Aucun putain de souvenir. Je n’avais aucun putain de souvenir de comment je me suis retrouvé dans cette cellule. Le Sakyuukage était très fort, à la hauteur de sa réputation. Ce n’était pas l’ombre du désert pour rien après tout non ? Il m’avait assommé. Comme on dit, qui ne tente rien n’a rien. J’avais tenté, j’avais joué et je commençais sérieusement à me dire que j’avais perdu pour le coup. Il était vrai que ce que je venais de faire était quelque chose qu’on pouvait qualifier d’irresponsable, quelque chose de complétement stupide.

Malgré ça, je me sentais bien, en paix avec moi-même et surtout avec mes convictions. J’avais tenté d’accomplir ma mission comme on me l’avait demandé, comme un shinobi devrait avoir à le faire tous les jours que le tout puissant lui permette de vivre. Assis au fond de cette cellule, je sentais l’odeur de ma propre transpiration me titiller le nez. Cela faisait un moment que j’étais ici, que personne n’avait daigné venir me voir ni pour m’interroger, ni pour me parler. On m’avait seulement donné un bout de pain et un verre d’eau. Comment refuser un si bon repas me direz-vous ? J’avais bu toute l’eau et manger la moitié du pain qu’on m’a refilé. Je gardais précieusement l’autre moitié dans ma poche, sait-on jamais, qu’on m’oublie. J’avais au moins du sursis avec ce pain pour quelques jours de plus.

Le regard noir, j’étais complétement perdu dans mes pensées. Je me demandais quand est-ce que j’aurai l’autorisation de sortir d’ici ? C’est vrai quoi, le Kage n’avait même pas pris la peine de me répondre. Il m’avait attaqué directement, comme s’il ne croyait pas du tout à mon histoire. Oui, c’était ça. Il n’a pas cru une seconde à mon histoire, c’était pour ça qu’il m’avait attaqué et mis dans cette cellule. A vrai dire, ce qui me dérangeait le plus ce n’était pas de croupir dans cette cellule, mais plutôt le fait qu’il n’a même pas tenter de comprendre. Ce mec m’a assommé et mis dans une cellule sans prononcer le moindre mot. Enfin, mise à part le fait que je ne serai pas payer le mois prochain. Qu’il le garde son argent après tout. Je n’ai pas besoin de l’argent que ce village me donne. Oui, j’avais les nerfs. J’étais remonté à bloc. Comment est-ce qu’on peut se faire appeler Kage et réagir de la sorte face a quelqu’un qui vient spontanément dans votre bureau ? Calme toi Tatsu. Calme-toi.


Oh et puis merde, ferme là toi. Je n’ai pas besoin que tu me dises quoi faire, je sais déjà quoi faire. Il ne faut pas que je montre le moindre signe d’énervement. Il faut que je reste stoïque, même face aux plus grands monstres qui existe s’il le faut. Je dois rester aussi calme que possible auquel cas, la mort m’attendra au tournant. Si ce mec avait assommé un Genin de son propre village, croyez-moi, il n’hésiterait pas à me tuer ici et maintenant et faire taire ce qu’il ferait. Maintenant, une question subsiste dans mon esprit. Quand est-ce qu’on viendra me voir pour me parler ou m’interroger ? Dois-je rester sur la même longueur d’onde que mon premier discours ? Ma foi envers mes frères carbonistes étaient elle aussi grande que ça ?

Le sacrifice d’un homme, aussi petit qu’il soit, car je n’étais rien encore au sein de ce monde, servirait à faire avancer la cause ? Ces questions restent malheureusement en suspens puisqu’au moment où j’y pensais, j’entendis des bruits qui se rapprochait de moi. De la visite, c’était l’heure. En tout cas, j’étais prêt pour ce qui allait arriver. Assis dans le coin de ma cellule, j’attendais qu’on vienne pour moi. Et si la mort était au bout de ce chemin, sachez que j’ai la fierté immense d’avoir essayé.

La scène qui se déroulait sous mes yeux était de celle qu’on ne voit qu’une fois. La terreur, c’est le sentiment qui m’envahissait doucement, mais sûrement. Malgré ça, je ne montrais rien. Et même si quelques tremblements furtifs apparurent, je restais stoïque face à l’ombre que j’avais en face de moi. Puis, la pression de la pièce changea. La dangerosité de cet homme éveillait un par un mes sens. Du chakra de couleur vert commença à se dégager de mon propre corps, tu voulais jouer, on va jouer enfoirer. Enfin, c’était seulement pendant quelque seconde, puisque directement après, ce chakra disparu. La faute sûrement aux nombreux repas que j’avais sauté en étant coincé ici. Et puis surtout à cause de lui et la pression chakratique qu’il émettait. Je ne pouvais presque pas respirer, j’étais comme clouer au sol, dans l’incapacité complète de bouger. Même trembler de peur était impossible. Je suis dans une belle merde. Une belle et grosse merde, ce mec n’était pas venu pour rigoler ou raconter des anecdotes.

