de voix interrompent Shingen dans sa route, un blondinet faisant un discours a pas mal d'homme déposant quantité d'herbes en tout genre, trop pour que l'herboriste amateur du désert qu'il était puisse les reconnaître. Sa curiosité le pousse a écouter le discours du blond, ses yeux d'or posé sur l'objet dévoilé... un appât hein...? Il n'y avait pas besoin d'être un idiot pour comprendre qu'il était particulier, cela créait une certaine flamme qu'il n'avait pas ressenti depuis quelques temps. De la curiosité.

    Ses yeux d'or croisent les prunelles rubis du jonin, les bras derrière son dos Shingen s'approche sans se dissimuler, regardant l'appât. Un sourire amusé naissant sur ses lèvres avant de prendre la parole.

    "Félicitation pour la création de votre appât. J'ignorais qu'il était possible d'en faire des différents de ceux habituels, réussir cet exploit est hors du commun. Je m'appelle Shingen, je rendais visite a ma soeur Shizuka comme vous pouvez le constater. Auriez vous un peu de temps pour discuter?"

    Jetant un oeil a l'appât, l'Usui se demandait si le jonin face a lui serait partant pour le lui vendre. Après tout cela serait gagnant pour le bureau qui pourrait l'user dans des situations réelles sans risquer leur personnel... si le prix n'est pas exorbitant, Shingen pourrait aussi se conserver un ou deux mois de salaire ce qui pourrait l'aider dans son projet de s'établir au village de l'épine...
    CEYLAN


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    Une Denrée Rare



    S’il avait su que son discours attirerait la foule, peut-être se serait-il retenu de parler au coeur même de la cité de l’épine… Enfin, difficile de qualifier un seul être comme une foule, mais à partir du moment où le Jônin n’avait pas volontairement souhaité être la source d’une attention particulière, qu’un seul homme l’aborde ou que plusieurs le fasse… c’était du pareil au même. - c’était faux, il appréciait secrètement ce genre d’attention.-

    Ainsi, sans la moindre gêne, il fut abordé par un homme sans doute aussi efféminé que l’était Kirei. D’un discours qui venait nourrir l’égo de Seichiro, cet être narcissique, ce dernier ne put s’empêcher d’écouter la totalité des mots de l’Usui. Ne serait-ce que parce qu’il avait commencé sa conversation en complimentant le Jônin.

    Ce n’était pas la chose la plus simple, je vous l’avoue. Si j’ai quelques idées pour de futur création, je ne peux m’empêcher de croire que ma réussite est en partie dues à la chance.


    Déclarait-il, souriant.

    Si je n’ai pas toute la journée, je peux aisément vous accorder un certain temps.


    Ajoutait-il complètement imbus de lui-même. Il fallait le dire, l’Usui avait sut flatter l’égo de cet être narcissique dans le sens du poil. D’autant plus qu’il s’était présenter comme étant la frère de Dame Shizuka, une femme qui faisait partie de sa propre escouade. Une femme que le jônin appréciait particulièrement et qui avait prouvé sa compétance en domptant un Yokai.

    Je ne savais pas que dame Shizuka avait un frère. Prennons le temps qu’il faut. Je connais un restaurant de gibier pas très loin d’ici, je vous invite. Si ça vous dit.

    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Usui Shingen
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    Une denrée rare
    Avec Doji Seichiro



    La flatterie était une arme efficace depuis la nuit des temps et il semblait qu'involontairement Shingen ait mis le point sur un défaut majeur de son interlocuteur. Il ne restait au renard qu'à réussir a faire le tour de cet égo sans paraître obséquieux... Exercice difficile dès que la personne face a lui avait un quotient intellectuel qui dépassait les deux chiffres et dont il ne se sentait pas franchement partant. Trop d'efforts pour un potentiel échec cuisant. Néanmoins il ne pouvait avoir un sourire sincère, mais c'était pas par duplicité, son coeur ne connaissait plus la joie depuis des semaines sauf a proximité de son aînée.

    "Vous diminuez votre réussite Seichiro-sama. Si a Sakyuu nous sommes bien placés pour savoir qu'en effet la chance joue un rôle dans les découvertes, il n'en est pas moins nécessaire un esprit hors des carcans préétablis pour parvenir a un résultat. Ou une capacité de commandement hors du commun si vous travailler une équipe. La fausse modestie ne vous va point je le crains"

    Penchant la tête, il n'était pas dur de connaître son nom dans une foule écoutant son discours mais surtout il semblerait que l'ermite aie réussi a s'accorder un peu de temps du jonin. Une lueur de sérieux apparaissant dans ses yeux, ses fentes verticales se resserrant légèrement en fixant le Doji:

    "Je vous remercie de m'accorder un peu de temps. Pour ne pas le gâcher je vais aller droit au but, je pense pouvoir vous faire une proposition qui profitera autant au bureau qu'à ma personne. Mais vous comprenez que pour cela il me faut savoir quelles sont les spécificités de votre création."