Il se présenta ensuite comme étant Kurefutagaru Dakou, Jonin spécialisé en interrogatoire. Je compris rapidement que mentir allait être impossible pour moi. Les jonins spécialisés dans ce genre de chose n’avaient pas bonne réputation, loin de là. J’allais passer un sale quart d’heure. Presque coller au sol par la pression chakratique qu’il émettait, je ne pouvais pas lui répondre. Il m’avait demandé si j’avais quelque chose à dire, je voulais répondre, mais impossible. La pression était beaucoup trop forte. Pourquoi étais-je aussi faible ? Au final, pourquoi je me battais si je n’étais pas capable de tenir tête à ce mec ? Non, il ne faut pas que je pense comme ça. Si je doute, il le saura. Le problème étant que j’ai déjà douté, donc il l’a sû ? Déjà ? Woaw, ferme là Tatsu. Tais-toi. Ne répond pas aux questions, essai de respirer, respire, respire, respire.


Putain pas maintenant ! Tais-toi, silence, je ne veux pas t’entendre ! Je suis dans la merde, tu ne le vois pas ? Tu ne peux pas faire quelque chose ? Je ne sais pas moi, rentre dans sa tête et parle lui pour voir ? D’un seul coup, des aiguilles vinrent transpercer ma chair. La douleur n’était pas là, mais rapidement, une sensation bizarre m’envahissait. Les aiguilles, il y avait quelque chose dessus ? Et merde. Puis la pièce devint sombre avant que la lumière revienne quelques secondes après. Nous n’étions plus dans cette cellule, mais dans ma propre tête. Comment est-ce possible que ce mec vienne à entrer dans ma tête aussi facilement ?

« Première question … Qui est cet homme des Carbonistes que tu as rencontré et que t’a-t-il proposé ? »

Sa voix raisonne fortement dans mon esprit. Je ne vois même pas ses lèvres bouger, il est en face de moi, je n’arrive pas a discerner ce qui se passe. Le vide ambiant commença à se transformer. Non, non, non !!! Lutte, tu ne peux pas faire ça !!! Les environs se transformèrent rapidement et la pluie commença à tomber. Non bordel de merde, tu ne peux pas faire ça essai de lutter ! Retiens toi putain de faiblard de merde ! Je me revois agenouiller devant la statue de Kagutsuchi, les yeux fermés. Je priais de tout mon âme, de tout mon être qu’un miracle arrive, que mes parents me soient rendus. Je me revois être déranger par cet homme, encapuchonné, vêtu d’un long manteau. Je me souviens du manche de sabre qui ressortait. Il s’approche de moi, baisse sa capuche, lâchant ses longs cheveux noirs. À sa bouche une brindille d’herbe. Il me regardait prier puis brisa le silence ambiant.

« A partir d’aujourd’hui, tu seras sous mon aile. Je suis un garde de la flamme noire. Tu seras un infiltré au sein de Sakyuu. Être aussi assidu pour prier Kagutsuchi chaque jour, c’est forcément être des nôtres, un Carboniste AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!! »

Je venais de crier comme un fou, mais ça fait un mal de chien. Je venais de me planter un de ses aiguilles dans la cuisse, dans la vraie vie, sur le plan réel. Je venais de raconter quand même ce qu’il venait de me demander. J’étais beaucoup trop faible pour résister de toute manière. J’étais comme envahi d’un devoir, je devais dire la vérité. Je devais continuer, finir ce que l’homme m’avait dit ce jour-là.

« Cette mission est le signe que tu attendais de Kagutsuchi. Nous nous reverrons très bientôt AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »

L’aiguille que je tenais dans la main vint se planter dans ma cuisse une nouvelle fois. J’essayais tant bien que mal de lutter, mais c’était trop tard. A chaque fois ce sentiment de devoir lui dire la vérité, de devoir être complétement honnête m’envahissait de nouveau quelques secondes après la douleur. Et merde, j’étais faible. Haletant, je commençais à perdre beaucoup de sang. Je n’avais pas mangé depuis quelque jour. J’avais la gorge sèche, j’avais mal, extrêmement mal à la cuisse. Je fis frapper ma tête avec grande force contre le mur derrière moi. Jusqu’à ce que du sang ne commence à couler de mon front.