    Pour une fois, ce n'était pas quelqu'un qui venait lui demander si Shizuka était de sa famille, changement agréable tiens. Il est vrai que cela avait servi au jeune sakyuujin pour rendre légitime sa présence dans ce quartier sécurisé. Un léger sourire plus sincère cette fois, bien qu'il soit surpris de la proposition du Doji. Loin d'avoir les mêmes standards que sa soeur, il était bien plus habitué aux échoppes de ramen en pleine rue que des restaurants servant de la viande, surtout du gibier au vu des risques a sortir dans la forêt...

    "Nous ne nous sommes retrouvés que récemment. Avant cela je n'étais qu'un enfant abandonné dans le désert connaissant de nom ses parents mais n'osant retourner a Teito les retrouver. C'est le hasard qui m'a amené a rencontrer Onee-sama et nous essayons de renouer tant bien que mal.

    Il ne faut pas vous déranger, vous savez j'ai été élevé au temple du feu. N'est pas nécessaire de vous sentir obligé de m'inviter dans un établissement si prestigieux bien que je sois honoré de votre intention."


    Doji... une famille noble dévolue a la protection de l'empire, il ne serait pas surprenant que ce standard soit appliqué a sa propre personne, mais Shingen ne se voyait pas accepter telle invitation sans formuler une protestation de façade... sûrement que les négociations pour l'appât commencerons une fois attablé.
    CEYLAN


    Invité
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    Vous avez raison sur bien des points, mais ce résultat est avant tout possible grâce à un travail de collaboration. Autant entre tous les membres de Toge qui y participe, mais aussi grâce aux équipes de la cité dans la cime des arbres Je ne peux accepter seul un tel compliment.


    C’était faux, il le pouvait amplement. Si ses dires n’étaient là que le résultat d’une tentative pour garder la face, pour paraître humble et parfait, ils étaient bien vides de sens. Certes, l’implication des autres diminuait son risque d’erreur, mais là où les autres échouaient, il réussissait.

    Vous avez une proposition pour moi ? Vous m’intriguez. Je vous écoute. Si je peux vous venir en aide, faite moi signe, je dois énormément à Dame Shizuka.


    Déclarait-il, se remémorant cette invitation qu’elle lui avait faite pour aller utiliser un appât acheté au marchand. Il en avait payé le chère, terminant cette rencontre dans l’inconscience, mais il en assumait pleinement les actions qui l'avaient mené là. Pour autant que ça aura permis à l’Usui de pactiser avec un Yokaï.

    Allons, allons. Vous m'insultez à ne pas accepter mon invitation. Ce n’est pas un établissement prestigieux, mais je souhaite tout de même vous faire découvrir les spécialités de l’épine. Je doute que ce genre de viande ne soit aisément chassable au coeur des dunes de votre cité.


    Comme il était facile pour un noble de sortir la carte de l’insulte. Finalement, qu’il accepte ou pas, ça n’avait que peu d’impact pour Seichiro. Ce dernier souhaitait simplement s’éclipser des oreilles espiègles qui pourraient écouter leurs conversations.

    J’insiste.


    Son regard écarlate fixait son interlocuteur, un peu de haut il fallait dire, mais ce n’était pas là quelque chose d'inhabituel.
    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Usui Shingen
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    Avec Doji Seichiro



    Amusant cette manière de refuser les louanges du renard, assez pour semer les graines du doute. L'homme au discours si enflammé plus tôt était il en réalité humble ou feintait-il pour laisser croire qu'il possédait cette qualité? Penchant la tête sur le côté, un sourire amusé sur ses lèvres, Shingen savait reconnaître quand il ne fallait pas pousser plus loin et son instinct lui disait que maintenant était l'heure d'arrêter:

    "Assurément, je n'attendais pas moins extraordinaire d'un organisme dans lequel Onee-sama travaille."

    Cette fois, cela allait être au tour du jeune Ermite du désert de souffler le faux. Apprendre qu'il devait beaucoup a sa soeur était une information assez importante et qui allait faire peut être pencher la balance au vu de ce qu'il allait lui demander. Toujours son sourire énigmatique aux lèvres, Shingen reprends la parole:

    "Je pense qu'il vaudrait mieux discuter de ça loin des oreilles indiscrètes. Mais cela concerne justement votre appât. Je souhaiterais m'en porter acquéreur si ses spécificités m'arrangent vis a vis d'un appât classique."

    Cela laisserait au noble le temps de réfléchir a l'offre qui pouvait potentiellement être faite et surtout, s'il maintenait son invitation au restaurant mentionné c'était qu'il était prêt a le céder... Cette carte de l'insulte... si aisée a sortir en tant que noble que ça devrait être interdit, voila que le renard était coincé dans le poulailler qu'il visait. Inclinant doucement la tête, le jeune homme acquiese:

    "Si vous insistez, je suppose que je n'ai pas le choix. Il est vrai que nous sommes plus porté sur l'élevage ou principalement l'agriculture. Vous seriez surpris de voir qu'un poulet peut survivre dans le désert avec de l'eau et du grain, s'il est a l'abri de la chaleur. Ce serait une expérience culinaire nouvelle. Je vous suis."

    Acceptant la proposition du noble, Shingen décide de le suivre au restaurant dit, devant s'admettre qu'il était curieux de savoir quel genre de viande était le gibier.
    CEYLAN


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    Acceptant finalement la proposition un peu forcée du Doji, l’Usui suivit son hôte dans les dédales de la cité de l’épine jusqu’à un restaurant somme toute relativement médiocre d'apparence, mais dont les arômes envahissait pourtant si positivement les narines des clients de l’endroit. Des épices importées de la province des herbes venaient faire ressortir la richesse de la viande de gibier.

    S’installant à une table un peu en retrait, il fallait malheureusement dire que l’établissement attirait un certain nombre de clients à cette heure de la journée. Difficile de s’épargner des oreilles attentives au coeur même de cet endroit, mais au moins, le brouhaha ambiant viendrait étouffer leurs conversations. Là où ce n’était pas forcément le cas dehors, en pleine rue.

    Posant son regard écarlate sur la serveuse, il lui indiquait de se diriger vers eux, puis posait toute son attention sur l’homme en face de lui.

    J’apprécie vos compliments sur notre travail. J’entends que vous souhaitez vous procurer mon appât, pour peu qu’il satisfait à vos attentes, c’est bien ça ?


    Une question bien rhétorique, mais qu’il posait afin d’aller en valider les intentions. Avant qu’ils ne discutent des tenants et des aboutissants de sa création, il se devait de confirmer le désir d’acquisition de l’Usui.

    Recevant son approbation, Seichiro dévoile les quelques informations qu’il possédait.

    L’idée derrière le projet est de créer des appâts qui, contrairement à ceux disponible chez les marchants, sont capable d’attirer spécifiquement certains Yokai. S’il est pour l’heure impossible d’attirer individuellement un Yokai, on est parvenue à extraire certaines préférences partager par certaines classe de Yokai. Par exemple, cet appât là en particulier permettrait d’attirer principalement les bêtes qui ont une affinité plus prononcé pour la terre, pour le Doton. Bien entendu, il va nous falloir plus de donnée et des essaies sur le terrain pour en tirer une quelconque vérité, mais c’est pour l’heure ce que nous pouvons au moins théoriser.

    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Usui Shingen
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    Avec Doji Seichiro



    Marchant dans des allées du village qu'il ne connaissait pas, Shingen comprenait que ce n'était pas dans le genre de grand restaurant du cerf doré dont il avait entendu parler, mais sûrement une adresse beaucoup plus modeste et qui tiens a coeur au noble Doji. Endroit a retenir, probablement plus abordable question qualité prix, est ce que le blond avait pris en compte son manque d'aise face au faste de la grande société?

    Installé face au jeune homme, Shingen jette un coup d'oeil a la carte, n'ayant aucune idée du goût de la plupart des gibiers présentés a la dégustation, avant de reporter son regard sur le noble le questionnant sur ses intentions:

    "En effet, cela vous avancerais aussi dans le fait que vous mettriez personne du bureau en danger. Comme vous le dites c'est le premier, je serais la personne qui prendrait les risques a votre place."

    La démarche était intéressante, il est vrai qu'un appât traditionnel comme celui dont dispose Shingen a le désagréable effet secondaire de rendre imprévisible la rencontre et c'était cette variable qu'ils cherchaient a réduire. Cela aurait été trop beau s'ils étaient capable de faire venir le yokai désiré et l'ermite du désert aurait vendu le peu qu'il possédait pour un appât capable de faire venir un kitsune a lui... Pour savoir pourquoi Inari s'est détournée de lui...