« Tu ne veux pas … t’approcher pour me retirer … ce truc des … mains enfoiré ? »

Malheureusement, je savais pertinemment qu’a sa prochaine question je répondrai encore avec les informations qu’il demandait. Malgré ça, je me devais de tenter. S’il fallait souffrir pour le combattre, je le ferai. S’il fallait avoir de la douleur pour un tant soit peu le faire galérer, je le ferai. J’ai survécu à un ver des sables mon pote, tu ne me fais pas peur. Ou peut-être un peu beaucoup. Mon regard, dans la réalité, se posa sur mes mains remplie de mon propre sang. Bien, il ne m’en reste plus beaucoup à perdre.

Et ils me disent que je suis fort, que je vais surmonter ça comme un guerrier.
Ils savent pas qu’a chaque pas, le sol se dérobe sous mes pieds.
Des fois je me réveil, la tête remplie de mauvaise idée, puis je me console en disant que ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux qu’on cesse d’exister.  

Ce que je venais de voir, je ne pouvais l’expliquer. Je regardais dans le vide, parce que moi-même, j’étais complétement vidé à l’intérieur.

J’en veux au monde, mais je m’en veux aussi. J’en veux au monde, alors que je n’étais pas mieux au final ? Pas assez fort pour résister à ce mec, pas assez capable de faire autre chose que voir ce qu’il veut me faire regarder. La puissance ne respecte que la puissance et lui, le puissant de nous deux, ne me respecte pas. Aucunement. Il me méprise, m’anéanti, me fait souffrir et je suis sûr qu’au fond de lui, ce batard il adore ça. Finalement, il avait gagné. Je me laisse aller. Doucement, mais j’y vais. Emmène-moi où tu veux que j’aille, je n’ai plus la force de lutter, plus la force de réfléchir, plus la force de tenter ne serait-ce qu’un peu de te faire chier.

T’as gagné l’ami. Fait ce que tu veux de moi.


… Quoi ? Attend, t’es encore là toi ? Tu ne veux pas te barrer et me laisser tranquille ? Je te sers à quoi, dis-moi ? T’as misé sur le mauvais cheval, je suis beaucoup trop faible. Prend possession du mec en face, il est plus fort que moi. Ou peut-être qu’il n’a jamais envie de rien, que tu ne pourras jamais aller dans son sens, parce que finalement il a aucun sens. Le regard dans le vide, j’avais même du mal à réfléchir. Les images que je venais de voir m’avaient complétement détruit mentalement. C’est sa voix qui me sortit de mes songes. Jouer au plus malin ? La véritable peur ?

« La véritable peur, c’est de perdre ceux qui comptent. De te réveiller un soir à l’hôpital, de chercher ta mère, ton père et finalement, que les ninjas médecins te disent qu’ils ont été tués. Que leurs corps n’ont pas été retrouvé, qu’ils sont sûrement entrain de pourrir dans l’estomac d’un ver de sable. La véritable peur c’est de se retrouver seul, parce que crois moi, la solitude tue. » Je lève les yeux, le regardant dans les yeux. « La véritable peur, c’est de se retrouver tous les jours à aller prier un dieu qui ne te répond pas. Qui ne te ramène pas tes parents, ta famille, tes amis. Finalement, la véritable peur, c’est comprendre que le dieu que tu pries chaque jour à peut-être choisi de t’enlever tout ça. Qu’il a peut-être, s’il existe, fait le choix de ta solitude. Et à ce moment-là, lorsque tu comprends, crois-moi, t’as peur ».

La véritable peur c’est de se rendre compte que le monde qui t’entoure est beaucoup plus sale, méchant que tu l’imaginais. Il me posa ensuite trois questions de suite. Le serum véritas faisait encore effet, donc je ne pouvais m’empêcher de lui répondre. Et de toute manière, je ne voulais plus lutter. Je n’en avais plus la force.

« J’entends une voix dans ma tête. Je n’ai aucune idée de comment elle est arrivée là, mais quand j’ai une décision à prendre, elle me soutient dans le choix que je fais. C’est arrivé d’un seul coup, je ne l’entendais pas avant il y a peu »

Le serum me faisait parler. Je ne pouvais rien cacher, rien du tout. Sa deuxième question était si je voulais vivre ou mourir ? Une blague. Je n’avais même plus la force de lutter, qu’il me tue ou me laisse vivre d’errance.

« Je veux vivre »

Hein ? Je venais de répondre. La serum faisait effet, je ne pouvais pas mentir. Si j’ai répondu que je voulais vivre, c’est peut-être que ma raison, au plus profond de mon être, je voulais vivre. Et puis la question fatidique. Il me demandait ce que je pouvais faire pour sortir d’ici et qu’il me croit. La réponse logique était rien. Comment voulait-il que je lui prouve quoi que ce soit ?