    Donc s'il saisissait bien, il était capable avec cet appât de cibler l'élément majoritaire du yokai... Dans ce cas précis un yokai maîtrisant le doton. Bon, Shingen doit se calmer, il ne réussirait pas a appâter a terrain découvert le ver particulier qu'il voulait tuer, l'élément terre était particulièrement répandu dans le désert. Néanmoins Akari avait une maîtrise particulièrement grande du raiton... lui même faible face au katon que l'Ermite pouvait annuler avec le suiton de Mizutsune ou en forçant avec le mode Ermite le chakra pur ferait le travail. Finalement le jeune homme se penche en avant:

    "Je dois admettre être très agréablement surpris, je pense que je n'ai pas besoin de souligner a quel point il est incroyable de savoir a quel point disposer d'un avantage élémentaire est important. J'ai moi même failli perdre la vie a cause de ce fait face a un ver des sables, mon suiton s'étant retrouvé nullifié par l'utilisation du doton par la bête.

    Néanmoins, j'ai quelques inquiétudes sur la fiabilité de la chose. Sans remettre votre parole en question, il s'agit comme vous l'avez dit d'une expérience. Peut être fonctionnera-t-il différemment de ce que les tests en laboratoire ont donné? Peut être qu'aucun yokai ne sera attiré ou pire, qu'il soit bien trop efficace. Vous comprenez qu'avec ces données manquantes, je ne peux vous offrir un prix équivalent a celui d'un appât classique... Que pensez vous de 500 ryôs?

    Sinon avez vous un plat a me conseiller en particulier?"


    Attirer un yokai qui avait le doton... c'était une bonne chose vraiment. Si cet appât fonctionnait véritablement Toge disposerait d'une véritable mine d'or... C'était la que la partie compliquée allait commencer... L'argent était après tout le nerfs de la guerre.
    CEYLAN


    Invité
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    L’idée que son interlocuteur y voit dans la proposition de Seichiro une façon d’éviter de mettre les gens de son propre village en danger le dérangeait au plus haut point. D’une part, cet être narcissique n’acceptait pas d’être mal vue ou qu’on lui prête de si mauvaise intention. De l’autre, il n’en avait absolument rien à foutre de la sécurité des autres, autant celle des shinobis d’aux villages que de ceux de Toge. Il était connu pour envoyer dans la mort ses escouades, si ça voulait dire réussir la mission. Il pouvait compter sur les doigts d’une seule main les gens qu’il refuserait de mettre inutilement en danger - et encore, il le ferait si ça pouvait avancer son propre agenda.-

    Ne me prêter par d’intention aussi négative, sieur Shingen. La sécurité de nos forces est au coeur de mes préoccupations. Sinon je n’aurai pas travaillé d’arrache pied à la mise en place d’un projet aussi important que la création d’appât et de répulsif à Yokai. Si plusieurs y ont contribué, cette idée est la mienne. Que vous voyez dans ma proposition une façon pour moi de relayer à d’autres les dangers de l’utilisation d’un appât me blesse. Je ne vous perçois pas comme un Cobaye. Loin de là, mais je ne souhaite pas que vous ignoriez les dangers qui viennent avec l’utilisation d’un tel objet… Je l’ai expérimenté moi-même par le passé. Les appâts ne sont pas à prendre à la légère...


    Impossible pour lui de perdre la face. Son discours était faux, rempli de mensonge, mais son seul objectif était de ne pas perdre la face. Son égo… L’image qu’il dégageait était en jeu et il n’appréciait pas ça.

    ... Et même que pour vous le prouvez, je me porte volontaire pour vous accompagner le jour où vous serez prêt à vous en servir. Je ne demande rien en retour, surtout sachant que je retire des Ryos de notre transaction. Je suis prêt à vous offrir mon aide, mon ninjutsu et mon raiton. Pour vous prouver que je ne cherche pas à relayer l’utilisation d’un tel appât à des… cobaye…


    Si la proposition était belle en surface, elle cachait cependant un altruisme intéressé. Seichiro avait tout à gagner à participer à l’utilisation d’un tel appât. D’une part, la finesse de son affinité Raiton était un atout contre un Yokaï lié à la terre, de l’autre, même s’il ne retire rien au final, il partirait avec des informations sur une nouvelle bête qu’il pourrait rajouter aux connaissances du bureau d’étude.

    Je ne peux malheureusement pas accepter une somme aussi petite pour une telle création. On parle d’une création qui est à la fine pointe de la technologie sur les appâts. Un appât régulier coûte 1000 ryôs en boutique, le miens vous permet d’attirer spécifiquement une bête dont vous pouvez manipuler les chances de survie d’une telle rencontre. Je vous offre l’opportunité de tendre un piège à une créature qu’il ne saurait résister. Ni plus, ni moins. Je devrais vous le vendre même plus cher que ce qui se trouve en boutique… Mais je suis prêt à vous le vendre pour 750 ryos. Pas moins. J’ai peur que ce ne soit une proposition finale. Moins que ça et j’ai tout intérêt à le garder pour moi.

    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Usui Shingen
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    Avec Doji Seichiro



    Oh? L'avait il vexé? Shingen croise les mains, avait-il franchement l'air d'un homme ayant peur de prendre des risques, lui qui avait préféré tenter de se procurer un appât spécial pour plaire au Sakyuukage que d'aller se faire soigner? Enfin... il ne fallait pas que Seichiro comprenne que l'essentiel de ses motivations étaient en réalité affreusement égoïstes. Son sourire ne le quitte pas, agitant doucement la main comme pour chasser les inquiétudes du jonin:

    "Non, non pas du tout. J'ai l'audace de croire que je n'ai pas l'air d'un homme ayant peur de prendre des risques. Si je le peux, je préfère me mettre en danger plutôt que mettre en danger la vie d'autrui. Si je peux éviter a une équipe du bureau, qui peut faire appel a Onee-sama de risquer sa vie, je le ferais. Je ne vais pas vous mentir, j'ai aussi des ambitions... égoïstes, personne n'est exclu d'une part d'ombre. Il y a un yokai en particulier que je veux retrouver, un ver des sables maîtrisant le doton... J'appartiens a Sakyuu alors que ma famille est de Teito et onee-sama appartient a Toge... vous pouvez comprendre aisément que j'ai été élevé comme un orphelin, le nier insulterait votre intelligence. Tout ça pour vous dire que... ce yokai a tué mon meilleur ami qui était comme un frère pour moi, c'est lui le responsable de l'essentiel de ces blessures que vous voyez. C'est égoïstement que je veux me venger de lui. Je ne suis point un nouveau-né lorsque l'on en vient aux dangers posé par les yokais. De plus... vous savez que Onee-sama est une femme exigeante, elle l'est aussi en tant que soeur. J'espère ainsi trouver un peu grâce a ses yeux et faire honneur a notre nom."

    Le jonin se porte volontaire a la plus grande surprise pour prouver son point de vue. Epineux... très épineux mais le renard se rendait compte qu'il ne pouvait pas refuser de manière logique et sans blesser l'égo du jonin de l'épine. C'était bien joué, Shingen comprenait qu'il s'agissait la de quelque chose de non négociable sous prétexte de le protéger... Il suffisait juste alors d'apposer certaines conditions alors:

    "Je serais honoré de votre présence, néanmoins je dois vous apprendre quelque chose. Tobu-sama m'a confié personnellement une partie des fonds dans l'idée de me pousser a affronter des yokais pour des raisons que je ne peux vous expliquer. C'est pour cela que je me vois obligé de vous demander de vous plier a mes directives lorsque nous nous retrouverons dans le désert aux côtés de mon apprenti. Cela vous surprendra peut-être, mais je préférerais éviter un affrontement et y recourir en dernière extrémité, notre but premier est de réussir a nous lier et pactiser avec un yokai si nous ne faisons pas face a un ver des sables."

    L'Ermite du désert ne cachait désormais plus ces objectifs, cachant juste l'existence du sensei du kage et le fait qu'il ait survécu a ses farces, ne pouvant pas appeler ce qui est arrivé un combat. Le vieil homme aurait pu tuer Shingen d'un claquement de doigts et cela il l'avait bien saisi. Le renard ne pouvait pas refuser l'offre qui avait l'air si désintéressée et maintenant il était question du prix. Un prix plus élevée que ce qu'il avait espéré mais plus bas de vingt cinq pourcents a un appât traditionnel pour une qualité bien meilleure. L'avidité était un pêché et refuser une offre aussi bonne pour un ancien représentant de la déesse du commerce serait aller contre les enseignements d'Inari:

    "Il est vrai que votre offre est très intéressante. Je vais l'accepter, nous sommes ici tous gagnant. J'espère pouvoir compter sur votre soutien pour une question plus... personnelle. Pour des raisons assez complexes, c'est a Sakyuu que j'ai été élevé et non auprès de ma soeur. Même si nos relations sont assez houleuses, j'ai l'espoir de pouvoir mener a bien une demande de mutation dont Byakuren-sama a pu bénéficier. Le soucis reste que votre Kage si le mien me laisse déjà partir, n'a aucune raison d'accepter. Vous comprenez que dans l'espoir de vouloir renouer, il est logique que ça soit moi qui bouge, de toute manière plus rien m'attends au village des dunes."