« Ce que vous voulez que je fasse »

Quoi ? Je ne sais pas ce qui m’arrivait, ma raison me disait quelque chose, mes paroles disait autre chose. Mon désir de vie était beaucoup plus grand que je ne le pensais, esquiver la mort était beaucoup plus important que les principes que j’avais. Plus important que la religion, plus important que tout le reste. S’il voulait que je tue la flamme noire pour lui, je le ferai. S’il voulait que je fasse autre chose, je le ferai. Je ne pouvais me permettre de mourir comme un lâche dans cette geôle.

L’homme partait. Sans dire un mot, il s’éloignait. Sérieusement ? Ce mec vient donc de me torturer l’esprit et de partir sans rien dire ? Après le Sakyuukage qui frappe ses propres Genin, ce mec qui vient faire mal mentalement aux gens. Des sacrés cas de frappa-dingue ici. Malgré ça, la solitude, commençait doucement à me faire mal. Je préférais de loin qu’il vienne me faire souffrir mentalement.

J’étais à deux doigts de crier « eh mec vient me faire souffrir, brise-moi, juste me laisse pas seul ici » quand du bruit se fit entendre. Le bruit, c’était la preuve que quelqu’un arrivait. La sensation que j’ai en ce moment, je la connais, c’était le même mec que tout à l’heure. Dokou qu’il s’appelait je crois. Enfin je n’arrive pas vraiment à réfléchir, avec tout ce que je viens de voir et subir, j’ai la tête qui tournait.

À ma grande surprise, finalement, ce n’était pas lui mais le Sakyuukage qui apparut devant moi. Il commença rapidement à prendre la parole en me disant que j’avais du courage, que j’avais beaucoup de secret sur les épaules. Je n’arrivais pas à réfléchir, donc je ne faisais qu’acquiescer. Puis d’un seul coup, je ressentis une forte douleur à l’estomac. Rouvrant les yeux, je vis sa main poser sur mon ventre. Il prononça les mots d’une technique. Du Fuinjutsu, il venait de m’apposer un sceau. Super, c’était pratique ça. Il m’expliqua ensuite que c’était un moyen pour lui de me repérer où que je sois. Qu’il fallait que je montre ma valeur et démontre ma sincérité au village et envers lui et seulement à ce moment-là, il m’enlèvera le sceau. Selon lui, j’avais un peu de temps devant moi, mais qu’à terme, je finirai paralyser. Décidemment, aujourd’hui, il n’y avait que des bonnes nouvelles.

Il reprit ensuite la parole, après avoir sorti un rouleau de son manteau et fit apparaitre une sorte d’épée … Bizarre. Oui, bizarre, voilà le mot qui me venait à l’esprit en la voyant pour la première fois. Il avait donc reçu ma demande d’épée démoniaque et n’y répondait qu’aujourd’hui. Mais, ce n’était pas ça le problème. Le problème, c’était que l’épée que j’ai en face de moi, elle est vivante. Oui, vous avez bien entendu, elle est vivante. Elle bouge toute seule, c’est quoi ce bordel ? « Krkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkr » Ouhla, on se calme, c’est quoi ce truc ? Qu’est-ce que le manche fait à s’enrouler autour de mon bras de la sorte je ne comprends plus rien ?


« Krkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkr » Mais attend, je comprends ce que tu me dis, tu t’appelles Samehada c’est ça ? « Krkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkrkr » C’est quoi ce truc de malade. Je comprends le langage des épées démoniaques ? Non, je venais juste de subir un interrogatoire musclé, à la limite de la torture et j’étais très fatigué. Et puis le Kage me demanda si j’avais quelque chose d’autre à ajouter, une promesse à lui faire ? Je me relève doucement grâce à l’épée, elle m’avait laissé m’appuyer sur elle. Je regardais le Sakyuukage avant de faire résonner à mon tour le son de ma voix dans ces geoles.

« Rien. Le sérum fait toujours effet, donc si je ne dis rien, c’est que je n’ai rien à ajouter. Et de toute manière, à quoi sert de faire des promesses ? Les actes c’est beaucoup mieux » Dis-je avant de reprendre la parole directement après avoir lâché un léger rictus. « On peut reparler du salaire ? Peut-être même le doubler, voir le tripler ? Parce que vu mes blessures, l'hôpital ça coûte un bras tu vois »  

Je commençais ensuite à marcher en direction de la sortie. Je n’avais pas besoin de sa réponse, je savais ce qu’il me restait à faire pour continuer de vivre. Au diable les divinités, la vie, la mienne avait pris une valeur insoupçonnée. Ça risquait d’être intéressant.


Oh ferme là, ce n’est pas le moment. Surtout quand t’as rien fait pour m’aider dans cette cellule hein. « krkrkrkrkrkrkrkrkrkrrkrk » Et puis merde, maintenant, vous êtes deux. Je vais plus pouvoir m’entendre réfléchir.