    La était le problème, la distance et le fait que Shizuka n'avait pas franchement réagi positivement ou négativement lorsqu'il avait suggéré de changer de village... Enfin c'était surtout qu'il n'avait pas eu de réaction négative qui pensais qu'elle n'était pas contre.

    CEYLAN


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    Finalement, les deux hommes n’étaient pas si différents l’un de l’autre. Animé par des ambitions égoïstes, ayant tous les deux subi la colère divine sous la forme de la perte d’un être proche aux mains d’un rejeton d’Izanami, lui son ami, Seichiro son cousin. Serait-il même possible qu’un semblant de quête de rédemption pesait sur les deux soldats de l’empire d’Onogoro ?

    Je ne saurais dire s’il est sain d’espérer pouvoir un jour combler les attentes de dame Shizuka. Dans tous les cas, c’était définitivement plus facile à dire qu’à faire.


    Après, il n’était pas non plus facile à combler. Les attentes de Seichiro étaient sans doute aussi grandes que ne l’était son égo. Dans tous les cas, ses multiples interactions avec Shizuka lui permettait d’avoir une certaine idée de la hauteur des exigences que cette dernière avait envers la vie en générale, l’héritier de la grue ne pouvait que se douter que si elle venait à avoir des attentes envers un frère qui représente son nom, surtout pour cette femme qui souhaitait s’avancer dans la société, les attentes ne pouvaient qu’être gargantuesque.

    Je ne peux laisser ma vie dépendre d’une autre personne que moi-même et ne peux vous promettre d’accepter toutes vos prérogatives. Je n’irai cependant pas à l’encontre de votre désire de vous lier au Yokaï et peut vous promettre que je ne serais pas celui qui lancera la première pierre.


    C’était là la seule promesse que pouvait réalistement tenir Seichiro. Impossible pour lui de se plier aux ordres d’un vulgaire Chûnin dont il ignorait tout de ses compétences. Au final, il ne s’en tiendrait qu’à lui-même pour se tenir en vie, mais ce ne serait pas la première fois qu’il accompagne quelqu’un pour la capture d’un rejettons d’Izanami. Après tout, il l’avait fait pour Shizuka.


    Difficile pour moi de pousser Daichi-sama à faire quoique ce soit, mais vous ne perdrez définitivement rien à essayer. Je ne peux me porter garant en votre nom tant que je n’aurai pas moi-même de bonne raison de le faire. Vous m’en voyez navrée, mais je ne peux lier mon propre nom au vôtre sans savoir ce que vous valez. Cependant, cette rencontre avec les Yokai est une belle opportunité pour pouvoir saisir le tout.
    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Avec Doji Seichiro



    Le renard plisse les yeux, fixant avec davantage d'attention le jeune noble. Connaissait-il assez bien sa soeur pour s'être rendu compte de certains penchants comme menacer de mort pour rien ou pas? Un gros doute dans l'esprit de Shingen l'astreint au silence, il n'avait pas pour ambition d'entacher la réputation de la scientifique. Un sourire presque amusé se forme sur ses lèvres, le jeune homme semblant presque réfléchir:

    "Pour l'instant... j'en suis encore au stade ou j'essaie de saisir ce qu'elle attends de moi. Je ne sais pas pour vous, mais avec moi elle brille pas par sa clarté"

    Plutôt par sa violence, entre les menaces de morts et les gifles, Shingen se demande même pendant une seconde pourquoi persiste t-il? Le renard n'était lui même pas franchement capable de donner de réponses claire... y avait-il même réfléchi a un moment? Non, puis honnêtement il ne voulait pas réfléchir a cet état de fait car il risquerait d'être excessivement déçu de cette introspection.

    Dire qu'il serait surpris serait un grand mensonge. Même a Sakyuu le nom des Doji était connu pour quiconque était un peu connaisseur de la noblesse, de plus, l'homme était d'un grade supérieur au renard de Sakyuu rendant l'idée de le laisser commander assez absurde. Loin d'être décontenancé le jeune homme reprends sa parole:

    "Je vous remercie, mais pour être honnête si nous venons a attirer un ver des sables, n'attendez pas et donnez tout ce que vous avez. Lui n'aura aucune pitié. De plus Seichiro-sama vous me mettez dans une position délicate. D'un côté, vous m'offrez un second raiton a aligner contre une créature y étant faible et a un degré de compétence que je ne peux exiger de mon apprenti. De l'autre côté, bien que vos raisons soient valables, ces appâts ont pour but de confirmer a Tobu-sama si je suis capable de monter une équipe et la commander a la victoire... vous comprenez qu'il m'est problématique d'intégrer un élément pouvant refuser a tout moment mes ordres et reprendre le commandement. Je peux vous proposer une chose? Un affrontement pour s'entraîner une fois que je serais passé chez le médecin. Si vous gagnez, j'accepte de vous laisser votre totale indépendance, si je gagne vous acceptez de vous plier autant que possible a mon commandement, bien que j'espère que vous verrez ça comme un jeu de rôle et que vous me distillerez de bons conseils?"

    Compétence et courage... peut être est-ce une manière trop désertique de tenter la chose. Elevé dans un peuple de marchand, la compétition était une chose intégrée dans l'intellect des shinobis de Sakyuu. De plus, Shingen était curieux de pouvoir tester la puissance de combat des jonins du coin... Ce n'était pas comme s'il avait grande opinion des jonins de son propre village.

    Ah? Avait-il été mal compris? Sans doute avait-il manqué de précisions sur la temporalité de la chose... Il ne s'attendait pas a ce qu'un auto proclamé frère de Shizuka lui fasse changer d'avis et prendre potentiellement parti pour lui. L'air étonné, le jeune homme secoue doucement la tête, cherchant a rassurer son interlocuteur:

    "Toutes mes excuses, j'ai manqué de précisions. Bien entendu que je ne vous demande pas cela immédiatement, juste d'y songer après notre aventure. Vous comprenez qu'entre les appâts et les récents événements que j'ai vécu au village de Daichi, cela mettra un gros frein a toute potentielle demande. Quel genre d'homme serais-je en partant alors que j'ai encore des missions a finir?

    Sinon... savez vous ou pourrais je trouver un herboriste capable de fabriquer des pilules véritas a Toge? J'en aurais besoin sous peu."


    CEYLAN


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    Si Seichiro avait capter quelques bribes de sa personnalité et de ses ambitions, il fallait dire qu’elle n’était définitivement pas la femme la plus transparante qu’il lui ait été donné de travailler avec. Dans tous les cas, ce n’était pas là quelque chose qui le rebutait, après tout Seichiro était habitué à exister dans les castes politiques de la première cité.

    Dame Shizuka aurait peut-être plus sa place dans la caste des Kunoichis que celle des moines. Elle reste un mystère, même pour son frère.


    Rigolait-il à l’idée de voir même Shingen avoir de la difficulté à lire la jeune femme.

    Vous comprendrez, sieur Shingen, que je ne peux me permettre de jouer ma propre vie sur un simple parris. Même si je suis confiant de mes propres compétences. Bien entendu, il me ferait plaisir de vous affronter lorsque vous irez mieux, je suis toujours partant pour ce genre d’entraînement, mais je vais devoir décliner les conditions que vous y avez rattaché. Sachez cependant que je pense m’être mal exprimé. Je ne vois aucun inconvénient à suivre vos indications, tant qu’elles n’iront pas le sens d’un suicide. Je ne me jetterais pas dans la gueule d’un vers par exemple, mais je n’ai aucun problème à vous suivre dans votre démarche et à suivre vos ordres. J’impose simplement une limite et c’est celle de ma propre vie.


    Sur ça, il serait intransigeant. Seichiro ne suivrait personne dans la mort, pas même son propre kage. Pour ça, il n’était pas le parfait petit soldat. Il estimait sa vie être la chose la plus importante et sa loyauté s’arrêtait là sa propre existence commençait. Pour le reste, Seichiro était de toute façon confiant que même dans la pire des situations, il parviendrait à courir plus vite que ses propres partenaires. Après tout, il n’avait pas besoin d’être plus rapide qu’une bête… seulement plus rapide que quelqu’un d’autre.

    Nous pourrons en reparler en temps et lieu, si vous le souhaitez. Je ne suis bien entendu pas fermé à l’idée de vous recommander. En ce qui concerne votre demande, je ne peux que vous diriger vers Minamoto Hyouren. C’est une jônin affilié au bureau d’étude et qui est spécialisé dans l’herboristerie. S’il y a bien quelqu’un capable de vous confectionner des doses de Véritas, c’est bien elle.

    dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
    Usui Shingen
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    Usui Shingen
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    Le fait qu'elle soit dure a lire pour le commun des mortels était quelque chose qui rassurait le renard. Savoir qu'il n'était la seule personne a avoir le droit a ce comportement était rassurant, le jeune sakyuujin en était même venu a penser que son aînée avait une certaine haine a son égard. Chose étrange vu qu'elle aurait juste pu lui mentir il ne se serait jamais questionné plus...

    "Voici un point sur lequel nous sommes tous deux d'accord. Mais pour avoir vécu en temple, chaque prêtre a sa propre vision des choses. Vous pourriez très bien voir prier côte a côte un prêtre rusé comme un renard recourant aux fourberies en affrontement a côté d'un prêtre plus rigide et honorable qu'un samouraï. Le premier vous dira qu'il incarne le côté stratégique du dieu de la guerre, le second son honneur et son courage et aucun d'entre eux a tort."

    La caste des prêtre était des plus paradoxales et Shingen pensait qu'elle regroupait probablement les individus les plus éloignés des uns des autres que la caste des shinobis et des samouraïs.

    Définitivement ils s'étaient excessivement mal compris, au point que le jeune homme n'arrive pas a dissimuler son étonnement. A aucun moment il avait songé a demander au jonin de se sacrifier et au vu de ses actes sans doute n'aurait-il pas été si critique s'il avait su qu'il avait mis son corps en jeu pour protéger les civils du village du cerisier face a Kenryoku. L'information ne s'était donc pas répandue?

    "Nous nous sommes mal compris. Je pense qu'un chef d'équipe qui ordonne a un membre de son équipe de se sacrifier ne devrait pas être désigné. Vous n'avez aucune raison de me croire lorsque je vous dit que je ne le vous demanderais pas, mais si c'est ces limites la que vous posez elles me conviennent. C'est une opération que je monte, s'il doit rester un homme derrière pour vous faire gagner du temps, c'est a moi d'assumer le désastre.

    J'espère pouvoir aussi vous affronter, j'espère que vous pardonnerez ma curiosité a ce propos. Préférez vous qu'on mette cela en place durant mon voyage a Toge ou lorsque nous nous retrouverons dans le désert?"


    Minamoto Hyouren? C'était donc cela le nom de la soeur de Byakuren? Voila une personne qui provoquait de la curiosité chez le jeune homme, il y avait presque un parallèle entre sa situation et celle du jeune prince qui avait du renouer une relation après avoir été longuement séparé. La seule différence et notable était qu'ils avaient apparemment passé un bout de leur enfance ensemble...

    "Je vous remercie de votre information, je verrais donc auprès d'elle si elle a la possibilité de m'en fabriquer une ou deux doses. J'ai malheureusement des problèmes qui s'empilent dans le désert et cette pilule pourrait m'aider a y voir plus clair. J'imagine que je n'ai pas besoin de vous dire de préparer votre équipement pour le voyage, en espérant que la chaleur ne vous incommode pas trop. "
    CEYLAN


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    Une Denrée Rare



    Shingen apportait une vision bien intéressante des analyses moniales. C’était là un sujet de conversation qu’il avait travaillé en compagnie de son ancien soldat dans son escouade, Mahayana Kirei, mais c’était définitivement là où s’arrêtait l’intérêt de Seichiro. Au final, si n’importe quoi pouvait être analysé de n’importe quel façon, en particulier pour s’avantager dans la lecture d’une situation, à quoi bon s'armer de précepte ? Certes, il savait bien que c’était là justement le fondement des questions métaphysiques que devait se poser cette caste en permanence, mais l’héritier de la grue avait définitivement bien d’autres sujets sur lesquelles poser ses réflexions.

    Je vois ce que vous voulez dire.C’est une réflexion intéressante, en effet.


    Déclarait-il simplement. Choisissant volontairement de ne pas en rajouter, la conversation déviait naturellement vers un autre sujet ; celui de son appât et, ultimement, de sa participation à son utilisation.

    Ultimement, je pense que le désert serait un meilleur terrain pour notre affrontement. Quelques jours avant l’utilisation de l’appât nous permettrait de récupérer entre un éventuel duel et ça me permettrait de m’échauffer sur un terrain qui m’est complètement inconnu. Combattre sur les sables chauds de Sakyuu ne doit pas se faire de la même façon que sur les terres humides et enraciné de l’épine.


    Ajoutait-il. Ce n’était au fond pas une mauvaise idée. Si Seichiro avait d'ores et déjà posé son pied à Sakyuu, il n’y avait pas affronter des Yokai, bien loin de là. C’est tout juste s’il avait même utilisé la moindre quantité de chakra.

    Ne vous en faites pas pour moi, la chaleur ne sera jamais un problème.


    Déclarait-il en rigolant. Grâce aux talents de Dame Shizuka, son corps était désormais naturellement résistant aux températures extrêmes. Utile pour ce genre de situation.
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